Dictionnaire – Points d’exclamation

Comme les points d’interrogation, ils sont de deux sortes selon qu’ils portent sur l’acte de mise en place d’un élément de l’intrigue par l’écrivain, ou qu’ils sont affectés à la future action d’un personnage pour lequel ils prévoient déjà l’endroit d’une prise de parole émotive. Dans le premier cas, ils modulent une prise de décision de Zola, cette prise de décision étant souvent mise à une certaine distance critique (il équivaut alors à une sorte de « point d’ironie »), même si elle est assumée comme telle. Dans le second cas, ils ponctuent l’intrigue, installent une balise émotionnelle, signalant une esquisse de dialogue ou de monologue d’un personnage à un moment « fort » de son itinéraire.

a)- de Zola

La faute de l’Abbé Mouret (1875)

On peut la mêler au drame, en la faisant céder à un homme. On peut aussi mettre en face d’elle le frère Archangias, (je veux cependant conserver à celui-là sa raideur catholique ! (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 10)

Nana (1880)

Voilà Zut qui vient. Oh ! la belle arrivée. (NAF Ms. 10313, Nana. F°111/2- Plan)
A quoi peut-elle penser. Pardieu ! (Ibid. F°134)
Encore une défaite ! (Ibid. F°135 verso).

la grande curiosité ! (NAF Ms. 10313, Nana. F°192-Personnages).

Au bonheur des dames (1883)

Ils [les parents de Mme Hédouin] ne sont plus de leur temps, tant pis! (MS NaF 10277, Au bonheur des dames, f° ???)

La Terre (1887)

Le père aurait pu louer la terre à ce frère. Mais non j’aimerai [sic] mieux pas de parentée [sic]. Est-ce que le vieux Beaugrand ne pourrait pas, non ! (MS NAF 10.328, La Terre, f° 416/17- Ebauche)

Oui ! pas très intelligente un peu simple (MS NAF 10329 La Terre F° 50 – Personnages, Françoise Fouan)
Il ment donc quand il prétend qu’il couche avec les deux. Menteur ! (Ibid., F° 51 – Personnages, Françoise Fouan)
L’idée de Jacqueline serait de l’épouser, vers la fin ; mais il a toujours résisté ! (Ibid., F° 65 – Personnages, Alexandre Hourdequin)
Cela lui donne une importance ?! (Ibid., F° 93 – Personnages, Lengaigne)
Ce que ce chat a vu ! (Ibid., F° 107 – Personnages, Patoir)

Le Rêve (1888)

De la psychologie donc, ou ce qu’on appelle
ainsi (!), c’est à dire une lutte d’âme (MS NAF 10323 Le Rêve f° 217/1-218/2- Ebauche)
(…) Mon Dieu ! je suis décidé à en [Félicien] faire un oisif, un amateur, un demi-artiste (Ibid., f° 302/85)
Je puis dire d’ailleurs qu’on les y tolère. Non ! (Ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 112)
La réalité dépasse encore l’espoir d’Angélique. Félicien beau, superbe, riche à millions ! (Ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 114)
L’âge, la prière ont dû apaiser ce grand chagrin. Mais non ! (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 130)

Lourdes (1894)

Mais quelle affreuse chose que ce Lourdes ! (…) Et l’horreur
de leurs objets de sainteté ! d’affreuses quincailleries, l’article Paris dans ce qu’il y a de plus camelote ! (NAF MS 1455 Lourdes, Deuxième ébauche, F°s 44-45)
Cela fait plus de vingt-deux heures. Quel voyage de souffrance ! (Ibid. F° 122)
L’installation surtout, les bagages perdus, les paniers, valises, paquets. Les bidons cabossés ! Les bassins sous la banquette, le broc d’eau. (Ibid. F° 124)
Voir comment je la [Mme Vêtu] ferai mourir, résignée ou non. Une révolte et puis de la résignation peut-être. A voir, pour le plus d’intensité et de vérité ! (Ibid. F° 410)
On confesse à la Crypte : Ah ! si les prêtres pouvaient parler, on verrait que les merveilles opérées en faveur des corps, sont laissées bien en arrière par les merveilles faites pour les âmes. – (Ibid. F° 457)
Un mot bien connu, paraît-il : « Il faut donner à la justice de Dieu les expiations exigées par les péchés de la France. Quand la somme des expiations sera assez forte, la France cessera d’être frappée ». Quelle croyance dure du châtiment, de l’expiation nécessaire ! (Ibid. F° 458)
Ah ! si les prêtres pouvaient parler, on verrait que les merveilles opérées en faveur des corps sont laissées bien en arrière par les merveilles des âmes. (Ibid. F° 468)
Comme cela est du pessimisme le plus noir ! Comme la vie doit être mauvaise pour qu’il monte un
pareil cri [vers le biffé] de souffrance et d’imploration vers le ciel. (…) Ce mot bien connu, paraît-il : « Il faut donner à la justice de Dieu les expiations exigées par les péchés de la France. Quand la somme de ces expiations sera assez forte, la France cessera d’être frappée ». – Quelle croyance dure du châtiment, de l’expiation nécessaire ! (Ibid. F°s 468-469)
La haine de la bonne nature : la nature, c’est le diable. – Lourdes est la cité privilégiée de Marie (59). Hélas ! (Ibid. F° 567)
Mais son effroi d’être divine. Aussi sa réponse. [«] Voulez-vous nous suivre ? Non, mais comme je le voudrais si j’étais petit oiseau» ! (Ibid. F° 574)
Quelle philosophie absurde ! Fallait-il donc qu’elle [Bernadette] souffrît. Pour la sauver. (…)
Elle gémissait, puis se le reprochait. « Je souffre, mais je suis contente de souffrir.– [»] Pourquoi, mon Dieu ! quel blasphème et quelle cruauté inutile ! Cela est révoltant ! Pourquoi ne pas souhaiter la santé et le bonheur ? (Ibid. F°s 576-577)

Et il [le père] oublie l’enfant ! « Mais moi ». Un sursaut. « Mais toi, tu seras avec nous ». (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche, Fo 58 – Notes sur Gustave Vigneron)
Constantin James, quelle autorité ! Un charlatan. – (Ibid. Fo 146 – Notes sur Boissarie)
Il y a des faits de guérison qui échappent à toute interprétation scientifique. Mon Dieu ! cela doit être vrai. (Ibid. Fo 174 – Notes sur les Miracles)
Dieu avait vaincu. Dieu, hélas ! non, mais la misère humaine, le besoin de mensonge. (Ibid. Fo 226 – Notes sur H. Lasserre)
Il [Mgr Laurence] refuse même l’enquête (que de phrases dans Lasserre, pour l’en excuser !) (Ibid. Fo 243 – Notes sur H. Lasserre)
Dieu avait vaincu – Dieu, hélas ! non, la misère humaine, le besoin de mensonge. (Ibid. Fo 252 – Notes sur H. Lasserre)
C’est le récit de ces miracles qui a fait la fortune du livre, en montant les imaginations. Ah ! guérir ainsi, aller contre la commune et fatale misère ! (Ibid. Fo 252 – Notes sur H. Lasserre)
Ah ! ces histoires merveilleuses de guérison, quelle suavité pour les malades, que la science a abandonnés ! (Ibid. Fo 258 – Notes sur H. Lasserre)
Elle [Bernadette] gémissait, puis se le reprochait. (…) Pourquoi mon Dieu ! quel blasphème et quelle cruauté inutile. Cela est révoltant. (Ibid. Fo 267 – Notes sur H. Lasserre)
Rien ici-bas, tout pour le ciel. – Et, s’il n’y a rien là-haut, quelle duperie ! Elle allait retrouver sa Vierge ! (Ibid. Fo 269 – Notes sur H. Lasserre)

Travail (1901)

La commune anarchique plus tard ! (F°422)

b)- ébauche de style direct ou de style indirect-libre des personnages

Le Ventre de Paris (1873)

La charcutière elle-même dira : « Mes cousins, ce sont de malhonnêtes gens ! » (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 50)
Lisa vis à vis de Charles, qui l’inquiète. Cet homme a eu faim, il est dangereux. Peut-on avoir faim ! (Ibid., f° 57)
C’est lui qui, au dénouement, comprenant la trahison, passant devant la charcuterie illuminée murmure en se serrant le ventre : « Quels gredins que ces honnêtes gens! » (Ibid., f° 95)
La mère la Louette qui la couche toujours dans son galetas de la rue au Lard la gourmande : « Comment une grande fille comme toi! ne pas gagner sa vie! » (Ibid., f° 111)
Quand Florent le plaisante sur Cadine : « Moi! ah! non, il ne me faut pas de femme. » (Ibid., f° 112)
Un employé, gros, (…) distribue les bulletins : «  Eh ! là-bas, avançons… Combien avez-vous de mètres ? Cinq ?… » (Ibid., f°166)
Des conversations s’établissent : « Vends-tu pour cent sous […) ça fera neuf francs… » Un homme en limousine « Moi je ne fais que la légume » Des cris, des appels « Louis ! », « Victor ! »(Ibid., f° 169)
Les boulevards, ébahissements, gorges-chaudes « à bas Soulonque ! » (Ibid., f° 201)
Juges d’instr. : Vous faites partie d’une société secrète, qu’avez-vous fait le 2, 3, 4 décembre » (Ibid., f° 202)

La faute de l’Abbé Mouret (1875)

A la fin, Frère Archangias, en les voyant, s’écrie : « Ah ! je vous sentais là… » (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, La Bible, f° 66)

Nana (1880)

« Mon fils ! si c’est pour nous faire voir ça! un mari s’abstient. » (NAF Ms. 10313, Nana. F°5- Plan)
Ma foi, non ! je ne verrai rien, on est trop mal.
Au moment où Bordenave parlait de Nana, il a dit « Chut ! » en voyant arriver Daguenet (…)(Ibid. F°7)
« Ah ! oui, c’est Labordette (Ibid. F°8)
Vous allez voir le costume de ma femme, il est d’un band…! » (Ibid. F°11)
« Il faut que je sorte, quelle corvée ! » répéter cela le plus possible.
Quelle corvée ! (Ibid. F°15)
« Ah bien ! ma chère, il t’aime, ce bébé ! »
Georges arrivant avec un gros bouquet. « Faut te moucher » – « Eh bien ! mouchez-moi ! » (Ibid. F°20)
« Oh ! quelle corvée ! » répète-t-elle tous le temps » (Ibid. F°22)
(Georges : Oh ! maman !). (Ibid. F°28)
« Oh ! j’en suis, elle me l’a dit » (Ibid. F°29)
Mais Nana lui dit « N’aie pas peur, mon chéri ! (Ibid. F°59)
« Ah ! non, mon petit.
« Tu sais, ta femme, eh bien ! elle fait ça avec un tel. Si les femmes mariée (sic) s’en mêlent ! » (Ibid. F°72)
« Comment, tu ne le savait (sic) pas, oh ! mon pauvre chien !
« Ah bien ! si c’est un tel, il doit lui en avoir appris de propre. (Ibid. F°73)
Ah ! oui, reprit-elle, l’histoire du fruitier… Eh bien ! mon cher, (…). (Ibid. F°79)
Oh ! il viendra. (Ibid. F°90)
Puis : « Eh bien ! et ce rôle ? » (Ibid. F°91)
Oh ! ma tante, je l’aime. (Ibid. F°92 verso)
« Tiens ! tu es lâche »
« Eh bien ! demande Bosc
« Oh! un enfant. » (Ibid. F°94)
« Tiens ! Zizi ! » Muffait fronce déjà les sourcils. « Oh ! un enfant. » (Ibid. F°95)
« Ah ! oui, par exemple (Ibid. F°101)
Tiens ! des saphirs… Ah ! oui, cette parure…
Enfoncés les hommes !
Faut voir la tête qu’il a dans la rue ! (Ibid. F°119 verso)
Le prince d’Ecosse: Tiens ! Edouard ! dit Nana. (Ibid. F°122)
« Eh bien ! et ma promesse (Ibid. F°135)
Eh bien ! puisqu’il n’est plus là, tu n’es plus jaloux. (Ibid. F°141)
Oh ! mon Dieu, c’est trop ! (Ibid. F°144)
Ah ! ce mimi, est-il drôle !… Il y a pensé pourtant ! Et moi qui ne savais plus !… Alors, tu sors de l’église ? C’est vrai, tu as une odeur d’encens… Mais baise-moi donc ! oh ! plus fort que ça, mon mimi ! Va c’est peut-être la dernière fois. (Ibid. F°144 verso)
oh! les sales! (Ibid. F°151)
Bigre ! non
Morte ! (Ibid. F°155)
Morte ! (Ibid. F°156)
à Berlin ! à Berlin ! à Berlin ! (Ibid. F°158).

Celle-ci est furieuse : « Si maintenant les femmes mariées s’en mêlent ! »
« Tu sais, ta femme, eh bien ! à l’heure qu’il est elle fait ça avec un tel.
Muffat (…) revient. « Eh bien ! » (NAF Ms. 10313, Nana. F°228- Ebauche)
« Ta femme est avec Juillerat, un de mes restes, un garçon qui est propre, ça ! » (Ibid. F°235)
« En voilà un vieux qui m’a demandé des choses ! » (Ibid. F°237).

«Va, va ma fille, laisse dire le monde, autrement ce ne serait jamais lui qui t’aurait donné à manger !» «Si vous saviez comme Auguste est cocasse quand il s’engueule avec les sapins ! Eh ! dis donc, toi, l’empaillé, est-ce que tu dors ? Ohé, là-bas, ohé! Tiens, un de mes premiers amants. Paul, Paul… J’ai oublié son nom de famille. Il m’aime encore ce garçon-là, faut voir !
Il paraît que ça lui suffit. Imbécile ! (NAF Ms. 10313, Nana. F°241/1-242- Notes)
Si vous aviez vu ça comme c’était rouge et gros, et qu’on aurait si bien mordu là dedans ! (…) Qu’est-ce que ça me fait, bah ! je t’aurai tout de même bien aimé. Mais ris donc ! t’es triste comme la rue de la Clé ! C’est pourtant rigolo, ce que je te raconte là ! (Ibid. F°243/2)
Jean ! (Ibid. F°246)
Tiens ! t’as une gueule que je connais (Ibid. F°249/1)
Jamais on n’a pris le c. devant Céard ! (Ibid. F°250/2)
Place au théâtre ! – Au rideau ! (Ibid. F°271)
Chargez ! pour descendre (Ibid. F°272)
« Ah ! monsieur, madame nous fait Bien attendre. » (Ibid. F°277)
Ah ! bah ! on trouve toujours de l’argent (Ibid. F°278).

La Terre (1887)

On lui dit qu’est-ce que ça vous fait ? Il reviendra par héritage. Et il répond : Mais Louise. Non ! L’entêtement stupide. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 414/15 – Ebauche)
(…) et elle sur la meule le laisse faire. Puis, quand il se relève : cochon ! cochon ! (Ibid., f° 437/38)
(…) Et contre sa fille, voulant des mœurs : nom de Dieu ! salope, tu me déshonores. (…) Dis donc Jésus-Christ ta fille est encore à roucouler là bas avec un tel. Nom de Dieu ! ou donc ? Là bas, au bois Lurin (Ibid., f° 448/49)
(…) Payez un curé, si vous en voulez un. Non, c’est trop cher, nous ne pouvons pas. Eh bien ! vous n’en aurez plus (Ibid., f° 479/71)
« Quoi ! nous avons fait tout ce que nous devions faire, et la terre nous tient prisonnier, elle ne rend pas ce que nous pouvions espérer – Les capitaux vont à l’industrie. Nous périclitons – Alors, à quoi bon ? » […] « Ah ! la terre est toujours la terre, la nourricière, celle d’où l’on tire tout. On y reviendra. Seulement, à qui sera-t-elle, et que serons-nous nous autres cultivateurs » (MS NAF 10329 La Terre F° 71 – Personnages, Alexandre Hourdequin)

Le Rêve (1888)

Elle aura bien la force de descendre. Non, non ! elle ne veut pas (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 274/57)
(…) Son désir de la richesse avoué, proclamé (il est riche, mais tant mieux. Pourquoi ne l’épouserai-je pas. Je lui devrais tout, je l’aimerai davantage !) (Ibid., f° 289/72)

L’évêque (…) s’inquiète (toute sa mère et tout lui, hélas !) (MS NAF 10323, Le Rêve, Dossier personnages, f° 201)
Mais tu es pauvre toi ! (…) Eh mais ! est ce qu’elle n’a pas épousé Jean (MS NAF 10323, Le Rêve, 2ème Plan détaillé du chapitre III, f° 43)
C’est ta légende qui t’emporte. Et toutes les objections. Ah ! (Ibid., f° 44)
L’idée de la richesse: mais tu es pauvre ! – Eh bien ! (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 47)
Elle répond à ses doutes : Ah ! oui. (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 97)
Et tout de suite je la voudrais franche ; gaie : O ! mon cher seigneur ! (Ibid., plan du chapitre IX, f° 117)
Félicien a donc tout dit à son père qui a répondu : Jamais ! (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 130)
Rien que des refus par geste. Peut-être un mot à la fin. Jamais ! (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 134)
Son père (…) a refusé d’un geste : jamais ! (premier plan du chapitre X, f° 136)
Vous avez refusé ! (Ibid., f° 137)
D’abord elle s’est dit : s’il ne m’aime plus, tant mieux ! (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XI, f° 145)
Et le sourire quand elle ne peut plus marcher : « Maintenant je n’irai plus ! » (Ibid., premier plan du chapitre XI, f° 154)
Comme elle est changée ! (…) Elle aura bien la force de descendre. Non, non ! elle ne veut pas (Ibid., premier plan du chapitre XII, f° 165)
Jamais elle ne le fera ! (Ibid., f° 166)
Mais il reste debout, inébranlable. Jamais ! (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIII, f° 172)

Lourdes (1894)

On me disait à Lourdes : « Ah ! si vous ameniez les ouvriers ! » – (NAF MS 1455 Lourdes, Deuxième ébauche, F° 25)
L’évêque Laurence qui ne croit pas, mais qui finit par céder : Mon Dieu ! pourquoi résister au triomphe de la religion. (Ibid. F° 38)
Ce qui le prouve, c’est le mouvement qu’on tâche de déterminer dans les cercles ouvriers, c’est ce qu’on
me disait : « Ah ! comme vous faites bien de voir ici de la consolation et de l’espoir, comme vous feriez une bonne œuvre en amenant ici les ouvriers. » (Ibid. F°s 50-51)
Puisqu’ils sont heureux d’être trompés,
mon Dieu ! pourquoi leur refuser ce bonheur. Et puis la foi y gagne. C’est ce que mon évêque dira.– (Ibid. F°s 64-65)
Et même je peux faire que la malade l’a deviné, et qu’à un moment, elle lui dit : « J’ai prié pour vous. – Pour moi ! – Oui, je sais que
vous souffrez, et que vous en avez besoin. – [»] (Ibid. F°s 82-83)
Elle est donc sur le quai, lors du départ du train blanc, « Vous partez » – Oh ! non, mon mari m’emmène à [Cauter biffé] Luchon ». (Ibid. F° 112)
Comme on achève de chanter «l’Ave maris stella», commencé à Paris, au départ du train blanc (5h25 du matin), Marie de Guersaint se soulève un peu et aperçoit les fortifications : « Les fortifications ! ah ! nous voilà hors de Paris, nous sommes partis ». (Ibid. F° 122)
Mme Maze, effacée, discrète. « Est-ce que vous êtes malade. – Oh ! j’aimerais mieux avoir une plaie au flanc. – [»](Ibid. F° 125)
On lui demande son nom, son histoire : il répond simplement : Oh ! que je souffre ! Quelle est sa maladie ? – (Ibid. F° 128)
Mme [Vincent biffé] Maze, très discrète, ne dit pas sa douleur morale, mais faire deviner qu’elle ne va pas à Lourdes pour une blessure du corps : « Ah ! j’aimerais mieux avoir une plaie au flanc ». (Ibid. F° 133)
Quand on veut le faire causer, il ouvre seulement les paupières et dit d’un souffle : « Ah ! je souffre. » (Ibid. F° 138)
Comment Pierre alors se décide à aller à Lourdes. (…) Oh ! avoir la foi, s’abîmer dans la croyance. (Ibid. F° 154)
Puis, pourquoi il [Pierre] cède, par tendresse pour Marie et par un vague espoir d’être converti lui-même (…). Oh ! avoir la foi, s’abîmer dans la croyance. (Ibid. F° 158)
Puis tout de suite la consultation sur l’homme. Quelle maladie a-t-il. Oh ! il les a toutes. (Ibid. F° 167)
Mais, comme le train s’ébranlait, la portière se rouvrit et un employé poussa dans le compartiment où étaient Pierre [en interligne : et Marie], une fillette de quatorze ans – Tenez ! il y a une place, dépêchez vous. (Ibid. F° 183)
On est à Lamothe, on l’a dépassé (…), et sœur Hyacinthe rigide sur le règlement, veut faire faire le silence. – Mes enfants, le silence maintenant ! – (Ibid. F° 206)
Ni femme, ni épouse, ni mère. (…) Quel sort terrible. Seigneur, vous m’avez fait puissant et solitaire, laissez-moi mourir ! (Ibid. F° 213)
Le père Forcade [sic] doit avoir son idée de la résurrection (plus tard). [Berthau biffé] Ni Berthaud, ni Gérard mêlé ! – (Ibid. F° 226)
On cherche M. de Guersaint, il est avec l’abbé Des Hermoises (…). Il faut voir Gavarnie. – Ah ! Gavarnie, j’en rêve. Premier désir de l’excursion. (Ibid. F° 231)
Enfin la Grivotte (…) arrive, exaltée, frémissante, en criant : [«]Je suis guérie ! je suis guérie ! » (Ibid. F° 282)
Mais pourtant Chassaigne plaisantant, la rage d’antisepsie, la mode du microbe qu’on met partout la [ra biffé] fureur d’antisepsie. Quel soufflet à Lourdes ! Jamais de contagion : les malades dans le bouillon de microbes. (Ibid. F° 283)
La Grivotte répétant « Je suis guérie, je suis guérie ! [»] au milieu de la foule qui l’acclame. (Ibid. F° 287)
Enfin l’épisode de la Grivotte, la matelassière, phtisique, et criant : « Je suis guérie, je suis guérie ! » Toute la scène telle que je l’ai vue. Elle sort, en criant : « Je suis guérie ! je suis guérie ! » (Ibid. F° 291)
Pierre peut songer à celui de Marie, les [deux biffé] certificats des deux médecins concluant à une paralysie venant de la moelle. Si elle était guérie quel miracle ! (Ibid. F° 295)
Mme Désagneaux ensuite toujours dévouée, si heureuse de se dévouer. Et son mot quand on lui dit « Mais faites-vous religieuse » – Eh ! je ne puis pas, je suis mariée et j’adore mon mari. – (Ibid. F° 298)
Mme Désagneaux se prodiguant, elle aussi : là, son mot – Mais faites-vous religieuse. – Je ne puis pas, je suis mariée ! – (Ibid. F° 304)
Alors M. de Guersaint interroge la bonne : est-ce qu’il est marié ce monsieur. Non il est tout seul. (…) Oh ! un monsieur bien comme il faut, car il a été très contrarié de ne trouver que ça. (Ibid. F° 312)
Pierre donne l’adresse : aux sœurs bleues. Et [ar biffé] amertume : Ah ! Monsieur l’abbé, elles nous font bien du tort. (Ibid. F° 314)
Appoline passe, elle [Mme Majesté] la présente. (…) « [Tenez biffé] Bernadette, tenez ! c’était Appoline, mais en beaucoup moins bien, en laid et en pauvre ». (Ibid. F° 315)
Et l’épisode des Vigneron et de Mme Chaise qui [se biffé] viennent s’asseoir à la table voisine [en interligne : à Pierre : Oh ! ça va mieux, on pourra le baigner tantôt.]. (…) Et les parents forçant le petit à faire des excuses : Voyons ! Sois gentil, tu as été vilain pour ta tante [en interligne : elle est grave, il la croit fatiguée]. (…) La tante heureuse, elle a prié, elle croit bien que la Vierge commence à lui guérir sa maladie de cœur. [en interligne : Si elle l’obtenait] quel désastre ! (Ibid. F° 316)
Et il parle tout de suite de l’hôtel, où il y a eu toute la nuit un bruit d’enfer. (…) Et je voudrais tout de suite poser Mme Volmar et son monsieur. (…)
Quel bruit ont-ils fait ! – (Ibid. F°s 318-319)
Mais vous avez déjà trop de monde, puisque vous ne pouvez nous placer. – Oh ! mon- \\sieur, pendant le pèlerinage national, c’est une bousculade, mais ensuite ! (Ibid. F°s 324-325)
Mme Majesté : « Bernadette, tenez ! C’était Appoline, mais en beaucoup moins bien, en laid et en pauvre. » (Ibid. F° 328)
Puis, les cinq continuent leur promenade. (…) Sur les pères dont on aperçoit l’habitation. – « Mais on ne les voit jamais. » Ma visite aux Pères (M.V. 23).
Ah ! c’est qu’ils cèdent aux pères de l’Assomption (…), pendant le pèlerinage national. (Ibid. F°s 331-332)
C’est même là que je montre l’habitation des Pères. Mais on ne les voit pas, dit Pierre. Ah ! non, ils cèdent tout au pèlerinage – (Ibid. F° 342)
Et Marie parlant de Blanche : « [Se biffé] Comme elle serait heureuse de voir [en interligne : tout] cela ! » (Ibid. F° 356)
Marie à Pierre : J’ai prié pour vous. – Pour moi ! – Oui, je sais que vous souffrez et que vous en avez besoin. – Très pur et très grand. (Ibid. F° 380)
Elle [Marie] le dit à Mme de Jonquière. – Quel jour sommes-nous [autref biffé] aujourd’hui ? – Lundi ! – Ah ! c’est vrai. Eh bien ! c’est aujourd’hui que je serai guérie. (Ibid. F° 401)
Enfin, agonie et mort de Mme Vêtu. (…) Son dernier mot, répété deux fois : Elle ne m’a pas guérie ! – (Ibid. F° 407)
Elle [Marie] peut voir enfin Mme Vêtu mourant. Et sa pitié, dans la certitude où elle est, elle, de guérir. Ah ! morte ! La pauvre femme ! (Ibid. F° 407)
Un mot [en interligne : garder cela pour la fin] : « Regarde donc, quelle foi ! La Sainte Vierge va le guérir, celui-là, car il prie trop bien et il a l’air trop content. » (Ibid. F° 421)
Et l’excitation qui monte, et alors le mot que Vigneron entend dans la foule sur frère Isidore : « Oh ! vois donc celui-ci, quelle foi ! La Sainte Vierge va l’exaucer, car il prie trop bien, il est inondé de joie. – [»](Ibid. F° 422)
Les choses extraordinaires qu’on entend, et si tranquillement dites. Une guérie, une autre guérie. Comment, une phtisique ? Mais oui, monsieur ! (Ibid. F° 434)
Puis, les malades exposaient à voix haute leurs supplications : Seigneur Jésus, si vous voulez vous pouvez nous guérir ! (Ibid. F° 437)
Puis les malades seuls exposant à voix haute leurs supplications : Seigneur Jésus, si vous voulez, vous pouvez nous guérir ! Faites que je voie, faites que je marche, sauvez les autres !– (Ibid. F° 449)
Mme Jonquière et sa fille seraient
en haut dans l’église. Marie se jetterait dans leurs bras ; riant et pleurant : « Je suis guérie ! » (Ibid. F°s 465-466)
Dire ici quels sont ces médecins [en interligne : des gens considérables] ; et elle [Marie] est guérie, [qu’elle biffé] quel miracle ! (Ibid. F° 469)
Seigneur, sauvez-nous, nous guérissons ! Ayez pitié de nous, fils de David ! Seigneur, sauvez-moi ! Seigneur, aidez-moi ! (…) Jésus, fils de David, ayez pitié de nous ! Seigneur, faites que je voie ! Maître, nous périssons ! Seigneur, celui que vous aimez, est malade ! Jésus, notre Maître, ayez pitié de nous ! Hosanna au fils de David ! (Ibid. F° 470)
Puis je reprends la conversation de Pierre et de Chassaigne, et j’explique tout. (…) Puis, les détails sur ce qui a suivi la mort de Bernadette. (…) Plus tard peut-être, si la dévotion diminuait, on ferait revenir le corps (en conversation : Ah ! vous les verriez…) (Ibid. F° 473)
Puis, le docteur Chassaigne dit : Venez ! Et ils descendent dans la crypte – (Ibid. F° 476)
Et Marie se cachant sans doute, puis se présentant à son père « Je suis guérie ». Saisissement [en interligne : guérie d’une paralysie, quel miracle !] du père. (Ibid. F° 488)
M. Vigneron faisant devant Gustave le rêve d’aller à la campagne manger l’héritage de Mme Chaise, quand il aura sa retraite – Et moi ? – Toi ! tu seras avec nous. – Oh ! moi – (Ibid. F° 490)
Et la réponse des pères : Nous fermons la Grotte. Colère de Cazaban, il s’emballe sur eux. Puis, sur un mot de Pierre. « Eh bien ! qu’il la ferme ! » Sa terreur. Ah ! non. Et il craint d’en avoir trop dit. Ce que Pierre lit au fond de ses yeux inquiets : Si ce prêtre avait du pouvoir, s’il répétait, si ce que lui Cazaban a dit faisait du tort à la Grotte ! (Ibid. F° 494)
Et pendant que [le père biffé] M. de Guersaint va chercher Marie, Pierre cause avec le cocher. Le mot : Ah ! monsieur, Lourdes a bien pris, le tout est de savoir si ça continuera. (Ibid. F° 495)
Elle ressemble à Bernadette, c’est frappant ! peut dire M. de Guersaint, et Des Hermoises aussi (très bon). Oui, en effrontée. – Appoline contente qu’on la compare. Mais elle ajoute : Oh ! je suis plus jolie. Sans doute, dit Des Hermoises. (Ibid. F° 502)
Le mot du cocher : « Ah ! Lourdes a bien pris, mais on ne sait pas si cela continuera »– (Ibid. F° 504)
Et là Cazaban reprenant ses diatribes contre la Grotte, puis tout à coup tournant : ah ! non, il ne faut pas qu’on ferme la Grotte, parce que lui libre penseur, ainsi que toute la
ville haute, en vit. (Ibid. F°s 506-507)
Et
Pierre qui voit Mme Volmar (…), « Oh ! j’ai [une biffé] eu une migraine ! » [mais biffé] à Mme Désagneaux, mais très discret. (Ibid. F°s 512-513)
Finir Berthaud politique [en interligne : bon vivant, propagandiste : Ah ! si l’on pouvait mener les ouvriers des villes, créer une démocratie catholique] (…).(Ibid. F° 513)
Ce qu’il[le Commandeur] souhaite, c’est le grand repos de la mort. (…) On se tourne contre le mur et on meurt ! c’est si simple ! (…) – Et il voit Marie guérie, car [la for biffé] l’épisode est là. Elle guérie, lui qui va mourir : « Ah ! vous êtes guérie comme les autres, Et vous croyez que vous êtes plus heureuse. (…) S’en aller, ah ! quelle joie, et toutes les misères de vivre.[»] – Et il meurt toute la scène. (Ibid. F° 519)
Le Commandeur reconnaît alors Marie : « Ah ! vous êtes guérie comme les autres. (…) S’en aller, ah ! quelle joie » ; et toutes les misères, la douleur de vivre. (Ibid. F° 524)
Cela sur un cri de Marie : « Oh ! regardez donc l’entaille [que biffé] faite par la ferrure de mon chariot.[»] (Ibid. F° 537)
Il [M. Sabathier] retournera l’année prochaine. Ça fera la hui- \\tième fois. Garder pour la fin ce cri : Oh ! l’année prochaine, je serai sûrement guéri. – (Ibid. F°s 537-538)
[en interligne : Sophie [en interligne : jouant] trouvant la clef, vieille clef luisante, soudure de cuivre. Ça doit être à l’homme qui a perdu une clef. Qui donc. Mais l’homme qui est mort là. Ah ! oui. On l’avait oublié. (…)](Ibid. F° 540)
En montant les rampes, elle [Marie] a cru qu’il [Pierre] était sauvé. Heureux ensemble, ensemble ! Je me sens des forces pour être heureuse, oh ! des forces à soulever le monde. – (Ibid. F° 543)
Il [Pierre] restera prêtre, la poignante tristesse de cela. Elle [Marie] comprend « Et moi, elle m’a guérie ! » (Ibid. F° 547)
Poitiers est à 5 heures. Il faut que j’y fasse descendre Sophie Couteau [en interligne : son pied]. Comme elle montée. Au revoir, madame ! Au revoir, ma sœur ! (Ibid. F° 548)
Non, la Vierge ne lui a pas rendu la foi : très délicat, la question et la réponse. « Mais elle m’a guérie, moi ! » (Ibid. F° 552)
Couronnement de la Vierge, en 76 (…). « Ah ! si vous [vo biffé] aviez été là. – Moi j’étais bien mieux, ici, à l’infirmerie, dans mon petit coin. [»](Ibid. F° 574)
Son agonie dure encore près de trois semaines. « Il faut faire le sacrifice de sa vie. Mais, mon père, ce n’est pas là un sacrifice ! » (Ibid. F° 578)
Le lundi de Pâques, elle [Bernadette] frissonna. J’ai peur, j’ai peur. La nuit, elle voit le diable – Va-t’en, Satan ! (Ibid. F° 578)
Ce qu’il [Pierre] a dit dans le bureau des constatations, le relire. « Non, non ! si l’on ne sait pas tout, ce n’est pas un argument, etc. » Son credo. – (Ibid. F° 584)
La consolation, l’espoir que le catholicisme a apporté au monde semble épuisé (Ah ! si vous ameniez les ouvriers. Je vais y revenir.) (Ibid. F° 587)
Reprendre ce que le père Fourcade a dit [Pierre biffé] sur l’utilité de créer une
démocratie catholique : le second problème sera là. – Une démocratie catholique [et biffé], ah ! l’histoire recommencerait. (Ibid. F°s 587-588)
D’où venaient les roses, le parfum même de leur tendresse, dans ce beau cadre. Ah ! la nuit délicieuse ! (Ibid. F° 596)

Et pourtant, il se rappelle ce frère, quand lui était petit, et que ce frère venait aux vacances : comme il était bon, comme il avait l’esprit droit ! – (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche, Fo 18 – Notes sur Guillaume Froment)
Dès lors, elle mange, court, crie : « Je suis guérie ! » (Ibid. Fo 40 – Notes sur la Grivotte)
Quand on veut le faire causer, (…) il dit d’un souffle : « Ah ! je souffre [»]. (Ibid. Fo 51 – Notes sur l’Homme)
Elle [Mme Chaise] est venue pour implorer la Sainte Vierge et lui demander la guérison de sa maladie de cœur : si elle l’obtenait ! (Ibid. Fo 54 – Notes sur M. Vigneron)
« Vous ne venez pas ? – Oh ! non, mon mari m’emmène à Luchon. » (Ibid. Fo 62 – Notes sur Madame Maze)
Lui, grogne toujours, dans le bureau des constatations (…). Des constatations, à quoi bon ! (Ibid. Fo 69 – Notes sur Raboin)
Mme Majesté dit : « Bernadette, tenez ! c’était Appoline, mais (…) beaucoup moins bien ; en triste et en pauvre ». (Ibid. Fo 103 – Notes sur Appoline)
Les
furieuses parades que Lazare pourrait adresser au Christ : « (…) Ah ! n’être plus, être sorti de cette vie exécrable, est-ce que cela n’est pas le grand bonheur (…) ». (Ibid. Fos 108-109 – Notes sur le Commandeur)
Il raconte, c’est fini les souffrances. Oh ! je vais mieux. (Ibid. Fo 123 – Notes sur la maladie de M. Sabathier)
Sophie Druon, 26 ans. (…)
« Sophie marche ! » (223) (Ibid. Fos 137-138 – Notes sur les Miracles)
Philomène Simonneau. (…)
Par les portières, les mouchoirs s’agitent, « Philomène est guérie ! » (…) « Quel miracle ! Est-elle donc heureuse ! Comme elle doit aimer la Sainte Vierge. [»] (…) « A l’église ! à l’église.[»] (Ibid. Fos 138-139 – Notes sur les Miracles)
Veuve Rizan, depuis 25 ans. (…) Vers minuit : va me chercher un verre d’eau de la Grotte. – Oh ! ma fille c’est la vie que je bois. (Ibid. Fo 149 – Notes sur les Miracles)
Elle jette un cri : – Vous êtes malade, demande une voisine – Non ! (le premier mot depuis 45 ans [)]. (Ibid. Fo 160 – Notes sur les Miracles)
Delaunay, ataxique au 3e degré (…). (…)
« Seigneur guérissez-moi ! » (Ibid. Fos 169-170 – Notes sur les Miracles)
Le mot de mon coché : « Ah ! Lourdes a bien réussi, mais on ne sait pas si ça durera ». (Ibid. Fo 210 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
On emmène Bernadette chez le commissaire de police. (…) Doucereux, il faut tout raconter, puis se fâche : Tu mens ! (Ibid. Fo 237 – Notes sur H. Lasserre)
On l’entend [Bernadette], ce jour-là, dire « Pénitence ! pénitence ! pénitence ! » – (Ibid. Fo 240 – Notes sur H. Lasserre)
Bernadette va au Gave : Non ! allez à la fontaine, elle est ici (120). (Ibid. Fo 241 – Notes sur H. Lasserre)
[en interligne : Voilà la Sainte ! Voilà la Sainte !] B. acclamée, lorsqu’elle passait. (Ibid. Fo 241 – Notes sur H. Lasserre)
Foule considérable. (…) « Voilà la Sainte ! Voilà la Sainte ! » (Ibid. Fo 244 – Notes sur H. Lasserre)
Quand on venait la voir [Bernadette], de loin, un puissant : la voilà ! (Ibid. Fo 246 – Notes sur H. Lasserre)
Pourquoi chercher à me voir, et qu’ai-je de plus que les autres ! » C’était son cri douloureux [Bernadette]. (Ibid. Fo 260 – Notes sur H. Lasserre)
On lui disait : « Est-ce que vous oubliez les promesses de la Sainte Vierge – « L’oublier ! C’est là ! » (…) « Pourriez-vous faire le portrait de la Sainte Vierge ? La revoyez-vous assez nettement – Quelquefois, mais pas toujours ! [»] (Ibid. Fo 262– Notes sur H. Lasserre)
En 76, au Couronnement (…). Ah ! si vous aviez été là. Moi ! j’étais bien mieux dans mon petit coin d’infirmière ! – (Ibid. Fo 263 – Notes sur H. Lasserre)
Elle [Bernadette] allait retrouver sa Vierge ! (Ibid. Fo 267 – Notes sur H. Lasserre)
La nuit, elle [Bernadette] voit le Diable. Va-t’en, Satan ! Va-t’en, Satan ! – (Ibid. Fo 269 – Notes sur H. Lasserre)
Durant la messe de Musy, des fourmillements dans les jambes. Serait-ce une crise, ô douleur ! (…) « N.D. de Lourdes, guérissez-moi ! » (…) Lève-toi, lève-toi ! Et elle finit par se lever. (…) Eh bien ! obéissez à ce que la Ste Vierge vous inspire. (Ibid. Fo 276 – Notes sur Mlle de Fontenay)
Mais la supérieure s’est fâchée, malgré lui s’est adressée à Rome (…). (Ibid. Fo 285 – Notes sur L’église du curé Peyramale)
Tout garder. De là colère de la ville. Quelle lutte ! Le prêtre du culte du veau d’or. – (Ibid. Fo 286 – Notes sur L’église du curé Peyramale )