Dictionnaire – Page-Période

PAGE

Le Ventre de Paris (1873)

Une page sur le fumier. (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°122)

La Conquête de Plassans (1874)

Des chapitres en moyenne de 15 pages. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan F° 4)

Lourdes (1894)

D’ailleurs, mon prêtre pourra en une page, passer en revue tous les genres de prêtres qu’on rencontre à Lourdes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°116)
Les pères de l’Assomption [en interligne : lire la 11ème page de l’Hospitalité] ayant créé le mouvement. (Ibid. F°126)
Tous abandonnés de la science (…) et allant à la consolation, à la chimère. Lire ébauche, page 1 à 2. (Ibid. F°144)
Pierre, le libre examen, la foi au seul progrès par la science (éb. 5). Pour Pierre toute l’éb. (p. 7.) (Ibid. F°162)
En mettre [des miracles] cinq ou six pages, ne pas craindre de faire long, l’entassement. Le paquet. – (Ibid. F°186)
Le culte autour d’elle [la Vierge], le culte même de la femme, dans une page très ardente, très envolée. (Ibid. F°187)
Et j’en arriverai à quelques pages d’entassement de mi- \\racles, je choisirai un ordre. (Ibid. F°s193-194)
Prendre les litanies et montrer le culte autour d’elle [la Vierge],
le culte même de la femme, dans une page très ardente, très envolée. (Ibid. F°s199-200)
Miracles, tout Dozous et tout Boissarie (médecins, dès la page 3). (Ibid. F°201)
On repart de Bordeaux à 7.50. Et, tout de suite, après le dîner, fait avant Bordeaux ou après, on dit les prières du soir (p. 41). (Ibid. F°202)
Donc il [Pierre] lit les deux premières pages. Puis, il cesse de lire, un peu ennuyé de cette platitude du récit. (Ibid. F°203)
Bernadette, par Lasserre ( 1 et suivantes Lasserre). Lire tout son récit, jusqu’à la page 20. Mais ne prendre absolument que Bernadette et les apparitions, sans les persécutions que je garde pour le chapitre V de la seconde partie, où je reviendrai sur ses premières pages (…). (Ibid. F°221)
Et le défilé des malades, la page sur cette procession de misère et d’horreur, les brancardiers qui portent, les
autres qui traînent, et la description en une page d’une vingtaine de cas affreux, en dehors de ceux de mes malades acteurs. (Ibid. F°s251-252)
Ce que je disais au docteur Boissarie : Si moi j’avais une source et [q biffé] si je guérissais les plaies apparentes, je voudrais bouleverser le monde. Prendre tout cela à l’Ensemble sur Lourdes p. 17 et suivantes. (Ibid. F°274)
Reporter cette page au chapitre IV de la cinquième partie, lorsque je l’aurai employé ici. (Ibid. F°275)
Donc sur Bernadette (Lasserre, pages 20 à 26.) – (Ibid. F°301)
Sur Bernadette, tout le récit (Lasserre, page 20 [en interligne : jusqu’à la page 26]). (Ibid. F°309)
Pierre le [Des Hermoises] regarde, et alors à son propos, la page sur la variété des prêtres qui sont à Lourdes. (Ibid. F°334)
Les gains de la nouvelle ville (éb. 24). [en interligne : Lire le Guide Barbet (p. 44 et suiv.)] (Ibid. F°349)
Pierre se retrouve dehors [en interligne : voir la dernière page du plan primitif (Guide Barbet. 41)] et va au Rosaire, allumé. Il y a eu une grande messe de minuit, église pleine, cérémonie éclatante [en interligne : [(]Jésus-Hostie – p. 11. Grand’messe de minuit)]. (Ibid. F°369)
Alors, en conversation [en interligne : tout Lasserre pages 25 et suivantes], pendant qu’ils [Pierre et Chassaigne] s’éloignent de la ville, tout le morceau sur Bernadette [en interligne : détails M.V. 228]. (Ibid. F°384)
Il faut reprendre dans Bernadette de Lasserre (vers la page 25. et autres) les faits utiles pour la lutte de Peyramale et de Sempé, et le départ de Bernadette. (Ibid. F°398)
Il [Ferrand] me donnerait en même temps M. Sabathier, et toute la salle du bas, en une page. – (Ibid. F°413)
La Vierge laisse Jésus guérir (Jésus-Hostie, p. 16.) (Ibid. F°450)
Encore des pages sur l’émotion de la foule (40). (Ibid. F°450)
La page sur les ex-voto, ce chant, cette prière gravée sur le marbre. (Ibid. F°457)
Prendre les ex-voto dans mes notes, écrire une ou deux pages avec. (Ibid. F°463)
Puis pourquoi chercher à faire long : un chapitre de 28 à 30 pages serait bien suffisant, s’il est d’une belle envolée. (Ibid. F°467)
Inscription dans la crypte (éb. 198). Une page là-dessus (201). (Ibid. F°467)
Les couvents (Guide Barbet) p. 46. (Ibid. F°469)
La sœur donne le [sil biffé] signal [pou biffé] pour qu’on chante le « Laudate Mariam [»], p. 247. (Ibid. F°535)
A 7h15 à Mont-de-Marsan, on a dit le 2e ch. p. [19 biffé] 149 et l’Angélus, après avoir dîné dans le train – Et c’est à 8.37 à Morcenx qu’on dit la prière du soir, p. 41. (Ibid. F°539)
(Prière du matin, p. 25 (la prendre à la première journée). Méditation p. 187 – (Ibid. F°549)
Prendre la suite dans l’Ensemble sur Lourdes p. 28. (Ibid. F°564)
Nouveau Lourdes, désordres moraux et intellectuels (Lourdes 241). Toute la page et autour. (Ibid. F°567)
La lecture finit avant d’arriver à Etampes (140). Là on lit le 3e chapitre, le mystère glorieux (p. 154). (Ibid. F°580)
On est à Juvisy près de Paris, à 2.40 (Le 2e Deum, p. 108) – (Ibid. F°589)
Cela me sera égal si ce chapitre est court, 25 pages par exemple. (Ibid. F°591)
Bernadette à Nevers (Lasserre 37 et suivantes.) (Ibid. F°596)
Paris– 5.25 matin – Ave, Maris Stella, p. 93. (…) Brétigny – 6 – 6.3 [2 e chap. p. 147, cant. neuvaine biffé] Neuvaine. Angélus. Etampes – 6.25 – 6.32 [Neuvaine. Angélus. Chapelet. biffé] 1er chapitre, p. 145. Cant. p. 228. Toury – 7.5 – 7.8 Ave, Ave Maria, p. 214. Les Aulrais – 7.45 – 7.55 Cantique p. 245. (…) Blois – 8.40 – 8.47 2e chapitre, p. 149. Cant. p. 229. Amboise – 9.9 – 9.12 Cant. p. 205. St-Pierre-des-Corps – 10.20 – 10.30 3 e chap. p. 154. Cant. 239. (…) Poitiers – 12.30 – 1.15 Invocation à Ste-Radegonde, St-Hilaire et Saint-Martin. Magnificat p. 95. (Ibid. F°598)
Couhé-Vérac – 2.12 – 2.16. [1er chap. p. 145. Cant. p. 228. Cantique p. 245.] Chapelet. Ruffec – 2.57 – 3.3 (…) 1er chap. p. 145. Cant. p. 228. Angoulême – 3.52 – 4.4. Vêpres de la Ste-Vierge. p. 88. Montmoreau – 4.52 – 4.55. [Parce Domine biffé] 2e chap. p. 149. Cant. p. 229. (…) Libourne – 6.21 – 6.25 3e chapitre. p. 154. cant. p. 231. Bordeaux St-Jean – 7.35 – 7.50. [Neuvaine. Angélus. biffé] Prière du soir. p. 41. Lamothe – 8.57 – 9.5. (…) Tarbes – 2.39 – 2.45 – Prière du matin, p. 25. 4e méditation p. 172. Adé – 3.30 – Ave maris stella, p. 93. (Ibid. F°599)
Des chapitres de 30 à 35 pages, en moyenne, au plus. (Ibid. F°600)

D’ailleurs Pierre pourrait et devra passer en revue, en une page, tous les genres de prêtres qu’on rencontre à Lourdes. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 92 – Notes sur l’abbé Judaine)
La page où je les accumulerai [les miracles], et tous les malades soulevés d’espoir. (Ibid. Fo 244 – Notes sur H. Lasserre)

PÂLIR

Le Rêve (1901)

portrait d’Angélique malade, émaciée. Un Memling. Reprendre son portrait de jeune fille (personnages) et le pâlir (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan du chapitre XII, f° 169) ==== PANORAMA / PANORAMIQUE ====

Lourdes (1894)

Tout le panorama de Lourdes se déroulant ; mais garder cela pour le retour. Ne poser que la route qu’ils [Pierre et Chassaigne] suivent. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°383)
Cela [comm biffé] quand ils [Pierre et Chassaigne] reviennent vers la ville [en interligne : nouvelle] dont j’ai une description panoramique (…). (Ibid. F°389)
Enfin on va voir le Panorama [en interligne : M.V. 159]. (Ibid. F°495)
Mais Pierre devant le Panorama évoque l’ancien Lourdes. (Ibid. F°496)
Je puis aussi utiliser le diorama et le panorama, pour faire une comparaison entre l’ancien Lourdes et le nouveau Lourdes. (Ibid. F°507)
Le diorama et le panorama (éb. 159). (Ibid. F°509)
Le diorama, le panorama. (Ibid. F°605)

PAPIERS

Le Ventre de Paris (1873)

Charles dérange tout; son frère Louis lui donne une chambre où il griffonne, où il a des papiers (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 68)

Lourdes (1894)

Comment ces papiers se trouvaient là, depuis 1862 (?) Le père s’en est occupé. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°151)

PAQUET

Lourdes (1894)

Et le grand morceau, la masse de miracles, avec Mme de Jonquière et surtout sœur Hyacinthe. (…) En mettre cinq ou six pages, ne pas craindre de faire long, l’entassement. Le paquet. – Puis, sans doute, [en interligne : le cri vers elle] tout le paquet sur la Vierge. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°186)

Le Rêve (1901)

Pour ne pas avoir de paquet, je tacherai de mettre entre chaque masse de La Légende dorée, du récit, même des conversations s’il est possible, d’autres choses enfin (NAF MS 10323 Le Rêve Premier Plan détaillé du chapitre II, f° 35)

PAR

(Voir aussi : Donner ; Pour) Préposition fréquente et importante qui signale explicitement le poids du cahier des charges utilitaire, fonctionnel, de la mise en fiction, et les nécessités de la vraisemblabilisation des descriptions à visée informative. Telle information, tel « document », telle description de lieu ou de milieu, tel renseignement biographique sur un personnage sera « donné » « par » tel personnage, ou par tel ou tel moyen ou procédé narratif (par une conversation, par un acte particulier, par un dialogue, etc.)

Le Ventre de Paris (1873)

Je pourrai finir par une réconciliation de la belle Lisa et de la belle Nanette amenée par le dénouement même. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 77)
C’est par lui que la conspiration sera vendue. (Ibid., f°s 77-78)
Je commencerai sans doute mon second chapitre par cette histoire et les descriptions de la charcuterie. (Ibid., f° 82)
Je pourrai[s] faire citer par Claude la série des gravures anglaises. (Ibid., f°s 100-101)

Nana (1880)

L’impression causée par Nana – Fontan, Prullière et Bosc. (NAF Ms. 10313, Nana. F°8- Plan)
Nana posée par la salle. (Ibid. F°11)
L’arrivée de la Tricon, introduite par Zoé. (Ibid. F°14)
Une lettre écrite par madame Maloir à Daguenet, pour remettre un rendez-vous. (Ibid. F°15)
Le premier acte de la Blonde Vénus s’ouvrait par un conseil des dieux, tenu dans l’Olympe. (Ibid. F°18 verso)
Elle finira par s’en aller faire un tour, soit avec Daguenet, soit plutôt avec Labordette, qui ne demande rien. (Ibid. F°20)
(…) désorganis. d’une famille par la luxure (…).
Pourtant un coin de cocodette introduit par Sabine. (Ibid. F°25)
Quand tous sont posés assez brièvement j’introduis Fauchery amené par Hector de la Faloise.
(Plus tard la conversation continuera, coupée par les a parte sur le dîner de Nana.)
Soit qu’il interroge la Faloise, soit qu’il le sache par lui-même, il faut qu’il pose tout de suite Muffat (…). (Ibid. F°26)
Finir par la soirée en douceur.
Et finir par les aparté de tous les hommes se retirant et se donnant rendez-vous pour le lendemain soir chez Nana (…). (Ibid. F°29)
Il faudra finir par la comtesse donnant un rendez-vous.
Sabine, l’autre face du vice, protégée par la légalité, bien plus destructive. (Ibid. F°31)
Mais Bordenave paraît, soutenu par Simonne il a voulu venir. (Ibid. F°37)
Pendant ce temps Fauchery gagné par Rose. (Ibid. F°38)
– Il boit, disant qu’il ne s’est jamais grisé et finissant par tomber comme une masse. (Ibid. F°39)
(…) couper les épisodes par les détails du menu et du service, par des rappels du salon.
C’est en prenant le café que le chemin parcouru par les diverses intrigues se constate. (Ibid. F°40)
Amy Stewart s’en allant seule furieuse d’être lâchée par Fauchery. (Ibid. F°42)
Monter à cheval comme Cora Pearl, le matin au bois ; se lancer par là. (Ibid. F°45)
Histoire du ménage à trois racontée par les autres. (Ibid. F°48)
(…) Bordenave finit par dire oui, mais ça embête Satin, tous ces gens si bien (…). (Ibid. F°52)
Au départ, dans le couloir, bien peindre toutes les petites qui filent par là (…). (Ibid. F°53)
(C’est par là que Muffat emmènera Nana ; les figurantes chieront aussi du poivre à leur entreteneur.). (Ibid. F°55)
Le détraquement d’une famille par la luxure. (Ibid. F°56)
(…) c’est par l’enfant qu’elle a chassé Steiner (…). (Ibid. F°59)
Daguenet, (qui n’est plus amant de cœur, mais qui la reprend de temps à autre par sa voix). (Ibid. F°60)
Nana très impressionnée par la vue de la vieille p. lui cède.
Terminer par la comtesse et Estelle vis-à-vis de Fauchery et de Daguenet. (Ibid. F°62)
C’est là qu’elle finit par coucher avec le bébé. (Ibid. F°63)
La campagne vendu par l’entremise de Labordette. (Ibid. F°68)
Le mariage de Muffat, qui épouse une fille dont il ne satisfait pas les instinct (sic) de plaisir, par ignorance d’abord, puis par dignité de mari (…). (Ibid. F°59)
Le détraquement d’une famille par la luxure. (Ibid. F°70)
Nana de retour à Paris est surprise un jour par Muffat avec Fontan, le comique. (Ibid. F°71)
Muffat épouse une fille dont il ne satisfait pas les instincts de plaisir, par ignorance d’abord, ensuite par dignité de mari (…). (Ibid. F°72)
[Nana] elle détruit par force inconsciente, par son sexe, par son odeur de femme. (Ibid. F°73)
Commencer le chapitre par Muffat venant attendre chaque soir Nana dans le passage des Panoramas. (Ibid. F°74)
Le détraquement d’une famille par la luxure. (Ibid. F°75)
A Paris, 3 salons, vendredi jour chic – parfois cent cinquante femmes et dix hommes. Par couples les femmes. (Ibid. F°76)
Fontan avait lui-même de l’argent. Très camarade, par moitié. (Ibid. F°79)
Satin ayant vu madame Tiby avec un invalide, et Nana allant voir aussi par rigolade. (Ibid. F°81)
Elle finit par être obligée de faire des passes. (Ibid. F°83)
Puis elle finit par la voir bien réellement chez Laure. (Ibid. F°85-6)
Le chat en rond au soleil (tout cela par Muffat). (Ibid. F°88)
Là elle est prise par (sic) une cocotte par un vieux beau (complication), qui la suit.
L’idée première a pu être inspiré (sic) à Fauchery par le ménage des Muffat. (Ibid. F°89)
Ce qu’on voit par la fenêtre. (Ibid. F°92)
Mais Mignon se fâche et finit par tirer le dédit. (Ibid. F°94)
Cependant, il la mit dans un tel état qu’elle finit, comme d’habitude, par se déshabiller et se coucher en pleurant. (Ibid. F°94 verso)
Billet de Muffat escompté par Francis.
Lui [Muffat] déterminé par la question d’argent.
Enfin Chouard vu par Muffat. (Ibid. F°97)
Venot qui attend Muffat avec affectation finit par partir. (Ibid. F°100)
Il faut que dès lors le but de l’homme dévot s’indique : il veut agir par Muffat sur l’impératrice (…). (Ibid. F°106)
Le détraquement d’une famille par la luxure (…).
Alors le g. en grand, la haine de l’homme, c’est par là qu’elle finit (Ibid. F°107)
C’est là qu’il faudra faire escompter des billets de Muffat, par Francis.
Satin lui est enlevée par Nana, et M Robert se venge. (Ibid. F°108)
(…) et ce n’était encore, par moments, qu’un court vertige tournant sous ce crâne vidé par le jeu et les femmes. (Ibid. F°109 verso)
Malgré lui, par un besoin de la toucher après une année de séparation, il avançait les mains (…). (Ibid. F°110 verso)
(…) il donne de Nana à 40 contre un, par exemple Labordette en prend pour deux cent louis à 50 et 100 louis placé à 10 (…). (Ibid. F°116)
Je mets Nana prise à une moyenne de 30 contre un, parce que, quand on la voit prise brusquement, quand on la voit ramassée, la cote baisse et finit par tomber à 10 contre un. (Ibid. F°117)
Les chiffre (sic) par télégr. (Ibid. F°118)
Le (sic) coupe le tableau par une course. (Ibid. F°120)
Dignité de Muffat, blaguée par Nana.
La pelouse un bouquet d’arbre (sic) au milieu salie par le piétinement. (Ibid. F°122)
Nana n’a pas été prévenue par crainte de sa langue.
Puis, terminer Vandeuvres par Nana, dans un résumé en conversation.
Un homme fini par Nana. (Ibid. F°124)
Où le comte en est, perdu de dettes, ne tenant plus debout que par miracle.
Un homme fini par Nana ; c’est la première victime. (Ibid. F°125)
J’ai bien envie de montrer là madame Robert, suivie par le Marquis, le raccrochant et l’emmenant dans un fiacre dépenaillé. (Ibid. F°126)
Il faudrait que Muffat fût tout puissant pour faire entrer Rose quelque part, à l’Odéon par exemple. (Ibid. F°126-7)
Il est reconquis peu à peu par la religion. (Ibid. F°131)
(M. Venot veut ramener tout le monde à la religion. Content à la fin du chapitre. Dieu par tous les moyens.). (Ibid. F°132)
Et conversation de Steiner avec la Faloise, posant les faits. Lui sait par Rose ce qui se passe.
Je finirai par une reprise des danses (…). Détraquement d’une famille par la luxure et incendie final. (Ibid. F°133)
Faire interrompre par Léonide de Chezelles, qui, dit-on, prête la main à Sabine. (Ibid. F°134)
Sabine lui faisant un peu de morale lui plein de remords déjà, repris par la religion, mais courbant la tête, allant à la chair.
Et finir par Nana recevant Daguenet en toilette de bal. (Ibid. F°135)
Lui, déjà plein de remords, repris par la religion (…). (Ibid. F°136)
La mère soupire et finira par la vendre à la fin, en protestant. Daguenet reprenant Nana par sa voix d’or pour conclure le mariage.
Le détraquement d’une famille par la luxure. (Ibid. F°137)
Coulage par les domestiques (revenir aux domestiques.) Zoé fait son beurre.)
Finir par la chambre refaite. (Ibid. F°139)
Personne n’ignorait que, scandalisé par la conduite du comte Muffat, il venait de rompre publiquement (…). (Ibid. F°141 verso)
Daguenet ayant lâché Nana, dominé par Estelle.
Connaissance ébauchée Nana flouée par de prétendues riches.
Mme Maloir. Flouée par de prétendus riches de plus en plus bas, inavouables. (Ibid. F°142)
Chez les ivrognes du faubourg, c’est par la misère noire, le buffet sans pain, les matelas vidés par les rages de l’alcool, que finissent les familles gâtées déchues. (Ibid. F°142 verso)
Tous menés par la queue et la femme recevant ça indifférente.
Muffat toujours mêlé, pour garder ma gradation, par dessus l’épisode de Mignon (Ibid. F°143)
La comtesse amenée à tout par Nana.
Le double écroulement par Nana et par Sabine.
Finir par ce craquement du sexe (…). (Ibid. F°144)
Puis enfin, comme dernier affront, elle se fait surprendre par lui avec le marquis de Chouard, complètement imbécille (sic). (Ibid. F°145)
Le double écroulement de Muffat, par sa femme et par Nana. (Ibid. F°146)
Cartier, après avoir lancé Simmone et refait ses affaires, est nettoyé par Caroline Hequet (…).
Il faut que cela soit dit nettement et à plusieurs fois, en conversation, en drame, par Nana, par les autres. (Ibid. F°147)
Un monsieur très bien fait traiter une affaire par Nana auprès du prince de Galles.
Voir si cela ne pourrait pas servir de cadre à un des deux chapitres, terminés par le drame des Hugon. (Ibid. F°148)
Quand Muffat perd sa place, l’impératrice par un revirement, travaillée, peut s’intéresser à lui et lui procurer autre chose. (Ibid. F°149)
Puis Mignon montrant Muffat sur un banc (il a été averti par Labordette.). (Ibid. F°155)
A ses pieds, une cohue de ruait, une société entière, des hommes par leur chair, du bout de son petit doigt. (Ibid. F°155 verso)
La description donnée par la position des femmes. (Ibid. F°156)
Mais cette conversation qui doit me redonner la chambre est coupée par les cris des boulevards. (Ibid. F°157)
Au bas d’elle, une cohue se ruait, une société entière, des hommes qu’elle menait par leur chair, du bout de son petit doigt. (Ibid. F°157 verso)
C’est le dernier éblouissement jeté par elle. (Ibid. F°159)
C’est le Russe du dîner, qui a été prévenu par Labordette, et qui l’a mise là.
Les uns accompagneront une femme et la laisseront monter, d’autres se trouveront là par hasard. (Ibid. F°161).

Simonne Cabiroche (…). A commencé par garder les vaches.
A été lancée par un de ses maîtres, puis est devenue la maîtresse d’un cabotin, qui l’a mise au théâtre. (NAF Ms. 10313, Nana. F°170- Personnages)
[Chouard] Finit par friser la police correctionnelle. (Ibid. F°171)
[La Faloise] Ayant des femmes par chic. (Ibid. F°173)
[Fauchery] Il est connu par les femmes avec Hubert de la Faloise. (Ibid. F°174)
[Francis] (…) se trouve dans une de leurs aventures, lance l’une d’elles par sa coiffure, croit à son art. (Ibid. F°176)
[Gaga] Figure ronde, tannée et rougie par le fard (…). (Ibid. F°177)
[Caroline Héquet] Beaucoup d’ordre, livres tenus par la mère sur les amants de la fille. (Ibid. F°178)
[Philippe Hugon] Un garçon vigoureux, très-frais, très rieur, et par trop bête. (Ibid. F°181)
[Rose Mignon] A commencé par chanter dans les cafés concerts.
Est devenue une étoile de l’opérette par la façon dont elle souligne les polissonneries. (Ibid. F°185)
[Muffat] Il est le fils tardif d’un général créé comte par Napoléon Ier (…). (Ibid. F°187)
[Sabine] Son mari la faisant vivre dans un milieu demi mondain, à cause de sa situation à la cour, et demi religieux, par ses tendances à lui. (Ibid. F°189)
Cartier l’aura vue au Casino, très-grise, emballée par la police.
Avec cela, finissant par considérer l’homme comme une matière à exploiter (…) un ferment de destruction, mais cela sans le vouloir, par son sexe seul et par sa puissante odeur de femme. (Ibid. F°192)
Elle se rue aux jouissances, à la possession, par instinct. (Ibid. F°193).

Trois jeunes gens. Un né à Paris, voyant Nana par toquade ; un titré venant par chic (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°209- Ebauche)
(…) bonne fille malgré tous les malheurs qu’elle causa, riant au dessus, mais emportée par un besoin de jouissance, de dépense, de gaspillage effréné. (Ibid. F°212)
Cela pourra finir par une séparation de corps, avec tous les détails de l’alcôve exposé (sic) brutalement (…).
La fille mariée par Nana à un de ses amants de cœur (…). (Ibid. F°213)
Ce n’est que par les hommes que je puis fourrer les femmes. (Ibid. F°214)
Dès lors, il devient explicable que Nana le prenne et le retienne par un piment charnel. (Ibid. F°215)
Donc, carrément, il faut aborder un type de femme, qui, lorsqu’elle se voit délaissée, commence par fermer les yeux, par orgueil ; puis, en voyant la ruine qui la menace et qui menace sa fille, elle finit par demander sa séparation de corps et de bien. (Ibid. F°216)
On pourrait ne pas faire demander la séparation par la femme. (Ibid. F°216-7)
Cela peut même me donner de jolie scène ; la femme, clouée sur son fauteuil, désolée que son mari aille avec une gourgandine, et tâchant de le retenir chez elle par une aimable suite (…). (Ibid. F°217)
Le vice d’en bas me sera donné par deux figurantes et par une fille qui roulera le boulevard. (Ibid. F°220)
(…) le vice d’en bas fourni par les deux figurantes (…). Le bordel me sera donné par le voyou, qui pourra y finir. (Ibid. F°221)
Enfin, voir si on ne pourrait pas finir par changer de théâtre et montrer les coulisses d’une grande féerie. (Ibid. F°222)
L’homme mûr chassé par Nana. (Ibid. F°223)
Mon drame ne peut pourtant m’être donné que par un homme qui aimera Nana (…). (Ibid. F°225)
La femme de Muffat deviendrait l’autre face du vice, le vice protégé par une situation légale (…). (Ibid. F°227)
Une société tombe, (…) lorsqu’un Muffat se laisse déshonorer par sa femme (…). (Ibid. F°228-9)
Muffat épouse une fille dont il ne satisfait pas les instincts de plaisir, par ignorance d’abord, ensuite par dignité de mari (…). (Ibid. F°230)
Muffat pourra être pris par Rose Mignon, et tâtera même d’Amy Stewart, avant de revenir à Nana. (Ibid. F°233)
(…) [Fontan] il a lui aussi des hauts et des bas, il remonte sur sa bête, puis finit par se faire exécuter. (…) puis il est nettoyé méthodiquement par Caroline Héquet. (Ibid. F°234)
[La Faloise] Il représente le jeune nobliaux (sic) qui voit ces femmes par chic.
Léon Juillerat, un garçon qui procède par toquade (…). Il pourra essayer de lancer Satin, qui paralysera ses efforts par ses allures.
Juillerat pourra finir par être l’amant de la comtesse. (Ibid. F°235)
Hector de la Faloise descendant des croisés entre ces deux vieillards, par chic. (Ibid. F°237).

Parle, chante, indifféremment, par besoin de vertige et envie de tapage. (NAF Ms. 10313, Nana. F°241/1- Notes)
Elle veut monter à cheval comme Cora Pearl, se lancer par là. (Ibid. F°259/8)
[La mère] Finit par la [sa fille] vendre. (Ibid. F°260/15)
Elles sont flouées par de prétendus riches, qui ne paient pas. (Ibid. F°262/11)
Des jeunes idiots, les uns par chic, d’autres par toquade, se ruinant très bien. (Ibid. F°265/25)
L’abaissement de l’homme, l’abandon de tout pour le cul. Tous menés par la queue (…).
La scène de la réception de tous par la soubrette. (Ibid. F°268/28)
[Lambert-Thiboust] Il fuit le long des couloirs, finit par arriver chez le cocher.
Ils finissent par faire un bezigue.
Le mot de Valtesse surprise par un amant avec un jeune homme. (Ibid. F°277)
Mme Judic, à seize ans dans les Grandes demoiselles, épouse par amour Judic (…). (Ibid. F°280).

Le Rêve (1888)

Un mot de la chapelle où sont enterrées les chatelaines (par les légendes) (MS NAF 10323, Le Rêve, Second plan détaillé du chapitre III, f° 41)
Sa physiologie par les actes (Ibid., Deuxième plan détaillé du chapitre V, f° 73)
C’est le fils de monseigneur. Il faudrait que tout d’un coup Angélique le dise elle-même à Hubertine (…) Aussitôt dans la foule je le ferai répéter par une conversation (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f° 109)
Félicien (…) éloigné de son père, pourquoi rappeler (ce détail ne sera sans doute donné que par Hubertine. Mais le reste est donné par le jeune-homme lui-même. (…) Ce journal est donné par les visites du sous-inspecteur (Ibid., Plan du chapitre IX, f° 125)
Et j’ai la description de l’église qui m’est donnée par la cérémonie (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 185)

Lourdes (1894)

Il [Pierre] peut la [Mme Volmar] connaître, savoir son histoire, le mouvement qu’il fait. C’est donc par lui que j’aurai cette histoire. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°170)
Elle [Sophie Couteau] s’est oubliée pour un fait quelconque, par une étourderie d’enfant qui la peindrait (…). (Ibid. F°192)
Puis ; par un artifice, revenir à l’ancien Lourdes (…).  (Ibid. F°208)
L’école, le catéchisme commencé, enfin tout ce que je sais par Barbet (et son guide) et par mon excursion à Bartrès. – (Ibid. F°214)
Le chapitre est empli par cela ; et le faire finir rapidement par le silence qui tombe de 11.40 (Mont-de-Marsan) à 2.39 (Tarbes) pendant trois heures donc. (Ibid. F°217)
J’ouvre par cette scène, qui me donne le nombre de trains lancés. (Ibid. F°223)
Donc mêler Pierre aux autres incidents, serrer [de biffé] tout cela, et finir par le Commandeur qui arrive, au petit jour. (Ibid. F°237)
Et finir sans doute par [le biffé] l’homme, le mort qu’on emporte. (Ibid. F°238)
Et c’est par Marie que je fais commencer le déballage des malades. (Ibid. F°249)
Enfin, je termine par la tentative du miracle annoncé, le trempage du cadavre de l’homme dans la piscine. (Ibid. F°270)
C’est par lui [Pierre] que j’ai la description de la salle et du personnage. (Ibid. F°280)
Je couperai la [re biffé] lecture par les retours à la salle. (Ibid. F°300)
Finir alors par la communion avec l’abbé Judaine. (…) Finir par Bernadette. (Ibid. F°303)
Et finir par Marie calmée, résignée
à la suite de la lecture. (Ibid. F°s307-308)
Et pourtant finir par une joie : le courrier distribué à toute la salle, la lettre qui apprend à Vigneron que son chef est mort, il va sans doute passer chef de sous-chef. (Ibid. F°316)
Le petit bruit de baiser qu’il [Pierre] croit entendre, insaisissable. Finir par là. (Ibid. F°317)
Pierre s’est levé, et c’est par le garçon qui leur apporte du lait qu’ils savent [qu’il biffé] que c’est un monsieur et sa sœur qui couchent là. (Ibid. F°319)
Je finis donc par le déjeuner et les Vigneron. – (Ibid. F°322)
Même chez Cazaban par qui je finirai, on mange. – (Ibid. F°338)
Je voudrais avoir [ainsi biffé] toute l’hospitalité par Gérard. (Ibid. F°338)
Et finir par M. de Guersaint qui revient, la procession étant interminable (vingt mille personnes). (Ibid. F°354)
La foire de ce beau dimanche, se terminant par cette scène (…). (Ibid. F°357)
Finir par Pierre et Marie continuant leur idylle. (Ibid. F°357)
Le chapitre m’a l’air un peu maigre, et je puis y développer une sorte d’idylle entre Marie et Pierre, par cette
promenade, cette petite voiture qu’il traîne sous la belle nuit. (Ibid. F°s361-362)
Et finir par la sensation que j’ai eue, tout le
monde rentrant, par les rues peu claires, des pèlerins qui traînent, qui demandent leur chemin. (Ibid. F°s363-364)
Et finir par Marie installée, que Pierre enveloppe dans le châle prêté : fraîcheur. (Ibid. F°366)
J’ai envie de finir par une messe à la Grotte. (Ibid. F°378)
Et alors toute l’histoire de sa lutte avec le père Sempé, finissant par sa mort et par le triomphe de la Grotte. (Ibid. F°387)
Et finir par tous les travaux faits, à la Grotte, les piscines, la crypte, la Basilique, le Rosaire, les rampes, l’Abri, les jardins, les quais, le pont. etc. (Ibid. F°389)
Alors finir par Bernadette. (Ibid. F°390)
Je finirai donc par la mort de madame Vêtu, et par tous les malades qui
reviennent de la Grotte et des piscines pour déjeuner. (Ibid. F°s413-414)
Par un effet contraire, achever de tuer la foi chez Pierre. (Ibid. F°447)
Et finir par [l’ac biffé] les chants de la Basi- \\lique qui reprennent là-haut (…). (Ibid. F°s463-464)
Avant de décrire la ruine [en interligne : G.B. 87] telle qu’elle est, je voudrais, par un moyen quelconque, montrer l’église debout, telle que Peyramale la voyait, dans son rêve de prêtre constructeur. (Ibid. F°474)
Finir ainsi sans doute par [la biffé] l’abandon des deux ouvriers de Lourdes. (Ibid. F°478)
Si elle [Mme Volmar] se sert de la religion, à Paris et ici, c’est pour sa passion. Sauver ça par un bel élan, une fougue [d’ext biffé] de passion et de douleur sincère. (Ibid. F°487)
Ce que l’antique petite ville pyrénéenne [en interligne : comment les visions d’une petite fille si pure ont amené la foule, et par là l’argent, l’intérêt, ce qui a tout pourri] est devenue sous la poussée de la superstition. (Ibid. F°502)
Pour finir par Appoline et le nouveau Lourdes, j’ai envie de rejeter à l’autre chapitre, celui du départ, les adieux à la Grotte et l’épisode du Commandeur. (Ibid. F°507)
Et par elle [Mme Vincent], [to biffé] l’histoire de l’enterrement de sa fille. (Ibid. F°534)
Finir avec Sabathier par l’espérance infinie malgré la rechute de la Grivotte qu’il a devant lui. – (Ibid. F°560)
Finir par une vision : elle [Bernadette] se revoit sur un chemin de Bartrès, au bras d’un amoureux. (Ibid. F°575)
Mais aussi le wagon revient, effet produit par la lecture, nommer seulement et le moins possible les personnages. (Ibid. F°580)
Puis finir par lui, résolu à rester prêtre honnête, dans la grandeur désolée du prêtre incroyant (…) \\. (Ibid. F°s588-589)
Puis finir par tout[e biffé] le symboli [sic] de l’œuvre. (Ibid. F°589)
Et finir par le père Picard, demandant la résurrection du mort. (Ibid. F°602)
Finir par le trempage du mort. – (Ibid. F°602)
Par un moyen, revenir à Bernadette, toute sa vie au couvent, jusqu’à la mort. (Ibid. F°603)

Travail (1901)

Enfin arriver à constituer la cité par le travail (?) (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 350/3)
et le sauver peu à peu, par le travail, arriver à en faire l’image de la cité future (Ibid., f° 351/4)
Le mieux serait peut-être d’avoir une usine fabriquant une matière première, puis tout autour l’emploi de cette matière première, par des corps d’état (Ibid., f° 353/6)
Et finir par le rêve de la cité créant des cités voisines (Ibid., f° 353/6-354/7) \\Il faudra, par la famille de la femme et par celle de l’ouvrier son mari, avoir tous les cas des déchéances du travail actuel (Ibid., f° 356/9)
et plus tard, par leurs enfants, avoir au contraire tous les bienfaits du travail organisé (Ibid., f° 356/9)
puis débauché par l’usine, il retombe et met la cité en péril par son action perverse (Ibid., f° 361/14) \\C’est par la femme et pour la femme que Luc crée la cité (Ibid., f° 362/15)
Il peut aussi se trouver sauvé par le travail (Ibid., f° 365/18)
Je crois que le reste du drame doit m’être donné par des types d’ouvriers (Ibid., f° 369/22)
La lutte de famille finie aussi par le travail (Ibid., f° 370/23-371/24) \\La cité est fondée, et j’indique sommairement comment elle fonctionne par des tableaux de joie (Ibid., f° 374/27)
Puis, à la fin, dire que de proche en proche la cité sera imitée, va être pacifiée par la nouvelle organisation du travail (Ibid., f° 375/28)
Cela traversé par son amour pour l’ouvrière et par son amitié avec la fille du savant (Ibid., f° 375/28)
L’institution et l’éducation des enfants doit tenir une grande place, car c’est par elle que la nouvelle société se créera (Ibid., f° 375/28)
mais lié au patron, par l’habitude, abêti déjà et incapable de liberté (Ibid., f° 376/29)
Par le travail normal, tout se réglera (Ibid., f° 380/33)
Je le mets en ménage avec une femme, des enfants, et tout cela souffrant par lui, puis sauvé par lui, quand il est guéri (Ibid., f° 382/35) \\et la ruine du village par cela (Ibid., f° 402/55)
Et finir par l’incendie de l’usine (Ibid., f° 402/55)
La crise affreuse, le point où l’on en est de la lutte entre le salariat et le capital. Cela par la peinture des faits (…) je pose tout le commerce (Voir Yvonnot) ; et toujours par Luc qui passe (Ibid., F°432)

Paradis (Jardin idyllique où Dieu place l’homme et la femme qu’il vient de créer. (Gen, 1, 8) Voir aussi Bible, Adam, Eve, dieu, Dieu, Genèse, Jésus, Job, Marie, Passion, Satan.

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Eve et Adam s’éveillant au printemps dans le paradis terrestre. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 3)
Je calque le drame de la Bible, et à la fin je montre sans doute Frère Archangias apparaissant comme le dieu de la Bible et chassant du paradis les deux amoureux. (Ibid., f° 3)
– Bref, quoique fille bonne à marier, elle est toute neuve, quand elle se perd dans le paradis avec Serge. (Ibid., f° 6)
Je le fais apparaître dans le paradis. (Ibid., f° 8)
A la rigueur, on peut voir la mer, comme une tache bleu [sic], du paradis terrestre. (Ibid., f° 10)

Lourdes (1894)

Elle [Mme Volmar] est si malheureuse que ces trois jours, ce paradis, soit fini ; et cela est si atroce, l’enfer où elle va rentrer. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°487)
Paris envisagé comme un paradis, où elle [Marie] va vivre maintenant. (Ibid. F°550)
Si, jadis, on s’est jeté dans le paradis chrétien, c’était qu’il était la jeune espérance. (Ibid. F°587) ==== PARADOU ====

Nom du grand jardin dans le roman de Zola La Faute de l’Abbé Mouret.

Lourdes (1894)

La cité future de félicité montrée : ainsi toute la partie où le prêtre cache son frère, où ce dernier l’initie, doit être [ext biffé] comme une brusque ouverture sur un Paradou social. (Lourdes, NAF, Ms 1455, Deuxième ébauche F°17)

PARAGRAPHE

Le Rêve (1888)

La première communion (cette communion importante, un paragraphe) (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan détaillé du chapitre II, f° 33).

PARAÎTRE / APPARAÎTRE / REPARAÎTRE

Le Ventre de Paris (1873)

La famille Lantier-Ledoux paraît à peine. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 105)

La Conquête de Plassans (1874)

Pierre et Félicité (…) Ils doivent reparaître , et tenir une large place. Mais plutôt un fond de tableau qu’un premier plan (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 18)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Je le fais apparaître dans le paradis. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 8)

Nana (1880)

Paraître (re-/dis-/ap-/) (Nana ne paraît qu’à la fin de l’acte. (NAF Ms. 10313, Nana. F°4- Plan)
Le salon ne paraîtra, que lorsqu’on ira se mettre à table.
Mais Bordenave paraît, soutenu par Simonne (…). (Ibid. F°37)
On ne danse plus, le jour va paraître. (Ibid. F°41)
– Vénus paraît : tunique de déesse, cheveux blonds dénoués (Ibid. F°47)
Et le bas posé, le petit escalier, la loge de la concierge, la buvette, où les figurants qui ont paru dans l’acte, boivent. (Ibid. F°49)
Madame Bron a paru, apportant des bouquets, des lettres. (Ibid. F°50)
Muffat accepte. (Chouard a disparu.). (Ibid. F°51)
L’enfant de Nana reparaît. On le lui amène à la campagne. (Ibid. F°65)
Alors il se cache, paraît dans la chambre et la surprend avec Fontan (Ibid. F°72)
Elle a des créanciers qui la font vendre, et elle disparaît pour vivre avec Fontan. (Ibid. F°83)
Elle paraît (Ibid. F°94)
XI. – Les Courses. – Tous les personnages, femmes et hommes ne reparaisse (sic) que là (Ibid. F°97)
Puis Satin disparaît. (Ibid. F°99)
Le nom du compte (sic) ne paraîtra pas. (Ibid. F°100)
Madame Maloir reparaît.
C’est alors que tous les personnages hommes reparaissent (Ibid. F°102)
Enfin, Philippe aussi a reparu, très bien traité par Nana.
13 Le prince reparaît et couche avec Nana. Francis reparaît. (Ibid. F°103)
Elle reparaîtrait toujours plus tard dans la féerie. (Ibid. F°105)
Quand Muffat est complètement avec Nana, faire paraître l’homme dévot et trouver son rôle. (Ibid. F°106)
La foule devant les tableaux, cris quand un numéro paraît. (Ibid. F°122)
Les toilettes claires disparaissent. (Ibid. F°123)
Le docteur Boutarel et le prince peuvent paraître – Bordenave aussi. (Ibid. F°126)
Daguenet doit un beau cierge à Nana, et faire qu’il disparaisse un instant vers la fin. (Ibid. F°134)
Je ne suis pas d’avis pourtant de remontrer tous les personnages, qui paraissent un peu souvent. (Ibid. F°136-7)
Georges ne doit plus reparaître devant Muffat. (Ibid. F°139)
S’il [beau-père de Muffat] avait consenti à y paraître ce soir-là, c’était sur les instance (sic) de sa petite-fille (…). (Ibid. F°141-verso)
La marchande à la toilette doit reparaître pour proposer une affaire à Nana. (Ibid. F°149)
Le prince reparaît et couche encore, Muffat acceptant (Ibid. F°150)
Quelques mois se passèrent. Un plongeon. Nana disparue. (…) Sa vente. Elle réalise six cent mille francs puis disparaît (Ibid. F°154)
XIV. – Un nouveau plongeon. Elle disparaît (…). (Ibid. F°159)
Voir si Muffat ne doit pas paraître, ou envoyer un prêtre. (Ibid. F°162).

[Nana] des bas et des hauts ; est revenue chez ses parents plusieurs fois, s’est sauvée encore, enfin, n’a plus reparu. (NAF Ms. 10313, Nana. F°191- Personnages).

Elle [Nana] a fait une bêtise pour un jeune homme, avec lequel elle disparaît. (NAF Ms. 10313, Nana. F°207- Ebauche)
De 4 à 6 ; l’homme mûr paraît, la femme de chambre introduit. (Ibid. F°222)
Je peux lui donner aussi un étranger, un Russe, qui ne fait que paraître.
Cartier est aussi trompé, comme Muffat, lorsque Nana disparaît avec Fontan. (Ibid. F°233)
C’est quand il n’a plus le sou et que Muffat va le remplacer comme amant en titre qu’elle disparaît avec Fontan. (Ibid. F°234).

Onze [invités], à la queue leu leu, apparaissent tour à tour dans le cadre de la porte, et menacent de nous expulser, de force. (NAF Ms. 10313, Nana. F°246- Notes)
Judic enceinte de Millaud ; le mari va faire un voyage à Dieppe, et recommande que l’enfant disparaisse avant son retour. (Ibid. F°280)
La tache des têtes sur l’herbe dans la piste tout noir, les toilettes claires disparaisse (sic). (Ibid. F°286)
La foule devant le poteau indicateur, dès qu’un numéro apparaît (Ibid. F°288)
le numéro de cheval paraît, numéro blanc sur noir. (Ibid. F°298).

PARAÎTRE

(voir aussi sembler) Mais Gaga paraissant bien résolue à ne pas la vendre. (NAF Ms. 10313, Nana. F°46- Plan)
Elle vient au théâtre quand même depuis quelques jours. Elle lui paraît singulière. (Ibid. F°67)
Cependant, au dîner, les hôtes des Fondettes parurent gênés. (Ibid. F°70-verso)
Fauchery paraît-il (Ibid. F°142).

[Sabine] Brune, potelée, très-vive, ne paraît pas son âge. (NAF Ms. 10313, Nana. F°189- Personnages)
Amy Stewart.– Petite ; âgée de trente-neuf ans, et les paraissant (Ibid. F°199).

Arsène Labordette est le type du maq. bien mis et qui ne paraît pas se salir les mains. (NAF Ms. 10313, Nana. F°236- Ebauche).

Il paraît que ça lui suffit. (NAF Ms. 10313, Nana. F°242- Notes)
La laisse valser avec les gens qui lui paraissent désintéressés (Ibid. F°245/3)
Il paraît qu’on n’en voulait pas à notre souper, et les assaillants s’en vont (…). (Ibid. F°246).

La Terre (1887)

62, 63 Juin. Le printemps, la fenaison. IV. Un chapitre dans le village. Des légumes. Le fouet. (…) Réapparition de Bonhomme. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 500/2- Plan)

Le Rêve (1888)

Elle meurt (…) Cela me paraît beaucoup plus grand et beaucoup plus touchant (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 305/88)
Cela me paraît arranger tout, je ne perds pas le blason, ni les légendes des mortes, ni rien de l’histoire des Hautecoeur (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 53) \\Hubert reparait avec son drame personnel (Ibid., f° 269/52)

Je reviendrai sur les modifications de la baie du rez-de-chaussée en y faisant paraître Hubert (MS NAF 10323, Le Rêve, 2ème Plan détaillé du Chapitre I, f° 6)
Et les Hubert reparaissent avec leur drame personnel (Ibid., premier plan du chapitre XI, f° 151)

Lourdes (1894)

Apparaître / Apparition Et je veux que le sexe de la femme n’apparais- \\se seulement pas en elle, rien que la douceur, la bonté et le dévouement de la femme. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s113-114)
Une apparition affreuse [Elise Rouquet], lorsque le foulard s’écarte. (Ibid. F°135)
Je ne veux pas les [les pères de la Grotte] montrer, [les biffé] je les ferai apparaître tout au plus. (Ibid. F°290)
L’apparition des Dieulafay au balcon. (Ibid. F°347)
L’humanité lui [Pierre] apparaissant comme un malade désespéré, condamné. (Ibid. F°581)

Le sexe de la femme ne doit pas apparaître en elle. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 88 – Notes sur sœur Hyacinthe)
La réparation des tissus, l’engraissement demandera du temps. Mais l’apparence peut être qu’elle renaît et engraisse. (Ibid. Fo121 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Les différents tons de la neige ; des places qui fondent, apparaissent grises. – (Ibid. Fo 221 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)
Petite [Bernadette], d’apparence chétive (28 ans). (Ibid. Fo 261 – Notes sur H. Lasserre)

Paraître Toute la lutte va être entre la charité impuissante et la justice qui paraît inapplicable. Mon livre sera dans cette lutte – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°13)
Mais le rêve chrétien paraît épuisé, et il faut un autre rêve. (Ibid. F°26)
Même morte, on l’exile de son œuvre, on paraît la craindre, on redoute
le culte qui pourrait s’élever autour d’elle. – (Ibid. F°s32-33)
Y a-t-il un compromis possible entre la science et la foi ? C’est ce que paraît espérer de
Voguë. (Ibid. F°s49-50)
Le rêve chrétien paraît épuisé, un autre rêve paraît commencer, une religion plus humaine (…) \\. (Ibid. F°s52-53)
Si je ne le fais pas, il faudra ne pas oublier de mettre dans Lourdes un peu du néo-catholicisme et du vent mystique qui paraît souffler. (Ibid. F°62)
Il me paraît évident que l’enquête avait démontré l’hallucination (…). (Ibid. F°64)
Il [Pierre] souhaite Poitiers pour respirer, [et cette heure biffé] pour descendre et marcher un peu. Et cette heure et demie lui paraît bien longue. (Ibid. F°162)
(…) on cause de l’hôpital où elle [Mme Volmar] paraîtra à peine. (Ibid. F°176)
J’ai aussi les sœurs de l’Assomption que je fais paraître. (Ibid. F°304)
Un instant d’espoir, Rose a paru peu à peu se calmer, et elle ne se plaint plus, toute blanche, les yeux ouverts, la bouche ouverte, sans un souffle. (Ibid. F°373)
Et comme Mme Vêtu paraît s’assoupir, il reste là pourtant, avec sœur Hyacinthe qui la veille (…). (Ibid. F°404)
Un mot bien connu, paraît-il : « Il faut donner à la justice de Dieu les expiations exigées par les péchés de la France. Quand la somme des expiations sera assez forte, la France cessera d’être frappée ». (Ibid. F°458)
Ce mot bien connu, paraît-il : « Il faut donner à la justice de Dieu les expiations exigées par les péchés de la France. Quand la somme de ces expiations sera assez forte, la France cessera d’être frappée ». – (Ibid. F°469)
La Vierge ne l’a [Gustave] pas guéri, si elle a tué sa tante ; et l’on ne semble plus s’en préoccuper ; le but du voyage paraît atteint, dans la joie cachée, décente du père et de la mère. – (Ibid. F°486)
Mais le rêve chrétien paraît épuisé, et il faut un autre rêve. – (Ibid. F°587)

Il ne lui pardonne pas de s’être fait prêtre, et le fossé paraît entre eux infranchissable (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 17 – Notes sur Guillaume Froment)
Mais il constate que les adversaires systématiques du surnaturel et du miracle ne viennent pas à Lourdes, paraissent se désintéresser. (Ibid. Fo 162 – Notes sur les Miracles)
Les contreforts sont plantés d’arbres (…) qui paraissent nains, très nets, comme des petits arbres de bergerie.– Le cirque, en face, paraît formé de trois marches gigantesques (…). (Ibid. Fo 217 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)
Les [m biffé] trois marches géantes paraissent un peu obliques, comme si elles s’abaissaient sur la droite (…). – (Ibid. Fo 219 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)
Au dégel, les pierres et les terres qui tombent, font, paraît-il, des détonations, comme des canonnades, des bardées d’artillerie. – (Ibid. Fo 221 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)
La Vierge, croit-il, l’aurait guéri, pour qu’il devienne l’historien de Lourdes. (…) Ce qui nous fait sursauter, nous autres, avec nos idées scientifiques d’aujourd’hui, lui paraît tout à fait naturel et historique. (Ibid. Fo 257 – Notes sur H. Lasserre)
« Mgr ne vient pas me voir, il vient me faire voir ». Elle [Bernadette] a paru exécrer cela. – (Ibid. Fo 260 – Notes sur H. Lasserre)
On cachait sa maladie, elle luttait elle-même pour ne pas paraître malade. (Ibid. Fo 272 – Notes sur Mlle de Fontenay)

Reparaître On peut voir les allées et venues du monsieur. Mais madame Volmar ne reparaîtra qu’à la cinquième partie. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°324)
Voici longtemps que je ne l’ai [Chassaigne] employé et c’est ici ou au chapitre suivant qu’il faut que je le fasse reparaître. – (Ibid. F°363)

Travail (1901)

Ce que je veux, c’est qu’à la fin, dans le triomphe, l’ouvrier reparaît (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f°s 361/14-362/15)
Pourtant comme l’ouvrier disparaît à la fin du Livre deuxième, et ne reparaît qu’un peu au Livre troisième (…) je n’aurai donc pas d’ouvrier sur lequel je puisse montrer un bon changement (Ibid., f° 381/34)
D’abord, prendre une verrerie comme usine me paraît une donnée étroite (Ibid., f° 398/51)
Un fondeur (Mabire), des puddleurs (Bonnaire et Ragu), un arracheur (Bourron), des lamineurs et des ouvriers du marteau pilon (Coignet et Fauchain) me paraissent donner un ensemble assez complet (Ibid., F°423)

PARALLÈLE / PARALLÈLEMENT

Le Ventre de Paris (1873)

Les deux intrigues doivent marcher parallèlement. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 69)
Le parallèle entre ces deux hommes, le personnel obligé des conspirations. (Ibid., f° 74-75)
Rue de la Petite Truanderie. Dépôts d’escargots, tripier, petits épiciers, échantillon dans cette rue et les deux suivantes du commerce du vieux Paris (Parallèle) (Ibid., f°140)

La faute de l’abbé Mouret (1875)

Mener de front : L’éveil d’un homme a vingt cinq ans / Un amour suivant les phases du printemps / Le parallèle avec la Genèse / Les épisodes amenant la description des jardins. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Le Paradou, f° 43)
Je n’ai maintenant qu’à indiquer les promenades, parallèlement avec le développement de l’amour, de l’éducation du couple par la nature. Je les lâche dans le jardin, et à chaque promenade, je les montre plus charnellement amoureux, s’avançant peu à peu vers la faute. (Ibid., f° 45)

Nana (1880)

La cocotte et la cocodette. Poser le parallèle. (NAF Ms. 10313, Nana. F°30- Plan)
Parallèle continuel de la soirée de Nana et de la soirée de la comtesse. (Ibid. F°37).

La Terre (1887)

Il faut que la ferme me donne toute la grande culture, des histoires de chasse, et que je puisse conclure sur la grande culture et sur la petite. Cette grande culture, j’y ai introduit le ver, en y mettant une paysanne à gros appétit. Pour ne pas avoir trop de parallélisme, ne pas faire retourner Jean chez la fermière, ou s’arranger du moins pour que la symétrie ne se sente pas. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 467/59 – Ebauche )

Lourdes (1894)

Le parallèle entre ce messie enfant et Jésus, la religion nouvelle ou plutôt renouvelée à Lourdes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s576-577)

PARCE QUE

Le Rêve (1888)

j’aimais mieux l’évêque
parce que lui-même faisait le miracle (MS NAF 10323, Le Rêve premier plan du chapitre XIII, f°s 177-178)

Lourdes (1894)

Elle est donc mise à part par sa situation, parce qu’elle a vu la vierge, que celle-ci l’a choisie pour une mission. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°31)
Cette histoire, c’est l’épanouissement de Lourdes, tout cet extraordinaire mouvement de foi et de foule, parce qu’une petite fille a eu une hallucination devant un trou de roche. (Ibid. F°33)
Seulement, les pèlerins ne sont pas dangereux, parce qu’ils sont le passé. (…) Eux, [selon sont devenus inoffensifs biffé] qu’on a persécutés et tâché d’exterminer, sont devenus inoffensifs, parce qu’ils sont le passé, les conservateurs. (Ibid. F°42)
Et il faudrait que je puisse interroger (…) le baron de Massy (…) : un [cr biffé] catholique, m’a-t-on dit, mais qui n’a jamais cru à la Vierge de Lourdes, parce qu’il avait
sans doute de bonnes raisons pour ça. (Ibid. F°s65-66)
Je veux des intellectuels, parce que cela me permettra de leur faire analyser les choses à côté, je garderai des simples d’esprit. (Ibid. F°76)
Il [Pierre] s’est donné à Dieu, parce qu’il ne pouvait l’épouser [Marie] (…). (Ibid. F°77)
C’est parce qu’il
ne croit pas qu’il reste dans l’ombre résolu à vivre ainsi en prêtre obscur et honnête homme. (Ibid. F°s93-94)
Mon prêtre sera mêlé à cela, parce qu’on l’appellera pour [conf biffé] confesser et absoudre la tante mourante. (Ibid. F°110)
L’hôtelier (…). Un homme qui affecte de pratiquer, mais qui vit sourdement contre la Grotte, parce qu’il a lui aussi un magasin d’objets de [pite biffé] piété dans une maison voisine. (Ibid. F°119)
Je donne ces réflexions à Pierre, parce que cela amorce le chapitre suivant. (Ibid. F°130)
C’est parce qu’il [Pierre] ne croit pas qu’il reste dans l’ombre. (Ibid. F°163)
Dire aussi qu’il [Pierre] l’aime, parce qu’il la [Bernadette] croit une naïve, une véridique et une malheureuse. (Ibid. F°203)
On est très touché parce que c’est humain.– (Ibid. F°206)
Donc, il [Pierre] dit ce qu’il sait sur Bernadette car il l’a beaucoup étudiée, il l’aime, parce que c’était une [malheu- \\reuse biffé] naïve, une véridique et une malheureuse. (…) Ce qu’il en dit, touche beaucoup, parce que c’est humain. (Ibid. F°s212-213)
Ni femme, ni épouse, ni mère. Frappée parce qu’elle [Bernadette] a été l’élue de Dieu, parce qu’elle a vu la Vierge. (Ibid. F°213)
Marie restant la dernière dans le wagon, parce qu’il est difficile de la remuer ; on va chercher les roues, tout cela demande du temps. (Ibid. F°234)
C’est parce que c’est très bien organisé, cette année-là, que ça ne marche pas plus vite. (Ibid. F°244)
Simplement, je fais éloigner Pierre, parce que Marie lui dit qu’elle veut rester une heure ou deux là (…). (Ibid. F°254)
Là, volontiers, je la [la Grivotte] montrerai désolée, parce qu’on ne veut pas la baigner. (Ibid. F°262)
Tout ce qui précède doit être traité brièvement, parce qu’en somme c’est Bernadette qui est centrale et qui doit emplir le chapitre. (Ibid. F°300)
Cela est bon, parce que ça fait
pendant avec la crise où la tante restera. (Ibid. F°s325-326)
Mondaine, riant vo- \\lontiers ; et madame Désagneaux expliquant (…) qu’elle est très reposée, parce qu’on l’a laissée dormir toute la nuit dans un fauteuil, où la fatigue l’avait terrassée. – (Ibid. F°s329-330)
Je puis ne faire partir M. de Guersaint que le lundi matin, parce que c’est moins cher, et il espère revenir le lundi soir (voir les distances). (Ibid. F°338)
Et je le [M. de Guersaint] ferai seulement coucher de bonne heure, [pour biffé] parce qu’il part le lendemain à trois heures. (Ibid. F°339)
Ne pas le [Pierre] faire rejeter la foi encore, car je garde cela pour après le miracle, le miracle qui devrait le convertir et qui achève de le rendre incroyant, parce qu’il l’attend et le voit s’opérer selon la science d’après le grand médecin. (Ibid. F°377)
Et ne réserver de l’histoire de Bernadette [qu biffé], pour la fin, V e chapitre de la 5 e partie, que (…) les
réflexions sur sa vie de martyre, de femme retranchée des femmes parce qu’elle a vu la Vierge. (Ibid. F°s396-397)
La première [Mme de Jonquière] ne peut pas venir tout de suite, parce qu’elle est avec sa fille. (Ibid. F°405)
Bien analyser cette force, parce qu’elle est sûrement un des agents du prétendu surnaturel. (Ibid. F°434)
Bien l’analyser cette force, parce qu’elle est l’agent du prétendu surnaturel. (Ibid. F°445)
Il faudrait que ce fût le bon abbé Judaine qui portât le Saint-Sacrement. On lui fait cet honneur parce qu’il a été miraculé. (Ibid. F°461)
Il [Pierre] s’agenouille, non pour prier, mais parce qu’il défaille. (Ibid. F°463)
Il [M. de Guersaint] veut revoir Cazaban, parce qu’il a promis au cocher [de biffé] d’aller lui dire que l’accident arrivé à la roue, et par conséquent le retour n’est pas de sa faute. (…) Pendant que Marie priera, il ira faire ça avec Pierre pour s’en débarrasser, parce que c’est un peu loin et qu’il ne veut pas fatiguer Marie. (Ibid. F°493)
Comment une nouvelle Bernadette ne peut pousser à Lourdes, parce que les visions de
la première Bernadette a fait [pa biffé] naître un Lourdes nouveau. (Ibid. F°s501-502)
Je crois que je devrais conserver la boutique et Appoline pour la fin du chapitre, parce qu[’il biffé]e cela finirait bien, serait la conclusion du nouveau Lourdes que je veux peindre [dans la marge : ]. (…) Comment une nouvelle Bernadette ne pourrait pousser à Lourdes, parce que les visions de la première Bernadette a [sic] fait de l’ancien Lourdes un Lourdes nouveau. (Ibid. F°504)
Et là Cazaban reprenant ses diatribes contre la Grotte, puis tout à coup tournant : ah ! non, il ne faut pas qu’on ferme la Grotte, parce que lui libre penseur, ainsi que toute la
ville haute, en vit. (Ibid. F°s506-507)
Il [l’abbé Judaine] aurait préféré qu’elle [Mme Dieulafay] vînt plus simplement, parce que la Sainte Vierge aime les humbles. – (Ibid. F°516)
Il [Pierre] n’a renoncé à n’être plus un homme que parce qu’elle [Marie] n’était plus une femme. (…) L’ironie de cela : il s’est fait prêtre parce qu’elle était malade incurable, qu’il la croyait supprimée, à jamais femme (…) \\. (Ibid. F°s541-542)
L’ironie de cela : il [Pierre] s’est fait prêtre, parce
qu’elle [Marie] était malade incurable, qu’il la croyait supprimée à jamais des femmes ; et lui s’est supprimé des hommes. (Ibid. F°s550-551)
Elle [Bernadette] ne veut pas recevoir l’extrême-onction parce qu’elle a guéri à chaque fois qu’elle l’a reçue. (Ibid. F°577)
Les pères ne réussissent que parce qu’ils vendent du surnaturel. (Ibid. F°586)
Mêler Bernadette, dans sa touchante réalité humaine, (…) holocauste retranchée du monde, condamnée à n’être jamais femme, ni épouse ni mère, parce qu’elle avait vu la Vierge. Retranchée de l’humanité, rayée des femmes, parce que la Vierge lui a fait la grâce de lui apparaître. (Ibid. F°590)
Retranchée de l’humanité, parce que la Vierge [la biffé] lui a fait cette grâce redoutable de la [Bernadette] choisir et de lui apparaître. (Ibid. F°591)
On la [Bernadette] connaît, les Pères de la Grotte ne la redoutent pas, parce qu’ils savent qu’elle ne bougera jamais. (Ibid. F°593)

PAR CONSÉQUENT

Lourdes (1894)

Il va être de toutes les scènes, et en spectateur immobile, je veux dire chez lequel il n’y a pas conflit, progression ; par conséquent, il [f biffé] manque d’intérêt. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°82)
Il [M. de Guersaint] veut revoir Cazaban, parce qu’il a promis au cocher [de biffé] d’aller lui dire que l’accident arrivé à la roue, et par conséquent le retour n’est pas de sa faute. (Ibid. F°493)

PARCOURIR

La Conquête de Plassans (1874)

Après avoir parcouru mes anciennes notes prises dans Trélat, je pense qu’il faut modifier le sujet ainsi qu’il suit (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 29)

PAR-DESSUS LE MARCHÉ

Lourdes (1894)

Une jeune fille myope. L’eau la guérit. Elle avait une ophtalmie qui guérit, et la myopie par-dessus le marché. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 135 – Notes sur les Miracles)

PAREIL

Lourdes (1894)

L’église du Rosaire pareille à une halle. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°44)
Et il faut aussi que j’aie un frère de l’Assomption, pareil à celui qui m’a guidé. (Ibid. F°99)
Et alors le train qui roule, tous les autres wagons pareils dans ce train. (Ibid. F°129)
(…) si la France et le monde entier, du plus loin de la terre, sont sillonnés par des trains pareils, c’est le besoin d’illusion, l’espoir de guérison qui les poussent. (Ibid. F°189)
Si (…) la
France et le monde entier, du plus loin de la terre, sont sillonnés par des trains pareils, c’est le besoin d’illusion, l’espoir de guérison qui les pousse. (Ibid. F°s195-196)
Comme la vie doit être mauvaise pour
qu’il monte un pareil cri de souffrance et d’imploration vers le ciel. (Ibid. F°s457-458)
Comme la vie doit être mauvaise pour qu’il monte un
pareil cri [vers le biffé] de souffrance et d’imploration vers le ciel. (Ibid. F°s468-469)

Mon vieux médecin doit en avoir vu beaucoup de pareils, dans sa longue pratique. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 174 – Notes sur les Miracles)
Pas de mouvement religieux pareil depuis les Croisades. (Ibid. Fo 174 – Notes sur les Miracles)

PARENTÉ

Le Ventre de Paris (1873)

Mon peintre, sombre déjà, ayant des parentés avec Florent, mais en art. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 95)

PARFAIT (-EMENT)

Nana (1880)

[Muffat] Un parfait honnête homme, d’une rectitude, d’une rigidité absolue (NAF Ms. 10313, Nana. F°188- Personnages).
Rapports parfaits entre eux, le bonheur fondé sur dix-huit ans de mariage, d’entente parfaite. (NAF Ms. 10313, Nana. F°215- Ebauche).
Ordre parfait, tenue de livre pour ses amants. (NAF Ms. 10313, Nana. F°266/26-267/27- Notes).

Lourdes (1894)

C’est ce sentiment qui nous exalte, ce sentiment du juste, du vrai, du bien qui se traduit par l’élan vers [le biffé] l’au-delà, l’inconnu, le surnaturel, le monde impossible et parfait (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°54)
En somme, il faut que Pierre sorte de là pas convaincu, troublé davantage, se disant que pour des croyants, tout cela est parfaitement inutile (opinion de Raboin), et que pour des incrédules cela est insuffisant – (Ibid. F°292)

Heureuse parfaitement de se dévouer et d’être active. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 88 – Notes sur sœur Hyacinthe)
L’os est parfaitement formé et le vice de nutrition consiste en une désassimilation des éléments de calcification : l’os se décalcifie. (Ibid. Fo 127 – Notes sur la maladie de Madame Dieulafay)
Un jeune homme. La main dévorée d’un ulcère. Instantanément, une cicatrice parfaitement fermée. (Ibid. Fo 135 – Notes sur les Miracles)
Régénération immédiate, douloureuse nécessairement, puis santé parfaite. (Ibid. Fo 144 – Notes sur les Miracles)
Du marasme à une santé parfaite. La peau qui était rouge, érysipélateuse a retrouvé instantanément son aspect normal. (Ibid. Fo 153 – Notes sur Pierre Froment)
Tumeur blanche ancienne, com \\pliquée de plaies, de fistules, [qu’on biffé] a guérie en quelques instants, qu’une luxation suivie d’ankylose s’est réduite spontanément ; qu’un poitrinaire avancé a retrouvé sans transition une santé parfaite : ce sont des faits, et il y a miracle. (Ibid. Fos 160-161 – Notes sur les Miracles)

PARFOIS

Lourdes (1894)

Maladie. Douleurs atroces parfois. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°123)
Comment il [l’homme] est là, ouvrant parfois les yeux, ayant l’air de somnoler, ne disant pas un mot. (Ibid. F°128)
Médecins qui se rencontrent (…). 50 parfois de toutes opinions. (Ibid. F°281)
Bien dire qu’il y a parfois de ces révoltes dans les lits (…). – (Ibid. F°300)
Et profiter de cette promenade, vers une heure, pour montrer la kermesse, les guinguettes parfois, la mangeaille en plein vent. (Ibid. F°342)
Pas d’exaltation, lui [M. Sabathier] : possédant encore sa tête et s’intéressant parfois aux choses extérieures. (Ibid. F°418)
Aimant la vie autrefois, gaie, la répartie prompte. Même violente parfois, s’emportant, susceptible, un mauvais caractère (…). (Ibid. F°572)
Parfois, dans sa gaieté, elle [Bernadette] devenait très grave, elle se repliait sur elle, pliant sous la douleur. (Ibid. F°573)

Parfois, impotents, incapables de se servir eux-mêmes, gâteux, couverts d’ulcères et d’eschares. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 123 – Notes sur la maladie de M. Sabathier)
Lupus. (…) Nez rongé, parfois jusqu’aux cartilages. (Ibid. Fo 128 – Notes sur la maladie d’Elise Rouquet)
Carie tuberculeuse des os. Appétit parfois perdu très tard. (Ibid. Fo 129 – Notes sur la maladie de Gustave Vigneron)
L’odeur infecte qui règne parfois dans les wagons, avec la chaleur (…). (Ibid. Fo 189 – Notes sur le Départ de Paris)
En outre, les tableaux des grandes foules, (…) tous les types abominables de la souffrance, transfigurés parfois par l’espoir (…) \\. (Ibid. Fos 212 – 213 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Franchise un peu âpre, [en interligne : un mauvais caractère], quelque humeur et quelque vivacité parfois [Bernadette]. (Ibid. Fo 259 – Notes sur H. Lasserre)
Parfois très grave, pliant sous le fardeau des douleurs [Bernadette]. – (Ibid. Fo 262 – Notes sur H. Lasserre)
Des doutes pourtant parfois, la peur de mourir en route. (Ibid. Fo 274 – Notes sur Mlle de Fontenay)

PARIS

Dernier volet de la trilogie des Trois Villes : Lourdes, Rome, Paris.

Lourdes (1894)

Les trois [romans biffé] Villes. Lourdes. Rome. Paris. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°1)
Quant au combat contre la superstition, je le mettrai dans mon troisième volume « Paris ». (Ibid. F°4)
C’est mettre au centre de mon œuvre, c’est emplir mon œuvre d’un soleil de passion qui resplendisse ; car il n’y a pas de passion d’amour dans « Lourdes » et il n’y en aura pas sans doute dans [« Lou biffé] « Paris ». (Ibid. F°7)
L’idée de charité n’est pas applicable, l’idée de justice emporte tout ; et ce sera là mon troisième livre, « Paris ». (Ibid. F°10)
Je pense que je n’ai pas besoin de mettre cela à la fin de « Rome » ; je puis le montrer seulement foudroyé par son second échec, et je le reprends
ensuite dans Paris, pour le montrer tel que je le dis, une haute et extraordinaire figure. – (Ibid. F°s15-16 )
Ne pas oublier non plus le titre « Paris ». Il faut que l’action ne puisse pas se passer ailleurs qu’à Paris, qu’on sente Paris
autour, la cuve, l’alambic où s’élaborent les idées, le monde futur. (Ibid. F°s17-18)
Il faut que dans « Paris », j’aie, comme dans « Germinal » un très grand fonds de souffrance ; et cela surtout,
pour faire pendant aux souffrances physiques que j’aurai dans « Lourdes ». (Ibid. F°s23-24)
Pour la symétrie je ferai aussi « Paris » composé de cinq [chapitres biffé] parties de cinq chapitres chacune. (…)
« Rome » est le tableau central. « Lourdes » et « Paris » sont les volets de gauche et de droite. Si Pierre ne croit plus, c’est par ma révolte de sa raison. (…) Et plus tard encore, dans « Paris », il faudra que la raison triomphe. (Ibid. F°s24-25)
Le peuple se détourne, il veut un idéal plus humain, une illusion plus immédiate. Toute ma conclusion dans « Rome » et dans « Paris » doit être là.– (Ibid. F°26)
« Chanter l’hymne à l’aurore. » C’est ce que je voudrais que fût le troisième volume de ma série : Paris. – (…) Dans Paris enfin, le socialisme triomphant, une religion humaine à trouver [en interligne : l’hymne à l’aurore], la réalisation du bonheur, et cela dans le cadre du Paris actuel – (Ibid. F°28)
Vue d’ensemble sur Lourdes. Quand je ferai « Rome » et « Paris », il faudra que je relise d’abord ces notes. (Ibid. F°29)
Enfin, dans Paris, voir le socialisme, le vingtième siècle. – (Ibid. F°94)
Et plus tard encore, dans « Paris », il faudra que la raison triomphe. (Ibid. F°96)
Je crois que je dois seulement l’indiquer là seulement, en me réservant de le reprendre
dans Paris, dont le sujet sera là sans doute – (Ibid. F°s555-556)
Le peuple (…) veut un idéal plus humain, une illusion plus immédiate. (Toute ma conclusion dans Rome et dans Paris sera là. – [)] (Ibid. F°587)

Et plus tard encore, dans « Paris », il faudra que ce soit la raison qui triomphe. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 14 – Notes sur Pierre Froment)
D’ailleurs, je n’aurai besoin de lui que dans « Paris ». (Ibid. Fo 16 – Notes sur Guillaume Froment)
Enfin, dans « Paris », il sera le personnage principal. (Ibid. Fo 19 – Notes sur Guillaume Froment)

PARLER / PAROLE

Voir aussi : reparler

La Curée (1872)

Je parle aussi des diamants (petit épisode de conversation, s’il est possible) (MS NAF 10 282, La Curée, f°339).

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Puis les paysans. Durand, l’homme et la femme, moins riches, ils ont un garçon Jacques qui est l’amoureux de Rose, et qui fait avec elle le couple dont j’ai parlé plus haut. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 12-13)
Pascal parlera de son père à Serge, etc. (Ibid., Les personnages, f° 17)
Le dernier mot d’Albine. Il vaudrait mieux qu’elle ne parlât pas. (Ibid., Plan du troisième livre, f° 24)
Expliquer tout cela dans une première scène. Parler de Jeanbernat, de la Teuse, de Désirée. (Ibid., Le Paradou, f° 61)

Nana (1880)

Visite dans les loges. On parle de Cartier et Vendoeuvre (NAF Ms. 10313, Nana. F°9- Plan)
Le coiffeur arrive et on parle du succès de la veille. (Ibid. F°15)
Zoé à chaque visite pose le personnage, en en parlant à Mme Lerat et à madame Maloir, toutes deux veuves. (Ibid. F°16)
On parle de la fille de Gaga.
Je pose là le fils de Judic, dix ans, très gentil. Il n’est pas présent, mais on en parle. (Ibid. F°46)
on parle de la campagne achetée par Steiner pour Nana. (Ibid. F°57)
On parle de Nana de nouveau. Opinions de tous sur elle. (Ibid. F°58)
– Puis, On parle de madame Robert, qui a quitté l’employé de ministère (…). (Ibid. F°61)
Les hommes ne parlant pas des femmes. (Ibid. F°68)
[Chouard] Il peut parler de Muffat à Nana. (Ibid. F°84)
Reparler des chats. (Ibid. F°96)
Voir s’il y a lieu de reparler de la séparation. (Ibid. F°137)
Daguenet et sa femme; chez Estelle, le sphinx a parlé, une créature s’est dégagé (sic). (Ibid. F°160).

Reparler des tableaux, du poteau du juge. Le poteau d’arrivée, cloche, drapeau. (NAF Ms. 10313, Nana. F°299- Notes).

La Terre (1887)

puis quand il s’est retiré avec sa femme, au moment de lâcher cette maison si bonne, il s’est décidé à marier sa fille et à lui céder la maison (…). En parler absolument comme d’une maison de commerce.(MS NAF 10.328, La Terre, Ebauche, f° 468/60) Parler de son rôle en 44 (MS NAF 10329 La Terre F° 20 – Personnages, Hyacinthe Fouan)

Le Rêve (1888)

De sorte que, au chapitre suivant, je n’aurais qu’à parler des ruines qu’on voit par dessus l’évéché (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan du chapitre III, f° 51)

Lourdes (1894)

Parler Là arrive le pèlerinage national, charriant tout avec lui (…) (on parle de prêtres se rencontrant avec des dames) (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°36)
Et je ne parle pas des malades, un groupe que je suivrai (…) \\. – (Ibid. F°s37-38)
Même, il [Pierre] pourra par moments quitter le livre, et parler de lui-même, avec une facilité charmante, un charme pénétrant, des qualités d’orateur sacré qu’il se connaît depuis le séminaire, mais dont il n’use pas – (Ibid. F°212)
Poser tout de suite [en interligne : parler aussi de la communion qui aura lieu à minuit] que Pierre pourra proposer une histoire (…). – (Ibid. F°296)
Et surtout parler tout de suite, dès le début, de la procession aux flambeaux, qui doit être passée par là, car elle est le pivot du chapitre. – (Ibid. F°351)
Ce
serait là le rêve dont j’ai parlé, et qu’elle [Marie] ne saurait avoir que devant la Grotte, puisqu’elle ne couche pas à l’hôpital. (Ibid. F°s377-378)
Et toujours très délicat, très envolé, très mystique, en parlant de Bernadette. (Ibid. F°394)
Voir s’il faut parler du frère. Le docteur Chassaigne s’agenouille. Il a connu Peyramale, il a pu le voir mourir, il en parle. Pourtant, les dates ne [s’y biffé] sont pas. Se méfier. On lui aurait parlé du curé alors – (Ibid. F°482)
Paris, elle [Marie] soulagera sa sœur Blanche (parler de Blanche : Elle va vivre à Paris maintenant[)]. (Ibid. F°546)

Religieux sans doute. Mais n’en pas même parler. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 84 – Notes sur le marquis de Salmon-Roquebert)
Il [un docteur] croit à l’efficacité de Lourdes sur
les maladies nerveuses. Seulement le lupus dont il m’a parlé. « Le lupus, ça m’embête ». (Ibid. Fos 186-187 – Notes sur le Départ de Paris)

Parole Depuis le [couvent biffé] séminaire, il [Pierre] se connaît une facilité charmante, un charme de parole, dont il ne veut pas user ; des qualités d’orateur sacré.– (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°204)
Nommer Barbet, Ader ; [en interligne : la Salette, détails] les fameux mots sur l[a biffé]es [Vierge biffé] bergers de la Salette [en interligne : prendre les paroles au Guide]. (Ibid. F°205)
Les paroles répétées, elle [Bernadette] les avait entendues. Où ? (Salette, etc.). (Ibid. F°207)
Les paroles qu’elle [Bernadette] prête à la Vierge, elle a dû les entendre. (Ibid. F°208)
Effet sur Marie de ces paroles de sa voisine, madame Vêtu. (Ibid. F°306)
Peut-être donner des paroles que je ferais alors revenir toujours, en refrain. (Ibid. F°352)
Et, comme [elle biffé] le jour naît, elle [Mme Vincent] (…) tend son enfant à [M biffé] la Vierge, dans une exaltation de la guérir. Faire cela en paroles, très poignant. (Ibid. F°373)
Les litanies reprennent. (…) Et le fouet de ces continuelles paroles semblables qui se répètent toujours. (Ibid. F°417)
Ce qu’elle [Bernadette] dit elle-même, cette parole si grave. (Ibid. F°573)

Cela est pour mettre un lien entre lui et les Guersaint, de façon qu’au départ, lorsque Marie est guérie et que lui va mourir, il dise la parole de conclusion. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 113 – Notes sur le Commandeur)
L’idée de Dieu est l’idée de l’infini (parole de pasteur). Boissarie dit que cette parole est la réfutation du matérialisme. Pourquoi ? (Ibid. Fo 145 – Notes sur Boissarie)
Il me semble que j’étais née pour agir, pour me remuer, pour être toujours en mouvement, et le Seigneur me veut immobile. – Paroles très graves que lui prête Lasserre (327). (Ibid. Fo 264 – Notes sur H. Lasserre)
« Ma passion, dit-elle [Bernadette], ne finira qu’à ma mort et durera pour moi jusqu’à l’entrée dans l’éternité. » Parole bien juste. (Ibid. Fo 268 – Notes sur H. Lasserre)

Travail (1901)

J’ai parlé de la fille du savant (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 363/16)

PARMI

Lourdes (1894)

J’ai envie aussi de mettre, parmi les dames de la salle, une auxiliaire. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°103)
Dans l’année, son régal est de venir passer trois jours à Lourdes, parmi les malades – (Ibid. F°104)
Et alors, pour voir l’homme dont on parle [dans le biffé] parmi les gens du train, j’amène les Vigneron (…). (Ibid. F°169)
Faire promener les trois dames [Mme de la Jonquière, sa fille Raymonde et Mme Volmar] parmi les groupes et les mener au buffet où elles mangent d’un vif appétit. (Ibid. F°177)
La passion croît parmi les malades (…). (Ibid. F°186)
Et tout cela parmi le flot des voyageurs qui s’écoulent, les employés qui prennent les billets, la sortie réservée aux malades. (Ibid. F°227)
Je reviens au quai (…). Bousculade parmi les brancardiers. (Ibid. F°228)
Je la montre arrivant parmi la foule. (Ibid. F°446)

PARODIE

Nana (1880)

Tête des autres acteurs, cette parodie de la royauté en face d’un prince, etc. (NAF Ms. 10313, Nana. F°279- Notes).

PART/D’UNE PART… D’AUTRE PART/PART (de la)

Le Ventre de Paris (1873)

J’aurai de la part de ce garçon une belle passion charnue. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 63) \\Mais Gavard, d’une part, tient à son idée; tandis que de l’autre, Lisa se sentirai plus tranquille en voyant Florent placé. (Ibid., f° 96)

La Conquête de Plassans (1874)

D’autre part Faujas représentant la domination, le caractère clérical intriguant et envahisseur, je lui donnerai une sœur mariée à un petit employé qui représenteront eux l’appétit immédiat (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 30)

Nana (1880)

D’autre part bien détacher les épisodes suivants : la Faloise s’emballant pour Gaga et lâchant Clarisse. (NAF Ms. 10313, Nana. F°39-Plan)
Poser les gens qu’on attend, les amis que Georges a invités pour se retrouver tous avec Nana. D’autre part Vendoeuvres (Ibid. F°57)
D’autre part, il [Labordette] peut rendre un service à Muffat. (Ibid. F°62)
D’autre part, la comtesse mange un argent fou depuis dix-huit mois; l’hôtel transformé. (Ibid. F°132)
D’autre part, le drame des Hugon. Georges a surpris Nana avec son frère ; il vient chez elle et se donne un coup de couteau. (Ibid. F°146).

D’autre part, je pourrai encore avoir un autre coin, qui est à choisir. Cela me donnerait sans doute le roman. (NAF Ms. 10313, Nana. F°209-Ebauche)
D’autre part, il est entendu l’amant de cœur épousera la fille de l’homme mûr, à la fin. (Ibid. F°210)
Je veux aussi mettre, face à face, les deux fins des filles. D’une part, la fille qui finit dans le ruisseau, chiffonnière, ivre ; de l’autre, la fille qui finit avec des rentes, donnant le pain bénit à sa paroisse. (Ibid. F°220).

Lourdes (1894)

Les
anarchistes veulent qu’il n’y ait plus de pauvres (…). Le rêve est aussi fou de part et d’autre. Seulement, les pèlerins ne sont pas dangereux, parce qu’ils sont le passé. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s41-42)
D’autre part le dr Boissarie n’avait pas vu la plaie. (Ibid. F°47)
D’autre part les mots : « Je suis l’Immaculée conception » sont très singuliers dans la bouche de cette enfant. (Ibid. F°62)
D’autre part, l’histoire de sa famille [Marie] (…). (Ibid. F°149)
D’autre part, j’ai mes autres malades du train. (Ibid. F°174)
Surtout, on vient pour les guérisons.
Mais faire la part de ceux qui viennent demander la conversion de quelqu’un, etc. dans un but moral. (Ibid. F°s200-201)
D’autre part dire qu’on traverse le pays de Laudes, au crépuscule qui tombe. (Ibid. F°203)
D’autre part, je voudrais avoir tout l’épisode des Vigneron. (Ibid. F°319)
D’autre part, la lettre peut-être annonçant la maladie du chef, [en interligne : ce] qui permettrait à Vigneron d’être nommé chef. (Ibid. F°326)
D’autre part le docteur Chassaigne, si je veux, dans la foule. (Ibid. F°363)
D’autre part, faire que les sentiments de Chassaigne, concordent avec la promenade qu’il va faire à Pierre (…). (Ibid. F°459)
D’autre part il est bien entendu que j’ai, pour l’Hospitalité, le baron Suire, Berthaud
et Gérard – D’autre part, je reprends le chef de gare, qui attend le train de Toulouse (…). (Ibid. F°s511-512)

Il ne lui pardonne pas de s’être fait prêtre, et le fossé paraît entre eux infranchissable : [Jacques biffé] Guillaume vit en concubinage avec une femme ; d’autre part, sa vie mystérieuse (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 17 – Notes sur Guillaume Froment)
(Pourquoi, d’autre part, être un homme, puisque Marie n’est pas femme). (Ibid. Fo 26 – Notes sur Marie de Guersaint)
D’autre part, beaucoup d’autres tournant autour d’elle, la boutique très achalandée (c’est pourquoi Majesté ferme les yeux). (Ibid. Fo 04 – Notes sur Appoline)

PARTICULIER / PARTICULIÈREMENT

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Cela est préférable, pour plusieurs raisons ; d’abord, je ne puis entrer dans le particulier, étudier la vie au village, ce qui me détournerait de mon idée première ; ensuite, je reste davantage dans le système des grandes masses ; enfin, de cette façon, mon village devient un seul être, une création d’une simplicité utile, un troupeau humain tel qu’il a dû en exister aux premiers temps du monde. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 14)
Je ne fais pas une étude sur les prêtres, sur leur vie, sur leur rôle dans la société ; mais une étude sur un tempérament et sur une question particulière, dans une œuvre d’art. (Ibid., Les personnages, f° 19)

Nana (1880)

Nana a un besoin d’argent particulier, pour son bébé peut-être. (NAF Ms. 10313, Nana. F°22- Plan).

Le jour de la première, certains hommes, Cartier et les jeunes gens, pourront la [Nana] reconnaître pour l’avoir rencontrée dans des endroits particuliers. (NAF Ms. 10313, Nana. F°191- Personnages).

La comtesse devra avoir une origine particulière. (NAF Ms. 10313, Nana. F°231- Ebauche).

Le Rêve (1888)

Le renoncement, mysticisme. Toute une psychologie particulière (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 238/22)

Lourdes (1894)

Mais je veux avoir des épisodes, pour corser un peu le chapitre, et particulièrement l’épisode de Mme Vincent et de la petite Rose à l’abri. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°360)
Comme épisode particulier, il faut que je fasse [aller biffé] retourner M. de Guersaint chez le coiffeur Cazaban (…). (Ibid. F°506)
Elle [la Grivotte] qui mangeait, qui marchait tant, retombe ainsi. Un cas de phtisie particulière, où la névrose doit jouer un rôle. (Ibid. F°539)
Pierre représente la superstition condamnée (…). Opposé au docteur Chassaigne, qui est un cas particulier. (Ibid. F°584)

PARTIE / EN PARTIE

Voir aussi : Chapitre ; Livre ; Morceau

La Curée (1872)

Une première partie contenant… Une seconde partie contenant… (MS NAF 10 282, La Curée, f°317 / Premiers détails).

La Conquête de Plassans (1874)

cette partie, la plus originale, doit avoir du développement (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche.F° 25)
Voir quel développement il faut donner à cette partie (Ibid.F°25)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Je divise mon roman en trois parties. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 2)
Dans cette première partie, j’y pose également les personnages secondaires. (Ibid.,, f° 2)
Blanche descend parfois au village, et je la fait [sic] passer ainsi dans la première partie. (Ibid., f° 6)
Cette deuxième partie n’est qu’une longue étude du réveil de l’humanité. (Ibid., f° 6)
Mais dans la troisième partie, c’est Blanche qui prend la direction de l’action. (Ibid., f° 6)
Je la ferai blonde, pas trop grande, l’air d’une bohémienne endimanchée dans la 1ère partie, sauvage, avec une pointe de mystérieux. (Ibid., f° 7)
Dans la 2e partie, il la faut adorable, svelte, blanche comme du lait, avec une fraîcheur de printemps, le visage un peu long, une de ces vierges de la renaissance. (Ibid., f° 7)
Dans la 3e partie, elle sera plus carrée, femme faite, énergique, assombrie, toujours belle. (Ibid., f° 8)
Je le pose dans la première partie. (Ibid., f° 8)
Trouver dans la première partie la place de ces choses. (Ibid., Les personnages, f° 17)
Troisième morceau. A la troisième partie. Lutte, etc. (Ibid., Extraits de L’Imitation, f° 34)
Vie de renoncement et d’austérités. Je ne fais pourtant pas de Serge un lutteur contre ses passions, excepté dans la 3e partie. (Ibid., f° 36)
Serge ne lutte que lorsqu’il est éprouvé ; la grâce a fui, l’amour de la créature, de la nature, etc. 3e partie. (Ibid., f° 39)
L’amour de Dieu (155), de l’épreuve du véritable amour (160). A la 3e partie. [Les numéros renvoient aux pages de L’Imitation, édition de Lamennais, Tours, Maison Alfred Mame et Fils.] (Ibid., f° 39)
Un morceau dans la troisième partie résumant la tentation du Paradou. (Ibid., Le Paradou, f° 61)

Nana (1880)

La soirée se pimentant peu à peu, commencée bourgeoise et finissant en partie scandaleuse. (NAF Ms. 10313, Nana. F°37- Plan).

Une partie de la salle courait, l’autre non ; la grande curiosité ! (NAF Ms. 10313, Nana. F°192- Personnages).

C’est toujours cette partie, ce drame qui me gêne. (NAF Ms. 10313, Nana. F°215- Ebauche)
Maintenant, voilà ce que je puis inventer ; dans la 1ère partie, jusqu’à la séparation, l’homme mûr n’aura eu Nana que parfois (…). (Ibid. F°216)
Elle refuserait simplement l’argent (ce serait elle qui aurait apporté la plus grande partie de la fortune.). (Ibid. F°217).

Au bonheur des dames (1883)

Guerre des rayons. Parties. (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, f° 23) \\Encore une partie où elle [Louise] ne succombe pas (Ibid., f° 23) \\Une partie où elle [Louise] le [Octave] voit avec une autre (Ibid., f° 26)

La Terre (1887)

Je voudrais mettre en 1ère ligne la partie passionnelle, les amours de Jean avec Louise. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 411/12- Ebauche)
(…) Cette partie du partage me donne tout [sic] les personnages jusqu’au refus. La seconde partie serait pour le mariage de Bonhomme lorsque Palmyre et Louise ont perdu leur père. La troisième partie serait, en gros, la vie de Bonhomme avec sa femme et sa belle sœur, et surtout les amour [sic] de Jean avec celle-ci. Là Bonhomme couche avec Louise et ce que cela amène avec Jean. La quatrième partie , c’est le mariage de Jean avec Louise, la vente des biens, tout ce qui en résulte. La cinquième partie, c’est la débâcle totale, le roi Lear, Louise morte, Bonhomme triomphant ou non ; je voudrais non, une débâcle totale. Cela serait donc taillé sur le plan de « Germinal », en cinq partie [sic], avec de courts chapitres. (Ibid., f° 423-24/24/25)
(…)Enfin, la cinquième partie. Quelque chose de terrible. (Ibid., f° 429/30)
(…) Les paysans votant en grande majorité pour le gouvernement, pour le plus fort, celui qui assure la vente du grain. Et dès lors, je pourrais avoir deux élections contradictoires. Dans la première partie, ils votent pour un candidat officiel que le préfet leur recommande, ainsi que le maire, le fermier (celui-ci bonapartiste, vaguement monarchiste). (Ibid., f° 475/67) Donc toute la première partie avec autorité, et finir cette première partie avec Fouan, travaillant encore peut-être (MS NAF 10329 La Terre f° 15 – Personnages, Louis Fouan)
Un garçon de ferme, qui entre seulement à la seconde partie (Ibid., F° 77 – Personnages, Ferdinand Tron)

Le Rêve (1888)

Toute une partie de rêve (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 218/2) \\(…)Toute une partie fantaisiste, idéaliste très poussée. \\(…)Tourner à l’amour, à la tendresse, toute la partie charnelle (Ibid., f° 222/6) )
(…) Je voudrais que le volume fut [sic] la partie de rêve dans la série (Ibid., f°226/10) \\(…) Cela divise le roman en trois grandes parties (Ibid., f°228/12)
(…) je voudrais que toute cette partie de l’amour fut [sic]développée, notée détail à détail (Ibid., f° 256/39)

Alors Sainte Agnès contre ses mouvements sexuels, et toute la partie que j’ai appelé les Vierges (Ibid., Premier Plan détaillé du chapitre II, f°35)
Toute cette partie du désir d’amour doit être développée détail à détail (Ibid., première partie du chapitre IV, f° 65)
Tout cela c’est pour bien poser la situation de mon évêque, que je mets en scène dans la seconde partie du chapitre (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 130)
elle va au somptueux hôtel qu’on a préparé : le décrire brièvement cet hôtel, il fait partie de la grande richesse (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 192)

Lourdes (1894)

La cité future de félicité montrée : ainsi toute la partie où le prêtre cache son frère, où ce dernier l’initie, doit être [ext biffé] comme une brusque ouverture sur un Paradou social. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°17)
Pour la symétrie je ferai aussi « Paris » composé de cinq [chapitres biffé] parties de cinq chapitres chacune. Et quant à Rome, le milieu, je lui donnerai trois parties, et
un nombre à fixer de chapitres dans chaque partie. (Ibid. F°s24-25)
Je répète que je veux au centre la souffrance humaine, tout un groupe de malades emportés vers l’éternelle illusion. C’est là tout le roman, la plus grande partie. (Ibid. F°55)
Cela sera d’autant meilleur, que cette partie inventée ne détonnera pas avec la partie historique : Lourdes autrefois et Lourdes aujourd’hui (…). (Ibid. F°56)
C’est cela qu’il faudra chercher, une division par parties [qui biffé], peut-être, qui permettra des refrains, [qui biffé] quoique ce serait très mauvais d’interrompre
le récit. – (Ibid. F°s58-59)
Le théâtre, pour les anciens mystères, était coupé en trois parties : le Paradis, la Terre et l’enfer. (Ibid. F°60)
Et, quand j’aurai bien passé cette atroce souffrance charriée, mettre l’espoir, une lecture [qui biffé] faite dans le wagon de troisième classe (…). (…) Cela ferait une partie. Dans la seconde partie, l’arrivée à la grotte, le miracle de la résurrection demandé, et pas obtenu. (…) Il faudra cinq parties. (Ibid. F°s69-70)
Dans la quatrième partie, je mettrai [l’éclat biffé] d’autres détails (…) \\. (Ibid. F°s70-71)
Enfin, dans la cinquième partie finir les malades, mettre des détails, et reprendre le train, le remontrer roulant, remuant les malades, avec toutes les conclusions. (…) Le nouveau Lourdes surtout, opposé à l’ancien que j’aurais mis
dans la 1ère partie : une Bernadette ne pourrait plus pousser là. (Ibid. F°s71-72)
Dans la 1ère partie, je l’ai tout le temps et très naturellement. – Dans la seconde, je l’aurai aussi par un [artificif biffé] artifice, car c’est lui qui traînera la malade ; il se sera hospitalisé, rendra
des services ; mais pas comme prêtre. (…) Dans la troisième, il obtient qu’elle passe une nuit devant la grotte (après l’accès de doute, elle craint la nuit à l’hôpital). (Ibid. F°s80-81)
Comment Lourdes agit sur lui. Si même il pouvait penser, sur la partie humaine et fragile, l’impossibilité de croire. – (Ibid. F°95)
Il me faudrait certaines histoires à côté pour emplir certaines parties qui restent un peu vides. (Ibid. F°100)
Première partie Chapitre I [en marge : vendredi 19 août] (Ibid. F°131)
Il [l’homme] mourra [après biffé], au IV, après les miracles, [au biffé] ou au V. Enfin, il doit être mort à la fin de la première partie. – (Ibid. F°138)
Consulter surtout les notes que j’ai prises à Paris, au départ du train blanc, et en tenir compte pour toute la première partie. (Ibid. F°143)
Mme Désagneaux est déjà à Lourdes, où elle s’est rendue en sleeping-car : elle viendra chercher ces dames au I de la deuxième partie.– (Ibid. F°177)
Les deux pères de l’Assomption sont déjà à Lourdes, et je les montrerai seulement sur le quai d’arrivée (I chap. de la deuxième partie). (Ibid. F°177)
Pendant la partie qui [va suivre on ira biffé] s’est écoulée, on est allé de Poitiers à Ruffec, où l’on arrive à 3h00. (Ibid. F°185)
A partir de là, je distribue donc les miracles dans une première partie de conversation. (Ibid. F°185)
Peut-être finir par un Magnificat. Je le préférerais pourtant à la fin de la partie. (Ibid. F°197)
Je mettrai sans doute sous forme dialoguée la partie relative à N.–D. de la Salette. – (Ibid. F°205)
Mais ne prendre absolument que Bernadette et les apparitions, sans les persécutions que je garde pour le chapitre V de la seconde partie (…). (Ibid. F°221)
Deuxième partie [dans la marge : samedi 20 août] (Ibid. F°232)
Foule énorme. Je ne la décris pas, je ne l’analyse pas, car je la garde pour la quatrième partie. (Ibid. F°267)
Reporter cette page au chapitre IV de la cinquième partie, lorsque je l’aurai employé ici. (Ibid. F°275)
Mais ne faire qu’indiquer, car je garde la foule bouleversée, entraînée par les miracles, pour la quatrième partie. (Ibid. F°291)
Soulever l’incident, quelqu’un demandant qu’on guérisse Elise ; ou simplement, sans la nommer, l’idée de mes salles des plaies apparentes ; ce qui sera battu en brèche à la quatrième partie. (Ibid. F°293)
Les débats sont résumés par le dr Boissarie dictant, à haute voix et sous le contrôle de ses confrères, le procès verbal de chaque partie de la séance – (Ibid. F°295)
Ne pas oublier que c’est là le chapitre tout entier, car les [Vèmes biffé] cinquièmes chapitres de chaque partie appartiennent à Bernadette. (Ibid. F°307)
J’ai encore Elise Rouquet, pas guérie. Je ne la guérirai qu’au 1 de la quatrième partie. (Ibid. F°307)
Je crois que je vais jusqu’à Lourdes fondé, en gardant la lutte de Peyramale et de la Grotte et le départ de Bernadette pour le chapitre V de la troisième partie. (Ibid. F°309)
Troisième partie (Ibid. F°318)
Mais madame Volmar ne reparaîtra qu’à la cinquième partie. (Ibid. F°324)
Celui-ci [M ; de Guersaint] veut se faire raser, et cela me donnera l’épisode de Cazaban criant contre la Grotte, disant un mot de l’église Peyramale (mais faire Cazaban en deux fois, hier absolument contre la Grotte, tandis que dans la V e partie, il craindra qu’on ne la ferme). (Ibid. F°337)
Je ne ferai tourner Cazaban qu’à la cinquième partie. (Ibid. F°346)
A reporter à la fin de la quatrième partie. (Ibid. F°377)
Aussi fureur de la ville qui se voit dépossédée, colère du conseil municipal, et le chagrin de Peyramale (…) [en interligne : je garde les détails qui serviront pour la V e partie]. – (Ibid. F°389)
Elle [Bernadette], commençait ou continuait à être le simple instrument, la victime qu’elle a été. Je montrerai cela dans la cinquième partie. (Ibid. F°394)
Je pose ainsi le V e chapitre de la quatrième partie, où j’aurai la grande opposition de la Grotte et de la Basilique triomphante, en face de la misérable chambre de Bernadette et de la ruine lamentable de l[a biffé]’église paroissiale. (Ibid. F°396)
Et ne réserver de l’histoire de Bernadette [qu biffé], pour la fin, V e chapitre de la 5 e partie, que le séjour de Bernadette au couvent de Nevers et que sa mort (…) \\. (Ibid. F°s396-397)
Pour la lutte du curé Peyramale, et pour le départ de Bernadette, qui amènent le chapitre V de la quatrième partie, voir les notes, le dossier de ce chapitre V. (Ibid. F°397)
Ce qui ne pourra entrer dans ce chapitre, devra être conservé pour le chapitre V de la quatrième partie. (Ibid. F°398)
Je n’aurai dans cette partie que cette lutte et tout ce qui a décidé à départ [sic]. – (Ibid. F°398)
Quatrième partie [dans la marge : Lundi 22 août] (Ibid. F°409)
Je puis surtout les réserver, ne
les avoir que nommés dans les autres parties, et les étaler là devant la Grotte. (Ibid. F°s426-427)
Les plaies apparentes, dont il a été question au chap. II de la seconde partie. – (Ibid. F°429)
J’ai eu les piscines pour les hommes dans la 2e partie. J’ai ici les piscines pour femmes. (Ibid. F°448)
Bien distri- \\buer les parties pour qu’on ait l’intense sensation de cette montée dans la foi. – (Ibid. F°s461-462)
Seulement, elle [Marie] ira ensuite, à la Grotte. Et je le dirai au début de la cinquième partie. (Ibid. F°464)
Contre la prière, là ou à l’autre chapitre. Voir la note, à la fin du chap. IV de la 5e partie. (Ibid. F°469)
Au V de la troisième partie, j’ai posé [to biffé] le départ de Bernadette et la lutte du curé Peyramale contre les Pères de la Grotte. (Ibid. F°479)
Cinquième partie [dans la marge : Mardi 23 août]. Chapitre I. (Ibid. F°485)
Au I de la troisième partie, ils [les Vigneron] ont eu une peur, la crainte que Gustave ne parte avant madame Chaise. (Ibid. F°485)
Un rappel de l’ancienne ville telle que
je l’ai indiquée dans le chap. V de la première partie. (Ibid. F°s505-506)
Nuit du vendredi au samedi. 1ère partie (Ibid. F°601)
Deuxième partie (Ibid. F°602)
Troisième partie (Ibid. F°603)
Quatrième partie (Ibid. F°604)
Cinquième partie (Ibid. F°605)

Donc nommer le frère dans l’histoire au chap. II de la 1ère partie ; trouver ensuite un rappel du frère dans la troisième ou la quatrième partie (…). (NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 18 – Notes sur Guillaume Froment)
Pour quelque chose dans la [conversion biffé] guérison de Marie, Pierre l’aura mis en rapport avec lui, au débarquement (Seconde Partie, cha. I). (Ibid. Fo 98 – Notes sur le père Massias)
Je l’ai donc pour finir le chapitre I de la deuxième partie, lors du débarquement (…). (Ibid. Fo 111 – Notes sur le Commandeur)

Travail (1901)

Toute une première partie pour poser le bourg tel qu’il est (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 353/6)
Une seconde partie, la lutte, comment le bourg change ; une troisième partie, ce que le bourg est devenu, la cité (Ibid., f° 353/6)
Je vois bien la première partie, l’enfer du travail actuel (Ibid., f° 356/9)
Mais pour la seconde partie, l’action qui modifiera Luc ne suffira peut-être pas, il faudra peut-être un vieux professeur (Ibid., f° 356/9) \\Pendant la 1ère partie, Luc ne voit que sa misère, son désir de la sauver. Pendant la deuxième partie, l’organisation du travail, c’est la lutte, mais quelle lutte ? (Ibid., f° 360/13) \\cela finirait la seconde partie (Ibid., f° 366/19)
Puis, dans l’incendie de l’usine, le garçon sauve la fille, à la fin de la deuxième partie (Ibid., f° 370/23) \\et pendant toute la troisième [partie], j’ai leur amour qui aboutit à l’union (Ibid., f° 370/23)
elle l’aime déjà à la fin de la première partie, et lui est très ému (Ibid., f° 372/25)
Dès lors, dans la seconde partie, Luc devient un fondateur (Ibid., f° 372/25)
Mais si je veux lui donner du mouvement, il faut que dans la deuxième partie, il lutte, espère, puis désespère, s’imagine même un moment que tout est perdu (Ibid., f° 372/25-373/26)
et le triomphe est dans la troisième partie, qui n’est plus qu’un tableau de joie et de victoire (Ibid., f° 373/26)
Puis le livre troisième, la partie utopique, la contre partie du livre premier (Ibid., f° 374/27) \\Une partie du chapitre§§§, le capitaliste (F° 394/47)
Pour les âges.C’est important.Luc peut n’avoir que 25 ans à la première partie (Ibid., F°404)
ce qui donne 7 ans dans la troisième partie (Ibid., F° 405)

PARTIEL

Travail (1901)

Livre premier, peinture noire de ce qui est tous les personnages posés, tous les drames partiels mis en marche. Livre deuxième la lutte, le heurt du patron et des ouvriers (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 374/27) ==== PARTIR ====

La Terre (1887)

Donc partir d’une scène où il fait tout trembler […] ; et partir de là pour indiquer sa déchéance lente (MS NAF 10329 La Terre f° 15 – Personnages, Louis Fouan)

Lourdes (1894)

Puis, par un artifice, je finirai par une visite à l’église du curé Pyramale, et par une visite à la chambre de Bernadette. Bethléem. Tout est parti de là. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°71)
Mon premier chapitre part donc de 5h30 à peu près (dès qu’on est sorti des fortifications [)]. (Ibid. F°143)
Elle [Sophie Couteau] était là, puis elle est ressortie pour embrasser M. le curé de Sainte-Radegonde qui partait : elle le connaît depuis
son miracle. Et l’interrogatoire de Pierre part de là. (Ibid. F°s183-184)
Mais surtout montrer peu à peu l’intérêt que le récit, puis le pied montré, déterminent chez tous les malades. L’intérêt part de là, pour arriver à la passion. (Ibid. F°184)
A partir de là, je distribue donc les miracles dans une première partie de conversation. (Ibid. F°185)
Mais tout de suite la rue des Petits-Fossés, les parents, leur pauvreté, la maison et la chambre qu’ils habitent. Tout est parti de là. (Ibid. F°206)
Obsession des chants. Les filer d’un bout à l’autre des chapitres jusqu’au miracle de Marie. Ne plus les lâcher à partir d’ici. (Ibid. F°364)
Et tous les pèlerins reprenant en chœur, en un bourdonnement confus. – Je pars de là pour l’excitation. (Ibid. F°416)
C’est cette foule que je prends, et je fais partir d’ici son exaltation. (Ibid. F°416)
Et c’est à partir d’ici que je fais partir cette fièvre pour
mes personnages et surtout pour la foule. (Ibid. F°s423-424)

Travail (1901)

Pour avoir un drame, le mieux est de partir des misères et des hontes de la société actuelle (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, 351/4) ==== PARTOUT ====

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

(Il faut qu’ils mangent partout.) (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Le Paradou, f° 56)

Lourdes (1894)

D’abord, je voudrais mettre partout Bernadette, la détacher sur tout le roman. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°30)
Partout la même chose. Prendre des exemples. Sera-ce de même pour Lourdes. (Ibid. F°45)
Et ce qu’il faudrait mettre partout, ce serait Bernadette, sans compter mes deux Lourdes, Peyramale et les Pères. (Ibid. F°58)
Depuis cinq ans [Marie] malade, déjà [dans sa biffé] promenée partout (pas encore dans sa gouttière.) (Ibid. F°148)
Marie, maintenant, dans sa gouttière. On l’a encore promenée partout, ce qui a achevé les ressources de la maison. – (Ibid. F°152)
Et Marie promenée partout, ce qui a épuisé les ressources dernières de la famille. (Ibid. F°157)
Je ne veux pas les [les Pères de l’Immaculée Conception] montrer, je veux qu’on les sente partout, derrière le pèlerinage, qu’ils laissent
le maître. (Ibid. F°s279-280)
Mais pourtant Chassaigne plaisantant, la rage d’antisepsie, la mode du microbe qu’on met partout la [ra biffé] fureur d’antisepsie. (Ibid. F°283)
Mais je voudrais qu’on les [les pères de la Grotte] sentît partout, derrière le pèlerinage, [qu biffé] qu’ils laissent le maître. (Ibid. F°290)
Et cela au milieu de la kermesse du dehors, un dimanche, tous les pèlerins mangeant. Il y en a partout, à toutes heures. (Ibid. F°338)
Visite
partout avec ces dames, aux cierges, au bureau des envois d’eau, à l’administration. (Ibid. F°s341-342)
Le journal de Lourdes, surtout les Annales. Lancé partout. (Ibid. F°349)
Elle [Marie] veut aller partout (…), voir tout, sa soif de voir,
d’agir. (Ibid. F°s491-492)
La Vierge apparaît, la voyante est persécutée, l’idée prend, monte, à son apogée, puis décline. Partout la même chose, des exemples. (Ibid. F°496)
Ce qui me donne le chapitre, c’est Marie, guérie, qui veut aller partout avec son père et Pierre, ayant une soif de montrer combien elle est forte. (Ibid. F°503)
Le pèlerinage national, sur son départ, emplissant la ville de sa fièvre dernière, de ses achats de photographies et de bibelots, de sa mangeaille prise partout, de ses bidons d’eau, de son négoce en toutes choses, de ses provisions faites pour le voyage. (Ibid. F°505)
La Vierge apparaît ; la voyante est persécutée, l’idée prend, monte, à son apogée, puis décline. Partout la même chose. (…) Partout ce n’est que l’effet de la même fièvre, du même besoin, sans cesse renaissant. (Ibid. F°508)

Il la pique, mais sensible à peu près partout. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 118 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Et partout des attestations de médecins. (Ibid. Fo 152 – Notes sur les Miracles)
Luxation de la hanche droite [en interligne : Joachime Dehaut [sic]]. (…)
Crise épouvantable, cris inarticulés, ses os craquent partout. (Ibid. Fos 156-157 – Notes sur les Miracles)
De même, que de tableaux intéressants à faire avec les pèlerinages, [da biffé] les trains bondés, arrivant de loin, les pèlerins couchant un peu partout dans la ville, mangeant, godaillant. (Ibid. Fo 211 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Ce jeudi 18, jour de marché, la nouvelle se répand partout, à Bagnères, Tarbes, Cauterets, Saint-Pé, Nay. (Ibid. Fo 235 – Notes sur H. Lasserre)
On s’empressait déjà partout autour de Bernadette. (Ibid. Fo 240 – Notes sur H. Lasserre)

PAS (DE/ DU TOUT/ ENCORE/ TROP) / NE PAS

Voir aussi : Aucun ; Eviter ; Inutile ; Oublier ; suffit ; sans ; Non ; réserver ; abuser ; supprimer ; reculer. Cette notation d’absence, cette consigne explicite de ne pas mettre tel ou tel détail (éventuellement parce que ce qui a été déjà dit ou posé « suffit ») fait partie du champ très riche des consignes ayant une forme négative stipulant de ne pas faire quelque chose. Ces consignes « négatives », qui passent par de très nombreux « synonymes » (« éviter », « supprimer », « non », « inutile », « je recule devant… » etc.), s’opposent au vaste groupe dominant des injonctions « positives » de « faire »( du type : « poser », « décrire », « finir » etc., ces dernières pouvant d’ailleurs prendre la forme d’une négation renforcée : « ne pas oublier que/de »). Cette notation d’absence( qui peut être modulée : « ne pas abuser de… »). relève de plusieurs intentions très différentes, et cumulables :a)- ou bien de ne pas reprendre un thème, une scène, un type, un procédé d’écriture (EX :« pas de description », La bête Humaine), ou un personnage déjà fort exploité dans la littérature en général-un stéréotype-, ou dans la série des Rougon-Macquart plus particulièrement, et qui risquerait donc de paraître réintroduire une sorte de cliché général, voire un cliché plus proprement zolien déjà étiqueté comme tel par la critique (EX : « Pas de bonne patriarcale », Le Rêve) ;cette consigne témoigne alors d’une sorte de dialogue implicite que Zola entretient avec la critique de l’époque (celle d’un Brunetière par exemple) qui lui reproche tel ou tel abus de tel procédé (« trop de description chez Monsieur Zola », etc ;), ou de tel type de personnage, ou de tel motif ou situation dramatique ;b)- ou bien d’assurer une absence destinée à créer une énigme, un suspens narratif pour le lecteur ou les personnages (EX : « Pas de nom », Le Rêve) ;c)- ou bien d’introduire un effet de gradation, de modulation, de sourdine, ou d’atténuation, dans une scène ou une description qui pourrait devenir paroxystique ou trop mélodramatique, ou simplement trop compacte ou trop univoque (EX : « Pas de passion violente » , Le Rêve) ;d)- ou bien d’effectuer une auto-censure (EX :« Pas de pédérastie », La Bête humaine) ;e)- ou bien suspendre et différer momentanément une notation («pas encore ») et la réserver pour plus tard dans l’œuvre (voir aussi : « négliger », « réserver »).

Le Ventre de Paris (1873)

enfin le ventre, dans l’empire, non pas l’éréthisme fou de Saccard (…) mais le contentement large et solide de la faim, la bête broyant le foin au ratelier (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 47)
Je ne prendrai pas le nain romantique mais le jeune garçon réaliste (Ibid., f° 62)
La trahison envers Charles n’est qu’un de ces épisodes, et il ne faut pas donner à Charles trop d’ampleur. (Ibid., f°s 64-65)
Je ferai peut-être bien de ne pas inventer une conspiration vraie. (Ibid., f° 68)
Non, il ne faut pas la faire si agissante dans le mal. (Ibid., f° 69)
Ce ne sont pas des coquines mais des femmes, avec la méchanceté sournoise (Ibid., f° 73)
Ne pas trop appuyer. C’est un fond seulement (Ibid., f° 76)
la scène violente du viol, l’acceptation d’une tendresse muette; mais pas d’adultères. (Ibid., f° 88)
Non, il vaut mieux ne pas parler du tout de ce côté de la famille. (Ibid., f° 105)
Quand il va être arrêté, drame, que je n’arrête pas encore. (Ibid., f° 105)

La Conquête de Plassans (1874)

Pas d’opinions tranchées, ce qui explique le choix qu’on fait de lui comme mari et comme député (Ibid.F°28)

Pas de portraits des faits et de dialogues (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan F˚ 4)
Je ne raconte pas l’histoire de la fortune. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan F˚ 4)
Ne pas raconter son histoire (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan II F˚ 4-5)
Pas d’histoires surtout. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan IV F° 6)
L’abbé pas fait pour les «femmes” (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan VI F° 8)
Il faut qu’il ait là un coup de scène que le lecteur lui-même n’attende pas ; le lecteur
doit croire que Mouret n’est pas fou. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XXV F˚ 13-14)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Pas de hauteur pourtant à cette figure. (MS NAF 10294 La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 8)
Pas de prière, débat de Jeanbernat. (Ibid., Plan du troisième livre(En un mot, lui peut ignorer. L’oncle Pascal a pu exiger le secret de la Teuse, tout comme devant la maladie de Serge. [ ) ] (Ibid., La Bible, f° 66), f° 24)
Pas de pierre tombale, un coin nu avec des fleurs sauvages. (Ibid., f° 25)

Nana (1880)

Pas d’amant sérieux ; un négociant ventru, qu’elles appellent entre elles le grigou (…).
Pas encore de détails sur l’enfant. (NAF Ms. 10313, Nana. F°14- Plan)
Nana faisant la grande dame. Pas de hardiesse. (Ibid. F°17)
Pas de salon. Reçoit dans son cabinet de toilette.
La toilette. Pas de description trop longue. Pas de grand luxe. Parfum excitant pourtant.
[Labordette] Mangeant mal, chipotant. Pas de calcul, tout spontané. (Ibid. F°21)
Sabine pas encore affichée. (Ibid. F°25)
(…) il [La Faloise] faut qu’il pose tout de suite Muffat, élevé par sa mère, dévot, digne, (…) pas de jeunesse. (Ibid. F°26)
C’est là que Amy Stewart traite Nana qui débute de dégoûtante. Elle n’est pas encore faite. (Ibid. F°44)
Le passage n’est pas encore fermer (sic) ; mais on a ouvert le couloir pour le prince. (Ibid. F°53)
Muffat fait sa cour et n’a pas encore couché. (Ibid. F°54)
Il n’est pas encore nuit. (Ibid. F°57)
Pas de détails sur les femmes qu’ils ont eues. (Ibid. F°74)
Pas de décor, la scène vide. (Ibid. F°87)
L’homme qui veut réussir se fait discret. Pas de détails sur les femmes qu’ils ont eues. (Ibid. F°108)
Il a un cheval Lusignan, qui a deux ans, a gagné le Prix de Condé, à Chantilly) 6 000 fr, n’étant pas encore tout à fait prêt. (Ibid. F°115)
Courte description. Pas d’importance. (Ibid. F°119).

[La Faloise] Ayant des femmes par chic. Pas du tout sensuel. (NAF Ms. 10313, Nana. F°173- Personnages)
Muffat a grandi dans une dévotion rigide. Pas de jeunesse, pas de escapades. (Ibid. F°187)
[Amy Stewart] (…) une tête de cheval, une bouche épaisse, et pas de teint.
Mal faite, la taille trop courte et pas de cuisses. (Ibid. F°199).

Je puis lui donner une jeunesse austère ; pas de femmes, surtout pas de débauche (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°215- Ebauche)
La fille du boulevard sera une amie de Nana, du quartier de la Goutte d’or ; pas de charme (…). (Ibid. F°220)
Nana dans son appartement. Pas encore très-riche, mais lancée de la veille. (Ibid. F°222)
[Muffat] Elevé rigidement par une mère catholique, pas de jeunesse, aucune frasque (…). (Ibid. F°229)
Nana n’est pas encore lancée (…). (Ibid. F° 233)
Décidément, je ferai de lui [Juillerat] un chroniqueur très chic. Pas de grande fortune (…). (Ibid. F°235)
On continue à danser. Pas de pianiste payé, de « tapeur ». (Ibid. F°244).

Haute cocotterie, pas de marlou. (NAF Ms. 10313, Nana. F°253/2- Notes)
La femme au député -Pas de salon chez la putain. (Ibid. F°253/4)
Presque pas de nourriture. (Ibid. F°257/18)
Dîner au restaurant, pas de polissonnerie, querelle si on prend les tétons.
En haut mais pas de cochonneries. (Ibid. F°258/7)
Elles se grisent. Pas de calcul, tout spontané. (Ibid. F°262/11).

Au bonheur des dames (1883)

Non, pas de mort, gai jusqu’au bout, pas de mariage (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, f° 7) \\Une martyre qui réussit mais pas de pleurnicherie (Ibid., f° 15)

La Terre (1887)

N’est plus bon que soldat. Malaise dans la vie (MS NAF 10329 La Terre F° 4 – Personnages, Jean Macquart)
Pas de vice (Ibid., F° 14 – Personnages, Louis Fouan)
La finir, pas par le mariage (Ibid., F° 23 – Personnages, Olympe)
Défiant, égoïste, pas un saint (Ibid., F° 27 – Personnages, Honoré Delhomme)
Il ne faut donc pas de la violence, de la brutalité seulement et continuelle ; mais un caractère plus compliqué quoique simple (Ibid., F° 34 – Personnages, Joseph Fouan)
Le paysan tout entier avec ses appétits au fond, l’amour de la terre qui est la caractéristique, l’intérêt, l’avarice, la luxure et l’ivrognerie, mais tout cela pas du premier coup (Ibid., F° 34-35)
et elle les déshérite tous à la fin, voir pour qui. Ne pas oublier que le paysan ne donne pas aux étrangers (Ibid., F° 39 – Personnages, Marianne Fouan)
La personnification dure de la terre, mais pas nourricière comme elle (Ibid., F° 41)
Et une fin bonne, pour ne pas avoir que des natures mauvaises (Ibid., F° 48 – Personnages, Lise Fouan)
Il est déjà bon de ne pas la faire prendre par Buteau (Ibid., F° 52 – Personnages, Françoise Fouan)
Pas d’enthousiasme trop vif, beaucoup de routine d’abord, et du progrès ensuite, mais combattu par toutes sortes de circonstances, et très lent (Ibid., F° 68 – Personnages, Alexandre Hourdequin)
Très vieux à la ferme, mais pas prêcheur, pas sorcier, pas de planètes ni de recettes (Ibid., F° 78 – Personnages, Soulas)
Mais pas de type banal d’honnêteté, de devoir (Ibid., F° 79)
Pas de billard (Ibid., F° 88 – Personnages, Eugène Macqueron)
Lui, je ne le montrerait pas, sur sa porte seulement (Ibid., F° 113 – Personnages, La Frimat)

Le Rêve (1888)

Pas de passion violente, rien qu’une idylle (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 217/1)
(…) Mais pas de bonne dans le ménage (Ibid., f°233/17)
Ne pas oublier que le jeune homme doit arriver en prince charmant (…) Ne pas le faire trop bête (Ibid. f° 234/ 18)
Pour aller moins vite en besogne, peut-être d’abord pas de passion (Ibid., f° 257/40)
(…) Peut-être serait-ce distingué ne pas /sic/ leur faire échanger un mot ( Ibid., f°260/43)
(…) Nous ne sommes pas encore dans le monde de la réalité (Ibid., f° 279/62)
(…) La charité (…) N’en pas abuser pourtant ( Ibid., f°290/73)
(…) C’est ennuyeux et pas général d’en faire un artiste (Ibid., f° 298/81)
(…) / Félicien/ pas du tout
littéraire, n’a jamais eu l’idée d’écrire (…) N’en pas faire un artiste (Ibid., f° 300/83- 301/84)
(…) Il faudrait donc qu’Angélique ne triomphât pas ou mourût .Ne pas triompher atteint tout le livre (…) et pas une mort triste (Ibid., f° 303/86).
Je ne voudrais pas même autour d’elle beaucoup de douleur (Ibid.F° 306/89)

Pas de bonne patriarcale (MS NAF 10323, Le Rêve, 2ème Plan détaillé du Chapitre I, f° 6)
(…) Pas d’acte de naissance, pas de nom (Ibid., f° 7).
(…)Choix de dictées, grammaire, arithmétique. Mais pas d’autre science, ignorance pour le reste. Inutile. (Ibid., 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 17)
L’adorable fille qu’elle devient à quatorze ans. Pas un ange certes ; encore des révoltes (Ibid., Premier plan détaillé du chapitre II, f° 26)
(…)Ne pas oublier sa première communion (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 28)
(…) Religieux, pas dévôt (Ibid., f° 29)
(…)Pour ne pas avoir de paquet, je tacherai de mettre entre chaque masse de La Légende dorée, du récit, même des conversations s’il est possible, d’autres choses enfin (Ibid., Premier Plan détaillé du chapitre II, f° 35)
(…) Là, je ne voudrais pas avoir encore la description de l’église (Ibid., f° 37)
. Le dire là, il y aura eu une visite. Pas d’enfant (Ibid., premier Plan du chapitre III, f° 48)
Ne pas mettre la visite à la tombe, ou l’indiquer à peine, pour la garder et la mettre vers le milieu (Ibid., premier Plan du chapitre III, f° 49)
Les mains pas déformées (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 50)
Mettre là les Hautecoeur a l’avantage de ne pas trop annoncer Félicien (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 51)
Elle n’en a pris que le merveilleux, pas la haine de la chair et la soif de la mort (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 67)
Saint Georges n’est pas bien pour Félicien (Leg.dorée 6) (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 68)
Ne pas dire que le duc a fait revenir son fils. Laisser le lecteur dans l’ignorance comme Angélique . Pas de portrait encore de Félicien (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 69)
Description du champ (…) champ pas très grand (…) Des arbres (…) (une grille) D’abord description du champ (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre V, f° 72)
Ce jour-là ils
ne causent pas, il n’y a qu’un : Merci monsieur (Ibid., plan détaillé du chapitre V, f°s 73-74)
Pas un mot d’amour, pas un geste, pas un rapprochement (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VI, f° 82)
Ne pas insister trop, car le point faible est l’invraisemblance de l’incognito qu’il peut garder : les Hubert devraient savoir qui il est (Ibid., premier plan du chapitre VI, f° 89)
Elle est assise. Dans l’ombre, pas de lune, je crois (Ibid., Deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 96)
Pas de baiser (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 98)
Associer tout le dehors , et ne pas oublier que je suis dans le rêve (…) Même je ne voudrais pas de lutte là (Ibid., premier plan du chapitre VII, f° 100)
j’aimerais mieux pas de baiser du tout, une étreinte peut-être . Ne pas oublier que je ne puis faire Angélique absolument ignorante (Ibid., premier plan du chapitre VII, f° 102)
C’est dans l’autre chapitre qu’Angélique et que le public va savoir qui est Félicien . Pour que cela ne soit pas brutal, il est nécessaire de le faire prévoir (Ibid., premier plan du chapitre VII, f° 103)
C’est la première fois qu’on voit monseigneur. Son portrait . Le faire ressemblant à Félicien mais ne pas le dire encore (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f° 106)
Pas de stupeur, de la joie satisfaite (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f° 109)
Pas du tout littéraire, n’ayant jamais écrit ni lu (plan du chapitre IX f° 119)
Sainte Elisabeth (…) Catherine (…) Agnès ( …). Ne pas en abuser (Ibid., plan du chapitre IX, f° 122)
Et il faut qu’un jour Hubertine lui dise tout (pas dans l’atelier. En bas dans la salle commune) (Ibid., Deuxième plan du chapitre X, f° 128)
Ne pas dire, laisser entendre pourtant qu’il va voir son père (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XII, f° 163)
Félicien (…) Peut-être serait-il plus distingué de ne pas le montrer. Ne pas oublier non plus les Hubert (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 179)
Pourtant ne pas dire ces choses, ne les laisser que soupçonner (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 182)
Et pas une mort triste, une disparition triomphale (…) Pas de douleur autour d’elle (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 187)
Ne pas le dire, le laisser soupçonner : sa mort aura lieu en plein bonheur (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 191)
Pas de douleur autour d’elle (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 193)

Pas maigre, quoique fine et élancée (MS NAF 10323, Dossier « Personnages , f° 198)
La lutte du respect et du devoir (…)Tout le mouvement de la figure est là, ne pas l’oublier (Ibid., f° 199)
Pas du tout littéraire, n’a jamais écrit (Ibid., f° 203)
Religieux tous les deux mais pas cagots (Ibid., f° 209).
Les Voincourt (…) pas ralliés (Ibid., f° 212)

Vitraux. Pas avant la fin du XIIe. (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes Vitraux, f° 273)
En tous cas, en bas, il n’y a pas de boutique (Ibid., Notes sur La maison des Hubert, f° 394)

Lourdes (1894)

Je mettrai cette dame dans une situation où elle devrait vingt fois succomber : mari laid et brutal, entourage cher et imbécile, pas d’enfants peut-être ou enfants ingrats. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°6)
C’est mettre au centre de mon œuvre, c’est emplir mon œuvre d’un soleil de passion qui resplendisse ; car il n’y a pas de passion d’amour dans « Lourdes » et il n’y en aura pas sans doute dans [« Lou biffé] « Paris ». (Ibid. F°7)
Mais ne pas trop m’asservir à la réalité. Du rêve. (Ibid. F°28)
L’ancien Lourdes pauvre, simple, pieux [pas de filles biffé], ignoré, pas
célèbre par sa sainteté. (Ibid. F°s34-35)
(…) puis le départ, l’enfermement dans le train, le même compartiment qu’on reconnaît, le voyage pas guéri avec l’espoir quand même (…) \\. – (Ibid. F°s37-38)
Tout cela sans caractère religieux, car l’âme pieuse de l’ouvrier n’y est pas. (Ibid. F°44)
Il y a encore les dames hospitalières de l’hôpital qui ont dû la panser, voir la plaie, puis voir la chair refaite. Où sont-elles, qui sont-elles ? pourquoi n’avons-nous pas leur témoignage ? (Ibid. F°47)
Ce qui le prouve, (…) c’est ce qu’on
me disait : « Ah ! comme vous faites bien de voir ici de la consolation et de l’espoir, comme vous feriez une bonne œuvre en amenant ici les ouvriers. » Mais je ne veux pas, je ne puis pas faire cette œuvre. (Ibid. F°s50-51)
Et je ne crois pas que j’aurais besogne [sic] de roman, d’intrigues diverses : (…) et pas de mariages à la fin, pas d’amour même, en tout cas pas d’amour central. (Ibid. F°55)
Je tiens absolument à ne pas sortir du temps présent, et je ne pourrais sans doute avoir le passé que par des visites (…) ; cela revenant en temps et lieu, de façon à ne pas trop couper l’intérêt du récit. (…) Il ne me déplairait d’ailleurs pas d’innover, de trouver
une division originale, une coupe un peu singulière et mystique. (Ibid. F°s59-60)
N’en faire que le témoin des faits, et ne pas le prodiguer, le faire intervenir seulement quand cela est bon. (Ibid. F°82)
Dès qu’il va un peu mieux, il s’est remis à dire sa messe ;
ne pas arrêter l’exercice de la prêtrise. (Ibid. F°s89-90)
J’en fais donc une veuve, de bonne noblesse restée seule avec sa fille, pas belle, mais assez agréable. (Ibid. F°100)
Très gai et très dévoué d’ailleurs, pas poseur. (Ibid. F°101)
Enfin, je voudrais bien avoir une très jolie hospitalière, 20 ans, dans tout le charme de la jeunesse. (…) Pas d’enfant encore. (Ibid. F°104)
Pas croyante, ayant cessé toute pratique, et entrée par hasard dans une église pour demander la guérison de sa fille. (…) Mais pas de protection, n’a pas réussi à faire hospitaliser sa fille, a [pris biffé] payé son billet au rabais, et ne sait pas comment
elle vivra à Lourdes. (Ibid. F°s105-106)
Pas un croyant autrefois, amené à la croyance par la souffrance, et raisonnant cela. (Ibid. F°106)
Enfin j’ai bien envie d’en mettre une autre qui a de la tuberculose aux
entrailles. (…) J’aime mieux que ce ne soit pas une femme. (Ibid. F°s107-108)
Le père et la mère, en bons bourgeois pratiquants, pas autrement méchants que cela. Ils ont des charges, ou des affaires qui ne marchent pas, qu’il faut relever. Pas d’autres enfants ; car si le petit mourait, la tante pourrait laisser aux autres. – (Ibid. F°110)
Et je veux que le sexe de la femme n’apparais- \\se seulement pas en elle, rien que la douceur, la bonté et le dévouement de la femme. (Ibid. F°s113-114)
Je crois que je devrais mettre un interne des hôpitaux du même âge. Pas un sou dans Paris, et très malade dans sa mansarde. (Ibid. F°114)
Lui qui n’est pas croyant, a accepté d’aller à Lourdes par curiosité, en remplacement d’un ami d’ailleurs. (…) Pas causer de miracle, rien que de la charité humaine entre eux. (Ibid. F°115)
Les insignes de Mme de Jonquière (…). Quelques mots en conversations. Elle a quatre malades (…). Le frère Isidore et M. Sabathier ne sont pas avec elle. (Ibid. F°124)
Puis, comment, ne sachant pas, elle [Mme Vincent] a pris un simple billet. Pas un sou. (Ibid. F°125)
Comment il [l’homme] est là, ouvrant parfois les yeux, ayant l’air de somnoler, ne disant pas un mot. (…) Il n’est pas hospitalisé. (…)
Je ne veux pas qu’on sache son nom. (…) Elle [sœur Hyacinthe] ne montera près de lui que plus loin, (…) à une autre station, pas avant Poitiers je crois. (Ibid. F°s128-129)
Mais pourtant ne pas le [Pierre] montrer encore incroyant, mais seulement débordé de charité et de tristesse (…) – (Ibid. F°130)
Mme [Vincent biffé] Maze, très discrète, ne dit pas sa douleur morale, mais faire deviner qu’elle ne va pas à Lourdes pour une blessure du corps : « Ah ! j’aimerais mieux avoir une plaie au flanc ». (…) Pas hospitalisée. (Ibid. F°133)
Et son histoire [M. Sabathier] est donnée par sa conversation avec M. de Guersaint qui ne tient pas en place, qui se lève et cause à chaque instant. (Ibid. F°135)
A deux ou trois reprises, je la [Elise Rouquet] montre, et le frémissement d’horreur de Pierre et de Marie. On leur dit que c’est une bonne, et ils n’en savent pas davantage. (Ibid. F°135)
Un mot des sœurs qui sont dans le fourgon de la cantine (avec un interne) et un mot des hospitalières, pour que, dans le III, tout ce monde n’ait pas l’air de tomber du ciel. (…) Indiquer le plus tôt possible, je crois, l’organisation et le fonctionnement du pèlerinage (à [cause biffé] propos de Mme Vincent, qui n’est pas hospitalisée ?) (Ibid. F°137)
Je ne lui donnerai pas de nom, l’homme. (…) Et on ne sait pas son nom. (…)
Il ne s’est pas fait hospitaliser, et c’est pourquoi on ne sait pas son nom. (…) On ne sait pas même sa maladie. Pas une phtisie, quoi ? (Ibid. F°s138-139)
Cette année, à cause des élections, on n’y va pas [à Poitiers]. Donc, je puis imaginer une cause qui fait qu’on ne s’y arrête pas. (Ibid. F°140)
Mme de Jonquière emmènera comme malade la Grivotte, et Mme Vêtu, toutes les deux touchées à mort, ainsi que Elise Rouquet, M. Sabathier (pas dans sa salle) et Marie. Si je ne compte pas M. Sabathier (bien qu’elle l’ait pris dans son wagon) cela fait [q biffé] 4 malades en comptant Marie. (Ibid. F°140)
Rose n’est pas hospitalisée, et l’homme meurt pendant le voyage – (…) Elle [Mme de Jonquière] n’aura pas pris sa fille avec elle, par prudence ; et Raymonde sera restée [d biffé] avec Mme Volmar et Mme Désagneaux, dans un compartiment de [seconde biffé] première. On n’emploie pas les jeunes filles ; et quant à Mme Volmar elle ne s’offre pas – (Ibid. F°141)
Son père, chimiste illustre, membre de l’Institut, qu’il [Pierre] ne revoit pas ([il biffé] son père avait 50 ans à sa naissance). (Ibid. F°146)
Le voilà donc au séminaire. Pas de détails. Mais déjà le prêtre qu’il [Pierre] sera. (…) Depuis cinq ans malade, déjà [dans sa biffé] promenée partout (pas encore dans sa gouttière.) Condamnée, elle [Marie] ne sera jamais femme. Ils reprennent leur idylle, elle tout en noir de la mort de sa mère, lui déjà en soutane, quoique
pas engagé. (…) Elle pas femme, lui prêtre. (Ibid. F°s148-149)
Pierre se passionne pour Bernadette et interroge Chassaigne qui ne peut répondre. Chassaigne pas trop incroyant. (Ibid. F°151)
On lui a fait des offres de l’archevêché, [mais il biffé] car il est très intelligent, mais il refuse tout, il veut rester dans son humilité et son ombre, car il ne croit pas. (Ibid. F°151)
Et déjà son désir d’aller à Lourdes. Elle [Marie] s’en ouvre à Pierre, qui se récrie [en interligne : il ne la confesse pas, ne veut pas s’occuper d’elle]. Jolie analyse, ce [mede biffé] prêtre (…) qui ne croit pas et qui a la pudeur de ne pas vouloir aller compromettre sa soutane là-bas. (…)
Donc il refuse, mais de telle sorte, que Marie doit s’apercevoir qu’il ne croit pas. (Ibid. F°s152-153)
Il [Pierre] lui [M. de Guersaint] prend un billet [en interligne : il n’accepte, ne voit pas qu’on le nourrit] et il paiera à l’hôtel. (Ibid. F°154)
Mais je ne veux pas interrompre le train qui roule et le sentiment de la douleur dans le wagon. (Ibid. F°155)
Il [Pierre] regardera Marie, en outre, il regardera même
les autres malades, de façon à ce que la souffrance ne soit pas oubliée. (Ibid. F°s155-156)
Le grand médecin consulté, qui conseille Lourdes, et explique ce qui peut se passer (…). Pierre ne voudrait pas s’en mêler. (Ibid. F°158)
Devant la Grotte plus tard, il [Pierre] s’humiliera, il tâchera de croire, et il [n’ir biffé] ne réussira pas. A la fin, il n’aura pas réussi. (Ibid. F°158)
Dois-je dire tout de suite que Marie, seule au monde, sait que Pierre ne croit pas, et qu’elle va prier pour lui. Oui. – (…) Au moment de celles-ci [les apparitions], il [Chassaigne]ne croyait pas encore ; et il a étudié Bernadette [en interligne : il l’a toujours aimée]. (Ibid. F°161)
C’est parce qu’il [Pierre] ne croit pas qu’il reste dans l’ombre. (Ibid. F°163)
Mme Sabathier court au buffet chercher quelque chose pour son mari, qui ne descend pas. – Marthe ne quitte pas son frère, de plus en plus mal – (Ibid. F°166)
Comment Ferrand est parti, à la place d’un ami tombé malade. Lui pas croyant. (…) L’homme est perdu. Ne dire [que biffé] qu’à la fin qu’on ne le mènera pas sans doute jusqu’à Lourdes. (Ibid. F°167)
Il [l’homme] peut passer d’une minute à l’autre, il [Ferrand] ne croit pas qu’on le mènera jusqu’à Lourdes. Et désespoir de sœur Hyacinthe de voir que le père Massias ne revient pas. (Ibid. F°171)
(Pourtant, ce n’est pas la souffrance qui va suivre. Sophie Couteau monte, le Magnificat, et l’espoir qui vient. (…)) (Ibid. F°172)
J’ai en outre tout mon wagon qui agit. Ceux qui peuvent descendre, et ceux qui ne descendent pas. (Ibid. F°175)
J’ai envie de mettre l’abbé Judaine (…). Mais je ne voudrais pas un curé de Paris. (Ibid. F°177)
Pour Ferrand et sœur Hyacinthe, voir s’il ne suffirait pas de les poser là, et [d’uti biffé] de renvoyer toute leur idylle, les détails du passé, à l’hôpital. L’abbé Judaine est évidemment avec les Dieulafay, peut-être pas dans le même wagon. (…) Et il demandera le miracle et ne l’obtiendra pas.
Ne pas oublier que Mme de Jonquière est dans le wagon. (…) Mme Désagneaux désespère de n’avoir pas de malades dans son compartiment : elle s’ennuie. Mme Volmar, absorbée, n’en désirant pas, elle. (F°s179-180)
Elle [sœur Hyacinthe] peut ne pas l’avoir [Ferrand] encore vu (…). (…) Il lui dit que l’homme [ne quitter biffé] n’arrivera peut-être pas à Lourdes. (Ibid. F°180)
Elle [Sophie Couteau] gentille et petite, ne tiendra pas beaucoup de place – (Ibid. F°183)
Si l’on n’avait pas donné l’extrême-onction, elle aurait manqué le train. (Ibid. F°183)
Sœur Hyacinthe, qui n’a pas mangé, déjeune [en interligne : maintenant] en continuant à éponger l’homme. (Ibid. F°185)
En mettre [des miracles] cinq ou six pages, ne pas craindre de faire long, l’entassement. (Ibid. F°186)
Le mois de Marie [en interligne : N. s. L. p. 37], de Lasserre (…) \\. Pas de roman plus passionnant, et qui puisse avoir un plus grand succès. (Ibid. F°s188-189)
Et il [Pierre] ne sait plus un instant si toutes ces histoires extraordinaires ne sont pas vraies. (Ibid. F°191)
D’abord, contrariété, puis sourire, car elle [Sophie Couteau] est gentille, elle est petite, elle ne tiendra pas beaucoup de place. (Ibid. F°192)
Et il [Pierre] ne sait plus si toutes ces histoires extraordinaires ne sont pas vraies. (Ibid. F°196)
L’orage a toujours menacé, sans éclater. Très lourd, très mauvais. Pas de lune. (Ibid. F°200)
Depuis le [couvent biffé] séminaire, il [Pierre] se connaît une facilité charmante, un charme de parole, dont il ne veut pas user ; des qualités d’orateur sacré.– (Ibid. F°204)
Et là Bernadette à l’école, pas savante, puis son catéchisme commencé. (Ibid. F°205)
Ne sait pas encore bien lire, va suivre le catéchisme de l’abbé Pommyan [sic], ne connaît pas le curé Peyramale. (Ibid. F°206)
Dehors, fraîcheur. On n’ose pas ouvrir, à cause des phtisiques. (…) Pas de lune. (Ibid. F°210)
Même, il [Pierre] pourra par moments quitter le livre, et parler de lui-même, avec (…) des qualités d’orateur sacré qu’il se connaît depuis le séminaire, mais dont il n’use pas – (Ibid. F°212)
Mais faire surtout qu’il [Pierre] ne se prononce pas alors (…). (Ibid. F°213)
Mais on n’ose pas ouvrir les fenêtres, à cause des phtisiques. Il n’y a pas eu d’orage, le ciel est redevenu d’une pureté infinie, les belles étoiles qu’on aperçoit [en interligne : pas de lune]. (Ibid. F°218)
On n’en voit pas un seul [les pères de la Grottes] à la gare. (Ibid. F°224)
Gérard n’est pas décidé et parle d’une autre jeune fille qui vient d’arriver dans le deuxième train. (Ibid. F°225)
L’abbé Judaine est là et ne s’en va pas. (Ibid. F°228)
Je n’en fais pas un pauvre [le Commandeur]. (…) Pas un croyant, ce qu’il souhaite c’est le repos de la mort, et non le paradis. (Ibid. F°230)
Ne pas oublier les sœurs et Ferrand, qu’il faut montrer. (Ibid. F°236)
Ne pas oublier que des trains vont arriver. Le mouvement, l’affo- \\lement dans la gare. (Ibid. F°s237-238)
On n’en voit pas un [les pères de la Grotte]. (Ibid. F°238)
Je n’en fais pas un pauvre [le Commandeur]. (…) Pas un croyant décidément ; ce qu’il souhaite, c’est le repos de la mort, et non le paradis. (Ibid. F°239)
Si l’on ne porte pas tout de suite les malades à la Grotte, ou à la Basilique (…), c’est qu’il est 3.40 du matin. (Ibid. F°239)
Tout de suite, j’explique que Raymonde n’est pas employée là, qu’elle reste en bas, au réfectoire. (…) Description de la salle, peinte en blanc, mur, fenêtres, etc. Les 20 lits. Ils ne suffiront pas, il faudra sans doute ajouter des matelas. – (…)
Dire que Mme Volmar ne reparaît pas. – (Ibid. F°s244-245)
Elise Rouquet, qui marche, a un lit, mais ne se couche pas. (Ibid. F°246)
Elle [Marie] ne veut pas être baignée ce matin, elle veut s’y préparer par la prière (…) – (Ibid. F°247)
Ne pas le [Pierre] révolter tout de suite ; mais un malaise, une sorte de répugnance, laissant du champ au débat. – (Ibid. F°248)
La Grivotte, elle, ne marche pas encore. – (Ibid. F°251)
Et la foule, pas encore très grande. (Ibid. F°253)
Peut-être là les premiers pèlerinages du Père Picard. Pas organisés. (Ibid. F°255)
Il [Pierre] ne sait pas ce qu’il [M. de Guersaint] a fait, s’il a loué les deux chambres, et son premier mouvement est d’aller à lui. (Ibid. F°257)
Il [Pierre] ne s’arrête donc pas, il suit le bord, le quai du Gave. (Ibid. F°257)
Il [Chassaigne] abandonne tout, reste à Lourdes près de ses chères mortes ; pas la force de quitter leur tombeau. – (Ibid. F°259)
Rappeler qu’il [Chassaigne] ne croyait pas à Bernadette autrefois, qu’il a fourni les notes des dossiers autrefois ; et aujourd’hui il s’incline. (…) Il est seul, et il a besoin d’aimer, il a surtout besoin de croire [en interligne : le besoin de justice : sa fille si bonne, si vivante, si jeune, n’ayant pas vécu, doit revivre ailleurs (en conversation) –] qu’il retrouvera ailleurs les êtres chers qu’il a perdus. (Ibid. F°260)
Difficulté qu’il [Pierre] a à revenir près d’elle [Marie], car la foule a encore augmenté ; mais pas de description. (Ibid. F°261)
Là, volontiers, je la [la Grivotte] montrerai désolée, parce qu’on ne veut pas la baigner. (…) Elle [Elise Rouquet], on ne la baignera pas. (Ibid. F°262)
Mais, naturellement Pierre n’entre pas à la piscine des femmes. (Ibid. F°262)
Description de l’eau [en interligne : glacée] : la saleté, l’eau pas changée, autrefois (…). (Ibid. F°263)
Voir s’il n’y a pas à faire dire un dernier mot [pour biffé] par [le] père Fourcade, sur le miracle raté. – (Ibid. F°263)
Alors, on va plonger Marie, et Pierre tombe à genoux à la porte. Il ne prie pas. (…) Et Marie sort et il l’emmène. Mais elle reste sombre (elle n’a pas été guérie). Lui ne trouve pas un mot à lui dire. (Ibid. F°264)
Et ce qui s’est passé en lui [Chassaigne] (…) qui lui fait croire que sa fille, si belle, si bonne, si vivante, n’ayant pas vécu, doit revivre ailleurs. (Ibid. F°266)
Foule énorme. Je ne la décris pas, je ne l’analyse pas, car je la garde pour la quatrième partie. (Ibid. F°267)
Il [M. de Guersaint] a déjeuné en courant, s’est oublié à quelque chose ; et expliquer pourquoi il n’a revu ni sa fille (qu’il aura pu manquer à l’hôpital), ni Pierre, qu’il n’aura pas su trouver. (…) Ne pas oublier que c’est un croyant, un bon père (…). (Ibid. F°271)
Le docteur Chassaigne : s’il finit par croire c’est qu’il voit que la science ne guérit pas (…). (Ibid. F°272)
Dans la conversation avec Pierre, tous les doutes du vieux médecin d’expérience. La médecine, pas une science expérimentale, un art. On connaît la maladie, on connaît le remède, mais on ne connaît pas la relation du remède au malade. (Ibid. F°272)
Puis, les remèdes qu’on n’ose pas dans le courant, l’immersion dans l’eau glacée par exemple (…) \\. (…) Il n’y a pas d’exemple qu’une sœur se soit contaminée. (Ibid. F°s272-273)
Pourquoi un catholique ne croirait-il pas aux miracles ? (Ibid. F°274)
Mon docteur Chassaigne ne représentera pas la véritable [sic]. (Ibid. F°277)
Sont contagieux : choléra, typhus, [gale biffé] variole, rougeole, scarlatine, gale qu’on ne soigne pas à Lourdes. – (…) Ces vieilles plaies ne craignent rien ; et quant à la peau saine elle ne peut rien prendre. C’est pourquoi sans doute il n’y a pas de contagion. (Ibid. F°278)
Je ne veux pas les [les Pères de l’Immaculée Conception] montrer (…) \\. (Ibid. F°s279-280)
Ce n’est pas Pierre qui formule les objections. (Ibid. F°281)
Et là, avec le monsieur, que Pierre approuve (ne pas oublier le docteur Chassaigne), les plaies apparentes. – (Ibid. F°282)
Pourquoi les grands médecins ne se hasardent pas. – On veut ausculter la Grivotte, les uns entendent, les autres n’entendent pas. (Ibid. F°282)
L’eau qu’on ne change pas, et qu’on changera davantage. Pourquoi il n’y a pas de contagion. (…) Pas de maladie contagieuse à Lourdes : ni le lupus, ni les abcès, ni la scrofule, ni le cancer, ni même la phtisie (par le bain). Sont contagieux : choléra, typhus, variole, rougeole, scarlatine, gale, qu’on ne soigne pas à Lourdes. (…) Ces vieilles plaies ne craignent rien ; et quant à la peau saine, elle ne peut rien prendre. C’est pourquoi il n’y a pas de contagion. – (…) Il n’y a pas d’exemple d’une religieuse contaminée. (Ibid. F°283)
S’il [Chassaigne] finit par croire, c’est qu’il a vu que la science ne guérissait pas (…). (…) La médecine pas une science expérimentale, un art. On connaît la maladie, on connaît le remède, mais pas la relation du remède au malade. – (…) Puis le remède qu’on n’ose pas dans le courant, l’immersion dans l’eau glacée par exemple ; très dangereux, mais qui sait ?
Ça peut sauver, si ça ne tue pas. – (Ibid. F°s284-285)
Comment on peut dès lors se tromper à Lourdes : les certificats pas mensongers [en interligne : difficulté du diagnostic], mais mal établis, par l’ignorance fatale ; pas d’examen à l’arrivée, [car biffé] ils ne serviraient d’ailleurs à rien. (…) Pas de supercheries, mais la confusion aidée, l’ignorance utilisée. (Ibid. F°285)
Il ne faut pas arguer qu’on ne saura jamais tout en faveur du mystère. (Ibid. F°286)
Pierre reconduit Marie devant la Grotte [et il se biffé]. Elle n’est pas guérie. (…) Je pose d’abord le bureau, je dis [que biffé] les personnes [du biffé] qui sont là, [des méde biffé] Bonamy que je présente, si je ne l’ai pas présenté à la gare, Raboin, son aide, puis des médecins, et le personnel (…). (Ibid. F°289)
Je ne veux pas les [les pères de la Grotte] montrer, [les biffé] je les ferai apparaître tout au plus. (Ibid. F°290)
En somme, il faut que Pierre sorte de là pas convaincu, troublé davantage (…) – Ne pas oublier que Chassaigne est là, et trouver ce qu’il fera, ce qu’il dira. (Ibid. F°292)
Peut-être ne venait-il pas pour être guéri, cet homme. (Ibid. F°293)
L’église ne demande pas de croire aux miracles de Lourdes. (Ibid. F°294)
On ne laisse pas séjourner d’habitude les hommes dans une salle de femmes. Mais un prêtre n’est pas un homme. (Ibid. F°296)
Et surtout (…) décrire toute la salle à cette heure avancée de la nuit. (…)
Pas d’air, sur la cour. (Ibid. F°s296-297)
Madame Jonquière ne se couchera pas. (Ibid. F°297)
De l’autre côté est Elise Rouquet qui dort sous la lanterne avec sa face de monstre en l’air, pas guérie encore. (Ibid. F°298)
Marie pas encore touchée de cette abnégation de Mme Vêtu – (Ibid. F°299)
Presque des insultes à la Sainte Vierge qui ne l’a [Marie] pas guérie. (…) Elle ne se croyait pas assez sainte, il n’y a peut-être que les grandes piétés qui sont guéries. – (Ibid. F°299)
[en interligne : On ne dort pas, on veut attendre la communion.] (Ibid. F°300)
Ne pas oublier de poser aussi l’abbé Peyramale, qui se développera à la fin de la troisième journée. (Ibid. F°301)
Bernadette s’entêtant dans son hallucination. Pas un mensonge – (…) Manque de volonté surtout, ne peut pas vouloir se dégager de ce rêve. Les hystériques ne savent pas, ne peuvent pas, ne veulent pas vouloir. Celle qui ne voulait pas manger, et qui a mangé, séparée de ses parents. Bernadette (…) s’entête à croire, ne veut pas en démordre. (Ibid. F°302)
Si elle [Marie] n’a pas été guérie, c’est qu’elle a eu un doute en entrant dans l’eau. Pas assez prié. (Ibid. F°302)
Et reprendre les dames hospitalières, Mme de Jonquière dévouée, ne fermant pas les yeux (…). (Ibid. F°304)
Alors, la crise de doute chez Marie. La Vierge ne l’a pas guérie, et elle l’insulte presque. (Ibid. F°305)
Ne pas oublier que c’est là le chapitre tout entier, car les [Vèmes biffé] cinquièmes chapitres de chaque partie appartiennent à Bernadette. (Ibid. F°307)
J’ai encore Elise Rouquet, pas guérie. (Ibid. F°307)
Donc, pendant que Pierre s’habille (pudeur) première conversation sur Marie, que Pierre dit plus heureuse (il ne veut pas inquiéter le père). (Ibid. F°310)
Elle [Marie] plus gaie. Pourtant elle sent que ce ne sera pas pour ce jour-là. (Ibid. F°313)
Lorsqu’on fait la chambre, le monsieur reste, et l’enferme [Mme Volmar] dans le placard ; ce n’est pas un cabinet de toilette, mais une sorte de grand placard. (Ibid. F°323)
Je ne veux pas mettre M. de Guersaint dans la confidence : il est trop léger. (Ibid. F°324)
Voir s’il ne faut pas garder ces scènes pour la fin (…). La lettre tout de même, mais pas encourageante. (Ibid. F°326)
Ne pas oublier que M. de Guersaint ne songe qu’à sa partie à Gavarnie, malgré son grand amour pour sa fille. (Ibid. F°327)
Mais (…) ils rencontrent madame Désagneaux et Raymonde (…) (Mme de Jonquière absente, je ne veux pas
la mêler aux affaires de sa fille [)]. (Ibid. F°s340-341)
Voir si je ne dois pas montrer les Dieulafay là-dedans. (Ibid. F°344)
Ne pas oublier que M. de Guersaint est venu pour la voiture. (…) Organiser cela avec l’abbé Des Hermoises
et deux autres prêtres que je ne nommerai même pas. (Ibid. F°s346-347)
Et celui-ci [M. de Guersaint] s’en est chargé pour veiller à la dépense, avec sa prétention d’homme pratique, qui ne l’est pas. (Ibid. F°347)
La jeune mariée a donné tous ses bijoux ; ou autre chose – Et rien, tout ce luxe ne fléchit pas la Vierge. (Ibid. F°347)
Il faut attendre ; et Pierre, laissant Marie avec M. de Guersaint, a l’idée d’entrer dans [la biffé] l’Abri qu’il n’a pas encore visité. (…)
La petite s’est endormie, et la mère ne veut pas la réveiller et préfère ne rien voir. (…) La Vierge n’a pas encore guéri Rose ; mais elle [Mme Vincent] ne désespère pas. (Ibid. F°s352-353)
Mais M. de Guersaint a une idée fixe : [«]Je disais à Marie, c’est de là-haut, du Calvaire, qu’on doit bien voir. » Il ne faut [pas biffé] songer à y monter Marie. (Ibid. F°353)
Jusque-là, l’enfant n’a pas été guérie, mais la mère ne désespère pas ; et elle prie. (…) Je songe que le mieux serait de ne pas entrer encore dans l’abri, de le poser seulement. (Ibid. F°360)
Dire où en est madame Vincent, qui rentrera tout de suite après la procession pour qu’on ne lui prenne pas sa place dans l’abri. (Ibid. F°361)
Enfin la fin de foire de ce beau dimanche, la gaieté, la mangeaille encore éparse dans le noir (ne pas insister, pour le sentiment de grand calme éprouvé par Pierre ; mais il pourra ne l’éprouver qu’à la fin). (Ibid. F°363)
Pourquoi n’a-t-il [Pierre] pas prié [en interligne : l’idée de sa messe] tout à l’heure ? – (Ibid. F°368)
Et en finir avec la question de savoir si Pierre dit sa messe chaque jour. (…) Lui qui ne croit pas a pu y échapper jusque-là. (…)
Il le fait toujours avec dignité, bien qu’il ne croie pas. (Ibid. F°s370-371)
[en interligne : On ne demande pas que des guérisons physiques, mais des guérisons morales. Au fond, toujours le bonheur (M.V. 188).] (Ibid. F°372)
Il [Pierre] reste très troublé, mais il ne doit pas rejeter la foi ; car il ne fera cela qu’après le miracle de Marie, annoncé par la scène. (Ibid. F°372)
Marie ne veut pas que Pierre l’accompagne, car il est resté à genoux, atterré par la mort de Rose. (Ibid. F°374)
Ne pas le [Pierre] faire rejeter la foi encore, car je garde cela pour après le miracle (…). (Ibid. F°377)
Voir si elle [Marie] ne croit pas entendre des voix. (…) Ce
serait là le rêve dont j’ai parlé, et qu’elle ne saurait avoir que devant la Grotte, puisqu’elle ne couche pas à l’hôpital. (…) Si elle ne va pas à la Grotte le lendemain, c’est qu’elle y a passé la nuit. (…) Ne peut-on pas dire qu’elle sait qu’elle guérira à quatre heures. (…) Ne se serait-elle pas endormie à la Grotte ? (Ibid. F°s377-378)
Ne pas oublier que Pierre est venu à Lourdes, après des répugnances, pour étudier Lourdes et Bernadette, [après biffé] avec l’espoir encore de retrouver la foi. (…) Rappeler la figure de Guillaume Froment, pour qu’il ne soit pas complètement oublié. (…) Marie demande la foi pour Pierre. Elle [sait biffé] seule au monde sait qu’il ne croit pas : un fait. (Ibid. F°380)
Le pèlerinage des Bretons plus édifiant, pas la foire de Neuilly du pèlerinage national. (Ibid. F°381)
On ne demande pas que des guérisons physiques, mais des guérisons morales. (Ibid. F°381)
Et, ne voulant pas se coucher, il [Pierre] fait une promenade, [la tête biffé] ayant besoin de ce bain d’air pour se rafraîchir la tête. (Ibid. F°383)
Chassaigne disant qu’il avait 30 ans en 58 (…) [en interligne : ne voulant pas se déranger pour aller voir une hallucinée]. (Ibid. F°384)
On lui apprend à lire, elle [Bernadette] est toujours malade et va à Cauterets (pas à la source). (…) Elle refuse tout, sa modestie [en interligne : elle n’eut pas de pensée d’orgueil M.V. 143], son désintéressement. (…) Le portrait qu’il en fait, sa véracité, sa dignité : (…) l’hystérique ir- \\régulière, qui n’a pas la volonté [en interligne : même milieu] de sortir de son hallucination. (…) Surtout un morceau pour bien montrer qu’elle ne pouvait pas devenir une sainte militante, une conductrice de peuples (…). (Ibid. F°386)
Mais Chassaigne (…) dit qu’on ne peut comprendre les choses, si l’on ne connaît pas la lutte du curé Peyramale et du père Sempé (…). (…) Rappeler qu’il n’a pas cru d’abord à Bernadette. (Ibid. F°387)
Aussi (…) chagrin de Peyramale, sans prudence, qui s’est lancé dans son église, dont les affaires ne marchent pas, et qui en meurt (…). – (Ibid. F°389)
Ne pas oublier que [P biffé] le docteur Chassaigne est du pays (…). Il n’a pas connu Bernadette (…). Il était jeune médecin, contre tout surnaturel, à Paris, ne voulant pas se déranger pour aller voir une hallucinée (…). (Ibid. F°391)
L’avantage de ces deux témoins, c’est (…) de faire que cette fois, ce n’est pas une lecture sur Bernadette, mais [un biffé] des récits, une conversation. (Ibid. F°392)
Ne pas manger du prêtre, montrer la force des choses, et comment le départ de Bernadette s’est produit logiquement, comme une chose nécessaire. (Ibid. F°393)
Elle ne pou- \\vait pas devenir une sainte, une agissante, une conductrice de peuples (…). (Ibid. F°s393-394)
Lasserre ne veut pas que Bernadette ait eu des pensées d’orgueil. On ne l’éloigna pas pour cela (éb. 143). Voir si je ne pourrais pas mettre toute la conversation dans un cadre de paysages. (Ibid. F°397)
Il n’est resté que Marie, rentrée [de biffé] le matin de la Grotte (elle ne dormira pas, vivra comme en extase). Mme Vêtu est aussi là, si malade, agonisante, qu’on ne l’a pas menée à la Grotte. (Ibid. F°400)
Celle-ci [Mme de Jonquière] ne demande pas mieux et sœur Hyacinthe va chercher Ferrand. (Ibid. F°402)
Alors, sœur Hyacinthe à la recherche de Ferrand. Il n’est pas à la lingerie. Il n’est pas dans la petite pièce qu’on lui a abandonnée à côté. (…) Pas de pharmacie. (Ibid. F°403)
Plaintes de Mme Désagneaux à propos de Mme Volmar, qu’on n’a pas revue. (Ibid. F°404)
La première [Mme de Jonquière] ne peut pas venir tout de suite, parce qu’elle est avec sa fille. (Ibid. F°405)
Comme Marie a passé la nuit devant la Grotte, elle ne quitte pas la salle. (Ibid. F°409)
En tous cas, y mêler Marie qui (…) vit dans une attente extasiée, Pierre ne doit venir la chercher qu’à trois heures (donc pas de Pierre dans ce chapitre, ce que je préfère). (Ibid. F°410)
Mme Désagneaux se fâche contre Mme Volmar toujours absente ; car justement, ce jour-là, pendant cette agonie, [la ma biffé] il n’y a pas une auxiliaire. (Ibid. F°411)
Ne
pas oublier la communion que l’abbé Judaine a apportée à Mme Vêtu. – (Ibid. F°s412-413)
Je garde M. Sabathier et le frère Isidore pour l’autre chapitre. Car je n’ai pas eu de nouveau la salle des ménages en bas. (Ibid. F°413)
Dans la mort de Mme Vêtu, revient son histoire. Voir aux Personn. Son mari, le petit horloger qui n’a pas pu venir. (Ibid. F°414)
S’il [M. Sabathier] vient là, c’est pour être devant elle [la Vierge], sous ses yeux, afin qu’elle ne l’oublie pas. (…) Pas d’exaltation, lui : possédant encore sa tête et s’intéressant parfois aux choses extérieures. (…) M. Sabathier ne sera baigné qu’un peu plus loin (dans le III sans doute), ce qui ne réussira pas d’ailleurs. (Ibid. F°418)
Ils [les Dieulafay] donneraient tout, mais ce n’est pas ce qui déciderait la Vierge. (Ibid. F°419)
Alors, comme la foule est énorme et qu’on ne peut pas enlever ce mort, Marthe ne dit rien (de grosses larmes) (…) \\. (Ibid. F°s420-421)
Il [Pierre] n’a pas dormi, il est dans une sorte de fièvre, d’excitation, cette fièvre qui prend peu à peu les pèlerins. (Ibid. F°423)
Alors, comme la foule est énorme, qu’on ne peut pas enlever ce mort, [on ne biffé] Marthe ne dit rien, ni les gens qui sont là – (Ibid. F°425)
Ce sont les deux bons épisodes, mais ils ne suffisent pas pour emplir le cha- \\pitre. (Ibid. F°s425-426)
En somme, tout ce chapitre peut-être pour mes malades secondaires devant la Grotte, car je puis ne pas les avoir montrés encore là. (…)
Marie n’étant pas encore là, je n’ai qu’eux, et je distribue les épisodes, de façon à ce qu’ils emplissent bien le chapitre. (Ibid. F°s426-427)
Ne pas l’exciter [la foule] encore de trop, mais la poser prête à s’exciter. (Ibid. F°427)
Je ne voudrais pas avoir Pierre. (Ibid. F°429)
Ne pas trop perdre de vue non plus l’abbé Des Hermoises. (…) Dans la discussion des miracles, il se réserve, l’église ne demande pas d’y croire. (Ibid. F°430)
La montrer [Marie] prête à subir la suggestion, certaine d’être guérie [en interligne : élancement vers la Vierge, yeux fixes et vides, qui ne voient pas, la continuelle hantise, une expression d’absence, d’anéantissement au fond de son mal]. (Ibid. F°433)
Enfin une force s’élève de la foule, une force de vie, d’espoir, de guérison, qu’on n’a pas encore étudiée. (Ibid. F°434)
Ne pas le [Pierre] faire conclure sur le miracle (…), le souvenir de Beauclair ne lui reviendra que dans le bureau des constatations. – (Ibid. F°438)
Au bureau. [en interligne : Chassaigne n’est pas là.] (…) Mme Grodet, la femme qu’on n’a pas voulu examiner. (Ibid. F°439)
On a pensé qu’elle [Marie] en aurait besoin sans doute, si elle ne voulait pas se fatiguer. (Ibid. F°440)
Seulement, je ne suis pas sans crainte ; car j’ai déjà la Grotte, au chapitre précédent, et je ne veux pas en abuser. (Ibid. F°443)
Enfin, une force s’élève de la foule, une force de
vie, d’espoir, de guérison, qu’on n’a pas encore étudiée. (Ibid. F°s444-445)
Non, il [Pierre] ne croit pas, il ne pourra
jamais croire. (Ibid. F°s447-448)
Ne pas oublier qu’il [le Commandeur] doit être [presque biffé] à l’agonie, le lendemain. (Ibid. F°448)
Pourquoi celui-ci sauvé et pourquoi pas celui-là. (Ibid. F°448)
Cela me donne d’abord une description (…) de l’intérieur de la Basilique, que je n’ai pas encore eue. (Ibid. F°454)
Il [Pierre] souffre tellement de la [Marie] voir si belle dans l’église, lorsque les chants commencent (je donnerai la bénédiction à la fin), qu’il ne peut pas rester, et qu’il s’échappe par l’escalier de [l’e biffé] la sacristie : G.B. 29. (Ibid. F°455)
Pourtant, je ne crois pas que Pierre doivent se livrer là : il préfère encore ne rien dire. (Ibid. F°459)
Et enfin dans la basilique, une description complète, car je n’y suis pas monté encore. (Ibid. F°462)
Ne pas oublier que Marie doit aller remercier la Vierge à la Grotte. (Ibid. F°464)
Pour corser un peu le chapitre, il faut voir si je ne pourrais pas y introduire quelques uns de mes personnages. (Ibid. F°465)
En bas dans la crypte, (…) Raymonde peut passer, s’en allant, lui disant que sa mère ramènera Marie à l’hôpital, puisque son père n’est pas là. (…) Le Commandeur pourrait être dans la Crypte, si je ne l’ai pas utilisé au chapitre précédent ; et l’employer alors. (Ibid. F°466)
Ce qui me gêne, c’est que le père n’est pas là et que Pierre quitte Marie, lorsqu’elle est guérie. (Ibid. F°467)
N’ira-t-elle [Marie] pas au bureau des constatations. Indispensable. (Ibid. F°469)
Voir si un rappel de Bartrès ne ferait pas bien. – (Ibid. F°472)
Ne devrait-il pas exister là un sanctuaire, un coin orné de fleurs au moins. (…) Il n’y a pas à Lourdes, officiellement une
image de Bernadette. (Ibid. F°s473-474)
Et la conversation reprend, je reviens sur (…)
la sottise de la ville de n’avoir pas versé les cent mille francs, car l’église aurait été couverte et sauvée – (Ibid. F°s474-475)
Son église tuée, pour qu’elle ne soit pas une concurrence. (…) On n’a pas laissé achever l’église, on a empêché par tous les moyens qu’on en reprît les travaux et qu’on l’achevât (…). (Ibid. F°477)
Ne pas oublier aussi que c’est une opposition intense que je cherche à obtenir. (Ibid. F°479)
Ne devrait-il pas exister là un sanctuaire, un coin orné de fleurs au moins. (Ibid. F°481)
Il [Chassaigne] a connu Peyramale, il a pu le voir mourir, il en parle. Pourtant, les dates ne [s’y biffé] sont pas. (Ibid. F°482)
Bien dire, répéter, s’il est nécessaire, que Pierre n’est pas converti, et ne saurait l’être. (Ibid. F°483)
Tout dans l’hôtel des Apparitions, le mardi matin. (…) M. de Guersaint pas rentré. (Ibid. F°485)
Et laisser entendre que Vigneron avait supplié la Vierge que cet héritage ne lui échappât pas. (Ibid. F°485)
Ce n’est pas lui [Gustave] qui hérite (…), comme le semble dire son père ; c’est son père même (…). La Vierge ne l’a pas guéri, si elle a tué sa tante (…). – (Ibid. F°486)
Peut-être là dire qu’elle [Mme Volmar] ne croit pas, avec une belle franchise d’audace. (Ibid. F°487)
Marie qui n’a pas encore vu son père, veut le surprendre. (…)
Elle se présente, et comme M. de Guersaint n’est [pas encore rent biffé] pas encore rentré, (…) elle ne trouve que Pierre – (Ibid. F°s487-488)
Mais ne pas recommencer les descriptions à
la Grotte. (Ibid. F°s492-493)
Il [M. de Guersaint] veut revoir Cazaban, parce qu’il a promis au cocher [de biffé] d’aller lui dire que l’accident arrivé à la roue, et par conséquent le retour n’est pas de sa faute. (…) Pendant que Marie priera, il ira faire ça avec Pierre pour s’en débarrasser, parce que c’est un peu loin et qu’il ne veut pas fatiguer Marie. (Ibid. F°493)
Mais Marie ne veut pas de voiture. (Ibid. F°495)
Aussi, à Lourdes, dans ce milieu où l’on veut ressusciter la foi, les objets religieux jurent, sont très laids ou trop jolis, pas en rapport avec le mouvement qu’on veut déterminer. (Ibid. F°499)
Ce n’est pas à elle [Appoline] que la Vierge [apparaît biffé] apparaîtra. (Ibid. F°501)
Marie choisira quelque chose de pas cher (…). (…) Aussi, à Lourdes, dans ce milieu où l’on veut ressusciter la foi, les objets religieux jurent, sont très laids, pas en rapport avec le mouvement qu’on veut déterminer. (Ibid. F°503)
Appoline sera une Bernadette qui a mal tourné (voir le personnage). Elle lui ressemble physiquement, elle a eu presque la même enfance ; mais ce n’est pas à elle que la Vierge serait apparue. (Ibid. F°504)
Expliquer tout de suite pourquoi Marie et son père ne sont pas avec lui [Pierre] (…). (…) Chassaigne lui a promis de venir, et il est un peu surpris de ne pas le trouver là. (Ibid. F°512)
Les dames hospitalières peuvent être allées au wagon ; mais ne pas oublier que Raymonde et les deux autres remontent en première. (Ibid. F°514)
Pierre étonné que Marie ne soit pas là. (Ibid. F°514)
On vient de lui dire que son billet n’est pas valable, et il [M. Vigneron] s’emporte. (Ibid. F°514)
La veille encore, il [l’abbé Judaine] ne voulait pas désespérer : Nous avons encore jusqu’à demain. (Ibid. F°516)
Pierre est allé voir pourquoi Marie n’arrive pas. (Ibid. F°516)
Pas un croyant [le Commandeur] (…). (…) Elle [Marie] guérie, lui qui va mourir : « (…) Vous regretterez de n’être pas partie (le regrette-t-elle lorsqu’elle sait que Pierre n’est pas converti ?) – (…) [»] – (Ibid. F°519)
Bien peindre cela, pas de jalousie [pour biffé] pour celles qui sont guéries, l’espoir que leur tour viendra. (…) Pas de tristesse l’espérance. (Ibid. F°521)
Faire de lui [le Commandeur] un bon catholique, il n’est pas illogique en souhaitant l’autre vie, qui est la vraie, selon les spiritualistes. Donc, pas un pessimiste, et pourtant d’accord avec eux. –Comme il est un bon catho- \\lique, l’abbé Judaine ne doute pas que la Vierge le sauverait, s’il l’implorait et buvait de l’eau de Lourdes, dont une malade prête un bidon. Mais le Commandeur ne veut pas, tourne le nez vers le mur, et va mourir. (Ibid. F°s524-525)
Ne pas montrer, je crois, les pères de la Grotte. (Ibid. F°527)
Mme Vincent, qui a perdu sa fille, et qui ne peut sans doute emporter le corps : on a enterré la petite à midi, et la mère part (ne pas oublier que j’ai le voyage, tout un chapitre, et que je montrerai alors son accablement). (Ibid. F°528)
J’ai Mme Maze qui ne part pas, ravie, folle de joie (…). (…) – J’ai M. Sabathier, toujours le même ; et je le garde pour le voyage, disant qu’il ne désespère pas. (Ibid. F°529)
La gaieté, la joie, l’espoir, même chez ceux qui ne sont pas guéris. Le train s’ébranle. (Ibid. F°530)
Pas un croyant, décidément ; ce qu’il [le Commandeur] souhaite, c’est le repos de la mort, et non l’autre vie. (Ibid. F°530)
L’abbé Judaine très triste de ne pas obtenir un miracle pour Mme Dieulafay. (Ibid. F°531)
Puis j’en arriverai à mes personnages et je dirai ceux qui y sont et ceux qui n’y sont pas – (…) Dire pourquoi Marthe n’y est pas. Ne pas nommer l’homme je crois. (Ibid. F°533)
Elle [Mme Vincent] n’a pas dit encore un mot, farouche, renfoncée dans son coin. (…)
Elle, ne voulait pas se séparer du petit corps, mais on le lui a pris, car on ne le lui aurait pas laissé rapporter. Insister, elle peut le [en interligne : faire] demander aux directeurs du pèlerinage ; mais si on emmène, si l’on mène les mourants, on ne ramène pas les morts, on ne veut pas des cadavres. (…) L’heure du convoi, et comment ces gens l’ont ramenée à la gare, car elle ne savait pas même où c’était, elle serait restée à pleurer en route. Ces bonnes gens [les biffé] ont pensé [en interligne : pas assez riche pour emmener le corps, 300 à 400 fr. Elle n’a jamais eu cela à elle.] que ce n’était pas raisonnable [de re biffé], une ouvrière que son travail attendait, de rester à Lourdes. Il faut qu’elle ne laisse pas périmer son retour ; et ils l’ont [emballée biffé]
ramenée emballée. (…) Et elle n’est pas une résignée. (Ibid. F°s533-534-535)
Et là j’ai un retour dans le wagon pour commencer à poser que le retour n’est pas comme l’aller (…). (Ibid. F°535)
Et le sommeil, on n’a pas dormi ; mais pour plus loin – (Ibid. F°536)
Il [M. Sabathier] n’a pas été guéri. (…) Tous les rêves de guérison qu’il avait faits en regardant ces détails ; et il les retrouve et il n’est pas guéri – (Ibid. F°537)
Puis sur son malade, celui pour lequel il [M. Sabathier] a donné 50 fr., ne voulant pas prendre la place d’un vrai pauvre. (Ibid. F°538)
Que sait-on ? Tout n’est-il pas possible, et le tranquille Bonamy – (…)
N’y a-t-il pas des lupus d’origine nerveuse (voir l’article du Gil Blas). (Ibid. F°s539-540)
Le retour pas semblable à l’aller. (…) Ces gens qui ne dorment pas depuis cinq nuits. (Ibid. F°540)
Ceux qui dorment et ceux qui ne dorment pas. (Ibid. F°541)
Marie les yeux fermés, mais ne dormant pas. (…) L’ironie de cela : (…) il ne voudrait être un homme que pour elle, et il ne le peut, elle ne consentirait pas à épouser un prêtre parjure, elle que la Vierge a guérie. (…) Il ne veut pas ruiner le miracle en elle, il lui laisse la divine illusion, par charité. – (Ibid. F°s541-542)
La psychologie de Marie (…). Il n’y a pas assez de bons anges dans le paradis pour lui faire escorte. Donc, 25 ans, mais pas 15. (…) Et pas femme mais tout le ferment de la femme. (Ibid. F°545)
Pierre songe qu’il l’épouserait [Marie], s’il n’était pas prêtre, et c’est là qu’est le drame, le combat dans lequel il va se vaincre. (…)
Alors, en arriver à ceci, que Marie lui dit qu’elle sait qu’il n’est pas converti. (Ibid. F°s546-547)
Elle [Marie] est navrée, lui [Pierre] ne la désabuse pas, ne lui donne pas l’explication du miracle annoncé par Beauclair. (…) Peut-être regrettera-t-elle de ne pas être partie. (Ibid. F°547)
Pierre, heureux de sa joie ; mais s’attristant peu à peu, car il songe que, maintenant, la [Marie] voilà femme, et qu’il l’épouserait, s’il n’était pas prêtre. (Ibid. F°550)
Puis, voilà (…) qu’elle [Marie] guérit (…) ; et lui [Pierre], c’est fini, jamais il ne pourra être un homme ; car il ne voudrait être un homme que pour elle, et il ne le peut, elle ne consentirait pas à épouser un prêtre parjure, elle que la Vierge vient de guérir. (Ibid. F°551)
Non, la Vierge ne lui a pas rendu la foi : très délicat, la question et la réponse. « Mais elle m’a guérie, moi ! » Et il [Pierre] a la délicatesse de ne pas la désabuser (…). Il ne répond pas, lui laisse sa croyance, car ce serait un meurtre de lui ôter la foi, qui l’aide à vivre.– (Ibid. F°552)
C’est Lourdes, la tentative de revenir en arrière (…) : comme si le libre examen ne s’était pas éveillé, avant la Réforme et la Révolution. (Ibid. F°554)
N’est-ce pas dangereux et lâche, de laisser vivre la superstition. Ne faudrait-il pas plutôt en opérer violemment l’humanité (…). (…) Ne vaudrait-il pas mieux, quitte à la faire souffrir, l’opérer brutalement, lui ouvrir les yeux, [ne pas biffé] fermer les Grottes, préparer des générations fortes pour demain ? (Ibid. F°555)
Rien que de la science ne semble pas devoir suffire, et il semble nécessaire de laisser une porte ouverte au mystère [en interligne : une religion nouvelle]. – (Ibid. F°556)
Et il [M. Sabathier] cherche pourquoi elle [la Vierge] ne le guérit pas ; il trouve des péchés : c’est lui qui est dans son tort. (…) Pierre songe à cette singulière distribution des grâces. Pourquoi celui-ci et pas celui-là. Pourquoi pas les plus malades, les plus méritants. (Ibid. F°558)
Enfin, s’il y a des arrêts, ne pas oublier les Dieulafay en première, et les Vigneron, [Ma biffé] la mère et son fils seulement, en seconde. (Ibid. F°559)
Avec M. Sabathier
sans doute, avec Mme Dieulafay peut-être, qui ne sont pas guéris, dire les sensations du retour. (…) Tous les rêves de guérison qu’ils avaient faits en regardant ces détails ; et ils retrouvent les mêmes choses, mais ils ne sont pas guéris. (Ibid. F°s559-560)
Mêler Blanche aux projets d’avenir de Marie, pour que la figure ne disparaisse pas (personn. de Marie.) (Ibid. F°561)
Mais [Pierre] il ne tarde pas, une fois encore, à [le biffé] lâcher le livre, pour raconter. (Ibid. F°569)
Puis tout un morceau sur elle [Bernadette], à cette époque, à ses vingt-cinq ans. (…) Pas puritaine du tout. (…) Ne pas oublier qu’elle est restée une enfantine toute sa vie. – (Ibid. F°572)
N’est-ce pas la condamnation de la claustration. (Ibid. F°573)
Au contraire, elle [Bernadette] refusa toujours, sachant qu’elle ne pouvait pas y passer inconnue, et reculant devant les foules qui l’y attendaient. (Ibid. F°573)
[en interligne : Une douce, qui n’a pas su ce qu’elle mettait en branle et qui aurait reculé (…) –] (…) Elle faisait son pèlerinage en pensée. [Que de fois biffé] Elle n’y est pas même allée pour la mort de son père et de sa mère (…). (…) Ne pas oublier sa réponse à un prêtre qui avait assisté au Couronnement de la Vierge (…). (Ibid. F°574)
Elle [Bernadette], l’eau ne la guérissait pas. Pourquoi la guérison des autres et pas la
sienne. Quelle philosophie absurde ! Fallait-il donc qu’elle souffrît. Pour la sauver. Mais alors Dieu ne sauve donc pas les autres ? (Ibid. F°576)
« Je souffre, mais je suis contente de souffrir. – [»] (…) Cela est révoltant ! Pourquoi ne pas souhaiter la santé et le bonheur ? (Ibid. F°577)
Et s’il n’y avait rien au ciel, pas de ciel ? (Ibid. F°577)
Elle [Bernadette] ne veut pas recevoir l’extrême-onction parce qu’elle a guéri à chaque fois qu’elle l’a reçue. (Ibid. F°577)
« Il faut faire le sacrifice de sa vie. Mais, mon père, ce n’est pas là un sacrifice ! » Pas de plus noir [sacrifice biffé] pessimisme. (Ibid. F°578)
Le démon dans cette vie innocente, pourquoi ? Elle n’avait
pas péché. Cette fin troublée étonne. (…) Un de ses yeux n’a pas voulu se fermer, on remarqua que c’est celui qui était tourné vers la vision. – (Ibid. F°s578-579)
Un miracle, trois jours après la mort, le corps n’a pas changé, corps souple ; les lèvres, les doigts, les ongles étaient redevenus roses. – (Ibid. F°579)
Le retour à la foi du douzième n’est pas possible. (Ibid. F°580)
[en interligne : Il [Pierre] a dit chez Bernadette. Elle était l’élue, la martyre, et s’il ne pouvait plus croire, elle ne l’en bouleversait pas moins dans sa fraternité (…).] (…) Marie ainsi : il s’est tu, il n’a pas voulu la détromper sur les miracles. (…) Et Pierre ne se croyant pas le droit d’ôter la croyance aux autres, l’illusion,
le mensonge. (Ibid. F°s581-582)
N’est-ce pas dangereux et ladre de laisser vivre la superstition ? Ne faudrait-il pas plutôt en opérer violemment l’humanité, au lieu de la laisser dans cet état
de faiblesse (…). (…) Ne [fa biffé] vaudrait-il pas mieux, quitte à la faire souffrir, lui ouvrir les yeux, fermer les Grottes, préparer des générations fortes pour demain. (Ibid. F°s582-583)
C’est toujours sa raison qui se révolte et qui l’empêche de croire. Il [Pierre] ne peut pas la tuer, s’humilier et s’anéantir. (…) Quand il ne s’explique pas les choses, il dit : « Il y a une explication naturelle qui m’échappe. – [»] (Ibid. F°584)
Et ce que répond
le docteur : Il n’y a que l’amour qui est la toute puissance de la vie (…) (voir si cela ne peut pas servir plus loin, au moment des scrupules). (Ibid. F°s584-585)
Rien que la science ne semble pas devoir suffire (…). (…) Il [Pierre] ne va pas pouvoir conclure, car il voit dans l’homme, Lourdes en est l’exemple, une inextinguible soif d’illusion (…). (Ibid. F°586)
Une démocratie catholique [et biffé], ah ! l’histoire recommencerait. (…) Mais n’y fallait-il pas le souffle d’un autre Messie ? (Ibid. F°588)
Il [Pierre] ne donne pas raison à son frère. (Ibid. F°588)
Restera prêtre honnête, et pas marié. (Ibid. F°589)
Je la [Bernadette] montre ce qu’elle aurait été, pas heureuse certes, mais vivante. (Ibid. F°591)
Mais non, une simple fille, une timide, une résignée et une malade, qui n’a pas su ce qu’elle [Bernadette] mettait en branle (…) \\. – On la connaît, les Pères de la Grotte ne la redoutent pas, parce qu’ils savent qu’elle ne bougera jamais. (…) Et quand elle meurt, elle reste là-bas. (…) On n’a pas besoin encore d’elle, on ne la fera revenir que si la Grotte un jour fait moins d’argent. – (Ibid. F°s592-593)
Il [Pierre] se rappellerait à la fin le nouveau Lourdes où elle [Bernadette] n’aurait pu pousser. (Ibid. F°594)
Crise de doute chez ma malade [en interligne : insulte à la Vierge] : elle n’a pas été guérie. (…) Pourquoi M. de Guersaint n’est-il pas là. (Ibid. F°602)
Pierre prie pour être converti et ne réussit pas. (Ibid. F°603)
Et ma malade mêlée. Elle ne va pas à la Grotte le matin. (Ibid. F°604)
Pierre pas converti décidément, et le miracle qui s’est accompli tel que le science l’a annoncé. (Ibid. F°604)
Mort de Bernadette. (…) Le nouveau Lourdes où elle n’aurait pas pu pousser. (Ibid. F°605)

Devenu très pâle, très jaune ; mais la face pas ravagée par la souffrance. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 34 – Notes sur M. Sabathier)
Pas un croyant autrefois, amené à la croyance par la souffrance, et raisonnant cela. – (Ibid. Fo 35 – Notes sur M. Sabathier)
Pas d’enfants heureusement. (Ibid. Fo 45 – Notes sur Mme Vêtu)
Pas un mauvais homme au moral. (Ibid. Fo 53 – Notes sur M. Vigneron)
Pas charlatan pourtant, pas menteur sciemment. – (…) Je ne veux pas d’un intrigant, mais plutôt d’un homme moyen, qui croit sans croire. – (Ibid. Fo 67 – Notes sur le docteur Bonamy)
Pas belle au premier aspect, et à mesure qu’on la regarde saisissante, troublante, conquérante. (Ibid. Fo 74 – Notes sur Madame Volmar)
Ne pas la faire dévote. Elle ne croit pas ou [s biffé] s’en moque. (…) Mais pas de bas calcul, le tout emporté par un souffle de désir, une flamme de passion qui purifie tout. (Ibid. Fo 76 – Notes sur Madame Volmar)
Pas d’enfant encore. (Ibid. Fo 77 – Notes sur Madame Desagneaux)
Religieux sans doute. Mais n’en pas même parler. (Ibid. Fo 84 – Notes sur le marquis de Salmon-Roquebert)
Pas un aigle, d’intelligence courte, mais très dévoué à l’œuvre. (Ibid. Fo 85 – Notes sur le baron Suire)
Pas question de miracles entre eux [Ferrand et sœur Hyacinthe], rien que de la charité humaine. (Ibid. Fo 90 – Notes sur Ferrand)
Pas de miracle, l’Eglise ne s’est pas prononcée,
et l’on peut douter. (Ibid. Fos 94-95 – Notes sur l’abbé des Hermoises)
Pas un poil de barbe. L’intelligent de la bande. Celui qui s’occupe du Journal de [Lour biffé] de la Grotte ; mais pas plus d’intelligence qu’un instituteur prétentieux. (Ibid. Fo 100 – Notes sur le père Dargelès)
Et le malade, qui se sait condamné, qui ne veut pas du miracle (…). Non pas pour aller au ciel, dans une expérience de vie future, mais pour tomber au néant (…) \\. (Ibid. Fos 109-110 – Notes sur le Commandeur)
Mais pas d’attaque de nerfs, pas d’hystérie trop évidente. – (Ibid. Fo 118 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Ne pas prononcer le mot boule ; dire un poids, ou autre chose. – (Ibid. Fo 121 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Sabathier depuis [vingt biffé] quinze ans déjà, [illisible] en cet état-là, mais pas gâteux encore. (Ibid. Fo 123 – Notes sur la maladie de M. Sabathier)
Soif pas très vive. (…) Pas de guérison possible. – (Ibid. Fo 124 – Notes sur la maladie de Mme Vêtu)
Pas guéri à la puberté. (Ibid. Fo 129 – Notes sur la maladie de Gustave Vigneron)
Bernadette, sage raison, rare boute de caractère, intelligence ordinaire, pas d’exagération dévote. (…)
Donc aliénation mentale. Non, Bernadette pas folle, simple en ses habitudes, soumise, laborieuse. (Ibid. Fos 132-133 – Notes sur le Dr Dozous)
Philomène Simonneau. 20 ans. (…)
Pas de chance au genou, le médecin l’a abandonnée. Abcès , fistules. Physionomie [cach biffé] cacochyme. Pas d’ankylose. Les médecins n’y comprennent rien. Pas d’exemple analogique. (Ibid. Fos 138-139 – Notes sur les Miracles)
La baronne de [Bois biffé] Lamberterie. (…) Pas de digestion. (Ibid. Fo 142 – Notes sur les Miracles)
Travail de régénération très prompt. (…) Pas de convalescence. (Ibid. Fo 143 – Notes sur les Miracles)
Bernadette reste pauvre. Donc, pas une simulatrice. Aucun mobile vénal en elle. – (Ibid. Fo 147 – Notes sur Boissarie)
Jeune hydropique (…). (…) Le ventre redevient naturel, et pas d’eau nulle part, ni dedans ni dans le lit. De Rudder (…). Pas de soudure, jambe molle dans tous les sens. (…) Puis les maladies internes, où il faut [pa biffé] attendre. Pas la plaie qui se ferme instantanément. (Ibid. Fo 150 – Notes sur les Miracles)
Guérison en une minute et demie. Pas de convalescence. (Ibid. Fo 153 – Notes sur Pierre Froment)
Soignée par tous les grands médecins de Paris. Pas de nourriture dans le trajet. (Ibid. Fo 158 – Notes sur les Miracles)
La moelle, poussée rhumatismale. Paralysie des jambes. (…) En 79 premier pèlerinage, pas de résultat. (Ibid. Fo 160 – Notes sur les Miracles)
Pas une fois, le médecin n’est là, je veux dire celui qui a constaté la maladie. (Ibid. Fo 167 – Notes sur les Miracles)
Encore une poitrinaire. (…) N’est pas venue en pèlerinage, ni piscine, ni dans les foules. (Ibid. Fo 168 – Notes sur les Miracles)
Depuis quatre jours pas de résultats, dernière prière à la Grotte, violent frisson l’agite (…) : je suis guérie. (Ibid. Fo 169 – Notes sur les Miracles)
Pas un bain. Un jour pourtant, sur les instances de ses amies, boit un verre. (Ibid. Fo 172 – Notes sur les Miracles)
Pas de mouvement religieux pareil depuis les Croisades. (Ibid. Fo 174 – Notes sur les Miracles)
Pas de convalescence, tout de suite refait. (Ibid. Fo 178 – Notes sur Dozous 7-12)
Il y a au moins deux sœurs dans le wagon et une dame hospitalière par compartiment. Des dames, pas belles et pas jeunes d’ordinaire (…). (Ibid. Fo 189 – Notes sur le Départ de Paris)
Du reste, ne pas oublier le côté affaire, l’énorme spéculation montée. (Ibid. Fo 210 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Ne pas oublier les processions que l’on fait aux flambeaux (…) – (Ibid. Fo 213 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Comme intrigue du roman, il faudrait mêler à l’histoire rétrospective de Bernadette (…) des types de dévots et d’incrédules, un amour sans doute, mais surtout un médecin catholique dont il faudrait faire une figure, pas un charlatan, un savant foudroyé dans son désespoir de ne pas tout voir. (Ibid. Fo 214 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Ne pas écrire l’œuvre dans un sentiment de raillerie, mais de pitié pour l’humanité souffrante. (Ibid. Fo 215 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Et ne pas oublier les singuliers [dessins biffé] profils que l’on peut reconstituer avec les [flaques biffé] nappes de neige (…). – (Ibid. Fo 220 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)
Le certificat des médecins [en interligne : envoyé par le préfet] : pas de folie, asthme. Hallucinée [Bernadette]. (Ibid. Fo 224 – Notes sur H. Lasserre)
Ne savait ni lire ni écrire [Bernadette]. Rien
que le patois pyrénéen. Pas même le catéchisme (?) (Ibid. Fos 231-232 – Notes sur H. Lasserre)
Elle [Bernadette] retourne à la grotte le jeudi, 18 février, avec Antoinette Peyret et Mme Millet. (…) [Les deux biffé] L’apparition ne veut pas écrire : elle parle. (…) La Vierge regarde avec faveur Antoinette Peyret qui n’est point mariée. (Ibid. Fo 234 – Notes sur H. Lasserre)
La source [en interligne : la source, un jeudi 25 février] d’abord bourbeuse, pourquoi pas tout de suite limpide ? (Ibid. Fo 241 – Notes sur H. Lasserre)
Pas un prêtre n’avait encore apparu. (Ibid. Fo 242 – Notes sur H. Lasserre)
Le préfet envoie une commission de deux médecins. Pas de folie [Bernadette]. (Ibid. Fo 247 – Notes sur H. Lasserre)
Pas puritaine ni vieille dès l’enfance [Bernadette]. (Ibid. Fo 264 – Notes sur H. Lasserre)
Un jour, elle tomba d’une voiture qui se renversa sur elle. Pas de fracture, mais tout ébranlé. Ensuite, chute de cheval. Pas malade tout de suite. (Ibid. Fo 271 – Notes sur Mlle de Fontenay)
Elle n’avait pas la suppression des règles. Mais des douleurs internes. (Ibid. Fo 272 – Notes sur Mlle de Fontenay)
Elle avait la foi au miracle, mais pas encore très forte. (…) Cela est bon pour ma malade ; le premier jour elle ne croit pas assez, et échec. (…) Elle hésitait par scrupule, ne se voyant pas assez sainte (…). (Ibid. Fo 273 – Notes sur Mlle de Fontenay)
Il [le père Sempé] n’a toléré à Lourdes (…) que des ordres religieux de femmes. Pas un ordre religieux d’hommes (…). (Ibid. Fo 285 – Notes sur L’église du curé Peyramale)

Travail (1901)

L’ouvrier, pas méchant, mais fou quand il a bu, très paresseux (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 361/14)
Je suis pour pas de religion. Donc pas d’église, pas de prêtre (Ibid., f° 376/29)
Il arrive en Messie, en Sauveur, avec des idées déjà connues, mais pas complètement formulées (Ibid., f° 399/52)
Pas les deux hommes (F°430)

PASCAL

(Docteur Pascal Rougon, second fils de Pierre Rougon et de Félicité Puech, oncle de Serge Mouret, médecin à Plassans. Apparaît dans La Fortune des Rougon, La Curée, La Faute de l’abbé Mouret, L’Argent, Le Docteur Pascal.)
Voir aussi Docteur

La faute de l’abbé Mouret (1875)

Conversation très difficile. La mener habilement, de façon à ce que Pascal ne soit pas odieux. (MS NAF 10294 La Faute de l’abbé Mouret, Plan du troisième livre, f° 22)
(En un mot, lui peut ignorer. L’oncle Pascal a pu exiger le secret de la Teuse, tout comme devant la maladie de Serge. [ ) ] (Ibid., La Bible, f° 66)

Lourdes (1894)

Mais c’est son état civil qui me gêne. Je répugne à en faire encore un médecin, à cause du docteur Pascal. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°73)

Donc, dans sa faiblesse après la chute, tous les symptômes de la neurasthénie, que j’ai déjà décrits dans « le Docteur Pascal ». (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 116 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)

Travail (1901)

Tout au travail, une découverte après une découverte (craindre mon docteur Pascal) (MS NAF 10333 Travail, Ebauche, f° 359/12)

PAS MAL

Lourdes (1894)

Et alors le monde qui se trouve là : pas mal de personnes, dont le nombre diminuera peu à peu. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°366)

PASSAGE

Nana (1880)

Je pourrais revenir, à plusieurs fois, dans de courts passages, pour bien avoir le théâtre bordel, la cour, le foyer, les loges d’actrices. (NAF Ms. 10313, Nana. F°221-222- Ebauche).

La Terre (1887)

Un passage, où sa physiologie de Macquart sera posée (MS NAF 10329 La Terre f° 5 – Personnages, Jean Macquart)
PASSE (ÊTRE EN PASSE DE)

Nana (1880)

Muffat en passe de faire toutes les folies, et Nana prête à les accepter, mais froide. (NAF Ms. 10313, Nana. F°67- Plan).

[Madame Lerat] Enfin, un jour, elle a rencontré Nana qui était dans une bonne passe, et elles se sont réconciliées. (NAF Ms. 10313, Nana. F°183- Personnages).

PASSÉ

Lourdes (1894)

Je ne résous pas ici le problème, mais j’étudierai ce sentiment à notre fin de siècle, en mettant en face les pèlerins et mes anarchistes, le passé et l’avenir. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°54)
Il faudrait plutôt des personnages qui raconteraient le passé (…). Je tiens absolument à ne pas sortir du temps présent, et je ne pourrais sans doute avoir le passé que par des visites à Bartrès, à la chambre de Bernadette, au couvent, à Nevers (en pensée), à l’église du curé Peyramale  (…). (Ibid. F°59)
Le passé des malades, la misère et la souffrance qu’il y a derrière eux. (Ibid. F°69)
Tous abandonnés de la science [en interligne : Puis passé de misère et de souffrance. Par récits, conversations, réflexions.], et allant à la consolation, à la chimère. (Ibid. F°144)
Pour Ferrand et sœur Hyacinthe, voir s’il ne suffirait pas de les poser là, et [d’uti biffé] de renvoyer toute leur idylle, les détails du passé, à l’hôpital. (Ibid. F°179)
Sœur Hyacinthe, court chercher Ferrand, pour l’homme. Et là leur passé. (Ibid. F°180)
Et Marie parlant de Blanche : « [Se biffé] Comme elle serait heureuse de voir [en interligne : tout] cela ! » Ce qui la ramène au passé à Paris (voir son personnage). (Ibid. F°356)
Et pendant ce temps-là l’idylle entre Ferrand et sœur Hyacinthe. Le passé, quand elle le soignait, comme ils soignent Mme Vêtu. (Ibid. F°404)
Le passé, ce qu’il y a en eux [Ferrand et Hyacinthe] de douceur. (Ibid. F°412)
Je les [Marie et Pierre] mets côte à côte. (…) Je crois que je dois d’abord résumer tout le passé. (Ibid. F°541)

PASSER/FAIRE PASSER/ SE PASSER/ PASSER EN REVUE PASSER À / PASSER SUR Voir aussi : Repasser.

Le Ventre de Paris (1873)

Puis je compte faire passer mais en fond seulement Gervaise sœur cadette d’Elisa, avec ses trois enfants. (MS NAF 10277, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 60-61)
C’est dans la resserre aux volailles que je ferai passer ma scène de viol. (Ibid., f°309)

La Conquête de Plassans (1874)

Mon drame peut se passer en 1857 (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F°19)
On pourrait peut-être faire passer l’Empereur dans la ville (ibid, F° 20)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Je fais aussi passer la figure d’une jeune fille 20 ans [sic], Blanche. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 2)
Blanche descend parfois au village, et je la fait [sic] passer ainsi dans la première partie. (Ibid., f° 6)

Nana (1880)

Cette scène peut se passer dans un coin du salon, Fauchery assis près de la Faloise et de Steiner. (NAF Ms. 10313, Nana. F°27- Plan)
Cet aparté là doit se passer derrière Estelle, qui ne bronche pas. (Ibid. F°29)
Toutes ces scènes, pour avoir de l’unité, doivent se passer dans le foyer. (Ibid. F°49)
J’aimerais assez que le chapitre se passât presque entièrement chez les Muffat, ou du moins fût à cheval sur les deux intérieurs. (Ibid ; F°71)
Et conversation de Steiner avec la Faloise, posant les faits. Lui sait par Rose ce qui se passe. (Ibid. F°133)
En un mot, j’entends rester humain et simple, sans complication machiavélique. Ce qui se passerait dans la vie. (Ibid. F°149)
Quelques mois se passèrent. (Ibid. F°154).

Le ménage Judic. Comment cela se passe. (NAF Ms. 10313, Nana. F°186- Personnages)
Vendoeuvres l’aura rencontrée dans une maison de passe très chic où on la faisait passer pour une jeune veuve de province. (Ibid. F°192)
[Blanche de Sivry] Veut se faire passer pour avoir été très bien élevée. (Ibid. F°197)
[Vandoeuvres] D’une grande distinction et passait pour être très-spirituel. (Ibid. F°202).

Enfin, je voudrais une fille, qui passât pour relativement honnête (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°220- Ebauche)
S’emballant comme toilette, comme langage, comme tenue, dans les dernières années de l’empire ; mais comme tout le monde s’emballait, cela passe dans le mouvement général. (Ibid. F°231-2).

Au bonheur des dames (1883)

Passer un an ou deux (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, fº 28)

La Terre (1887)

Hiver décembre 59 Un jour de Noël Tout le village le poser ; Bécu et Fouan. – faire passer les Charles les deux cabarets, le curé, Jean doit en être, l’instituteur, le garde champêtre, et le braconnier. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 499/1 –Plan)

Le Rêve (1888)

Bien entendu, je nommerai Sidonie . Il y aura aussi à nommer la jeune personne fiancée au jeune homme : la faire passer peut-être (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 233/17)

Faire passer sa silhouette à diverses reprises (Ibid., Personnages, f° 212)

Tout se passera autour d’une église (NAF MS 10323 Le Rêve f° 233/17-Ebauche)
(…) Le premier /chapitre/ s’est passé dans la chambre d’Angélique, le second dans le terrain vague, le troisième chez les Hubert, et le quatrième devrait encore se passer dans la chambre d’Angélique (Ibid., f° 261/44)

C’est dedans que je puis faire passer /sic/ la scène d’Angélique et de l’évêque (Ibid., premier Plan du chapitre III, f° 53)
Tout le chapitre doit se passer dans la chambre d’Angélique (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 63)

Le grand lit où ça se passe (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIII, f° 173)
Le grand lit où ça se passe (Ibid., f° 174)

Lourdes (1894)

Il faut que l’action ne puisse pas se passer ailleurs qu’à Paris (…) \\. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s17-18)
Tout ce mysticisme, pour un artiste, devrait se passer dans un décor du XIV e siècle (…). (Ibid. F°44)
Mais, pour arriver à cela, il y aura une grande difficulté à vaincre, qu’il faudra résoudre tout de suite pour le plan : comment revenir en arrière,
(…) si mon roman se passe de nos jours ? (Ibid. F°s57-58)
Je voudrais n’avoir qu’un pèlerinage national pour cadre, (…) les quatre jours passés avec les cent épisodes (…). (Ibid. F°58)
Dans la quatrième partie, je mettrai [l’éclat biffé] d’autres détails : la nuit passée au Rosaire, les messes enfin des détails (…) \\. (Ibid. F°s70-71)
Cela serait donc assez original de faire passer le drame psychologique du miracle dans un prêtre. (Ibid. F°76)
Naturellement, je mets mon prêtre, ma malade et son père, dans le compartiment de troisième, où se passeront les scènes principales du début. (Ibid. F°80)
J’aimerai assez que cela [la crise] se passât à sa sortie du séminaire, dès qu’il a été ordonné. Sa mère a eu la suprême joie de lui entendre dire sa première messe et elle meurt. Cela se passe dans une petite maison qui leur appartient. (Ibid. F°88)
D’ailleurs, mon prêtre pourra en une page, passer en revue tous les genres de prêtres qu’on rencontre à Lourdes. (Ibid. F°116)
L’hôtelier qui tient l’hôtel [que j’expos biffé] où je fais passer mes épisodes. (Ibid. F°119)
Le grand médecin consulté, qui conseille Lourdes, et explique ce qui peut se passer (…). (Ibid. F°158)
Il faut attendre, dix minutes sont déjà passées, et la bousculade. (Ibid. F°168)
Sur le quai, la cohue du train qui descend. Un peu ce qui se passe à l’arrivée (éb. 1 à 10). (Ibid. F°182)
Développer celle-ci [la première apparition], je crois ; et passer plus rapidement sur les autres (…) – (Ibid. F°207)
Rappeler qu’il [Chassaigne] ne croyait pas à Bernadette autrefois (…) et aujourd’hui il s’incline. Que s’est-il donc passé ? (Ibid. F°260)
Et ce qui s’est passé en lui [Chassaigne], après le foudroiement de la douleur (…). (Ibid. F°266)
Enfin examen de ce qui se passe à Lourdes : auto-suggestion (…) \\. (Ibid. F°s273-274)
Enfin examen de ce qui se passe à Lourdes : auto-suggestion (..). – (Ibid. F°285)
La salle et ce qui s’y passe (…) ne sont là que comme cadre. (Ibid. F°307)
Et comme il [Pierre] est
au courant, il comprend tout : (…) les trois jours de passion ainsi passés dans cette chambre close. (Ibid. F°s312-313)
Et je puis créer des épisodes, faire passer des personnages (…), chacun avec son trait caractéristique. – (Ibid. F°354)
Toute l’analyse [qu’elle croit biffé] de ses sensations pendant la nuit qu’elle [Marie] passe là. (…)
Si elle ne va pas à la Grotte le lendemain, c’est qu’elle y a passé la nuit. (…) Enfin tous les détails que peut donner une nuit passée à la Grotte. (Ibid. F°s377-378)
Après les prières vibrantes à la Grotte, les pèlerins passent souvent leurs nuits en colloques silencieux et intimes avec le Dieu d’amour. (Ibid. F°382)
Poser aussi qu’il [Chassaigne] est au courant de la lutte de croyance qui se passe chez Pierre. (Ibid. F°383)
Je fais donc que Pierre le [Chassaigne] rencontre, après la nuit passée à la Grotte. (Ibid. F°392)
Et puis, je passe à Mme Vêtu [en interligne : révolte contre la mort, d’abord ; puis résignation] qui est à côté. (Ibid. F°402)
Comme Marie a passé la nuit devant la Grotte, elle ne quitte pas la salle. (Ibid. F°409)
L’entraînement depuis trois jours, (…)
les stations devant la Grotte, la nuit que Marie y a passée, extasiée, jusqu’à entendre des voix. (Ibid. F°s433-434)
L’entraînement depuis trois jours, (…) les stations devant la Grotte, la nuit que Marie y a passée jusqu’à entendre des voix (…). (Ibid. F°444)
Cela se passe sur la place du Rosaire, au milieu d’un concours de foule immense. (Ibid. F°451)
Dire un mot de toutes les cérémonies qui s’y passent, le continuel culte. (Ibid. F°454)
Il le rappelle, ce qui se passe entre eux [Pierre et Chassaigne]. (Ibid. F°458)
Les détails sur ce qui se passait, le buste de Peyramale, devant lequel les dévotes entretenaient des lampes. (Ibid. F°476)
Tout ceci doit se passer de bon matin, car je voudrais en arriver à cet épisode. (Ibid. F°487)
Rappeler la salle à manger, les images de sainteté qui s’y trouvent. (…) Et toute la scène qui s’y est déjà passée. (Ibid. F°494)
Si elle [Bernadette] avait été une volontaire, une ambitieuse, une dominatrice, que ce serait-il passé ? (Ibid. F°592)
Les histoires, tout ce qui s’est passé et où en sont les personnages. (Ibid. F°601)
Dans l’hôtel où mon prêtre et le père sont descendus. (…) Tout le chapitre s’y passe. (Ibid. F°603)
La procession aux flambeaux. Y mêler ma malade, qui a obtenu de passer la nuit devant la Grotte. (Ibid. F°603)

D’ailleurs, je n’aurai besoin de lui que dans « Paris ». A moins que je ne fasse passer son (…) image dans « Rome » (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 16 – Notes sur Guillaume Froment)
Affiné par le mal, voyant dans les âmes ; et au courant de tout le drame qui se passe. (Ibid. Fo 57 – Notes sur Gustave Vigneron)
Sa fille (…) meurt à Lourdes (voir le médecin du journal de Lourdes). Alors ce qui se passe dans l’âme du père. (Ibid. Fo 65 – Notes sur le docteur Chassaigne)
Et je ne le [fer biffé] montrerai sans doute que passant. (Ibid. Fo 85 – Notes sur le baron Suire)
D’ailleurs Pierre pourrait et devra passer en revue, en une page, tous les genres de prêtres qu’on rencontre à Lourdes. (Ibid. Fo 92 – Notes sur l’abbé Judaine)
Que s’est-il passé ? Le lupus est-il de source nerveuse. (Ibid. Fo 187 – Notes sur le Départ de Paris)
De même, que de tableaux intéressants à faire avec les pèlerinages (…). On prétend qu’il se passe là de terribles choses. (Ibid. Fo 211 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Le vendredi et le samedi se passent. (Ibid. Fo 233 – Notes sur H. Lasserre)

PASSION (-NÉMENT) / PASSIONNEL / PASSIONNER / PASSIONNANT

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Vie de renoncement et d’austérités. Je ne fais pourtant pas de Serge un lutteur contre ses passions, excepté dans la 3e partie. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Extraits de L’Imitation, f° 36)

Lourdes (1894)

J’aurai là la peinture de tout le néo-catholicisme qu’on tente. (…) La morale, le combat des âmes contre les passions, au nom de la vertu. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°5)
Et tout cela, dès maintenant, je voudrais l’incarner dans une dame romaine
à qui je donnerai une grande passion. (…) Toute une étude de leur fameuse psychologie, puisque pour eux la psychologie consiste uniquement dans le combat du devoir contre la passion. (Ibid. F°s5-6)
Mais ce que je veux surtout c’est peindre
une passion prête à déborder et qui se contient. C’est mettre au centre de mon œuvre, c’est emplir mon œuvre d’un soleil de passion qui resplendisse ; car il n’y a pas de passion d’amour dans « Lourdes » et il n’y en aura pas sans doute dans [« Lou biffé] « Paris ». (…) D’ailleurs, je crois que tout mon sujet (…) peut très bien s’organiser autour de cette passion. (Ibid. F°s6-7)
Un peu intellectuel ; car, si je lui donnais des passions trop vives, il devrait lutter et ne résisterait peut-être pas. Ne lui donner donc que des passions de tête – (Ibid. F°79)
Tout ce qui frappe sur lui, la simonie, la laideur de ce culte, l’exil de Bernadette (il se prend de passion pour elle) (…) \\. (Ibid. F°s83-84)
Un instant même cela l’a passionné, et dans la défaillance de sa foi, Lourdes, ainsi étudié a été pour quelque chose. (Ibid. F°97)
J’ai envie aussi de mettre, parmi les dames de la salle, une auxiliaire. Trente-cinq ans, brûlée de passion. (Ibid. F°103)
A perdu son mari (…). Et restée avec sa fille, [une biffé] chétive, une passion pour elle. (Ibid. F°105)
Comme pères de l’Assomption, je voudrai le père Picard, (…) qui conduit tout avec autorité et passion. (Ibid. F°117)
Pierre se passionne pour Bernadette et interroge Chassaigne qui ne peut répondre. (Ibid. F°151)
Des dossiers chez lui [M. Froment], dans son cabinet, que Pierre trouve. C’est là qu’il se passionne pour Bernadette. (Ibid. F°160)
Mais surtout montrer peu à peu l’intérêt que le récit, puis le pied montré, déterminent chez tous les malades. L’intérêt part de là, pour arriver à la passion. (Ibid. F°184)
La passion croît parmi les malades (…). (Ibid. F°186)
Le mois de Marie [en interligne : N. s. L. p. 37], de Lasserre (…) \\. Pas de roman plus passionnant, et qui puisse avoir un plus grand succès. (Ibid. F°s188-189)
Et les misérables souffrants (qui souffrent plus que jamais) l’écoutent avec passion, les yeux luisants d’espérance. (Ibid. F°193)
La curiosité éveillée, les têtes qui se tournent, on va écouter passionnément. (Ibid. F°202)
La curiosité qu’elle [Bernadette] excite en lui [Pierre], l’intérêt passionné. (Ibid. F°203)
J’amène l’abbé Judaine – Puis des Hermoises [en interligne : les miracles de Lourdes passionnent] et M. de Guersaint qui s’est réveillé. – (Ibid. F°287)
Et madame Volmar (…). A l’hôtel, à la passion. (Ibid. F°298)
Quant à Mme Volmar, elle a disparu : nuit de passion, à l’hôtel. (Ibid. F°304)
Et comme il [Pierre] est
au courant, il comprend tout : (…) les trois jours de passion ainsi passés dans cette chambre close. (Ibid. F°s312-313)
Cette vie de passion, enfermé là pendant trois jours. – (Ibid. F°323)
Elle [Mme Vincent] garde continuellement sa fille sur ses genoux. La douleur, la passion maternelle. (Ibid. F°353)
C’est l’immense désir que tous ont de vivre, la passion brûlante qui les attache à la terre, à la vie. (Ibid. F°421)
Et la fièvre où elle [la foule] est, la passion qui a encore grandi et qu’il [Pierre] analysera. (Ibid. F°433)
Si elle [Mme Volmar] se sert de la religion, à Paris et ici, c’est pour sa passion. Sauver ça par un bel élan, une fougue [d’ext biffé] de passion et de douleur sincère. (Ibid. F°487)
Elle [Bernadette] est alitée, (…)
la lecture la passionne, surtout celle de la Bible. (…) La Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ la touche surtout aux larmes. (Ibid. F°s571-572)
Alors toute la souffrance de Bernadette. La Passion de ce messie enfant. (Ibid. F°575)
Un messie nouveau, passion nouvelle – (Ibid. F°577)
Le bercement lâche de la prière. La volonté s’y endort, l’être s’y dissout, plus d’action passion, et l’on y prend la vie, l’action en dégoût. (Ibid. F°583)
Mon hospitalière passionnelle, et son monsieur : une nuit. (Ibid. F°603)
Finir l’hospitalière passionnelle. Son monsieur. (Ibid. F°605)

Mme Jousseur aura pu faire parler d’elle. Une histoire de passion. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 44 – Notes sur Mme Jousseur)
Toucher le personnage discrètement (…) \\ : un mélange très fin de tout cela, le dévouement absolu, la passion autoritaire et le désir d’utiliser son voyage pour marier sa fille. (Ibid. Fo 72 – Notes sur Madame de Jonquière)
Elle attache, on finit par la désirer avec inquiétude et passion. – Evidemment une passionnée que brûle l’éternel désir. (Ibid. Fo 74 – Notes sur Madame Volmar)
Mais pas de bas calcul, le tout emporté par un souffle de désir, une flamme de passion qui purifie tout. (Ibid. Fo 76 – Notes sur Madame Volmar)
Un [so biffé] oiseau qui chante toujours et qui a la passion de soigner les autres. (Ibid. Fo 87 – Notes sur sœur Hyacinthe)
Le prêtre peu intelligent qui croit, un saint homme à qui la [f biffée] vertu a été assez facile, au milieu du silence des passions, et [que biffé] l’intelligence ne trouble pas. (Ibid. Fo 91 – Notes sur l’abbé Judaine)
Un maître homme, un général illuminé, qui a organisé les pèlerinages, et qui conduit tout avec passion. (Ibid. Fo 97 – Notes sur le père Fourcade)
La morphinomane, dont la passion a résisté à tout, jette sa seringue à Lourdes. (Ibid. Fo 173 – Notes sur les Miracles)
Des contes de fées merveilleux, où le dénouement est toujours exquis. C’est la même passion qui fait lire les réclames des remèdes nouveaux. (Ibid. Fo 244 – Notes sur H. Lasserre)

PASSION

[du Christ] (Ensemble des souffrances et de la crucifixion de Jésus- Christ, subies pour le salut de l’humanité, racontées dans les Evangiles)
Voir aussi Bible, Adam, Eve, dieu, Dieu, Genèse, Jésus, Job, Marie, Paradis, Satan.

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

(Serge attristé par la Passion, préférant Marie.) La fin du chapitre. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, plan du troisième livre, f° 38)

Le Rêve (1888)

Quelque chose de légendaire et de mystique, de frêle, de primitif, d’élancé dans la passion, de passionnément chaste (MS NAF 10323, Le Rêve, deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 133)
Quelque chose de mystique et de légendaire, de frêle, de primitif, d’élancé dans la passion, de passionnément chaste (Ibid., premier plan du chapitre X, f° 138)

Lourdes (1894)

Elle [Bernadette] lit beaucoup l’Evangile. La Passion la touchait. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 259 – Notes sur H. Lasserre)

Travail (1901)

Mais je fais un roman, il faut surtout que je passionne les femmes (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, 351/4) \\j’ai de l’amour, le lien entre Luc et la femme, qui peut devenir une grande passion (Ibid., f° 355/8)

PAUL ET VIRGINIE

(héros du roman éponyme de Bernardin de Saint-Pierre, 1737-1814, publié en 1787)

Le Ventre de Paris (1873)

Elle a grandi dans les Halles, comme Marjolin. Elle est sa bonne amie. Paul et Virginie aux Halles. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 111)

Le Rêve (1888)

On a dit que le succès, le livre attendu veux-je dire, serait « Paul et Virginie » refait. Refaisons donc « Paul et Virginie » (…)
Paul et Virginie, pureté parfaite (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche f°s 217/1- f° 218/2).

PAUVRE

La Terre (1887)

Mais Jean reste toujours effacé, avec un pauvre rôle. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 431/32 -Ebauche)

PAYER (ME)

Le Rêve (1888)

/Félicien/ riche à dix millions (…) Pendant que j’y suis, pourquoi ne pas me payer une fortune colossale (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 299/82)

Lourdes (1894)

Une ouvrière de Paris et très jolie, très douce, avec des yeux immenses. Paie une hérédité terrible de syphilis et d’alcoolisme. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°108)

PAYSAGE

Le Ventre de Paris (1873)

Paysage très plat, avec grand ciel (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°263)

La Terre (1887)

Hiver décembre 59 L’ensemencement. Louise menant la vache au taureau. Traînée, sauvée par Jean. Conversation, tous aperçus et détail par l’enfant. Paysage général. La file du braconnier rencontrée avec son troupeau d’oie. A la ferme. La saillie. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 499/1 – Plan)

Lourdes (1894)

D’abord Bartrès tel qu’il est. (…) Les montagnes qui s’évaporent, paysages de visionnaires. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°204)
C’est Pierre qui me sert ensuite pour le paysage, l’admirable pays que traverse l’horrible défilé. (Ibid. F°246)
Mais surtout mettre ce défilé épouvantable dans l’admirable paysage de Lourdes, à huit heures par le soleil. (…) Je fais une description assez complète du paysage. (Ibid. F°252)
Et reprendre, pendant la conversation, un peu le paysage, les lacets derrière, le Gave devant, avec le soleil sur les coteaux en face. (Ibid. F°259)
Je pose le paysage, j’utilise les notes sur le Gave (207), que je fais revenir de temps à autre. (Ibid. F°384)
Voir si je ne pourrais pas mettre toute la conversation dans un cadre de paysages. Utiliser mon voyage à Argelès (éb. 209.) Paysages. (Ibid. F°397)
L’entraînement depuis trois jours, le long voyage, le déplacement, puis la fatigue, le paysage nouveau (…). (Ibid. F°444)
Rappeler sans doute la procession aux flambeaux, à mesure qu’on s’élève et que le paysage s’élargit. (Ibid. F°453)
Enfin à la Grotte, elle [Marie] regarde tout le paysage qui lui semble changé. (Ibid. F°492)

Travail (1901)

Reprendre le paysage dans la nuit noire (F°434)

PEARL

(Emma Cruch, dite Cora) (1842-1886) Courtisane, maîtresse du prince Louis-Napoléon.

Nana (1880)

Monter à cheval comme Cora Pearl, le matin au bois ; se lancer par là. (NAF Ms. 10313, Nana. F°45- Plan).

[Amy Stewart] Une Cora Pearl. (NAF Ms. 10313, Nana. F°199- Personnages)

J’ai dit que j’aurais surtout deux rivales : Nana (une grasse, Blanche d’Antigny) et une autre (la maigre, Cora Pearl.). (NAF Ms. 10313, Nana. F°219- Ebauche)
En dehors du mariage Judic, il faudra que j’aie un autre type assez important, Cora Pearl. (Ibid. F°220).

Elle veut monter à cheval comme Cora Pearl, se lancer par là. (NAF Ms. 10313, Nana. F°259/8- Notes)
Toute la cour allait chez Cora Pearl. (Ibid. F°264).

PEINDRE / DÉPEINDRE / PEINTURE / PEINTRE / PEINTURLURER

Voir aussi : Nature morte. a)-Evoquer, décrire :

Le Ventre de Paris (1873)

Je donnerai surtout une place au jeune homme, dont je ferai un peintre plus tard. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 61)
Mon petit peintre me servira sans doute assez pour cela (Ibid., f° 71)
Mon petit peintre restera planté devant elle. (Ibid., f° 71)

La Conquête de Plassans (1874)

Peinture de la maison(MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F°20)
Je crois inutile cependant de peindre la maison de fous et de montrer comment Mouret devient fou lui-même. Cela a été fait dans le roman de Malot (ibid,.F°25)

Nana (1880)

Les peindre, Muffat paternel, amoureux. Chouard fraternel pour Gaga (NAF Ms. 10313, Nana. F° 41- Plan)
Le chapitre est pour peindre la tentation de Muffat. (Ibid. F°48)
Au départ, dans le couloir, bien peindre toutes les petites qui filent par là (…). (Ibid. F°53)
Peinture des cabotins. (Ibid. F°79)
Peinture de la rue Notre-Dame de Lorette et du boulevard, à certains (sic) heures. (Ibid. F°81)
La peinture du mariage détraqué, à côté du concubinage. (Ibid. F°136)
Là peinture de Muffat. Son côté paternellement amoureux. (Ibid. F°141).

Salle. Coupole ronde, peintures femmes et enfant (sic) qui volent. (NAF Ms. 10313, Nana. F°320- Notes).

Au bonheur des dames (1883)

(…) ce sont ces gens-là [les gens heureux] que je veux peindre (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, fºs 2-3) \\(…) une fille dont je peindrai les souffrances (Ibid., f° 5)

La Terre (1887)

je veux peindre d’abord, en bas, l’amour du paysan pour la terre, un amour immédiat, la possession du plus de terre possible, la passion d’en avoir beaucoup, parce qu’elle est à ses yeux la forme de la richesse ; puis, en m’élevant, l’amour de la terre nourricière (MS NAF 10.328 La Terre. f° 400/1 – Ebauche)
(…) On a dit que le paysan est l’animal farouche, meurtrier, au milieu de la terre bienfaisante et calme. Peindre cela, en évitant de trop pousser au noir (Ibid., f° 401/2)

Le Rêve (1888)

Le chapitre doit être pour peindre cette lente
agonie (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f°s 270/53-271/54). \\Le coucher des Hubert ce soir-là dépeint (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan du chapitre VII, f° 100)
Je pourrai avoir d’abord la peinture du quartier qui attend ; puis la sortie de la procession (Ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 112)

Lourdes (1894)

J’aurai là la peinture de tout le néo-catholicisme qu’on tente. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°5)
Mais ce que je veux surtout c’est peindre
une passion prête à déborder et qui se contient. (Ibid. F°s6-7)
Une peinture du Lourdes ancien (…) et une peinture du Lourdes actuel (…). (Ibid. F°43)
Pourquoi elle [Sophie Couteau] était en retard. Une étourderie d’enfant qui doit la peindre. (Ibid. F°183)
Elle [Sophie Couteau] s’est oubliée pour un fait quelconque, par une étourderie d’enfant qui la peindrait (…). (Ibid. F°192)
Peinture du wagon dans la nuit. (Ibid. F°209)
Une peinture de l’ancien Lourdes, au début ou à la fin. Je la préférerai à la fin. (Ibid. F°214)
La salle des ménages (…) \\. Bien peindre ce tohu-bohu dans le jour levant, un beau soleil qui viendra tout à l’heure. – (Ibid. F°s249-250)
Cela dans le flot de foule endimanchée, la cohue qu’il faut bien peindre (…). (Ibid. F°332)
Elle [Marie] est debout, frémissante, superbe. La dépeindre. – (Ibid. F°447)
Et [all biffé] alors, la peinture de cette fille [Marie] au bras de son père, lui si fier, elle si heureuse, marchant dans la rue. (Ibid. F°492)
Je crois que je devrais conserver la boutique et Appoline pour la fin du chapitre, parce qu[’il biffé]e cela finirait bien, serait la conclusion du nouveau Lourdes que je veux peindre [dans la marge : ]. (Ibid. F°504)
Mme de Jonquière heureuse, mais bien lasse, la peinture avec elle de toutes les fatigues [ent biffé] endurées par ces dames. (Ibid. F°513)
Bien peindre cela, pas de jalousie [pour biffé] pour celles qui sont guéries, l’espoir que leur tour viendra. (Ibid. F°521)

La vénération qu’il a pour elle [sœur Hyacinthe], la fraternité qu’elle a pour lui, et jamais un désir entre eux, leur liaison très
pure et au-dessus de la vie même. Peindre , analyser cela. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 89-90 – Notes sur Ferrand)
Et là retrouver, suivre, étudier et peindre ce duel incessant entre la science et le besoin de surnaturel (…) \\. (Ibid. Fos 208-209 – Notes sur Un roman sur Lourdes)

Travail (1901)

Une peinture saisissante du bourg pourri (MS NAF 10333 Travail, Ebauche, f° 355/8)
Livre premier, peinture noire de ce qui est, §§§ tous les personnages posés, tous les drames partiels mis en marche. Livre deuxième la lutte, le heurt du patron et des ouvriers (Ibid., f° 374/27)
et le premier chapitre pour la peinture du bourg, avec toutes les déchéances du travail (Ibid., f° 392/45)
Tout cela sera très bon pour la peinture affreuse de mon bourg (Ibid., F°410)
les deux pour peindre la déchéance du travail sous toutes ses formes. Le troisième chapitre (…) est plus difficile (Ibid., F°411)
La crise affreuse, le point où l’on en est de la lutte entre le salariat et le capital. Cela par la peinture des faits (Ibid., F°432)

b)-art :

Le Ventre de Paris (1873)

Fier, d’ailleurs, n’aimant pas Lisa, trouvant Marjolin idiot (c’est lui qui peindra tout d’un mot.) (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 96)
Les bas-côtés sont peinturlurés à la byzantine. (Ibid., f°144)

Le Rêve (1888)

Très sensible également à la beauté, au dessin
(…) musicien et dessinateur (…) il / Félicien/ dessine, il peint (…) la peinture sur verre (MS NAF 10323, Le Rêve, f°s 300/83-301/84-voir aussi les Notes Vitraux, NAF MS 10324 f° 271 et suiv.) Félicien peintre verrier, ouvrier primitif (premier plan du chapitre VI f° 92)
Le côté métier dans la peinture sur verre, ouvrier primitif (…) Peintre verrier, ouvrier primitif (MS NAF 10323, LeRêve, f° 203)
Félicien, peintre verrier, ouvrier primitif (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan du chapitre XII, f° 168)

Entrainé vers un art, la peinture, puis la peinture sur verre, la musique aussi (MS NAF 10323, Le Rêve, Personnages, f° 201)

PEINE (À) / DONNER DE LA PEINE

Le Rêve (1888)

dureté pour son fils (indiquer à peine) (MS NAF 10323, Le Rêve, Deuxième plan détaillé du chapitre III, f° 42)
Ne pas mettre la visite à la tombe, ou l’indiquer à peine, pour la garder et la mettre vers le milieu (Ibid., premier Plan du chapitre III, f° 49)

Lourdes (1894)

Ce qui me donnera de la peine c’est l’organisation du livre. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°68 )

Un paysan à peine dégrossi. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 99 – Notes sur le père Capdebarthe)
Là est un inconnu que la science épelle à peine (la nutrition, les modifications qui peuvent lui être apportées). – (Ibid. Fo 128 – Notes sur la maladie d’Elise Rouquet)
Jeune hydropique, des ponctions qui [n’ biffé] soulagent à peine. (Ibid. Fo 150 – Notes sur les Miracles)
Des malades que leurs certificats disent au 3e degré de la phtisie, et qui accuse à peine les traces d’une congestion légère, (après le miracle). – (Ibid. Fo 166 – Notes sur les Miracles)
Il [un enfant] goutte l’eau. Et à peine ses lèvres l’ont-elles touchée que la vue lui est revenue tout d’un coup, comme un coup de fusil. (375) (Ibid. Fo 171 – Notes sur les Miracles)

PÊLE-MÊLE

Lourdes (1894)

Puis à l’autre bout un pêle-mêle de pèlerins. Dix femmes par exemple serrées les unes contre les autres (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°142)
Le pêle-mêle de tout cela, et sous le ciel très bleu, dans l’air doux, au milieu des vastes montagnes. (Ibid. F°417)

PELLETIER Chef de service de l’Administration de Paris.

Le Ventre de Paris (1873)

Notes prises dans le travail de M. Pelletier (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f° 216)

Pendant (nom)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Un pendant de Maxime. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Les personnages, f° 17) ==== PENDANT (CE TEMPS/QUE) ====

PENDANT (FAIRE)/ PENDANT QUE J’Y SUIS

Le Ventre de Paris (1873)

De cette façon, le livre sera classé. Il fera pendant à la Curée dans la série. (MS NAF 10277, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 50)
Pendant ce temps, les pavillons restent fermés. (Ibid., f°172)
Le carnaval dans Paris, pendant que les transportés passent. (Ibid., f° 203)

La Conquête de Plassans (1874)

La conversation a lieu dans le jardin, pendant que Marthe travaille et que les enfants jouent (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan III F° 5)

Nana (1880)

J’aimerai à montrer Satin, en bas, sur le boulevard pendant un entr’acte. (NAF Ms. 10313, Nana. F°12- Plan)
Pourtant pendant la scène, le timbre a continué de résonner, quatre fois. (Ibid. F°17)
Nana faisant la grande dame pendant la visite. (Ibid. F°19-20)
Pendant ce temps Fauchery gagné par Rose. (Ibid. F°38)
Il faut là, pendant le repas achever de poser les femmes, surtout Caroline Hequet, Amy Stewart, Blanche de Sivry, Gaga. (Ibid. F°39-40)
C’est pendant le dîner qu’on cause comme chez la comtesse. (Ibid. F°40)
Voici ce que la scène doit contenir : le prince est dans la salle, il vient d’arriver pendant l’entracte (…). (Ibid. F°48)
Le billet a été envoyé pendant l’acte. (Ibid. F°48-9)
Pendant ce temps, on joue le 2e acte. (Ibid. F°49)
Le prince reste pendant le troisième acte, ce qui me donne la scène pendant que le rideau est levé. (Ibid. F°50)
On cause de l’exposition finie – Ce que ces dames ont fait pendant la saison. (Ibid. F°61)
[Muffat] (…) ce qu’il dit à Nana, qu’il décide, pendant une absence de Steiner.
Poser tout ça avant et pendant l’excursion. (Ibid. F°62)
Pendant la conversation un bruit qui annonce quelqu’un. (Ibid. F°69)
Pendant ce temps, Zoé est restée bravement sur la brèche, défendant les intérêts de sa maîtresse, réglant tout, assurant la retraite. (Ibid. F°79)
Pendant ce temps montrer Nana en face de Prullière et de Bosc. (Ibid. F°94)
C’est là pendant la répétition que Muffat vient et lui fait des propositions. (Ibid. F°95)
Puis la nuit avec sa femme faisant pendant avec la nuit avec Nana. (Ibid. F°97)
et Fontan, pendant l’explication, avaient pris une mine de profonde indifférence (…). (Ibid. F°101 verso)
Pendant près d’une heure, elle tourna, sans voir (Ibid. F°122 verso)
Une soirée, une cérémonie, pour servir de pendant au 3e chapitre. (Ibid. F°136).

Il a continué pendant quelques années à travailler pour soutenir le ménage avec sa femme. (NAF Ms. 10313, Nana. F°186- Personnages).

(pendant ce temps, une scène très osée chez Nana, qui le questionne sur sa femme.). (NAF Ms. 10313, Nana. F°218- Ebauche).

Pendant les soupers, monde honnête où l’on s’embête.
Un a laissé tomber son mouchoir et veut le chercher pendant tout le dîner. (NAF Ms. 10313, Nana. F°249/1- Notes)
La bataille des Bouffes, pendant la Créole. (Ibid ; F°281)
(on les [les baies] ferme pendant les répétitions) Fenêtre à droite éclairant pendant le jour. (Ibid. F°320)
Des coups de soleil pendant le jour. (Ibid. F°326).

Le Rêve (1888)

Et les Hubert s’aiment pendant ce temps (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan du chapitre VII, f° 100)
Pendant que l’évêque pose le Saint-Sacrement, je puis analyser ce dont il est question plus haut. Toute la cérémonie (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f° 107)
Un travail de broderie pendant tout cela (Ibid., deuxième plan du chapitre XI, f° 143)

Félicien/ riche à dix millions (…) Pendant que j’y suis, pourquoi ne pas me payer une fortune colossale (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 299/82)

Lourdes (1894)

Mais, pendant que je donnais ces détails, on a passé à Juvisy (…). (… ) Et pendant l’Angélus et après, je présente Mme Maze et Mme Vincent, avec sa petite fille. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°125)
Et sœur Hyacinthe fait entonner le chapitre 1er, suivi d’un cantique. Et c’est pendant ce temps que (…) M. de Guersaint se met à causer avec M. Sabathier (…). (Ibid. F°126)
Pendant ce temps-là, il y a le chapelet à Ste-Maure, la Neuvaine et l’Angélus à Châtellerault. (Ibid. F°162)
Il [le père Massias] a les Saintes Huiles. (…) Tout le wagon, plein, pendant la cérémonie. (Ibid. F°172)
Pendant ce temps, Pierre regarde Sophie Couteau [en interligne : Clémentine Trouvé. N.S.L. 29]. (Ibid. F°183)
Pendant la partie qui [va suivre on ira biffé] s’est écoulée, on est allé de Poitiers à Ruffec, où l’on arrive à 3h00. C’est donc à peu près deux heures, pendant lesquelles, il n’y a [en interligne : eu] que des chapelets et des cantiques. (Ibid. F°185)
La contagion, le [Pierre] mettre dans un état d’esprit qui permette la lutte en lui pendant les chapitres qui vont suivre. (Ibid. F°191)
J’ai donc deux heures de chapelet et de cantique, pendant lesquelles Sophie Couteau pourra raconter son miracle. (Ibid. F°198)

Travail (1901)

Pendant la 1ère partie, Luc ne voit que sa misère, son désir de la sauver. Pendant la deuxième partie, l’organisation du travail, c’est la lutte, mais quelle lutte ? (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 360/13) \\et pendant toute la troisième, j’ai leur amour qui aboutit à l’union (Ibid., f° 370/23)

PENDANT (FAIRE)

Lourdes (1894)

Il faut que dans « Paris », j’aie, comme dans « Germinal » un très grand fonds de souffrance ; et cela surtout,
pour faire pendant aux souffrances physiques que j’aurai dans « Lourdes ». (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s23-24)
Cela est bon, parce que ça fait
pendant avec la crise où la tante restera. (Ibid. F°s325-326)

PÉNÉTRER / PÉNÉTRANT

Lourdes (1894)

Même, il [Pierre] pourra par moments quitter le livre, et parler de lui-même, avec une facilité charmante, un charme pénétrant (…) – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°212)
Donc une scène très pénétrante, pendant que M. de Guersaint dort. (Ibid. F°552)
Donc les Aulrays [sic], puis le déjeuner et Pierre (…) se met à lire de sa belle voix pénétrante. (Ibid. F°569)

Travail (1901)

(Les quatre sujets d’ailleurs se pénètrent, la fécondité ne va pas sans le travail, qui ne va pas sans la science, qui entraîne la justice) (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 348/1)

PÉNOMBRE

Lourdes (1894)

Toute cette famille dégringolant, et l’institutrice nourrissant tout ce monde et restant dans la pénombre. Je ne ferai que l’indiquer. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°93)

PENSER / PENSÉE

La Conquête de Plassans (1874)

Après avoir parcouru mes anciennes notes prises dans Trélat, je pense qu’il faut modifier le sujet ainsi qu’il suit MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 29)

Nana (1880)

La pensée constante est de se voler ses amants. (NAF Ms. 10313, Nana. F°38- Plan)
La pensée constante chez la fille est de faire l’ami de son amant, quel qu’il soit, pauvre ou laid. (Ibid. F°45)
Sa dernière pensée fut qu’il serait plus heureux en ne sachant pas. (Ibid. F°80 verso)
Pensée de suicide pour le greluchon (plus loin, à la fin). (Ibid. F°104)
Penser (sic) de se venger de Nana, donc il faudrait que le piège fût tendu (…). (Ibid. F°127)
A quoi peut-elle [Estelle] penser. Pardieu ! à ce qui va lui arriver tout à l’heure. (Ibid. F°134)
Pensée de suicide pour le greluchon. (Ibid. F°150).

A quoi peut-elle [Estelle] penser et que peut-il y avoir en elle ? (NAF Ms. 10313, Nana. F°190- Personnages).

Maintenant, j’ai souvent exprimé cette pensée que les deux plus grands leviers des passions humaines, c’étaient l’amour et la religion (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°225-6- Ebauche).

Pensée de suicide pour le greluchon. (NAF Ms. 10313, Nana. F°262/11- Notes)
Jeune, très dégoûtantes, ne pensant pas à l’avenir, etc. (Ibid. F°262/13).

Le Rêve (1888)

Et alors, je pense, le fragment sur les miracles (NAF MS 10323 deuxième plan du chapitre IV f° 58)

Lourdes (1894)

Ce sera difficile, mais la voie est là, je pense. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°59)
Je pense que je n’ai pas besoin de mettre cela à la fin de « Rome » (…) \\. – (Ibid. F°s15-16 )
Je tiens absolument à ne pas sortir du temps présent, et je ne pourrais sans doute avoir le passé que par des visites à Bartrès, à la chambre de Bernadette, au couvent, à Nevers (en pensée), à l’église du curé Peyramale  (…). Ce sera difficile, mais la voie est là, je pense. (Ibid. F°59)
Je pense faire du prêtre un neveu du médecin converti, qui est à Lourdes. (Ibid. F°80)
Derrière tout cela ; même, se placer par la pensée au Calvaire, et tout voir de haut. Enfin, à tous les points de vue. (Ibid. F°359)
En sera-t-il de même pour Lourdes ? Ce qui fait penser que cela durera : la bonne foi, la grâce, etc., etc. (Ibid. F°496)

Travail (1901)

Cela me fait penser que le premier livre devrait être court, de même que le dernier, de même longueur tous les deux et symétriques (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 373/26)

PERCEVOIR

Le Rêve (1888)

Tout de suite faire percevoir l’inquiétude d’Hubertine (MS NAF 10323, Le Rêve, plan du chapitre IX f° 117)

PERDRE

Le Rêve (1888)

Cela me paraît arranger tout, je ne perds pas le blason, ni les légendes des mortes, ni rien de l’histoire des Hautecoeur (NAF MS 10323. Premier plan du chapitre III f° 53)

Lourdes (1894)

D’ailleurs, je n’aurai besoin de lui que dans « Paris ». A moins que je ne fasse passer son (…) image dans « Rome », ce qui ne serait pas mauvais, rien que pour ne pas le perdre de vue et le préparer. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 16 – Notes sur Guillaume Froment)

PÉRICLITER

Lourdes (1894)

Socialement, l’expérience est faite, et l’humanité pé- \\riclite.– (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s98-99)

PÉRIODE

Nana (1880)

[Nana] Voir l’Assommoir, pour toute la première période : a roulé enfant dans le quartier de la goutte-d’or (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°191- Personnages).

Non, j’aime mieux que Nana, dans la première période nettoie Cartier. (NAF Ms. 10313, Nana. F°233- Ebauche)
Mais il reviendra à Nana plus tard, dans la seconde période ; et c’est alors qu’il regardera avec Muffat (…). (Ibid. F°234).

Travail (1901)

Puis il y a le don de l’Abîme à Luc et à Bonnaire qui ouvre la période du rêve (F°438)

PÉRIPÉTIE

Voir aussi Episode

La Conquête de Plassans (1874)

Les scènes se renouvellent, en trouver d’autres aussi typiques et dramatiser le sujet le plus possible en trouvant des péripéties (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche.F° 24)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Et là, dans les livres, elle apprend la société, elle voit son crime, elle devient horriblement triste, et cela, après des péripéties, la conduit au suicide. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 7)

Nana (1880)

Les péripéties de la course. (NAF Ms. 10313, Nana. F°123- Plan).

Il faut donc que Muffat apprenne qu’il est cocu, pendant qu’il est chez Nana ; cela me donne une péripétie. (NAF Ms. 10313, Nana. F°230- Ebauche).

PERMETTRE

a)- possibilité pour le narrateur :

Le Ventre de Paris (1873)

De plus, cela me permettra d’animer Lisa, à un moment, de l’étudier en face de la passion (MS NAF 10277, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 63)

La Terre (1887)

Je voudrais un jeune paysan qui incarnerait le paysan quittant la terre, attiré par la ville, s’habillant chez Godchau, d’une élégance canaille. (…) Si les âges me le permettent, ce sera un enfant du gendre. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 481/73 -Ebauche)

Le Rêve (1888)

Les ruines (…) du château (…) Cela me permettrait d’y mettre les légendes (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes Hautecoeur, f° 255)

Lourdes (1894)

C’est cela qu’il faudra chercher, une division par parties [qui biffé], peut-être, qui permettra des refrains, [qui biffé] quoique ce serait très mauvais d’interrompre
le récit. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s58-59)
Je veux des intellectuels, parce que cela me permettra de leur faire analyser les choses (…). (Ibid. F°76)
C’est l’installation, avant le train-train des prières. Cela me permet de les [sœur Hyacinthe et Mme de Jonquière] présenter comme je le voudrais. (Ibid. F°123)
Et il n’y a plus ensuite que le Chapelet (à Ste-Maure), la Neuvaine et l’Angélus (à Châtellerault), ce qui me permettra de mettre les réflexions de Pierre, sans trop les encombrer par ce qu’on fera – (Ibid. F°144)
La contagion, le [Pierre] mettre dans un état d’esprit qui permette la lutte en lui pendant les chapitres qui vont suivre. (Ibid. F°191)
Marie restant la dernière dans le wagon (…). (…) Cela me permettra de la laisser la dernière sur le quai et de la mettre en face du Commandeur. (Ibid. F°234)
Donc Marie reste un instant devant la Grotte, le temps sans doute de permettre à Pierre d’analyser [les biffé] la situation. (Ibid. F°445)
Et les larmes de ces bonnes dames qui ne la [Marie] quittent plus, ce qui permet à Pierre de s’en aller. (Ibid. F°466)
Marie choisira quelque chose de pas cher, et cela me permettra de faire la revue de tous les objets qui se trouvent là [dans la marge : ]. (Ibid. F°503)
On chante encore le Magnificat, à pleines voix, et c’est ce qui me permet de poser cet intérieur. (Ibid. F°533)
Très amant de la nature, ce qui me permettra de l’envoyer à Gavarnie. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 23 – Notes sur Marie de Guersaint)
Les Annales permettraient de reconstituer toute l’histoire de Lourdes. (Ibid. Fo 174 – Notes sur les Miracles)

Travail (1901)

Cela dès lors permet un combat (MS NAF 10333 Travail, Ebauche, f° 355/8)

b)-possibilité pour un personnage :

Le Rêve (1888)

Des charpentes, un treillage permettent d’y monter, avec danger (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes sur la maison des Hubert, f° 394/1)

Lourdes (1894)

Il a un oncle au conseil municipal, ce qui lui permet d’en connaître les secrets. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 106 – Notes sur Cazaban)

PERDRE

Le Rêve (1888)

Cela ne change rien en somme et enlève le côté un peu louche de l’évêque (…) je n’y perds que la broderie commandée (NAF MS 10323 Le Rêve f° 308/91- Ebauche)

PÉRIODE

Le Rêve (1888)

Le chapitre (…) s’étend sur une longue période d’années (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan détaillé du chapitre II, f° 28)