Berne-Bellecour

Zola cite Berne-Bellecour dans Le Sémaphore de Marseille en mai 1875 puis dans Une exposition de tableaux à Paris, dans les Lettres de Paris qu’il publie dans Le Messager de l’Europe en juin 1875 : il reconnaît certaines qualités à ses oeuvres qui ont, comme celles de Neuville, de « grandes qualités d’esprit, d’adresse, de décor en un mot ; mais c’est de la bien petite peinture, dans tous les sens ».

« Les Tirailleurs de la Seine au combat de la Malmaison, le 21 octobre 1870, est un agréable tableau, très finement composé, et rien de plus. »

Berne-Bellecour, Les Tirailleurs de la Seine au combat de la Malmaison, le 21 octobre 1870

« il convient de citer Berne-Bellecour qui a exposé ses Tirailleurs de la Seine au combat de la Malmaison, le 21 octobre 1870. Les soldats sont couchés dans les vignes et font feu : sur l’horizon opposé une fumée légère dénote la position de l’ennemi. »

La dernière mention de Berne-Bellecour par Zola date de l’Exposition Internationale de 1878 dans les Lettres de Paris de juillet 1878 :

Trois [des] œuvres de [Berne-Bellecour] s[e] trouvent [à l’exposition], dont sa toile célèbre Un coup de canon, qui fonda sa réputation au Salon de 1872 ; il n’a jamais rien peint de mieux. Le tableau représente une partie des fortifications de Paris ; un canon est chargé et un des artilleurs vient d’allumer la mèche ; les autres soldats, se dressant sur la pointe des pieds, contrôlent la trajectoire du boulet. Les principaux mérites de cette scène sont la vérité des attitudes, la finesse de l’observation et, avec cela, l’émotion inhérente à la composition.

L’Ecole française de peinture à l’Exposition de 1878

 

 

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