Dictionnaire – Objection-Ovation

OBJECTION

Lourdes (1894)

A la fin, il faut que je le fasse croire simplement à une religion de la souffrance humaine. Mais ses objections, au nom de la raison, n’est-ce pas mauvais pour la raison, de la supprimer. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°95)
Toutes les objections qu’il [Pierre] s’était faites, et qui peuvent fléchir un peu à ce moment, pour le
mouvement du chapitre. (Ibid. F°s207-208)
Ce n’est pas Pierre qui formule les objections. C’est le monsieur de Paris ; mais Pierre l’approuve. (Ibid. F°281)

Mais [il biffé] les pères entendent aussi les objections, les réserves. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 164 – Notes sur les Miracles)

OBSCUR

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Quelques mots obscurs sur la tentation. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Plan du troisième livre, f° 22)

Le Rêve (1888)

C’est Esther aux pieds d’Assuérus « O mon souverain roi… Vous avez refusé, vous ne m ‘aviez pas vue et il faut que vous me voyiez. C’est moi… » (MS NAF 10323, Le Rêve, deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 132)
Je voudrais quelque chose comme Esther devant Assuérus, dans un autre sens : O mon souverain roi…Quelque chose de mystique et de légendaire (Ibid., premier plan du chapitre X, f° 138)

OBSERVATION

Lourdes (1894)

Un médecin [Chassaigne] plutôt matérialiste, tout [au] moins indifférent, n’acceptant que les faits exacts, basant tout sur l’observation. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°259)

Ils [les Pères de l’Assomption] écrivent, sous la dictée des médecins, tous les détails des observations. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 164 – Notes sur les Miracles)
Berulière : [«] (…) Toutes les observations ont été recueillies avec sincérité, contrôlées par des hommes honorables. » (Ibid. Fo 165 – Notes sur les Miracles)
Diagnostic presque certain. A l’auscultation, les ravages décrits (305). Là, ni un effet nerveux, ni une erreur d’observation. (Ibid. Fo 166 – Notes sur les Miracles)

OBTENIR

Lourdes (1894)

Ne pas oublier aussi que c’est une opposition intense que je cherche à obtenir. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°479)

OCCASION

Lourdes (1894)

Tous [les Vigneron et me Chaise] peuvent s’approcher pour voir l’homme (…). Occasion de poser tout ce groupe. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°174)
Je le [le père Dargelès] pose, et je profite de l’occasion pour poser les pères de la Grotte. (Ibid. F°289)
Les Vigneron posés eux aussi par la même occasion, montrés peut-être. (Ibid. F°312)

OCCUPER

Lourdes (1894)

J’occuperai la Grivotte et Elise, l’une mangeant goulûment des
fruits, l’autre se regardant dans un miroir. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s406-407)

OCTAVE

Au bonheur des dames (1883)

Justement, mon Octave est excellent (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, f° 3)
Il faut des fonds considérables à Octave qu’il peut se procurer dans une grande maison de banque (Ibid., f° 7) \\Si je garde Mme Hédouin, il faut que je lui fasse tolérer les rapports d’Octave avec la maîtresse du banquier (Ibid., f° 7)

ODIEUX

Lourdes (1894)

On enclot la G. On défend de prendre
de l’eau. (Impopulaire, un peu odieux. (…)) (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 224-225 – Notes sur H. Lasserre)
On enclôt la grotte. On dresse des procès verbaux. (Tout cela impopulaire évidemment, un peu odieux. (…)). (Ibid. Fo 248 – Notes sur H. Lasserre)

ODYSSÉE

Récit d’Homère racontant les voyages d’Ulysse.

Lourdes (1894)

Dire qu’il [M. de Guersaint] a trouvé enfin deux petites chambres à l’hôtel des Apparitions. Difficulté, son odyssée. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°261)

ŒUVRE

Le Ventre de Paris (1873)

Cet engraissement, cet entripaillement est le côté philosophique et historique de l’œuvre. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 47)
Donc, j’appuie surtout sur la place de l’œuvre dans la série. Elle complète La Curée, elle est la curée des classes moyennes (Ibid., f° 49)
Je pourrai dans l’œuvre rappeler Saccard.(Ibid., f° 50)
Il me faudrait dans l’œuvre un personnage épisodique, qui fut le Quasimodo de mes Halles.(Ibid., f° 62)
J’ignore encore si je mettrai la police véritable dans l’œuvre ; cela demanderait bien de la place (Ibid., f° 78)
Mettre cela au milieu de l’œuvre, pour produire une opposition. (Ibid., f° 80)

La Conquête de Plassans (1874)

Comme marche générale dans l’œuvre, il est temps de revenir à Plassans, où, de longtemps, je ne pourrai remettre les pieds (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 18)
Pour mettre cela en œuvre, il faut d’abord que je fasse de Mouret un garçon gênant (Ibid.F°19)
Ils resteront dans un coin de l’œuvre (ibid,F°30)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Je réfléchis qu’il serait peut-être plus grand et plus simple pour l’œuvre de ne pas spécifier sur les paysans. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 13)
J’aurais ainsi une sorte de troupeau humain, une tribu dormant, se reproduisant, travaillant, toujours attachée à la terre, se mouvant dans mon œuvre comme une masse unique. (Ibid., f° 13-14)
Je ne fais pas une étude sur les prêtres, sur leur vie, sur leur rôle dans la société ; mais une étude sur un tempérament et sur une question particulière, dans une œuvre d’art. (Ibid., Les personnages, f° 19)

Nana (1880)

C’est Nana qui domine et écrase tout. Le reste, les divers épisodes n’ont que la valeur de faits secondaires destinés à mettre l’œuvre debout. (NAF Ms. 10313, Nana. F°232-Ebauche)

La Terre (1887)

C’est là que j’établirai la part du socialisme dans l’œuvre. (MS NAF 10.328 La Terre. f° 402/3- Ebauche)
(…) Il faudrait que tous les personnages fussent mis en œuvre par mon histoire, le mariage de Louise, sa mort et la mort du vieux père. (Ibid., f° 460/52) \\Ne pas finir par un enterrement peut-être comme dans « l’Oeuvre ». (MS NAF 10.328 La Terre. f° 487/99 – Ebauche)

Le Rêve (1888)

Je crois qu’il faut donner à l’œuvre une base réelle (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 294/77)
(…) Toute profession le / Félicien/ rapetisserait, gênerait pour la logique de l’œuvre (Ibid., f° 302/85)

Lourdes (1894)

Mais ce que je veux surtout c’est peindre
une passion prête à déborder et qui se contient. C’est mettre au centre de mon œuvre, c’est emplir mon œuvre d’un soleil de passion qui resplendisse (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s6-7)
C’est là enfin ce que je voudrais surtout mettre dans mon œuvre, au premier plan, débordant tout. D’abord un cri superbe de l’humanité souffrante, le cri de la douleur. (Ibid. F°38)
Ce qui le prouve, (…) c’est ce qu’on
me disait : « Ah ! comme vous faites bien de voir ici de la consolation et de l’espoir, comme vous feriez une bonne œuvre en amenant ici les ouvriers. » Mais je ne veux pas, je ne puis pas faire cette œuvre. (Ibid. F°s50-51)
Je poserai le président [qu biffé] de l’Hospitalité du Salut. Mais je ne sais pas si je mettrai d’autres brancardiers ; je les montrerai à l’œuvre. (Ibid. F°102)
Mettre tout de suite sans doute ma com- \\paraison : l’humanité est une malade qui a besoin d’illusion. En faire le symbolisme de toute l’œuvre. (Ibid. F°s187-188)
Puis finir par tout[e biffé] le symboli [sic] de l’œuvre. (…) L’humanité est un malade qui a besoin d’illusion. Et faire de cela le symbolisme de toute l’œuvre. (Ibid. F°589)

Ne pas écrire l’œuvre dans un sentiment de raillerie, mais de pitié pour l’humanité souffrante. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 215 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Dieu a fait son œuvre – Non, l’illu- \\sion humaine. (…) C’est cela qu’il faut que je fasse sortir de toute mon œuvre. La force divine est dans l’homme – (Ibid. Fos 254-255 – Notes sur H. Lasserre)

Travail (1901)

« Travail » est l’œuvre que je voudrais faire avec Fourier, l’organisation du travail, le travail père et régulateur du monde (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 349/2)
La conclusion naturelle de toute mon œuvre (Ibid., f° 350/3)
J’ai réfléchi aussi que les passions politiques doivent exister dans mon œuvre (Ibid., f° 389/42) ==== OFFENBACH ==== (Jacques) (1819-1880)
Compositeur et auteurs d’opérettes.

Nana (1880)

Une grande fille, qui ressemble à la Salomé de Regnault, n’arrive pas, malgré les efforts du pianiste, à mener jusqu’au bout l’air d’Offenbach : un p’tit bonhomme pas plus haut qu’ça. (NAF Ms. 10313, Nana. F°248- Notes)
Offenbach disant à Judic qui descend costumée : « Va, va, ma fille, ça ne te regarde pas… Tu vas manquer ton entrée. » (Ibid. F°281).

OH !

Lourdes (1894)

Oh ! avoir la foi, s’abîmer dans la croyance. C’est ce qui donnera du mouvement à toute la figure. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°158)
Puis tout de suite la consultation sur l’homme. Quelle maladie a-t-il. Oh ! il les a toutes. (Ibid. F°167)

==== OISEAU BLEU ==== (personnage de conte merveilleux ; J.Janin a publié un recueil de contes : « Les oiseaux bleus » en 1864))

Le Rêve (1888)

Mettre là toutes les aspirations de la jeune fille qui attend l’oiseau bleu (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 234/18).

OMBRE (DANS L’)

La Conquête de Plassans (1874)

Lui, reste dans l’ombre (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan VI F° 9)

ON

Voir aussi : Je ; Nous.

Le Ventre de Paris (1873)

On pourrait imaginer ce drame. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 64)
On parle d’abord d’organiser le quartier pour former des groupes républicains en cas de révolution possible. (Ibid., f° 85)
On pourrait faire deux amies de Lisa et de la Normande avant l’arrivée de Florent (Ibid., f° 92)
On peut imaginer que la Normande s’imaginant que Florent est l’amant de Lisa veut le lui prendre. (Ibid., f° 92)
Depuis 51 on bâtit, et ce n’est pas fini. (Ibid.17)
On les appelle les forains non abrités (Ibid., f° 121)
On a prétendu que la pluie ne gâtait pas les légumes. (Ibid., f° 121)
On a vendu (…) millions de bottes de cresson en 67 (Ibid., f° 123)
On voit des caporaux avec leurs soldats, des religieux, des cuisiniers de collège, des restaurateurs, etc. (Ibid. f°123)
On indique au facteur mandataire le nom del’expéditeur (Ibid., f° 124)
On mêle les beurres (Ibid., f° 124)
On le teint avec le raucourt (Ibid., f° 125)
On fait du faux rocou (trop cher) avec des carottes (Ibid., f° 125)
On les nomme les flaireurs (Ibid., f° 131)
On aperçoit au-delà des Halles un porche de Saint-Eustache (Ibid., f° 137)
On aperçoit vaguement au fond la statue de la Vierge.(Ibid., f° 144)
quand on la regarde des orgues (Ibid., f° 145)
L’après-midi, l’église silencieuse, on confesse et l’on entend le brouhaha des Halles (Ibid., f° 145)
On aperçoit les petits rideaux blancs.(Ibid., f° 146)
On fait des matelas au fond.(Ibid., f° 147)
la rue du Pont-Neuf dont on voit les grandes maisons neuves. (Ibid., f° 147)
On commence à décharger.(Ibid., f° 166)
On commence par vider les tas contre les murs.(Ibid., f° 166)
on entend un roulement de voiture brusque (Ibid., f° 167)
On fait rouler certaines charges de choux comme des charges de pavé (Ibid., f° 168)
Dans les étroits sentiers on distingue les files de femmes et d‘hommes.(Ibid., f° 170)
voici ce qu’on voit avant le jour (Ibid., f° 170)
On dirait que les légumes sont une vaste aquarelle lavée ; très tendres, très délicats de ton.(Ibid., f° 173)
On déballe toujours on décharge les hottes.(Ibid., f° 173)
On voit entre eux, dans les passages, de la foule, des hommes, des femmes (Ibid., f° 174)
Si on s’y engage on marche sur un sol de fanes (…), on rencontre des groupes, des obstacles. (Ibid., f° 174)
On aperçoit des marchandes tout le long de la rue (Ibid., f° 175)
On prend les lapins par les oreilles et on se les passe.(Ibid., f° 180)
On prend les poules également par les ailes (Ibid., f° 180)
On les adjuge par panier.(Ibid., f° 180)
On lie les pattes des poules.(Ibid., f° 180)
L’étalage des oies écorchées dont on emploie la peau dans l’industrie.(Ibid., f° 180)
on la pèse au fond et on la rapporte aux crochets (Ibid., f° 181)
On roule la viande sur de petites voitures basses.(Ibid., f° 182)
Elle sert pour les grillades (…) qu’on porte ensuite à l’étuve.(Ibid., f° 187)
Quand on a fini de hacher, on met les avances des planches en chêne (Ibid., f° 187)
On veille. On fait les saucissons de Lyon, on prépare les jambons (…) (Ibid., f° 188)
L’été, on écoule les provisions, et l’on fait, comme en hiver, la charcuterie courante (Ibid., f° 188)
Pour faire la saucisse, on emploie des menus de mouton (petit boyau). (Ibid., f° 189)
Dans une marmite on fait revenir l’oignon. Quand il est revenu, on couvre le feu et on met des gras (…)(Ibid., f° 189)
On appelle cela emballer le boudin (Ibid., f° 190)
Quand on le prend avec quatre ou cinq individus (Logre en est mais s’échappe, mouchard) on les accule contre Saint-Eustache et on les fusille. (Ibid., f° 200)
On l’envoie à Bicêtre (Ibid., f° 200)
Mouchards mêlés qu’on laissait échapper.(Ibid., f° 201)
On arrive au Havre à midi et on les entasse dans la cale de la frégate française (Ibid., f° 203)
On entassait d’abord les prisonniers à Belle-Ile. (Ibid., f° 204)
On les fouille. On les habille de vareuses, de pantalons, et de chemises taillées dans de la toile à voile (Ibid., f° 204)
Le grand et le petit Connétable, rochers chauves, qu’on salue d’un coup de canon. On dépasse Cayenne,on va jusqu’aux îles de Salut, bon mouillage et siège principal des établissement pénitentiaires de la Guyane. (Ibid., f° 205)
On était libre, sauf l’obligation du dortoir commun. (Ibid., f° 207)
On abattit les arbres. Les déportés prirent les charpentes deleurs cabanes, qu’on démolit. On jette les cadavres à l’eau. (Ibid., f° 209)
on s’y enlize*, si on y met le pied. (Ibid., f° 210)
qu’on a souvent négligé dans l’étude de la personnalité, et qui achève de montrer une horreur profonde pour tout ce qui n’était pas aimable (Ibid., f°212 verso)
On mange les lézards, le boa, les œufs d’oiseau mouche. (Ibid., f°213)
Quelques enfants, auxquels on accorde la médaille par tolérance. (Ibid., f°220 / 4)
Quelques-uns font de bonnes journées. Les autres sont misérables. On les voit dormir, se vautrer dans le jour. (Ibid., f°221 / 5)
On ne vend bien à la criée que les marchandises qui se détériorent vite. On vend morue, hareng saur, maquereau, salés et fumés ; on y voit maintenant du saumon salé et fumés*, des anchois salés. (Ibid., f°227 / 11)
On prend les poissons dans les [filet] viviers avec des filets. (Ibid., f°273)
On jette du sable dans les allées. Ibid., f°275)
J’ai vu aussi arriver des carpes encore vivantes dans des sacs ; on les vide dans les viviers de la criée. (Ibid., f°275)
Ces paniers sont mis dans de grande* cage* à grande clair-voie*, qu’on doit charger dans les wagons, et qu’à l’arrivée, on charge sur les camions sans toucher aux paniers. (Ibid., f°275)
On décharge dans l’enceinte des criées et peu à peu sur le carreau extérieur. (Ibid., f°275)
On arrose la rue de Rambuteau (Ibid., f° 292)
On croit entrevoir quelque grande machine, quelque appareil monstrueux et inconnu. (Ibid., f°295)
On aperçoit des nappes grises de ciel par figures [de] géométriques. (Ibid., f°297)
On enlève les ordures à la fourche. (Ibid., f°298)
Il semble, […], que, dans chaque pâté de six pavillons, on ait mis les deux pavillons du milieu, à trois toitures superposées. (Ibid., f°298)
On a établi des barrières en madriers très espacés pour séparer les caves des voies. (Ibid., f°300)
[…] on voit par exemple, au fond de l’ombre, au-delà des ouvertures rondes et barrées, les becs de gaz de la resserre de la marée. (Ibid., f°301)
On n’entend rien, si ce n’est, au-dessus, le lourd frisson des Halles. (Ibid., f°302)
La lueur du jour de la sortie, et le sentiment qu’on éprouve quand on sort. (Ibid., f°302)
On aperçoit* dans les resserres qu’un entassement de paniers très confus ; des paquets, des sacs, toutes sortes d’objets qu’on ne reconnaît pas. (Ibid., f°302)
On entend la continuelle chanson de l’eau. (Ibid., f°303)
On m’a montré un regard d’égout, au bord de la voie, derrière les madriers. (Ibid., f°304)
On repousse les bureaux de la criée pour les installer. (Ibid., f°304)
C’est une odeur de plume, de fiente de volaille où les alcalis vous prennent à la gorge. On en est imprégné, pris à la gorge, et l’on en garde longtemps l’odeur dans ses vêtements. (Ibid., f°305)
On plume les volailles presque vivantes (Ibid., f°307)
On traye* les plumes.
qu’on vend jusqu’à neuf sous la livre. (Ibid., f°307)
On a rebâtit* les resserres. (Ibid., f°309)
On voit encore moins dans les resserres. (Ibid., f°310)
En sortant par la porte, du côté de la rue couverte, on trouve les resserres des marchands de rogatons. (Ibid., f°310)
On prépare aussi les têtes de cochon, qu’on gratte (Ibid., f°312)
On casse les têtes de mouton à coups de maillet pour en avoir la cervelle et la langue. (Ibid., f°312)
On fait glisser les paniers de têtes de mouton, (qui ont des roulettes,) sur une sorte de chemin de fer (Ibid., f°312) Enfin les resserres pour la volaille en gros. C’est là qu’on tue les pigeons. (Ibid, f°312)
Quand on passe à côté des resserres, on entend, continuellement, leurs petits gazouillements. (Ibid, f°313)
On tue les pigeons de la façon suivante : la femme prend le pigeon sous les ailes, […] (Ibid, f°313)
On lave ensuite les boîtes à grande eau. (Ibid, f°314)
On peut monter sur le toit des halles. (Ibid, f°315)
Une fois sur le premier toit, on peut en faire le tour. (Ibid, f°315)

La Conquête de Plassans (1874)

On pourrait peut-être faire passer l’Empereur dans la ville (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 20)
On pourrait lui donner un intérêt quelconque qui lui ferait lâcher Mouret (Ibid.F°27)

Là, on peut mettre le voyage aux Tulettes, on voit Macquart (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XIV F° 11)
Un soir, on peut
observer dans le jardin d’à côté une scène à trouver (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XVII F° 11-12)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

On se serait caché au village. Mais cela est trop raide. Il vaut mieux ma première version. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, La Bible, f° 66)

Nana (1880)

Dans ce chapitre ne donner que des indications rapides, suffisantes pour poser les personnages. Dans les chapitres suivants, on les développera. (NAF Ms. 10313, Nana. F°12- Plan)
Voir ce qu’on fera de Cartier- Il peut être allé acheter la campagne. (Ibid. F°55)
Poser la tête de Muffat, celle de Georges, l’attitude de la comtesse (où un changement s’opère) et ce qu’on fait d’Estelle. (Ibid. F°57)
Voir si l’on ne peut pas mettre là la rue Monnier. (Ibid. F°85)
C’est là qu’on peut poser le mariage de Daguenet. (Ibid. F°125).

On peut faire qu’il se soit remis avec sa femme, si je n’ai pas fait mourir celle-ci (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°215- Ebauche)
On pourrait ne pas faire demander la séparation par la femme. (Ibid. F°216-7)
Enfin, voir si on ne pourrait pas finir par changer de théâtre et montrer les coulisses d’une grande féerie. (Ibid. F°222)
Maintenant, j’ai souvent exprimé cette pensée que les deux plus grands leviers des passions humaines, c’étaient l’amour et la religion, le « cul et le ciel » ; au fond même, en fouillant bien, on trouverait une communauté de souche entre les deux. (Ibid. F°225-6)
On peut chercher ailleurs. Je me décide à donner une femme légitime à Muffat (…). (Ibid. F°227)
On lui trouvera plus tard un dénouement : affaires véreuses à la Bourse (…). (Ibid. F°234).

Le Rêve (1888)

On a dit que le succès, le livre attendu veux-je dire, serait « Paul et Virginie » (…) D’autre part, puisqu’on m’accuse de ne pas faire de psychologie, je voudrais forcer les gens à confesser que je suis un psychologue. De la psychologie donc, ou ce qu’on appelle
ainsi (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f°s 217/1-218/2).

Me voilà dans la maison. On traverse le salon. Et je suis dans la salle commune (MS NAF 10323, Le Rêve, 2ème Plan détaillé du Chapitre I, f° 7) \\Il faudrait qu’on le sache bien décidé à la tutelle (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 38)
Mais surtout ce qu’on voit de là : l’évéché, si touffu l’été, le Clos-Marie avec ses détails (Ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 56)
Il faut que Félicien reste inconnu du lecteur lui-même jusqu’à ce qu’on le voie dans la procession (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 63)
Sa physiologie par les actes , on ne le connaîtra qu’au IX (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre V, f° 73)
La seule invraisemblance est qu’on doit savoir que le fils de l’évêque s’amuse à cela. Le sait-on ? A voir (Ibid., plan détaillé du chapitre V, f° 78)
Ainsi on apprend que le duc a fait revenir son fils (Ibid., premier plan du chapitre VII, f° 103)
Il faut pourtant qu’on sente que rien n’est fini (Ibid., Plan du chapitre IX, f° 124)
Félicien, peintre verrier, ouvrier primitif. Voir si l’on peut faire un rappel là. C’est le seul endroit possible (Ibid., premier plan du chapitre XII, f° 168)

Lourdes (1894)

Reprendre la tradition du Christ semant la parole révolutionnaire au travers de la Judée (on a un peu cette idée en 48). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°9)
Or, elle [la charité] devient impuissante (…). Aussi veut-on
aujourd’hui s’adresser à la [ch biffé] justice. (Ibid. F°s12-13)
Il faut que l’action ne puisse pas se passer ailleurs qu’à Paris, qu’on sente Paris
autour, la cuve, l’alambic où s’élaborent les idées, le monde futur. Toute l’histoire du socialisme, où l’on en est. (Ibid. F°s17-18)
Le danger de l’absurde, la génération qu’on prépare ; et l’expérience si longue faite, d’une humanité, d’un train humain basé sur la charité– (Ibid. F°95)
Là arrive le pèlerinage national, charriant tout avec lui (…) (on parle de prêtres se rencontrant avec des dames) (…). (Ibid. F°36)
Au temps de foi, de croyance, est-ce qu’on appelait la science à prouver Dieu ? (Ibid. F°49)
Ce qui le prouve, c’est le mouvement qu’on tâche de déterminer dans les cercles ouvriers, c’est ce qu’on
me disait : « Ah ! comme vous faites bien de voir ici de la consolation et de l’espoir, comme vous feriez une bonne œuvre en amenant ici les ouvriers. » (Ibid. F°s50-51)
Le type moyen du prêtre qu’on trouve là-bas. (Ibid. F°116)
D’ailleurs, mon prêtre pourra en une page, passer en revue tous les genres de prêtres qu’on rencontre à Lourdes. (Ibid. F°116)
Et pauvreté, pour expliquer qu’elle [Marie] est hospitalisée : on peut renvoyer ce détail [en interligne : sa carte au cou] à plus tard, au moment de l’explication de l’organisation des pèlerinages – (Ibid. F°123)
Mais surtout l’homme qui meurt, voir où je puis placer la mort. Un peu avant la fin, pour qu’on ait le corps quelque temps avec les cantiques. (Ibid. F°211)
Ce qu’on voit. (Ibid. F°247)
Ce qu’on voit de la place du Rosaire (éb. 197). (Ibid. F°255)
Des bancs sur cette promenade, où l’on jouit de la fraîcheur de l’ombre et de la fraîcheur de l’eau. (Ibid. F°257)
On connaît la maladie, on connaît le remède, mais on ne connaît pas la relation du remède au malade. (…) On dit [sur biffé] celui-ci phtisique : oui, mais pourquoi, comment. (Ibid. F°272)
Puis, les remèdes qu’on n’ose pas dans le courant, l’immersion dans l’eau glacée par exemple : très dangereux, mais
salutaire peut-être : ça tue ou ça guérie. (Ibid. F°s272-273)
L’abbé Maumus qu’on m’a envoyé (éb. 229). (Ibid. F°274)
Mais Pierre : on ne doit arguer de cela en faveur du mystère, on doit espérer qu’un jour les faits inexpliqués s’expliqueront. (Ibid. F°275)
Maintenant comment se trompe-t-on à Lourdes. Erreur possible des diagnostics, même de bonne foi. (Ibid. F°277)
Je ne veux pas les [les Pères de l’Immaculée Conception] montrer, je veux qu’on les sente partout, derrière le pèlerinage, qu’ils laissent
le maître. (Ibid. F°s279-280)
D’abord sur les craintes de contagion. (…) D’abord la note qu’on m’a remise. (Ibid. F°283)
On connaît la maladie, on connaît le remède, mais pas la relation du remède au malade. – (…) On dit celui-ci phtisique : oui mais pourquoi, comment ? (…) Puis le remède qu’on n’ose pas dans le courant, l’immersion dans l’eau glacée par exemple ; très dangereux, mais qui sait ? (Ibid. F°284)
Et toute cette question d’une salle des plaies apparentes proposée par le journaliste. On n’arriverait encore à rien. – (…) Comment on peut dès lors se tromper à Lourdes (…). (Ibid. F°285)
Il ne faut pas arguer qu’on ne saura jamais tout en faveur du mystère. On doit toujours espérer qu’un jour les faits inexplicables s’expliqueront. (Ibid. F°286)
Mais je voudrais qu’on les [les pères de la Grotte] sentît partout, derrière le pèlerinage, [qu biffé] qu’ils laissent le maître. (Ibid. F°290)
Toute la nuit des courses dans les corridors, des toux, des grosses voix qui viennent on ne sait d’où. (…) La porte reste ouverte,
on voit celle [d’un biffé] du monsieur s’ouvrir, et un homme grave s’en aller, descendre. (Ibid. F°s311-312)
On peut voir les allées et venues du monsieur. (Ibid. F°324)
Avant d’aller chez Cazaban, (…) les Pères posés, cette force cachée, [derri biffé] qu’on sent derrière. (Ibid. F°337)
Mais on [les Pères] les sent derrière, on sent le coup de râteau qui ramasse toute la monnaie. (Ibid. F°342)
Et le morceau de ce que seraient devenues
les choses, si elle [Bernadette] avait eu le tempérament d’en prendre la direction. Qu’on s’imagine. etc. – (Ibid. F°s386-387)
Cela [comm biffé] quand ils [Pierre et Chassaigne] reviennent vers la ville [en interligne : nouvelle] dont j’ai une description panoramique, tandis qu’on voit à peine les toits de la vieille ville, derrière le rocher du château. (Ibid. F°389)
Voir comment on meurt d’un cancer. (Ibid. F°404)
Enfin une force s’élève de la foule, une force de vie, d’espoir, de guérison, qu’on n’a pas encore étudiée. (Ibid. F°434)
Enfin, une force s’élève de la foule, une force de
vie, d’espoir, de guérison, qu’on n’a pas encore étudiée. (Ibid. F°s444-445)
Bien distri- \\buer les parties pour qu’on ait l’intense sensation de cette montée dans la foi. – (Ibid. F°s461-462)
Ce qu’on voit de la place du Rosaire (éb. 197). (Ibid. F°467)
Ce qu’on voit de la place du Rosaire (éb. 197). (Ibid. F°468)
Ah ! si les prêtres pouvaient parler, on verrait que les merveilles opérées en faveur des corps sont laissées bien en arrière par les merveilles des âmes. (Ibid. F°468)
On reprend le train, tel qu’on l’a laissé. (Ibid. F°530)
Pourquoi veut-on de [la vérité biffé] l’égalité et de la justice ? Grave problème. (Ibid. F°556)
Les plaies apparentes. On ne peut décidément rien savoir. (Ibid. F°559)
Pourquoi veut-on de l’égalité et
de la justice ? (Ibid. F°s585-586)
Si, jadis, on s’est jeté dans le paradis chrétien, c’était qu’il était la jeune espérance. (Ibid. F°587)
La pitié de la souffrance ne suffit pas. Que trouvera-t-on (Et « Rome » posé). (Ibid. F°588)
Il faut qu’on sente [p biffé] Paris grondant à l’horizon, qui va tous les reprendre. (Ibid. F°589)

Travail (1901)

Je puis faire qu’on croie le mari mort et qu’on dresse un acte de décès (MS NAF 10333 Travail, Ebauche, f° 361/14) \\Un jeune verrier venu on ne sait d’où (Ibid., f° 391/44) \\On pourrait retrouver là, dans une maison, la femme de l’ouvrier (F° 393/46)
Le succès s’indique, on croit l’ouvrier mort, Luc épousera l’ouvrière (?) (Ibid., f° 395/48)
On pourrait donc imaginer ceci (Ibid., F°420)
Puis, on ne s’expliquerait pas comment Delaveau se séparerait d’un bon ou
vrier en somme.Donc il faut que Bonnaire soit un révolutionnaire (Ibid., F°427-428)

ONCLE

(Voir Docteur et Pascal)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Je trouverai le type de l’oncle, un type original. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 5)

OPÉRER

Lourdes (1894)

Mais Lourdes opère sur lui dans le sens contraire. Elle ne le guérit pas comme la malade. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°83)
Je reviens [au biffé] à l’abbé. L’important est de régler comment s’opère en lui la ruine de la croyance. (Ibid. F°86)

Douleurs vives, toujours. Le miracle opérant. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 178 – Notes sur Dozous 7-12) ==== OPINION ====

Lourdes (1894)

Il se serait procuré tout ce qu’on [aurait biffé] a écrit, les journaux du temps, enfin tout. Et il se serait fait une opinion. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°97)
Son idée ancienne d’enquête qu’il [Pierre] réalise aujourd’hui. Se faire enfin une opinion. (Ibid. F°204)
Mais faire surtout qu’il [Pierre] ne se prononce pas alors ; car, s’il connaît beaucoup Bernadette, il y a, au fond de son voyage à Lourdes, le désir (…) de se faire enfin une opinion. (Ibid. F°213)
Et je réserve son opinion sur la science et la médecine, je ne fais que l’indiquer là d’un mot, pour la reprendre ensuite au bureau des constatations. – (Ibid. F°276)
Médecins qui se rencontrent, travaillent, s’éclairent, examinent, discutent, étudient. 50 parfois de toutes opinions. (Ibid. F°281)
Tous les autres personnages sont revenus : Bonamy, Dargelès, Raboin, le journaliste de Paris, etc. Une scène bien complète, montrant le tohu-bohu des opinions. (Ibid. F°282)
En somme, il faut que Pierre sorte de là pas convaincu, troublé davantage, se disant que pour des croyants, tout cela est parfaitement inutile (opinion de Raboin), et que pour des incrédules cela est insuffisant – (Ibid. F°292)
De 8 h à 11 h, et de 1 h à 6 h les médecins se rencontrent, travaillent, examinent discutent, étudient. 50 ou 25 (…) de toutes opinions. (Ibid. F°294)
Opinion de Ferrand sur les lupus [en interligne : et sur la phtisie]. (Ibid. F°405)
L’opinion du petit cousin Beauclair, intelligent, mais bizarre. (Ibid. F°441)

Le Bureau des Constatations, véritable clinique. (…) Feu de la discussion, opinions qui se croisent (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 162 – Notes sur les Miracles)

OPPOSER/ OPPOSITION

Le Ventre de Paris (1873)

Quand ils se retrouvent, belle opposition entre les deux (…) Charles raconte ses souffrances, ses famines, et Louis engraissé, l’écoute, les mains dans la chaudière aux boudins. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f°s 56-57)
Il me donne Cayenne dans mon histoire de l’empire, et il me le donne de façon à opposer les souffrances atroces des proscrits à l’engraissement des bourgeois (Ibid., f° 58)
L’opposition est suffisamment indiquée. D’ailleurs, les personnages secondaires l’indiqueront encore mieux. (Ibid., f° 59)
Je l’opposerai fatalement à Charles, le républicain illuminé et maigre. (Ibid., f° 63)
Elle seule pénétrerait Lisa, ce qui me donnerait des oppositions.( Ibid., f° 71)
Il est dans le trou heureux où la nourriture se fabrique. Comparaisons. Mettre cela au milieu de l’œuvre, pour produire une opposition. (Ibid., f° 80)
Lisa et la Normande se détestent parce qu’elles sont belles toutes deux et qu’on les oppose l’une à l’autre […] (Ibid., f° 91)
J’opposerai alors la scène de fâcherie (Ibid., f° 92)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Serge se courbe davantage, demande grâce, finit dans le sens catholique ; ce sera l’opposition, Serge catholique jusqu’à la fin, tandis que Blanche est le naturalisme, et va dans le sens libre de l’instinct et de la passion. (MS NAF 10294 La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 4)
La matière qui ne s’éveille pas, opposée à Blanche. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 10)
Opposition de la petite église. (Ibid., Plan du troisième livre, f° 22) \\Opposer même le désir qui trouble et fait souffrir à la plénitude du contentement. (Ibid., Le Paradou, f° 46)

Nana (1880)

Curiosité de Nana sur Sabine. Fauchery lui en apprend, opposée à la naïveté de M. (NAF Ms. 10313, Nana. F°69- Plan)
Nana peut être couché (sic) avec Muffat « Tu sais, ta femme, eh bien ! elle fait ça avec un tel. Si les femmes mariée (sic) s’en mêlent ! » opposer les deux couchages. (Ibid. F°72)
Et tout de suite la scène dans la chambre de Sabine. L’opposer très nettement à la scène dans la chambre de Nana. (Ibid. F°135)
Nana se meurt de la petite vérole, a (sic) vingt ans, au moment où les bruits de guerre assourdissent les boulevards. Une opposition. (Ibid. F°161).

Comme opposition, il faudrait que la femme de cet homme mûr fut respectable. (NAF Ms. 10313, Nana. F°210- Ebauche).

Au bonheur des dames (1883)

Tout le drame passionnel va donc être dans l’opposition d’Octave et de la femme (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, f° 13) \\Dans le rayon opposé, où ils sont en guerre (…) (Ibid., f° 20) \\Le type d’autrefois [«  le cousin de Louise »] que j’opposerai au type d’aujourd’hui (Ibid., f° 21) \\Il est le cousin de Louise, l’opposition (Ibid., f° 21)

La Terre (1887)

Mais Jean reste toujours effacé, avec un pauvre rôle. Son intérêt serait peut-être d’opposer l’ouvrier au paysan. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 431/32 -Ebauche)
(…) Bonhomme (…) Aimant la terre, mais en amant paresseux, qui veut tout d’elle sans rien lui donner. Cela irait aussi avec les méthode nouvelle [sic] qu’il mépriserait, et il faudrait alors le mettre en opposition avec son beau frère. (Ibid., f° 444/45)
(…) La fille du braconnier (…)Toujours en querelle à cause des vols et des braconnages, et très attendris, s’embrassant dès qu’ils sont gris. Même le garde champêtre entraîné à un braconnage ou à un vol par son amie. Le comique doit naître de l’opposition des situations et de la similitude des caractères. (Ibid., f° 449/50)
(…) Pour opposer l’épargne à la dépense, prendre le père, le gendre et les mettre près du braconnier. (Ibid., f° 482/74)
En opposition avec Delhomme (MS NAF 10329 La Terre f° 37 – Personnages, Joseph Fouan)
Opposition à sa fille bien élevée (Ibid., F° 91 – Personnages, Cœlina Macqueron)

Le Rêve (1888)

voir à marquer l’opposition ou le rapprochement entre cette extrême onction et le salut qu’il apporte, l’amour, le bonheur (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 278/61)
(…) Je veux opposer au devoir la
passion (Ibid., f° 282/65-263/66) \\Je mets ma jeune fille dans un vieux ménage, l’opposition avec mes amoureux (Ibid., f° 229/13).

La montrer dans l’extrême misère, opposition, ramassée dehors (?) (MS NAF 10323 , Plan, f° 2, résumé du Plan du chapitre I)
Et son rêve qu’elle sait certain, opposé à l’histoire très simple que le jeune homme conte sur lui (Ibid., f° premier plan du chapitre VI f° 87)

Dans l’extrême misère, ramassée dehors, pour l’opposition plus tard (Ibid., f° Plan, premier Plan détaillé du Chapitre I, f°s 10-11)
(…) Devoir, respect, opposés à passion, orgueil (Ibid., 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 18).
Devoir, respect opposés à passion et orgueil (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 28)
Avoir l’opposition Balbine et Laurette, les mortes aimées (Ibid., deuxième plan du chapitre XIV, f° 186)

Lourdes (1894)

Mais dans le début du livre opposer violemment les deux frères (…). – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°17)
Donc la voir toujours derrière l’[h biffé]œuvre qui grandit, l’opposer toujours, finir par son pauvre tombeau, là-bas – (Ibid. F°33)
Le nouveau Lourdes surtout, opposé à l’ancien que j’aurais mis
dans la 1ère partie (…). (Ibid. F°s71-72)
L’aumônier de la salle. (…)
Il me le faut, pour l’opposer à mon prêtre, chez lequel je mets une lutte. (Ibid. F°s115-116)
C’est là que je voudrais un dernier portrait d’elle [Marie], en opposition avec son portrait de belle enfant. (Ibid. F°152)
Et bien poser l’abbé [Judaine], cet honnête homme, ce croyant simple, (en opposition avec Pierre) – (Ibid. F°171)
Elle [sœur Hyacinthe] a envoyé une de ses
compagnes, une sœur, chercher le père qui a les Saintes Huiles. Le père Massias sans doute, si rien ne s’y oppose. (Ibid. F°s180-181)
Le père Massias a été au séminaire avec Pierre (voir son personn). Ils se retrouvent, se reconnaissent. Leur absolue opposition. (Ibid. F°239)
Très mondain, très joli, très gai, opposition tout de suite avec l’affreux hôpital. (Ibid. F°329)
Ce sera très bien, cette promenade à cinq, avec ces deux dames, en toilette claire, avec leur ombrelles. Quelque chose de mondain, de très joli, pour faire opposition à l’hôpital, etc. – (Ibid. F°343)
L’opposition des deux états de Lourdes. (Ibid. F°357)
Surtout un morceau pour bien montrer qu’elle [Bernadette] ne pouvait pas devenir une sainte militante, une conductrice de peuples : tout son tempérament s’y opposait, toute sa nature (…). (Ibid. F°386)
Je pose ainsi le V e chapitre de la quatrième partie, où j’aurai la grande opposition de la Grotte et de la Basilique triomphante, en face de la misérable chambre de Bernadette et de la ruine lamentable de l[a biffé]’église paroissiale. (Ibid. F°396)
La salle Sainte-Honorine (…) par un beau soleil. Opposition avec l’horreur, pendant la nuit. (Ibid. F°400)
Garder le père Massias (…). A été au séminaire avec Pierre, leur opposition. (Ibid. F°430)
Mais surtout l’opposition intense avec la Grotte. Tout le chapitre est pour cela – (…) Mais surtout l’opposition violente : la Grotte avec son rayonnement de cierges, à cette chambre, obscure, humide. (Ibid. F°472)
Et alors à la fin la lamentation de cette jeune ruine, l’opposition intense éclatant avec la Basilique (…). – (Ibid. F°475)
Ne pas oublier aussi que c’est une opposition intense que je cherche à obtenir. (Ibid. F°479)
C’est
Bethléem, et opposer la Grotte, avec son rayonnement de cierges, à cette chambre obscure, humide. (Ibid. F°s480-481)
Ensuite à l’église en ruine, et alors l’opposition se pose avec la Basilique (…) \\. (Ibid. F°s481-482)
Mais Pierre devant le Panorama évoque l’ancien Lourdes. (…) Cela pour l’opposer au nouveau Lourdes que je vais décrire à l’instant. (…) Mais surtout, je le répète, tout l’ancien Lourdes pour que je puisse l’opposer au nouveau que je vais décrire. (Ibid. F°496)
Et je termine avec Pierre qui résume le chapitre en ramassant tout le nouveau Lourdes, (…) pour l’opposer à l’ancien Lourdes. (Ibid. F°502)
Pierre représente la superstition condamnée (…). Opposé au docteur Chassaigne, qui est un cas particulier. (Ibid. F°584)

Elle est venue de Paris, et je crois que je la mettrai dans [un biffé] le wagon de troisième, en face de Mme Vincent. Cela serait bon, à cause
de l’opposition : douleurs morales. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 61-62 – Notes sur Madame Maze)
Elle est, dans le wagon de la cantine, la directrice. Et sœur Hyacinthe est sous elle. – Un peu une opposition avec celle-ci. (Ibid. Fo 86 – Notes sur sœur Saint-François)
Le curé classique. Je le veux en opposition avec mon Pierre. (Ibid. Fo 91 – Notes sur l’abbé Judaine)

Travail (1901)

A la fin, opposer la cité heureuse au bourg, tel qu’il l’a vu le premier soir, un samedi jour de paix (MS NAF 10333 Travail, Ebauche, f° 362/15-363/16)
le travail (opposé au capital) guérisseur (Ibid., f° 368/21)

OR

Lourdes (1894)

Puis, devant la nature injuste et coupable, devant le péché originel, devant l’inégalité et l’injustice, il a fallu tout baser sur la charité qui corrige. Or, elle devient impuissante (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°12)
Or, il y a des balcons de ce côté-là, aux chambres. Si bien que Pierre y aperçoit Mme Volmar. (Ibid. F°323)

ORAISON

Lourdes (1894)

Il faudrait plutôt des personnages qui raconteraient le passé, une sorte de chœur rappelant [ce q biffé] toute l’histoire, de même qu’à la fin [du biffé] de chaque jour du mois de Marie il y a une oraison. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°59)

ORDINAIRE

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Puis, il se remet avec le père ; mais celui-ci, d’une fortune ordinaire (probe, méticuleux, arrivé seulement à l’aisance) ne lui donne pas un sou. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Les personnages, f° 16)

Lourdes (1894)

Donc elle [Bernadette] avait vu la Vierge, à Bartrès, sur des images, dans des tableaux ou des statues. Cette Vierge est dans la tradition, simpliste et ordinaire. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°207)
Dans la tradition, cette vierge est bien simpliste et ordinaire. Les roses d’or. (Ibid. F°221)
Mme Désagneaux se fâche contre Mme Volmar toujours absente ; car justement, ce jour-là, pendant cette agonie, [la ma biffé] il n’y a pas une auxiliaire. D’ordinaire, il y en a trop. (Ibid. F°411)

Bernadette, sage raison, rare boute de caractère, intelligence ordinaire, pas d’exagération dévote. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 132 – Notes sur le Dr Dozous)
Des dames, pas belles et pas jeunes d’ordinaire, habillées simplement d’étoffes légères et neutres. (Ibid. Fo 189 – Notes sur le Départ de Paris)

ORDRE

Lourdes (1894)

Voici l’ordre des trois personnages à peu près valides qui content chacun son miracle : M. Sabathier, Mme Maze, Mme Vincent (celle-ci, maladie d’enfants[)]. (…)
Voir l’ordre qui présidera à ces récits. Chacun, peut-être, s’intéressant à son genre de maladie. Un ordre, enfin.– (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s185-186)
Et j’en arriverai à quelques pages d’entassement de mi- \\racles, je choisirai un ordre. (Ibid. F°s193-194)
Les religieuses doivent être arrivées avant Mme de Jonquière, et la reçoivent. Suivre l’ordre. (Ibid. F°245)
Puis ceux qu’on va baigner : Gustave Vigneron (…) \\, Sabathier, et enfin le frère Isidore (celui-ci on le rhabille, quand Pierre entre). L’ordre où on les baigne. (Ibid. F°s262-263)

ORFÈVRE

Travail (1901)

En outre, pour montrer des flacons, des nécessaires de voyage, je puis avoir des orfèvres (MS NAF 10333 Travail, Ebauche, f° 386/39)

ORGANISER / ORGANISATION

La Terre (1887)

Il faut, d’abord, que j’organise les trois histoires (Bonhomme, Beaugrand et Bouffard) pour la lier l’une à l’autre. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 411/12- Ebauche)

Lourdes (1894)

D’ailleurs, je crois que tout mon sujet [de biffé], mon prêtre voulant réconcilier l’église et l’esprit moderne, peut très bien s’organiser autour de cette passion. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°7)
Ce que je disais au docteur Boissarie : « (…) Je prendrais des mesures telles que la terre entière verrait et croirait. » – La mauvaise organisation des constatations. (Ibid. F°46)
Ce qui me donnera de la peine c’est l’organisation du livre. (Ibid. F°68 )
Organiser la partie de façon à ce qu’on parte le lundi de très bon matin, pour être [rendu biffé] revenu le lundi soir. (…) Organiser cela avec l’abbé Des Hermoises
et deux autres prêtres que je ne nommerai même pas. (Ibid. F°s346-347)
Donc, dès neuf heures, Pierre vient chercher Marie. (…) Je voudrais leur faire voir la procession. Cela est à organiser. (Ibid. F°358)

ORIENTER

Lourdes (1894)

Ce qu’on voit. (…) Orienter tout cela pour avoir les ombres. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°247)
Mais surtout mettre ce défilé épouvantable dans l’admirable paysage de Lourdes, à huit heures par le soleil. Orienter la description, pour les ombres. (Ibid. F°252)

ORIGINAL(E)

La Conquête de Plassans (1874)

cette partie, la plus originale, doit avoir du développement (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche.F° 25)

ORIGINE

Lourdes (1894)

La curiosité éveillée, les têtes qui se tournent, on va écouter passionnément. C’est la suite des miracles, l’origine des miracles plutôt. Le dire. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°202)
Est-ce qu’un lupus peut être d’origine nerveuse ? – (Ibid. F°273)
Les plaies d’origine nerveuse [en interligne : la foi qui guérit. Phénomène de la nutrition.], etc. Mais garder ces choses pour la discussion qui va suivre. – (Ibid. F°282)
N’y a-t-il pas des lupus d’origine nerveuse (voir l’article du Gil Blas). La mer d’incertitudes encore – (Ibid. F°540)
Quand elle [l’humanité] a touché le malheur [du biffé] de vivre, elle en revient à l’allusion. L’origine de toutes les religions est là. (Ibid. F°563)
Quand elle a touché le malheur de vivre, elle [l’humanité] en revient
à l’illusion. L’origine de toutes les religions est là (…). (Ibid. F°s586-587)

Le cas d’une femme, hémiplégie droite. (…)
Un interne de Paris, et un médecin de Tarbes soutiennent que cette paralysie est d’origine cérébrale. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 162-163 – Notes sur les Miracles)

ORIGINAL (-ITÉ)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Je trouverai le type de l’oncle, un type original. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 5)
Ce doit être là l’originalité de cette figure. (Ibid., f° 7)

Nana (1880)

C’est là où le dîner de Nana se recrutera parmi les hommes, d’oreille à oreille. Cela sera original. (NAF Ms. 10313, Nana. F°30-31-Plan).

Pour lui donner du caractère, voir si à la fin je ne puis pas faire éclater chez elle une personnalité ; le sphinx, la pieuse fille aurait parlé. Cela serait original. (NAF Ms. 10313, Nana. F°190-Personnages).

Voilà l’originalité de Gaga et sa fille, c’est que c’est la fille qui veut y passer pour faire comme maman. (NAF Ms. 10313, Nana. F°137-Plan).

Cela me donnerait un coin d’originalité et expliquerait le dérangement du mari et sa douceur à elle. (NAF Ms. 10313, Nana. F°217-Ebauche).

La Terre (1887)

Son originalité est de devenir bon enfant dès qu’il est gris (MS NAF 10329 La Terre F° 21 – Personnages, Hyacinthe Fouan)

Le Rêve (1888)

Je l’ai déguisé avec une blouse. Un peu étrange et original (MS NAF 10323, Plan détaillé du chapitre V, f° 78)
L’originalité est dans cet amour grandissant par la seule fréquentation (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VI, f° 82)
C’est ce qui doit faire l’originalité de ce chapitre (Ibid., premier plan du chapitre VI, f° 88).

Lourdes (1894)

Il ne me déplairait d’ailleurs pas d’innover, de trouver
une division originale, une coupe un peu singulière et mystique. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s59-60)
Cela serait donc assez original de faire passer le drame psychologique du miracle dans un prêtre. (Ibid. F°76)
Il faudrait lui donner du [moment biffé] mouvement. Ou bien le garder immobile, mais alors tirer de là une originalité. (Ibid. F°82)
Pierre le [Des Hermoises] regarde, et alors à son propos, la page sur la variété des prêtres qui sont à Lourdes. Pierre fait l’énumération, en voyant passer les originaux. (Ibid. F°334)
Alors il [Pierre] se souvient de ce que lui a dit Beauclair, comment elle [Marie] peut guérir, et cela ruine en lui le miracle qui approche, qui se réalisera comme le jeune médecin (original) l’a prédit. – (Ibid. F°435)

Travail (1901)

Prendre donc l’amitié entre un homme et une femme. Ce serait assez original (MS NAF 10333 Travail, Ebauche, f° 363/16)

ORTHOGRAPHE

Le Rêve (1888)

Angélique ne mettant pas l’orthographe. Son écriture personnelle (MS NAF 10323, Le Rêve, Plan du chapitre IX)
Angélique ne mettant pas l’orthographe, son ignorance, son écriture personnelle (Ibid., premier plan du chapitre XI, f° 157)

OSCILLER

Lourdes (1894)

Le rôle de Napoléon III. Impassible, muet, il suivait la polémique, regardait osciller la bataille, attendant que la conscience publique en dictât sa décision. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 251 – Notes sur H. Lasserre)

==== OU / OU BIEN ==== (voir aussi SOIT QUE… SOIT QUE) Signal de non-choix provisoire, terme qui laisse ouverte une alternative sans que le scénario général ou la séquence en cours d’élaboration en soit bloqués ou ne déclenchent une rature ou un retour en arrière. Equivaut à un « A voir », ou à un « A règler ultérieurement »

Le Ventre de Paris (1873)

A la fin Lisa lui fera retirer sa plaque ou elle commettra quelque vilenie de ce genre (MS NAF, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 65)
si elle vient la chercher dans une des caves de la Halle ou ailleurs (Ibid., f° 66)
Un amour au milieu des légumes, ou des poissons. (Ibid., f° 67)
qui auront intérêt à le supprimer, ou plutôt qui gouteront une certaine joie à la voir mal finir (Ibid., f° 73)
La marchande de fruits, par exemple, jolie blonde, charmante fille au milieu de ses fraises, de ses cerises, etc. aura un amant ou des amants qui lui mangeront tout.(Ibid., f° 73-74)
L’intrigue à trouver est décidément dans la conspiration, fausse ou non. (Ibid., f° 84)
ou encore Gavard peut lui-même confier la clé pour que les scellé [sic] ne soient pas mis sur sa fortune. (Ibid., f° 105)

La Conquête de Plassans (1874)

Il s’est fait commissionnaire en gros d’une denrée du pays, amandes ou autre chose (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 19)
Le maire, un type, le portrait de R. puis deux ou trois autres que j’arrêterai (Ibid.F°23)
Quelque chose de raide. D’abord les remords de
Marthe. Ces remords sont déterminés par une violence quelconque de Bonnard, un abandon ou autre chose (Ibid.F°s 25-26)
Toute la bataille politique (…) elle réussira vers le milieu du volume, ou vers les deux-tiers (Ibid.F°33)

Nana (1880)

Poser que Juillerat est avec Amy (amant de cœur) à laquelle il a donne son avant scène, ou payé (…). (NAF Ms. 10313, Nana, F°6- Plan)
(ou bien cela peut avoir lieu dans la loge des Muffat.). (Ibid. F°9)
Bordenave peut venir, on apporte des journaux ou un billet du théâtre. (Ibid. F°15)
Madame Maloir doit partir aussi, ou bien rester avec Zoé pour quelque chose. (Ibid. F°16)
Elles n’ont d’amies que les pauvres ou les laides. (Ibid. F°21)
Sabine, dans le coin d’une bergère, à gauche de la cheminée. Trois ou quatre dames. (Ibid. F°25)
Il interrompt la conversation sur l’exposition, ou sur autre chose, l’empereur, l’impératrice. (Ibid. F°26)
La pensée constante chez la fille est de faire l’ami de son amant, quel qu’il soit, pauvre ou laid. (Ibid. F°45)
(…) faire dire qu’il a couché avec Nana ou qu’il y couchera encore sans doute. (Ibid. F°48)
Bordenave peut la voir, la foutre à la porte ou la retenir Muffat chambellan de l’impératrice. (Ibid. F°56)
C’est Caroline Hequet et sa mère qui rachèteront la campagne, laquelle est avantageuse ; ou du moins elles la feront racheter, se feront donner une somme de deux cent mille francs et bénéficieront. (Ibid. F°63)
En tous cas, Muffat viendrait nuittament (sic), deux ou trois fois (…). (Ibid. F°64)
J’aimerais assez que le chapitre se passât presque entièrement chez les Muffat, ou du moins fût à cheval sur les deux intérieurs. (Ibid. F°71)
Nana nue se regardant, s’adorant, devant un miroir; là ou plus loin. (Ibid. F°74)
Chez Louise. A Asnières sept ou huit femmes ont des chambres dans la maison. (Ibid. F°77)
Nana accepte. Seulement, avant tout, elle veut le rôle de Rose ou rien de fait. (Ibid. F°93)
Puis Vendoeuvres. Il a quitté Lucy, ou plutôt il a été lâché (à arranger.). (Ibid. F°98)
Nana très chatte à l’occasion, lorsqu’elle a peur d’être lâchée. Ou très violentes (sic), si elle s’en moque.
C’est là (ou au chap. suivant) que Nana voit l’ancienne fille devenue chiffonnière, et ivre morte. (Ibid. F°105)
13 Voir si Muffat doit quitter sa place de chambellan, là ou plus loin. (Ibid. F°106)
Nana imposant son enfance à Muffat. Ou plus loin. (Ibid. F°108)
Un cheval doit avoir le courage ou le cœur, la bonne conformation, extérieure et intérieure. (11). (Ibid. F°113)
Mais Labordette revient, il a des nouvelles qu’il peut chuchoter à l’oreille de Nana, ou dire tout haut : fin du drame de Vandeuvres. (Ibid. F°124)
[Vandoeuvres] Il est avec Nana, qui lui a demandé de l’argent ou un cadeau très cher. (Ibid. F°125)
Dure ou douce selon les circonstances ; ses intérêts.
(…) certaine liberté à la femme ou elle envoie promener les passades, l’étranger ramassé au Bois de Boulogne, 20 tours. (Ibid. F°142)
Venot pourra venir pour le trouver là, à la suite de quelque chose chez la comtesse, une disparition, ou mieux. (Ibid. F°143)
Madame Hugon arrivant chercher son fils blessé ou mort, et apprenant que Philippe s’est déshonoré. (Ibid. F°146)
Elle prend la maison de passe à son compte, ou elle y entre pour suppler (sic) la vieille et en hériter. (Ibid. F°148)
Nana très chatte ou très rude, selon qu’elle tient ou qu’elle ne tient pas un homme. (Ibid. F°151)
Si elle a gagné de l’argent ou non. (Ibid. F°154)
Mignon va se charger de tout (ou le gérant de l’hôtel). (Ibid. F°158)
Une rafle dans un hôtel ou autre chose. (Ibid. F°159)
[Bordenave] Il a fait faillite aux Variétés, ou autre chose. (Ibid. F°160)
Voir si Muffat ne doit pas paraître, ou envoyer un prêtre. (Ibid. F°162).

[Simonne Cabiraoche] A servi comme femme de chambre, dans deux ou trois maisons. (NAF Ms. 10313, Nana, F°170- Personnages)
[Madame Lerat] D’autrefois, sa tante lui sert pour sortir ; elle dit « Je vais chez ma tante », et va chez un amant plus ou moins avouable. (Ibid. F°183)
[Sabine] Mais elle cache ses désordres avec une habileté rare ; à peine deux ou trois personnes s’en doutent-elles. (Ibid. F°189)
Quelques taches de son qui reviennent l’été, mais très rares, cinq ou six sur chaque tempe comme des parcelles d’or. (Ibid. F°191)
[Madame Robert] Elle se pique de n’avoir qu’un amant à la fois, toujours quelque homme de cinquante ans, dans le commerce ou les affaires. (Ibid. F°195).

Alors, resplendissement complet, folie de l’or et de la dépense. Jusqu’à un dénouement, la mort ou autre chose. (NAF Ms. 10313, Nana. F°207- Ebauche)
Je montrerai cinq ou six femmes autour d’elle (je pourrai en nommer un plus grand nombre.)
L’important est de savoir, si j’enfermerai le roman dans le monde des filles. Ou si j’aurais un autre monde à côté.
Je pourrai avoir la famille d’un homme honorable que Nana ruine et conduit à la misère ou à la honte (…). (Ibid. F°208)
A ce moment-là, on l’a vendue, ou elle s’est vendue. (Ibid. F°214-5)
Elle est dans un coin de Paris, ou à la campagne.
On peut faire qu’il se soit remis avec sa femme, si je n’ai pas fait mourir celle-ci ; ou que, autrement, il ait une fin bourgeoise quelconque. (Ibid. F°215)
Elle serait une figure froide, un peu énigmatique, comme ayant à se faire pardonner beaucoup, ou à faire pardonner à son père et à sa mère. (Ibid. F°217)
Il y aura une ou deux personnages qui auront intérêt à ce que Muffat appartienne à la religion et qui pourront le jeter à Nana pour le repêcher ensuite et le conquérir aux joies du ciel. (Ibid. F°227)
[Muffat] Entouré de prêtres ou d’hommes tenant à l’Eglise. (Ibid. F°229)
Puis célébrant Nana dans une chronique, couchotant une fois ou deux, tout de suite ; ils ne se vont pas.
[Labordette] on ne sait jamais s’il couche ou s’il ne couche pas (…). (Ibid. F°236)
Voyons les apparitions de madame Robert. Quelque chose de discret et de rapide. Quatre ou cinq fois au plus. (Ibid. F°236-7).

Ludovic intervient : il lui obéit comme un enfant, mange ou ne mange pas au commandement.
La table entière est debout ou retournée sur ses chaises prête à repousser l’assaut. (NAF Ms. 10313, Nana. F°246- Notes)
Chez une grue. 50 ou 6o invités. Rue Monnier. (Ibid. F°249/1)
Certaine liberté à la femme ou elle envoie promener. Train de maison (6oooo) dont 50 les deux ou trois sérieux.
Grand hôtel – à 5 ou 6 h. quel est votre plat du jour. (Ibid. F°253/2)
Alice Regnault, elle est dans la peine, c’est 5oo fr. Ou ce n’est pas possible, si elle est bien entretenue. (Ibid. F°254/3)
Un jour ou 2 brouillée avec l’amant sérieux. (Ibid. F°254/21)
(…) l’amant sérieux, l’amant de cœur, puis 10 ou 12 hommes à recevoir, à renvoyer. (Ibid. F°256/5)
Un amant en titre, six à huit mille fr. par mois ; 3 ou 4 qui postulent la place et qui font des cadeaux en bijoux (…). (Ibid. F°258/17)
Elle déjeune avec maman ou une amie vieille et pauvre.
Sa toilette de 2 à 3 passe son peignoir et reçoit de 4 à 6, ou va au bois. (Ibid. F°259/8)
Quatre vingts à cent. Grande cocotte de 100 à 150 mille francs, en hôtel, ou en appartement. (Ibid. F°259/16)
Au théâtre ou dîner, etc. (Ibid. F°260/9)
Le train peut être de 150 mille fr. Voitures. femme de chambre, cocher, cuisinière ou cuisinier – Femme de charge. (Ibid. F°261/10)
Les amies, les pauvres, ou des laides ou des vieilles. (Ibid. F°262/13)
Elle veut quand même faire bander l’ami, l’invité, quel qu’il soit, pauvre ou laid. (Ibid. F°263/12)
Après le bézigue, des réussites seule ou avec la vieille amie (…). (Ibid. F°263/24)
Châssis, s’accrochent, se guindent sur les faux-châssis ou Mâts. (Ibid. F°272)
Juge devant lui une mire, puis le poteau d’arrivée ou disque. (Ibid. F°297)
Très bon jockey Il ne dit pas s’il montera Nana ou Solferino. (Ibid. F°300)
Au milieu du couloir, une porte, quatre ou cinq marches qui conduisent au magasin des accessoires.
Un hôtel garni ou une maison publique, avec des bouts de couloir, des portes ouverte (sic) montrant d’étroites loges (…). (Ibid. F°312)
Deux ou trois fauteuils de même étoffe. (Ibid. F°313)
On pique des têtes du toit, les toilettes bleues ou roses sont éclaboussées (…). (Ibid. F°334)
Débarbouiller, passer du cold-cream avec la main ou avec serviette.
Jeune fille ou jeune femme rouge aux oreilles. (Ibid. F°341)
Elle ferme l’œil passe le pinceau ou une allumette entre les cils du haut et du bas, pour du noir. (Ibid. F°342).

La Terre (1887)

Ou bien confondre Beaugrand avec Bouffard, mais ne pas trop accumuler les crimes sur Bonhomme. Pourtant, il faut qu’à la fin Beaugrand soit piller [sic] par ses enfants, le roi Lear. Dans ce cas on pourrait le faire réfugier chez son enfant bien, où il mourrait dans le silence, après avoir voulu brûler les papiers. Ou bien encore chez sa fille Louise, mais non. A la fin, il faut la débâcle de tout. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 422/23- Ebauche) Un marchand de vin qui tient un bal (ou autre chose) (MS NAF 10329 La Terre F° 30-31 – Personnages, Ernest Delhomme)
Son père sans doute, du grand bourg voisin, était un petit bourgeois, vivant d’une petite fortune gagnée par son père dans la gabelle ou autre emploi des fermes, le mettant en rapport avec les paysans (Ibid., F° 66 – Personnages, Alexandre Hourdequin)
Tron fait se tuer Hourdequin, en laissant la trappe de la cave ouverte, ou autre chose (Ibid., F° 75 – Personnages, Jacqueline Cognet)
n’a pas servi, est berger ou autre chose (Ibid., F° 77 – Personnages, Ferdinand Tron)
Il a connu un fils de Louis Philippe, ou un autre personnages (Ibid., F° 83 – Personnages, Evariste Bécu)

Le Rêve (1888)

De la psychologie donc, ou ce qu’on appelle
ainsi (!) , c’est à dire une lutte d’âme, la lutte éternelle de la passion et du devoir, ou une autre lutte : amour maternel et passion, amour filial et autre sentiment (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 218/2)
Il faudrait le faire enfoncer dans une recherche de l’au-delà, spirite ou alchimiste moderne, ou s’occupant de suggestion (Ibid., f° 221/5)
Angélique questionnée, ou lisant la Vie des saints
ou les voyages (Ibid., f°s 244/28- 245/29)
Elle le revoit le soir qui la regarde, ou qui chante, ou autre chose (Ibid., f° 257/40)
Pour varier, je puis amener Félicien qui ment, qui se donne comme un dessinateur, ou autre chose (Ibid., f° 258/41)
me servir là des broderies (…) il vient prendre livraison, ou autre chose (Ibid., f° 270/53)
Il faudrait
qu’il vint [sic] seulement pour le viatique ou pour l’extrême onction (Ibid., f° 295/78- 296/79)

Il faudrait que je fisse réparer par Félicien le vitrail de Saint-Georges, ou un autre (Ibid., plan détaillé du chapitre V, f° 78)
Elle s’inquiète donc, comprend ou ne comprend pas, à régler (Ibid., premier plan du chapitre VI, f° 89)
L’églantier qu’elle a planté, là ou plus loin (Ibid., premier plan du chapitre VI, f° 92)
Arrêter si son Je vous aime s’épanouit naturellement comme une fleur (…) ou si elle sait qu’elle aime et si ce n’est
que sa pudeur vaincue (Ibid., premier plan du chapitre VII, f°s 99- 100)
Félicien aperçu alors. Il porte le dais ou marche derrière (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f° 106)
Et là Angélique ne reconnaissant pas nettement Félicien (Hubertine oui ou non) (Ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 112)
Angélique ne mettant pas l’orthographe. Son écriture personnelle, son ignorance (là ou plus loin). L’églantier qu’elle a planté, là ou plus loin) Félicien parle de réparer le château (ici ou au XII) (Ibid., Plan du chapitre IX, f° 126)
Hubertine a vu Félicien et s’est expliquée avec lui, ou mieux mettre l’abbé Cornille dans l’affaire (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 128)
Hubert est pour la grâce (Leg.dorée 5) Là ou au suivant (Ibid., premier plan du chapitre X, f° 139)
C’est dans ce chapitre ou dans le suivant que je voudrais mettre la scène de l’angoisse qui s’empare d’Angélique quand le milieu, la grâce l’abandonnent (Ibid., f° 141)
Cela la guérit de son orgueil. Ou non. (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XI, f° 147)
Je voudrais là, ou au chapitre suivant, le rappel des Vierges de la Légende dorée. Elles repasseraient (Ibid., Premier plan du chapitre XII, f° 168)
la lutte du père et du fils , là ou à l’autre (Ibid., premier plan du chapitre XII, f° 169)
Là je crois que je mettrai l’entrée de Monseigneur (…) là ou plus loin (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIII, f° 171)
Félicien a pu suivre l’extrême-onction, il est resté en bas dans l’atelier. Ou bien il monte et s’agenouille au dernier moment (Ibid., deuxième plan du chapitre XIII, f° 173)
Félicien a pu suivre l’extrême-onction, il est resté en bas dans l’atelier. Ou bien il monte et s’agenouille au dernier moment (Ibid., deuxième plan du chapitre XIII, f° 173)

Lourdes (1894)

Il faudrait lui donner du [moment biffé] mouvement. Ou bien le garder immobile, mais alors tirer de là une originalité. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°82)
Et comment Pierre la [Marie] reconduirait
à l’hôpital. Ou bien une autre voiture emmène Marie, et Pierre reste là. (Ibid. F°s378-379)
Et là, c’est le contraire, c’est le triomphe : Mme Chaise agonise, ou bien même est morte pendant la nuit. (Ibid. F°485)

Travail (1901)

imbu déjà des idées de Fourier, ou prêt à recevoir l’initiation (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 358/11)
Mais Luc a-t-il déjà lu Fourier, ou le lit-il seulement par hasard chez le vieux professeur ? (Ibid., f° 359/12) \\Ou bien, il a simplement disparu, et Luc vit avec la femme maritalement (Ibid., f° 361/14) \\ou le contraire, la mort de la femme (Ibid., f° 364/17)
J’ai dit que je prendrai deux frères, ou peut-être plutôt deux cousins (Ibid., f° 364/17)
Le faire marié à une brave femme, ou plutôt non, marié à une femme terrible qui le bouscule de son côté (Ibid., f° 365/18)
Après trente ou quarante ans de travail (Ibid., f° 377/30)
Seulement, faut-il que je prenne des Hauts fourneaux ou que je les mette à l’horizon, en ne prenant qu’une usine qui fabriquerait des armes par exemple (Ibid., f° 398/51)
Le brigadier ou le capitaine de gendarmerie, toute la répression, inintelligent et patriote (Ibid., F°415)
des ateliers de construction pour des canons (acier fin) et des projectiles, ou pour des machines agricoles etc. (Ibid., F°417)
Voir pourtant s’il faudra un mécanicien, forgeron ou ajusteur (…) Gourg, le maire, pourrait avoir un atelier de cordonnerie ou de quelque chose concernant le vêtement (Ibid., F°423)
On le retient à déjeuner ou à dîner (Ibid., F°444)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

D’où aussi un mot d’Octave Mouret, le commis de Marseille, pauvre d’intelligence, mais rêvé à sa façon dans le commerce. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Les personnages, f° 17)

Nana (1880)

Poser le milieu d’une cocodette, le monde mêlé du salon. Où en est Sabine, le monde doutant. (NAF Ms. 10313, Nana. F°30- Plan)
C’est là où le dîner de Nana se recrutera parmi les hommes, d’oreille à oreille. (Ibid. F°30-1)
C’est là où il faut bien poser que Nana, dépité (sic) de ne pas avoir Muffat, se reporte sur Steiner. (Ibid. F°38)
C’est en prenant le café que le chemin parcouru par les diverses intrigues se constate. Où tout le monde en est. (Ibid. F°40)
Très important. C’est là où Nana prend définitivement Cartier à Rose Mignon. (Ibid. F°43)
La soirée où l’on vide les bouteilles de champagne dans le piano. (Ibid. F°45)
Et le bas posé, le petit escalier, la loge de la concierge, la buvette, où les figurants qui ont paru dans l’acte, boivent. Le bec de gaz où l’on lit les lettres. (Ibid. F°49)
C’est là où Satin dira à Nana qu’elle s’en fiche (…). (Ibid. F°52)
Le ménage Mignon peint. La querelle des deux hommes, au moment où Rose Mignon entre en scène. (Ibid. F°54)
Poser la tête de Muffat, celle de Georges, l’attitude de la comtesse (où un changement s’opère) (…). (Ibid. F°57)
C’est là où il [Daguenet] peut voir Estelle et où il se dessine comme roublard. (Ibid. F°64)
Une nuit où elle questionne Daguenet sur l’enfer. (Ibid. F°65)
Où il [Muffat] en est : le coup de rage chez ce chambellan (…). (Ibid. F°67)
Puis la scène où Nana se met nue devant la glace et s’admire. (Ibid. F°68-9)
La première fois où il est posé que le ferment, laissé en bas, pourrit les hautes classes ensuite. (Ibid. F°73)
Tout le monde se demandant où est Nana. Disparition (Ibid. F°80)
Satin, l’emmène manger chez Laure, où l’on retrouve, Clarisse et Simonne, puis Madame Robert. (Ibid. F°83)
Le décor figuré – Un banc, une chaise. Où est la porte. Pas de décor, la scène vide. (Ibid. F°87)
Alors retourner sur la scène où il y a un éclat. (Ibid. F°91)
Donner des détails sur l’état de fortune des Muffat. Où ils en sont. (Ibid. F°97)
L’heure où elle reçoit, les dîners, les soirées. (Ibid. F°99)
Et une soirée, après dîner, où je dramatiserai le tout.
Et une conversation où Nana leur impose sa famille, où la boue de la rue de la goutte d’or revient. (Ibid. F°100)
(court a parte sur les billets, où Nana le rassure, en disant qu’elle fera le nécessaire). (Ibid. F°120)
C’est là où j’amènerai décidément tous les hommes. (Ibid. F°123)
Où le comte en est, perdu de dettes, ne tenant plus debout que par miracle. (Ibid. F°125)
Mettre sa famille, où il en est avec la comtesse qui a quitté Fauchery. (Ibid. F°142)
Je le lui ferai rencontrer le jour où on lui a livré le lit d’or. (Ibid. F°143)
Dans ce chapitre, je montre où en sont les Muffat (Ibid. F°159)
Une parfumeuse, où les messieurs vont essayer des gants, et s’oublient (Ibid. F°160).

Une scène de violence, où il la traite brutalement (NAF Ms. 10313, Nana. F°211- Ebauche)
La fille mariée par Nana à un de ses amants de cœur (amant de cœur au moment où a lieu la 1ère au théâtre.). (Ibid. F°213)
Une représentation et c’est là où je mets le prince derrière la toile, le théâtre avec les loges des actrices etc. (Ibid. F°222)
Un chapitre pour la course du grand prix ; cadre où l’ont (sic) mettra des événements. (Ibid. F°223)
Voyons les conditions où le comte Muffat peut se trouver, pour qu’en aimant Nana, il y ait drame. (Ibid. F°225)
Jamais je ne la montrerai dans les réunions de cocottes. Voir où il faut la [Madame Robert] placer. (Ibid. F°237).

Elle n’est bien que là où elle n’est pas. Point de fixité ni dans les pieds, ni dans les idées. Elle ne sait ni où elle va, ni ce qu’elle dit, ni ce qu’elle veut. (NAF Ms. 10313, Nana. F°241/1- Notes)
Et des figures venues de partout, et d’on ne sait où. (Ibid. F°244)
Pendant les soupers, monde honnête où l’on s’embête. (Ibid. F°249/1)
La soirée où l’on vide les bouteilles de champagne dans le piano. (Ibid. F°251/3)
Connaître Madrid (Bois de Boulogne). Où les parties se font l’été. (Ibid. F°255/4).

La Terre (1887)

Un passage, où sa physiologie de Macquart sera posée (MS NAF 10329 La Terre f° 5 – Personnages, Jean Macquart)
Enfin, il quitte le travail de la terre auquel il n’a jamais mordu et va au chef-lieu où il va aider dans un marchand de vin (Ibid., F° 30-31 – Personnages, Ernest Delhomme)

Le Rêve (1888)

Alors il lui fait le tableau de leur bonheur, ils iront loin. Où ils iront, dans un printemps éternel (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 274/57)

La ville ou /sic/ elle est, distance de Paris (?) (MS NAF 10323, Le Rêve, 2ème Plan détaillé du Chapitre I, f° 4)
(…) Où l’on met le livret (Ibid., f° 9)
La chapelle (…) La fenêtre, les armes, où ? (Ibid., Premier plan du chapitre IV, f° 71)
Voir où et comment (Ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 113.)
(il faudra dire où en est Félicien avec son père (…)) (deuxième plan détaillé du chapitre XII, f° 159)
Le grand lit où ça se passe (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIII, f° 173)
Le grand lit où ça se passe (Ibid., f° 174)

Lourdes (1894)

C’est sur ce fond que je puis détacher mon Jacques et l’histoire où il sera mêlé. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°24)
Ma crainte est de ne pas trouver pour celui-ci un sujet qui m’aille, un cadre où je sois moi, des foules, des grandes masses à remuer (…) \\. (Ibid. F°s61-62)
Il faut aussi que j’aie les procès verbaux du commissaire Jacomet, enfin tous les dossiers administratifs de l’époque. Ce n’est pas là où je trouverai la vérité. (Ibid. F°64)
Mais moi, si je veux rétablir la vérité, je n’ai qu’à reprendre l’affaire, l’enquête, au point où elle a été abandonnée. – (Ibid. F°65)
Pourtant l’épisode où il revoit la malade, avec ses vœux. (Ibid. F°86)
Mais bien voir où je devrais indiquer la formation de l’image de la Vierge chez Bernadette. (Ibid. F°207)
Mais surtout l’homme qui meurt, voir où je puis placer la mort. Un peu avant la fin, pour qu’on ait le corps quelque temps avec les cantiques. (Ibid. F°211)
Voir où l’homme doit
mourir. (Ibid. F°s218-219)
Mais ne prendre absolument que Bernadette et les apparitions, sans les persécutions que je garde pour le chapitre V de la seconde partie, où je reviendrai sur ses premières pages (…). (Ibid. F°221)
Où mettrai-je le morceau des cloches. (Ibid. F°350)
Voir où je dois mettre la mort de la petite Rose sur les bras de sa mère. (Ibid. F°373)
Et, tout de suite, l’endroit où ils [Pierre et Chassaigne] se rencontrent. (Ibid. F°383)
Où mettrai-je le morceau des cloches. (Ibid. F°399)
Où mettrai-je le morceau des cloches ? Ici, si je ne l’ai déjà mis. (Ibid. F°431)
Pierre s’arrête, achète un gros bouquet, des cierges. ([Il biffé] M. de Guersaint a 20 fr. ( La question d’argent avec Pierre, où en est-elle ?) (Ibid. F°492)
Et alors le besoin [b biffé] d’une religion nouvelle. Mais d’abord où en est le catholicisme. (Ibid. F°587)
Les histoires, tout ce qui s’est passé et où en sont les personnages. (Ibid. F°601)

OUBLIER (NE PAS) / OUBLI

La Curée (1872)

Deux oublis dans mon 1er chap. (MS NAF 10 282, La Curée, f°242). – Ne pas oublier l’ancienne banlieue, le bois de Boulogne… (MS NAF 10 282, La Curée, f°220). – Ne pas oublier le côté de l’hérédité (MS NAF 10 282, La Curée, f°241).

La Conquête de Plasans (1874)

Ne pas oublier que Marthe est la fille de Pierre Rougon et de Félicité (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 18)
Ne pas oublier que la mère de Faujas le croit coupable et qu’elle ne dit rien (Ibid.F°32)

Ne pas oublier le but politique de Faujas (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XVII F° 12)
(Ne pas oublier que c’est la religion qui la détraque peu à peu) (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XX F˚ 12)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Ne pas oublier que le village devient un seul personnage, et le montrer à l’horizon de chacune de mes scènes, en évitant d’employer aucun nom. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 14)
Ne pas oublier de mettre Serge dans son milieu catholique habituel. (Ibid., Les personnages, f° 18)
Ne pas oublier les dîners chez le doyen, etc. (Ibid., f° 19)
Ne pas oublier la Vierge. (Ibid., Plan du troisième livre, f° 23)
Ne pas oublier les orties. (Ibid., Le Paradou, Le parterre, f° 48)
Ne pas oublier son [à Octave] côté de fantaisie dans le commerce (Ibid., Fº3)

Nana (1880)

Ne pas oublier Muffat, très important, qui fera sa cour. (NAF Ms. 10313, Nana. F°43- Plan)
Ne pas oublier les conversation (sic) sur les courses (…). (Ibid. F°120)
Ne pas oublier que Nana vient de voir les dessins du lit d’or que Labordette lui apporte (Ibid. F°140).

Ne pas oublier la vie d’en bas et le théâtre. (NAF Ms. 10313, Nana. F°213- Ebauche)
Puis, ne pas oublier la vieille garde, une vieille lune, une vieille putain de cinquante-cinq ans exerçant encore. (Ibid. F°220).

La Terre (1887)

Ne pas oublier que Bonhomme n’épouse que sa cousine. L’oncle n’est donc pas au partage. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 429/30 – Ebauche)
(…) Ne pas oublier le champ stérile, près du château, encombré de pierres, que le gendre a cultivé et fait valoir. Un champ excellent, la jalousie de Bonhomme. Ce que peut le travail sur la terre ingrate. La terre impassible, donnant ce qu’on lui arrache, ce qu’on la force à donner. (Ibid., f° 492/84) Mais ne pas oublier son caractère, lent, peu intelligent, raisonnable, honnête (MS NAF 10329 La Terre f° 7 – Personnages, Jean Macquart)
J’oubliais Lequeu qui doit chanter, ainsi qu’un autre : Clou peut-être (Ibid., F° 35)

Le Rêve (1888)

Ne pas oublier que le jeune homme doit arriver en prince charmant (MS NAF 10323 Le Rêve, Ebauche, f° 234/18)
(…) Ne pas oublier que nous sommes dans le rêve (Ibid., f° 261/44).

Ne pas oublier sa première communion (ibid, premier plan détaillé du chapitre II, f° 28)
Associer tout le dehors , et ne pas oublier que je suis dans le rêve (Ibid., premier plan du chapitre VII, f° 100)
Ne pas oublier que je ne puis faire Angélique absolument ignorante (Ibid., premier plan du chapitre VII, f° 102)
Félicien (…) Peut-être serait-il plus distingué de ne pas le montrer. Ne pas oublier non plus les Hubert (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 179)

La lutte du respect et du devoir (…) le mouvement de la figure est là, ne pas l’oublier (Ibid., Dossier « Personnages », f° 199)

Lourdes (1894)

Mais ne pas oublier que je ne veux pas l’Italie poncive, la Rome cossue (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°8)
Ne pas oublier non plus le titre « Paris ». (Ibid. F°17)
Il faudra donc chercher, voir ce que pourrait être Rome. Si je ne le fais pas, il faudra ne pas oublier de mettre dans Lourdes un peu du néo-catholicisme et du vent mystique qui paraît souffler. (Ibid. F°62)
Ne pas oublier que la malade a deviné le drame qui se joue chez le prêtre, et qu’elle prie pour lui. (Ibid. F°99)
Marie à ce moment souffre beaucoup et se fait soulever et asseoir. (…) Ne jamais oublier la souffrance. – (Ibid. F°126)
Il [Pierre] regardera Marie, en outre, il regardera même
les autres malades, de façon à ce que la souffrance ne soit pas oubliée. (Ibid. F°s155-156)
Ne pas oublier que Pierre est très au courant de Lourdes. (Ibid. F°160)
D’abord dans le wagon, (…)
l’homme avec sœur Hyacinthe (mais ne pas oublier que c’est l’homme qui doit me donner les Vigneron, le garder donc pour la fin du morceau) – (Ibid. F°s168-169)
Ne pas oublier que Mme de Jonquière est dans le wagon. (Ibid. F°180)
Ne pas oublier les sœurs et Ferrand, qu’il faut montrer. (Ibid. F°236)
Ne pas oublier que des trains vont arriver. (Ibid. F°237)
Ne pas oublier que c’est [M. de Guersaint] un croyant, un bon père, et le montrer une fois au moins agenouillé devant la grotte, priant ardemment pour sa fille. (Ibid. F°271)
Et là, avec le monsieur, que Pierre approuve (ne pas oublier le docteur Chassaigne), les plaies apparentes. – (Ibid. F°282)
Ne pas oublier que Chassaigne est là, et trouver ce qu’il fera, ce qu’il dira. (Ibid. F°292)
Ne pas oublier de poser aussi l’abbé Peyramale, qui se développera à la fin de la troisième journée. (Ibid. F°301)
Ne pas oublier que c’est là le chapitre tout entier, car les [Vèmes biffé] cinquièmes chapitres de chaque partie appartiennent à Bernadette. (Ibid. F°307)
Ne pas oublier que M. de Guersaint ne songe qu’à sa partie à Gavarnie, malgré son grand amour pour sa fille. (Ibid. F°327)
Et profiter de cette promenade, vers une heure, pour montrer la kermesse, les guinguettes parfois, la mangeaille en plein vent. Sans oublier (…) le grand, l’effronté commerce autour de la Grotte et de la basilique. (Ibid. F°342)
Ne pas oublier que M. de Guersaint est venu pour la voiture. (Ibid. F°346)
Ne pas oublier que Pierre est venu à Lourdes, après des répugnances, pour étudier Lourdes et Bernadette, [après biffé] avec l’espoir encore de retrouver la foi. (…) Rappeler la figure de Guillaume Froment, pour qu’il ne soit pas complètement oublié. (Ibid. F°380)
Ne pas oublier que [P biffé] le docteur Chassaigne est du pays, qu’il a la tombe de ses parents, de sa femme et de sa fille dans le cimetière de Lourdes. (Ibid. F°391)
Ne
pas oublier la communion que l’abbé Judaine a apportée à Mme Vêtu. – (Ibid. F°s412-413)
Mettre cela en conversation, sans oublier le baron Suire, qui peut venir donner un coup d’œil. – (Ibid. F°415)
Ne pas oublier qu’il [le Commandeur] doit être [presque biffé] à l’agonie, le lendemain. (Ibid. F°448)
Ne pas oublier que Marie doit aller remercier la Vierge à la Grotte. (Ibid. F°464)
Ne pas oublier aussi que c’est une opposition intense que je cherche à obtenir. (Ibid. F°479)
Les dames hospitalières peuvent être allées au wagon ; mais ne pas oublier que Raymonde et les deux autres remontent en première. (Ibid. F°514)
Mme Vincent, qui a perdu sa fille, et qui ne peut sans doute emporter le corps : on a enterré la petite à midi, et la mère part (ne pas oublier que j’ai le voyage, tout un chapitre, et que je montrerai alors son accablement). (Ibid. F°528)
Enfin, s’il y a des arrêts, ne pas oublier les Dieulafay en première, et les Vigneron, [Ma biffé] la mère et son fils seulement, en seconde. (Ibid. F°559)
Ne pas oublier qu’elle [Bernadette] est restée une enfantine toute sa vie. – (Ibid. F°572)
Ne pas oublier sa réponse à un prêtre qui avait assisté au Couronnement de la Vierge, en 76 (…). (Ibid. F°574)

Ne pas oublier que Pierre est très au courant de Lourdes. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 14 – Notes sur Pierre Froment)
Du reste, ne pas oublier le côté affaire, l’énorme spéculation montée. (Ibid. Fo 210 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Ne pas oublier les processions que l’on fait aux flambeaux (…) – (Ibid. Fo 213 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Et ne pas oublier les singuliers [dessins biffé] profils que l’on peut reconstituer avec les [flaques biffé] nappes de neige (…). – (Ibid. Fo 220 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)

Travail (1901)

Et ne pas oublier surtout que c’est la femme qui le décide (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 372/25)

OUI

a)- de Zola :

La Curée (1872)

Oui, la spéculation a pris trop souvent la fausse route des combinaisons fictives… (MS NAF 10 282, La Curée, f°431).

Nana (1880)

E t cela en plein triomphe, lorsqu’elle peut tout sur les ruines qu’elle a faites. Voir si là on ne doit pas étaler ces ruines. Oui (NAF Ms. 10313, Nana. F°159- Plan).

Voir si la campagne ne serait pas bien là. Oui certainement. (NAF Ms. 10313, Nana. F°223- Ebauche).

Peu de gougnottes – dans le monde inférieur oui. (NAF Ms. 10313, Nana. F°261-10- Notes).

La Terre (1887)

Oui ! pas très intelligente un peu simple (MS NAF 10329 La Terre F° 50 – Personnages, Françoise Fouan)

Le Rêve (1888)

Si je mets une chapelle dans le château (…) oui une chapelle dans le château, et un vieux curé qui sera pour la procession, pour l’extrême onction et pour le mariage (MS NAF 10323, Ebauche, Le Rêve, f° 308/91)
Et là Angélique ne reconnaissant pas nettement Félicien (Hubertine oui ou non) (Ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 112)
La reconnaît-il ? Oui, je crois (Ibid., deuxième plan du chapitre X, f° 132)
Oui, je dois mettre cela un jour de lessive (Ibid., deuxième plan du chapitre XI, f° 243)

Lourdes (1894)

Puis, l’idée que la jeune malade pourrait être guérie le bouleverse : Oui, elle le peut, [et com biffé] maladie [nerveuse biffé] de cause nerveuse (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°77)
Dois-je dire tout de suite que Marie, seule au monde, sait que Pierre ne croit pas, et qu’elle va prier pour lui. Oui. – (Ibid. F°161)
Pour Ferrand et sœur Hyacinthe, voir s’il ne suffirait pas de les poser là, et [d’uti biffé] de renvoyer toute leur idylle, les détails du passé, à l’hôpital. [dans la marge : Oui] (Ibid. F°179)
On dit [sur biffé] celui-ci phtisique : oui, mais pourquoi, comment. (Ibid. F°272)
On dit celui-ci phtisique : oui mais pourquoi, comment ? (Ibid. F°284)
On pourrait lui faire acheter une paire de bottines, car elle [Marie] n’en a pas apportées (pour ne pas se porter malheur). On on [sic] lui en a données à l’Hôpital, le matin. Raymonde (Oui). (Ibid. F°492)
Elle [Appoline] ressemble à Bernadette, c’est frappant ! peut dire M. de Guersaint, et Des Hermoises aussi (très bon). Oui, en effrontée. – (Ibid. F°502)
Et [elle biffé] ensuite : « Elle [Appoline] ressemble à Bernadette » – Oui, en effrontée. (Ibid. F°506)

Voir si je ne dois pas donner un bout d’intrigue à Appoline. Peut-être avec le curé mondain Des Hermoises, ou avec un brancardier, Gérard lui-même. (…)
Oui, une intrigue avec Gérard, l’année d’auparavant (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 103-104– Notes sur Appoline)
On ne le connaît que sous le nom de Commandeur, soit que [je biffé] ce fût son nom (oui) soit qu’il fût
commandeur de quelque chose. (Ibid. Fos 112-113– Notes sur le Commandeur)
Superstition ? Oui, si l’on entend par là le besoin d’illusion de l’humanité souffrante. (Ibid. Fo 228 – Notes sur H. Lasserre)

Travail (1901)

Je me demande si tout cela ne doit pas être le premier chapitre de l’utopie ouvrant le rêve. Evidemment oui (Ibid., F°438)

b)-paroles de personnages :
J’ai menti à vos parents- oui je sais. Non vous ne savez pas (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 97)
Oui, épouse-la (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XII, f° 162)

OUTRE (EN)

(voir aussi PLUS DE)

Le Ventre de Paris (1873)

Seulement, elle apporte en outre une vertu plus égale, des qualités supérieures d’ordre et d’intelligence qui ne sont point chez ses parents. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 51)

Nana (1880)

Je montre en outre tous les hommes le comte de Vendoeuvres, le marquis de Chouard qui présente Juillerat et Hector de la Faloise. (NAF Ms. 10313, Nana. F°30- Plan).

En outre, Nana est la mangeuse d’or, l’avaleuse de toute richesse ; les goûts les plus dispendieux, le gaspillage les plus effroyables. (NAF Ms. 10313, Nana. F°193- Personnages).

Judic a deux maris : Judic et Millaud, et en outre un prince russe, sans compter ceux de passage. (NAF Ms. 10313, Nana. F°280- Notes).

La Terre (1887)

A la fin, le cabaretier lâchera même le fermier ; et ce dernier écœuré, forcé aussi donnera sa démission, de façon que ce sera l’épicier marchand de vin qui sera maire. – Mais il faudrait en outre que ce chemin ait un contre coup dans la terre de Bonhomme ; et pour cela, il faut que ce soit un sentier qui traverse, ou qui contourne le champ. (MS NAF 10.328 La Terre. f° 473/65) En outre, il y a la question du chemin qui ameute tout le village contre la ferme (MS NAF 10329 La Terre f° 89 – Personnages, Eugène Macqueron)

Lourdes (1894)

Outre
que la matière est importante et déborderait, il [sera biffé] est certain que le haut clergé n’est pas pour Lourdes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s60-61)
En outre sœur Hyacinthe, pendant tout le voyage, dirige les prières. (Ibid. F°142)
Il [Pierre] regardera Marie, en outre, il regardera même
les autres malades, de façon à ce que la souffrance ne soit pas oubliée. (Ibid. F°s155-156)
Et en outre le fourgon de la cantine et de la petite pharmacie de voyage. (Ibid. F°173)
En outre, on peut avoir descendu sur le quai madame Dieulafay, qui occupe un compartiment de première. (Ibid. F°174)
J’ai en outre tout mon wagon qui agit. (Ibid. F°175)
En outre j’ai les deux hospitaliers, [et biffé] Berthaud,
Gérard de Peyrelongue, que je pose. (Ibid. F°s232-233)
Mais voici en outre les épisodes, qu’il
faudra ensuite classer logiquement.– (Ibid. F°s233-234)
En outre, je mêle d’autres épisodes s’il est nécessaire. (Ibid. F°362)
Enfin, les dames hospitalières. Outre madame de Jonquière, les deux autres : Mme Volmar et Mme Désagneaux. (Ibid. F°528)

En outre, M. Vigneron demande de l’avancement à la Vierge, il veut être chef de bureau. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 55 – Notes sur M. Vigneron)
Elle [la cliente du docteur Astier] a une maladie dans le ventre, et en outre un état nerveux très aigu. (Ibid. Fo 186 – Notes sur le Départ de Paris)
En outre, les tableaux des grandes foules, vingt mille personnes à la fois envahissent la ville (…) \\. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 212 – 213 – Notes sur Un roman sur Lourdes)

Travail (1901)

En outre, il faut lui donner un idéal, du génie, une grande bonté, la puissance d’aimer (MS NAF 10333 Travail, Ebauche, f° 359/12)
En outre, pour montrer des flacons, des nécessaires de voyage, je puis avoir des orfèvres (Ibid., f° 386/39) ==== OUVERTEMENT ====

La Conquête de Plassans (1874)

Et les deux sociétés(…) ce qui évite de fusionner trop ouvertement encore (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche.F°24)

OUVRAGE

Travail (1901)

Mais gros d’une création à faire, très nourri déjà de lectures, ayant lu tous les ouvrages des précurseurs Saint-Simon, Fourier (surtout), Comte, etc. (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 372/25)

OUVRIR / OUVERTURE

Lourdes (1894)

La cité future de félicité montrée : ainsi toute la partie où le prêtre cache son frère, où ce dernier l’initie, doit être [ext biffé] comme une brusque ouverture sur un Paradou social. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°17)
J’ouvre par cette scène, qui me donne le nombre de trains lancés. (Ibid. F°223)
Grande salle commune où l’on introduit ensuite les guéris importants ; et là s’ouvre la discussion générale et contradictoire. (Ibid. F°295)

Travail (1901)

J’ouvre le siècle de demain (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 350/3)

OVATION

Lourdes (1894)

Une description, et presque une ovation à Marie, qu’on reconnaît. C’est la miraculée. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°496)