Dictionnaire – Silhouette-Système

SILHOUETTE

Voir aussi : Arrière-plan ; Figure ; fond

La Conquête de Plassans (1874)

La silhouette physiqdes personnages (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan IV F° 6)

Nana (1880)

(…) on sait qu’elle [Mme Tiby] est avec une invalide qui a une jambe de bois, parce qu’elle en parle toujours. Une silhouette à créer. (NAF Ms. 10313, Nana. F°200- Personnages).

Au bonheur des dames (1883)

Ne faire que poser les silhouettes (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Plan, fº 33)

La Terre (1887)

L’oncle sera à peine une silhouette. (MS NAF 10.328 La Terre. f° 440/41 – Ebauche)
Sa silhouette dans la campagne. Très mal reçu (MS NAF 10329 La Terref° 109 – Personnages, Vineux)

Le Rêve (1888)

Une silhouette très grande seulement (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche,Personnages, f° 205)
Faire passer sa silhouette à diverses reprises (Ibid., f° 212)
Reste ma Sidonie, dont c’est la fille (…) Je montrerai Sidonie à peine deux ou trois fois , et en silhouette seulement (Ibid., f° 223/7)
(…) je ne ferai de l’évêque qu’une silhouette (Ibid., f° 295/78)

Lourdes (1894)

Des silhouettes indiquées seulement et toutes les luttes avec la ville, le commerce, les sœurs bleues. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°118)
Faire passer [dans biffé] ici la silhouette du monsieur, un homme grave. (Ibid. F°319)

En tous cas je le montrerai à la popote, où j’indiquerai d’un trait rapide d’autres silhouettes d’hospitaliers. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 85 – Notes sur le baron Suire)

SILVÈRE

Personnage de La Fortune des Rougon, 1871.

Le Ventre de Paris (1873)

A côté des amours platoniques de Lisa et de Jacques, je voudrais une sorte d’idylle dans la Halle et qui ne ressemblât pas trop à celle de Silvère et de Miette. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 71)

SIMPLE / SIMPLICITÉ / SIMPLEMENT

La Conquête de Plassans (1874)

Lui donner simplement une sinécure à la maison d’aliénés (…) On pourrait lui donner un intérêt quelconque qui lui ferait lâcher Mouret (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 27)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Elle n’a pas de père, mais simplement un oncle, gardien du parc. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 5)
Le livre doit être compris par quelques grandes belles masses très simples. (Ibid.,f° 10)
Je réfléchis qu’il serait peut-être plus grand et plus simple pour l’œuvre de ne pas spécifier sur les paysans. (Ibid.,f° 13)
Cela est préférable, pour plusieurs raisons ; d’abord, je ne puis entrer dans le particulier, étudier la vie au village, ce qui me détournerait de mon idée première ; ensuite, je reste davantage dans le système des grandes masses ; enfin, de cette façon, mon village devient un seul être, une création d’une simplicité utile, un troupeau humain tel qu’il a dû en exister aux premiers temps du monde. (Ibid.,f° 14)
Faire tout cela très dramatique et très simple. (Ibid.,Plan du troisième livre, f° 25)

Nana (1880)

En un mot, j’entends rester humain et simple, sans complication machiavélique. (NAF Ms. 10313, Nana. F°149- Plan).

Elle refuserait simplement l’argent (ce serait elle qui aurait apporté la plus grande partie de la fortune.). (NAF Ms. 10313, Nana. F°217- Ebauche)
Le drame le plus simple, c’était de lui donner une femme, et de faire qu’il y ait lutte entre ses désirs d’amant et ses devoirs d’époux ; mais je repousse cela. (Ibid. F°225)
Cela n’a pas une belle simplicité. (Ibid. F°226).

Escalier, marche (sic) bois usé poli luisant, rampe de fer très simple, de simple (sic) barre (sic), rampe polie (NAF Ms. 10313, Nana. F° 318- Notes).

Au bonheur des dames (1883)

En somme, je voudrais bien me contenter d’une intrigue très simple (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, fº10) \\Trouver là des scènes simples et puissantes (Ibid.,f° 11) \\En somme, voilà qui est fort simple (Ibid.,f° 15)

La Terre (1887)

Prenons l’histoire toute simple. Un père, trois fils et une fille. Il partage, et un des fils refuse se part parce qu’il se prétend volé. (MS NAF 10.328 La Terre. f° 415-16 – Ebauche) Il est déjà bon de ne pas la faire prendre par Buteau (tentative simplement) (MS NAF 10329 La Terre F° 52 – Personnages, Françoise Fouan)
Un combat simple, instinctif au village (Ibid., F° 53)
Elle n’aimerait donc pas Jean, elle le prendrait simplement par dépit (Ibid., F° 54)
Analyse de cela, confession générale, quand elle meurt ; ou mieux, elle emporte son secret. On devine simplement (Ibid., F° 55)

Le Rêve (1888)

Je crois que je préférerai quelque chose de beaucoup plus simple (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 224/8) ) \\(…) On ne peut guère s’en sauver que par l’envolée, sans sortir toutefois de la simplicité (Ibid., ° 227/11)
(…) Ajouter simplement l’au-delà où il conviendra de le faire (Ibid., ° 295/78)
(…) N’en pas faire un artiste, un simple amateur (Ibid.,f° 301/84).

Cela doit me donner le quartier. Le poser simplement (NAF MS 10323, Le Rêve, Plan, premier Plan détaillé du Chapitre I, f° 10)
Une description, pour poser simplement (Ibid., deuxième plan du chapitre IV f°56)
Et son rêve qu’elle sait certain, opposé à l’histoire très simple que le jeune homme conte sur lui (Ibid., premier plan du chapitre VI, f° 87)
Une conversation (…) simple (Ibid., premier plan du chapitre VII, f° 101)
Une simple attitude chagrine et effrayée d’Hubertine (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f° 110)
Un travail de broderie (…) Il y faut de la force. Sombre, violente (non, à voir, énergique simplement) (Ibid., deuxième plan du chapitre XI, f° 143)
Beaucoup de simplicité, rien que deux bouquets de fleurs blanches (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 176)

Lourdes (1894)

Il n’entre pas dans la discussion métaphysique, il constate simplement. (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°11)
je reviens à mon prêtre qui n’a pu croire simplement (…). (Ibid. F°13)
, la nécessité qui a fait qu’on l’a escamotée soit qu’elle fût malade (…) ; soit simplement qu’on voulût la soustraire à l’exploitation de sa famille (…) \\. (Ibid. F°s30-31)
’ancien Lourdes pauvre, simple, pieux [pas de filles biffé], ignoré, pas
célèbre par sa sainteté. (Ibid. F°s34-35)
je ne crois pas que j’aurais besogne [sic] de roman, d’intrigues diverses : simplement des malades avec l’histoire de leurs maladies, de leur espoir (…). (Ibid. F°55)
Très travailleur, [sa biffé] apprenant beaucoup à l’écart, mais très simple, très pur et maître de lui. (Ibid. F°79)
A la fin, il faut que je le fasse croire simplement à une religion de la souffrance humaine. (Ibid. F°95)
La scène serait jolie, ce prêtre [en interligne : incroyant] se refusant, par pudeur pour sa soutane à se mêler à cette aventure de simple suggestion. (Ibid. F°97)
J’ai peut-être envie de mettre un très grand seigneur, très chic, qui se dévouerait
absolument ; mais alors, une simple figure de fond. (Ibid. F°s102-103)
Mais j’en voudrais une surtout jeune, très agréable, sinon jolie. (…) Avec cela très vaillante, très gaie, très simple. (Ibid. F°113)
On lui demande son nom, son histoire : il [l’homme] répond simplement : Oh ! que je souffre ! (Ibid. F°128)
Et toute l’histoire de Mme Vincent, très simple (…). (Ibid. F°133)
Simplement les histoires nécessaires et les portraits physiques. (Ibid. F°136)
Ceux qui sont hospitalisés et ceux qui ont pris simplement un
billet. (Ibid. F°s136-137)
On fait des lectures de piété, n’importe qui, une sœur, un abbé, un simple laïque. (Ibid. F°140)
La sœur que sœur Hyacinthe enverra, au III, chercher le père Massias est dans le bout du wagon avec de très gros malades. A indiquer simplement. (Ibid. F°142)
Il [Pierre] est bien résolu à mater son intelligence (…). Le combat, le montrer très simple et très grand. (Ibid. F°151)
Jolie analyse, ce [mede biffé] prêtre [en interligne : prêtre incroyant refusant, par pudeur pour sa soutane, de se mêler à cette aventure de simple suggestion] qui ne croit pas (…). (Ibid. F°152)
Scène jolie, ce prêtre incroyant refusant, par pudeur pour sa soutane, de se mêler à cette aventure de simple suggestion. (Ibid. F°164)
Et bien poser l’abbé [Judaine], cet honnête homme, ce croyant simple, (en opposition avec Pierre) – (Ibid. F°171)
Dans ce cas, je pourrais ne dire qu’un mot des cérémonies, en nommant simplement les malades qui peuvent y aller. (Ibid. F°176)
Et surtout le bien
spirituel qu’on tire d’un pèlerinage [en interligne : Au fond, la simple question du bonheur.] (N. sur Lourd. 188) – (Ibid. F°s189-190)
Donc elle [Bernadette] avait vu la Vierge, à Bartrès (…). Cette Vierge est dans la tradition, simpliste et ordinaire. (Ibid. F°207)
Pourtant tout de suite, Lourdes, au [fond biffé] pied des Pyrénées, le cul-de-sac, et les mœurs des habitants, simples, crédules, religieux, sorciers – (Ibid. F°214)
Dans la tradition, cette vierge est bien simpliste et ordinaire. Les roses d’or. (Ibid. F°221)
Celui-ci [Berthaud]
fait enlever le mort comme un simple malade, sur une civière. (Ibid. F°s235-236)
Simplement, je fais éloigner Pierre, parce que Marie lui dit qu’elle veut rester une heure ou deux là (…). (Ibid. F°254)
Le premier appel de la Grotte
et l’attitude du père Fourcade l’a bousculé simplement (…). (Ibid. F°s266-267)
Soulever l’incident, quelqu’un demandant qu’on guérisse Elise ; ou simplement, sans la nommer, l’idée de mes salles des plaies apparentes ; ce qui sera battu en brèche à la quatrième partie. (Ibid. F°293)
Donc [La biffé] la mère et l’enfant simplement dehors, [et biffé] sur un banc, à la porte de l’abri. (Ibid. F°361)
Le baron Suire, directeur de l’Hospitalité de N.-D.-du-Salut, est dans la grotte. Son personnage : un simple et un bavard. (Ibid. F°366)
Elle [Bernadette] continuait à être le simple instrument, la victime qu’elle a été. (Ibid. F°386)
Elle [Bernadette], commençait ou continuait à être le simple instrument, la victime qu’elle a été. (Ibid. F°394)
Le poser simple là, ce malaise, et l’analyser plus loin. (Ibid. F°455)
D’abord, en [récit biffé] conversation, très simplement, la description des lieux, et comment la famille et Bernadette y vivaient. (Ibid. F°471)
Il faut simplement [que biffé] que Marie donne les cierges, le bouquet, baise le roc, puis tombe à genoux ainsi que son père. (Ibid. F°493)
Il [l’abbé Judaine] aurait préféré qu’elle [Mme Dieulafay] vînt plus simplement, parce que la Sainte Vierge aime les humbles. – (Ibid. F°516)
Mais non, une simple fille, une timide, une résignée et une malade, qui n’a pas su ce qu’elle [Bernadette] mettait en branle (…) \\. – (Ibid. F°s592-593)
Mais je crois que le chapitre gagnera à être très simple et à ne contenir absolument que Bernadette (…) \\. (Ibid. F°s594-595)
Bien entendu avec toutes les réflexions et les conclusions que cette lecture soulève. Très simple et très grand. (Ibid. F°596)

Faire entendre simplement qu’elle est reprise et qu’elle mourra. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 40 – Notes sur la Grivotte)
Et avec cela, s’efforçant de s’effacer, très modeste, disparaissant, s’éteignant, toujours en noir, et très simple, sans un bijou. – (Ibid. Fo 74 – Notes sur Madame Volmar)
Il n’a voulu rien être, il est simple brancardier (…). (…)
Une haute figure, simple et modeste, du dévouement. (Ibid. Fos 83-84 – Notes sur le marquis de Salmon-Roquebert)
Une grande loyauté, il croit fermement, simplement, et tout le reste en découle. (Ibid. Fo 91 – Notes sur l’abbé Judaine)
[Une simple figure, mais nécessaire, je crois. (…) biffé] (Ibid. Fo 95 – Notes sur l’abbé des Hermoises)
Et le médecin [en interligne : 1er] se trompe, la [gre biffé] croit simplement anémique, chlorotique. (Ibid. Fo 117– Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Donc aliénation mentale. Non, Bernadette pas folle, simple en ses habitudes, soumise, laborieuse. Dehors, honnête, habitudes régulières, restée simple après. (Ibid. Fo 133 – Notes sur le Dr Dozous)
Bernadette, la simplicité et le désintéressement. (Ibid. Fo 147 – Notes sur Boissarie)
Encore une poitrinaire. (…) Elle prie simplement à la Grotte et tout transformé. (…) Celle-la n’a fait que passer à Lourdes par hasard. (…) Le 25 août 89, elle est simplement allée prier à la Grotte. (…) Passage à Lourdes, simple prière, guérison. (Ibid. Fo 168 – Notes sur les Miracles)
Phtisie et méningite, compresses d’eau sur le front : guérie. Le médecin pâlit – Neuvaine simplement, tressaillement inaccoutumé, s’est levée, plus de râle – (Ibid. Fo 168 – Notes sur les Miracles)
Maladies des yeux. Lasserre – Affection de l’estomac, depuis l’ulcère simple, jusqu’aux dyspepsies graves – (Ibid. Fo 170 – Notes sur les Miracles)
Des dames, pas belles et pas jeunes d’ordinaire, habillées simplement d’étoffes légères et neutres. (Ibid. Fo 189 – Notes sur le Départ de Paris)
Les nombreuses cascades, de simples filets blancs, ruissellent le long de la première contremarche. (Ibid. Fo 218 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)
Autre analyse de l’eau, la déclarant simplement potable. (Ibid. Fo 251 – Notes sur H. Lasserre)
Bernadette était rentrée dans l’ombre. Elle allait à l’école chez les sœurs, où elle était la plus simple, la plus effacée. (Ibid. Fo 254 – Notes sur H. Lasserre)

SINGULIER(E) (SINGULIÈREMENT)

Lourdes (1894)

Il ne me déplairait d’ailleurs pas d’innover, de trouver
une division originale, une coupe un peu singulière et mystique. (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s59-60)
’autre part les mots : « Je suis l’Immaculée conception » sont très singuliers dans la bouche de cette enfant. (Ibid. F°62)
pape Pie IX (…) a eu de singulières tendresses pour Lourdes (…). (Ibid. F°63)
Et la situation singulière, Chassaigne autrefois incroyant, [étant pour quelque biffé] en face de Pierre croyant (…) \\. (Ibid. F°s259-260)
Réflexion de Pierre sur le cas singulier de cette fille qui a eu cette brusque accalmie. (Ibid. F°539)

Une grande fille singulière, aux mouvements déhanchés. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 39 – Notes sur la Grivotte)
Ce sont les sœurs qui l’ont convertie, qui en ont fait une dévote ardente et singulière. (Ibid. Fo 40 – Notes sur la Grivotte)
Ce singulier état, les républicains déblatérant, puis s’inquiétant, vous regardant dans les yeux, dès
que vous faites chorus avec eux. – (Ibid. Fos 105-106 – Notes sur Cazaban)
La cliente du docteur Astier,
élégante celle-ci (…) ; et le singulier abandon des pieds bien chaussés, sur la sangle de la civière : les jambes ont l’air morte, les pieds surtout. (…) On lui a monté la tête, m’a dit le docteur. Mais je l’ai trouvé lui-même singulier. (Ibid. Fos 185-186 – Notes sur le Départ de Paris)
(Les conditions du miracle à étudier : la vision dans un creux bien petit,
l’endroit [sing biffé] choisi singulièrement.) (Ibid. Fos 210-211 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Et ne pas oublier les singuliers [dessins biffé] profils que l’on peut reconstituer avec les [flaques biffé] nappes de neige (…). – (Ibid. Fo 220 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)
Faveurs de l’ordre spirituel, grâces singulières, conversions inespérées. (Ibid. Fo 253 – Notes sur H. Lasserre)
Elle [Bernadette], l’eau ne la guérissait pas. Quelle singulière philosophie. Pourquoi la guérison des autres, et pas la sienne ? (Ibid. Fo 261 – Notes sur H. Lasserre)

SINON

Lourdes (1894)

Il y a ensuite les sœurs de l’Assomption. (…) Mais j’en voudrais une surtout jeune, très agréable, sinon jolie. (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°113)

Travail (1901)

Ainsi, au premier livre il me faut le crime, les gendarmes arrêtant du monde, la prison, sinon le juge (F°404)

SITUATION

La Faute de l’abbé Mouret (1875) Pour bien montrer que Serge est repris par le catholicisme, faire durer la situation. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Plan du troisième livre, f° 24)

Nana (1880)

Bordenave qui est là peut leur crier un mot qui résume la situation. (NAF Ms. 10313, Nana. F°10- Plan)
Zoé entre et pose la situation. (Ibid. F°14)
Rose est là. La situation, un peu tendue (Ibid. F°49)
Tout de suite Vendeuvres et sa situation.
Des bouquets. Philippe et Georges sont là descendus de voiture ; et c’est avec eux qu’elle [Nana] pose tout de suite sa situation avec Muffat. (Ibid. F°118)
La situation des Muffat. (Ibid. F°132)
La situation du chap. II retournée. (Ibid. F°133)
Lui, déjà plein de remords, repris par la religion, souffrant horriblement de sa situation, mais allant quand même à la chair. (Ibid. F°136).

Elle [L’intrigue] me semble rappeler un peu trop la situation principale de la Cousine Bette. (NAF Ms. 10313, Nana. F°225- Ebauche)
La situation est celle-ci : Muffat épouse une fille dont il ne satisfait pas les instincts de plaisir (…). (Ibid. F°230).

La situation nouvelle des Cou (sic). (NAF Ms. 10313, Nana. F°342 verso- Notes).

La Terre (1887)

La situation est celle-ci : un morceau à Palmyre, un morceau à Louise, un morceau à lui, un morceau à son frère. (MS NAF 10.328 La Terre. f° 419/20 – Ebauche)
(…) La fille du braconnier (…)Toujours en querelle à cause des vols et des braconnages, et très attendris, s’embrassant dès qu’ils sont gris. Même le garde champêtre entraîné à un braconnage ou à un vol par son amie. Le comique doit naître de l’opposition des situations et de la similitude des caractères. (Ibid., f° 449/50)

Le Rêve (1888)

Tout cela c’est pour bien poser la situation de mon évêque, que je mets en scène dans la seconde partie du chapitre (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 130)

Lourdes (1894)

Je mettrai cette dame dans une situation où elle devrait vingt fois succomber : mari laid et brutal, entourage cher et imbécile, pas d’enfants peut-être ou enfants ingrats. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°6)
, la nécessité qui a fait qu’on l’a escamotée soit qu’elle fût malade (…) \\ ; soit qu’on craignît pour elle l’orgueil, la situation d’une sainte (…). (Ibid. F°s30-31)
est donc mise à part par sa situation, parce qu’elle a vu la vierge, que celle-ci l’a choisie pour une mission. (Ibid. F°31)
situation difficile de ce docteur, sans commission, sans aide, portant toute la responsabilité, et surtout de ce savant jeté au milieu de ce surnaturel. (Ibid. F°48)
Il [Pierre] sera surtout au courant de la situation, de la tristesse du petit ; car les parents font jouer un rôle au petit, pour conquérir et garder la tante – (…) Non, sans doute une situation obérée, qu’ils veulent sauver. – (Ibid. F°110)
Quand Marie s’est recouchée, son portrait physique (…) et sa situation dans sa gouttière. (Ibid. F°122)
Et la situation singulière, Chassaigne autrefois incroyant, [étant pour quelque biffé] en face de Pierre croyant (…) \\. (Ibid. F°s259-260)
Il faut aussi que Pierre connaisse la situation de Mme Volmar dans son ménage, pour comprendre, au chapitre suivant. (Ibid. F°308)
Et Pierre, un peu au courant de la situation de Mme Volmar, comprenant lui aussi. (Ibid. F°324)
Enfin toute la situation développée. (Ibid. F°412)
Il [Pierre] peut l’espérer (…) ; car il faut que je garde la situation tendue jusqu’à ce qu’il tombe de lassitude dans la [Grotte biffé] Crypte, au milieu de l’hosanna universel (…) \\. (Ibid. F°s435-436)
Donc Marie reste un instant devant la Grotte, le temps sans doute de permettre à Pierre d’analyser [les biffé] la situation. (Ibid. F°445)

SOCIALISME

Lourdes (1894)

Cela n’entrave pas le mouvement de la science, mais expliquer comment cela se produit. Le moment politique aussi, Léon XIII, le socialisme religieux, etc.– (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°41)
’est l’état de la question du catholicisme à notre [état biffé] fin de siècle, ce qu’il tâche d’admettre démocratie, de socialisme et de science. (Ibid. F°50)
veut un idéal plus humain, du bonheur sur cette terre, le partage des richesses, il a un besoin immense de justice : de là le socialisme actuel, les collectivistes, etc.(…). (Ibid. F°52)
Il faudrait enfin tenter de la justice (le socialisme). (Ibid. F°95)

SOIN (avec)

Le Rêve (1888)

Relire avec soin la note Religion car il est très important de traiter le côté hérédité dans le sens que j’ai indiqué (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan du chapitre X , f° 141)

SOIT QUE … SOIT QUE

(voir aussi OU)

Le Ventre de Paris (1873)

Alors elle se sert de lui pour perdre Charles. Soit qu’elle lui met une lettre compromettante dans la poche de Jacques, soit qu’elle emploie un autre moyen.(MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 69)

Nana (1880)

Elle finira par s’en aller faire un tour, soit avec Daguenet, soit plutôt avec Labordette, qui ne demande rien. (NAF Ms. 10313, Nana. F°20- Plan)
Soit qu’il [Fauchery] interroge la Faloise, soit qu’il le sache par lui-même, il faut qu’il pose tout de suite Muffat (…). (Ibid. F°26)
Daguenet, Labordette, Juillerat, Hector de la Faloise, soit sur la scène, soit attendant chez madame Bron. (Ibid. F°54-5).

La Terre (1887)

Sauf un qui a pu coucher avec, puis qui a disparu, soit à l’armée, soit autrement (MS NAF 10329 La Terref° 43 – Personnages, Palmyre Pégout)
A la révolution, il prend le vent – lui habile et achète la Ferme, dont pas un paysan ne veut, soit par peur, soit par manque d’argent (Ibid., F° 66 – Personnages, Alexandre Hourdequin)

Lourdes (1894)

Ensuite, la nécessité qui a fait qu’on l’a escamotée soit qu’elle [Bernadette] fût malade et qu’on ne voulût pas la montrer, soit qu’on craignît qu’elle parlât trop ; soit simplement qu’on voulût la soustraire à l’exploitation de sa famille, (pour l’exploiter autrement), ou qu’on craignît pour elle les effets d’une adoration trop grande, d’une obsession dangereuse, d’offres d’ar- \\gent même, lui acheter son chapelet mille francs (ce qu’on laisse entendre) ; soit qu’on craignît pour elle l’orgueil, la situation d’une sainte, visitée par Marie, adorée du monde entier (elle était simple, la tête pouvait lui tourner). (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s30-31)
Le père chimiste distingué, avec une situation officielle, (…) soit à la Monnaie, soit ailleurs. (Ibid. F°91)
Histoire complète de chacune [Mme Maze et mme Vincent], soit dans des conversations, soit dans des récits. (Ibid. F°133)
S’il y a un lien entre madame Volmar et lui [Pierre], soit par la confession, soit d’une autre manière, il faudra le dire là : il saurait qu’elle va rejoindre un amant. (Ibid. F°179)
Et finir par [l’ac biffé] les chants de la Basi- \\lique qui reprennent là-haut, soit qu’il y remonte, soit qu’il y revoit Marie en pensée (…). (Ibid. F°s463-464)
Comme épisode particulier, il faut que je fasse [aller biffé] retourner M. de Guersaint chez le coiffeur Cazaban, soit qu’il ait oublié quelque chose dans la voiture, soit pour toute autre cause. (Ibid. F°506)

Enfin, je voudrais l’avoir au départ, mourant sans doute, soit qu’il se traîne pour voir partir le train et qu’il expire sur un banc, soit que je le loge sur la route et que Pierre entre chez lui, soit que le train l’emmène et qu’il meurt en route (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 111 – Notes sur le Commandeur)
On ne le connaît que sous le nom de Commandeur, soit que [je biffé] ce fût son nom (oui) soit qu’il fût
commandeur de quelque chose. (Ibid. Fos 112-113 – Notes sur le Commandeur)
Si l’on ne meurt pas, [illisible] se fait jour soit dans l’intestin, soit dans l’estomac, soit dans les bronches, soit à l’extérieur ; alors vomissement ou selles mêlées de pus, [en interligne : ou] expectoration purulente. (Ibid. Fo 125 – Notes sur la maladie de Frère Isidore)
Comme intrigue du roman, il faudrait mêler à l’histoire rétrospective de Bernadette, une histoire de jeune fille [lettre biffée] névrosée, soit de la bourgeoisie, soit du peuple (…). (Ibid. Fo 214 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Sa mère [en interligne : Louise], malade, n’avait pu l’allaiter, et l’avait mise à Bartrès, où elle resta. Cinq francs par mois pour sa pension, soit en argent, soit en nature. (Ibid. Fo 231 – Notes sur H. Lasserre)

Travail (1901)

soit une tentative qu’il a commencée près du bourg, soit simplement des maisons pour les ouvriers pauvres (MS NAF 10333, Travail, Ebauche,f° 357/10)
Il prend Bonnaire soit pour chef d’un de ces fours,soit pour contre-maître général (à voir, quand j’aurai tous les détails) (Ibid., F°421)
Voir s’il faut donner un coup d’œil sur le travail, soit les puddleurs, soit les arracheurs (Ibid., F°431)

SOLIDE (-DITÉ)

Nana (1880)

[Labordette] On sent sous le costume irréprochable l’homme solide. (NAF Ms. 10313, Nana. F°182- Personnages)
Comte Muffat de Bréville (Alexandre).– Quarante-quatre ans. Un bel homme, (…) l’air digne et solide. (Ibid. F°187).

Le Rêve (1888)

Donc asseoir le plus possible mes personnages, leur donner surtout un acte civil très solide . Qu’ils tiennent à la terre (MS NAF 10323, Le Rêve,Ebauche, f° 294/77)
(…) Seulement, Félicien m’inquiète davantage comme solidité psychologique (Ibid.,f° 297/80)

SOMMAIRE/SOMMAIREMENT

Nana (1880)

Chapitre I./La salle s’emplit lentement. Description sommaire. (NAF Ms. 10313, Nana. F°6-Plan).

Le Rêve (1888)

Description sommaire du château, un mot du seigneur qui l’habite, et impression surtout de l’ombre qu’il jette sur le jardin (MS NAF 10323, Le Rêve,Premier plan détaillé du chapitre II, f° 36)

Lourdes (1894)

Et après Marie, voici les malades qu’on installe dans la salle (une description sommaire, que je reprendrai au V : des matelas ajoutés par tous). (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°250)

Travail (1901)

La cité est fondée, et j’indique sommairement comment elle fonctionne par des tableaux de joie (MS NAF 10333, Travail, Ebauche,f° 374/27)

SOMME (EN)

Le Ventre de Paris (1873)

En somme, au fond, c’est la bataille des maigres et des gras que je fais. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 100)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Mais, en somme je veux autant que possible effacer le monde clérical autour de mon personnage. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Les personnages, f° 18-19)

Nana (1880)

C’est à une lieue, dans le pli d’un coteau, derrière une rivière qu’il faut remonter pour avoir un pont. En somme assez loin. (NAF Ms. 10313, Nana. F°57- Plan)
et comme il n’a parié que trois cent louis contre Lusignan, (60000 fr de gain) il en perd en somme 40 mille. (Ibid. F°116).

La Terre (1887)

En somme gâtée par son mari (MS NAF 10329 La Terref° 48 – Personnages, Lise Fouan)

Le Rêve (1888)

C’est en somme tout un combat de la conscience (MS NAF 10323, Le Rêve,Ebauche, f° 285/68)
(…) Cela ne change rien en somme et enlève le côté un peu louche de l’évêque (Ibid., ° 308/91).

(…) En somme rien, l’ignorance (MS NAF 10323, 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 17)
(…) En somme en voie d’amélioration, mais très exaltée (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre II, f° 21) \\Il faut, en somme, poser toute la maison, même le jardin, dire comment tout s’y distribue (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 37)
il faut en somme qu’elle rêve tout ce qui lui arrivera plus tard (Ibid., 2ème Plan détaillé du chapitre III, f° 43)
C’est en somme tout un combat de la conscience contre les instincts (Ibid., premier plan du chapitre XII, f° 168)

Lourdes (1894)

Très attendri par la souffrance, ne voulant pas fermer cette grotte où tant de pauvres gens viennent se consoler et même se guérir. C’est là, en somme la religion de la souffrance humaine. (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°2)
pape Pie IX (…) a eu de singulières tendresses pour Lourdes, à qui il a envoyé son portrait, la mosaïque qui orne la basilique, et une de ses croix qui est dans le trésor, et des bulles en somme. (Ibid. F°63)
Difficulté, impossibilité de la constatation du miracle. – En somme, il faut que ce soit la conclusion de Pierre, inutile pour les croyants, insuffisante pour les incrédules. (Ibid. F°285)
En somme, il faut que Pierre sorte de là pas convaincu, troublé davantage (…) – (Ibid. F°292)
Tout ce qui précède doit être traité brièvement, parce qu’en somme c’est Bernadette qui est centrale et qui doit emplir le chapitre. (Ibid. F°300)
Mais en somme, c’est l’hôtel qui est le cadre du chapitre et le chapitre doit y tenir tout entier. (Ibid. F°321)
En somme, tout ce chapitre peut-être pour mes malades secondaires devant la Grotte, car je puis ne pas les avoir montrés encore là. (Ibid. F°426)

Se confie à Dieu, avec son âme d’enfant. Très sympathique en somme, un joli type de catholique distrait imprévoyant, artiste manqué. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 28 – Notes sur M. de Guersaint)
En somme, l’hôpital roulant. (Ibid. Fo 185 – Notes sur le Départ de Paris)

Travail (1901)

Il pourra très bien vivre 20 ans encore, ce qui me suffira. En somme les âges iront (F°405)
Puis, on ne s’expliquerait pas comment Delaveau se séparerait d’un bon ou
vrier en somme.Donc il faut que Bonnaire soit un révolutionnaire (F°427-428)

SONGE / SONGER

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Songer à montrer le tout dans des états différents. (en fleurs, en fruits.) (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, La Bible, f° 65)

Nana (1891)

Je songe à la mort de Nana. Je pourrai avoir le coup de foudre. (NAF Ms. 10313, Nana. F°214-Ebauche).

Lourdes (1894)

Je songe à l’enchaînement des trois romans. – (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°2)
Je songe que mes bourgeois, à l’enfant scrofuleux, viendraient aussi pour que le père, dans l’administration, où il est sous-chef, devienne chef. (Ibid. F°112)
Songer pourtant qu’il [Pierre] va parler de Bernadette, en non croyant. (Ibid. F°191)
Alors, je fais partir du wagon les valides, (…) donc une voiture (songer à la cantine qui va rester seule) – (Ibid. F°227)
Je songe que le mieux serait de ne pas entrer encore dans l’abri, de le poser seulement. (Ibid. F°360)
Songer qu’on ne peut emporter le corps le même jour (…). (Ibid. F°486)
Songer à Raymonde avec Mme Désagneaux. (Ibid. F°532)

Je songe même que, dans « Lourdes », je ne ferai pas mal à une ou deux reprises d’évoquer sa figure, pour
qu’il ne tombe pas dans « Paris » comme un aérolithe. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 16-17 – Notes sur Guillaume Froment)

Travail (1901)

Mais je songe surtout à ceci, que la femme qui n’a pas eu d’enfant avec lui, en a trois ou quatre avec Luc (MS NAF 10333, Travail, Ebauche,f° 362/15)
Je songe que cela pourra très bien se faire avec la scène où je veux relever le vieux Qurignon (Ibid., F°437)

SONORITÉ

Le Rêve (1888)

Sonorité de sa voix qu’elle a d’un charme extrême (MS NAF 10323, Le RêveDeuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 96)

SORT

Lourdes (1894)

C’est par elle que tout s’est fait, elle est à la naissance de tout, et son sort là-bas (…). (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°32)
Ni femme, ni épouse, ni mère. Frappée parce qu’elle [Bernadette] a été l’élue de Dieu, parce qu’elle a vu la Vierge. Quel sort terrible. (Ibid. F°213)

SORTE (DE)

Le Ventre de Paris (1873)

D’abord drapiers, marchands de toutes sortes autour desquels viennent se grouper les marchands de comestibles (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°117)
de chaque côté une colonne jaune sur fond bleu et au milieu une sorte de stèle (Ibid., f° 140)
puis des couteaux de toute sorte (Ibid., f° 188)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

J’aurais ainsi une sorte de troupeau humain, une tribu dormant, se reproduisant, travaillant, toujours attachée à la terre, se mouvant dans mon œuvre comme une masse unique. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 13-14)
Toutes sortes de combinaisons. (Ibid.,Le Paradou, Le parterre, f° 50)
La tombe d’Albine ? Je mettrai à côté du cimetière une sorte de précipice, ou plutôt je l’établirai au bord d’un grouffre [sic], qui évitera de le border d’un mur. – Le cimetière va un peu en pente. Puis, derrière l’église, je mettrai le presbytère. (Ibid.,L’Eglise, Les Artaud – le Presbytère, f° 108)

Nana (1880)

[Le Valaque] une sorte de chevalier d’industrie. (NAF Ms. 10313, Nana. F°14- Plan)
Les voitures de toutes sortes. (Ibid. F°119).

On y voit des bouquets, des lettres, toutes sortes de chose (sic). (NAF Ms. 10313, Nana. F°311- Notes)
Le coiffeur, dans une sorte de placard, dans le couloir ; travaillant dans le couloir, lorsqu’il peut. (Ibid. F°314-5).

Le Rêve (1888)

De sorte que, au chapitre suivant, je n’aurais qu’à parler des ruines qu’on voit par dessus l’évéché (Le Rêve, premier plan du chapitre III, f° 51)

Lourdes (1894)

Là arrive le pèlerinage national, charriant tout avec lui (…) les [hospitaliers biffé] pèlerins de toutes sortes (…). (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°36)
y a bien les dames de la piscine ; mais, malheureusement, Clémentine avait gardé son pansement, qui est même tombé dans la piscine, de sorte que ces dames [restant biffé] n’ont pas vu la plaie. (Ibid. F°47)
faudrait plutôt des personnages qui raconteraient le passé, une sorte de chœur rappelant [ce q biffé] toute l’histoire, de même qu’à la fin [du biffé] de chaque jour du mois de Marie il y a une oraison. (Ibid. F°59)
Des doubles des procès verbaux administratifs : rapports de justice, interrogatoires de Bernadette, annotations du médecin, enquêtes de toutes sortes. (Ibid. F°97)
Marie est dans une sorte de gouttière, de chariot auquel on adapte des roues (elles sont aux bagages) et que Pierre ou le père roule. (Ibid. F°132)
Le dossier que Pierre trouve chez son père, le double des procès-verbaux administratifs, des rapports de police [en interligne : enquêtes de toutes sortes], des interro- \\gatoires de Bernadette, des rapports des médecins, et lettres confidentielles. (Ibid. F°s150-151)
Donc il [Pierre] refuse, mais de telle sorte, que Marie doit s’apercevoir qu’il ne croit pas. (Ibid. F°153)
Pour Lourdes, doubles des procès-verbaux administratifs, rapports de police, interrogatoires de Bernadette, consultations des médecins, enquêtes de toutes sortes, lettres confidentielles. (Ibid. F°163)
Le frère Isidore et [Mme biffé] M. Sabathier, de grands malades, dans des sortes de voitures d’ambulance. (Ibid. F°235)
Donc le Commandeur, une sorte de maniaque bien connu de tout Lourdes (…). (Ibid. F°237)
Ne pas le [Pierre] révolter tout de suite ; mais un malaise, une sorte de répugnance, laissant du champ au débat. – (Ibid. F°248)
Et, tout de suite, la description du bureau. (…) Une sorte de casier, avec des livres et des papiers en désordre. – (Ibid. F°279)
Lorsqu’on fait la chambre, le monsieur reste, et l’enferme [Mme Volmar] dans le placard ; ce n’est pas un cabinet de toilette, mais une sorte de grand placard. (Ibid. F°323)
Le chapitre m’a l’air un peu maigre, et je puis y développer une sorte d’idylle entre Marie et Pierre (…) \\. (Ibid. F°s361-362)
Beaucoup dorment à peine (Marie), s’entraînent, en arrivent à une sorte d’hallucination croissante (…). (Ibid. F°416)
Il [Pierre] n’a pas dormi, il est dans une sorte de fièvre (…). Beaucoup dorment à peine, s’entraînent, en arrivent à une sorte d’hallucination croissante (…). (Ibid. F°423)
Et revenir à toute la théorie de Beauclair, résumer tout ce qui se trouve à la note sur la maladie de Marie – De sorte que c’est le prétendu miracle qui empêche Pierre de croire. (Ibid. F°441)
Puis toutes sortes de miracles. (Ibid. F°601)

Mais il [Pierre] ne donne pas raison à son frère, il reste contre lui, par
une sorte de répugnance instinctive. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 17-18 – Notes sur Guillaume Froment)
On finit par la mettre dans une sorte de gouttière, à laquelle on adapte des roues. (Ibid. Fo 22 – Notes sur Marie de Guersaint)
Et la tentative à Lourdes. On l’y porte dans un grand luxe. Une sorte de caisse où elle est couchée, garnie de soie. (Ibid. Fo 41– Notes sur Mme Dieulafay)
Donc, toutes sortes de médecins qui se trompent et l’envoient aux Eaux. (Ibid. Fo 117 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Et tous continuent à affirmer leur opinions, de sorte que lorsque la guérison se produira, ils pourront crier au miracle. (Ibid. Fo 119 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Quand le compartiment est plein, c’est ainsi un amas hétéroclite (…) de paquets de toutes sortes. (Ibid. Fo 182 – Notes sur le Départ de Paris)
Au départ des trains, (…) on distribue, une sorte de prospectus, à chaque train, chaque prospectus ayant la couleur du train, dans lesquels sont les renseignements nécessaires. (Ibid. Fo 192 – Notes sur le Départ de Paris)
Sur la droite, les pentes sont beaucoup plus [doute biffé] douces (…) ; et ce côté se termine, sur l’horizon, par une sorte de crête qui se creuse légèrement en forme de croissant. – (Ibid. Fo 220 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)

Travail (1901)

Avec Luc, fils de Pierre et de Marie, je crée la cité, une ville de l’avenir, une sorte de phalanstère (MS NAF 10333, Travail, Ebauche,f° 349/2) \\de sorte que lorsque le premier essai de familistère ne réussit pas, elle est contre lui (Ibid.,f° 378/31) \\L’ouvrier est le frère de la femme du contre-maître, de sorte que le vieil ouvrier impotent est son père (Ibid.,f° 379/32)
J’en fais un physicien, un électricien qui tire toutes sortes d’appréciations de l’électricité (Ibid., 383/36)
Je veux faire de ces trois-là la famille primitive vivant dans un trou de la montagne une sorte de caverne préhistorique (Ibid., F°424)

SORTIR

Nana (1880)

Faire ressortir l’époque. (NAF Ms. 10313, Nana. F°41- Plan)
Faire sortir Muffat et Chouard. (Ibid. F°42)
Bien faire ressortir l’époque. (Ibid. F°44).

[Satin] Sa caractéristique est de mener une vie si sale, si désordonnée, qu’elle ne peut sortir du vice d’en bas. (NAF Ms. 10313, Nana. F°196- Personnages).

Le Rêve (1888)

On ne peut guère s’en sauver que par l’envolée, sans sortir toutefois de la simplicité (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 227/11)

Il faut que la chasteté, la pureté, l’innocence, sortent de toute la personne (Personnages, f° 199)

Lourdes (1894)

Je tiens absolument à ne pas sortir du temps présent, et je ne pourrais sans doute avoir le passé que par des visites (…). (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°59)
Il [Pierre] la connaît, et elle [Mme Volmar] peut entrer, se confesser à lui, dire son malheur. (…) Pour cela, il faudrait que M. de Guersaint soit sorti. Mais il est facile de le faire sortir. – (Ibid. F°319)

Tout cela pauvre, laid, pâle et triste ; et le cri d’infinie détresse qui en sort. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 216 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
C’est cela qu’il faut que je fasse sortir de toute mon œuvre. La force divine est dans l’homme – (Ibid. Fo 255– Notes sur H. Lasserre)

SOUCI

Lourdes (1894)

Mon souci est de savoir comment je les [les pères de la Grotte]
emploierai. (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s289-290)

SOUDAIN

La Conquête de Plassans (1874)

La conversation raisonnable qu’elle a d’abord avec lui, puis soudain la folie éclate (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F°26)

SOUFFLET

Lourdes (1894)

Et cette peur des microbes, cette fureur d’antisepsie, quel soufflet des records à Lourdes. Jamais de contagion : les malades tous trempés dans un bouillon de microbes . (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°273)
Mais pourtant Chassaigne plaisantant, la rage d’antisepsie, la mode du microbe qu’on met partout la [ra biffé] fureur d’antisepsie. Quel soufflet à Lourdes ! Jamais de contagion : les malades dans le bouillon de microbes. (Ibid. F°283)

SOULEVER

Lourdes (1894)

Soulever l’incident, quelqu’un demandant qu’on guérisse Elise ; ou simplement, sans la nommer, l’idée de mes salles des plaies apparentes ; ce qui sera battu en brèche à la quatrième partie. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°293)
Bien entendu avec toutes les réflexions et les conclusions que cette lecture soulève. (Ibid. F°596)

SOUPÇON (-NER)

Le Rêve (1888)

Pourtant ne pas dire ces choses, ne les laisser que soupçonner (MS NAF 10323, Le Rêve,deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 182)
elle presse, ce qui me donne un soupçon pour la fin (Ibid.,deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 183)
Ne pas le dire, le laisser soupçonner : sa mort aura lieu en plein bonheur (Ibid.,premier plan du chapitre XIV, f° 191)

SOUPLE

La Terre (1887)

Rôle de Jean là-dedans. – Le lendemain du jour où elle a refusé son galant. La ferme brûle. Une haine de tout le pays qui monte contre la ferme. Cette histoire est bonne ; mais elle a le défaut de ne pas trop tenir à mon histoire centrale. Il faudrait l’y nouer davantage.(…) – Toute cette histoire de ferme ne va pas très bien, il la faudrait plus souple et plus rattachée à mon histoire. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 463/55 – Ebauche)

SOURCE

Lourdes (1894)

( …) c’est ce sentiment qui a produit les religions et [q biffé] dont la source est si difficile à connaître. (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°54)
Puis, les sources mêmes de la maladie : qu’est-ce qui appartient aux nerfs. (Ibid. F°272)
Puis les sources mêmes de la maladie : qu’est-ce qui appartient aux nerfs. (Ibid. F°284)

Il ne s’est pas adressé à la source adverse ; c’est là qu’il faudrait frapper, si l’on voulait écrire la véritable histoire. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 258 – Notes sur H. Lasserre)

SOURD (-EMENT)

Lourdes (1894)

Je les [les Pères de la Grotte]
montrerai seulement comme une force sourde en arrière, maîtres de l’affaire et en tirant tout le parti possible. (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s117-118)
Un homme qui affecte de pratiquer, mais qui vit sourdement contre la Grotte, parce qu’il a lui aussi un magasin d’objets de [pite biffé] piété dans une maison voisine. (Ibid. F°119)

SOUTENIR

Lourdes (1894)

Un interne de Paris, et un médecin de Tarbes soutiennent que cette paralysie est d’origine cérébrale. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 163 – Notes sur les Miracles)

SOUVARINE

Personnage de Germinal, anarchiste.

Lourdes (1894)

Je vois volontiers le frère de mon prêtre se posant tout de suite en révolté, en violent. J’en ferai un anarchiste par exemple, un autre Souvarine (…). (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°10)

Travail (1901)

Il faut que je reprenne mon Guillaume Froment, mon Souvarine (MS NAF 10333, Travail, Ebauche,f° 390/43)
C’est pour montrer l’anarchiste, mon Souvarine désarmé (Ibid.,f° 391/44)

SOUVENIR / SE SOUVENIR

Lourdes (1894)

Alors, la rêverie de Pierre. Il remonte aussi loin qu’il peut remonter dans ses souvenirs. (…) Et son premier souvenir, la mort de son père, comme il a [quatre biffé] 5 ans. (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°146)
Première enfance de Pierre dans la petite maison de Neuilly, poser le vieux chimiste son père, sa dévote de mère et son frère à part : aussi loin que ses souvenirs remontent. (Ibid. F°156)
Et ce soir même, (…) le souvenir lui reviendra de la kermesse répugnante de l’après-midi. (Ibid. F°343)
Mais les souvenirs de la journée entière, la simonie, la foire, malgré la procession, reviennent invinciblement (…) \\. (Ibid. F°s376-377)
Puis, Pierre l’interroge [Chassaigne] sur Bernadette, en se souvenant qu’il est venu faire une enquête sur elle. (Ibid. F°384)
Je crois qu’il faut que le docteur Chassaigne soit contre les Pères de la Grotte, avec un doux souvenir dévot pour le curé Peyramale et surtout pour Bernadette. (Ibid. F°396)
Et alors là [en interligne : revoir la maladie de Marie] donner à Pierre le brusque souvenir de son [cou biffé] petit cousin Beauclair (Fin du pl. 5). (…) Et le souvenir de Beauclair, le miracle en coup de foudre, dans un réveil, une exaltation de tout l’être. Alors il se souvient de ce que lui a dit Beauclair, comment elle [Marie] peut guérir (…). – (…) Un dernier effort chez lui, pour reconquérir la foi – Le drame est là. Il peut l’espérer, mais importuné par le souvenir de Beauclair, à la fin du chapitre, ou même à la fin du IV seulement, la foi sera ruinée  \\. (Ibid. F°s435-436)
Ne pas le [Pierre] faire conclure sur le miracle (…), le souvenir de Beauclair ne lui reviendra que dans le bureau des constatations. – (Ibid. F°438)
Donc, dès maintenant, lui donner le souvenir de ce que le célèbre médecin lui a dit (…). (Ibid. F°444)
Peyramale, lui aussi, un grand oublié. Son image nulle part, son souvenir banni. (Ibid. F°477)
Finir ainsi sans doute par [la biffé] l’abandon des deux ouvriers de Lourdes. Peur des ombres, du souvenir de Peyramale et de Bernadette. (Ibid. F°478)
La peur que les Pères ont de l’ombre de Peyramale et du souvenir de Bernadette. (Ibid. F°480)
Il [Pierre] se rappellerait à la fin le nouveau Lourdes où elle [Bernadette] n’aurait pu pousser. D’autres souvenirs, aussi, lui revenant. (Ibid. F°594)
Rappeler les roses invisibles que Pierre et Marie ont senties pendant la procession. C’est lui qui s’en souvient. Le meilleur de leurs souvenirs de Lourdes, l’idylle qu’ils ont vécue là un instant. (Ibid. F°596)

SOUVENT

Lourdes (1894)

Et tout de suite Bernadette à Bartrès (…). (…) Elevée là, y revenant souvent, payant sa nourriture en gardant les agneaux. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°204)
Lui [Chassaigne] a été et est un intellectuel, et où il en est par le doute de la science, sa longue expérience qui lui [fait biffé] a fait voir si souvent des faits inexplicables (raisonnement de Boissarie). (Ibid. F°275)
On invite souvent les guéris à repasser les jours suivants. (Ibid. F°295)
Après les prières vibrantes à la Grotte, les pèlerins passent souvent leurs nuits en colloques silencieux et intimes avec le Dieu d’amour. (Ibid. F°382)
Mais, souvent, elle [Bernadette] ne peut même se livrer à ces travaux. (Ibid. F°571)

Coxalgie. (…) Abcès dans l’articulation, et mort souvent. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 140 – Notes sur les Miracles)
Plusieurs médecins à la fois constatent, [lettre biffée] souvent. (Ibid. Fo 162 – Notes sur les Miracles)
En outre, les tableaux des grandes foules, (…) des enfants, des grandes personnes plongés dans les bains glacés qui en tuent souvent (…) \\. (Ibid. Fos 212 – 213 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Elle [Bernadette] est chez les Sœurs de la Charité
et de l’Instruction chrétienne de Nevers. (…) Souvent malade. (Ibid. Fos 255-256 – Notes sur H. Lasserre)

SPÉCIAL

Lourdes (1894)

Au lieu de crise, elle [Bernadette] a une hystérie de forme spéciale qu’indiquent les accès [d’ats biffé] d’asthme. (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°208)

Béret, guêtre et botte jaune. Costume spécial. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 82 – Notes sur Gérard de Peyrelongue)
Quand il presse sur l’ovaire, elle sent une douleur d’un caractère spécial (…). (Ibid. Fo 118 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)

SPÉCIFIER

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Je réfléchis qu’il serait peut-être plus grand et plus simple pour l’œuvre de ne pas spécifier sur les paysans. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 13)

Lourdes (1894)

Alors, une grande description des malades devant la Grotte, sans spécifier. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°416)

Travail (1901)

Il faut spécifier pour luc, le mettre dans une petite chambre, déjà studieux (F°440)

SPECTACLE / SPECTATEUR

La Conquête de Plassans (1874)

Spectacle d’un bourgeois de bon sens (…) qu’il parait fou à lier. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XVIII F° 12)

Lourdes (1894)

Il va être de toutes les scènes, et en spectateur immobile, je veux dire chez lequel il n’y a pas conflit, progression ; par conséquent, il [f biffé] manque d’intérêt. (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°82)

SPIRITUEL (-LEMENT) / SPIRITUALISME / SPIRITUALISTE

Lourdes (1894)

J’aurai là la peinture de tout le néo-catholicisme qu’on tente. Le réveil [du] mysticisme, l’effort spiritualiste étudié sur son vrai terrain. (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°5)
terrible, c’est la suppression de l’autre vie. Tout était basé sur cet espoir spiritualiste. (Ibid. F°26)
jusque-là, l’hérédité agit (…) et c’est ce qui ramène les courants de spiritualisme, la réaction de notre fin de siècle par exemple – (Ibid. F°27)
Rome, je pourrais montrer l’écroulement du vieux catholicisme, l’effort du néo-catholicisme pour reprendre la direction du monde : (…) réaction spiritualiste : mais échec sans doute. – (Ibid. F°28)
Faire de lui [le Commandeur] un bon catholique, il n’est pas illogique en souhaitant l’autre vie, qui est la vraie, selon les spiritualistes. (Ibid. F°524)
A la fin, Pierre considérant cet abandon spiritualiste comme une désorganisation pour la
volonté de vivre. (Ibid. F°s525-526)

Critique spirituellement l’église du Rosaire et la basilique. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 29 – Notes sur M. de Guersaint)

SPLENDIDE

Lourdes (1894)

Tout est laid, au milieu du décor splendide. Ils ont gâté la nature. (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°45)

En 76, au Couronnement, elle [Bernadette] avait chargé un prêtre de porter ses prières ; et au retour le récit splendide qu’il lui fait, les 35 évêques réunis, la statue, les miracles. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 263 – Notes sur H. Lasserre)

STATISTIQUE

Lourdes (1894)

Puis par un crochet, au magasin des cierges ; la statistique, ce qu’on dit. (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°331)

STATUE

(type d’œuvre d’art sculptée) Comme tous les termes d’art, le mot peut renvoyer à des choses, des objets concrets, des réalias, mais il peut aussi faire office de consigne d’écriture discret, notamment en ce qui concerne l’ébauche des portraits de certains personnages, notamment féminins, en renvoyant au modèle de la sculpture. Voir par exemple Le Rêve °5, où les deux fonctions et acceptions du terme coexistent à quelques lignes de distance.

Le Rêve (1888)

La statue avec l’enfant appuyée contre (…) Les statues des vierges (…) Première apparition d’Hubertine ouvrant sa fenêtre (…) son portrait, superbe, statue, en déshabillé, brune à peau blanche (MS NAF 10323, Le Rêve, 2èmePlan détaillé du Chapitre I, f° 5)
Hubertine très belle, forte, à peau blanche. Une statue (Ibid.,Plan, premier Plan détaillé du Chapitre I, f° 12)

Hubertine (…) très belle, d’une correction admirable de statue (MS NAF 10323, Le Rêve, Personnages, f° 210)

STOÏCISME

Lourdes (1894)

S’attendrir, c’est recommencer les siècles mauvais, c’est éterniser l’injustice et la souffrance. Il faudrait du courage du stoïcisme. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°585)

STUPÉFIANT

Lourdes (1894)

Dans notre siècle qui doute et qui blague,
le côté stupéfiant de ce mouvement. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 209-210 – Notes sur Un roman sur Lourdes)

STYLE

Le Rêve (1888)

Vitraux (…) Figures petites, de style byzantin (…) se détache du style byzantin (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes Vitraux, f° 273)
(…) Au XV le costume des personnages, le style des parties architectoniques, l’étude de la nature, se rapprochent plus de la réalité (Ibid.,f° 277).

Cela en style envolé, pur, chaste, mystique (MS NAF 10323, Le Rêve, Deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 96)

SUAVITÉ

Lourdes (1894)

Ah ! ces histoires merveilleuses de guérison, quelle suavité pour les malades, que la science a abandonnés ! (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 258 – Notes sur H. Lasserre)

SUBIR

Nana (1880)

Muffat devant subir Satin comme un amant ; très carré et très fort. (NAF Ms. 10313, Nana. F°107- Plan).

SUBIT (-EMENT)

Lourdes (1894)

Sœur Dorothée. Myélite grave. – Jambe droite, subitement, faiblesse et engourdissement. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 136 – Notes sur les Miracles)
Hypertrophie du cœur, paralysie de la jambe gauche, ulcère variqueux, goitre exophtalmique. (…)
Cicatrisation instantanée des plaies, régénération subite des tissus, des chairs : là est le miracle. (Ibid. Fos 158-159 – Notes sur les Miracles)
Célestine Dubois, depuis 7 ans, fragment d’aiguille brisée dans la main. (…) Plonge la main dans la piscine. S’agenouille, subitement dégagée (…). (Ibid. Fo 165 – Notes sur les Miracles)
Phtisie guérie à Lourdes, toute une liste. (…)
Un abbé, acte de foi et trois immersions. (…) Engraissé subitement de six livres. (Ibid. Fos 168-169 – Notes sur les Miracles)
Delaunay, ataxique au 3e degré (…). (…) Guéri subitement, pendant qu’il était agenouillé sur les dalles de la Grotte et
que le Saint Sacrement passait. (Ibid. Fos 169-170 – Notes sur les Miracles)
Un enfant de 10 ans, à peu près complètement aveugle – (…) Au sortir de la piscine, il a vu subitement. (Ibid. Fo 171– Notes sur les Miracles)
Les maigres pourtant ne viennent pas subitement gras. (Ibid. Fo 172 – Notes sur les Miracles)
Cicatrisations instantanées des plaies, régénérations subites des tissus, des chairs. (Ibid. Fo 178 – Notes sur Dozous 7-12)

SUBLIME

Lourdes (1894)

Le champ ravagé autour de lui, rien que de la cendre, il ne croit plus à rien ; ni bonheur ni espoir ; et rien que la règle qui le tient debout, rien que des heures réglées ; et cette sagesse sublime de la négation totale. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°15)
La façon dont le père Mas- \\sias lance ses cris. Il est inspiré, il en trouve de sublimes. – (Ibid. F°s419-420)
Cris de joie, sanglots, sublime confession. Délire. (Ibid. F°436)
Cris de joie, sanglots, sublime confusion. Délire. (Ibid. F°448)
Tout chante, tout prie, tout triomphe, dans une envolée sublime de victoire. (Ibid. F°460)

Une figure commune devenue sublime, dans sa foi, dans son aspiration à la vie. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 37 – Notes sur Frère Isidore)

SUBSISTER

Lourdes (1894)

Ce que je disais au docteur Boissarie : « (…) Surtout, je voudrais organiser les choses de façon à ce qu’aucun doute ne subsistât. (…) » – (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°46)

SUBSTANTIF

Le Rêve (1888)

La Légende dorée. Citations en vieux langage (…) D’abord on n’a que regardé des images. Puis elle a voulu savoir, a tâché de lire le texte , s’est accoutumée aux lettres gothiques, aux quelques vieux mots hors d’usage , aux tournures vieillies, abréviations, contraction de certaines consonnes, article joint au substantif sans apostrophe. (NAF MS 10323.2èmeplan détaillé du chapitre II, f° 20)

SUCCÉDER (SE)

Lourdes (1894)

Les messes qui se succèdent, les gens qui dorment. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°603)

SUCCÈS

Lourdes (1894)

Si les livres de Lasserre ont un si gros succès, c’est par leur merveilleux, par leurs contes de fées des guérisons, par l’espoir et la consolation qu’ils apportent à tous les souffrants. (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°40)
Le mois de Marie [en interligne : N. s. L. p. 37], de Lasserre (…) \\. Pas de roman plus passionnant, et qui puisse avoir un plus grand succès. (Ibid. F°s188-189)
On lisait le mois de Marie de Lasserre dans les églises (en mai, 30 jours). (…) Violent intérêt, gros succès du livre, et grotte lancée (éb. 137). (Ibid. F°200)

SUCCESSIF / SUCCESSIVEMENT

Lourdes (1894)

Successivement, infirmière et sacristine [Bernadette]. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 261 – Notes sur H. Lasserre)

SUCCINCT

Lourdes (1894)

Dans les notes succinctes et primitives, rien que les bases d’une enquête qui doit se poursuivre. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 165 – Notes sur les Miracles)

SUFFIRE/ SUFFISANT/ -AMMENT

voir aussi ASSEZ

Le Ventre de Paris (1873)

L’opposition est suffisamment indiquée. D’ailleurs, les personnages secondaires l’indiqueront encore mieux. (Le Ventre de Paris, Ebauche, Ms.Naf 10.338, f° 59)
C’est une matière très suffisante, et il me reste uniquement à chercher les épisodes, les personnages épisodiques. (Ibid., ° 59-60)
Un fils et une fille suffiront.( Ibid., ° 62)
Un type de liquoriste mouchard sera suffisant dans le poème du Ventre.( Ibid., ° 78)
Un mot sur son protecteur qui lui a permis d’apprendre, et cela suffit (Voir l’ébauche). ( Ibid., ° 105)

La Conquête de Plassans (1874)

Toutefois cela suffit à fâcher Rougon et Félicité contre leur gendre (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 20) Cela suffit pour tout expliquer (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F°22)

Il suffit là de le montrer pauvre, et de faire comprendre quel appétit d’ambition est caché sous cette misère. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan II F˚ 5)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Donc deux familles de paysan [sic] me suffiraient presque, pour personnifier tout le village. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f°12)
Il suffira donc de montrer tout au fond les prêtres du canton. (Ibid.,Les personnages, f° 19)

Nana (1880)

Dans ce chapitre ne donner que des indications rapides, suffisantes pour poser les personnages. (NAF Ms. 10313, Nana. F°12- Plan).

J’aimerai même assez que cela fut au milieu, lors de la déveine de Nana. La femme très fière, noble, aimant suffisamment son mari, se conduisant bien (plus tard elle pourra prendre un amant.). (NAF Ms. 10313, Nana. F°213- Ebauche).

Pot-Bouille (1882)

Il suffirait qu’Octave soit employé dans un petit magasin du quartier (Ibid.,f°382)
Jusqu’ici, je n’ai pas la grande ligne philosophique. Il me faudrait peut-être pour l’avoir prendre un ouvrier et le poser en comparaison. Mais non, il suffira de montrer la pourriture d’une maison bourgeoise (MS NAF 10 321, Pot-Bouille, f° 386)

Au bonheur des dames (1883)

Mais cela ne suffit pas, il me faudrait des femmes dans toutes les classes (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, ° 18)

La Terre (1887)

– Cela et les cancans sur le Bonhomme, toutes les affaires de rut, suffiront à me donner le village. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 474/66 – Ebauche)
(…) Le braconnier, seul farouche, disant ce qu’il pensait, leur reprochant d’être les plus forts et de se laisser mener comme un troupeau. Très net, très vibrant, et cela suffira. (Ibid., f° 477/69)
(…) [le prêtre] Un bon vieux brave homme et colère, me suffirait. (Ibid., f° 479/71)

Elle ne le désire pas, cela suffit (MS NAF 10329 La Terre F° 6 – Personnages, Jean Macquart)
Vis-à-vis d’elle, cela suffit (Ibid., F° 6)

Le Rêve (1888)

J’ai Hubertine suffisamment, mais je n’ai pas Hubert (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 248/32)
(…) Mais l’orgueil ne suffit pas (Ibid.,f° 282/65)
(…) Mes Hubert aussi sont très suffisants (Ibid.,f° 295/78) Les boucles d’oreilles sont inutiles. Le livret suffit (MS NAF 10323, Le Rêve, Plan, premier Plan détaillé du Chapitre I, f° 12)

Lourdes (1894)

Son testament est fait en faveur du petit. Il suffirait donc qu’elle ait une crise pendant la nuit, dont elle mourrait ; et le petit hériterait. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°109)
Je mets au milieu Marie, M. de Guersaint et Pierre. (…) Je les pose tous les trois : portraits physiques, conversation donnant les détails suffisants pour voir qui ils sont. (Ibid. F°132)
Pour Ferrand et sœur Hyacinthe, voir s’il ne suffirait pas de les poser là, et [d’uti biffé] de renvoyer toute leur idylle, les détails du passé, à l’hôpital. (Ibid. F°179)
Je crois que cela suffira pour emplir le chapitre, en reprenant la salle par un clair soleil.– (Ibid. F°412)
Ce sont les deux bons épisodes, mais ils ne suffisent pas pour emplir le cha- \\pitre. (Ibid. F°s425-426)
Puis pourquoi chercher à faire long : un chapitre de 28 à 30 pages serait bien suffisant, s’il est d’une belle envolée. (Ibid. F°467)
Dire pourtant que les simulateurs sont assez rares. La bonne foi, la bêtise et l’ignorance suffisent. (Ibid. F°538)

Ce qui lui fait choisir Raymonde, les [ray biffé] raisons que Berthaud lui donne : pas d’ar- \\gent, mais fille raisonnable, suffisamment jolie et bien élevée, sans goût de dépense. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 81-82 – Notes sur Gérard de Peyrelongue)
Il faut qu’elle agisse, qu’elle soigne, qu’elle console. [Cell biffé] Cela lui suffit, elle connaît l’absolu bonheur. (Ibid. Fo 88 – Notes sur sœur Hyacinthe)

Travail (1901)

Mais pour la seconde partie, l’action qui modifiera Luc ne suffira peut-être pas (MS NAF 10333, Travail, Ebauche,f° 356/9)
Il pourra très bien vivre 20 ans encore, ce qui me suffira. En somme les âges iront (Ibid., F°405)
Tout cela pourra suffire (Ibid., F°415)

SUIVRE / SUIVANT

Consigne et terme de distribution, souvent associé au mot « chapitre » dans l’expression « chapitre suivant », qui devient souvent « au suivant ».

Le Ventre de Paris (1873)

Rue de la Petite Truanderie. Dépôts d’escargots, tripier, petits épiciers, échantillon dans cette rue et les deux suivantes du commerce du vieux Paris (Parallèle) (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°140)

La Conquête de Plassans (1874)

Après avoir parcouru mes anciennes notes prises dans Trélat, je pense qu’il faut modifier le sujet ainsi qu’il suit (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 29)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Comme personnages secondaires, je vois déjà les suivants. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 8)

Nana (1880)

Dans les chapitres suivants, on les développera. (NAF Ms. 10313, Nana. F°1- Plan)
D’autre part bien détacher les épisodes suivants : la Faloise s’emballant pour Gaga et lâchant Clarisse (…). (Ibid. F°39)
C’est là (ou au chap. suivant) que Nana voit l’ancienne fille devenue chiffonnière, et ivre morte. (Ibid. F°105)
Suivre une gradation dans la conversation, des choses peu intéressantes aux choses plus intéressantes. (Ibid. F°157).

Les femmes me donneront un chassé-croisé suivi (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F° 214- Ebauche).

La Terre (1887)

Voir si le partage doit précéder ou suivre le mariage. (MS NAF 10.328 La Terre. f° 418/19 – Ebauche)

Le Rêve (1888)

Bien poser déjà Hubertine (…) mais poser seulement, car la scène que je veux
entre Hubert et Hubertine résumant leur passé ne se trouvera qu’au chapitre suivant (Ibid., Premier plan détaillé du chapitre II, f° 24-25) \\(…) De l’ignorance naît le rêve, c’est mon sujet (au chapitre suivant) (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 29)
(…)Poser là ou au suivant la légende des Hautecoeur (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 31)
(…) Bien dire cela et lire absolument mes notes (Leg.dorée 4) (…) là ou plutôt au chapitre suivant (Leg.dorée 5) (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 36)
De sorte que, au chapitre suivant, je n’aurais qu’à parler des ruines qu’on voit par dessus l’évéché (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 51)
les forces inconnues qui vont décider de sa vie, agir pour produire des événements ( cela suit naturellement le mécanisme de la grâce, je crois) (Ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 59)
Enfin le prince sort de l’invisible. Je le montre dans le soleil pour finir. Non, au chapitre suivant (Ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 61)
Pas de portrait encore de Félicien. Une ombre. Le portrait au chap.suivant (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 69)
tout ce chapitre est un repos pour arriver au chapitre suivant (Ibid., premier plan du chapitre VI, f° 88)
Et si au chapitre suivant il monte dans sa chambre, c’est fou d’inquiétude, voulant savoir (…) Là au moins, à la fin, elle doit savoir qu’elle aime, pour que le réveil de son instinct se réveille dans le chapitre suivant (Ibid., premier plan du chapitre VI, f° 91)
Sans souci des obstacles. Elle ne les voit pas, c’est Hubertine qui les lui montrera au chapitre suivant (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f° 109)
C’est Hubertine qui les lui montrera au chapitre suivant. Là elle n’est que joie (Ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 114)
c’est ce qu’elle combattra au chapitre suivant (Ibid., premier plan du chapitre suivant, f° 115)
C’est là le lien avec le chapitre suivant (Plan du chapitre IX, f° 124)

Hubert est pour la grâce (Leg.dorée 5) Là ou au suivant (Ibid., premier plan du chapitre X, f° 139)
La description de l’atelier revient là et au suivant (Ibid., premier plan du chapitre X, f° 140)
C’est dans ce chapitre ou dans le suivant que je voudrais mettre la scène de l’angoisse qui s’empare d’Angélique quand le milieu, la grâce l’abandonnent (…) Mettre la scène du livret au suivant, avec des souvenirs, la scène du collier brisé (Ibid., premier plan du chapitre X, f° 141)
La description de la chambre revient, là et au suivant (15 Maison) (…) La grâce (…) (Religion 9) (Ibid., premier plan du chapitre XII, f° 169)
Au chapitre suivant (et non ici sans doute) l’autorisation qu’Hubert doit solliciter du Directeur de l’Assistance publique (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 181)

Lourdes (1894)

Enfants précédents, famille, entourage, influence possible, son histoire, son caractère, sa figure ; puis l’hallucination de l’apparition et la persécution qui a suivi. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°30)
arriver à suivre d’abord l’idylle de l’enfance, l’apparition, puis le drame de l’âge mûr, il faudrait trouver un procédé, quelque chose qui reviendra, des chapitres comme des refrains sans doute, enfin je ne sais pas trop, mais cela suivant toujours l’histoire que je conterai. (Ibid. F°33)
je ne parle pas des malades, un groupe que je suivrai (…) \\.– (Ibid. F°s37-38)
Et sœur Hyacinthe fait entonner le chapitre 1er, suivi d’un cantique. (Ibid. F°126)
Et les deux trains qui sont partis auparavant, et tous ceux
qui vont suivre (…). (Ibid. F°s129-130)
Ne faire qu’indiquer cela [en interligne : le grand mouvement de la souffrance] pour l’épanouir aux chapitres suivants. – Tout cela roule, emporté. – Je donne ces réflexions à Pierre, parce que cela amorce le chapitre suivant. (Ibid. F°130)
Elle l’avait épousé par estime et reconnaissance, à la suite de grands services ren- \\dus à sa famille. (Ibid. F°s146-147)
L’histoire de Pierre et des Guersaint. (…) Je crois que le mieux sera de la prendre et de la suivre chronologiquement. (Ibid. F°156)
(Pourtant, ce n’est pas la souffrance qui va suivre. Sophie Couteau monte, le Magnificat, et l’espoir qui vient. (…)) (Ibid. F°172)
Enfin s’arranger pour préparer
la suite. (Ibid. F°s176-177)
Le mois de Marie [en interligne : N. s. L. p. 37], de Lasserre lu dans les [illisible], trente suites au prochain
numéro. (Ibid. F°s188-189)
La contagion, le [Pierre] mettre dans un état d’esprit qui permette la lutte en lui pendant les chapitres qui vont suivre. (Ibid. F°191)
Clémentine Trouvé (Eb. 29 et suivants). On lisait le mois de Marie de Lasserre dans les églises (en mai, 30 jours). La suite au prochain numéro. (Ibid. F°200)
La curiosité éveillée, les têtes qui se tournent, on va écouter passionnément. C’est la suite des miracles, l’origine des miracles plutôt. (Ibid. F°202)
Et j’irai aussi jusqu’au retour à Lourdes, quelques jours avant les apparitions. La suite au prochain numéro. (Ibid. F°205)
Mes enfants, le silence maintenant !– Mais tous protestent, la curiosité ardente, voulant savoir la suite. (Ibid. F°206)
Bernadette, par Lasserre ( 1 et suivantes Lasserre). (Ibid. F°221)
Dozous sur Bernadette (Médecins 1 et suiv.) (Ibid. F°221)
Les religieuses doivent être arrivées avant Mme de Jonquière, et la reçoivent. Suivre l’ordre. (Ibid. F°245)
Pierre veut croire, espère qu’il va croire. (…) Bien tenir compte de son état d’âme, là, et dans les chapitres suivants. (Ibid. F°254)
Et enfin la lassitude, le doute sur la science, que je ne fais que poser pour les reprendre au chapitre suivant. (Ibid. F°260)
Se rappeler que la Grivotte, au chapitre suivant, doit venir au bureau des constatations crier qu’elle est guérie. (…) Au chapitre suivant, on l’aura baignée, et elle arrivera. (Ibid. F°262)
Ce que je disais au docteur Boissarie : Si moi j’avais une source et [q biffé] si je guérissais les plaies apparentes, je voudrais bouleverser le monde. Prendre tout cela à l’Ensemble sur Lourdes p. 17 et suivantes. (…) M’en servir là et au chapitre suivant, dans le bureau des constatations. (…) Donc à la fin du chapitre suivant – (Ibid. F°274)
Je crains que ce chapitre ne soit trop plein si j’y mets des discussions médicales. Je préfère le renvoyer au chap. suivant. (Ibid. F°276)
Le monsieur (…) dit : Si, moi, j’avais une source et si je guérissais les plaies apparentes, je voudrais bouleverser le monde. (Ensemble sur Lourdes, 17 et suivantes) – (Ibid. F°282)
Les plaies d’origine nerveuse [en interligne : la foi qui guérit. Phénomène de la nutrition.], etc. Mais garder ces choses pour la discussion qui va suivre. – (Ibid. F°282)
Mais surtout insister (…) sur la réponse de Pierre, lorsque Chassaigne constate l’inexplicable et s’y abandonne, par faiblesse humaine à la suite de son grand chagrin. (Ibid. F°286)
Et finir par Marie calmée, résignée
à la suite de la lecture. (Ibid. F°s307-308)
Il faut aussi que Pierre connaisse la situation de Mme Volmar dans son ménage, pour comprendre, au chapitre suivant. (Ibid. F°308)
Pierre très las et écoeuré. Suivre l’analyse de son état d’esprit. (Ibid. F°336)
Les gains de la nouvelle ville (éb. 24). [en interligne : Lire le Guide Barbet (p. 44 et suiv.)] (Ibid. F°349)
Voici longtemps que je ne l’ai [Chassaigne] employé et c’est ici ou au chapitre suivant qu’il faut que je le fasse reparaître. – (Ibid. F°363)
Alors, en conversation [en interligne : tout Lasserre pages 25 et suivantes], pendant qu’ils [Pierre et Chasssaigne] s’éloignent de la ville, tout le morceau sur Bernadette [en interligne : détails M.V. 228]. (Ibid. F°384)
Poser là la foule dont je me servirai dans les deux chapitres suivants. (Ibid. F°427)
L’allumage de tout ce monde, le prêtre dans la chaire, les litanies : ne faire que poser et développer au chapitre [pr biffé] suivant. (Ibid. F°428)
Ici donc, je n’ai qu’à suivre la progression, la marche chez lui [Pierre] [du biffé], sans conclure. – (Ibid. F°436)
Puis, les détails sur ce qui a suivi la mort de Bernadette. (Ibid. F°473)
Marie, très forte, veut absolument rester avec son père et Pierre, et les accompagner partout, dans cette dernière matinée. C’est ce qui me donne le chapitre suivant. (Ibid. F°489)
Elles [la Grivotte, Elise Rouquet et Sophie Couteau] viennent de la Grotte, et je ne fais que les indiquer d’un train [sic], car je les garde pour le chapitre suivant. (Ibid. F°517)
(…) madame Vincent au dernier moment seulement, pâle, arrivant en se traînant (elle vient d’enterrer Rose ; mais je ne le dirai qu’au chapitre suivant). (Ibid. F°521)
Pierre doit me servir à toute la conclusion philosophique. Je ne sais si je la mettrai là ou dans le chapitre suivant. (Ibid. F°553)
Prendre la suite dans l’Ensemble sur Lourdes p. 28. (Ibid. F°564)
La mère morte à la suite de couches en 68, le père d’un coup de sang en 71. (Ibid. F°565)
La suite dans Vue d’ensemble sur Lourdes (II). (Ibid. F°587)
Bernadette à Nevers (Lasserre 37 et suivantes.) (Ibid. F°596)
Le Commandeur qui refuse à Judaine de se laisser miraculer et qui meurt. Marie mêlée. Là ou au suivant. (Ibid. F°605)

C’est ce qui fait que les compartiments, même pleins, contiennent plus ou moins de malades, suivant les places qu’on est obligé de leur donner. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 183 – Notes sur le Départ de Paris)
Et là retrouver, suivre, étudier et peindre ce duel incessant entre la science et le besoin de surnaturel (…) \\. (Ibid. Fos 208-209 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Et plus tard suivre Bernadette : on l’a fait disparaître, pourquoi ? (Ibid. Fo 211 – Notes sur Un roman sur Lourdes)

Travail (1901)

Donc, j’ai tout de suite des groupes, des drames individuels (MS NAF 10333, Travail, Ebauchef° 352 \\5) \\Mais il faudrait tout de suite les grandes lignes du drame entre eux (Ibid., ° 360/13)
la femme qui a volé la veille cent sous et qui passera en geignant (cela dans un chapitre suivant) (Ibid., F°430)

SUJET

La Curée (1872)

Le sujet moral est donc celui-ci… (MS NAF 10 282, La Curée, f°301 / Premiers détails).

Le Ventre de Paris (1873)

Je ferai peut-être bien de ne pas inventer une conspiration vraie. Le sujet se dessine mieux ainsi.(MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 68)

La Conquête de Plassans (1874)

En un mot, il pourrait être le sujet d’un petit réveil républicain (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 19)
Les scènes se renouvellent, en trouver d’autres aussi typiques et dramatiser le sujet le plus possible en trouvant des péripéties (Ibid.F° 24)
Après avoir parcouru mes anciennes notes prises dans Trélat, je pense qu’il faut modifier le sujet ainsi qu’il suit (Ibid, F° 29)

Nana (1880)

C’est tout mon sujet insister . Et ce que dit la Faloise à Fauchery, quand celui-ci approche. (NAF Ms. 10313, Nana. F°133- Plan).

Le sujet philosophique est celui-ci : toute une société se ruant sur le cul. (NAF Ms. 10313, Nana. F°207- Ebauche).

La Terre (1887)

Mais le sujet n’est pas là. Il est dans la Terre, encore un coup. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 402/3 – Ebauche)
(…) La F. des R. me le [Jean Macquart] donne comme un garçon entêté et peu intelligent. Bon sujet (Ibid. F° 430/31)
(…) Mais Jean reste toujours effacé, avec un pauvre rôle. Son intérêt serait peut-être d’opposer l’ouvrier au paysan. N’en faire alors qu’un ouvrier ; mais cela tue mon sujet (Ibid. F° 431/32)
(…) Le château ( ?) ancien château démoli, ce qui l’a remplacé. Voir s’il faut en mettre un dans le fond, une grande propriété ou des petites ( ?). Nécessaire pour être complet mais ne pas insister. Mon sujet n’est pas là. (Ibid., f° 495/87)

Le Rêve (1888)

De l’ignorance naît le rêve, c’est mon sujet (au chapitre suivant) (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan détaillé du chapitre II, f° 29)

Le sujet fatalement sera banal, je le préfère même tel (MS NAF 10323, Le Rêve,Ebauche, f° 219/3).(…)
Je verrais assez volontiers le sujet en trois (Ibid., ° 220/4).
(…) Le sujet peut être dès lors celui-ci (Ibid., ° 228/12). ).
(…) Peut-être aurai-je un sujet très chic,
avec cette idée (Ibid., °s 230/14-231/15) \\(…) De l’ignorance naît naturellement le rêve, c’est là mon sujet (Ibid., ° 243/27).

Rien que des sujets de l’Ecriture (MS NAF 10324, Le Rêve,Notes Vitraux, f° 276)

Lourdes (1894)

D’ailleurs, je crois que tout mon sujet [de biffé], mon prêtre voulant réconcilier l’église et l’esprit moderne, peut très bien s’organiser autour de cette passion. (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°7)
crainte est de ne pas trouver pour celui-ci un sujet qui m’aille, un cadre où je sois moi, des foules, des grandes masses à remuer, des effets grands (…) \\. (Ibid. F°s61-62)
Je crois que je dois seulement l’indiquer là seulement, en me réservant de le reprendre
dans Paris, dont le sujet sera là sans doute – (Ibid. F°s555-556)
Et finir avec Marie et Pierre : celui-ci admettant le besoin de l’au-delà (sujet de Rome). (Ibid. F°595)

Son mari [est biffé], bon sujet et pas trop ivrogne, était [lettres biffé] ouvrier dans une partie délétère ; et il est mort phtisique. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 31 – Notes sur Mme Vincent)
En ce moment de mysticité, de révolte contre la science, un admirable sujet : montrer le besoin de surnaturel persistant chez l’homme (…). (Ibid. Fo 208 – Notes sur Un roman sur Lourdes)

Travail (1901)

(Les quatre sujets d’ailleurs se pénètrent, la fécondité ne va pas sans le travail, qui ne va pas sans la science, qui entraîne la justice) (MS NAF 10333, Travail, Ebauche,f° 348/1)

SULAMITE

(nom de la Bien-aimée du Cantique des cantiques dans la Bible)

Le Rêve (1888)

Elle lui dirait presque comme dans le cantique. Mon Jésus, je vous attendais. La Sulamite (NAF MS 10323, Le Rêve,Deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 95)

Summum

Pot-Bouille (1882)

Jusqu’ici, je n’ai pas la grande ligne philosophique. Il me faudrait peut-être pour l’avoir prendre un ouvrier et le poser en comparaison. Mais non, il suffira de montrer la pourriture d’une maison bourgeoise, des caves aux greniers, avec une montée du drame, et un summum final (MS NAF 10 321, Pot-Bouille, f° 386)

SUPERBE

Le Ventre de Paris (1873)

Vitraux sombres, où les rouges, les verts et les violets des robes des personnages, font des taches superbes (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°144)

Lourdes (1894)

C’est là enfin ce que je voudrais surtout mettre dans mon œuvre, au premier plan, débordant tout. D’abord un cri superbe de l’humanité souffrante, le cri de la douleur. (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°38)
Enfin (…) M. de Guersaint (…) parlerait tout de suite de Gavarnie. Un pays superbe. (Ibid. F°236)
Et là voir si je dois mettre tout de suite la nouvelle installation, par Bonamy. Superbe local aménagé sous la rampe droite du Rosaire. (Ibid. F°281)
Le temps reste superbe, un temps un peu rafraîchi par le dernier orage de la nuit – (Ibid. F°415)
Le miracle de Marie. (…) Description, petite robe noire, mais superbe, le visage rayonnant. (Ibid. F°438)
Elle [Marie] est debout, frémissante, superbe. (Ibid. F°447)
Il est huit heures, un temps superbe. (Ibid. F°491)

Mais le port superbe, un port de reine, comme on dit. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 71 – Notes sur Madame de Jonquière)
Une soutane superbe, très soigné, sentant très bon. (Ibid. Fo 95 – Notes sur l’abbé des Hermoises)
Grand et fort, tête superbe avec une grande barbe grisonnante. (…) Ce général impotent et superbe. La Vierge ne le guérit donc pas. (Ibid. Fo 97 – Notes sur le père Fourcade)
Des yeux noirs superbes. (Ibid. Fo 103 – Notes sur Appoline)
L’abbé Peyramale dirige tout. Il veut une église superbe, sent les millions qui vont affluer. (Ibid. Fo 254 – Notes sur H. Lasserre)
Elle s’élance, elle marche, superbe. (Ibid. Fo 276 – Notes sur Mlle de Fontenay)

SUPPRIMER

Voir aussi : éviter ; non ; pas de ; rien que ; sans . Consigne faisant partie du vaste champ des consignes « négatives » dans lesquelles Zola stipule pour lui-même de « ne pas » faire telle ou telle chose, plutôt que de « faire » telle ou telle chose.

Le Rêve (1888)

Sidonie (…) mauvaise mère, supprimée (MS NAF 10323, Le Rêve,Ebauche, f° 223/7)
(…) Il faut absolument que la première apparition se fasse dans le jardin, dans du soleil, ou dans un terrain vague à côté. Cela supprime la porte et
les murs (Ibid., °s 256/39-257/40)

Mettre une allège en maçonnerie et supprimer les deux côtés de la baie en ogive (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes sur la maison des Hubert, f° 404/11)

Lourdes (1894)

A la fin, il faut que je le fasse croire simplement à une religion de la souffrance humaine. Mais ses objections, au nom de la raison, n’est-ce pas mauvais pour la raison, de la supprimer. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°95)

SUPRÊME

Lourdes (1894)

Il n’a toujours pas la foi qui ne se commande pas, mais il fait un effort suprême pour vaincre son être et il le plie à
la plus stricte observation de la règle catholique. Un saint. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s14-15)
Sa mère a eu la suprême joie de lui entendre dire sa première messe et elle meurt. (Ibid. F°88)
Il [Pierre] priera aux pieds de la Vierge, il tâchera de s’abîmer dans une foi d’enfant [en interligne : dernier effort de croyance, s’anéantir dans la foi, si la foi vient (suprême et ardent espoir). (…)]. (Ibid. F°154)
Dernier effort de croyance, s’anéantir dans la foi, si la foi vient (suprême et ardent espoir). – (Ibid. F°164)
Et il faut que Pierre, lui aussi, soit
amené à faire un effort suprême, pour croire. (Ibid. F°s356-357)

Donc sa mère a eu la suprême joie de lui entendre dire sa première messe (à l’église de Neuilly), et elle meurt. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 9 – Notes sur Pierre Froment)
En tous cas, lui est mis en rapport avec un très grand médecin, spécialiste des maladies nerveuses. Il l’amène dans une consultation suprême (…). (Ibid. Fo 13 – Notes sur Pierre Froment)

SUR / SOUS

Nana (1880)

Finir sur Satin et Georges (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°10- Plan)
Pas encore de détails sur l’enfant (Ibid. F°14)
Mme Lerat me donne les détails sur Nana, entre l’Assommoir et Nana. (Ibid. F°19)
Le monde, ne pas laisser tomber les conversations, en garder le ton, et les a parte des hommes, l’échappée continuelle sur Nana. (Ibid. F°25)
C’est encore très discret, une flamme sous la cendre. (Ibid. F°29)
Détails sur les Judic (notes d’Halévy). (Ibid. F°55)
Pas de détails sur les femmes qu’ils ont eues. Mais les femmes se donnent des détails entre elles sur les hommes. (Ibid. F°74, 108)
Voir, dans l’autre chapitre, la note sur Cartier Muffat et Daguenet, qui se trouvent nez à nez, lâchés tous les trois pour Fontan. (Ibid. F°75)
Alors retourner sur la scène où il y a un éclat.
Tout cela avec des descriptions et des détails sur la pièce pour couper. (Ibid. F°91)
Donner des détails sur l’état de fortune des Muffat. Où ils en sont. (Ibid. F°97)
Conversation – D’abord sur Vandeuvre, posant la course, les chevaux qui courent : Nana et l’autre. Puis sur Muffat (…). (Ibid. F°118)
Les conversations : sur les enfants, sur une telle a lâché une telle (…).
Ne pas oublier les conversation (sic) sur les courses
(court a parte sur les billets, où Nana le rassure, en disant qu’elle fera le nécessaire). (Ibid. F°120)
Encore une conversation à bâtons rompus sur Daguenet: son père préfet- Etc.
un mot sur Vandeuvres qui rappelle son attitude dans le III (Ibid. F°134)
Morceau sur les autres femmes (Ibid. F°142)
Puis revenir sur le soleil de son c. rayonnant sur ces victimes. (Ibid. F°144)
Puis, après quelques mots sur Nana depuis la féerie, sur sa tante qu’elle n’a pas voulu voir et qui va hériter sans le savoir (…). (Ibid. F°156).

Le point sur lequel j’insisterai, c’est que dès que son mari se met avec Nana (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°232- Ebauche).

Renseignements sur le Grand Prix « sur Bischoffseim (NAF Ms. 10313, Nana. F°343- Notes).

Lourdes (1894)

Sur [en interligne : médecins sur Bernadette Dozous et Boissarie] (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°206)
Et tout de suite sur Marie, qui préfère descendre la dernière,
lorsqu’on se bousculera moins. (Ibid. F°s226-227)
Sur les Annales de Lourdes (Médecins 29). Sur la suggestion non possible (id. 30). (Ibid. F°276)
Et alors sur l’homme que le père Fourcade a voulu
ressusciter. (Ibid. F°s287-288)
Sur la mauvaise organisation du bureau des constatations (Ensemble sur Lourdes 18). Sur Raboin intéressant (20). (Ibid. F°294)
Donc sur Bernadette (Lasserre, pages 20 à 26.) – (Ibid. F°301)
Sur Bernadette, tout le récit (Lasserre, page 20 [en interligne : jusqu’à la page 26]). (Ibid. F°309)
Alors, 10h1/2. [en interligne : sur les hôtels (M.V. 162)] (…) Sur la bousculade, l’entassement – (…)
Sur Bernadette et Appoline deux filles du pays, portraits comparaison. (Ibid. F°s314-315)
Sur les hôtels (162). (Ibid. F°328)
Sur les pères dont on aperçoit l’habitation. – (Ibid. F°331)
On raconte les grands cadeaux, la malade a fait cadeau à la Vierge de tous ses bijoux de mariée ; mais la Vierge insensible, et revenir à un mot sur la maladie. (Ibid. F°333)
Pierre le [Des Hermoises] regarde, et alors à son propos, la page sur la variété des prêtres qui sont à Lourdes. (Ibid. F°334)
Sur Pierre, prie-t-il ? (Ibid. F°368)
Sur le curé Peyramale, notes données par le frère (éb. 214). (Ibid. F°398)
Sur le père Sempé, important (id. 79). (Ibid. F°399)
Sur les constatations, inutiles pour le croyant, insuffisantes pour l’incrédule (232). (Ibid. F°431)
Un morceau surtout sur la quantité énorme de prières dites pendant le pèlerinage national. (Ibid. F°468)
Sur le cri de vie, l’immense désir qu’ils ont tous de vivre, important (M.V. 68). (Ibid. F°470)
Les détails sur ce qui se passait, le buste de Peyramale, devant lequel les dévotes entretenaient des lampes. (Ibid. F°476)
Chassaigne dira-t-il un mot encore sur la conversion de Pierre. (Ibid. F°478)
Quelques mots sur Lourdes et sur le château. (Ibid. F°480)
Et des détails sur les épisodes du voyage, sur l’abbé Des Hermoises. (Ibid. F°489)
Je poserai la gare d’abord, l’heure du départ du train, et en récit je reviendrai brièvement sur la Grotte. (Ibid. F°507)
Sur la laideur de toute cette quincaillerie religieuse (Ensemble sur Lourdes 15). (Ibid. F°508)
Puis sur son malade, celui pour lequel il [M. Sabathier] a donné 50 fr., ne voulant pas prendre la place d’un vrai pauvre. (Ibid. F°538)
Ensuite, sur Elise Rouquet qui fait sa toilette du soir devant son miroir. (Ibid. F°539)
Sur la possession : peut-être n’y avait-il de divin que la possession. (Ibid. F°544)
Mon livre est sur la souffrance. (Ibid. F°564)
Puis tout un morceau sur elle [Bernadette], à cette époque, à ses vingt-cinq ans. (Ibid. F°572)
Alors, le morceau sur le besoin de vie en elle [Bernadette]. (Ibid. F°573)
J’en arrive avec ce regret possible de la vie à ce qu’elle [Bernadette] devait rêver, sur Lourdes. (Ibid. F°573)
Un morceau sur la pauvreté, l’ignorance, la maladie (…). (Ibid. F°582)
Sur la prière aussi, ce flot de prières incessantes qui monte de Lourdes (…). (Ibid. F°583)
Et j’en arrive au morceau sur la raison. (Ibid. F°584)
Maintenant sur la raison. (Ibid. F°585)
Alors sur les anarchistes. (Ibid. F°588)
Puis finir par lui, résolu à rester prêtre honnête, dans la grandeur désolée du prêtre incroyant, la \\ phrase sur son hérédité, au personnage (…). (Ibid. F°s588-589)
Tous les détails sur l’organisation des pèlerinages et du train. (Ibid. F°601)

Sous Donc, sous le prodige, sous le ciel ouvert, toutes les misères poussant. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°36)
Elle [Bernadette] a cru voir quelque chose, et le quelque chose se précisant peu à peu sous la multiplicité des questions. (Ibid. F°208)
Toute cette nature rafraîchie, muette, mystérieuse, sous la seule clarté des étoiles (…). – (Ibid. F°210)
Il faut absolument que sous l’influence du milieu, de la chaleur, de ce wagon plein de souffrance,
de l’ardent besoin d’illusion qui s’en échappe, il [Pierre] s’exalte et espère qu’il croit. (Ibid. F°s215-216)
Toute cette nature rafraîchie, muette, mystérieuse, sous la seule [g biffé] clarté des étoiles  (…). – (Ibid. F°218)
Description lamentable sous le jour levant tandis qu’on descend Marie enfin, dont Pierre et son père ont apporté les roues. (Ibid. F°229)
Puis, sous le jour qui se lève, l’encombrement dans la cour. (Ibid. F°243)
Pêle-mêle dans la cour, campement sous le jour qui se lève. (Ibid. F°244)
Il [Chassaigne] n’est qu’un type, [le sa biffé] l’intellectuel, le savant qui retourne à la croyance, par faiblesse humaine, sous l’empire de certaines circonstances : lassitude, atavisme, perte d’êtres chers. (Ibid. F°260)
Il [Chassaigne] n’est donc qu’un type, le représentant du savant qui retourne à la croyance par faiblesse humaine, sous l’empire de certains sentiments (lassitude, atavisme, perte d’êtres chers). (Ibid. F°277)
Le chapitre m’a l’air un peu maigre, et je puis y développer une sorte d’idylle entre Marie et Pierre, par cette
promenade, cette petite voiture qu’il traîne sous la belle nuit. (Ibid. F°s361-362)
Et comment il [Chassaigne] a changé aujourd’hui, sous le foudroiement de la douleur. (Ibid. F°391)
Montrer là (…) le bon chrétien [en interligne : l’abattre à genoux] qu’il est, sous son étourderie. (Ibid. F°488)
Ce que l’antique petite ville pyrénéenne (…) est devenue sous la poussée de la superstition. (Ibid. F°502)
Ce que l[a biffé]’antique petite ville [pyréneen biffé] pyrénéenne est devenue, sous la poussée de la superstition. (Ibid. F°505)

Sous cet épuisement de la maladie, je la ferai sentir gaie et brave quand même. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 21 – Notes sur Marie de Guersaint)

SÛREMENT

Lourdes (1894)

Enfin examen de ce qui se passe à Lourdes : (…) surtout le souffle guérisseur,
la force inconnue et non étudiée, qui se dégage sûrement de la foule . (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s273-274)
Enfin examen de ce qui se passe à Lourdes : (…) surtout le souffle guérisseur, la force inconnue et non étudiée, qui se dégage sûrement de la foule. – (Ibid. F°285)
Bien analyser cette force, parce qu’elle est sûrement un des agents du prétendu surnaturel. (Ibid. F°434)

SURNATUREL

Lourdes (1894)

Il faut une croyance religion [sic]. La religion basée sur le surnaturel ; et la science démolit le surnaturel : là est la grosse difficulté. (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°12)
s’est heurté au rejet du surnaturel par la science et au besoin de justice qui grandit chez les peuples (…). (Ibid. F°13)
mon médecin finit par croire, c’est (…) qu’une douleur personnelle l’a jeté dans le besoin du mensonge et du surnaturel. C’est pourquoi les Pères, ces marchands de surnaturel, réussissent. (Ibid. F°39)
pèlerins demandent un miracle pour [que] les malades se portent bien et ils l’espèrent du surnaturel. (Ibid. F°41)
situation difficile (…) de ce savant jeté au milieu de ce surnaturel. (Ibid. F°48)
si tous les ouvriers ne vont pas à Lourdes, c’est qu’ils ne croient plus, qu’ils ne peuvent plus croire à la puissance surnaturelle du christianisme réparant les erreurs (…) – (Ibid. F°53)
’est ce sentiment (…) qui se traduit par l’élan vers [le biffé] l’au-delà, l’inconnu, le surnaturel, le monde impossible et parfait (…). (Ibid. F°54)
En un mot, il faut que mon prêtre représente toutes les protestations contre la superstition, le besoin du
surnaturel que l’humanité a pour se consoler de la réalité dure. (Ibid. F°s95-96)
Tout un surnaturel qui les [les malades] berce dans leur souffrance, et qui les fait croire à la vie recommencée, possible encore. (…)
Si les père réussissent, c’est qu’ils sont des marchands de surnaturel, et que la foule est avide de cette marchandise (…). (Ibid. F°s188-189)
Tout un surnaturel qui les berce dans leur souffrance, et qui les fait croire à la vie recommencée, possible encore – (Ibid. F°195)
Si les Pères réussissent, c’est qu’ils sont des marchands de surnaturel – (Ibid. F°200)
Le docteur Chassaigne : s’il finit par croire (…) c’est qu’une douleur personnelle l’a jeté dans le besoin du mensonge, du surnaturel. (Ibid. F°272)
S’il [Chassaigne] finit par croire, (…) c’est qu’une douleur personnelle l’a jeté dans le besoin du mensonge, du surnaturel. (Ibid. F°284)
Chassaigne disant qu’il avait 30 ans en 58, et que jeune médecin, ennemi du surnaturel, il ne s’est guère préoccupé de la voyante (…). (Ibid. F°384)
C’est après le triomphe de la Grotte, lorsque l’évêque et l’empereur ont cédé à la pression [p biffé] des foules, dévorée du besoin du surnaturel. (Ibid. F°385)
Il [Chassaigne] était jeune médecin, contre tout surnaturel, à Paris, ne voulant pas se déranger pour aller voir une hallucinée (…). (Ibid. F°391)
Bien analyser cette force, parce qu’elle est sûrement un des agents du prétendu surnaturel. (Ibid. F°434)
La divinité est là pour Marie, le miracle, le surnaturel – (Ibid. F°443)
Bien l’analyser cette force, parce qu’elle est l’agent du prétendu surnaturel. (Ibid. F°445)
L[ebiffé]’humanité a un besoin de l’inconnu, du mystère, du surnaturel indéniable. (Ibid. F°585)
Les pères ne réussissent que parce qu’ils vendent du surnaturel. (Ibid. F°586)

Mais il constate que les adversaires systématiques du surnaturel et du miracle ne viennent pas à Lourdes, paraissent se désintéresser. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 162 – Notes sur les Miracles)
En ce moment de mysticité, de révolte contre la science, un admirable sujet : montrer le besoin de surnaturel persistant chez l’homme (…). (Ibid. Fo 208– Notes sur Un roman sur Lourdes)
Ce besoin quand même du surnaturel pour le bonheur de l’humanité, [contre la biffé] au milieu de l’impassible nature, cruelle et injuste selon nous. (Ibid. Fo 215 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Le doute qu’on la console jamais [l’humanité] avec la vérité, qu’on arrive à la rendre suffisamment heureuse, pour qu’elle ne soit pas tentée toujours de se rejeter dans l’ignorance, dans la consolation du surnaturel. (Ibid. Fo 216 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Clergé s’abstient, au milieu de cet élan vers le surnaturel. – (Ibid. Fo 223 – Notes sur H. Lasserre)
On enclot la G. On défend de prendre
de l’eau. (Impopulaire, un peu odieux. Et le besoin d’illusion doit l’emporter quand même, tout balayer pour le besoin du surnaturel. (…)) (Ibid. Fos 224-225 – Notes sur H. Lasserre)
Le clergé qui s’abstient, au milieu de cet élan vers le surnaturel. (…) (Le besoin du surnaturel). (Ibid. Fo 236 – Notes sur H. Lasserre)
On enclôt la grotte. On dresse des procès verbaux. ((…) Et le besoin d’illusion devant l’emporter quand même, tout balayer par le besoin de surnaturel, de la croyance à la guérison par une puissance supérieure). (Ibid. Fo 248– Notes sur H. Lasserre)
Le cri de souffrance et le besoin de mensonge, de soulagement, créant les religions, le surnaturel, tout ce qui soulève et console. (Ibid. Fo 255 – Notes sur H. Lasserre)
La fortune du livre, autre miracle, explicable comme le premier, par le besoin de la consolation, du surnaturel. (Ibid. Fo 258 – Notes sur H. Lasserre)

SURPRENANT

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Au pied des rochers (peut-être près de l’arbre du bien et du mal) un trou de chaleur faisant serre chaude. Là poussent des plantes surprenantes. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Le Paradou, f° 60)

Lourdes (1894)

Il [un bain froid] peut faire beaucoup de mal, mais il peut avoir des résultats très surprenants. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 137 – Notes sur les Miracles)
La grâce, guérison, surprenante peut-être, mais qu’on réalise dans les hôpitaux. (Ibid. Fo 145 – Notes sur Boissarie)

SURSAUTER

Lourdes (1894)

Ce qui nous fait sursauter, nous autres, avec nos idées scientifiques d’aujourd’hui, lui paraît tout à fait naturel et historique. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 257 – Notes sur H. Lasserre)

SURTOUT

Consigne de focalisation, d’intensification, de mise en position hiérarchiquement principale. Souvent associé à « Mais » dans l’expression « Mais surtout »

Le Ventre de Paris (1873)

Donc, j’appuie surtout sur la place de l’œuvre dans la série. Elle complète La Curée, elle est la curée des classes moyennes (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 49)
Je donnerai surtout une place au jeune homme, dont je ferai un peintre plus tard. (Ibid., f° 61)
Florent et surtout Quenu vont souvent chez le vieux Gradelle. (Ibid., f° 81)
C’est là où je la développe surtout. (Ibid., f° 88)
Florent, républicain, revenant avec la rancune de Cayenne au cœur, ne peut accepter une place de l’empire, surtout une place qui dépend de la préfecture de police. (Ibid., f° 96)
(Claude voit surtout la nature morte). (Ibid., f° 112)
gibier très rare à l’ouverture de la chasse abonde surtout en janvier. (Ibid., f° 126)
Le lait surtout est falsifié (Ibid., f° 131)
Salaisons, gibiers, liquoristes ; mais surtout grands marchands de vin (Ibid., f° 143)
L’après-midi, l’église silencieuse, on confesse et l’on entend le brouhaha des Halles et surtout le roulement des voitures (Ibid., f° 145)
D’un côté les bijoux d’argent : les montres […] ; puis sur la glace les tabatières (…) et surtout les dés étagés. De l’autre côté les bijoux d’or : les chaines (…) puis (…) enfin des bijoux, chaines, bracelets, etc. (Ibid., f° 163)
Les choux surtout arrivent par quantité.(Ibid., f° 168)
Les arbres verts sont pour l’hiver surtout. (Ibid., f° 194)

La Conquête de Plassans (1874)

Pas d’histoires surtout. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan IV F° 6)
mais sur \\tout ne pas forcer cette note (Ibid. F°s19-20)
son action sur les femmes. (…) Mais ce que j’étudierai surtout, c’est son action sur la jeunesse (Ibid. F°33)

Nana (1880)

Il faut là, pendant le repas achever de poser (Folio 40) les femmes, surtout Caroline Hequet, Amy Stewart, Blanche de Sivry, Gaga. (NAF Ms. 10313, Nana. F°39-40- Plan)
Surtout Madame Lerat, avec Louiset. (Ibid. F°82)
Satin surtout avait une peur affreuse de la police (Ibid. F°90 verso)
Tout le monde offre à Nana de l’épouser. Georges surtout (c’est ce qui amène son suicide.). (Ibid. F°107).

[Madame Maloir] (…) puis se rendant utile, faisant des commissions, trempant dans des trafics, surtout tenant compagnie à Nana et lui racontant des histoires.
Surtout pas une entremetteuse, trempant dans tout cela sans s’en mêler directement. (NAF Ms. 10313, Nana. F°184- Personnages)
Milieu curieux à étudier, surtout lorsqu’elle s’y révélera cocodette. (Ibid. F°189)
[Nana] Surtout la femme, très femme. (Ibid. F°191)
[Madame Robert] Elle pose surtout avec eux pour l’honnêteté (…). (Ibid. F°195).

Mais surtout je réunirai un personnel d’hommes très nombreux et qui devra représenter toute la société. (NAF Ms. 10313, Nana. F°208- Ebauche)
[Mon homme mûr] pas de femmes, surtout pas de débauche (…). (Ibid. F°215)
J’ai dit que j’aurais surtout deux rivales : Nana (une grasse, Blanche d’Antigny) et une autre (la maigre, Cora Pearl.). (Ibid. F°219)
[Madame Robert] Elle sera surtout allée avec Chouard. (Ibid. F°237).

Les invités, tour à tour, se mettent « à la commode ». Surtout Ludovic et moi. (NAF Ms. 10313, Nana. F°243- Notes).

La Terre (1887)

Il [Jean Macquart] la [Louise] veut pour femme ; mais on le regarde comme trop âgé, et surtout il est ouvrier, pas paysan. (MS NAF 10.328 La Terre.f° 432/33 –Ebauche)
(…)La lutte entre le maire et l’autre cabaretier, le billard, et surtout la bataille autour de ma famille à la fin. (Ibid., ° 460/52)
(…) Je mettrai seulement dans un coin toutes les abominations des campagnes, et surtout l’inceste. (Ibid., ° 465/57)
(…) Un bon vieux grand père à tabatière, une grand’mère digne, à cornette, une fille blonde idéale, et les dessous, la matière []dont on fait la fortune. Raillerie terrible et bonne enfant. Surtout les disparitions de la grand’mère. (Ibid., ° 469/61)
(…) L’épargne, des paysans, comparée à la dépense des ouvrières de la ville sera incarnée dans le vieux et dans tous d’ailleurs ; mais surtout dans le vieux, et dans le gendre (Ibid., ° 482/74)
(…) L’amour entêté chez le vieux, l’amour absorbé, pondéré et continu chez le gendre, l’amour désordonné chez Bonhomme. C’est chez lui surtout que j’étudie la passion de la terre. (Ibid., ° 484/76)
(…) La terre, la vraie domine et emplit le volume, toujours présente. Et surtout son impassibilité, son indifférence pour l’individu (Ibid., ° 486/78)
Le montrer rapetissant, maigrissant, avec l’âge, surtout se courbant de plus en plus vers la terre, comme s’il y retournait (MS NAF 10329 La Terre F° 13 – Personnages, Louis Fouan)
Mais au fond, pas mauvais homme, surtout quand il est saoul (Ibid., F° 21 – Personnages, Hyacinthe Fouan)
mais surtout très susceptible, se fâchant pour un rien (Ibid., F° 24 – Personnages, Fany Fouan)
Mais il ne faut pas que son intérêt, son droitsurtout soit en jeu (Ibid., F° 26-27 – Personnages, Honoré Delhomme)
La face en avant, le bas surtout qui avance en muffle (Ibid., F° 33 – Personnages, Joseph Fouan)
Fais des journées, de la couture, surtout ((Ibid., F° 42 – Personnages, Palmyre Pégout)
Je puis faire que l’idée de l’injustice la révolte, surtout dans la propriété (Ibid., F° 52 – Personnages, Françoise Fouan)
Surtout insister sur l’éducation qu’on donne à Elodie pour n’être pas comme sa grand-mère et sa mère (Ibid., F° 60 – Personnages, Monsieur Charles)
Surtout on ne la laisse pas jouer avec les enfants du village (Ibid., F° 62 – Personnages, Elodie)
Très vive, très chatte surtout (Ibid., F° 74 – Personnages, Jacqueline Cognet)
surveiller les champs, les vignes surtout qu’il a gardés (Ibid., F° 87 – Personnages, Eugène Macqueron)
Le faire, en politique, l’opposé de Lengaigne, très impérialiste, surtout lorsqu’il s’agit pour lui d’obtenir la mairie (Ibid., F° 87-88)
La guerre sourde de Macqueron et de Lengaigne à propos de l’élection, et surtout à propos de leur rivalité de débitant (Ibid., F° 88)
Très bon prêtre. Pas très intelligent, prêchant mal surtout (Ibid., F° 99 – Personnages, L’abbé Godard)

Le Rêve (1888)

C’est surtout avec la vie des saints que je puis la faire toute (MS NAF 10323, Le Rêve,f° 241/24) \\Mais le chapitre est surtout pour montrer le ravage chez Angélique (…) Le chapitre doit être pour peindre cette lente
agonie (Ibid.,Ebauche f°s 270/53-271/54)
(…) Je voudrais surtout une lutte chez Angélique (Ibid.,f° 281/64)
(…) deux ou trois familles et une surtout que je nommerai (Ibid., f° 291/74)
(…) Donc asseoir le plus possible mes personnages, leur donner surtout un acte civil très solide ( Ibid.,f° 294/77)

Mais ce qu’il me faut surtout c’est une légende sur le château (MS NAF 10324, Le Rêve,Notes sur le château de Hautecoeur, f° 367)

Mais bien indiquer la chapelle, le château, et surtout la maison des Hubert, époque, architecture, distribution intérieure (MS NAF 10323, Le Rêve, Plan, premier Plan détaillé du Chapitre I, f° 10) \\En outre influence du travail des broderies (…) mais surtout l’influence du milieu, travail, régularité, claustration, etc. (…) Tout le derrière de la maison (…) mais surtout le jardin à l’ombre du château (Ibid., Premier plan détaillé du chapitre II, f° 25)
(…)Ajouter La Vie des Saints qu’elle lit, dire surtout l’artiste qu’elle devient (Ibid., Premier plan détaillé du chapitre II, f° 26)
(…)Les saints. Les diables. Et la bataille entre eux (…) Saint Clément. Et deux saints surtout, d’abord Sainte Elisabeth contre son orgueil et sainte Agnès contre sa passion (Ibid., Premier Plan détaillé du chapitre II, f° 34)
(…) Description sommaire du château, un mot du seigneur qui l’habite, et impression surtout de l’ombre qu’il jette sur le jardin (Ibid., Premier plan détaillé du chapitre II, f° 36)
(…) reprendre la salle commune et surtout donner le salon arrangé ainsi que la chambre des Hubert (Ibid., f° 37). \\Mais surtout insister sur Angélique qui est devenue une artiste de premier ordre en broderie (Ibid., second plan détaillé du chapitre III, f° 40)
Un tombeau d’un Hautecoeur dans l’église, des pierres tumulaires, mais surtout les deux mortes heureuses (Ibid., premier Plan du chapitre III, f° 53)
Mais surtout ce qu’on voit de là : l’évéché, si touffu l’été, le Clos-Marie avec ses détails (Ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 56)
Enfin des faits. Mais surtout le sens que prend alors le dehors (Ibid., Deuxième plan du chapitre IV, f° 57)
et surtout les légendes des mortes jeunes (Ibid., deuxième Plan du chapitre IV, f° 58)
Mais surtout le roman en bas et l’élancement du gothique en haut (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 70)
Ce chapitre a surtout pour but d’apaiser leur amours (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VI, f° 82)
Les Hubert ne sont pas beaucoup employés là-dedans. Hubertine surtout (Ibid., premier plan du chapitre VI, f° 89)
Et Angélique voit la chambre. Reprise de la description, le lit surtout (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 94)
Reprendre la description de la chambre (13) et surtout de la façade pour la montée de Félicien (5). Reprendre la chambre du IV (Ibid., premier plan du chapitre VII, f° 103)
Puis l’évêque avec le Saint-Sacrement derrière. Et la mitre surtout (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f°106)
Et surtout elle l’interroge sur lui, veut le connaître (Ibid., plan du chapitre IX, f° 120)
Mais surtout très brave, une grande naïveté (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre X, f°132)
surtout appuyer sur cette idée qu’elle veut courir à Félicien, car c’est là que sera le débat (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XI, f° 144)
Mais le chapitre est surtout pour montrer le ravage chez Angélique (Ibid., premier plan du chapitre XI, f° 151)
Et surtout montrer le milieu qui la retient et la sauve (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XII, f° 162)
Donc l’éduca \\- tion et le milieu interviennent là. Montrer surtout une dernière fois le milieu, les voix, etc. (Ibid., premier plan du chapitre XII, f°s 167-168)
Mais, surtout,
Angélique dans son grand lit (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIII, f°s 170-171)
Ensuite tout l’argent donné. La richesse, la corbeille, la robe de mariée décrite surtout (Ibid., deuxième plan du chapitre XIV, f° 184)
Un luxe écrasant, la corbeille, et surtout des aumônes considérables (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 192)

Angélique (…) la beauté est surtout dans l’attache du col, un peu longue (Personnages, f° 198)
Félicien (…) les yeux surtout superbes (Ibid., ° 200)

Lourdes (1894)

Mais ce que je veux surtout c’est peindre
une passion prête à déborder et qui se contient. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s6-7)
le Paris grouillant, le monde politique surtout,
si j’ai un assassinat politique. (Ibid. F°s18-19)
surtout cette réponse au prêtre qui a toujours cru une religion nécessaire : la science ne suffisant pas, satisfaire notre besoin d’au-delà, comment le désaltérer. (Ibid. F°21)
grande générosité, un grand élan dans la foi ; et, s’il y avait
moyen surtout, une religion nouvelle. (…) Le moment historique fixé, où en sera notre troisième république, et surtout l’état très net de la question sociale. (Ibid. F°s22-23)
faut que dans « Paris », j’aie, comme dans « Germinal » un très grand fonds de souffrance ; et cela surtout,
pour faire pendant aux souffrances physiques que j’aurai dans « Lourdes ». (Ibid. F°s23-24)
’est là enfin ce que je voudrais surtout mettre dans mon œuvre, au premier plan, débordant tout. D’abord un cri superbe de l’humanité souffrante, le cri de la douleur. (Ibid. F°38)
avec les malades : (…) la douleur morale, avec les parents, le monde qui les entoure, une mère surtout et sa petite fille. (Ibid. F°39)
qui me déplaît surtout, c’est la laideur esthétique de leur religion. (Ibid. F°44)
que je disais au docteur Boissarie : « (…) Surtout, je voudrais organiser les choses de façon à ce qu’aucun doute ne subsistât. (…) » – (Ibid. F°46)
situation difficile de ce docteur, sans commission, sans aide, portant toute la responsabilité, et surtout de ce savant jeté au milieu de ce surnaturel. (Ibid. F°48)
Et finir par Peyramale, mais surtout par Bernadette. (…) Le nouveau Lourdes surtout, opposé à l’ancien que j’aurais mis dans la 1ère partie : une Bernadette ne pourrait plus pousser là. (Ibid. F°72)
Dans « Paris », surtout, si je fais de ce frère un anarchiste militant, je puis le heurter [ à biffé] au prêtre et avoir ainsi une lutte entre deux frères. Toutes les combinaisons sont possibles, surtout si je marie ce frère, ou si je lui donne une maîtresse : l’introduction de femmes entre eux. (Ibid. F°85)
Il rêve de grandes charités (mais cela viendra surtout à la fin, après Lourdes, avec l’idée d’une religion de la souffrance humaine.[)] (Ibid. F°94)
Mon prêtre sera mêlé à cela, parce qu’on l’appellera pour [conf biffé] confesser et absoudre la tante mourante. (…) Il sera surtout au courant de la situation, de la tristesse du petit (…) – (Ibid. F°110)
Je songe que mes bourgeois, à l’enfant scrofuleux, viendraient aussi pour que le père, dans l’administration, où il est sous-chef, devienne chef. C’est le père surtout qui s’agenouille et qui demande pour lui cette grâce. (Ibid. F°112)
Il y a ensuite les sœurs de l’Assomption. (…) Mais j’en voudrais une surtout jeune, très agréable, sinon jolie. (Ibid. F°113)
Et je donne alors une description [en interligne : Organis. des trains, éb. 205] de tout le wagon (…). L’installation surtout, les bagages perdus, les paniers, valises, paquets. (Ibid. F°124)
Puis la Grivotte, (…) qui cause avec Marie, surtout avec Mme Maze et madame Vincent. (Ibid. F°134)
Consulter surtout les notes que j’ai prises à Paris, au départ du train blanc, et en tenir compte pour toute la première partie. (Ibid. F°143)
Etat désespéré, [Marie] condamnée par tous les médecins. Où on l’a menée, et surtout les avis des médecins. (Ibid. F°152)
Mais il [Pierre] se décide surtout par tendresse pour Marie. (Ibid. F°154)
C’est là surtout mon vif désir : que la douleur aille en montant jusqu’au IV (…). (Ibid. F°155)
Le bouillon que M. de Guersaint tâche de faire prendre à sa fille, qui ne peut le finir ; et surtout l’épisode de Ferrand et de l’homme, auquel il faut que Pierre et Marie s’intéressent. (Ibid. F°167)
Mais surtout Marie que les cahots terrifient ; et Pierre, et M. de Guersaint. (Ibid. F°172)
L’arrêt à [Angers biffé] Poitiers, pour poser tout le train et surtout continuer la souffrance, en l’augmentant encore, en l’exaspérant. (Ibid. F°173)
Mais surtout montrer peu à peu l’intérêt que le récit, puis le pied montré, déterminent chez tous les malades. (Ibid. F°184) \\Et le grand morceau, la masse de miracles, avec Mme de Jonquière et surtout sœur Hyacinthe. (Ibid. F°186)
On l’aime [la Vierge], on la vénère surtout en France. (Ibid. F°187)
Et surtout le bien
spirituel qu’on tire d’un pèlerinage (…). (Ibid. F°s189-190)
Surtout le miracle, son histoire qu’elle [Sophie Couteau] raconte à Pierre (c’est lui qui l’interroge), et tous les détails. (Ibid. F°192)
Surtout, on vient pour les guérisons. (Ibid. F°200)
Mais surtout l’homme qui meurt, voir où je puis placer la mort. (Ibid. F°211)
Mais faire surtout qu’il [Pierre] ne se prononce pas alors (…). (Ibid. F°213)
Puis Bartrès surtout : toute la vie de Bernadette (…). (Ibid. F°214)
J’ouvre par cette scène, qui me donne le nombre de trains lancés. (…) Les pèlerins de Paris, avec Seine-et-Oise
et surtout Versailles – (Ibid. F°s223-224)
Prendre les détails [de l’Hospitalité] dans la brochure. Les différents services, les brancardiers surtout. (Ibid. F°225)
[Mais surtout biffé] Et tout cela parmi le flot des voyageurs qui s’écoulent, les employés qui prennent les billets, la sortie réservée aux malades. Mais Madame Vincent surtout, avec Rose sur les bras. (Ibid. F°227)
Avec Berthaud, peut-être, le nombre de trains, et surtout les 500 pèlerins de l’année du couronnement. (Ibid. F°240)
Mais c’est le 22 août au matin les pèlerins de Paris (…) – Avec Paris, Seine-et-Oise et surtout Versailles. (Ibid. F°241)
Lire la brochure sur l’Hospitalité de N.-D.-du-S. Le commencement surtout, pour l’organisation de l’Hospitalité. (Ibid. F°241)
Mais surtout mettre ce défilé épouvantable dans l’admirable paysage de Lourdes, à huit heures par le soleil. (Ibid. F°252)
Ce qu’on voit de la place du Rosaire (éb. 197). Mais surtout après le miracle. (Ibid. F°255)
Il [Chassaigne] est seul, et il a besoin d’aimer, il a surtout besoin de croire (…) qu’il retrouvera ailleurs les êtres chers qu’il a perdus. (Ibid. F°260)
Le baron Suire et Berthaud sont là ; mais rien qu’un mot. Surtout le marquis Salmon de Roquebert ; le soulier plein de pus qu’il a vidé. – (Ibid. F°263)
Et, alors, en récit, et surtout en conversation, toute l’analyse de Chassaigne. (Ibid. F°265)
L’eau glacée, l’eau chargée de microbes, surtout l’après-midi. – (Ibid. F°269)
Enfin examen de ce qui se passe à Lourdes : auto-suggestion, ébranlement préparé, entraînement, exaltation croissante, et surtout le souffle guérisseur,
la force inconnue et non étudiée, qui se dégage sûrement de la foule. (Ibid. F°s273-274)
Il [Pierre] pourrait surtout conclure, quand il sortirait de ce bureau. (Ibid. F°274)
Mais surtout la composition de la réunion : de jeunes prêtres tenant des registres, d’autres apportant les dossiers. (Ibid. F°280)
Mais surtout il [Pierre] se rend compte comment le bureau fonctionne. (Ibid. F°280)
Et [ensuite biffé] Bonamy confessant que le bureau est surtout une garantie contre trop de miracles. (Ibid. F°281)
Mais surtout sur la bêtise et l’ignorance des médecins, à propos de Pierre qui voudrait des certitudes. (Ibid. F°284)
Enfin examen de ce qui se passe à Lourdes : auto-suggestion, ébranlement préparé, entraînement, exaltation croissante, et surtout le souffle guérisseur, la force inconnue et non étudiée, qui se dégage sûrement de la foule. – (Ibid. F°285)
Mais surtout insister (…) sur la réponse de Pierre, lorsque Chassaigne constate l’inexplicable et s’y abandonne, par faiblesse humaine à la suite de son grand chagrin. (Ibid. F°286)
J’amène l’abbé Judaine – Puis des Hermoises (…) et M. de Guersaint qui s’est réveillé. – Mais surtout le Commandeur contre tous les gens qui veulent guérir. (Ibid. F°287)
Je pose d’abord le bureau, je dis [que biffé] les personnes [du biffé] qui sont là, (…) le personnel [des biffé], des [pre biffé] jeunes abbés aux registres, un chef brancardier sans doute, surtout le père Dargelès, rédacteur [en interligne : en chef] du [«]Journal de la Grotte ». (Ibid. F°289)
Ce que je veux montrer surtout, ce que Pierre sentira surtout, c’est le peu de sérieux de ces constatations. (Ibid. F°291)
Et surtout dire que la première journée est finie (…). (Ibid. F°296)
Bernadette s’entêtant dans son hallucination. Pas un mensonge – (…) Manque de volonté surtout, ne peut pas vouloir se dégager de ce rêve. (Ibid. F°302)
Je poserai Majesté le maître de l’hôtel qui se plaint de la Grotte, [et biffé] des Sœurs bleues surtout, madame Maze étant venue voir à l’hôtel une dame de ses amies. (Ibid. F°320)
De premières scènes, jusqu’à huit heures, la scène surtout de Mme Volmar surprise et s’excusant près de Pierre qui la connaît. (Ibid. F°321)
Une fête au grand soleil. Les boutiques, les guinguettes surtout, les cabarets en plus. (Ibid. F°332)
Le journal de Lourdes, surtout les Annales. (Ibid. F°349)
Et surtout parler tout de suite, dès le début, de la procession aux flambeaux, qui doit être passée par là, car elle est le pivot du chapitre. – (Ibid. F°351)
Mais surtout tout cela dans l’analyse de la foi que Pierre tâche de retrouver. (Ibid. F°376)
Je crois que cela serait la place, surtout si je veux que le mardi la mère reparte. (Ibid. F°379)
Surtout un morceau pour bien montrer qu’elle [Bernadette] ne pouvait pas devenir une sainte militante, une conductrice de peuples (…). (Ibid. F°386)
Je crois qu’il faut que le docteur Chassaigne soit contre les Pères de la Grotte, avec un doux souvenir dévot pour le curé Peyramale et surtout pour Bernadette. (Ibid. F°396)
Le morceau sur la Grivotte. Le morceau sur Elise Rouquet. Surtout celle-ci intéressante. (Ibid. F°405)
Puis dire pourquoi Raymonde est montée. Et surtout sur son mariage avec Gérard. (Ibid. F°406)
Donc surtout les malades et les privilégiés sur les bancs, dans un espace protégé par les cordes, où les brancardiers ont toutes les peines du monde à introduire les malades. (Ibid. F°415)
Tous convergeant vers la Grotte, vers la statue de la Vierge surtout. (Ibid. F°417)
Ce défilé surtout piétinant dans la Grotte (…). (Ibid. F°422)
Et c’est à partir d’ici que je fais partir cette fièvre pour
mes personnages et surtout pour la foule. (Ibid. F°s423-424)
Pour remplir le chapitre, j’ai surtout deux épisodes : [celui biffé] ceux de M. Sabathier et du frère Isidore. (Ibid. F°424)
Je puis surtout les réserver, ne
les avoir que nommés dans les autres parties, et les étaler là devant la Grotte. (Ibid. F°s426-427)
Mais surtout les employer dans l’excitation qui monte. (Ibid. F°427)
Rappeler que Berthaud craint surtout la bousculade, pendant cette procession. (Ibid. F°432)
Mais surtout la foule autour de Pierre, et l’analyse qu’il en fait. (Ibid. F°433)
Un morceau surtout sur la quantité énorme de prières dites pendant le pèlerinage national. (Ibid. F°468)
Mais surtout l’opposition intense avec la Grotte. Tout le chapitre est pour cela – (…) Tout le bruit, tout l’argent, tout l’éclat, toute la sainteté, tout le triomphe là-bas ; et ici la misère, la ruine, l’abandon surtout. (…) Mais surtout l’opposition violente : la Grotte avec son rayonnement de cierges, à cette chambre, obscure, humide. (Ibid. F°472)
Tout le bruit,
tout l’argent, tout l’éclat, toute la sainteté, tout le triomphe là-bas ; et ici la misère, la ruine, l’abandon surtout. (Ibid. F°s479-480)
Mais la conversation, M. de Guersaint racontant son excursion, décrivant le Gave (…), les montagnes, etc., Gavarnie surtout. (Ibid. F°489)
Mais surtout, je le répète, tout l’ancien Lourdes pour que je puisse l’opposer au nouveau que je vais décrire. (Ibid. F°496)
Les brancardiers sont là, mais ils sont surtout dans la cour de la gare (…). (Ibid. F°510)
Il faut qu’ils soient heureux des résultats, un mot de tous les miracles obtenus, surtout de Marie, à qui le père Fourcade parlera à la fin, en la bénissant. – (Ibid. F°511)
Mais surtout l’épisode du mariage de Raymonde et de Gérard. (Ibid. F°513)
Enfin au départ les mouchoirs agités, celles qui
sont à la portière, Marie surtout et qui [arr biffé] agite [leur biffé] un mouchoir. (Ibid. F°s521-522)
Et enfin l’épisode de M. Sabathier, avec M. de Guersaint surtout et Pierre. (Ibid. F°537)
Mais [sur biffé] surtout, dans
souffle [sic], la confidence qu’elle [Marie] lui fait (…) – (Ibid. F°s547-548)
Mais surtout l’épisode où Mme Vincent se réveille en sanglotant (…). (Ibid. F°549)
Elle [Bernadette] est chétive, on l’emploie surtout à l’infirmerie. (…) Elle est alitée, (…)
elle lit, la lecture la passionne, surtout celle de la Bible. (…) La Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ la touche surtout aux larmes. (Ibid. F°s571-572)
(…)
toute la ville revient, sa tante la marchande de [f biffé] vin, et surtout Bartrès (…) – (Ibid. F°s574-575)
Il [Pierre] se croirait un meurtrier, un assassin, surtout s’il avait tué la croyance chez Marie. – (Ibid. F°582)
Ce qu’il faudrait développer [chez biffé] dans l’homme et surtout chez l’enfant, c’est l’habitude de l’effort personnel. (Ibid. F°583)
Mais surtout scène touchante, entre le père, retour de Gavarnie, et sa fille qu’il trouve guérie, et qui est là. (Ibid. F°605)
Surtout le nouveau Lourdes, la [religion biffé] superstition ayant tout gâté. – (Ibid. F°605)
Des faits. Mais surtout ce que pense mon prêtre. (Ibid. F°605)
Puis surtout le respect de sa mère morte ; il la rêve, ou il croit la voir, une nuit, l’entendre lui dire : Tu ne feras pas cela. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 11 – Notes sur Pierre Froment)
Une peau surtout d’une éclatante blancheur. (Ibid. Fo 20 – Notes sur Marie de Guersaint)
Il rêve de grande charité, mais cela vaudra surtout à la fin, avec l’idée d’une religion de la souffrance humaine. (Ibid. Fo 26 – Notes sur Marie de Guersaint)
Des yeux bleus brouillés ; et surtout une expression d’infini chagrin, de douleur muette et concentrée. – (Ibid. Fo 31 – Notes sur Mme Vincent)
Surtout, des yeux très beaux, dans ce visage tourmenté et ravagé par la mal. (Ibid. Fo 39 – Notes sur la Grivotte)
La bouche surtout douloureuse ; et des yeux noirs qui se fixent sur les gens avec angoisse. (Ibid. Fo 45 – Notes sur Mme Vêtu)
Je l’ai surtout, pour avoir une agonie dans la salle de l’hôpital. (Ibid. Fo 46– Notes sur Mme Vêtu)
Aucune chance dans la vie ; et surtout l’air abandonné. (Ibid. Fo 60 – Notes sur Madame Maze)
Les constatations, c’est surtout
pour faire un peu la police des miracles, pour empêcher qu’il y en ait trop. (Ibid. Fos 69-70 – Notes sur Raboin)
Mais surtout, la gaieté, la santé, l’innocence, le dévouement. (Ibid. Fo 87 – Notes sur sœur Hyacinthe)
Surtout la fraîcheur de la jeunesse. (Ibid. Fo 103 – Notes sur Appoline)
La cliente du docteur Astier,
élégante celle-ci, ayant des dessous, [lettre biffée] bien mise, la tête couverte d’une dentelle ; et le singulier abandon des pieds bien chaussés, sur la sangle de la civière : les jambes ont l’air morte, les pieds surtout. (Ibid. Fos 185-186 – Notes sur le Départ de Paris)
Ce train vert semblait surtout composé des environs de Paris et d’autres villes du département. (Ibid. Fo 188 – Notes sur le Départ de Paris)
En ce moment de mysticité, de révolte contre la science, un admirable sujet : montrer (…) surtout les foules accourues, cent cinquante mille personnes par an, je crois. (Ibid. Fo 208 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Puis surtout les foules accourent, croyantes, extasiées. (Ibid. Fo 209 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Comme intrigue du roman, il faudrait mêler à l’histoire rétrospective de Bernadette, une histoire de jeune fille [lettre biffée] névrosée, (…) mais surtout un médecin catholique dont il faudrait faire une figure(…). Puis des prêtres, des évêques, des croyants et des spéculateurs, des foules surtout (…). (Ibid. Fo 214 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Le cirque, en face, paraît formé de trois marches gigantesques ; les contremarches, surtout les deux premières, [sembl biffé] sont striées d’autres marches, de lignes [en interligne : noires] horizontales qui ont l’air de former des marches (…). (Ibid. Fo 217 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)
J’ai vu : une tête de vache nettement dessinée ; un lézard allongé la tête
en bas, [entre biffé] dans un pli vertical des roches ; surtout un immense crucifix de neige (…). (Ibid. Fos 220-221 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)

Travail (1901)

les travaux de la terre surtout pittoresques, vendanges, moisons, etc. (et ma « Terre ») (MS NAF 10333, Travail, Ebauche,f° 350/3)
Mais je fais un roman, il faut surtout que je passionne les femmes (Ibid.,351/4) \\Mais surtout, c’est Luc qui m’intéresse (Ibid.,f° 353/6)
Voir surtout, s’il n’y a pas un commencement de bâtisse sur un terrain du vieux professeur (Ibid.,f° 357/10)
Mais surtout je veux incarner avant tout l’idée de Travail Luc (Ibid.,f° 357/10)
Mais je songe surtout à ceci, que la femme qui n’a pas eu d’enfant avec lui, en a trois ou quatre avec Luc (Ibid.,f° 362/15) \\Mais surtout ils créent la Cité (Ibid.,f° 362/15)
Mais gros d’une création à faire, très nourri déjà de lectures, ayant lu tous les ouvrages des précurseurs Saint-Simon, Fourier (surtout), Comte, etc. (Ibid.,f° 372/25)
Et ne pas oublier surtout que c’est la femme qui le décide, la pitié pour la femme qui deviendra de la tendresse (Ibid.,f° 372/25) \\surtout les exportations considérables (Ibid.,f° 387/40)
Mais surtout parmi les ouvriers il me faut représenter toutes les opinions (Ibid.,f° 389/42) \\et surtout un anarchiste, parlant de tout faire sauter (Ibid.,f° 389/42) \\Ce dernier surtout (Ibid.,f° 389/42) \\Le dépôt§§ de verrerie surtout (F° 394/47)
Mais la cité sera surtout fondée par la génération future (Ibid.,f° 397/50)
En somme les âges iront. Mais il faut que je règle surtout un tableau des enfants pour avoir deux ou trois générations (Ibid., F°405)
mais cela surtout pour poser la campagne autour (Ibid., F°411)
Les dompteurs du feu, un surtout que je créerai comme un Vulcain et qui disparaitra (Ibid., F°419)
Je voudrais régler tout de suite le premier chapitre, surtout Josine et Nanet (Ibid., F°429)
Les précurseurs Saint-Simon, Proudhon et Saint-Simon surtout (Ibid., F°435)

SUSPENS

La Terre (1887)

et les deux filles vivant chez lui avec l’héritage de leur père pas partagé tout en suspens (MS NAF 10.328 La Terre. f° 417/18- Ebauche)

Lourdes (1894)

Donc il reste en suspens, sur cette idée que l’humanité a un besoin d’au-delà indéniable, et que ce serait peut-être la tuer que de vouloir lui enlever ce besoin . (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°556)
Et Pierre reste donc en suspens sur cette idée qu’il a besoin d’une religion nouvelle (…). (Ibid. F°588)

SYMBOLE / SYMBOLISME

La Terre (1887)

Je veux faire le poème vivant de la terre, mais sans symbole,humainement. (MS NAF 10.328 La Terre. ° 400/1 – Ebauche)

Lourdes (1894)

Recommencer le symbole du Christ rachetant la faute, payant de son sang le bonheur des autres. (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°18)
Mettre tout de suite sans doute ma com- \\paraison : l’humanité est une malade qui a besoin d’illusion. En faire le symbolisme de toute l’œuvre. (Ibid. F°s187-188)
Puis finir par tout[e biffé] le symboli [sic] de l’œuvre. (…) L’humanité est un malade qui a besoin d’illusion. Et faire de cela le symbolisme de toute l’œuvre. (Ibid. F°589)

Travail (1901)

Ce que je veux, c’est qu’à la fin, dans le triomphe, l’ouvrier reparaît (il est le symbole de l’ouvrier du salariat, ni bon ni mauvais, gâté par le salariat, c’est pour cela qu’il ne peut pas s’entendre dans le phalanstère trop gâté déjà pour s’améliorer) (MS NAF 10333, Travail, Ebauche,f° 362/15)
Non, il vaudrait peut-être mieux, pour le symbole, que ce fût un petit frère (Ibid.,f° 369/22)

SYMBOLIQUE

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

L’encanailler comme figure, pour éviter de lui donner une hauteur symbolique. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Les personnages, f° 18)

Le Rêve (1888)

Cela serait bon, symbolique (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, °221/5).

Lourdes (1894)

Ce chariot qui a été à la souffrance, étant au triomphe. Le décrire [en interligne : Pierre en larmes], le rendre symbolique. (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°440)
Puis finir par tout[e biffé] le symboli [sic] de l’œuvre. (Ibid. F°589)

Elle [La Dame] sourit à la demande de faire fleurir l’églantier, et demande de faire pénitence et de monter au fond de la grotte : sens symbolique (112). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 240 – Notes sur H. Lasserre)
L’explication symbolique de l’eau bue et de l’herbe mangée (165). (Ibid. Fo 244 – Notes sur H. Lasserre)

SYMÉTRIE/SYMÉTRIQUE

Nana (1880)

La symétrie, l’action (NAF Ms. 10313, Nana. F°113- Plan).

La Terre (1887)

Il faut que la ferme me donne toute la grande culture, des histoires de chasse, et que je puisse conclure sur la grande culture et sur la petite. Cette grande culture, j’y ai introduit le ver, en y mettant une paysanne à gros appétit. Pour ne pas avoir trop de parallélisme, ne pas faire retourner Jean chez la fermière, ou s’arranger du moins pour que la symétrie ne se sente pas. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 467/59)

Lourdes (1894)

Pour la symétrie je ferai aussi « Paris » composé de cinq [chapitres biffé] parties de cinq chapitres chacune. (NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°24)

Travail (1901)

Cela me fait penser que le premier livre devrait être court, de même que le dernier, de même longueur tous les deux et symétriques (MS NAF 10333, Travail, Ebauche,f° 373/26)

SYMPATHIQUE

Nana (1880)

Nana resterait le personnage sympathique, se donnant, mais en bonne enfant, inconsciemment. (NAF Ms. 10313, Nana. F°227- Ebauche).

Au bonheur des dames (1883)

La femme []très sympathique

Le Rêve (1888)

Mon Angélique est maintenant d’aplomb, très humaine avec sa lutte et très sympathique (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, °295/78)

Lourdes (1894)

Très sympathique en somme, un joli type de catholique distrait imprévoyant, artiste manqué. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 28 – Notes sur M. de Guersaint)

SYSTÉMATIQUE

Pot-Bouille (1882)

Quelques personnages seulement logeront en dehors, pour que cela n’ait pas l’air trop systématique (MS NAF 10 321, Pot-Bouille, f° 383)

Lourdes (1894)

Mais il constate que les adversaires systématiques du surnaturel et du miracle ne viennent pas à Lourdes, paraissent se désintéresser. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 162 – Notes sur les Miracles)

SYSTÈME

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Cela est préférable, pour plusieurs raisons ; d’abord, je ne puis entrer dans le particulier, étudier la vie au village, ce qui me détournerait de mon idée première ; ensuite, je reste davantage dans le système des grandes masses ; enfin, de cette façon, mon village devient un seul être, une création d’une simplicité utile, un troupeau humain tel qu’il a dû en exister aux premiers temps du monde. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 14)

Lourdes (1894)

La maladie constatée par l’un ; la guérison, par l’autre. Mauvais système. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°280)
Il a consulté tous les médecins, est allé à toutes les eaux, a essayé de tous les systèmes (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 34 – Notes sur M. Sabathier)
Le médecin s’arrête interdit, ne comprend pas. Les témoins, sans système, sans tendance quelconque. (Ibid. Fo 161 – Notes sur les Miracles)