Dictionnaire – Mettre-Mythologie

METTRE

La Curée (1872)

Je puis mettre ma scène entre Renée et Maxime au Café anglais (MS NAF 10 282, La Curée, f°228). – Voici comment on pourrait mettre tout cela en œuvre (MS NAF 10 282, La Curée, f°325). – Pour mettre tout cela en train, j’ai besoin comme personnages… (MS NAF 10 282, La Curée, f°327). – Il faut dans ses spéculations en mettre une que l’annexion de 1860 tue ou vivifie (MS NAF 10 282, La Curée, f°332).

Le Ventre de Paris (1873)

Je mettrai là tout ce que je sais sur les cancans (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 60)
Lisa livrant Charles, c’est Lisa vis à vis de la famille. Je la compléterai en la mettant en face de sa sœur Gervaise (Ibid., f° 65)
Je mettrai en un mot Théocrite aux Halles.( Ibid., f° 71-72)
J’ignore encore si je mettrai la police véritable dans l’œuvre ; cela demanderait bien de la place (Ibid., f° 78)
Il est dans le trou heureux où la nourriture se fabrique. Comparaisons. Mettre cela au milieu de l’œuvre, pour produire une opposition. (Ibid., f° 80)
Il est contre l’ordre, il va tout bouleverser avec sa révolution (Mettre ces choses en conversation le plus souvent, entre Lisa et Quenu) (Ibid., f° 86)
Je voulais mettre des animaux (Ibid., f° 113)
Macquart avait mis en elle un besoin de bien-être très arrêté. (Ibid., f° 242)

La Conquête de Plassans (1874)

Comme marche générale dans l’œuvre, il est temps de revenir à Plassans, où, de longtemps, je ne pourrai remettre les pieds (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 18)
Pour mettre cela en œuvre, il faut d’abord que je fasse de Mouret un garçon gênant (Ibid.F°19)

Là, on peut mettre le voyage aux Tulettes, on voit Macquart (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XIV F° 11)

La faute de l’abbé Mouret (1875)

Je mettrai même le jardin sur un plateau pour que pas un regard ne puisse y pénétrer. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 5)
On peut la mêler au drame, en la faisant céder à un homme. On peut aussi mettre en face d’elle le frère Archangias, (je veux cependant conserver à celui-là sa raideur catholique ! (Ibid., f° 10)
Ne pas oublier de mettre Serge dans son milieu catholique habituel. (Ibid., Les personnages, f° 18)
Je ferai bien de mettre là la soumission des êtres, des plantes, des choses. Je montre le couple voyant la vie qui fourmille dans le parc, sans pourtant être encore tenté par elle. (Ibid., Le Paradou, f° 46)
La tombe d’Albine ? Je mettrai à côté du cimetière une sorte de précipice, ou plutôt je l’établirai au bord d’un grouffre [sic], qui évitera de le border d’un mur. – Le cimetière va un peu en pente. Puis, derrière l’église, je mettrai le presbytère. (Ibid., L’Eglise, Les Artaud – le Presbytère, f° 108)

Nana (1880)

Mettre en haut, dans une loge modeste Mme Robert avec un homme grave. (NAF Ms. 10313, Nana. F°12- Plan)
Pour le théâtre, mettre là : le boulevard, la façade des Variétés, le quartier (…). (Ibid. F°13)
Comme transition, amener le monde sur la scène et mettre là l’œil au rideau.
Alors, quand le prince traverse la scène, mettre les machinistes, le changement de décor, en un mot la scène, quand la toile est baissée. (Ibid. F°49)
Pour le théâtre, mettre là : loge et buvette du concierge ; la scène, décors, machinistes (…). (Ibid. F°55)
Il faut une soirée, un dîner, aux Fondettes pour mettre Fauchery en face de Sabine et Daguenet en face d’Estelle. (Ibid. F°61)
C’est là que j’ai envie de mettre l’épisode de Philippe, le capitaine, venant pour faire une scène, et se laissant empaumer. (Ibid. F°63)
Elle lui restera fidèle quand même (Mettre ça à l’autre chapitre). (Ibid. F°75)
Voir si l’on ne peut pas mettre là la rue Monnier. Le quartier de l’Europe. (Ibid. F°85)
Mettre là une marchande à la toilette chez laquelle Nana va vendre quelque chose. (Ibid. F°86)
(Ici mettre que le comte ne sait plus si sa femme le trompe avec Fauchery Laisser un doute.). (Ibid. F°93)
Là, mettre la scène le jour, l’aspect de la salle avec les housses. (Ibid. F°96)
Voir si l’épisode Satin doit être mis là. (Ibid. F°108)
Je mets Nana prise à une moyenne de 30 contre un (…). (Ibid. F°117)
Les filles contre la grille ; en garder pour en mettre là : Tatan Néné et Maria Blond. (Ibid. F°121)
Mettre sa famille, où il en est avec la comtesse qui a quitté Fauchery. (Ibid. F°142)
Mettre là la fin de la comtesse, du ménage Muffat.
s’il faut mettre là ; « et il y trouva les (sic) même satisfaction. (Ibid. F°144)
Il faudrait mettre cela dans une scène. (Ibid. F°149)
Je ne mettrais pas d’homme dans la chambre de Nana. (Ibid. F°162).

Je veux aussi mettre, face à face, les deux fins des filles. (NAF Ms. 10313, Nana. F°220- Ebauche)
Une représentation et c’est là où je mets le prince derrière la toile, le théâtre avec les loges des actrices etc. (Ibid. F°222)
Un chapitre pour la course du grand prix ; cadre où l’ont (sic) mettra des événements. (Ibid. F°223)
Pour bien mettre cela en vue, il faudra bien peser le caractère de Muffat, de la comtesse et de Nana. (Ibid. F°229)
Le reste, les divers épisodes n’ont que la valeur de faits secondaires destinés à mettre l’œuvre debout. (Ibid. F°232).

Au bonheur des dames (1883)

Mettre cette boutique dans le pâté de maisons et la faire absorber (…) (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, IBID) \\On pourrait peut-être mettre un lien (?) entre cette boutique et ma demoiselle de magasin (Ibid., f° 6) \\Il faut la [Louise] mettre le premier jour effarée en face du monstre, qu’elle mettra un jour dans sa poche (Ibid., f° 21) \\Il faut la [Louise] mettre tout de suite aux prises avec la maîtresse [d’Octave] (Ibid., f° 26)

La Terre (1887)

Bonhomme (…) Dès lors, son bien périclite, et sa rage contre la marâtre, qu’il faut cultiver : est-ce qu’il ne l’aime pas assez, est ce qu’elle ne devrait pas tout lui donner. Il ne faut plus dès lors, le mettre à la ferme, mais l’enfoncer dans la routine. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 445/46 – Ebauche)
(…) Je mettrai seulement dans un coin toutes les abominations des campagnes, et surtout l’inceste. (Ibid., f° 465/57)
(…)Il faut que la ferme me donne toute la grande culture, des histoires de chasse, et que je puisse conclure sur la grande culture et sur la petite. Cette grande culture, j’y ai introduit le ver, en y mettant une paysanne à gros appétit. (Ibid., f° 467/59)
(…) Pour opposer l’épargne à la dépense, prendre le père, le gendre et les mettre près du braconnier. (Ibid., f° 482/74)
(…) Je crois donc qu’il ne faut pas incarner la terre dans un personnage. (…) Mais pourtant, je puis mettre de la terre dans Louise, un peu abêtie, très bien portante, lourde et inconsciente, fertile, grasse en odeur. (Ibid., f° 485/77)
Pour mettre cela en action, j’aurai besoin à quelques reprises de lui faire voir le paysage (MS NAF 10329 La Terre F° 9 – Personnages, Jean Macquart)

Le Rêve (1888)

Enfin je voudrais mettre dans le livre de l’au-delà (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f°s 217/ 1- 218/2-) \\(…) La psychologie en mettant un combat chez le quadragénaire (Ibid., f° 221/3) \\(…) J’y mettrais aussi le moment, la réaction contre le naturalisme (Ibid., f° 222/6). \\(…) Les rêves qu’elle fait et mettre aussi l’au-delà qui frissonne en elle, l’inconnu (Ibid.F° 225/9) \\(…) Il faudrait y mettre la vie telle qu’elle n’est pas (Ibid., f° 227/11).
(…)Comme je veux que l’histoire finisse bien (…) je dois mettre le drame au milieu (Ibid., f° 227/11)
(…) Je mets ma jeune fille dans un vieux ménage, l’opposition avec mes amoureux (Ibid., f° 229/13). \\(…) Mettre là toutes les aspirations de la jeune fille qui attend l’oiseau bleu (Ibid., f° 234/18).
(…) Mettre donc Hubert en adoration devant Hubertine (…) Mettre une vierge dans l’église (Ibid., f° 250/34) \\(…) C’est dans ce rapprochement (…) que je mettrai une explication entre les deux époux (Ibid., f° 252/36)
(…) Je voulais une lutte psychologique, et c’est ici qu’il faudrait la mettre (F° 271/54)
(…) Pour matérialiser la lutte, mettre un chant de Félicien au dehors (Ibid., f°272/55)
(…) Mettre là les Hubert, avec l’épisode de la mère qui a pardonné (Ibid., f° 279/62)
(…) Je voudrais surtout une lutte chez Angélique (…) je voudrais donc mettre en elle des instincts (Ibid., f° 281/64)
(…) Dans l’idylle du IV au VIII, je puis mettre quelque bouderies, quelque angoisse (Ibid., f° 286/69)
(…) dans ce désir, mettre le besoin d’être charitable (Ibid., f° 289/72)
(…) Mettons que je finisse par l’épisode de la charité, le vêtement donné (Ibid., f° 290/73)
(…) Si je mets une chapelle dans le château, ce sera une broderie pour cette chapelle (…) je le / le château/ mets toujours dans une ville religieuse (Ibid., f° 308/91-309-92)
(…) Une chapelle (…) mais je la mettrai sans doute dans la cour du château (Ibid., f° 309/92).

Les ruines (…) du château (…) Cela me permettrait d’y mettre les légendes (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes Hautecoeur, f° 255) \\Mettre une allège en maçonnerie et supprimer les deux côtés de la baie en ogive (Ibid., f° 404/11- Notes sur la maison des Hubert) \\J’aimerai [sic] bien là mettre tout [sic] l’histoire de l’évêque, les Hautecoeur (…) Mettre là les Hautecoeur a l’avantage de ne pas trop annoncer Félicien (MS NAF 10323, Le Rêve, f° 51, f° à reclasser sans doute dans le dossier Ebauche ou Plan)
C’est là évidemment que je mettrai tout le passé d’Angélique (MS NAF 10323 Le Rêve, Plan, premier Plan détaillé du Chapitre I, f° 12). Dans la description, ne mettre que la porte du croisillon nord (…) et ne dire qu’un mot du derrière, le jardin, le champ, l’évéché (Ibid., f° 13)
C’est là que je mets la légende dorée intimement liée à l’instruction et à l’éducation d’Angélique (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 33)
(…)Pour ne pas avoir de paquet, je tacherai de mettre entre chaque masse de La Légende dorée, du récit, même des conversations s’il est possible, d’autres choses enfin (Ibid., Premier Plan détaillé du chapitre II, f° 35)
(…) Je crois qu’il faudra mettre là un mot du duc de Hautecoeur et du château (Ibid., Premier plan du chapitre II, f° 36)

Et là je la mets gaie, bien portante (Ibid., f° 43)
Ne pas mettre la visite à la tombe, ou l’indiquer à peine, pour la garder et la mettre vers le milieu (Ibid., premier Plan du chapitre III, f° 49)
J’aimerais bien là mettre toute l’histoire de l’évêque, les Hautecoeur (…) mettre là les Hautecoeur a l’avantage de ne pas trop annoncer félicien (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 51)
Mettre toute la cathédrale, les abbés, le gothique sur le roman, et un mot des Hautecoeur (Ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 62)
Ensuite je mets ce que j’ai appelé les miracles (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 67)
Mettre là l’hist. des armes (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 71)
Voir s’il faut mettre là l’intérieur de l’église (…) la grande façade (…) la mettre là (Ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 116)
Hubertine a vu Félicien et s’est expliquée avec lui, ou mieux mettre l’abbé Cornille dans l’affaire (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 128)
C’est dans ce chapitre ou dans le suivant que je voudrais mettre la scène de l’angoisse qui s’empare d’Angélique quand le milieu, la grâce l’abandonnent (…) Mettre la scène du livret au suivant (Ibid., premier plan du chapitre X, f° 141)
Oui, je dois mettre cela un jour de lessive (Ibid., deuxième plan du chapitre XI, f° 243)
C’est que [sic] je mets les deux épisodes, tout le morceau sur la grâce ( voir les notes Religion) (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XI, f° 146)
J’avais mis un chant de Félicien qui l’appelait au dehors. Mais c’était coco et cela allait contre la jalousie d’Angélique (Ibid., premier plan du chapitre XI, f° 154)
C’est là que je mettrais volontiers la grande scène entre eux (Ibid., premier plan du chapitre XI, f° 155)
C’est dans la victoire d’Angélique sur elle-même qu’il serait beau peut-être de mettre la théorie de l’illusion créée par Angélique (Ibid., premier plan du chapitre XII, f° 169)
Là je crois que je mettrai l’entrée de Monseigneur (…) Voir si les détails de l’entrée doivent être donnés là ou plus loin. Non, plus loin je crois (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIII, f° 171)
Cela est pour mettre le revirement du marquis en scène (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 181)
Et mettre là, au matin, la fin des Hubert (Ibid., deuxième plan du chapitre XIV, f° 184)
pour éviter la petite porte, je les mets tous dans l’église sans dire comment ils sont entrés (Ibid., deuxième plan du chapitre XIV, f° 185)
A côté je mets les Hubert (premier plan du chapitre XIV, f° 190)
Ai-je réservé la grande façade (Egl.6 à 10) pour être mise là comme un hosanna, un élancement final ? (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 194)

(Mettre la scène du lit de mort. Hubertine est enceinte) (Ibid., Personnages, f° 211)

Lourdes (1894)

Quant au combat contre la superstition, je le mettrai dans mon troisième volume « Paris ». (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°4)
L’idée de la noblesse humaine mise dans le renoncement, la pureté, la virginité : combat contre la nature, la fécondité, la vie. (Ibid. F°5)
Je mettrai cette dame dans une situation où elle devrait vingt fois succomber : mari laid et brutal, entourage cher et imbécile, pas d’enfants peut-être ou enfants ingrats. (…) Là-dedans, je puis mettre une ironie saignante. Mais ce que je veux surtout c’est peindre
une passion prête à déborder et qui se contient. C’est mettre au centre de mon œuvre, c’est emplir mon œuvre d’un soleil de passion qui resplendisse (…). (Ibid. F°s6-7)
Tout cela devra être étudié sur place. Je ne mets ici que l’idée générale. (Ibid. F°8)
Dans ce troisième volume, je vois volontiers la lutte des deux frères, mon prêtre et son frère ; et il faut que je règle cela pour en mettre les racines dans « Lourdes ». (Ibid. F°10)
Je pense que je n’ai pas besoin de mettre cela à la fin de « Rome » (…) \\. – (Ibid. F°s15-16)
Et une première scène où les deux frères, mis en présence, discutent. (Ibid. F°16)
Pour les revendications du socialisme, mettre donc toutes les souffrances des misérables (…). (Ibid. F°24)
D’abord, je voudrais mettre partout Bernadette, la détacher sur tout le roman. (Ibid. F°30)
Elle est donc mise à part par sa situation, parce qu’elle a vu la vierge, que celle-ci l’a choisie pour une mission. (Ibid. F°31)
C’est là enfin ce que je voudrais surtout mettre dans mon œuvre, au premier plan, débordant tout. D’abord (…) le cri de la douleur. (Ibid. F°38)
Tout ce mysticisme, pour un artiste, devrait se passer dans un décor du XIV e siècle (…) où les artistes naïfs de l’époque auraient mis toute leur âme. (Ibid. F°44)
Tout est laid, au milieu du décor splendide. Ils ont gâté la nature. (Mettre cela dans la bouche d’un personnage, si je ne le prends pas pour mon compte.) (Ibid. F°45)
Je ne résous pas ici le problème, mais j’étudierai ce sentiment à notre fin de siècle, en mettant en face les pèlerins et mes anarchistes, le passé et l’avenir. (Ibid. F°54)
Cela sera assez difficile à mettre, mais il le faudra au second plan. – (Ibid. F°56)
J’arrive à Bernadette. (…) Et je mettrai comme je l’ai dit, sa figure dominant tout le livre. – (Ibid. F°57)
Et ce qu’il faudrait mettre partout, ce serait Bernadette, sans compter mes deux Lourdes, Peyramale et les Pères. (Ibid. F°58)
J’ai eu une brusque idée : faire deux volumes, l’un qui s’appellerait Lourdes, l’autre Rome. Ce serait pour mettre dans le premier le réveil naïf du vieux catholicisme (…) et dans le second, tout le néo-catholicisme (…). (…) En effet, il me sera difficile de mettre cela dans Lourdes. (Ibid. F°60)
Il faudra donc chercher, voir ce que pourrait être Rome. Si je ne le fais pas, il faudra ne pas oublier de mettre dans Lourdes un peu du néo-catholicisme et du vent mystique qui paraît souffler. (Ibid. F°62)
Mettre aussi les hospitalières, une ou deux sœurs de l’Assomption, enfin tous les personnages possibles. (Ibid. F°69)
Et, quand j’aurai bien passé cette atroce souffrance charriée, mettre l’espoir, une lecture [qui biffé]
faite dans le wagon de troisième classe (…). (Ibid. F°s69-70)
Dans la quatrième partie, je mettrai [l’éclat biffé] d’autres détails (…) \\. (Ibid. F°s70-71)
Enfin, dans la cinquième partie finir les malades, mettre des détails, et reprendre le train (…). (Ibid. F°71)
L’idée m’est venue de me mettre moi-même, sous une incarnation. (Ibid. F°72)
Une mère me gênerait peut-être (d’ailleurs, je peux la mettre avec le père, si j’en sens le besoin). (Ibid. F°76)
Naturellement, je mets mon prêtre, ma malade et son père, dans le compartiment de troisième, où se passeront les scènes principales du début. (Ibid. F°80)
C’est la procession aux flambeaux qui me gêne ; comment la mettre pour qu’elle finisse le chapitre. (Ibid. F°81)
Il demande sa conversion
ardemment, et il ne l’obtiendra pas. Cela met du mouvement dans le personnage. (Ibid. F°s94-95)
Il faut que, le prêtre lui-même soit très au courant de Lourdes. Des circonstances lui ont mis des dossiers entre les mains. (Ibid. F°96)
Mais je ne sais pas si je mettrai d’autres brancardiers ; je les montrerai à l’œuvre. (Ibid. F°102)
J’ai peut-être envie de mettre un très grand seigneur, très chic, qui se dévouerait
absolument (…). Cela serait très bon. J’ai envie aussi de mettre, parmi les dames de la salle, une auxiliaire. (Ibid. F°s102-103)
J’ai aussi mon agrégé de l’Université, ou quelque chose de semblable, pour mettre là un intellectuel. (Ibid. F°106)
Enfin j’ai bien envie d’en mettre une autre qui a de la tuberculose aux
entrailles. (Ibid. F°s107-108)
Je crois que je devrais mettre un interne des hôpitaux du même âge. (Ibid. F°114)
Tout cela pour bien montrer la bravoure de la jeune sœur. Je la mets deux ou trois fois en scène d’une façon typique, très brave, allant de l’avant. (Ibid. F°115)
L’aumônier de la salle. (…)
Il me le faut, pour l’opposer à mon prêtre, chez lequel je mets une lutte. (Ibid. F°s115-116)
Et j’ai envie de mettre un autre père de l’Assomption, plus jeune, entré dans les ordres par vocation, ami de séminaire de mon prêtre (…). (Ibid. F°117)
Je pourrai le mettre au conseil municipal, ou ayant un oncle qui en est (ce que j’aimerai mieux). (Ibid. F°120)
Je mets au milieu [du wagon] Marie, M. de Guersaint et Pierre. (Ibid. F°132)
J’ai envie de mettre dans le même compartiment : aux pieds de Marie, Mme Maze, discrète et effacée (douleur morale) et en face d’elle Mme Vincent et sa fille Rose (douleur maternelle). (Ibid. F°133)
Derrière Marie, allongés sur la banquette, contre la cloison de bois, je mets Frère Isidore, couché lui aussi ; et sa sœur Marthe. (…) Je mets donc dans ce compartiment frère Isidore et sa sœur Marthe, dont je dis naturellement l’histoire. (Ibid. F°134)
Enfin, derrière M. de Guersaint et Pierre, je mets M. Sabathier et sa femme, dans l’autre compartiment. (Ibid. F°134)
Enfin, dans un compartiment plus lointain, après celui de M. Sabathier, je mets Elise Rouquet, bonne, avec son lupus à la face. (Ibid. F°135)
J’ai dit qu’on craignait des morts, et je voudrais bien mettre là l’homme qui meurt à Tarbes et que le père Fourcade voudra tenter de ressusciter. Je le mettrai volontiers dans le compartiment de Sabathier, de façon que Marie l’ait en face d’elle et qu’elle le voie bien. (Ibid. F°138)
Le mettre [le wagon], je crois
un peu en queue, au milieu, entre le fourgon et le dernier : il sera là secoué, ce qui aggravera les souffrances. (Ibid. F°s142-143)
Et il n’y a plus ensuite que le Chapelet (à Ste-Maure), la Neuvaine et l’Angélus (à Châtellerault), ce qui me permettra de mettre les réflexions de Pierre, sans trop les encombrer par ce qu’on fera – (Ibid. F°144)
Chassaigne est d’un village près de Lourdes. C’est donc lui qui a pu mettre le père de Pierre [sur biffé] dans l’étude des apparitions. (Ibid. F°161)
J’ai envie de ne mettre que Mme de la Jonquière avec sa fille Raymonde et Mme Volmar. (Ibid. F°176)
Je ne mets aucun des Pères dans le wagon. (Ibid. F°177)
J’ai envie de mettre l’abbé Judaine qui accompagnerait alors les Dieulafay, comme je crois l’avoir mis aux Personn. (Ibid. F°177)
Et c’est je crois tous les personnages que je mettrai là. (Ibid. F°178)
L’abbé Judaine est évidemment avec les Dieulafay, peut-être pas dans le même wagon. Je préfère le mettre avec Mme de Jonquière. (Ibid. F°179)
En mettre [des miracles] cinq ou six pages, ne pas craindre de faire long, l’entassement. Le paquet. – (Ibid. F°186)
Mettre tout de suite sans doute ma com- \\paraison : l’humanité est une malade qui a besoin d’illusion. (Ibid. F°s187-188)
La contagion, le [Pierre] mettre dans un état d’esprit qui permette la lutte en lui pendant les chapitres qui vont suivre. (Ibid. F°191)
Avec les miracles, dans le coup d’espoir des guérisons, il faut mettre aussi l’espoir des guérisons morales. (Ibid. F°201)
Je mettrai sans doute sous forme dialoguée la partie relative à N.–D. de la Salette. – (Ibid. F°205)
C’est là que je [en interligne : voulais] mettr[ai biffé]e l’ancien Lourdes. Mais, décidément, je crois qu’il serait plus logique de le mettre au commencement. (Ibid. F°215)
Et c’est dans cette bousculade que je dois [pas biffé] mettre l’épisode du Commandeur. (Ibid. F°229)
Marie restant la dernière dans le wagon (…). (…) Cela me permettra de la laisser la dernière sur le quai et de la mettre en face du Commandeur. (Ibid. F°234)
Mais surtout mettre ce défilé épouvantable dans l’admirable paysage de Lourdes, à huit heures par le soleil. (Ibid. F°252)
Ce que je disais au docteur Boissarie : Si moi j’avais une source et [q biffé] si je guérissais les plaies apparentes, je voudrais bouleverser le monde. (…) Le mettre dans la bouche de Pierre, dans sa conversation avec le docteur Chassaigne. (Ibid. F°274)
Je crains que ce chapitre ne soit trop plein si j’y mets des discussions médicales. (Ibid. F°276)
Ce serait vilain de mettre [la vér biffé] la conclusion en dehors du bonheur par la science et par la raison. (Ibid. F°277)
Et là voir si je dois mettre tout de suite la nouvelle installation, par Bonamy. (Ibid. F°281)
Je ne veux pas mettre M. de Guersaint dans la confidence : il est trop léger. (Ibid. F°324)
Et les [les Dieulafay]
montrer au balcon (…). Cela vaudra mieux que de les mettre en voiture à voir. (Ibid. F°s344-345)
Je crois que c’est ici que je dois mettre le morceau sur tous les genres de prêtres qui viennent à Lourdes (…). (Ibid. F°348)
Où mettrai-je le morceau des cloches. (Ibid. F°350)
Décider ceux
que j’y mets, les Vigneron par exemple, la Grivotte comme une folle avec son [S biffé] cierge, Sophie Couteau. – (Ibid. F°s362-363)
Voir où je dois mettre la mort de la petite Rose sur les bras de sa mère. (Ibid. F°373)
Un prêtre et un civil ; et les faire causer, les faire déposer devant Pierre, qu’ils troublent sans éclairer. Voir à mettre cela conforme à son analyse. – (Ibid. F°392)
Voir si je ne pourrais pas mettre toute la conversation dans un cadre de paysages. (Ibid. F°397)
Où mettrai-je le morceau des cloches. (Ibid. F°399)
Mettre quelque part le morceau sur les médecins et la médecine à l’Hôpital. (Ibid. F°403)
Mettre cela en conversation, sans oublier le baron Suire, qui peut venir donner un coup d’œil. – (Ibid. F°415)
Pour remplir le chapitre, j’ai surtout deux épisodes : [celui biffé] ceux de M. Sabathier et du frère Isidore. Je les mets côte à côte, M. Sabathier pourra suivre la mort du frère. (Ibid. F°424)
Où mettrai-je le morceau des cloches ? Ici, si je ne l’ai déjà mis. (Ibid. F°431)
Je reprends tout de suite la procession, et je mets Pierre près de Marie, derrière, avec le père Massias, qui a suivi. (Ibid. F°451)
De plus je puis mettre en haut les Vigneron, que je retrouverai dans la Grotte, et madame de Jonquière et madame Désagneaux, dont j’aurai besoin tout à l’heure – (Ibid. F°453)
Mais le plus tôt possible, je mets Appoline en conversation avec Des Hermoises. (Ibid. F°500)
J’ai mis le train en attente. (Ibid. F°512)
Je pourrais donc mettre l’épisode du Commandeur à la fin de ce chapitre. (Ibid. F°526)
Sur le quai, mettre tous les personnages. (Ibid. F°527)
Enfin, les dames hospitalières. (…) Les finir, les mettre là pour le voyage. (Ibid. F°528)
Alors ne mettre là qu’un mot de la Grivotte, pour préparer sa rechute prochaine (…). (Ibid. F°536)
Je les [Marie et Pierre] mets côte à côte. (Ibid. F°541)
Dois-je mettre là le rappel du Commandeur. (Ibid. F°547)
Mettre cette scène-là, la nuit, au jour levant, peut-être. (Ibid. F°553)
Pierre doit me servir à toute la conclusion philosophique. Je ne sais si je la mettrai là ou dans le chapitre suivant. (Ibid. F°553)
Naturellement, je mets tout cela dans le cadre de mon wagon. (Ibid. F°557)
Enfin l’abbé Judaine que je mets avec les Dieulafay. (Ibid. F°559)
Est-ce là que je mets la haine de la vie. (Ibid. F°575)
C’est là que je mets ses vœux perpétuels le 22 sept. 78, au beau milieu de ses intolérables souffrances. (Ibid. F°576)
Puis la continuation de la vie de B. Voir ce qu’il faudra mettre d’elle là. (Ibid. F°602)
Mettre en lui les deux hérédités, son père et sa mère (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 6 – Notes sur Pierre Froment)
Il demande sa conversion ardemment, il ne l’obtient pas. Cela met du mouvement dans le personnage. (Ibid. Fo 13 – Notes sur Pierre Froment)
Mettre, dans l’évocation par Pierre, le portrait physique de [Jacques biffé] Guillaume. (Ibid. Fo 19 – Notes sur Guillaume Froment)
Elle est venue de Paris, et je crois que je la mettrai dans [un biffé] le wagon de troisième, en face de Mme Vincent. (Ibid. Fo 61– Notes sur Madame Maze)
Tout le récit de leur passé. (chap. III.- Je les remets [Ferrand et sœur Hyacinthe] ensemble à l’hôpital, où il y a une petite pharmacie. (Ibid. Fo 90 – Notes sur Ferrand)
A moins que je ne les mette tous les deux [Chassaigne et Cazaban], pour avoir les deux courants. (Ibid. Fo 107 – Notes sur Cazaban)
Cela est pour mettre un lien entre lui et les Guersaint, de façon qu’au départ, lorsque Marie est guérie et que lui va mourir, il dise la parole de conclusion. (Ibid. Fo 113 – Notes sur le Commandeur)
Phtisique. – (…) La mettre au 2e ou au 3e degré. (Ibid. Fo 126 – Notes sur la maladie de la Grivotte)
Autour des miraculés, bonheur, larmes, et finalement croyance. Si vous y mettez le petit doigt, tout entier. (Ibid. Fo 178 – Notes sur Dozous 7-12)
Les malades étaient au nombre de 375 ; et il faut [illisible biffé] mettre les valides à quatre ou cinq cents. (Ibid. Fo 180 – Notes sur le Départ de Paris)
Le cri de souffrance qui est en moi, le mettre (c’est tout le livre 4). (Ibid. Fo 255 – Notes sur H. Lasserre)

Travail (1901)

Je mets Luc, avec sa famille, dans un assez gros bourg, éloigné de Paris (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, 351/4)
L’idée du travail, je puis la mettre chez le vieux professeur, dans lequel je me mettrai un peu (Ibid., f° 358/11)
Je le mets en ménage avec une femme, des enfants, et tout cela souffrant par lui, puis sauvé par lui, quand il est guéri (Ibid., f° 382/35)
Mettre un grand chef-lieu à côté (Ibid., F°408)
Mabire (que j’ai mis comme le mauvais contre-maitre chez Delaveau) peut devenir le chef fondeur (Ibid., F°422)
Il faut spécifier pour Luc, le mettre dans une petite chambre, déjà studieux (Ibid., F°440)

METTRE EN DOUTE

Lourdes (1894)

Dans Rome, je pourrais montrer l’écroulement du vieux catholicisme, l’effort du néo-catholicisme pour reprendre la direction du monde : bilan du siècle, la science discutée, mise en doute, et réaction spiritualiste : mais échec sans doute. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°28)

METTRE EN REGARD

Lourdes (1894)

La chambre de Bernadette. Tout est parti de là (éb. 137-175). Mettre en regard de cette misère la Grotte flamboyante (139). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°483)

METTRE EN SCÈNE

Lourdes (1894)

Tout cela mis en scène par le chef de la gare (tel que je l’ai aux notes) (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°223)

MIETTE

(personnage de La Fortune des Rougon, 1871)

Le Ventre de Paris (1873)

A côté des amours platoniques de Lisa et de Jacques, je voudrais une sorte d’idylle dans la Halle et qui ne ressemblât pas trop à celle de Silvère et de Miette. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 71)

MIEUX

Le Ventre de Paris (1873)

L’opposition est suffisamment indiquée. D’ailleurs, les personnages secondaires l’indiqueront encore mieux. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 59)
Je ferai peut-être bien de ne pas inventer une conspiration vraie. Le sujet se dessine mieux ainsi (Ibid., f° 68)
Non, il vaut mieux ne pas parler du tout de ce côté de la famille. (Ibid., f° 105)
Le service de l’approvisionnement est un des mieux organisés et des mieux faits. (Ibid., f°131)

La faute de l’abbé Mouret (1875)

Le dernier mot d’Albine. Il vaudrait mieux qu’elle ne parlât pas. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Plan du troisième livre, f° 24)

Nana (1880)

Venot pourra venir pour le trouver là, à la suite de quelque chose chez la comtesse, une disparition, ou mieux. (NAF Ms. 10313, Nana. F°143- Plan).

Non, j’aime mieux que Nana, dans la première période nettoie Cartier. (NAF Ms. 10313, Nana. F°233- Ebauche).

La Terre (1887)

Analyse de cela, confession générale, quand elle meurt ; ou mieux, elle emporte son secret (MS NAF 10329 La Terre f° 55 – Personnages, Françoise Fouan)
Jean Macquart (…) il faudra qu’il y ait un mariage en jeu. Le mieux, si les dates s’y prêtent, ce sera de ne l’amener là qu’après son tirage au sort (Ibid.– Ebauche)
(…)Bonhomme (…) non j’aimerai [sic] mieux qu’il n’eut [sic] pas servi. (Ibid., f° 413/14)
(…) Le père aurait pu louer la terre à ce frère. Mais non j’aimerai [sic] mieux pas de parentée [sic]. (Ibid., f° 416/17)
(…) Le mieux serait de diviser la lutte pour la terre en deux. (Ibid., f° 416/17)
(…) Le jour où Bonhomme la [Louise] prend ; elle pourrait crier, sa sœur est près de là, mais elle ne dit rien : peut-être aimerais-je mieux que ce fût la seconde fois. (Ibid., f° 433/34)
(…) Jean serait donc garçon à la ferme, après quelle aventure. (…) Le mieux serait de le faire coucher avec sa patronne, une paysanne épousée par l’homme de la ferme dans le village, dans la famille, une cousine au Beaugrand, à voir. (Ibid., 464/56)
(…) S’il le traverse, on doit payer des indemnités pour l’élargir ; s’il le contourne, on peut demander à le rectifier, à le mettre droit, ce qui entraîne aussi des indemnité [sic] : cela vaudrait mieux peut-être. (Ibid., f° 474/66)
(…) Quant à la question politique, elle pourrait venir d’une élection. Mais cela est bien gros et me demanderait de la place. J’aimerai [sic] mieux que la politique sortît des faits. (Ibid., f° 475/67)
(…) Je suis un peu ennuyé d’un adultère à la ferme. Il faudrait [sic] mieux peut-être y avoir une servante maîtresse , montée du village, tenant le fermier. (Ibid., f° 489/81)
(…) Mais quand il veut épouser la servante, elle refuse ; et il incendie la ferme. Cela vaut beaucoup mieux. (Ibid., f° 490/82)
(…) Mais quand il veut épouser la servante, elle refuse ; et il incendie la ferme. Cela vaut beaucoup mieux. (Ibid., f° 490/82)

Le Rêve (1888)

Je n’ai pas besoin qu’Hubert jette Angélique dans le mysticisme, j’aime même mieux qu’elle y entre d’elle-même (MS NAF 10323, Le Rêve, f° 251/35)
(…) j’aimerais peut-être mieux un Saint-Georges, un beau jeune homme.(à voir) (Ibid., f° 254/38)
(…)Il cause seulement avec les Hubert. Cela a le défaut de le matérialiser, de dire qui il est, et il vaudrait /faudrait surchargé, ou inversement/ mieux le laisser dans l’inconnu (Ibid., f°259/42)
(…) Il faut que Félicien dise cela à Angélique, ou du moins à Hubertine qui le répétera à Angélique (j’aime mieux, car je ne voudrais remettre les amoureux en présence que pour une grande scène (Ibid., f°267/50)
(…) Si je ne trouve rien à lui faire faire de classé, le mieux est de le montrer au sortir de ses études (Ibid., f° 299/82)
(…) Si je garde le garçon riche, (…)
cela fait qu’Angélique entre dans cette vie oisive de paresse. A voir, mais j’aimerais mieux autre chose (Le Rêve f° 301/84-302/85)
(…) Ne pas triompher atteint tout le livre . J’aimerais mieux qu’elle mourut /sic/ dans son triomphe (Ibid., f° 303/86)
(…) Ca vaut mieux (Ibid., f° 306/89)
J’aimerais mieux qu’il ne dise rien sur lui. Il est le prince charmant (deuxième plan détaillé du chapitre V, f° 74)
j’aimerais mieux pas de baiser du tout, une étreinte peut-être (premier plan du chapitre VII f° 102)
J’aimerais mieux que ce fût une fois par hasard (premier plan du chapitre VIII f° 112)
(voir si le contraire ne faudrait / sic, pour : vaudrait / pas mieux, la sortie par la grande porte, la rentrée par la petite (pas de fermeture de la parenthèse- premier plan du chapitre VIII f° 113)
Hubertine a vu Félicien et s’est expliquée avec lui, ou mieux mettre l’abbé Cornille dans l’affaire (deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 128)
J’ai indiqué qu’Hubertine suivait Angélique et assistait cachée à la scène, puis emmenait la jeune fille . Mais je crois que cela sera inutile. Angélique seule, ce serait sans doute mieux (premier plan du chapitre X, f° 139)
j’aimais mieux l’évêque
parce que lui-même faisait le miracle (premier plan du chapitre XIII f° s 177-178)

Lourdes (1894)

Le mieux serait peut-être de commencer par le train des pèlerins en marche. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°68)
Peut-être vaudrait-il mieux [n’avoir biffé] avoir un père veuf, dont je ferai un type : heureux de voir les Pyrénées. (Ibid. F°75)
Dès lors, le mieux serait qu’il ait trouvé le dossier dans le cabinet de son père, qui aurait été l’ami du fonctionnaire en question. (Ibid. F°97)
Enfin j’ai bien envie d’en mettre une autre qui a de la tuberculose aux
entrailles. (…) Elle va beaucoup mieux. (…) J’aime mieux que ce ne soit pas une femme. (Ibid. F°s107-108)
Enfin, un coiffeur en face de l’hôtel, qui couche et qui donne à manger. Je l’aimerai mieux dans la ville haute. (…) Je pourrai le mettre au conseil municipal, ou ayant un oncle qui en est (ce que j’aimerai mieux). Enfin, il représente la ville haute, le progrès de la libre pensée, et mieux
encore l’intérêt personnel. (Ibid. F°s120-120 bis)
L’histoire de Pierre et des Guersaint. (…) Je crois que le mieux sera de la prendre et de la suivre chronologiquement. (Ibid. F°156)
Je crois qu’il y a des cérémonies
religieuses à [Angers biffé] Poitiers. (…) Peut-être pourtant, [faudr biffé] vaudrait-il mieux n’avoir que la gare. (Ibid. F°s175-176)
Si je fais monter Sophie Couteau, seulement au début de ce chapitre, je l’installe tout de suite, et je donne son portrait physique. Cela vaudrait sans doute mieux. (Ibid. F°192)
Je crois que le mieux est de commencer le chapitre par poser l’hôpital de Notre-Dame-des-Douleurs. (Ibid. F°249)
Cela vaut mieux, chauffe [d’av biffé] davantage la scène, emploie toute la journée. (Ibid. F°269)
Et les [les Dieulafay]
montrer au balcon, la femme étendue sur une chaise longue, [les autres biffé] le mari et la sœur en toilette. Cela vaudra mieux que de les mettre en voiture à voir. (Ibid. F°s344-345)
J’aime mieux je crois les [Pierre et Marie] laisser là. (Ibid. F°356)
Je songe que le mieux serait de ne pas entrer encore dans l’abri, de le poser seulement. (Ibid. F°360)
Pour que Pierre soit mêlé, le mieux est de faire qu’on l’appelle, quand on trouve Mme Chaise agonisante ou morte, pour [l’ex biffé] la confession, etc. – (Ibid. F°486)
Le père Dargelès peut-être entrevu, pour mieux faire sentir l’absence des autres. – (Ibid. F°527)
Ne vaudrait-il pas mieux (…) préparer des générations fortes pour demain ? (Ibid. F°555)
Ne [fa biffé] vaudrait-il pas mieux, quitte à la [l’humanité] faire souffrir, lui ouvrir les yeux, fermer les Grottes, préparer des générations fortes pour demain. (Ibid. F°583)
Peut-être valait-il mieux que Bernadette fût restée à Saint-Gildard, que de triompher à Lourdes. (Ibid. F°596)

Je fixerai sa maladie ou peut-être [fa biffé] vaudrait-il mieux la laisser mystérieuse aussi. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 52 – Notes sur l’Homme)
Il représente donc la ville haute, le progrès, la libre pensée, et mieux encore l’intérêt personnel. (Ibid. Fo 106 – Notes sur Cazaban)

Travail (1901)

Pour avoir un drame, le mieux est de partir des misères et des hontes de la société actuelle (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 351/4) \\Le mieux serait peut-être d’avoir une usine fabriquant une matière première (Ibid., f° 353/6)
Cela faut [sic] mieux qu’un poète (Ibid., f° 364/17)
Cela ne me convient pas beaucoup, et j’aimerais mieux décidément que la femme active, mauvaise, fût la femme de l’usinier, maîtresse du capitaliste (Ibid., f° 367/20)
Non, il vaudrait peut-être mieux, pour le symbole, que ce fût un petit frère (Ibid., f° 369/22)
J’aime mieux qu’elle n’ait pas de famille (Ibid., f° 379/32)
Mais il vaudra mieux peut-être ne pas éparpiller trop l’intérêt sur trop de personnages, de types (Ibid., f° 380/33)
Peut-être faut-il mieux en faire un absolu solitaire, sans femme, sans personne, tout à son rêve unique (Ibid., f° 391/44)
Il peut les connaître (…) ce qui serait le mieux (Ibid., F°411) ==== MILIEU /MILIEU (AU) ==== (voir aussi : parmi) Mot clé du discours théorique du naturalisme, avec les deux mots « éducation » et « milieu », avec lesquels il apparaît souvent quasi automatiquement associé dans les dossiers préparatoires. Mais le terme possède deux acceptions différentes : ou bien il désigne le « cadre » de l’action à inventer, ou bien il désigne une partie médiane du chapitre ou de tout le roman. Comme synonyme de « cadre » à l’action, il fonctionne comme un actant collectif fondamental dans l’esthétique du roman naturaliste, souvent dans le rôle de destinateur de vouloir-faire pour le personnage, d’influençeur de ce dernier. S’oppose ou collabore (milieu physique, professionnel, idéologique) à l’éducation et à l’hérédité comme principes de détermination du personnage. Concept emprunté à la théorie littéraire de Taine (le milieu, la race, le moment). Son importance dans le cadre d’une stylistique (distribuer les descriptions) et d’une narratologie (poser l’actant collectif influençeur) réclame qu’il soit « posé » et décrit aussi tôt que possible dans le roman, ou au début de tel ou tel chapitre.

Le Ventre de Paris (1873)

Le côté artistique est les Halles modernes (…), l’éboulement de nourriture qui se fait chaque matin au beau milieu de Paris (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 48)
Je la place dans sa charcuterie, au milieu de ses viandes, avec un tablier blanc. Et c’est là que je place avec elle les lâchetés de la chair, les ramollissements de l’esprit (Ibid., f° 51)
Quand ils se retrouvent, belle opposition entre les deux ; le soir, dans le laboratoire, au milieu des viandes, les deux frères causent (Ibid., f° 56)
Cependant Louis fait accepter une place à Charles à la Halle, dans le ventre même. Charles a la halle, au milieu des nourritures, lui l’abnégation et la rêverie politique.(Ibid., f° 57)
Un amour au milieu des légumes, ou des poissons. (Ibid., f° 67)
à qui je donnerai une tante poissonnière, avec une jolie cousine (petite et mignonne au milieu de la marée) auxquelles je donnerai des rôles très secondaires. (Ibid., f° 70)
La marchande de fruits, par exemple, jolie blonde, charmante fille au milieu de ses fraises, de ses cerises, etc. aura un amant ou des amants qui lui mangeront tout. (Ibid., f° 73-74)
Je puis conserver à Nanette une petite parente poitrinaire qui agonise au milieu des odeurs fortes de la marée. (Ibid., f° 77)
Il est dans le trou heureux où la nourriture se fabrique. Comparaisons. Mettre cela au milieu de l’œuvre, pour produire une opposition. (Ibid., f° 80)
Fort ventilateur établi au milieu de la sale de vente (Ibid., f°126)
Fontaine au milieu de la pelouse (Ibid., f° 138)
de chaque côté une colonne jaune sur fond bleu et au milieu une sorte de stèle (Ibid., f° 140)
Bornes le long des murs, ruisseau au milieu (Ibid., f° 147)
et au milieu, des paquets de biscuits rangés symétriquement (Ibid., f° 161)
Aux deux bouts, épanouissement colossal. Au milieu, entre les pavillons, envahissement de la chaussée. (Ibid., f° 169)
Au milieu du carré de viande, deux bureaux (Ibid., f° 181)

La Conquête de Plassans (1874)

grande scène, qui pourra rappeler, par les actes d’un fou, le grand morceau du milieu, les actes d’un homme sage (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche,F°26)
Toute la bataille politique (…) elle réussira vers le milieu du volume, ou vers les deux-tiers (Ibid.F°33)

La faute de l’abbé Mouret (1875)

Ne pas oublier de mettre Serge dans son milieu catholique habituel. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Les personnages, f° 18)
Cinéraires : blanc violet ou mauve, le blanc au milieu, ou l’autre couleur au milieu ; tout violet superbe. (Ibid., Le Paradou, Le parterre, f° 50)

Nana (1880)

centre Vendoeuvres vient se joindre à eux et dit son mot. Cela au milieu du flot qui s’écoule, des jugement (sic) à voix hautes, des petites places qui descendent (NAF Ms. 10313, Nana. F°7- Plan)
Il faut que le drame violent de Muffat reprenne là-dedans pour que le roman ne fléchisse pas au milieu. (Ibid. F°95)
XII. Sur le ciel, au milieu d’une nuit. (Ibid. F°108)
La pelouse un bouquet d’arbre (sic) au milieu salie par le piétinement. (Ibid. F°122)
Et la course, description les chevaux qui arrivent, le canter, le départ, tout cela au milieu des conversations qui jugent. (Ibid. F°123)
Sur le ciel, au milieu d’une nuit. (Ibid. F°138)
Toujours des amants de cœur au milieu de ce coup de folie. (Ibid. F°142)
Amy Stewart est devenue dégoûtante. L’observation, commencement sale, milieu de la tenue et fin sale. (Ibid. F°146)
Au milieu des quatre hommes, les deux femmes, les coudes sur la table, se regardaient (Ibid. F°150 verso).

J’aimerai même assez que cela fut au milieu, lors de la déveine de Nana. (NAF Ms. 10313, Nana. F°213- Ebauche)
Lorsque Nana le quittera vers le milieu il pourra se mettre un instant avec le gamin de Paris (…).
Cela me donnera l’observation ; début sale ; milieu de la tenue ; fin sale. (Ibid. F°214).

On l’emporte au milieu des lamentations de sa maîtresse, une petite brune (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°244- Notes)
Il paraît qu’on n’en voulait pas à notre souper, et les assaillants s’en vont au milieu des poignées de main de tout le salon. (Ibid. F°246)
(…) le lustre et les appliques allumés au milieu de la nuit factice des rideaux tirés, elle se coiffait, longuement. (Ibid. F°2447/4)
Un bouquet d’arbres au milieu. (Ibid. F°284)
Au milieu du couloir, une porte, quatre ou cinq marches qui conduisent au magasin des accessoires. (Ibid. F°312)
Un bec de gaz devant dans une boule au milieu du passage. (Ibid. F°330).

Entourage Le milieu clérical mondain et bonapartiste.
Pourtant Fauchery sentant dans ce milieu digne un détraquement prochain : la luxure détruisant une famille, l’Assommoir autrement. (NAF Ms. 10313, Nana. F°27- Plan)
Ce chapitre doit servir à poser le milieu Muffat
Poser le milieu d’une cocodette, le monde mêlé du salon. (Ibid. F°30)
Bien poser le milieu. Sabine légitimiste par sa famille. Milieu légitimiste, clérical et mondain, avec le bonapartisme de Muffat. (Ibid. F°31).

[Sabine] Son mari la faisant vivre dans un milieu demi mondain, à cause de sa situation à la cour (…). Milieu curieux à étudier, surtout lorsqu’elle s’y révélera cocodette. (NAF Ms. 10313, Nana. F°189- Personnages).

J’aurai donc, deux milieux chez Nana, et chez ma paralytique. (NAF Ms. 10313, Nana. F°218- Ebauche)
Mon drame ne peut pourtant m’être donné que par un homme qui aimera Nana ; et il faudra que cet amour amène un choc dans un autre milieux (sic). (Ibid. F°225)
Puis, je ne vois plus le milieu du comte Muffat, qu’il faudrait que j’entourasse de dévots, ce qui ferait une singulière salade avec le monde de Nana. (Ibid. F°226).

Au bonheur des dames (1883)

(…) puis peu à peu je la [Denise] développe au milieu de l’élégance du Magasin (…) (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, fº 13)

La Terre (1887)

Lui faire perdre sa femme au milieu du livre à l’endroit où cette mort sera un premier coup pour lui. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 440/41- Ebauche)

Une autre scène de révolte au milieu, où il ne fait trembler personne (MS NAF 10329 La Terre F° 15 – Personnages, Louis Fouan)

Le Rêve (1888)

a)Point central d’un épisode ou de tout le roman : Au milieu un débat pour me donner la psychologie (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 224/8)
(…)Comme je veux que l’histoire finisse bien (…) je dois mettre le drame au milieu (Ibid., f° 227/11) \\(…) Au milieu elle croit qu’elle va le perdre, elle le perd même (Ibid. f° 228/12)
(…) Donc, pour justifier le titre très important : le Rêve posé au début, tel qu’il se réalisera à la fin, après le combat du milieu (Ibid., f° 244/28)
je ne sais si je dois pousser cette scène à fond ou plutôt la garder pour le milieu du livre (…) Ne pas mettre la visite à la tombe, ou l’indiquer à peine, pour la garder et la mettre vers le milieu (Ibid., premier Plan du chapitre III, f° 49)
b)Cadre et environnement de l’action :
Chez les Morin. Le milieu posé (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 235/19) (…) Une soirée d’été avec l’église voisine et tout le milieu (Ibid., f° 244/28)
(…) j’éveille la femme chez elle dans le milieu d’amour tendresse où elle vit (Ibid., f° 253/37)
(…) Y mêler le milieu toujours (Ibid., f° 271/54)
(…) je voudrais donc mettre en elle des instincts pas bons, que je combattrai par le milieu (Ibid., f° 281/64)
(…) montrer un rejet des Rougon-Macquart attaqué, transplanté dans un milieu particulier, et amélioré, sauvé par ce milieu ; toujours l’influence du milieu, ici combattant l’hérédité (Ibid., f° 283/66)
(…) L’éducation et le milieu (…) Le milieu
au / chapitre/ X (Ibid., f° 284/67-285/68)
(…) Et bien dire que si elle triomphe, c’est au milieu, c’est à l’éducation qu’elle le doit (…) donc le milieu, l’éducation interviennent là (Ibid., f° 288/71)
(…) La /Angélique/ montrer avec la mort en elle mariée au milieu de cet éclat princier (Ibid., f° 304/87)
Cela au milieu de la bénédiction, de la pourpre catholique, tout un élancement (Ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 113)
En un mot je voudrais que son orgueil et sa passion cédassent à l’éducation, au milieu (Ibid., plan du chapitre IX, f° 123)

Le réveil a eu lieu, et c’est le dernier combat, analysé, étendu, entre son hérédité et le milieu et l’éducation . Si elle triomphe, c’est grâce au milieu et à l’éducation (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XII, f° 161)
Mais pour que la scène ait toute sa signification et soit complète, il faut bien montrer la lutte entre son hérédité (…) et le milieu et l’éducation (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XII, f° 162)
Ajouter ceci, le combat psychologique, l’hérédité des Rougon-Macquart en lutte avec l’éducation et le milieu (Ibid., premier plan du chapitre XII, f° 166)
Et bien dire que si elle triomphe de ses instincts, de son hérédité, c’est au milieu, à l’éducation qu’elle le doit (Ibid., premier plan du chapitre XII, f° 167)
Donc l’éduca \\- tion et le milieu interviennent là. Montrer surtout une dernière fois le milieu, les voix, etc. (Ibid., premier plan du chapitre XII, f° s 167-168)
Triomphe définitif de l’éducation et du milieu sur l’hérédité (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 186)

Et tout le milieu posé. Le quartier (MS NAF 10323, f° 2, Plan, résumé du Plan du chapitre I) ; Le milieu aussi (Ibid., f° 3, résumé du Plan du chapitre X). \\Tout cela bref, pour indiquer le milieu dans lequel grandit l’enfant. Le milieu de derrière, le jardin surtout (Ibid., Plan, f° 16, deuxième plan détaillé du chapitre II)
(…)Donc montrer cette maison d’amour influant sur Angélique ainsi que le milieu dû à l’église, le travail, la vie régulière et cloîtrée, l’ignorance du monde, tout enfin ce qui devrait agir sur le rejet des Rougon-Macquart (Ibid., 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 19)
(…) La question de l’éducation par le milieu, important (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre II, f° 21) ).
(…) Résumer enfin ce que le milieu a fait de ce rejet des Rougon-Macquart , transplanté dans un certain milieu, cultivé par une certaine éducation (Ibid., 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 22) \\Et l’éducation par Hubertine, par le milieu (Ibid., Premier plan détaillé du chapitre II, f° 24)
(…) En outre influence du travail des broderies (…) mais surtout l’influence du milieu, travail, régularité, claustration, etc.(Ibid., Premier plan détaillé du chapitre II, f° 25)
(…)Toute cette influence mystique et légendaire de ce milieu (…) les instincts d’orgueil et de passion combattus par Hubertine et le milieu, détournés presque en qualité (Ibid., Premier plan détaillé du chapitre II, f° 26) \\(…) Finir par une scène avec l’au-delà du milieu ( ?) (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 28) \\(…) Bien poser déjà l’au-delà dans le milieu (ibid; premier plan détaillé du chapitre II, f° 29)
(…)Un rejet des Rougon transplanté dans un milieu particulier (ibid ; premier plan détaillé du chapitre II, f° 32)
(…) Le château et le duc arrive /sic/ comme milieu (Ibid., premier plan du chapitre II, f° 36)
(…) L’histoire de Beaumont l’église doit être là pour poser le milieu cloîtré (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 38)
(…) L’angoisse dès que la grâce, le milieu l’abandonne (…) Dans la question d’éducation par le milieu, par la légende dorée, très important de montrer le mécanisme de la grâce (Ibid., f° 39)
La montrer à l’œuvre (…) avec son éducation et le milieu par derrière (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 46)
Une soirée d’été, la fenêtre ouverte, le milieu là (Ibid., premier plan du chapitre III f° 47)
Il faudrait qu’Angélique eut une demi hallucination, les saintes, le milieu (Ibid., Plan du chapitre IX, f° 124)
L’inconnu, l’au-delà, le château, tout le milieu (premier plan détaillé du chapitre X, f° 236)
une scène grande , le milieu à choisir (Ibid., premier plan du chapitre X, f° 137)
Pas de libre arbitre, toute puissance du péché originel, de l’hérédité que le milieu seul modifie (Ibid., premier plan du chapitre x, f° 139)
C’est dans ce chapitre ou dans le suivant que je voudrais mettre la scène de l’angoisse qui s’empare d’Angélique quand le milieu, la grâce l’abandonnent (Ibid., f° 141)
Et j’établis en elle la lutte effrayante (…) Lutte de l’éducation, du milieu, contre l’hérédité (Ibid., deuxième plan du chapitre XI, f° 145)
Quand le milieu l’abandonne et qu’elle se sent toute à son hérédité (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XI, f° 146)
voir si la Légende dorée peut revenir avec tout le train des saints, le milieu (Ibid., premier plan du chapitre XI, f°156)
Ajouter ceci, le combat psychologique, l’hérédité des Rougon-Macquart en lutte avec l’éducation et le milieu (Ibid., premier plan du chapitre XII, f° 166)

Le milieu qu’elle habite la transforme (…) Tout l’effet du milieu (MS NAF 10323, Le Rêve, Personnages, f° 199)

Lourdes (1894)

Cadre et environnement de l’action
Enfin comment une Bernadette a dû fatalement pousser dans un tel milieu. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°209)
Ce milieu de chaleur, de souffrance, d’illusion l’exalte. (Ibid. F°210)
Il faut absolument que sous l’influence du milieu, de la chaleur, de ce wagon plein de souffrance,
de l’ardent besoin d’illusion qui s’en échappe, il [Pierre] s’exalte et espère qu’il croit. (Ibid. F°s215-216)
Bernadette laissée dans le même milieu, hantée par la même histoire, s’entête à croire, ne veut pas en démordre. (Ibid. F°302)
Le portrait qu’il [Chassaigne] en fait, sa véracité, sa dignité : là peut-être la discussion [en interligne : revenir à Bartrès] scientifique sur l’enfantine, l’hystérique ir- \\régulière, qui n’a pas la volonté [en interligne : même milieu] de sortir de son hallucination. (Ibid. F°s385-386)
Aussi, à Lourdes, dans ce milieu où l’on veut ressusciter la foi, les objets religieux jurent (…). (Ibid. F°499)
Aussi, à Lourdes, dans ce milieu où l’on veut ressusciter la foi, les objets religieux jurent (…). (Ibid. F°503)

Ce que le milieu a fait d’Appoline, qui aurait pu être une Bernadette. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 103 – Notes sur Appoline)

Point central d’un épisode ou de tout le roman
Mais ce que je veux surtout c’est peindre
une passion prête à déborder et qui se contient. (…) Il me faut donc cet éclat au milieu de la trilogie. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s6-7)
Mais ne pas oublier que je ne veux pas l’Italie poncive, la Rome cossue : je veux une Rome actuelle, avec son modernisme hurlant au milieu de son antiquité (…). (Ibid. F°8)
Et quant à Rome, le milieu, je lui donnerai trois parties, et
un nombre à fixer de chapitres dans chaque partie. « Rome » est le tableau central. (Ibid. F°s24-25)
Tout est laid, au milieu du décor splendide. (Ibid. F°45)
La situation difficile de ce docteur, sans commission, sans aide, portant toute la responsabilité, et surtout de ce savant jeté au milieu de ce surnaturel. (Ibid. F°48)
Je ne la [une sœur de l’Assomption] montrerai guère que à l’aller et au retour, et peut-être au milieu dans l’hôpital. – (Ibid. F°113)
Je le montrerai au milieu de capucins et d’autres prêtres poussant au miracle, en toute bonne foi. (Ibid. F°117)
Je mets au milieu [du wagon] Marie, M. de Guersaint et Pierre. (Ibid. F°132)
Dès l’arrêt du train, sœur Hyacinthe se précipite, monte dans le compartiment de l’homme, au milieu de la bousculade des [gens qui descen biffé] portières qu’on ouvre, des gens qui descendent. (Ibid. F°165)
J’ai madame de Jonquière soignant la Grivotte et Mme Vêtu. Et j’ai sœur Hyacinthe épongeant l’homme. La lecture au milieu de tout cela. (Ibid. F°198)
Toute cette nature rafraîchie (…) ; et le wagon de misère (…) au milieu de cette nuit si belle et si douce. – (Ibid. F°210)
Toute cette nature rafraîchie (…) ; et le wagon de souffrance (…) au milieu de cette nuit si belle et si douce. – (Ibid. F°218)
En bas, l’abbé des Hermoises se débattant au milieu de détails d’administration. (Ibid. F°249)
Marie placée au milieu de la salle, madame Vêtu sera près d’elle, la cancéreuse, dans un
lit tout à fait voisin. (Ibid. F°s250-251)
La Grivotte répétant « Je suis guérie, je suis guérie !»] au milieu de la foule qui l’acclame. (Ibid. F°287)
Donc les [Pierre et M. de Guersaint] voilà dehors, au milieu de la foule endimanchée. (Ibid. F°329)
Et cela au milieu de la kermesse du dehors, un dimanche, tous les pèlerins mangeant. (Ibid. F°338)
Le pêle-mêle de tout cela, et sous le ciel très bleu, dans l’air doux, au milieu des vastes montagnes. (Ibid. F°417)
Il [Pierre] peut l’espérer, mais (…) il faut que je garde la situation tendue jusqu’à ce qu’il tombe de lassitude dans la [Grotte biffé] Crypte, au milieu de l’hosanna universel (…) \\. (Ibid. F°s435-436)
Prendre à mes notes la description de la procession qui avance lentement au milieu de la foule. (…)
Effet de ce silence instantané, au milieu de la foule immense, saisissant. (Ibid. F°s436-437)
Effet de ce silence instantané, au milieu [de biffé] d’une foule immense, saisissant. (Ibid. F°449)
Cela se passe sur la place du Rosaire, au milieu d’un concours de foule immense. (Ibid. F°451)
La procession continue au milieu des acclamations de la foule. (Ibid. F°461)
Un premier déjeuner très gai, au milieu du brouhaha de l’hôtel. – (Ibid. F°489)
Et ils [Marie et M. de Guersaint] vont vers la Grotte, au milieu de la foule. (Ibid. F°492)
Le mariage au milieu de cet emballage. (Ibid. F°527)
Dans le milieu du wagon, qui ramène tous ces misérables. (Ibid. F°553)
C’est là que je mets ses vœux perpétuels le 22 sept. 78, au beau milieu de ses intolérables souffrances. (Ibid. F°576)
C’est toujours sa raison qui se révolte et qui l’empêche de croire. (…) Même au milieu des obscurités et des avortements de la science. (Ibid. F°584)
Je [con biffé] raconte sa [vie t biffé] mort tout au long, puis je montre son
tombeau, dans la petite église, perdue au milieu du jardin du couvent de Nevers. (Ibid. F°s593-594)

Je le montrerai au milieu des capucins et d’autres prêtres poussant au miracle, en toute croyance. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 98 – Notes sur le père Massias)
Ce besoin quand même du surnaturel pour le bonheur de l’humanité, [contre la biffé] au milieu de l’impassible nature, cruelle et injuste selon nous. (Ibid. Fo 215 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Clergé s’abstient, au milieu de cet élan vers le surnaturel. – (Ibid. Fo 223 – Notes sur H. Lasserre)
Le clergé qui s’abstient, au milieu de cet élan vers le surnaturel. (Ibid. Fo 236 – Notes sur H. Lasserre)
La Vierge lui [le biffé] dit un troisième secret personnel. Confidences intimes qui, d’après Lasserre, devaient sauvegarder Bernadette au milieu des périls
moraux auxquels allaient l’exposer les faveurs extraordinaires dont elle était comblée. (Ibid. Fos 240-241 – Notes sur H. Lasserre)
Elle part le 10 août, radieuse, au milieu des larmes. (Ibid. Fo 275 – Notes sur Mlle de Fontenay)

Travail (1901)

tandis que le livre deuxième, celui du milieu, devrait être beaucoup plus long (MS NAF 10334 Travail, Ebauche, f° 374/27)
L’ouvrier intelligent, mais comprimé par le milieu (Ibid., f° 377/30)

MINUTE

Lourdes (1894)

Puis il s’approche de Marie, et sa minute d’attendrissement. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 113 – Notes sur le Commandeur)

MIRACLE (-CULEUX)

(Histoire légendaire et genre littéraire)

Le Rêve (1888)

Il s’agenouille, demande un miracle à Dieu, dit à la mourante : Ma fille, si Dieu le veut, je le veux. Et le miracle sera fait (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 297/80)

Alors les grandes divisions faites par moi de la légende. Les Saints. Les diables.(…) les supplices des martyrs et les miracles (…) les bêtes et le comique. Spécialement pour l’amuser comme des romans (MS NAF 10323, 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 20) \\Le supplice des martyrs et les miracles qui en proviennent (Ibid., Premier plan détaillé du chapitre II)
Et alors, je pense, le fragment sur les miracles. Dire dans quel monde miraculeux la légende la fait vivre .C’est le miracle qui est l’ordre, la règle de la nature. Miracle facile (…) rappeler les miracles des supplices (Ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 58)
Tous les miracles (Ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 62)
Ensuite je mets ce que j’ai appelé les miracles, pour montrer dans quel rêve vit Angélique. C’est le miracle qui est l’ordre (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 67)
rappeler la procession du miracle, les seigneurs d’Hautecoeur, etc. Beaumont- L’Eglise (reprendre) (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f° 104)
j’aimais mieux l’évêque
parce que lui-même faisait le miracle (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f°s 177-178)
Je ne fais que le demi miracle (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 180)

MOBILE

Lourdes (1894)

Bernadette reste pauvre. Donc, pas une simulatrice. Aucun mobile vénal en elle. – (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 147 – Notes sur Boissarie)

MODÈLE

Voir aussi : type

Le Rêve (1888)

Un vieux ménage modèle, tout de bonté et de bonheur (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 229/13-)
(…) En faire un ménage modèle (Ibid., f° 245/29)

Travail (1901)

La cité modèle (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 375/28)

MODERNE (ITÉ)

Le Rêve (1888)

Le château à moitié reconstruit (…) Bien indiquer cet inachevé .La modernité du fond (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes sur le château de Hautecoeur, f° 371)

Lourdes (1894)

Mais j’ai le second volume « Rome »,
et j’ai déjà dit que mon prêtre (…) tâche dans « Rome » de réconcilier le catholicisme ou tout au moins le christianisme avec la science moderne, le monde moderne, le progrès. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s4-5)
D’ailleurs, je crois que tout mon sujet [de biffé], mon prêtre voulant réconcilier l’église et l’esprit moderne, peut très bien s’organiser autour de cette passion. (Ibid. F°7)
Mais ne pas oublier que (…) je veux une Rome actuelle, avec son modernisme hurlant au milieu de son antiquité, avec son petit peuple actuel et ses bourgeois modernes. (…) La conclusion doit montrer l’impuissance de l’église catholique à évoluer assez pour se régénérer et suffire
au besoin moderne. (Ibid. F°s8-9)
Mais je reviens à mon prêtre qui n’a pu (…) amener une conciliation entre le catholicisme et les idées modernes. (Ibid. F°13)
Rome enfin, et Rome [se p biffé] tâchant de se plier aux idées modernes. (Ibid. F°60)
Le bout du monde, rien que le patois, le monde moderne n’arrivant. (Ibid. F°205)
La vie moderne butte contre les Pyrénées, stagnation. (Ibid. F°208)
La vie moderne butte contre les Pyrénées, stagnation. (Ibid. F°220)
La vie moderne butte contre les Pyrénées. Stagnation. (Ibid. F°509)

MODESTEMENT

Lourdes (1894)

Quant aux Pères de la Grotte, je les effacerai modestement. Ils laissent faire les Pères de l’Assomption. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°117)

MODIFIER (-FICATION)

Voir aussi : Non

La Conquête de Plassans (1874)

Après avoir parcouru mes anciennes notes prises dans Trélat, je pense qu’il faut modifier le sujet ainsi qu’il suit MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 29)

La Terre (1887)

La politique l’ [Jean Macquart] ennuie. Mais je puis le modifier. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 430/31 – Ebauche) Il a pu après sa sortie du service, travailler dans une ville et prendre des idées de justice, d’égalité.

Le Rêve (1888)

La chambre à coucher, la modifier tout à fait (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes sur la maison des Hubert, f° 405/12) \\Si je reprends l’église, certaines modifications importantes en résultent (MS NAF 10323, Le Rêve, f° 52, premier plan du chapitre III, ou f° à reclasser sans doute dans le dossier Ebauche ou Plan)

Travail (1901)

Mais pour la seconde partie, l’action qui modifiera Luc ne suffira peut-être pas (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 356/9)

MOI/ME

Voir aussi : Je ; Mon/ ma/ mes ; Nous ; On.
Voir aussi : Donner (me donner) et la plupart des verbes modaux. Ce pronom personnel accentué de la première personne renvoie à deux modes d’intervention de Zola dans son texte, le premier de type autobiographique (voir Le Rêve Ms 10323 f° 217/1 et 221/5), le second technique, signalant que telle partie du texte sera faite « directement » par le narrateur et non prise en charge par un personnage(voir Le Rêve Ms 10323 f° 6)

La faute de l’abbé Mouret (1875)

Donc deux familles de paysan [sic] me suffiraient presque, pour personnifier tout le village. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f°12)
Pascal me servira. (Ibid., Les personnages, f° 17)
Il me faut chercher le sens humain des paroles de Jésus. (Ibid., Extraits de L’Imitation, f° 39)
(Plus tard, la fenêtre ouverte, le premier coup d’œil dehors me donnera un tableau.) (Ibid., Le Paradou, f° 61)
Le Christ de l’autel (à trouver, c’est lui qui me servira dans la grande scène d’Albine). (Ibid., L’Eglise, les Artaud – le Presbytère, f° 106)

Nana (1880)

A quoi bon courir les chances d’un rapprochement, lorsque chez moi le drame est tout à fait secondaire. (NAF Ms. 10313, Nana. F°225- Ebauche).

Les invités, tour à tour, se mettent « à la commode ». Surtout Ludovic et moi. (NAF Ms. 10313, Nana. F°244- Notes).

Au bonheur des dames (1883)

Eviter les scènes trop vives qui finiraient par me spécialiser (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, fº 4)
une histoire de bail qui m’est absolument nécessaire, dans le développement de mon colosse (Ibid., f° 6) \\Je puis mettre cette boutique dans le pâté de maisons et la faire absorber, ce qui me donnerait le drame d’un immeuble longtemps convoité et enfin conquis (…) (Ibid., f° 6) \\Comme personnages, il me faudra Octave, et un associé, au moins le banquier (…) (Ibid., f° 9) \\En somme, je voudrais bien me contenter d’une intrigue très simple (Ibid., f° 10) \\Pour me débarrasser de Mme Hédouin, voir si je ne dois pas la faire tuer dans les constructions au début (…) (Ibid., f° 14)
Voir ce que cela me donnerait si Octave avait un associé (Ibid., f° 18) \\Mais cela ne suffit pas, il me faudrait des femmes dans toutes les classes (Ibid., f° 18) \\Mais il me faudra cinq ou six autres femmes nommées et connues de vue par les vendeurs (Ibid., f° 18) \\(…) sans négliger pour cela les passantes, ni les femmes de province, dont il me faut deux ou trois types parmi mes clientes (Ibid., f° 19) \\Des clientes promenées de comptoir en comptoir me donnant l’animation, la vie (Ibid., f° 26)

Le Rêve (1888)

1)- Moi-Zola :
Je voudrais faire un livre qu’on n’attende pas de moi (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 217/1-)
(…) (Moi, le travail, la littérature qui a mangé ma vie) (Ibid., f°221/5).

Il ne faut pas que ce soit seulement Angélique qui me donne la maison. Je la donnerai, moi, pour avoir les modifications (MS NAF 10323, Le Rêve, 2ème Plan détaillé du Chapitre I f° 6)
Me voilà dans la maison. On traverse le salon. Et je suis dans la salle commune (Ibid., 2ème Plan détaillé du Chapitre I, f° 7) \\Alors les grandes divisions faites par moi de la légende (…)
cela doit me donner aussi toute la religion (Ibid., 2ème plan détaillé du chapitre II, f°s 20-21)
Tout cela m’est donné par Angélique à la fenêtre sans doute au commencement du chapitre (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 68)
Là, grand morceau développé me donnant tout l’évêque (…) Tout l’évêque (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 128)

2)- Moi-personnage (style direct):
Elle lui répète : parlons de vous , rien que de vous (…) Moi je ne suis qu’un ouvrier
C’est Esther aux pieds d’Assuérus « O mon souverain roi… Vous avez refusé, vous ne m ‘aviez pas vue et il faut que vous me voyiez. C’est moi… » (MS NAF 10323, Le Rêve, deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 132)

Lourdes (1894)

Des guérisons sont possibles, selon moi, dans certaines névroses. – (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 210 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Le cri de souffrance qui est en moi, le mettre (c’est tout le livre 4). (Ibid. Fo 255 – Notes sur H. Lasserre)

Travail (1901)

Il me faut une usine (Ibid., f° 352/5)
Il me faut un capitaliste (Ibid., f° 352/5)
Il faudra me borner, prendre des exemples (Ibid., f° 353/6)
Mais surtout, c’est Luc qui m’intéresse (Ibid., f° 353/6)
Je crois que le reste du drame doit m’être donné par des types d’ouvriers (Ibid., f° 369/22)
La famille de l’ouvrière me donnent des types (Ibid., f° 370/23)
La lutte des classes doit m’être donnée aussi (Ibid., f° 370/23)
Pour cela, il me faudra des enfants, ceux de Luc, d’autres aussi (Ibid., f° 376/29)
Il me faut des ouvriers, des types (Ibid., f° 376/29)
Cela me donnerait des épisodes intéressants, un fond de tableaux envieux (Ibid., f° 385/38-386/39
Cela me donnerait des épisodes intéressants, un fond de tableaux envieux (Ibid., f° 385/38-386/39
mais je puis avoir encore de la verrerie artistique, ce qui me donnerait des ouvriers d’art (Ibid., f° 386/39)
Enfin, il me faut tous les ouvriers du bâtiment (Ibid., f° 387/40)
Mais surtout parmi les ouvriers il me faut représenter toutes les opinions (Ibid., f° 389/42)
Elle doit me donner des tableaux §§§ de l’utopie prochaine (Ibid., 397/50)
D’abord, prendre une verrerie comme usine me paraît une donnée étroite (Ibid., f° 398/51)
Cela est bon, parce que cela me donne la campagne, les paysans, la culture (Ibid., f° 399/52-400/53)
Il me faut donc des personnages paysans, avec leur petit drame (Ibid., f° 400/53

MOINS (À) (LE)

Consigne de modulation, d’atténuation.

Le Ventre de Paris (1873)

Le moins de détails sera le meilleur. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 105)
Les persiennes hautes, moins éclairées (Ibid., f°166)

La faute de l’abbé Mouret (1875)

Puis les paysans, l’homme et la femme, moins riches, ils ont un garçon Jacques qui est l’amoureux de Rose, et qui fait avec elle le couple dont j’ai parlé plus haut. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 12-13)

Nana (1880)

Une cour à bouquet de 15 jours au moins. (NAF Ms. 10313, Nana. F°21- Plan)
La figure importe moins que le corps. (Ibid. F°45)
C’est Caroline Hequet et sa mère qui rachèteront la campagne, laquelle est avantageuse ; ou du moins elles la feront racheter (…). (Ibid. F°63)
J’aimerais assez que le chapitre se passât presque entièrement chez les Muffat, ou du moins fût à cheval sur les deux intérieurs. (Ibid. F°71)
Une cour à bouquets de 15 jours au moins, si amoureuse qu’elle soit. (Ibid. F°104)
Elle pourrait dire ça à une autre personne que son mari, pour que ce fut moins raide. (Ibid. F°127).

[Madame Lerat] elle dit « Je vais chez ma tante », et va chez un amant plus ou moins avouable. (NAF Ms. 10313, Nana. F°183- Personnages)
[Nana] Mais elle est très-forte, on lui donnerait au moins vingt ans. (Ibid. F°191).

(…) et la femme infirme indiquant (bien discrètement) qu’elle aurait préféré que son mari se mit avec la cocodette : au moins, cela serait resté dans son monde. (NAF Ms. 10313, Nana. F°217- Ebauche).

Aucune moins jolie instruction. (NAF Ms. 10313, Nana. F°255/4- Notes)
La figure, moins que le corps. (Ibid. F°256/19)
Une cour à bouquet (sic) ; visite de 15 jour (sic) au moins, si amoureuse qu’elle soit. (Ibid. F°257/6)
La haute cocotterie moins sincère que les putains au dessous. (Ibid. F°269/29) Sa théorie est qu’il faut, non pas un amant, mais trois au moins. (Ibid. F°278).

La Terre (1887)

Et je leur donne des enfants, une fille et deux garçons au moins, peut-être trois (MS NAF 10.328, La Terre, f° 403/4- Ebauche)
(…) L’oncle sera à peine une silhouette. (…) Il le faut moins riche que son frère : il pourra toujours se plaindre que son lot lors de l’héritage a été moins bon. (Ibid., f° 440/41)
(…) Bonhomme. (…) Sa passion de la terre doit aller avec l’amour du travail. Donc, difficile de faire que la terre dépérit entre ses mains. Il faudra que je garde ça pour l’oncle. A moins que je le fasse plus compliqué. (Ibid., f° 443/44)
(…) Louise, la fille du mère [sic] et la fille du braconnier sont les trois jeunes filles amies, filles de la vierge, etc. Les faire traverser l’action et les finir.– Comme femmes, j’aurais Palmyre, la petite mariée au gendre, la femme du cabaretier, la femme du maire, tantôt bien ensemble, tantôt fâchée, la femme du garde-champêtre, à moins que je ne le fasse garçon. (Ibid., f° 460/52)
(…) Je voudrais bien que Jean fût menuisier au moins pendant le début. (Ibid., f° 466/58)
(…) Il faut que la ferme me donne toute la grande culture, des histoires de chasse, et que je puisse conclure sur la grande culture et sur la petite. Cette grande culture, j’y ai introduit le ver, en y mettant une paysanne à gros appétit. Pour ne pas avoir trop de parallélisme, ne pas faire retourner Jean chez la fermière, ou s’arranger du moins pour que la symétrie ne se sente pas. (Ibid., f° 467/59)
(…) Quant au prêtre, à la religion, on pourrait l’avoir, en faisant que le prêtre dessert seulement l’église du village, comme à Medan. Il serait d’une commune à trois kilomètres, et viendrait seulement les dimanches et les jours de fête. Comme cela, il m’encombrerait moins, et je pourrais le mouvementer davantage. (Ibid., f° 478/70)
(…) Je voudrais un jeune paysan qui incarnerait le paysan quittant la terre, attiré par la ville, s’habillant chez Godchau, d’une élégance canaille. Je voudrais même lui donner un rôle important, du moins quelques apparitions typiques. (Ibid., f° 481/73)

Le Rêve (1888)

Pour aller moins vite en besogne, peut-être d’abord pas de passion (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 257/40)
(…) je voudrais faire un chapitre de cela : il sera court voilà tout, à moins que je ne trouve à le corser (Ibid., f° 263/46)
(…) C’est beaucoup moins coco que mon Angélique toute pure (Ibid., f° 283/66)
(…) Je crois qu’il faut donner à l’œuvre une base réelle . Si je la faisais trop dans la fantaisie, dans le songe, elle serait beaucoup moins efficace (Ibid., f° 294/77)

Lourdes (1894)

N’en est-il pas moins vrai que la voilà séparée de sa famille, cloîtrée, ne pouvant plus voir personne. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°31)
Encore moins d’intrigues que dans « la Débâcle » (…). (Ibid. F°55)
Il faudrait n’en faire qu’un type, tout au fond, à moins de trouver à l’utiliser davantage. (Ibid. F°105)
Il [le coiffeur] pourrait aussi accompagner mon prêtre à la chambre de Bernadette et à l’église de Peyramale. A moins que ce ne soit le médecin converti qui fasse cela. (Ibid. F°s120-120 bis)
Ne pas oublier que c’est [M. de Guersaint] un croyant, un bon père, et le montrer une fois au moins agenouillé devant la grotte, priant ardemment pour sa fille. (Ibid. F°271)
De façon même à ce qu’il [Gérard] invite Pierre et M. de Guersaint à la popote. Ou du moins il les y mène ou ils viennent l’y chercher. – (Ibid. F°338)
On se presse, on étouffe. Vingt mille personnes au moins. – (Ibid. F°415)
Ne devrait-il pas exister là un sanctuaire, un coin orné de fleurs au moins. (Ibid. F°473)
Ne devrait-il pas exister là un sanctuaire, un coin orné de fleurs au moins. (Ibid. F°481)
Dans le compartiment de frère Isidore, il n’y a plus que Marthe sa sœur et la Grivotte, je crois ; à moins qu’elle ne soit avec les Sabathier (à voir). (Ibid. F°557)
Mais aussi le wagon revient, effet produit par la lecture, nommer seulement et le moins possible les personnages. (Ibid. F°580)
[en interligne : Il a dit chez Bernadette. Elle était l’élue, la martyre, et s’il [Pierre] ne pouvait plus croire, elle ne l’en bouleversait pas moins dans sa fraternité (…).] (Ibid. F°581)
C’est une illusion qui s’en va, et il faut au moins changer d’illusion. (Ibid. F°587)
Le train roule pourtant, les stations nommées, et l’arrivée à Paris, au moins aux fortifications. (Ibid. F°595)

D’ailleurs, je n’aurai besoin de lui que dans « Paris ». A moins que je ne fasse passer son (…) image dans « Rome », ce qui ne serait pas mauvais, rien que pour ne pas le perdre de vue et le préparer. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 16 – Notes sur Guillaume Froment)
Il faudrait que son fils vive au moins
un peu plus que la tante. (Ibid. Fos 54-55 – Notes sur M. Vigneron)
A moins que je ne les mette tous les deux [Chassaigne et Cazaban], pour avoir les deux courants. (Ibid. Fo 107 – Notes sur Cazaban)
Il y a au moins deux sœurs dans le wagon et une dame hospitalière par compartiment. (Ibid. Fo 189 – Notes sur le Départ de Paris)

MOITIÉ

Nana (1880)

On sort à moitié gris. (NAF Ms. 10313, Nana. F°40- Plan)
(…) Steiner à moitié nettoyé et se cramponnant à Nana. (Ibid. F°67)
[Fontan] Très camarade, par moitié. (Ibid. F°79).

Mme Lucy Lévy recevra tel jour… Moitié femmes, moitié hommes. (NAF Ms. 10313, Nana. F°249/1- Notes)
Il [Lambert-Thiboust] se sauve moitié habillé, n’ayant qu’un soulier, ne pouvant s’en aller ainsi. (Ibid. F°277)
Un hôtel garni ou une maison publique, (…) des femmes qui changent de toilette, des femmes à moitié habillées (…). (Ibid. F°312)
Fenêtres carrées au ras des marches, porte battante à la moitié du 2e étage. (Ibid. F°318).

Lourdes (1894)

Alors, on le [l’homme] laisse à moitié évanoui. Sœur Hyacinthe est debout et indique les soins qu’il faut lui donner de loin. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°129)
Et j’ai donc, cette salle à moitié vide, puisque tous les malades sont à la Grotte. (Ibid. F°409)

MOMENT / MOMENTANÉ / DU MOMENT QUE

Terme très polysémique, qui peut désigner aussi bien le contexte historique qu’un point précis de l’acte de la création, ou qu’un point précis de l’intrigue imaginée.

Le Ventre de Paris (1873)

De plus, cela me permettra d’animer Lisa, à un moment, de l’étudier en face de la passion (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 63)
Cependant, il y a lutte, j’ai une intrigue amoureuse. A un moment, Jacques a pris une bague (Ibid., f° 66)
Au moment du gibier, l’étalage doit être superbe (Ibid., f°286)

La Conquête de Plassans (1874)

C’est à partir de ce moment que doivent commencer les succès de Faujas. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan VI F° 8)

Du moment qu’elle est dévote, elle peut se détraquer à son aise (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 22)

Tourner à ce moment tout le monde contre lui (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XIX F˚ 12)

Nana (1880)

Au moment où Bordenave parlait de Nana, il a dit « Chut ! » en voyant arriver Daguenet : « l’amant de cœur ». (NAF Ms. 10313, Nana. F°7- Plan)
Simonne, avec laquelle il [Bordenave] couche pour le moment, se lève à tous moments et lui coupe son pain. (Ibid. F°39)
La querelle des deux hommes, au moment où Rose Mignon entre en scène. (Ibid. F°54)
Muffat rentrant, au moment où sa femme rentre. (Ibid. F°70)
(…) et ce n’était encore, par moments, qu’un court vertige tournant sous ce crâne vidé par le jeu et les femmes. (Ibid. F°109 verso)
Puis au dernier moment Vandoeuvres fait venir un excellent Jockey inconnu Price, lui fait monter Nana, et fait monter Lusignan par Gresham. (Ibid. F°115)
Mais ici, il faut dire à quel moment il trouve Nana (…). (Ibid. F°140)
C’est le comble, Muffat sanglottant (sic) tombe à genoux et prie Dieu. Le personnage dévot peut le prendre à ce moment. (Ibid. F°145-6)
Toutes viennent si (sic) presser par moments. (Ibid. F°157)
Nana se meurt de la petite vérole, a (sic) vingt ans, au moment où les bruits de guerre assourdissent les boulevards. (Ibid. F°161).

[Daguenet] Ambitieux, voulant à un moment donné faire une fin. (NAF Ms. 10313, Nana. F°172- Personnages)
Dans ce moment-là, elle peut être la maîtresse de Bordenave, le directeur du théâtre qui dit ceci (…). (Ibid. F°191-2)
[Zoé] Nana l’a prise à Amy Stewart qui dans un moment d’humeur l’a renvoyée. (Ibid. F°204).

La fille mariée par Nana à un de ses amants de cœur (amant de cœur au moment où a lieu la 1ère au théâtre. (NAF Ms. 10313, Nana. F°213- Plan)
A ce moment-là, on l’a vendue, ou elle s’est vendue. (Ibid. F°214-5)
Clarisse Besnus est la première, une figurante ; puis Gaga, une fille chevronnée ; puis, après avoir passé par plusieurs, Nana qui est la célèbre du moment. (Ibid. F°235).

Depuis un moment, on est à table. (NAF Ms. 10313, Nana. F°245/3- Notes)
Toutes selon les moment (sic) de gêne et la liberté que la femme a. (Ibid. F°253/2)
Le drapeau jaune et rouge, levé au moment où les chevaux arrivent (Ibid. F°287).

Le Rêve (1888)

J’y mettrais aussi le moment, la réaction contre le naturalisme (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 222/6). Donc, négligeant pour le moment l’histoire des Hautecoeur, j’arrive au moment où le château fut démantelé, vers la fin de la ligue (fin du XVIème) (MS NAF 10324 Le Rêve, notes Hautecoeur f° 263)

Elle devra comprendre brusquement au moment de la procession (deuxième plan détaillé du chapitre IV f° 83)
La lutte d’Angélique jusqu’au moment où la maladie la cloue dans sa chambre (Ibid., premier plan du chapitre XI, f° 151)
Mais je crois qu’il ne doit arriver qu’après la cérémonie, ou du moins que Angélique ne le voit qu’après, qu’au moment nécessaire pour l’effet (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 177)
Mais à la sortie, au moment où elle va entrer dans la réalité (…) la mort qui la prend (…) emportée dans la réalisation de son rêve , au moment où elle entrait dans la réalité (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 193)

Lourdes (1894)

Le moment historique fixé, où en sera notre troisième république, et surtout l’état très net de la question sociale. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°23)
Le moment politique aussi, Léon XIII, le socialisme religieux, etc. – (Ibid. F°41)
Il n’y a qu’à s’incliner et à croire ; ou bien, du moment que l’examen commence, il ne doit plus s’arrêter (…). (Ibid. F°48)
A un moment, si le monde entier s’est jeté dans ce rêve du paradis chrétien, ouvrant l’autre vie, c’est que c’était la jeune espérance arrivant historiquement à son heure. (Ibid. F°51)
Il est incroyant (…). Et même je peux faire que la malade l’a deviné, et qu’à un moment, elle lui dit : « J’ai prié pour vous. (…)
[»] (Ibid. F°s82-83)
C’est au moment des vacances. Il revoit la jeune fille (…) et c’est au moment où elle est le plus malade dans sa gouttière. (Ibid. F°86)
Et pauvreté, pour expliquer qu’elle est hospitalisée : on peut renvoyer ce détail (…) au moment de l’explication de l’organisation des pèlerinages – (Ibid. F°123)
Marie à ce moment souffre beaucoup et se fait soulever et asseoir. (Ibid. F°126)
M. Sabathier est assis ; mais sa femme lui allonge les jambes par moments pour qu’il
ne se fatigue pas trop. (Ibid. F°s134-135)
Et il l’a retrouvée malade, malade depuis 5 ans ; elle a eu son accident à treize ans, au moment de la formation. (Ibid. F°148)
Au moment de celles-ci [les apparitions], il [Chassaigne] ne croyait pas encore (…). (Ibid. F°161)
On a peu de temps, on court, on se bouscule. (…) Et tous empressés : un déballage momentané d’hôpital. – (Ibid. F°166)
Sophie Couteau va monter au dernier moment. (Ibid. F°178)
Elle [sœur Hyacinthe] peut ne pas l’avoir [Ferrand] encore vu, car il remplace un ami, au dernier roman [sic]. (Ibid. F°180)
Bien montrer le début de ce moment, dans le wagon qui est parti désespéré de rentrer dans sa souffrance, et qui va en arriver à l’espoir. (Ibid. F°185)
Je n’ai qu’à dépouiller les miracles, à les avoir tous, puis à les classer. – Par moments, interrompre sans doute, pour montrer l’effet sur les malades. (Ibid. F°194)
Toutes les objections qu’il [Pierre] s’était faites, et qui peuvent fléchir un peu à ce moment, pour le
mouvement du chapitre. (Ibid. F°s207-208)
Là un portrait complet de Bernadette, telle qu’elle était au moment des apparitions. (Ibid. F°208)
Même, il [Pierre] pourra par moments quitter le livre, et parler de lui-même, avec une facilité charmante, un charme pénétrant (…). (Ibid. F°212)
Puis il [le Commandeur] s’approche au moment où l’on descend Marie, et son émotion, ce qu’il lui dit. (Ibid. F°230)
Des prêtres (…) perdant un peu la tête, au moment de la
pratique. (Ibid. F°s243-244)
Pierre qui roule Marie, arrive à ce moment-là. (Ibid. F°359)
A ce moment, le baron fait asseoir Pierre sur un banc et une heure s’écoule – (Ibid. F°367)
Alors, faire mourir l’enfant pendant la messe, sous la pluie, ou ailleurs, et dans un autre moment. (Ibid. F°379)
Dès le premier moment, la pensée de faire de la Grotte une puissance, de la mettre à part de la ville, de tout garder pour elle. (Ibid. F°388)
Il [Chassaigne] (…) a 65 ans aujourd’hui, il avec [sic] en 58, au moment des apparitions trente ans. (Ibid. F°391)
Enfin, agonie et mort de Mme Vêtu. (…) Mme de Jonquière et Mme Désagneaux jusqu’au dernier moment. (Ibid. F°407)
Mais Mme de Jonquière (…) appelle sa fille Raymonde, en ce moment à l’hôpital. C’est hier que Raymonde doit annoncer à sa mère que le mariage est fait. (Voir les Personn.) Cela très discrètement, et en trouvant le moment voulu. – (Ibid. F°411)
Pourtant, garder, je crois son portrait, pour le moment où elle [Marie] est arrivée devant la Grotte. (Ibid. F°432)
Et l’idée qu’elle [Marie] a de le prendre [son chariot] (…) au moment où la procession passe (…). (Ibid. F°440)
Mais, au moment du miracle, Pierre est frappé, tout ce qu’a dit Beauclair s’éveille, se précise en lui. (Ibid. F°441)
Et c’est alors que Marie, dans ce piétinement, dans cette poussée qui l’écrase, au moment où le Saint-Sacrement passe, se lève en criant : « Je suis guérie.[»] (Ibid. F°447)
Je le [Vigneron] montrerai encore sur le quai, au moment du départ (…) \\. (Ibid. F°s486-487)
Marie, en ce moment, a trop l’envie de marcher. (Ibid. F°491)
La Grivotte, Elise Rouquet, Sophie Couteau montant aussi ; et madame Vincent au dernier moment seulement, pâle, arrivant en se traînant (…). (Ibid. F°521)
Et là j’ai un retour dans le wagon pour commencer à poser que le retour n’est pas comme l’aller, ce que je reprendrai tout à l’heure, au moment du sommeil. (Ibid. F°535)
Et en même temps reprendre tout le wagon au moment où l’on va faire le silence. (Ibid. F°540)
Elle [Marie] n’est plus à lui [Pierre], du moment qu’elle peut être à un autre. (Ibid. F°542)
On lui disait, dans ses moments de souffrance [«] – Oubliez-vous ce que la S. Vierge vous a promis. – L’oublier, non c’est là ». (Ibid. F°577)
Alors, la religion de la souffrance humaine. (…) Un moment il [Pierre] en est là. (Ibid. F°581)
Et ce que répond
le docteur : Il n’y a que l’amour qui est la toute puissance de la vie (…) (voir si cela ne peut pas servir plus loin, au moment des scrupules). (Ibid. F°s584-585)

Et, enfin, aux dernières vacances, avant de recevoir la prêtrise, il la revoit [Marie]. (…) C’est au moment où elle est le plus malade, dans sa gouttière. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 7 – Notes sur Pierre Froment)
Pas croyante, ayant cessé toute pratique, et entrée par [lettre biffée] hasard dans une église, pour demander la guérison de sa fille, dans un moment d’absolu désespoir. (Ibid. Fo 32 – Notes sur Mme Vincent)
Par moments, elle soulève les paupières, et l’on voit ses yeux d’un bleu de ciel très clair, comme vides. (Ibid. Fo 33 – Notes sur M. de Guersaint)
La première scène, dans l’hôtel, est parce qu’il a été un peu brusque avec sa tante, dans un moment de souffrance, à table. (Ibid. Fo 57 – Notes sur Gustave Vigneron)
Grande et mince, (…) les yeux larges, magnifiques, [mots illisibles biffé] un brasier sur lequel passe par moment comme un voile (…). (Ibid. Fo 74 – Notes sur Madame Volmar)
Des sourcils très fournis et très noirs, sur des yeux bruns, très doux et très tristes [lettres biffées] par moments. (Ibid. Fo 86 – Notes sur sœur Saint-François)
Plaque dans le dos, épuisement nerveux. Et cela au moment de la formation, à 13 ans. (Ibid. Fo 117 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Au moment du départ, on enlève les guidons blancs qu’on met dans le fourgon, et on y met aussi tout le matériel des hospitaliers, les brancards, les courroies, etc. (Ibid. Fo 185 – Notes sur le Départ de Paris)
En ce moment de mysticité, de révolte contre la science, un admirable sujet : montrer le besoin de surnaturel persistant chez l’homme (…). (Ibid. Fo 208 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Le 3 juillet 76, au moment du couronnement de la statue de la Vierge, il y eut 33 évêques et archevêques, et Sempé les accapara (…) \\. (Ibid. Fos 284-285 – Notes sur L’église du curé Peyramale)

Travail (1901)

Mais si je veux lui donner du mouvement, il faut que dans la deuxième partie, il lutte, espère, puis désespère, s’imagine même un moment que tout est perdu (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 372/25-373/26)
Un moment, je le répète, il peut croire tout perdu (Ibid., f° 373/26)
J’aurai la révolution violente (?) un moment (Ibid., F°403)

MÔMERIE

Lourdes (1894)

Il y va donc [à Lourdes] monté contre ces mômeries, presque avec colère ; et il faudrait, pour qu’il évoluât qu’il fût touché d’abord, puis qu’à la fin, il sentît pourtant le besoin d’autre chose. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s72-73)

MON/ MA/ MES

voir aussi : je/ me/ moi
voir aussi :donner (me donner)

La Curée (1872)

Dans mon premier portrait de Toutin, j’ai mis en train l’affaire du Maroc, sans donner le dénouement… (MS NAF 10 282, La Curée, f°220). – Il faut que ma description du boul[evard] tienne tout le chapitre et suive le drame (MS NAF 10 282, La Curée, f°228). – Je puis mettre ma scène entre Renée et Maxime au Café anglais (MS NAF 10 282, La Curée, f°228). – C’est dans mes notes (MS NAF 10 282, La Curée, f°243). – Il ne faut pas oublier que mon roman est le tableau vigoureux du déchaînement des appétits (MS NAF 10 282, La Curée, f°297 / Premiers détails). – Mes personnages ne peuvent avoir des éclats sauf Renée (MS NAF 10 282, La Curée, f°235). – Après ma scène, le matin, Aristide qui… ne vient (MS NAF 10 282, La Curée, f°339). – Dans ma scène, voici ce qui peut se passer… (MS NAF 10 282, La Curée, f°344).

Le Ventre de Paris (1873)

Mes Rougon et mes Macquart sont des appétits.(MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f°48)
Mon héroïne sera dans la famille une exception à la lignée nerveuse. (Ibid., f° 48)
Cela préparera mon roman ouvrier. (Ibid., f° 61)
Il me faudrait dans l’œuvre un personnage épisodique, qui fut le Quasimodo de mes Halles.( Ibid., f° 62)
ce qui la compromet. Là mes cancans. (Ibid., f° 66)
Mon petit peintre me servira sans doute assez pour cela (Ibid., f° 71)
Mon petit peintre restera planté devant elle. (Ibid., f° 71)
Mes femmes, ma marchande de beurre, ma marchande de fruits, etc., vont de la belle Lisa à la belle Nanette.( Ibid., f° 76)
Enfin comme personnage secondaire, je puis avoir un liquoriste mouchard sur le comptoir duquel mes hommes iront prendre le vin blanc (Ibid., f° 77)
Ma fermière c’est la production, en face des Lisa, des Nanette, de la Halle entière qui est la consommation. (Ibid., f° 79)
Ma fermière, grande femme aux traits virils (Ibid., 79)
Un jour, la fermière emmène Charles et mon petit peintre à la campagne (Ibid., f° 79-80)
Je commencerai sans doute mon second chapitre par cette histoire et les descriptions de la charcuterie. ( Ibid., f° 82)
J’ai mon peintre, purement épisodique. Il se lie avec Florent. (Ibid., f° 95)
Mon peintre, sombre déjà, ayant des parentés avec Florent, mais en art. (Ibid., f° 95)
Je la promènerai avec mon peintre. (Ibid., f° 82)
Comme gras, j’ai le plus grand nombre de mes personnages. (Ibid., f° 101)
Ma femme Françoise pourra se réfugier chez Florent (Ibid., f°121)
Agents de police deux par deux (Mes mouchards peut-être) (Ibid., f° 122)
L’usure les ronge […] Ils donnent 1 fr. pour la charrette et 1 franc pour l’intérêt de l’argent (Mon Lebigre.) (Ibid., f° 130)
Ma charcuterie se trouve au soleil l’après-midi (Ibid., f° 185)

La Conquête de Plassans (1874)

Donc, dans ma série, ce roman est la province sous l’Empire, la satisfaction de Pierre Rougon et de Félicité que je veux montrer de nouveau (…) Mon drame physiologique sera donc l’étude de la parenté qui rapprochent /sic/ les époux (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 18)
Mon drame peut se passer en 1857 (Ibid.F°19)
Quelques femmes parmi mes comparses (ibid, F° 24)
Une femme compromise par un gros bonnet de l’Empire, qu’on a fait épouser à un de mes personnages (Ibid. F° 28)
Après avoir parcouru mes anciennes notes prises dans Trélat, je pense qu’il faut modifier le sujet ainsi qu’il suit (ibid, F° 29)

La faute de l’abbé Mouret (1875)

Décidément, mon village ne sera pas au bord de la mer. La mer est trop grande ; elle absorberait mon intrigue. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 10)
Ces enfant [sic], Marie d’un côté, Charles et Léon de l’autre, me donne [sic] mes trois galopins. (Ibid., f°13)
Les paysans, ce serait comme un fond gris, inommé [sic], une masse de brutes travailleuses et courbées, sur laquelle je détacherait [sic] mon drame humain. (Ibid., f° 13)
J’aurais ainsi une sorte de troupeau humain, une tribu dormant, se reproduisant, travaillant, toujours attachée à la terre, se mouvant dans mon œuvre comme une masse unique. (Ibid., f° 13-14)
Cela est préférable, pour plusieurs raisons ; d’abord, je ne puis entrer dans le particulier, étudier la vie au village, ce qui me détournerait de mon idée première ; ensuite, je reste davantage dans le système des grandes masses ; enfin, de cette façon, mon village devient un seul être, une création d’une simplicité utile, un troupeau humain tel qu’il a dû en exister aux premiers temps du monde. (Ibid., f° 14)
Ne pas oublier que le village devient un seul personnage, et le montrer à l’horizon de chacune de mes scènes, en évitant d’employer aucun nom. (Ibid., f° 14)
Cela restreint mes personnages. (Ibid., f° 14)
Mais, en somme je veux autant que possible effacer le monde clérical autour de mon personnage. (Ibid., Les personnages, f° 18-19)
Mon avis est de commencer directement par la messe. (Ibid., Sur la messe et l’église, f° 115)
Femme enviant des toilettes, des voitures : ma lorette. (Ibid., Résumé de Trélat et de Moreau, f° 140)
Lettre d’une religieuse (mon roman du prêtre). (Ibid., f° 140)

Nana (1880)

Alors Juillerat présente du monde, ce qui m’aide pour ma description (NAF Ms. 10313, Nana. F°7- Plan)
Mes deux mondes pourraient se rencontrer dans un chemin. (Ibid. F°64)
Curieux phénomène qui conduit mon chapitre. (Ibid. F°117)
Poser tous mes personnages secondaires. (Ibid. F°119)
Aux Courses je remontre tout mon monde. (Ibid. F°125)
C’est tout mon sujet insister. (Ibid. F°133)
Alors Mignon qui prend venant et (…) ayant ma sensation chez M. et chez V.
Muffat toujours mêlé, pour garder ma gradation, par dessus l’épisode de Mignon (Ibid. F°143)
Et tous mes personnages ruinés, Cartier, Vendoeuvres, Juillerat, la Faloise sont dans la salle. (Ibid. F°159).

Je puis faire de mon vieux dégoûtant, le sénateur, le beau-père de mon homme mûr, respectable et aimant vraiment.
au lieu d’un sénateur pour mon vieux, je chercherai sans doute autre chose. Il devient imbécile.
Ce serait là, mes trois types principaux, l’ordure du vieux, l’amour profond de l’homme mûr, et le baisage aimable et facile de l’amant de cœur. (NAF Ms. 10313, Nana. F°210- Ebauche)
Mes jeunes gens me la donnerait sans doute. (Ibid. F°211)
On cite des gens qu’elle a réduit à la mendicité ; mon Boursier, homme épais, et mon gentilhomme, homme de sport pourraient être absolument nettoyé par elle (Ibid. F°211-2)
La différence avec Hulot, c’est que mon homme n’aime qu’une femme. (Ibid. F°213)
Les femmes me donneront un chassé-croisé suivi : au début, j’aurai mon homme mûr absolument fidèle à sa femme. (Ibid. F°214)
Mon homme mûr aimera, mais il faut qu’il soit poussé à cet amour. (Ibid. F°215)
Puis, si la femme pardonnait, cela irait contre mon but. (Ibid. F°216)
J’aurai donc, deux milieux chez Nana, et chez ma paralytique.
J’ai ma cocodette (…). (Ibid. F°218)
(…) j’aurai une femme avec un amant, la mère de mes jeunes gens, la femme du boursier, à arranger tout cela. (Ibid. F°219)
Dans le premier chapitre, représentation, je poserai mes hommes avec mes femmes. (Ibid. F°220)
Mon drame ne peut pourtant m’être donné que par un homme qui aimera Nana (…). (Ibid. F°225)
(…) il me faut chercher mon petit drame ailleurs. (Ibid. F°227).

Mon cher confrère, (NAF Ms. 10313, Nana. F°249 verso- Notes)
J’y vais de mon petit voyage Quand elle baise sérieux. (Ibid. F°257/6).

Pot-Bouille (1882)

Il [Octave] est dans un magasin (le magasin d’où partira mon grand magasin). Pour tout de suite l’histoire de mon grand magasin (MS NAF 10321, Pot-Bouille, f° 382)
Il faut que je prenne pour cadre une maison moderne, dans laquelle logeront tous mes personnages (rien que des bourgeois, pas un ouvrier, le contraire de ma maison de la rue de la Goutte d’or) (Ibid., f° 382)
Donc les Lambert, ma famille, loge là, au quatrième étage, et Octave habite au dehors (Ibid., f° 383)

Au bonheur des dames (1883)

Justement, mon Octave est excellent (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, fº 3) \\Eviter les scènes trop vives qui finiraient par me spécialiser (Ibid., f° 4) \\Comme intrigue d’argent, j’ai mon idée première d’un grand magasin (…) (Ibid., f° 5) \\On pourrait peut-être mettre un lien (?) entre cette boutique et ma demoiselle de magasin (Ibid., f° 6) \\(…) une histoire de bail qui m’est absolument nécessaire, dans le développement de mon colosse (Ibid., f° 6) \\Je puis mettre cette boutique dans le pâté de maisons et la faire absorber, ce qui me donnerait le drame d’un immeuble longtemps convoité et enfin conquis (…) (Ibid., f° 6) \\Comme personnages, il me faudra Octave, et un associé, au moins le banquier (…) (Ibid., f° 9) \\En somme, je voudrais bien me contenter d’une intrigue très simple (Ibid., f° 10) \\Pour me débarrasser de Mme Hédouin, voir si je ne dois pas la faire tuer dans les constructions au début (…) (Ibid., f° 14) \\Mon héroïne sera en rapport avec la maîtresse du banquier (Ibid., f° 15) \\Voir ce que cela me donnerait si Octave avait un associé (Ibid., f° 18) \\Mais cela ne suffit pas, il me faudrait des femmes dans toutes les classes (Ibid., f° 18) \\Mais il me faudra cinq ou six autres femmes nommées et connues de vue par les vendeurs (Ibid., f° 18) \\(…) sans négliger pour cela les passantes, ni les femmes de province, dont il me faut deux ou trois types parmi mes clientes (Ibid., f° 19) \\Des clientes promenées de comptoir en comptoir me donnant l’animation, la vie (Ibid., f° 26)

La Terre (1887)

Mon drame se présente naturellement par un partage entre vifs. (MS NAF 10.328 La Terre. f° 403/4- Ebauche)
(…) Ne pas le faire ressembler à Etienne, ne pas sans doute lui faire quitter son métier et en faire mon paysan. (Ibid., f° 405/6)
(…)Je voudrais diviser plutôt. Beaugrand a deux fils Bonhomme et Jacques et une fille mariée à Durand. Il partage mais Bonhomme n’accepte pas sa part ; et voilà tout mon drame du partage. (Ibid., f° 412/13)
(…) J’ai peur que mon Jean ne soit bien effacé à côté de Bonhomme. (Ibid., f° 430/31)
(…)Mais Jean reste toujours effacé, avec un pauvre rôle. Son intérêt serait peut-être d’opposer l’ouvrier au paysan. N’en faire alors qu’un ouvrier ; mais cela tue mon sujet (Ibid. F° 431/32)
(…)La lutte entre le maire et l’autre cabaretier, le billard, et surtout la bataille autour de ma famille à la fin. Il faudrait que tous les personnages fussent mis en œuvre par mon histoire, le mariage de Louise, sa mort et la mort du vieux père. (Ibid., f° 460/52)
(…) Jean serait donc garçon à la ferme, après quelle aventure. Bonhomme peut y faire ma corvée avec lui, d’où connaissance et lien. (Ibid., f° 464/56)
(…) elle a pu reprendre Jean, qui l’aime toujours, et alors il met le feu à la ferme. C’est la flambée qui éclaire la fin du livre. Toutes mes autres femmes mariées seront honnêtes. (Ibid., f° 465/57)
(…) La terre. C’est l’héroïne de mon livre. (F° 483/75)
(…) Il faut que mes personnages soient tous emplis de la passion de la terre. (Ibid., f° 484/76)

Le Rêve (1888)

Reste ma Sidonie, dont c’est la fille (…) Je montrerai Sidonie à peine deux ou trois fois (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 223/7)
(…) Mon Angélique est maintenant d’aplomb (Ibid., f° 295/78)
(…) Je recule devant
le militaire, l’ingénieur. Le militaire n’entrerait pas dans ma fable, il ne me servirait pas, il y détonnerait (Ibid., f°s 298/81-299/82)

Il n’est donc évêque que depuis peu lorsque commence mon récit (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes Hautecoeur, f° 257)
(…) Ma ville est Beaumont (Ibid., f° 260)

Si je reprends l’église, certaines modifications importantes en résultent. D’abord mon Hautecoeur redevient évêque (MS NAF 10323, Le Rêve, f° 52, F° à reclasser sans doute dans le dossier Ebauche ou Plan)

(relire attentivement ma note Religion) (MS NAF 10323, 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 21). De l’ignorance naît le rêve, c’est mon sujet (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 29) \\(…) Toute une étude à faire pour ma série (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 32)
(…) Bien dire cela et lire absolument mes notes (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 36)
Voir absolument mes notes (Leg.dorée 4) (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 68)
Description après mes notes (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f° 105)
Tout cela c’est pour bien poser la situation de mon évêque, que je mets en scène dans la seconde partie du chapitre (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 130)
A mon avis, il faut qu’elle sache bien qu’elle n’est pas sauvée (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 180)

Lourdes (1894)

Mon prêtre fait une dernière tentative pour avoir cette foi-là, et il échoue. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°2)
Je puis donc finir « Lourdes » sur cette question anxieuse que se pose mon prêtre. (Ibid. F°3)
Cela peut élargir encore mon dévouement. – Quant au combat contre la superstition, je le mettrai dans mon troisième volume « Paris ». (Ibid. F°4)
Mais j’ai le second volume « Rome »,
et j’ai déjà dit que mon prêtre (…) tâche dans « Rome » de réconcilier le catholicisme ou tout au moins le christianisme avec la science moderne, le monde moderne, le progrès. (Ibid. F°s4-5)
C’est mettre au centre de mon œuvre, c’est emplir mon œuvre d’un soleil de passion qui resplendisse (…). (…) D’ailleurs, je crois que tout mon sujet [de biffé], mon prêtre voulant réconcilier l’église et l’esprit moderne, peut très bien s’organiser autour de cette passion. (Ibid. F°7)
Ce sera peut-être mon prêtre qui incarnera ces idées (…) \\. L’idée de charité n’est pas applicable, l’idée de justice emporte tout ; et ce sera là mon troisième livre, « Paris ». Dans ce troisième volume, je vois volontiers la lutte des deux frères, mon prêtre et son frère (…). Je vois volontiers le frère de mon prêtre se posant tout de suite en révolté, en violent. (Ibid. F°s9-10)
Après l’échec de mon prêtre à Rome, il doit tomber dans un désespoir muet,
une impuissance radicale. (Ibid. F°s10-11 )
Toute la lutte va être entre la charité impuissante et la justice qui paraît inapplicable. Mon livre sera dans cette lutte – Mais je reviens à mon prêtre qui n’a pu croire simplement (…). Il s’est heurté au rejet du surnaturel par la science et au besoin de justice qui grandit chez les peuples : c’est même cela qu’il faudra reporter dans « Rome » ; pour montrer comment échoue la tentative de mon prêtre. (Ibid. F°13)
Et j’arrive à mon prêtre battu, n’espérant plus rien. (…) J’aurais voulu une lutte héroïque, terrible, sanglante : tout un choc de deux mondes. Et je ne puis guère arriver à cela que si, à la fin de « Rome » je montre mon prêtre écrasé (…). (Ibid. F°14)
J’ai dit que mon héros serait un anarchiste ; mais je n’en sais rien, ce sera peut-être un évolutionniste (je préférerais cela). (…) Et il faut toujours que mon prêtre donne à la fin son sang pour son frère. (…) Des femmes sans doute, le frère marié avec des enfants peut-être, et cela corsant mon drame. (Ibid. F°18)
Mais je ne puis aller contre les idées de toute ma vie, je suis pour l’évolution (…). (Ibid. F°20)
Ma phrase du discours aux étudiants sur « le travail libérateur et pacificateur ». Je ne puis guère prêter à mon socialiste que ces idées-là, et ce sera donc un évolutionniste. (Ibid. F°21)
C’est sur ce fond que je puis détacher mon Jacques et l’histoire où il sera mêlé. (Ibid. F°24)
Si Pierre ne croit plus, c’est par ma révolte de sa raison. (Ibid. F°25)
Le peuple se détourne, il veut un idéal plus humain, une illusion plus immédiate. Toute ma conclusion dans « Rome » et dans « Paris » doit être là.– (Ibid. F°26)
Je tiens à mon médecin qui finit par croire pour des raisons (le docteur Maclou je crois). (Ibid. F°38)
C’est là enfin ce que je voudrais surtout mettre dans mon œuvre, au premier plan, débordant tout. D’abord (…) le cri de la douleur. (Ibid. F°38)
Si mon médecin finit par croire, c’est qu’il a vu que la science ne guérit pas (…). (Ibid. F°39)
Ils ont gâté la nature. (Mettre cela dans la bouche d’un personnage, si je ne le prends pas pour mon compte.) (Ibid. F°45)
Je ne résous pas ici le problème, mais j’étudierai ce sentiment à notre fin de siècle, en mettant en face les pèlerins et mes anarchistes, le passé et l’avenir. (Ibid. F°54)
J’arrive à Bernadette. Elle aussi est de la souffrance, c’est la grande idée de mon livre. (…) Mais (…)
comment raconter tout Bernadette (et aussi le Lourdes ancien, Peyramale et les Pères), si mon roman se passe de nos jours ? (Ibid. F°s57-58)
Et ce qu’il faudrait mettre partout, ce serait Bernadette, sans compter mes deux Lourdes, Peyramale et les Pères. (Ibid. F°58)
Ma crainte est de ne pas trouver pour celui-ci un sujet qui m’aille, un cadre où je sois moi, des foules, des grandes masses à remuer, des effets grands (…) \\. (Ibid. F°s61-62)
Puisqu’ils sont heureux d’être trompés,
mon Dieu ! pourquoi leur refuser ce bonheur. Et puis la foi y gagne. C’est ce que mon évêque dira.– (Ibid. F°s64-65)
Quand j’aurai ma Bernadette tout entière, je la ferai bien humaine, telle qu’elle était, mais extrêmement touchante, et martyre. (Ibid. F°66)
Et mon anarchiste sans doute concluant. A voir. (Ibid. F°72)
Si mon prêtre va à Lourdes c’est sur les instances de la malade, et après avoir étudié la question. (Ibid. F°76)
Je pourrai plus tard reprendre mon [person biffé] prêtre pour « Rome » et pour « Paris », dont il serait aussi le personnage central. (Ibid. F°79)
Il restera à écrire les histoires de ma jeune malade et de mon prêtre. (…) Naturellement, je mets mon prêtre, ma malade et son père, dans le compartiment de troisième, où se passeront les scènes principales du début. (Ibid. F°80)
« Lourdes », avec ce prêtre, doit donc devenir une tentative de croire aveuglément, de se reporter à la foi crédule du XII e siècle, et mon prêtre y échouera. (Ibid. F°94)
En un mot, il faut que mon prêtre représente toutes les protestations contre la superstition, le besoin du
surnaturel que l’humanité a pour se consoler de la réalité dure. (Ibid. F°s95-96)
Lui donner encore toutes mes sensations. – (Ibid. F°98)
(…) et quand il prend la jeune fille en question, c’est après un débat et un choix entre [deux biffé] elle et deux autres, que je ne ferai que nommer pour ne pas encombrer mes chapitres. (Ibid. F°102)
Il faudra que mon prêtre la connaisse, ou qu’il soit mêlé à cela ; et qu’il pardonne. (Ibid. F°103)
Comme malade, j’ai, en dehors de mon héroïne centrale : La petite fille avec sa mère. (Ibid. F°105)
J’ai aussi mon agrégé de l’Université, ou quelque chose de semblable, pour mettre là un intellectuel. (Ibid. F°106)
Mon prêtre sera mêlé à cela, parce qu’on l’appellera pour [conf biffé] confesser et absoudre la tante mourante. (Ibid. F°110)
Je songe que mes bourgeois, à l’enfant scrofuleux, viendraient aussi pour que le père, dans l’administration, où il est sous-chef, devienne chef. (Ibid. F°112)
L’aumônier de la salle. (…)
Il me le faut, pour l’opposer à mon prêtre, chez lequel je mets une lutte. (…) D’ailleurs, mon prêtre pourra en une page, passer en revue tous les genres de prêtres qu’on rencontre à Lourdes. [Me biffé] Mon aumônier, je puis l’avoir pour le train accompagnant la petite hydrocéphale (…). (Ibid. F°s115-116)
Et j’ai envie de mettre un autre père de l’Assomption, plus jeune, entré dans les ordres par vocation, ami de séminaire de mon prêtre (et qui est [l’ biffé] son antithèse) [de mon biffé]. (Ibid. F°117)
Pour le médecin des constatations, je prendrai un Boissarie quelconque. (…) Et mon médecin foudroyé et croyant l’aura même en médiocre estime. (Ibid. F°118)
Comment un homme d’une intelligence élevée et claire, nourrie dans l’analyse, peut arriver à croire aux miracles, sous le
coup d’une grande douleur. Cela dans les conversations avec mon prêtre. (Ibid. F°s118-119)
L’hôtelier qui tient l’hôtel [que j’expos biffé] où je fais passer mes épisodes. (Ibid. F°119)
Car la vraie libre pensée est représentée par mon prêtre. C’est en allant se faire raser chez lui qu’un de mes personnages, le père de ma malade, accompagné de mon prêtre, peut le faire causer. (…) Il pourrait aussi accompagner mon prêtre à la chambre de Bernadette et à l’église de Peyramale. (Ibid. F°120 bis)
Et je donne alors une description (…) de tout le wagon, avec ses malades (…), en réservant les malades, mes personnages. (…) Un ensemble enfin, pour tout poser, sans les détails sur mes personnages, les malades, que je vais présenter un à un. (Ibid. F°124)
Je prends donc mon wagon de troisième et j’y distribue mes personnages. (Ibid. F°132)
Mon premier chapitre part donc de 5h30 à peu près (dès qu’on est sorti des fortifications [)]. (…) Je prendrai mon horaire, pour les heures et
les pays qu’on traverse. On est à Poitiers à midi et demi. Mes deux premiers chapitres [von biffé] vont donc jusqu’à cette heure-là. (Ibid. F°s143-144)
C’est là surtout mon vif désir : que la douleur aille en montant jusqu’au IV (…). (Ibid. F°155)
Il [Pierre] soupçonne l’abbé Ader d’avoir tout mis en marche, inconsciemment (le dire). Lui donner toutes mes sensations. (Ibid. F°164)
Et avant de décrire le quai sans doute, dire ce que font mes gens du wagon. – (Ibid. F°165)
Puis tous les personnages de mon wagon, revenant, terminant ce qu’ils ont à faire. (Ibid. F°171)
D’autre part, j’ai mes autres malades du train. Je puis poser les Vigneron et madame Chaise, qui occupent un compartiment de seconde classe, à côté de mon wagon de troisième. (Ibid. F°174)
J’ai en outre tout mon wagon qui agit. (…) Je reprends donc chacun de mes malades du wagon et je le fais agir selon la logique et selon les besoins du récit. (Ibid. F°175)
Mettre tout de suite sans doute ma com- \\paraison : l’humanité est une malade qui a besoin d’illusion. (…) De même qu’un de mes personnages (incroyant autrefois), abandonné par les médecins, finit par s’adresser avec ferveur à Lourdes, de même l’humanité, à cette fin de siècle, bourrée de science, et toujours souffrante, se croit abandonnée des médecins (des savants) et retourne en arrière, au mysticisme à Lourdes.– (Ibid. F°s187-188)
L’école, le catéchisme commencé, enfin tout ce que je sais par Barbet (et son guide) et par mon excursion à Bartrès. – (Ibid. F°214)
Avec les miracles, je rattache le récit à mes malades du wagon. (Ibid. F°215)
Et une description de la gare d’après mes notes. (Ibid. F°223)
Puis, je suis à mon wagon [en interligne : trop tôt pour aller à la grotte], où l’on est venu chercher le mort. (Ibid. F°226)
Mon Gérard est un brancardier chef d’une équipe. (Ibid. F°242)
Comment il [l’hôpital de Notre-Dame-des-Douleurs] a été bâti (…) et l’installation de tout mon monde. (Ibid. F°249)
Et (…)
la description en une page d’une vingtaine de cas affreux, en dehors de ceux de mes malades acteurs. (Ibid. F°s251-252)
Et les malades, mes épisodes avec la petite [M biffé] Rose qu’on sort de l’eau (…) \\. (Ibid. F°s261-262)
Relire tout Boissarie, pour baser mon docteur Chassaigne (Médecins). (Ibid. F°275)
Mon docteur Chassaigne ne représentera pas la véritable [sic]. (Ibid. F°277)
Et j’ai ainsi tout un défilé de malades sans
conséquence (à prendre dans mes notes), qui m’aident à tout poser. – (Ibid. F°s280-281)
Mon souci est de savoir comment je les [les pères de la Grotte]
emploierai. (Ibid. F°s289-290)
Défilé de malades se prétendant guéris, je les prendrai dans mes notes. (Ibid. F°291)
Les plaies apparentes : Elise Rouquet. Mon idée. (…) Soulever l’incident, quelqu’un demandant qu’on guérisse Elise ; ou simplement, sans la nommer, l’idée de mes salles des plaies apparentes (…). (Ibid. F°293)
Et l’aumônier l’abbé Judaine qui donne la communion vers minuit, je crois (voir mes notes) – (Ibid. F°304)
Sur les pères dont on aperçoit l’habitation. – (…) Ma visite aux Pères (M.V. 23). (Ibid. F°331)
Il [le baron Suire] [a biffé] fait visiter la Grotte [en interligne : (M.V. 107)] à Pierre : tout l’intérieur décrit (…). Prendre cela à mes notes. (Ibid. F°367)
Les anarchistes, les premiers chrétiens. Voir les personnages et mes notes sur les Trois Villes – (Ibid. F°372)
Utiliser mon voyage à Argelès (éb. 209.) Paysages. (Ibid. F°397)
C’est la foule qui est mon personnage, enveloppant les épisodes. (Ibid. F°416)
En somme, tout ce chapitre peut-être pour mes malades secondaires devant la Grotte, car je puis ne pas les avoir montrés encore là. (Ibid. F°426)
Les malades rangés devant la Grotte, grande description ; et de façon à ce que chacun de mes malades ait son épisode, classé. (…) Reprendre mes hospitaliers et mes prêtres. (Ibid. F°428)
Le chapitre n’est possible que si j’ai réservé tous les épisodes de mes malades. (Ibid. F°429)
Ma Raymonde, pendant que le frère Isidore meurt. (Ibid. F°431)
Prendre à mes notes la description de la procession qui avance lentement au milieu de la foule. (Ibid. F°436)
Cela me donne d’abord une description (…) de l’intérieur de la Basilique, que je n’ai pas encore eue. La prendre à mes notes. (Ibid. F°454)
Prendre la basilique dans mes notes, avec son trésor. (Ibid. F°463)
Prendre les ex-voto dans mes notes, écrire une ou deux pages avec. (Ibid. F°463)
Pour corser un peu le chapitre, il faut voir si je ne pourrais pas y introduire quelques uns de mes personnages. (Ibid. F°465)
Donner le mot à un de mes politiques. (Ibid. F°469)
Et j’arrive immédiatement à la rue des Petits-Fossés (…). Prendre la description à mes notes. (Ibid. F°471)
Je puis avoir la description en y faisant promener mes deux personnages – (Ibid. F°474)
Et ici la jeune ruine, les pierres qui se mangent à la pluie, toute la description d’après mes notes – (Ibid. F°482)
D’ailleurs, ces messieurs font leur service, transportent les malades, les enfournent dans le train (voir toutes mes notes). (Ibid. F°527)
Puis, mes malades. (Ibid. F°528)
Pour le rembarquement, je reprendrai mon wagon tel qu’il est venu. (Ibid. F°532)
Puis j’en arriverai à mes personnages et je dirai ceux qui y sont et ceux qui n’y sont pas – (Ibid. F°533)
Naturellement, je mets tout cela dans le cadre de mon wagon. (Ibid. F°557)
Mon livre est sur la souffrance. (Ibid. F°564)
(…)
toute la ville revient, sa tante la marchande de [f biffé] vin, et surtout Bartrès, reprendre tout mon Barbet – (Ibid. F°s574-575)
De même qu’un de mes personnages (incroyant autrefois), M. Sabathier par exemple, abandonné des médecins, finit par s’adresser à Lourdes avec ferveur, de même
l’humanité (…) retourne en arrière, au mysticisme, à Lourdes. (Ibid. F°s589-590)
Prendre tout cela dans mes notes – (Ibid. F°593)
Le train roule, [la nuit tombe, biffé] et toute l’histoire résumée de mon prêtre, et de ma malade. (Ibid. F°601)
Je pose mes deux brancardiers, ma dame hospitalière et sa fille (mariage qui s’ébauche[)]. Naturellement, tous mes malades débarqués. (Ibid. F°602)
Installation de ma malade et de l’ouvrière d’Issy et de la bonne phtisique dans la même salle de l’hôpital. (Ibid. F°602)
Crise de doute chez ma malade [en interligne : insulte à la Vierge] : elle n’a pas été guérie. (Ibid. F°602)
Dans l’hôtel où mon prêtre et le père sont descendus. (…) Poser ma famille bourgeoise, le père, la mère, le petit scrofuleux, et la tante – Mon hospitalière passionnelle, et son monsieur : une nuit. (Ibid. F°603)
Le médecin et mon prêtre. – (Ibid. F°603)
La procession aux flambeaux. Y mêler ma malade, qui a obtenu de passer la nuit devant la Grotte. (Ibid. F°603)
Un récit qu’on peut faire à mon prêtre. (Ibid. F°603)
Revenir à l’hôpital (…), et emplir le chapitre avec des faits. (…) Et ma malade mêlée. (Ibid. F°604)
Ma malade amenée [en interligne : on la trempe]. (…) Ma malade sort de la piscine, quand le Saint-Sacrement passe. (Ibid. F°604)
Chez mon prêtre, tristesse immense. (Ibid. F°604)
Visite de mon prêtre à la chambre de Bernadette et à l’église en ruine. (Ibid. F°604)
Le médecin et mon prêtre. (…) La scène mort de la tante, mes deux bourgeois et le petit scrofuleux. – (Ibid. F°605)
Tristesse de mon prêtre. (Ibid. F°605)
Mon médecin converti vient serrer la main de mon prêtre. (Ibid. F°605)
Mes personnages terminés. Des faits. Mais surtout ce que pense mon prêtre. (…) Seule ma malade guérie. (Ibid. F°605)

Il perd sa femme à Cauterets, au lendemain de l’arrivée (utiliser mes notes du Mont-Dore) (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 65 – Notes sur le docteur Chassaigne)
Le curé classique. Je le veux en opposition avec mon Pierre. (Ibid. Fo 91 – Notes sur l’abbé Judaine)
Il y a des faits de guérison qui échappent à toute interprétation scientifique. Mon Dieu ! cela doit être vrai. Mon vieux médecin doit en avoir vu beaucoup de pareils, dans sa longue pratique. (Ibid. Fo 174 – Notes sur les Miracles)
Le docteur ne comprend pas ; et j’aurai ainsi mon lupus, une guérison que la science ne comprendra pas (…). (Ibid. Fo 187 – Notes sur le Départ de Paris)
Le mot de mon coché : « Ah ! Lourdes a bien réussi, mais on ne sait pas si ça durera ». (Ibid. Fo 210 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Tout mon livre est là, dans ce besoin de croyance au merveilleux (…). (Ibid. Fo 228 – Notes sur H. Lasserre)
« Je souffre mais je suis contente de souffrir. » – Pourquoi mon Dieu ! quel blasphème et quelle cruauté inutile. (Ibid. Fo 267 – Notes sur H. Lasserre)
Il faut croire fermement, absolument qu’on sera guérie. Cela est bon pour ma malade ; le premier jour elle ne croit pas assez, et échec. (Ibid. Fo 273 – Notes sur Mlle de Fontenay)

Travail (1901)

les travaux de la terre surtout pittoresques, vendanges, moisons, etc. (et ma « Terre ») (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 350/3)
La conclusion naturelle de toute mon œuvre \\(Ibid., f° 350/3)
mon amour de la force et de la santé (…) mon besoin de vérité et de justice éclatant enfin (Ibid., f° 350/3) \\Montrer mon bourg pourri (Ibid., f° 351/4) \\Tout au travail, une découverte après une découverte (craindre mon docteur Pascal) (Ibid., f° 359/12) \\Mon groupe d’ouvriers n’est pas §§ (Ibid., f° 380/33) \\Mon contremaître est déjà acquis, c’est le lieutenant actif de Luc (Ibid., f° 381/34) \\Mon savant est par dessus tout, par dessus l’action (Ibid., 384/37) \\Mon ouvrier s’y grise (Ibid., f° 388/41)
J’ai réfléchi aussi que les passions politiques doivent exister dans mon œuvre (Ibid., f° 389/42) \\Les conservateurs sont mon usinier, mon capitaliste, mes bourgeois. Mes républicains seront l’épicier cabaretier et le ménage qui tient le dépôt de verrerie (Ibid., f° 389/42)
ceux qui agissent, les bons, mon contre-maître, mon Luc (Ibid., f° 389/42)
Il faut que je reprenne mon Guillaume Froment, mon Souvarine (Ibid., f° 390/43)
C’est pour montrer l’anarchiste, mon Souvarine désarmé (Ibid., f° 391/44)
Donc, dans mon premier livre poser aussi la campagne, les agriculteurs agonisant (Ibid., f° 401/54) \\Mon premier livre est l’état actuel, la misère et la douleur, avec toutes les tentatives d’amélioration pourtant, les coopératives de production et de consommation, les syndicats, etc. (Ibid., f° 402/55)
Mon second livre, la lutte (Ibid., f° 402/55)
Et si je le pousse jusqu’à quatrevingt dix ans, j’ai donc cinquante ans pour l’hypothèse de mon utopie (Ibid., F°404)
Alors, un peu ma Catherine de « Germinal », mais reprise et developpée (Ibid., F°406)
Il les attend et se promène. Cela me donne
tout mon premier livre (Ibid., F°408-409)
Tout cela sera très bon pour la peinture affreuse de mon bourg
mes deux rentiers (Ibid., F°410-411)
Mon curé l’abbé Marle, je veux en faire un brave homme (Ibid., F°413)
Donc ma famille Morfain représentant les premiers ouvriers, et je les garde dans le silence, dans la dignité (Ibid., F°424)
Mes épisodes sont (Ibid., F°432)
C’est là la grandeur de mon livre (Ibid., F°436)

MONDAIN

Lourdes (1894)

Ces dames sont en toilettes claires, avec des ombrelles. Très mondain, très joli, très gai, opposition tout de suite avec l’affreux hôpital. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°329)
Ce sera très bien, cette promenade à cinq (…). Quelque chose de mondain, de très joli, pour faire opposition à l’hôpital, etc. – (Ibid. F°343)
Dans l’hôtel où mon prêtre et le père sont descendus. J’y voudrais une intrigue mondaine. (Ibid. F°603)

MONDE (TOUT LE MONDE)

La Conquête de Plassans (1874)

Tout ce monde se mêle indirectement à l’intrigue (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche. F°23)

Lourdes (1894)

Mais j’ai (…)
déjà dit que mon prêtre (…) tâche dans « Rome » de réconcilier le catholicisme (…) avec la science moderne, le monde moderne, le progrès. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s4-5)
Un attentat anarchiste sans doute (étudier tout ce monde-là). (Ibid. F°16)
Il faut que l’action ne puisse pas se passer ailleurs qu’à Paris, qu’on sente Paris
autour, la cuve, l’alambic où s’élaborent les idées, le monde futur. (Ibid. F°s17-18)
Dans Rome, je pourrais montrer l’écroulement du vieux catholicisme, l’effort du néo-catholicisme pour reprendre la direction du monde (…). – (Ibid. F°28)
Ensuite, la nécessité qui a fait qu’on l’a [Bernadette] escamotée soit qu’elle fût malade (…) \\ ; soit qu’on craignît pour elle l’orgueil, la situation d’une sainte, visitée par Marie, adorée du monde entier (…). (Ibid. F°s30-31)
Cela avec les malades : (…) la douleur morale, avec les parents, le monde qui les entoure, une mère surtout et sa petite fille. (Ibid. F°39)
Au fond, c’est toujours le besoin du bonheur, du partage équitable, le rêve de l’égalité, de tout le monde également heureux. (Ibid. F°41)
Leurs ancêtres, les premiers chrétiens, ont été les anarchistes pour le [mode biffé] monde païen, qu’ils menaçaient et qu’ils ont en effet détruit. (Ibid. F°42)
Ce que je disais au docteur Boissarie : « Si, moi, j’avais une source, où je guérirais les plaies apparentes, en les y plongeant, je voudrais bouleverser le monde. (…) » – (Ibid. F°46)
La consolation, l’espoir que le catholicisme a apporté au monde semble épuisé. (…) A un moment, si le monde entier s’est jeté dans ce rêve du paradis chrétien, ouvrant l’autre vie, c’est que c’était la jeune espérance arrivant historiquement à son heure. (Ibid. F°51)
Et si tous les ouvriers ne vont pas à Lourdes, c’est qu’ils ne croient plus [au] christianisme réparant les erreurs, allant contre les [droits biffé] phénomènes de la nature pour distribuer la justice dans ce monde et dans l’autre – (Ibid. F°53)
C’est ce sentiment qui nous exalte, ce sentiment du juste, du vrai, du bien qui se traduit par l’élan vers [le biffé] l’au-delà, l’inconnu, le surnaturel, le monde impossible et parfait (…). (Ibid. F°54)
Encore moins d’intrigues que dans « la Débâcle », rien de forcé pour représenter tous les mondes, aucune rencontre romanesque, aucun dénouement forcé. (Ibid. F°55)
Puis, l’idée que la jeune malade pourrait être guérie le bouleverse : (…) la faire frapper dans son sexe, mais avec la plus grande discrétion, pour que tout le monde puisse lire mon livre. (Ibid. F°77)
Marie peut le [l’homme] voir qui s’évanouit, et alors, on s’empresse. Tout le monde est debout, ceux qui peuvent. (Ibid. F°128)
Le monde entier se ruant vers la Grotte. Ce charriage, cette ruée de la souffrance vers la guérison [en interligne : sillonnant la France, l’Europe, le monde]. (Ibid. F°130)
Tous ces trains sillonnant la France, l’Europe, le monde, se rendant tous à ce petit coin des Pyrénées, à la Grotte. (Ibid. F°131)
Un mot des sœurs qui sont dans le fourgon de la cantine (avec un interne) et un mot des hospitalières, pour que, dans le III, tout ce monde n’ait pas l’air de tomber du ciel. (Ibid. F°137)
Elle [sœur Hyacinthe] a de l’initiative, c’est elle qui conduit ce petit monde. (Ibid. F°142)
Les [tra biffé] stations traversées, les villages qui défilent. Un clocher aperçu, et tout le monde se signe. (Ibid. F°146)
D’autre part, l’histoire de sa famille [Marie] (…), la sœur Blanche achevant ses études pour soutenir tout ce petit monde. (Ibid. F°149)
Puis le dehors, (…) Elise Rouquet buvant, ce qui écarte tout le monde de la fontaine – (…) Enfin, je reprends le quai avec sa bousculade croissante, tout le monde se butant. – (Ibid. F°169)
(…) si la France et le monde entier, du plus loin de la terre, sont sillonnés par des trains pareils, c’est le besoin d’illusion, l’espoir de guérison qui les poussent. (Ibid. F°189)
Si (…) la
France et le monde entier, du plus loin de la terre, sont sillonnés par des trains pareils, c’est le besoin d’illusion, l’espoir de guérison qui les pousse. (Ibid. F°s195-196)
Et Pierre commence, d’une voix claire et forte, qui emplit le wagon. Tout le monde entend très bien, malgré le bruit des roues. (Ibid. F°203)
Le bout du monde, rien que le patois, le monde moderne n’arrivant. (Ibid. F°205)
Plus tard il [Pierre] conclura qu’elle [Bernadette] n’était qu’une malade, une malheureuse que sa vision a retranchée du monde des vivants. (Ibid. F°213)
Le wagon roule, le monde entier roule vers la fontaine [de vie biffé] d’espoir et de vie. – (Ibid. F°215)
Donc, un maniaque [le Commandeur] que tout le monde connaît bien à Lourdes (…). (Ibid. F°230)
Enfin, faire agir tout le monde le plus possible. (Ibid. F°236)
Comment il [l’hôpital de Notre-Dame-des-Douleurs] a été bâti (…) et l’installation de tout mon monde. (Ibid. F°249)
Ce que je disais au docteur Boissarie : Si moi j’avais une source et [q biffé] si je guérissais les plaies apparentes, je voudrais bouleverser le monde. (Ibid. F°274)
Comment tout le monde sort. (Ibid. F°287)
Les cloisons minces, la maison bondée et craquante de tout ce monde qu’on y empile. (Ibid. F°311)
Un grouillement énorme tout le monde à table – (Ibid. F°332)
Et sur la place du Marcadal, décrite : Cazaban, coiffeur. (…) Poser la maison, il est deux heures passées, et du monde mange encore, dans sa salle à manger. (…) Tout le monde loge et beaucoup donnent à manger. (Ibid. F°334)
Et un dernier aspect de Lourdes, tout le monde rentrant, par les rues peu claires, des pèlerins qui traînent, qui demandent leur chemin. (Ibid. F°357)
Et finir par la sensation que j’ai eue, tout le
monde rentrant, par les rues peu claires, des pèlerins qui traînent, qui demandent leur chemin. (Ibid. F°s363-364)
Et alors le monde qui se trouve là : pas mal de personnes, dont le nombre diminuera peu à peu. (Ibid. F°366)
Et l’église pourtant reste pleine de monde. (Ibid. F°369)
C’est alors qu’il [Pierre] peut retourner à la Grotte [en interligne : beaucoup moins de monde. Mme Maze toujours là], avec la volonté de demander la foi. (Ibid. F°371)
Tout ce monde qui l’assiège [Bernadette], qui baise ses vêtements, qui emporterait des [m biffé] lambeaux de robe. (Ibid. F°385)
Puis, du monde rencontré, un prêtre qui a connu Bernadette, l’abbé Pommyan [sic] sans doute, ou le curé de Bartrès (non, il est mort). (Ibid. F°392)
Tout ce monde qui l’assiège [Bernadette] et qui baise ses vêtements, qui emporterait des lambeaux de sa robe. (Ibid. F°393)
Elles [la Grivotte et Elise Rouquet] ont quitté la Grotte avant les autres, tout le monde va revenir. (Ibid. F°405)
On recouvre la face de Mme Vêtu, car tout le monde revient de la Grotte pour le déjeuner, et on couchera le corps plus tard– (Ibid. F°408)
L’allumage de tout ce monde, le prêtre dans la chaire, les litanies (…). (Ibid. F°428)
L’émotion produite par ces voix gémissantes était irrésistible. Tout le monde pleurait – (Ibid. F°437)
Et le flot de foule qui pousse Marie. (…) Tout le monde exultant. (Ibid. F°439)
L’émotion produite par ces voix gémissantes était irrésistible. Tout le monde pleurait – (Ibid. F°449)
La crainte de se mettre ouvertement contre les Pères, la crainte d’un scandale religieux. C’est ce qui arrête tout le monde, on [préfère biffé] aime mieux faire le silence (Lasserre). – (Ibid. F°473)
La crainte de se mettre ouvertement contre les Pères, la crainte d’un scandale religieux. C’est ce qui arrête tout le monde. (Ibid. F°481)
Tout le monde emporte des souvenirs. (Ibid. F°491)
Enfin on va voir le Panorama [en interligne : M.V. 159]. Le monde qui s’y trouve. (Ibid. F°495)
Dès que je suis débarrassé de cela [en interligne : du monde s’amasse, regarde Marie], je termine avec Appoline et Bernadette – (Ibid. F°500)
Et maintenant le négoce, les hôtels crevant de monde, les couverts, la ville nouvelle bâtie, le [commer biffé] négoce et la débauche. (Ibid. F°506)
Et le monde qui attend se promène. (Ibid. F°511)
On manque d’écraser du monde, les portières qui battent, les têtes curieuses aux portières. (Ibid. F°517)
Reprendre les personnages qui sont là : le chef de gare, hâtant tout le monde. (Ibid. F°520)
Tout le monde sur le quai en un mot. (Ibid. F°528)
Guérie d’une paralysie, quel miracle. (…) Tout le monde la félicite. (Ibid. F°532)
N’a rien lu, ne sait rien du monde, clouée dans sa caisse
avec un père enfant, une sœur occupée – (Ibid. F°s545-546)
L’envie de vivre, le vaste monde, l’ardeur à tout voir, tout connaître, tout boire. (Ibid. F°546)
Ce qui la [Bernadette] faisait partir de Lourdes, je l’ai dit : c’est l’ennui des visites (…) ; ce qui faisait grand plaisir à [B biffé] beaucoup de monde. (Ibid. F°570)
Tout ce monde se ruant (…) : le malheur d’avoir été élue (…) – (Ibid. F°571)
Cela indique l’ardent désir de bonheur qu’elle [Bernadette] aurait eu, sans sa terreur du monde. (Ibid. F°574)
Exposée dans son cercueil, le jeudi, le vendredi, et la matinée du samedi. Beaucoup de monde, des trains. (Ibid. F°579)
La consolation, l’espoir que le catholicisme a apporté au monde semble épuisé. (Ibid. F°587)
Mêler Bernadette, (…) holocauste retranchée du monde, condamnée à n’être jamais femme, ni épouse ni mère, parce qu’elle avait vu la Vierge. (Ibid. F°590)
Le train se remet à rouler. Tous ceux qui roulent [par biffé] vers Lourdes, par le monde. (Ibid. F°601)
Tout Bartrès, et les apparitions, (sans les persécutions), et les miracles [en interligne : le monde entier roulant]. (Ibid. F°601)

Travail (1901)

Tout revient du monde bourgeois (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 395/48)

MONOTONE

Lourdes (1894)

Les Annales de Lourdes, depuis trente ans, l’œuvre s’est faite, monotone et toujours égale. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 145 – Notes sur Boissarie)

MONSTRUEUX

Le Ventre de Paris (1873)

On croit entrevoir quelque grande machine, quelque appareil monstrueux et inconnu. (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°295)

La Curée (1872)

Tout le piment qu’ajoute un amour monstrueux (MS NAF 10 282, La Curée, f°301 / Premiers détails).

Lourdes (1894)

Toute la société reposait sur l’espoir en une vie future : à quoi bon se plaindre de l’injustice, pourquoi ne pas tout accepter, le monstrueux édifice social, l’inégale répartition des richesses et du bonheur, puisque le ciel était au bout. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°26)
Et laisser entendre que Vigneron avait supplié la Vierge que cet héritage ne lui échappât pas. Elle l’a donc exaucé (naïvement monstrueux.) (Ibid. F°485)

MONTÉE / MONTER

Pot-Bouille (1882)

Jusqu’ici, je n’ai pas la grande ligne philosophique. Il me faudrait peut-être pour l’avoir prendre un ouvrier et le poser en comparaison. Mais non, il suffira de montrer la pourriture d’une maison bourgeoise, des caves aux greniers, avec une montée du drame, et un summum final (MS NAF 10321, Pot-Bouille, f° 386)

Lourdes (1894)

Ma crainte est de ne pas trouver pour celui-ci un sujet qui m’aille (…) et que, dès lors, venant après Lourdes, l’intérêt ne monte pas et que le second
n’ait même pas la puissance du premier. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s61-62)
Châtellerault. Midi. L’Angélus. Et le wagon revient, et le dehors. La souffrance monte. – (Ibid. F°151)
La souffrance monte toujours. (Ibid. F°171)
Un cri de misère, le train lamentable qui va reprendre sa course à toute vapeur sous le soleil de plomb. Il faut que la souffrance ait monté. (Ibid. F°172)
Faire ce chapitre [III de la première partie] en épisode, très vivant, et avec cette idée constante que la souffrance doit monter. – (Ibid. F°178)
Faire monter cette espérance jusqu’à la fin du chapitre. Ici, elle ne fait que naître. – (Ibid. F°193)

C’est le récit de ces miracles qui a fait la fortune du livre, en montant les imaginations. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 252 – Notes sur H. Lasserre)

MONTRER

La Curée (1872)

A la fin du chapitre, montrer l’inceste possible (MS NAF 10 282, La Curée, f°212). – Montrer la déchéance de tout, même du crédit viticole (MS NAF 10 282, La Curée, f°246). – Montrer déjà Maxime un peu las de Renée (MS NAF 10 282, La Curée, f°233). – Montrer ainsi tous les relâchements de la famille par la vie de jouissance à outrance (MS NAF 10 282, La Curée, f°300 / Premiers détails). – J’ai voulu montrer l’épuisement prématuré d’une race (MS NAF 10 282, La Curée, f°367 : préface).

Le Ventre de Paris (1873)

Honnête, il faut s’entendre. Je veux lui donner l’honnêteté de sa classe, et montrer quels dessous de lâcheté, de cruauté il y a sous la chair calme d’une bourgeoise. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 49)
Je la montrerai en cocotte. (Ibid., f° 71)
Je la montrerai honnête et pire peut-être qu’une coquine. (Ibid., f° 88)
Je puis montrer Lisa au dénouement visitant et purifiant la mansarde de Florent. (Ibid., f° 90)
Le montrer dans l’abnégation complète. (Ibid., f° 98)
Il cause encore avec les porteurs, le montrer souriant au milieu des porteurs sales (Ibid., f° 109)
Montrer Charvet terrible, parlant de tout saccager, traitant en mépris Florent qui est pourtant allé à Cayenne. (Ibid., f° 110)

La Conquête de Plassans (1874)

Donc, dans ma série, ce roman est la province sous l’Empire, la satisfaction de Pierre Rougon et de Félicité que je veux montrer de nouveau (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 18)
Les montrer tous les deux en bataille ouverte (Ibid.F°21)
Puis un grand morceau d’analyse
mais d’analyse en action pour montrer que rien n’a plus l’air d’un fou qu’un homme possédant tout son bon sens (Ibid. F°s 24-25)
Je crois inutile cependant de peindre la maison de fous et de montrer comment Mouret devient fou lui-même. Cela a été fait dans le roman de Malot (ibid,F°25) /allusion au roman de Malot : Un beau-frère, 1869

Il suffit là de le montrer pauvre, et de faire comprendre quel appétit d’ambition est caché sous cette misère. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan II F˚ 5)
Faujas se montre très attentif à tout ce qui se passe dans la ville (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan III F° 6)
Le montrer fou dans ses conversations, dans ses actes, dans ses vêtements, dans ses habitudes (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XVIII F° 12)

La faute de l’abbé Mouret (1875)

Je calque le drame de la Bible, et à la fin je montre sans doute Frère Archangias apparaissant comme le dieu de la Bible et chassant du paradis les deux amoureux. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 3)
Je la montrerais toujours dans le fond de la scène : le sommeil, la nuit au village ; le Dimanche au village, la religion au village ; l’amour au village, les oublis dans les blés, le mariage légitimant les enfants dont la mère est grosse ; les enfants au village, avec frère Archangias. (Ibid., f° 13)
Ne pas oublier que le village devient un seul personnage, et le montrer à l’horizon de chacune de mes scènes, en évitant d’employer aucun nom. (Ibid., f° 14)
Il suffira donc de montrer tout au fond les prêtres du canton. (Ibid., Les personnages, f° 19)
Pour bien montrer que Serge est repris par le catholicisme, faire durer la situation. (Ibid., Plan du troisième livre, f° 24)
Deuxième morceau, à la fin du chapitre. Conversation avec Dieu, montrer plus intimement les fruits de cet état d’esprit. (Ibid., Extraits de L’Imitation, f° 34)
Je n’ai maintenant qu’à indiquer les promenades, parallèlement avec le développement de l’amour, de l’éducation du couple par la nature. Je les lâche dans le jardin, et à chaque promenade, je les montre plus charnellement amoureux, s’avançant peu à peu vers la faute. (Ibid., Le Paradou, f° 45)
Je ferai bien de mettre là la soumission des êtres, des plantes, des choses. Je montre le couple voyant la vie qui fourmille dans le parc, sans pourtant être encore tenté par elle. (Ibid., f° 46)
Songer à montrer le tout dans des états différents. (en fleurs, en fruits.) (Ibid., La Bible, f° 65)

Nana (1880)

Rose Mignon montrée à la scène.
Mignon va dans les couloirs avec Cartier, qui a des velléités de quitter Rose. Il est avec Rose. Le montrer se passionnant pour Nana. (NAF Ms. 10313, Nana. F°11- Plan)
J’aimerai à montrer Satin, en bas, sur le boulevard pendant un entr’acte. (Ibid. F°12)
[La fille de Gaga] La montrer au théâtre) avec sa mère. (Ibid. F°13)
Je pourrais montrer là Satin ; la veille elle aura voulu raccrocher Georges, qui n’aura pas voulu (…). (Ibid. F°20)
Je montre en outre tous les hommes le comte de Vendoeuvres, le marquis de Chouard qui présente Juillerat et Hector de la Faloise. (Ibid. F°30)
Poser Mignon ; bien montrer le côté popotte du ménage (…). (Ibid. F°38)
Lequel marquis se montrera fraternel pour Gaga. (Ibid. F°43)
Pendant ce temps montrer Nana en face de Prullière et de Bosc. (Ibid. F°94)
Alors quand il n’y a plus personne, montrer Nana et Satin serrée (sic) l’une contre l’autre. (Ibid. F°100-1)
Je peux le montrer serrant la main à Juillerat, qui est toujours avec Rose Mignon (…). (Ibid. F°103)
bien montrer le grouillement. (Ibid. F°119)
Montrer la Tricon passant dans une voiture sombre, dominant la pelouse, les femme (sic) comme un peuple à elle. (Ibid. F°120)
Je montre l’impératrice s’en allant avec Muffat. (Ibid. F°124)
Aux Courses je remontre tout mon monde.
Bien montrer les promiscuités des courses. (Ibid. F°125)
J’ai bien envie de montrer là madame Robert, suivie par le Marquis (…). (Ibid. F°126)
C’est là que je pourrai montrer et faire agir le dévot, le personnage qui voudra gagner Muffat à la dévotion. (Ibid. F°136)
Je ne suis pas d’avis pourtant de remontrer tous les personnages, qui paraissent un peu souvent. (Ibid. F°136-7)
D’abord montrer tous ses hommes (les nommer depuis Vandoeuvres) abattus à ses pieds.
Et la montrer inconsciente, bonne fille. (Ibid. F°144)
Montrer Muffat écrasé, goûtant d’autres jouissances, aussi abominables, avec la religion. (Ibid. F°149)
J’amoncèle les ruines, et je montre Nana, demi nue, triomphante, toujours bonne fille.
Dans ce chapitre, je montre où en sont les Muffat. (Ibid. F°159).

Dès le premier chapitre, je montre toute la salle prise et adorant [Nana] (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°193- Personnages).

Il me faut donc montrer Nana, centrale, comme l’idole aux pieds de laquelle se vautrent tous les hommes, pour des motifs et avec des tempéraments différents. Je montrerai cinq ou six femmes autour d’elle (je pourrai en nommer un plus grand nombre.). (NAF Ms. 10313, Nana. F°208- Ebauche)
Il faudrait, bien montrer tous les personnages abattus aux pieds de Nana à la fin. (Ibid. F°211)
Enfin, voir si on ne pourrait pas finir par changer de théâtre et montrer les coulisses d’une grande féerie. (Ibid. F°222)
Un chapitre pour montrer à quelle tolérance, à quelle honte, Nana amène l’homme mûr.
Et finir le chapitre en montrant Nana dans une féerie (…). (Ibid. F°224)
J’aurais la lutte entre les deux principes, et je pourrais montrer à la fin lequel l’emporterait. (Ibid. F°226)
Quant à Muffat je le montrerait, tiraillé entre les deux, voyant d’un côté et de l’autre l’écroulement de son honneur. (Ibid. F°227-8)
Montrer la dégringolade lente et continue d’un côté et de l’autre. (Ibid. F°228)
Quant à Vandoeuvres, je le montre au commencement avec Blanche de Sivry. (Ibid. F°234)
Je ne le [Labordette] montrerai pas dans le vice d’en bas. (Ibid. F°236)
[Madame Robert] Je la montrerai des fois avec des gens respectables (…).
Jamais je ne la montrerai dans les réunions de cocottes.
Je la montrerai chez Laure. (Ibid. F°237).

Un hôtel garni ou une maison publique, avec des bouts de couloir, des portes ouverte (sic) montrant d’étroites loges, (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°312- Notes).

Pot-Bouille (1882)

Il faut que je prenne pour cadre une maison moderne, dans laquelle logeront tous mes personnages (rien que des bourgeois, pas un ouvrier, le contraire de ma maison de la rue de la Goutte d’or) et la montrer plus abominable, avec toutes ses petites intrigues (MS NAF 10321, f°s 382-383)
Jusqu’ici, je n’ai pas la grande ligne philosophique. Il me faudrait peut-être pour l’avoir prendre un ouvrier et le poser en comparaison. Mais non, il suffira de montrer la pourriture d’une maison bourgeoise (Ibid., f° 386)

Au bonheur des dames (1883)

(…) montrer la joie de l’action et le plaisir de l’existence (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, f° 2) \\(…) car Pot-Bouille et les autres suffisent pour montrer les médiocrités et les avortements de l’existence Ibid., f° 3) \\Je prendrai les parents de Mme Hédouin (…) et je les montrerai ruinés, conduits à la faillite (…) (Ibid., f° 5) \\(…) car je veux montrer le triomphe de l’activité moderne (Ibid., f° 6) \\Et à la fin, pour que tout finisse bien, je lui [à Mouret] ferai sauver ses cousins [à Denise] (après une chose très dramatique comme un suicide par exemple). Cela avant la scène finale, où je la [Denise] montrerai comme Vénus triomphe (Ibid., f° 13) \\Dès le premier ou deuxième chapitre, montrer cette jeune fille dans sa misère (Ibid., f° 14) \\(…) j’aurai d’abord des femmes rencontrées-montrées chez la maîtresse d’Octave (Ibid., f° 18) \\Je ne les [les clientes] montrerai qu’au magasin (…) et je ne les montrerai jamais au dehors, je laisserai leur vie ignorée (Ibid., f° 19) \\Montrer Octave actif, gai (Ibid., f° 25)

La Terre (1887)

tâcher d’avoir, au fond, de la grandeur, chez ce paysan, cet homme qui est resté le plus près de la terre. Ne pas l’anoblir, trouver et montrer la grandeur. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 401/2- Ebauche)
(…) cette idée que l’homme fait la terre, montrée dans la famille Bonhomme. (Ibid., f° 441/42)
(…) Montrer aussi de ce côté le malaise de la terre. (Ibid., f° 461/53)
(…) Le fils de paysan qui tournera à la ville sera donc le fils du gendre, âgé de 14 ans au début, et de 25 ans au dénouement. Il faudra le montrer gamin d’abord, coureur de cabaret, dégoûté du cabaret, déjà coquet, avec des casquettes et des blouses et peu à peu tourné vers la ville. (Ibid., f° 490/82) Donc, au début, le montrer très bon, désireux de calme (MS NAF 10329 La Terre f° 8 – Personnages, Jean Macquart)
Le montrer rapetissant, maigrissant, avec l’âge (Ibid., F° 13 – Personnages, Louis Fouan)
et le montrer alors affaibli, ravagé (Ibid., F° 14)
Donc partir d’une scène où il fait tout trembler, chez le notaire, pour bien montrer quel a été son pouvoir ; et partir de là pour indiquer sa déchéance lente (Ibid., F° 15)
Cette scène est pour montrer la dépendance de Buteau, qui à la fin sera le Maître impitoyable de son père (Ibid., F° 16)
Et à la fin, le montrer absolument désespéré, et faisant presque un retour à la routine (Ibid., F° 72-73 – Personnages, Alexandre Hourdequin)

Le Rêve (1888)

Cela le montrerait d’abord acharné à l’inconnu (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 221/5)
(…) Je montrerai Sidonie à peine deux ou trois fois (ibid/, f° 223/7).
(…) Je finis en la montrant heureuse (…) et je ferme le livre sur ce « rêve » accompli (Ibid., f° 228/12).
(…) /l’évêque/ Un vrai bon Dieu, que je montrerai deux ou trois fois terrible dans sa majesté (Ibid., f° 239/23) \\(…) Montrer en lui /l’évêque/ l’humanité saignante, la plaie encore vivace (Ibid., f° 239/23)
(…) Je la montrerai enveloppée de cette tendresse continue (Ibid., f° 253/37)
(…) Enfin la montrer troublée, femme sans le savoir, attendant le prince
charmant (Ibid., f°s 254/38-255/38 bis)
(…) la montrer vibrante au moindre bruit (Ibid., f° 255/38bis)
(…) et faire vraiment sortir le garçon de l’invisible. Jusqu’à ce que je le montre dans le soleil (Ibid., f° 258/41)
(…) Le chapitre est surtout pour montrer le ravage chez Angélique (Ibid., f° 270/53)
(…) du reste à la fin (…) je briserai les défauts d ‘Angélique, si bien qu’à la fin je la monterai modeste et humble (Ibid., f° 282/65)
(…) Montrer le combat
qu’elle soutient contre elle (Ibid., f° 287/70-288/71)
(…) Enfin quelque chose de blanc et de frais, quelque chose qui la montre bonne ménagère (Ibid., f° 292/75)
(…) Si je ne trouve rien à lui faire faire de classé, le mieux est de le montrer au sortir de ses études (Ibid., f° 299/82)
(…) La [Angélique] montrer avec la mort en elle mariée au milieu de cet éclat princier (Ibid., f° 304/87).

Mais, à la fin, je veux une brusque effusion de larmes qui montre l’Angélique qu’elle sera plus tard (MS NAF 10323, Le Rêve, chapitre I, deuxième Plan détaillé, f° 8) \\La montrer dans l’extrême misère, ramassée dehors (?) (Ibid., Plan général, f° 2)
(…) Donc montrer cette maison d’amour influant sur Angélique (Ibid., 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 19)
(…) Montrer le mécanisme de la grâce (?) (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre II, f°21)
(…) Dans la question d’éducation par le milieu, par la légende dorée, très important de montrer le mécanisme de la grâce (Ibid., f° 39)
Angélique grande artiste. La montrer à l’œuvre (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 46)
Enfin le prince sort de l’invisible. Je le montre dans le soleil pour finir (Ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 61)
Le prince sort vraiment de l’invisible. Jusqu’à ce que je le montre dans le soleil (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 66)
Ensuite je mets ce que j’ai appelé les miracles , pour montrer dans quel rêve vit Angélique (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 67)
Le montrer se prenant autant qu’elle, plus qu’elle, pour amener le je vous aime (…) Puis, avant l’épisode de la charité, j’ai un morceau où je le montre rôdant (Ibid., plan détaillé du chapitre V, f° 75)
Bien montrer Félicien se désespérant de plus en plus (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre IV, f° 83)
Montrer l’amour de ce garçon arrivant à l’extrême (Ibid., premier plan du chapitre VI, f° 91)
Il faut tout de suite dès qu’il paraît bien montrer ce doute d’Angélique finissant (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 95)
Et tout de suite montrer Angélique en joie (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f° 104)
Donc il faut la montrer d’abord tenant la promesse faite à Hubertine (Ibid., premier plan du chapitre X, f° 135)
Mais le chapitre est surtout pour montrer le ravage chez Angélique (Ibid., premier plan du chapitre XI, f° 151)
Mais pour que la scène ait toute sa signification et soit complète, il faut bien montrer la lutte entre son hérédité (…) et le milieu et l’éducation (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XII, f° 162)
Et surtout montrer le milieu qui la retient et la sauve (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XII, f° 162)
Je l’ai montrée émaciée, fluette, la chair mangée par le chagrin (Ibid., premier plan du chapitre XII, f° 164)
Donc l’éduca \\- tion et le milieu interviennent là. Montrer surtout une dernière fois le milieu, les voix, etc. (Ibid., premier plan du chapitre XII, f°s 167-168)
Félicien (…) Peut-être serait-il plus distingué de ne pas le montrer (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 179)
Je la montre abattue en secret (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 183)
La montrer avec la mort en elle (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 186)
Les montrer côte à côte, à genoux, ravis, en extase (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 190)
Alors, la montrer avec la mort en elle (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 192)

Lourdes (1894)

La conclusion doit montrer l’impuissance de l’église catholique à évoluer assez pour se régénérer et suffire
au besoin moderne. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s8-9)
Il s’est heurté au rejet du surnaturel par la science et au besoin de justice qui grandit chez les peuples : c’est même cela qu’il faudra reporter dans « Rome » ; pour montrer comment échoue la tentative de mon prêtre. (Ibid. F°13)
J’aurais voulu une lutte héroïque (…). Et je ne puis guère arriver à cela que si, à la fin de « Rome » je montre mon prêtre écrasé (…). (Ibid. F°14 )
Je pense que je n’ai pas besoin de mettre cela à la fin de « Rome » ; je puis le montrer seulement foudroyé par son second échec, et je le reprends
ensuite dans Paris, pour le montrer tel que je le dis, une haute et extraordinaire figure. – (Ibid. F°s15-16 )
La cité future de félicité montrée : ainsi toute la partie où le prêtre cache son frère, où ce dernier l’initie, doit être [ext biffé] comme une brusque ouverture sur un Paradou social. (Ibid. F°17)
Ce que veut la justice, le dire et le montrer. (Ibid. F°20)
Dans le premier Lourdes je pourrais montrer le besoin d’illusions et de croyance que l’humanité a. (…) Dans Rome, je pourrais montrer l’écroulement du vieux catholicisme, l’effort du néo-catholicisme pour reprendre la direction du monde (…). – (Ibid. F°28)
La voilà donc frappée de solitude par la grandeur même, et souffrant. La montrer donc ainsi (…). (Ibid. F°32)
Et bien montrer, alors, ce besoin de merveilleux renaissant quand même à la fin de notre siècle de science. (Ibid. F°39)
Enfin, dans la cinquième partie finir les malades, mettre des détails, et reprendre le train, le remontrer roulant, remuant les malades, avec toutes les conclusions. (Ibid. F°71)
Mais je ne sais pas si je mettrai d’autres brancardiers ; je les montrerai à l’œuvre. (Ibid. F°102)
Elle a succombé, a [pou biffé] un amant, un monsieur que j’indique très correct et très grave, que je fais [voir à genoux biffé] entrevoir à l’hôtel, et que je montre ensuite une seule fois devant la grotte, à genoux. (Ibid. F°103)
Je ne la [une sœur de l’Assomption] montrerai guère que à l’aller et au retour, et peut-être au milieu dans l’hôpital. – (Ibid. F°113)
Tout cela pour bien montrer la bravoure de la jeune sœur. (Ibid. F°115)
Et j’ai envie de mettre un autre père de l’Assomption (…). (…) Je le montrerai au milieu de capucins et d’autres prêtres poussant au miracle, en toute bonne foi. (Ibid. F°117)
Je les [les Pères de la Grotte]
montrerai seulement comme une force sourde en arrière, maîtres de l’affaire et en tirant tout le parti possible. (Ibid. F°s117-118)
Mais pourtant ne pas le [Pierre] montrer encore incroyant, mais seulement débordé de charité et de tristesse (…) – (Ibid. F°130)
Tout le chapitre n’est que pour montrer cette souffrance qu’on charrie. (Ibid. F°131)
A deux ou trois reprises, je la [Elise Rouquet] montre, et le frémissement d’horreur de Pierre et de Marie. (Ibid. F°135)
Il [Pierre] est bien résolu à mater son intelligence (…). Le combat, le montrer très simple et très grand. (Ibid. F°151)
Les deux pères de l’Assomption sont déjà à Lourdes, et je les montrerai seulement sur le quai d’arrivée (I chap. de la deuxième partie). (Ibid. F°177)
Mais surtout montrer peu à peu l’intérêt que le récit, puis le pied montré, déterminent chez tous les malades. (…)
Bien montrer le début de ce moment, dans le wagon qui est parti désespéré de rentrer dans sa souffrance, et qui va en arriver à l’espoir. (…) Pour cela, je reprendrai sans doute les malades, et je les montrerai, ceux qui souffrent se soulevant, les autres s’intéressant. (Ibid. F°s184-185)
Après avoir montré, dans les trois premiers chapitres, l’abomination de la souffrance, [en interligne : montrer] l’humanité malade, souffrante, douloureuse, condamnée par la science, désespérée, (…). (Ibid. F°187)
Et c’est donc l’éternelle illusion que je montre (…). (Ibid. F°188)
Je n’ai qu’à dépouiller les miracles, à les avoir tous, puis à les classer. – Par moments, interrompre sans doute, pour montrer l’effet sur les malades. (Ibid. F°194)
J’ai montré l’abomination [sic] souffrance, l’humanité malade, souf- \\frante (…). Et ici c’est l’éternelle illusion que je montre, les misérables se reprenant à l’espoir (…). (Ibid. F°s194-195)
Prendre les litanies et montrer le culte autour d’elle [la Vierge],
le culte même de la femme, dans une page très ardente, très envolée. (Ibid. F°s199-200)
A Tarbes, à 2.39. prières de mâtines. Et là je les réveille, je montre la souffrance qui a grandi par la fatigue. (Ibid. F°210)
Pierre a dû se griser lui-même, et le montrer ici près de croire, croyant qu’il croit. (Ibid. F°215)
Mais ne prendre absolument que Bernadette et les apparitions, sans les persécutions que je garde pour le chapitre V de la seconde partie, où je reviendrai sur ses premières pages pour reprendre les persécutions mêlées aux apparitions et montrer comment les persécutions peuvent fonder une religion. (Ibid. F°221)
Je les [les brancardiers] montre sans doute (…) avec des prêtres qui se promènent (…). Puis, je montre le baron Suire qui se démène (…). (Ibid. F°225)
(Que sont devenus le père Massias, Bonamy, Berthaud, Gérard, le baron Suire. Les montrer, les faire partir.[)] (Ibid. F°231)
Il est quatre heures, avant le petit jour, de façon à ce que le petit jour vienne, quand le train est là, et montre le tohu-bohu. (Ibid. F°232)
Je montre aussi le docteur Bonamy.– (Ibid. F°233)
Ne pas oublier les sœurs et Ferrand, qu’il faut montrer. (Ibid. F°236)
Et montrer sœur Hyacinthe, sœur Saint-François, et (…) sœur [Saint biffé] Claire des Anges (nommer seulement). (…)
Enfin, montrer aussi Ferrand, qui reste à l’hôpital avec sa boîte de secours – (Ibid. F°s244-245)
Mais l’encombrement des malades. Les montrer seulement en bloc. (Ibid. F°253)
Et je le [Chassaigne] montre vieilli par le chagrin, très blanc, avec des yeux qui luisent pourtant. (Ibid. F°258)
Un mot qui montre à Pierre que Chassaigne croit aujourd’hui. (Ibid. F°259)
Alors, montrer Pierre établissant l’analyse. Le grand coup moral qui a assommé Chassaigne. (Ibid. F°260)
Là, volontiers, je la [la Grivotte] montrerai désolée, parce qu’on ne veut pas la baigner. (…) Elle [Elise Rouquet], on ne la baignera pas. Je la montrerai seulement à la fontaine, changeant des compresses d’eau. (…) On baigne madame Vêtu, que j’ai montrée attendant. (Ibid. F°262)
Je montre enfin Gérard
de Peyrelongue, dans son métier de brancardier (…). (Ibid. F°s269-270)
Ne pas oublier que c’est un croyant [M. de Guersaint], un bon père, et le montrer une fois au moins agenouillé devant la grotte, priant ardemment pour sa fille. (Ibid. F°271)
Je ne veux pas les [les Pères de l’Immaculée Conception] montrer, je veux qu’on les sente partout (…) \\. (Ibid. F°s279-280)
Tous les autres personnages sont revenus : Bonamy, Dargelès, Raboin, le journaliste de Paris, etc. Une scène bien complète, montrant le tohu-bohu des opinions. (Ibid. F°282)
Je ne veux pas les [les pères de la Grotte] montrer, [les biffé] je les ferai apparaître tout au plus. (Ibid. F°290)
Ce que je veux montrer surtout, ce que Pierre sentira surtout, c’est le peu de sérieux de ces constatations. (Ibid. F°291)
Peu à peu, Marie s’est intéressée à l’histoire, que j’ai interrompue deux ou trois fois, pour montrer la force de l’illusion. (Ibid. F°302)
Seulement, je reprends les persécutions pendant les apparitions, pour montrer comment les persécutions peuvent fonder une religion – (Ibid. F°309)
Les Vigneron posés eux aussi par la même occasion, montrés peut-être. (Ibid. F°312)
C’est un dimanche, et je montre Lourdes changé en foire. (Ibid. F°339)
La mangeaille domine, je veux montrer, d’un bout à l’autre, tout ce peuple mangeant. (Ibid. F°339)
Et profiter de cette promenade, vers une heure, pour montrer la kermesse, les guinguettes parfois, la mangeaille en plein vent. (…) C’est même là que je montre l’habitation des Pères. (Ibid. F°342)
Voir si je ne dois pas montrer les Dieulafay là-dedans. (…) Et les
montrer au balcon, la femme étendue sur une chaise longue, [les autres biffé] le mari et la sœur en toilette. (Ibid. F°s344-345)
Je crois que je serai forcé de le [Des Hermoises] montrer, il laisse M. de Guersaint maître de tout régler. (Ibid. F°347)
Prêtres mondains comme Des Hermoises (c’est à propos de lui que je montrerai défilant dans Lourdes toutes les variétés). (Ibid. F°348)
Je l’ai montré au III, et cela finit. (Ibid. F°380)
Montrer la force des choses (…), et pourquoi le départ de Bernadette s’est produit logiquement, ainsi qu’une chose nécessaire (…). – Surtout un morceau pour bien montrer qu’elle ne pouvait pas devenir une sainte militante, une conductrice de peuples (…). (Ibid. F°386)
Le montrer, lui [Peyramale], curé fervent de Lourdes, aimant sa paroisse, sa ville, et voulant que la Grotte soit une dépendance de la paroisse (on y viendra en procession, etc.). (Ibid. F°388)
Ne pas manger du prêtre, montrer la force des choses, et comment le départ de Bernadette s’est produit logiquement, comme une chose nécessaire. (Ibid. F°393)
Elle [Bernadette], commençait ou continuait à être le simple instrument, la victime qu’elle a été. Je montrerai cela dans la cinquième partie. (Ibid. F°394)
La [Mme Vêtu] montrer donc, résignée, avec une immense tristesse. (Ibid. F°407)
Les quatre Vigneron : le père, la mère, le fils, la tante. Les reprendre chacun, les montrer demandant chacun sa grâce à la Vierge. (Ibid. F°418)
Je n’ai plus comme malade à terminer que les Vigneron et les Dieulafay. Je montre les premiers tous en prière, chacun demandant égoïstement une grâce pour lui ; et je montre les seconds dans leur luxe, pouvant donner un million, mais ne sachant que donner pour fléchir la Vierge. (Ibid. F°426)
En somme, tout ce chapitre peut-être pour mes malades secondaires devant la Grotte, car je puis ne pas les avoir montrés encore là. (Ibid. F°426)
La montrer [Marie] prête à subir la suggestion, certaine d’être guérie (…). (Ibid. F°433)
Je la montre arrivant parmi la foule. (Ibid. F°446)
Commencer là l’analyse qui le [Pierre] montre troublé, plein de malaise, devant Marie guérie, malgré la joie profonde qu’il en éprouve. (Ibid. F°455)
Avant de décrire la ruine [en interligne : G.B. 87] telle qu’elle est, je voudrais, par un moyen quelconque, montrer l’église debout, telle que Peyramale la voyait, dans son rêve de prêtre constructeur. (Ibid. F°474)
Et la pluie qui tombe de la voûte, des flaques d’eau que j’aurai montrées dans le chœur. – (Ibid. F°476)
En tous cas, je montre Pierre ne pouvant plus croire, mais ému par toute cette humanité souffrante. (Ibid. F°478)
Je le [Vigneron] montrerai encore sur le quai, au moment du départ (…) \\. (Ibid. F°s486-487)
Montrer là le très brave homme [qu’ biffé], le bon chrétien [en interligne : l’abattre à genoux] qu’il est, sous son étourderie. (Ibid. F°488)
Si je veux montrer le monsieur de Mme Volmar, je pourrai le faire passer à la fin. (Ibid. F°489)
Et alors bien mon- \\trer que, si la [haute biffé] vieille ville crie, par colère de n’avoir que les miettes, elle est liée, elle [ne biffé] vit quand même elle aussi de la Grotte mal. (Ibid. F°s494-495)
Et la [Appoline] montrer coquettement avec l’abbé Des Hermoises, qui cause ensuite avec M. de Guersaint. (Ibid. F°504)
Ne pas montrer, je crois, les pères de la Grotte. (…) Montrer aussi l’abbé Des Hermoises qui reste sans doute. – (Ibid. F°527)
Avec le docteur Chassaigne, je puis montrer le docteur Bonamy. (Ibid. F°528)
Mme Vincent, qui a perdu sa fille (…) (ne pas oublier que j’ai le voyage, tout un chapitre, et que je montrerai alors son accablement). (Ibid. F°528)
Je viens de la [Bernadette] montrer restée enfant, aimant à courir, à jouer. (Ibid. F°573)
Ceci plus loin peut-être, lorsque je montrerai la souffrance. (Ibid. F°575)
Je montre en plein là que le fait d’avoir vu la Vierge l’a [Bernadette] rayée des humains, des femmes. (…) Je la montre ce qu’elle aurait été, pas heureuse certes, mais vivante. (Ibid. F°591)
Je [con biffé] raconte sa [vie t biffé] mort tout au long, puis je montre son
tombeau, dans la petite église, perdue au milieu du jardin du couvent de Nevers. (Ibid. F°s593-594)
Si je dis un mot des [ma biffé] personnages dans le wagon, montrer la Grivotte à l’agonie, mais [Marie et biffé] M. Sabathier plein d’une indestructible espérance. (Ibid. F°595)

Le laisser dans le mystère, là-bas, sans même dire au fond de quel faubourg il habite, et ne le remontrer qu’au travers des réflexions de Pierre. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 17-18 – Notes sur Guillaume Froment)
Et elle a succombé, elle a un amant, (…) que je montre ensuite une seule fois devant la Grotte, à genoux, sans dire qui il est. (Ibid. Fo 75 – Notes sur Madame Volmar)
Et je ne le [fer biffé] montrerai sans doute que passant. Voir si je puis l’employer davantage. En tous cas je le montrerai à la popote (…). (Ibid. Fo 85– Notes sur le baron Suire)
C’est elle que je montre, dans le train, et même à l’hôpital, donnant des ordres, surveillant tout. (Ibid. Fo 86 – Notes sur sœur Saint-François)
Les montrer [Ferrand et sœur Hyacinthe] ainsi à l’aller et au retour (…). (Ibid. Fo 88 – Notes sur sœur Hyacinthe)
Tout cela pour bien montrer la bravoure de sœur Hyacinthe, [lettres biffé] allant de l’avant. (Ibid. Fo 90 – Notes sur Ferrand)
Je le montrerai au milieu des capucins et d’autres prêtres poussant au miracle, en toute croyance. (Ibid. Fo 98 – Notes sur le père Massias)
Je le montrerai seulement comme une force sourde, en arrière, maître de l’affaire et en tirant tout le parti possible. – (Ibid. Fo 99 – Notes sur le père Capdebarthe)
En ce moment de mysticité, de révolte contre la science, un admirable sujet : montrer le besoin de surnaturel persistant chez l’homme (…). (Ibid. Fo 208 – Notes sur Un roman sur Lourdes)

Travail (1901)

Montrer la nécessité du travail pour la santé psychologique (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 349/2) \\Montrer mon bourg pourri (Ibid., f° 351/4)
Il faut au premier livre montrer le désordre partout (Ibid., f° 371/24)
Voilà le grand type, qui doit venir en avant, au premier plan, pour bien montrer la bête monstrueuse du salariat (MS NAF 10334 Travail, Ebauche, f° 376/29-377/30)
Pourtant comme l’ouvrier disparaît à la fin du Livre deuxième , et ne reparaît qu’un peu au Livre troisième (…) je n’aurai donc pas d’ouvrier sur lequel je puisse montrer un bon changement (Ibid., f° 381/34)
En outre, pour montrer des flacons, des nécessaires de voyage, je puis avoir des orfèvres (Ibid., f° 386/39)
Un type que je ne fais que montrer à plusieurs reprises (Ibid., f° 390/43)
C’est pour montrer l’anarchiste, mon Souvarine désarmé (Ibid., 391/44)
Son rêve de poète conquis, et dès lors un flot de larmes le baignant, montrer le fond de poésie noire qu’il y a au fond de l’anarchie (Ibid., f° 391/44)
Montrer que c’est par les enfants que l’évolution heureuse s’accomplira (Ibid., F°405)
Cela a plusieurs avantages. Donner un passé à Luc, le
montrer mêlé à toutes les misères (Ibid., F°440-441)
je montre leur sympathie (Ibid., F°442)

MORAL / MORALE

Lourdes (1894)

J’aurai là la peinture de tout le néo-catholicisme qu’on tente. (…) La morale, le combat des âmes contre les passions, au nom de la vertu. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°5)
Heureux du bonheur de Marie, mais attristé de plus en plus ; et c’est lui [Pierre] qui tire la morale du Lourdes ancien s’étant changé [en biffé] en nouveau Lourdes. (Ibid. F°507)
De même (…) l’humanité, à cette fin de siècle (…) retourne en arrière, au mysticisme, à Lourdes. Et élargir cela, dire que l’humanité, dans tous les siècles, y est retournée [en interligne : en toutes choses santé, morale, politique] . – (Ibid. F°s589-590)

Au moral, un grave, un travailleur qui veut savoir. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 4 – Notes sur Pierre Froment)

MORCEAU

Voir aussi : alinea ; fragment ; épisode ; scène. Désigne une partie à forte autonomie et à forte cohérence (émotive, narrative ou référentielle), souvent déjà en attente dans les notes techniques du dossier préparatoire, et qui passera par une description ou une narration continue.

La Conquête de Plassans (1874)

Puis un grand morceau d’analyse (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche. F°24)
grande scène, qui pourra rappeler, par les actes d’un fou, le grand morceau du milieu, les actes d’un homme sage (ibid, Ebauche, F°26)

La faute de l’abbé Mouret (1875)

Un grand morceau, décidément. (MS NAF 10294 La Faute de l’abbé Mouret, Plan du troisième livre, f° 24)
Premier morceau. Serge livré à l’humilité, la simplicité, la pureté, le mépris du monde, la défiance de la nature, la patience, etc.. Chrétien et catholique parfait. Deuxième morceau, à la fin du chapitre. Conversation avec Dieu, montrer plus intimement les fruits de cet état d’esprit. Troisième morceau. A la troisième partie. Lutte, etc. (Ibid., Extraits de L’Imitation, f° 34)
Grand morceau des animaux en reprenant les paysages et les courses, rapidement. (Ibid., Le Paradou, f° 46)
Un morceau dans la troisième partie résumant la tentation du Paradou. (Ibid., f° 61)
Morceau pour expliquer le néant d’où il sort. La maladie, la fièvre, etc. (Ibid., f° 62)
Grand morceau, où ils possèdent le Paradou, en entier. (Ibid., f° 63)

Nana (1880)

Tout le morceau est pour poser Nana comme la reine.
Tout le morceau est pour poser ces dames (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°119- Plan)
Il faut que tout ce morceau fasse sonner la folie d’une famille qui s’écroule. (Ibid. F°135)
Morceau sur les autres femmes (Ibid. F°142).

Le Rêve (1888)

J’ai d’abord eu la statue avec l’enfant appuyée contre. J’aurai ensuite le lintau / sic/ et le tympan en un morceau. Puis (…) en séparant chaque morceau par Angélique souffrante, les statues des vierges (…) cela me donne la description (MS NAF 10323, Le Rêve, 2ème Plan détaillé du Chapitre I, f° 5)
(…) Et le morceau sur la charité (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre II, f° 21) )
(…) Et les vierges alors : Sainte Elisabeth pour l’humilité, Sainte Agnès pour la chasteté (…) et sainte Catherine (…) les autres vierges en un morceau. Excellence de la virginité (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre II, f° 21). \\Donc les détails du travail des trois coupent à chaque instant les morceaux (Ibid., second plan détaillé du chapitre III, f° 41)
Ignorante de tout, enfermée dans sa vie des saints (c’est ici où je ferai le morceau sur le volume) (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 46)
Elle ne voit le monde que par la Légende (cela après le morceau) (…) Tout le morceau sur la religion (Ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 58)
Puis, avant l’épisode de la charité, j’ai un morceau où je le montre rôdant (Ibid., plan détaillé du chapitre V, f° 75)

Les épisodes du travail au fur et à mesure qu’il avance peuvent être d’abord : un morceau sur toutes
les belles broderies (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre IV, f°s 83-84)
Là, grand morceau développé me donnant tout l’évêque (…) Tout l’évêque (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 128)
C’est que [sic] je mets les deux épisodes, tout le morceau sur la grâce (voir les notes Religion) (…) c’est aussi le morceau où revient naturellement la légende (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XI, f° 146)
La légende, une dernière apparition des Vierges, Agnès, Catherine, Barbe, toutes, les reprendre avec leurs attributs. Un morceau. L’idée de virginité (Ibid., deuxième plan du chapitre XII, f° 162)

Lourdes (1894)

Enfin, dernier morceau, il [Pierre] a retrouvé Marie absolument ruinée, vivant avec son père dans un misérable logement voisin. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°157)
D’abord dans le wagon, (…)
l’homme avec sœur Hyacinthe (mais ne pas oublier que c’est l’homme qui doit me donner les Vigneron, le garder donc pour la fin du morceau) – (Ibid. F°s168-169)
Et le grand morceau, la masse de miracles, avec Mme de Jonquière et surtout sœur Hyacinthe. (Ibid. F°186)
Tout ce morceau est de la dernière importance, car il contient toute l’explication de cette fureur de pèlerinage. (Ibid. F°194)
Tout le morceau sur la Vierge, à propos des miracles. (Ibid. F°199)
Dire alors qu’il [Pierre] la [Bernadette] connaît beaucoup, qu’il l’a étudiée. Les dossiers chez son père, revoir le morceau du II. (Ibid. F°203)
Le morceau sur Bernadette (…). Faire un plan à part. (Ibid. F°301)
Je crois que c’est ici que je dois mettre le morceau sur tous les genres de prêtres qui viennent à Lourdes (…). (Ibid. F°348)
Où mettrai-je le morceau des cloches. (Ibid. F°350)
Le morceau que j’ai déjà indiqué dans le chapitre précédent. (Ibid. F°362)
Alors, en conversation (…), pendant qu’ils [Pierre et Chassaigne] s’éloignent de la ville, tout le morceau sur Bernadette (…). (Ibid. F°384)
Surtout un morceau pour bien montrer qu’elle [Bernadette] ne pouvait pas devenir une sainte militante, une conductrice de peuples (…). (Ibid. F°386)
Et le morceau de ce que seraient devenues
les choses, si elle [Bernadette] avait eu le tempérament d’en prendre la direction. (Ibid. F°s386-387)
Où mettrai-je le morceau des cloches. (Ibid. F°399)
Mettre quelque part le morceau sur les médecins et la médecine à l’Hôpital. (Ibid. F°403)
Le morceau sur la Grivotte. Le morceau sur Elise Rouquet. (Ibid. F°405)
Où mettrai-je le morceau des cloches ? Ici, si je ne l’ai déjà mis. (Ibid. F°431)
Un morceau surtout sur la quantité énorme de prières dites pendant le pèlerinage national. (Ibid. F°468)
Relire le morceau dans le V de la première journée, relatif à la chambre de Bernadette. (Ibid. F°471)
Un testament de Bernadette chez les sœurs. Tout le morceau. (Ibid. F°473)
Mais Pierre devant le Panorama évoque l’ancien Lourdes. Tout le morceau du chap. V de la 1ère journée (pl. 14). (Ibid. F°496)
Puis tout un morceau sur elle [Bernadette], à cette époque, à ses vingt-cinq ans. (Ibid. F°572)
Alors, le morceau sur le besoin de vie en elle [Bernadette]. (Ibid. F°573)
Et Pierre, pendant qu’on se rapproche de Paris où l’on sera à 3h10 (une heure et demi encore) tombe dans une profonde rêverie. Et c’est ce qui me donne tout le morceau de la conclusion. (Ibid. F°580)
Un morceau sur la pauvreté, l’ignorance, la maladie (…). (Ibid. F°582)
Et j’en arrive au morceau sur la raison. (Ibid. F°584)

Travail (1901)

Il faudra rendre cela sensible en un morceau, en tout un chapitre, où je mettrai les trois phases en présence (F°437)

MOREAU

(Docteur Jacques-Joseph Moreau, dit Moreau de Tours, auteur de La Psychologie morbide dans ses rapports avec la philosophie de l’histoire, ou de l’Influence des névropathies sur le dynamisme intellectuel. Paris, V. Masson, 1859. Zola prit des notes sur cet ouvrage pour ses romans La Conquête de Plassans et La Faute de l’abbé Mouret (dossier f° 132-138).

La faute de l’abbé Mouret (1875)

Lettre d’une religieuse (mon roman du prêtre). (Ibid., Résumé de Trélat et de Moreau, f° 140)

MORNY

Modèle réel de personnage. Homme politique du Second Empire.

La Conquête de Plassans (1874)

Le sous-préfet (homme aimable, réduction Morny, dévot par ordre, la personnification de l’Empire en face de la religion) ( MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche.F°23)

MOT

Voir aussi : Le/ Un ; Nommer.

La Curée (1872)

Un mot sur la fortune apparente, sur les rentes de Renée, sur le train de maison… (MS NAF 10 282, La Curée, f°225).

Le Ventre de Paris (1873)

Je mettrai en un mot Théocrite aux Halles. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 71-72)
Un mot sur son protecteur qui lui a permis d’apprendre, et cela suffit (Voir l’ébauche). (Ibid., f° 105)
Roses pompon, roses de roi, roses mousseuses, en un mot fleurs en toutes saisons, […]. (Ibid., f°282)

La Conquête de Plassans (1874)

En un mot, il pourrait être le sujet d’un petit réveil républicain (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 19)

Le soir, le coucher des Mouret, avec un mot qui caractérise (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan II F˚ 5)

La faute de l’abbé Mouret (1875)

D’où aussi un mot d’Octave Mouret, le commis de Marseille, pauvre d’intelligence, mais rêvé à sa façon dans le commerce. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Les personnages, f° 17)
Un mot du doyen. (Ibid., f° 18)
Quelques mots obscurs sur la tentation. (Ibid., Plan du troisième livre, f° 22)
Le dernier mot d’Albine. Il vaudrait mieux qu’elle ne parlât pas. (Ibid., f° 24)
Jeanbernat n’est pas venu. Un mot typique sur lui. (Ibid., f° 25)
Puis le dernier mot de Désirée : La vache a fait son veau ! (Ibid., f° 25)
Frère Archangias se montrant rude, il n’en parle plus, mais il regarde le curé, et il laisse échapper un mot. (Ibid., f° 27)
(En un mot, lui peut ignorer. L’oncle Pascal a pu exiger le secret de la Teuse, tout comme devant la maladie de Serge. (Ibid., La Bible, f° 66)

Nana (1880)

Vendoeuvres vient se joindre à eux et dit son mot.
le mot de Mignon qui passe : « Il est d’un band (…). »
Juillerat avec Hector le rejoignent et échangent un mot (NAF Ms. 10313, Nana. F°8- Plan)
Bordenave qui est là peut leur crier un mot qui résume la situation. (Ibid. F°10)
Le mot de Mignon : Vous allez voir le costume de ma femme, il est d’un band…! » (Ibid. F°11)
Dire un mot du docteur Boutarel. (Ibid. F°12)
L’arrivée de la Tricon, introduite par Zoé. En mots énigmatiques. (Ibid. F°14)
Tout cela à demi mot, sans que les deux femmes aient l’air de comprendre. (Ibid. F°15)
Un mot de Rose Mignon (Ibid. F°16)
En mots énigmatiques, un monsieur donne 500 fr. pour l’avoir. (Ibid. F°22)
Tout de suite dès qu’il est installé, il faut que Fauchery et Vendoeuvre échange (sic) un mot (…). (Ibid. F°26)
Muffat ne dira un mot avec Venot que plus tard, vers la fin, lorsque ce mot pourra faire un effet, lorsqu’il aura accepté le dîner, ce que Venot aura entendu. (Ibid. F°27)
Gros mot dit derrière les femmes dans un salon honnête, les hommes entre eux à l’oreille. (Ibid. F°28)
Un mot de Nana à Zoé qu’elle tutoye : « J’ai fait ce que tu as voulu », à propos de Steiner (Ibid. F°40)
Alors, quand le prince traverse la scène, mettre les machinistes, le changement de décor, en un mot la scène, quand la toile est baissée. (…) Un mot d’une petite qui regarde par l’œil du rideau. (Ibid. F°49)
Le regard et les mots qu’ils échangent. (Ibid. F°70)
ménageant plus les mots. (Ibid. F°79 verso)
Le mot de Mignon (Ibid. F°82)
Clarisse raconte Clarisse, un mot de la Faloise et de Gaga. (Ibid. F°91)
Il sait que celui-ci lâchera Rose au premier mot de Nana. (Ibid. F°92)
Le dernier mot de Rose sur Muffat, qui reste (Ibid. F°94)
Un mot des courses (Ibid. F°100)
Et ce mot encore : « Le mieux est de crever jeune. (Ibid. F°101)
Un mot de l’impératrice. (Ibid. F°106)
Muffat n’a plus d’argent, les billet (sic) qu’on va protester (un mot de Labordette plus loin). (Ibid. F°118)
En description coupée de petites conversations, de mots typiques. (Ibid. F°119)
Muffat menacé de perdre sa situation ; le mot que l’impératrice a dit. (Ibid. F°122)
Elle n’ajouta pas un mot. rien (Ibid. F°122 verso)
un mot sur Vandeuvres qui rappelle son attitude dans le III (Ibid. F°134)
Et le mot de Nana : « Je ne puis refuser ça à mes amis pauvres. » (Ibid. F°139)
Puis devant le lit. Son mot. (Ibid. F°143)
Nana se donnant aux amis. Le mot de Valtesse. Le mot du cocher : « Madame, nous fait bien attendre. » (Ibid. F°147)
En un mot, j’entends rester humain et simple, sans complication machiavélique. (Ibid. F°149)
Un mot de l’impératrice (Ibid. F°150)
Finir Satin (un mot dans le XIV). (Ibid. F°151)
Là Bordenave, mais un mot seulement. (Ibid. F°154)
Puis, après quelques mots sur Nana depuis la féerie, sur sa tante qu’elle n’a pas voulu voir (…). (Ibid. F°156)
un mot de Satin, de Zoé, de Mme Robert (parfumeuse). (Ibid. F°157).

[Caroline Héquet] Très bonnes manières, jamais de gros mots. (NAF Ms. 10313, Nana. F°178- Personnages)
[Nana] En un mot, la vraie fille. (Ibid. F°193).

En un mot, la morale est toujours celle-ci : le cul est tout puissant et celui le grand générateur et le grand destructeur. (NAF Ms. 10313, Nana. F°228- Ebauche).

Le mot de Valtesse surprise par un amant avec un jeune homme.
Le mot du cocher à Lambert qui attend à la porte du prince Napoléon : « Ah ! monsieur, madame nous fait Bien attendre. » (NAF Ms. 10313, Nana. F°277- Notes)
Un monsieur très bien, un marquis, avec lequel elle a couché, la charge de dire un mot au prince d’Orange pour faciliter son mariage avec une riche héritière des Pays-Bas. (Ibid. F°278).

Au bonheur des dames (1883)

En un mot, tout un groupe de clientes, évoluant dans le magasin (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, f° 19) \\En quelques mots, histoire [de Baudu] posée (Ibid., Plan, fº 33) \\Un mot de la maison de Rambouillet (Ibid., Plan, fº 34)

La Terre (1887)

Des mots d’avare, […]. Deux ou trois. Un mot pour nar ???(MS NAF 10329 La Terre f° 18 – Personnages, Rose Maliverne)
elle s’essuye les doigts ou autre chose, avec un seul mot peut-être : cochon, et elle n’en parle pas (Ibid., F° 51 – Personnages, Françoise Fouan)
En faire en un mot la moyenne de nos grands agriculteurs (Ibid., F° 68 – Personnages, Alexandre Hourdequin)

Le Rêve (1888)

Amener la
jeune fille au mot Je t’aime (…) Le je t’aime d’Angélique (…) Tout l’au delà des voix se fondant dans ce mot (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 261/44)
Il faudra que tout cela y soit, mais très discret, en peu de mots (Ibid., f° 277/60)

Il finit par le mot : je t’aime (MS NAF 10323, Le Rêve, plan général, chapitre V, f° 2) \\Dans la description, ne mettre que la porte du croisillon nord (…) et ne dire qu’un mot du derrière, le jardin, le champ, l’évéché (…) Maison des Hubert, face sur rue, description par une fenêtre, un mot du jardin (Ibid., Premier Plan détaillé du Chapitre I, f° 13). \\Cela me donne la description. Dans ce jour, j’ai alors la première apparition d’Hubertine ouvrant sa fenêtre. Cela me redonne un mot sur la rue des Orfèvres (Ibid., 2ème Plan détaillé du Chapitre I, f° 5). \\Un mot seulement de l’atelier (Ibid., 2ème Plan détaillé du chapitre II, f° 17) \\La Légende dorée. Citations en vieux langage (…) D’abord on n’a que regardé des images. Puis elle a voulu savoir, a tâché de lire le texte, s’est accoutumée aux lettres gothiques, aux quelques vieux mots hors d’usage , aux tournures vieillies, abréviations, contraction de certaines consonnes, article joint au substantif sans apostrophe. Et elle lit couramment, elle se passionne. Sa seule lecture (Ibid., 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 20) \\Tout le chapitre est en récit, coupé de quelques scènes épisodiques, avec des mots de conversation (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f°28)
(…) Elle (…) s’est accoutumée (…)
aux quelques vieux mots hors d’usage, aux tournures vieillies, aux abréviations (…) à l’article joint au mot sans apostrophe (Ibid., f°s 33-34)
(…) Je crois qu’il faudra mettre là un mot du duc de Hautecoeur et du château (…) Description sommaire du château, un mot du seigneur qui l’habite, et impression surtout de l’ombre qu’il jette sur le jardin (Ibid., Premier plan détaillé du chapitre II, f°36)
(…) Rien qu’un mot de l’atelier et de la chambre (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 37).
Un mot de l’évêché lointain (Ibid., Second plan détaillé du chapitre III, f° 40)
(…) Un mot des rapports avec les abbés (…) un mot de la chapelle (Ibid., f° 41)
( mot d’Hubertine) (Ibid. f° 42)
C’est Jean que je veux (à la fin peut-être, comme mot final, à garder) (Ibid., 2ème Plan détaillé du chapitre III, f° 43)
avec son mari, le mot sur leur propre drame (Ibid., f° 44)
Un mot de la grâce pour Hubert (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 55)
Un mot du jardin en bas (Ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 56)
Un mot de tout ce que j’ai posé plus haut et ensuite tout sur l’église (Ibid., deuxième Plan du chapitre IV, f° 57)
Mettre toute la cathédrale, les abbés, le gothique sur le roman, et un mot des Hautecoeur (Ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 62)
rappeler d’un mot les miracles des supplices (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 67)
Un mot des différentes époques de construction. Mais voir à réserver la façade : un mot seulement (…) Un mot de la grâce (relire la note religion) (Ibid., premier plan du chapitre IV Ibid., f° 70)
De la peur chez Angélique. Ces mots : Je vous aime, l’éclairent (Ibid., plan détaillé du chapitre V, f° 77)
Pas un mot d’amour (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VI, f° 82)
Félicien du reste ne dit pas un mot d’amour (premier plan du chapitre VI f° 88)
Les violettes, un mot aussi (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 97)
En un mot je voudrais que son orgueil et sa passion cédassent à l’éducation (Ibid., plan du chapitre IX, f° 123)
Rien que des refus par geste. Peut-être un mot à la fin. Jamais ! (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 134)
Le dernier mot, le sourire quand elle ne peut plus marcher : « Maintenant, je suis bien certaine que je n’irai pas » (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XI, f° 150)
finir par le mot (Ibid., premier plan du chapitre XI, f° 154)
Tricher avec le temps, pour que l’hiver soit passé : un mot, après l’hiver. Ou plutôt une tiède soirée d’hiver, à arranger (Ibid., deuxième plan du chapitre XII, f° 158)
Finir sur un mot d’Angélique (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIII, f° 175)
Le seul mot du marquis est : Je le veux, si Dieu veut (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 179)

Mr.Touche est mort et non disparu. C’est un mot à changer dans la Curée (Ibid., Personnages, f° 214)

Lourdes (1894)

Pour les revendications du socialisme, mettre donc toutes les souffrances des misérables (…), un coin de faubourg abominable, [un biffé] l’enfer de Paris, ceux qui souffrent de ne rien avoir, les déshérités de ce monde, en un mot. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°24)
Tous, au fond, rêvent et croient à l’au-delà, (…) les anarchistes en s’ima- \\ginant l’homme [qu biffé] tel qu’il n’est pas, (…) créant en un mot une humanité de toutes pièces telle qu’elle ne saurait exister. – (Ibid. F°s53-54)
D’autre part les mots : « Je suis l’Immaculée conception » sont très singuliers dans la bouche de cette enfant. (Ibid. F°62)
Dans « Lourdes », je ne
dirai qu’un mot du frère pour le poser et le réserver. (Ibid. F°s85-86)
En un mot, il faut que mon prêtre représente toutes les protestations contre la superstition, le besoin du
surnaturel que l’humanité a pour se consoler de la réalité dure. (Ibid. F°s95-96)
Ainsi, au premier mot du médecin, [aurait biffé] refuse-t-il presque violemment. (Ibid. F°97)
Un mot de la sœur [Hyacinthe] à Marie, ce qui la fait se lever. (Ibid. F°123)
Les insignes de Mme de Jonquière (…). Quelques mots en conversations. (Ibid. F°124)
Un mot de l’hospitalité du Salut. (Ibid. F°126)
Comment il [l’homme] est là, ouvrant parfois les yeux, ayant l’air de somnoler, ne disant pas un mot. (Ibid. F°128)
Et il faudra que je dise, vers la fin du chapitre sans doute, un mot de tous les autres trains du pèlerinage. Puis un mot de tous les trains qui vont à Lourdes dans la saison. (Ibid. F°131)
Je mets au milieu Marie, M. de Guersaint et Pierre. (…) Un mot de leur pauvreté pour expliquer qu’ils sont en troisième. – (Ibid. F°132)
Un mot des sœurs qui sont dans le fourgon de la cantine (avec un interne) et un mot des hospitalières, pour que, dans le III, tout ce monde n’ait pas l’air de tomber du ciel. (Ibid. F°137)
Tous les malades du train, un mot seulement, et plus loin j’en décrirai quelques uns pour faire sentir tout le train. (Ibid. F°166)
Ferrand et sœur Saint-François posés physiquement, en quelques mots. (Ibid. F°167)
Peut-être pourtant, [faudr biffé] vaudrait-il mieux n’avoir que la gare. Dans ce cas, je pourrais ne dire qu’un mot des cérémonies (…). Enfin, il faut dire un mot des hospitalières. (Ibid. F°176)
Puis quelques mots d’Elise Rouquet, son lupus la gêne. – (Ibid. F°185)
Dire un mot des autres sœurs qui sont dans le wagon, et des autres dames hospitalières. (Ibid. F°198)
Et, tout de suite, après le dîner, fait avant Bordeaux ou après, on dit les prières du soir (p. 41). Quelques mots latins. (Ibid. F°202)
Nommer Barbet, Ader ; (…) les fameux mots sur l[a biffé]es [Vierge biffé] bergers de la Salette [en interligne : prendre les paroles au Guide]. Pour Pierre, le mot est à Bartrès, c’est là que l’on a préparé inconsciemment Bernadette. – (Ibid. F°205)
Un mot donc échangé entre le chef de gare et le père Forcade [sic]. (Ibid. F°224)
En outre j’ai les deux hospitaliers, [et biffé] Berthaud,
Gérard de Peyrelongue, que je pose. Déjà un mot du mariage. (Ibid. F°s232-233)
Un mot qui montre à Pierre que Chassaigne croit aujourd’hui. (Ibid. F°259)
Le baron Suire et Berthaud sont là ; mais rien qu’un mot. (Ibid. F°263)
Voir s’il n’y a pas à faire dire un dernier mot [pour biffé] par [le] père Fourcade, sur le miracle raté. – (Ibid. F°263)
Il [Pierre] s’est attardé, et comme il va pour chercher Marie, Gérard s’amène (mot de reproche de Marie). (Ibid. F°264)
Mais elle [Marie] reste sombre (elle n’a pas été guérie). Lui ne trouve pas un mot à lui dire. (Ibid. F°264)
Il faut que le père Fourcade et le père Massias assistent à cela, et aient un mot sur le miracle manqué. Fin du chapitre. (Ibid. F°270)
Et je réserve son opinion sur la science et la médecine, je ne fais que l’indiquer là d’un mot, pour la reprendre ensuite au bureau des constatations. – (Ibid. F°276)
Le docteur Chassaigne attendait Pierre à la porte du bureau des constatations. [en interligne : Un mot de la foule qui entoure] (Ibid. F°279)
Il faut que ce soit la conclusion de Pierre, et cela amené par un mot de Raboin, le seul qui a raison. (Ibid. F°285)
Dernier mot de Boissarie [en interligne : au journaliste], sur la future installation sans doute. (Ibid. F°287)
Celle-ci [Marie] toujours anéantie, et un mot de son père qui a demandé à la Vierge de lui faire trouver des fonds pour diriger les ballons. (Ibid. F°288)
Mme Désagneaux ensuite (…). Et son mot quand on lui dit « Mais faites-vous religieuse » – Eh ! je ne puis pas, je suis mariée et j’adore mon mari. – (Ibid. F°298)
Enfin alors, après le mot de madame Vêtu, la révolte de Marie, [presque biffé] à l’oreille de Pierre. (Ibid. F°299)
Mme Désagneaux se prodiguant, elle aussi : là, son mot – Mais faites-vous religieuse. – Je ne puis pas, je suis mariée ! – (Ibid. F°304)
Enfin, j’ai dans la salle du bas, salle des ménages, [Sa biffé] M. Sabathier et le frère Isidore, dont je serai peut-être forcé de dire un mot. (Ibid. F°307)
Puis un
mot de la partie à Gavarnie, justement avec Des Hermoises. (Ibid. F°s310-311)
Et un mot de sa nièce Appoline qui tient le ma- \\gasin, à côté. Il [Majesté] la recommande, si l’on veut acheter des objets. (Ibid. F°s320-321)
On raconte les grands cadeaux, la malade a fait cadeau à la Vierge de tous ses bijoux de mariée ; mais la Vierge insensible, et revenir à un mot sur la maladie. (Ibid. F°333)
Et l’histoire de la Grotte et de la Ville (…), la Grotte accaparée par les pères. (Garder le mot Nous fermons la Grotte). (…) Il faudrait détruire toute cette [va biffé] superstition et il [Cazaban] résume ce que les deux hommes viennent de voir : (…) l’immoralité en un mot (…) qui s’est déclarée de- \\puis que la Grotte est ouverte. (Ibid. F°s335-336)
Celui-ci [M ; de Guersaint] veut se faire raser, et cela me donnera l’épisode de Cazaban criant contre la Grotte, disant un mot de l’église Peyramale (…). (Ibid. F°337)
Je coupe la description par des mots de Pierre et de Marie sans doute. (Ibid. F°354)
Puis, des mots dans la foule peut-être ; bien que je préfèrerais les [Pierre et Marie] avoir seuls, sous un arbre, dans l’ombre. – (Ibid. F°354)
Il [Pierre] quitte donc le baron Suire, et dit un mot en passant à Marie, ce qui me redonne celle-ci. (Ibid. F°368)
Un mot de Marie sans doute. (Ibid. F°404)
Raymonde me donne, en bas, le réfectoire. Elle en dit quelques mots, on y prépare tout, car on va revenir de la Grotte. (Ibid. F°406)
Un mot de Marie. (Ibid. F°407)
Enfin, agonie et mort de Mme Vêtu. (…) Son dernier mot, répété deux fois : [«] Elle ne m’a pas guérie ![»] – (Ibid. F°407)
Un mot [en interligne : garder cela pour la fin] : « Regarde donc, quelle foi ! La Sainte Vierge va le guérir, celui-là, car il prie trop bien et il a l’air trop content. » (Ibid. F°421)
Et l’excitation qui monte, et alors le mot que Vigneron entend dans la foule sur frère Isidore : « Oh ! vois donc celui-ci, quelle foi ! La Sainte Vierge va l’exaucer, car il prie trop bien, il est inondé de joie. – [»] (Ibid. F°422)
Un mot : [Il est de biffé] « Regarde donc, quelle foi, celui-là est guéri, car il a l’air trop content ». (Ibid. F°425)
Les mots qui peuvent être dits dans la foule à la vue de la jeune fille. (Ibid. F°432)
Marie ressort du bureau [en interligne : Un mot des piscines (M.V. 40)], et la foule qui l’attend et qui l’acclame. (Ibid. F°440)
Dire un mot de toutes les cérémonies qui s’y passent, le continuel culte. (Ibid. F°454)
Si elle [Marie] est sauvée, lui [Pierre] est perdu : garder cela pour le mot final. (Ibid. F°455)
Un mot bien connu, paraît-il : « Il faut donner à la justice de Dieu les expiations exigées par les péchés de la France. Quand la somme des expiations sera assez forte, la France cessera d’être frappée ». (Ibid. F°458)
Ce mot bien connu, paraît-il : « Il faut donner à la justice de Dieu les expiations exigées par les péchés de la France. Quand la somme de ces expiations sera assez forte, la France cessera d’être frappée ». – (…) Donner le mot à un de mes politiques. (Ibid. F°469)
Chassaigne dira-t-il un mot encore sur la conversion de Pierre. (Ibid. F°478)
Quelques mots sur Lourdes et sur le château. (Ibid. F°480)
Et la réponse des pères : Nous fermons la Grotte. Colère de Cazaban, il s’emballe sur eux. Puis, sur un mot de Pierre. « Eh bien ! qu’il la ferme ! » (Ibid. F°494)
Le mot : Ah ! monsieur, Lourdes a bien pris, le tout est de savoir si ça continuera. (Ibid. F°495)
Il [Pierre] se rappelle aussi le mot du cocher de tout à l’heure. (Ibid. F°496)
Le mot du cocher : « Ah ! Lourdes a bien pris, mais on ne sait pas si cela continuera » – (Ibid. F°504)
Les brancardiers sont là, mais ils sont surtout dans la cour de la gare (en dire un mot), pour prendre les malades à la descente des voitures. (Ibid. F°510)
Il faut qu’ils soient heureux des résultats, un mot de tous les miracles obtenus, surtout de Marie, à qui le père Fourcade parlera à la fin, en la bénissant. – (Ibid. F°511)
Alors, le flot des autres malades [en interligne : préoccupés des miracles, disant un mot à celle-ci et à celle-là. Reprendre le père Fourcade.], dans le brouhaha de ce train qui arrive. (Ibid. F°517)
Faire qu’il [le Commandeur] puisse dire quelques mots. (Ibid. F°518)
Le Père Fourcade et le Père Massias, surveillant et souriant, disant un mot à celui-ci et à celui-là. (Ibid. F°527)
Tout le monde sur le quai en un mot. (Ibid. F°528)
[dans la marge : à Poitiers : un mot [à la fin biffé] de Ferrand à Pierre, quand la Grivotte plus mal. (…)] (Ibid. F°532)
Alors ne mettre là qu’un mot de la Grivotte, pour préparer sa rechute prochaine (…). (Ibid. F°536)
Elise Rouquet et son lupus qui va mieux. En dire un mot. (Ibid. F°559)
Elle [Bernadette] s’en allait sans avoir toujours compris, très lasse et très triste. Son mot amer : « Monseigneur ne vient pas me voir, il vient me faire voir. [»] (Ibid. F°571)
Tout cela d’un pessimisme affreux, tous les mots qu’elle [Bernadette] dit. (Ibid. F°576)
Si je dis un mot des [ma biffé] personnages dans le wagon, montrer la Grivotte à l’agonie, mais [Marie et biffé] M. Sabathier plein d’une indestructible espérance. (Ibid. F°595)
Maintenant, [pe biffé] peut-être serait-il distingué de ne plus dire un seul mot des autres personnages, et de n’avoir dans ce chapitre que Pierre lisant
la vie et la mort de Bernadette au couvent. (Ibid. F°s595-596)

En un mot, il faut que [la biffé] Pierre prévenu prévoie le miracle, l’attende, le voie se produire tel que le médecin l’a dit (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 13 – Notes sur Pierre Froment)
Ne pas prononcer le mot boule ; dire un poids, ou autre chose. – (Ibid. Fo 121 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Enfin, plusieurs compartiments portent [le biffé] une bande de papier collé à la vitre, [illisible biffé] où se trouve le mot direction. (Ibid. Fo 184 – Notes sur le Départ de Paris)

Travail (1901)

Un mot des Yvonnot et des Feuillat (…) Le mot vol revient (F°432)

MOTIF

Le Rêve (1888)

Dire le motif qui amènera Félicien à l’autre chapitre (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan du chapitre XI, f° 156) .
Elle peut travailler à la lampe (…) Félicien monte (…) mais cette venue ne peut avoir lieu que sur un motif (Ibid., premier plan du chapitre XII, f° 164)

MOURET AGATHE

Premier nom d’Hélène, héroïne du roman Une Page d’amour (1878).

Le Ventre de Paris (1873)

Agathe Mouret, née en 1824, de Mouret, chapelier et Ursule Macquart a donc en 1840 époque où ses frères viennent chez Pierre Rougon, a* 18 ans. (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°241)
Trois naissances à introduire/ Octave Mouret né en 1840 -/ Agathe Mouret, en 1824 -/ Et Lisa Macquart née en 1827. (Ibid., f°241)
François 1817 1817 /Agathe 1824 23 / Silvère 1834 (Ibid, f°241)

MOURET

(chapelier)

Le Ventre de Paris (1873)

Agathe Mouret, née en 1824, de Mouret, chapelier et Ursule Macquart a donc en 1840 époque où ses frères viennent chez Pierre Rougon, a* 18 ans. (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°241)
François 1817 1817 /Agathe 1824 23 / Silvère 1834 (Ibid., f°241)

MOURET (Octave)

Fils aîné de François Mouret et de Marthe Rougon, frère de Serge et de Désirée, époux de Caroline Hédouin, puis de Denise Baudu. Apparaît dans : La Fortune des Rougon, La Conquête de Plassans, La Faute de l’abbé Mouret, Pot-Bouille, Au Bonheur des Dames, La Joie de vivre, L’Œuvre, Le Docteur Pascal.

Le Ventre de Paris (1873)

Trois naissances à introduire/ Octave Mouret né en 1840 -/ Agathe Mouret, en 1824 – / Et Lisa Macquart née en 1827. (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°241)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

D’où aussi un mot d’Octave Mouret, le commis de Marseille, pauvre d’intelligence, mais rêvé à sa façon dans le commerce. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Les personnages, f° 17)

MOURET (SILVÈRE)

Personnage de La Fortune des Rougon (1871).

Le Ventre de Paris (1873)

François 1817 1817 /Agathe 1824 23 / Silvère 1834 (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°241)

MOUVEMENT (-ER)

Le verbe « mouvementer », néologisme de Zola, apparaît dans plusieurs dossiers préparatoires. Il désigne le souci de lutter contre l’inflation descriptive et documentaire, en réintroduisant sous une forme ou sous une autre de la narrativité : évolution psychologique du personnage, épisodes dramatiques, alternance de succès ou d’échecs etc.

Nana (1880)

Faire ça très mouvementé. (NAF Ms. 10313, Nana. F°49- Plan)
Le mouvement du public vers la course. (Ibid. F°123).

[Nana] Tête d’oiseau, cervelle toujours en mouvement, avec les caprices les plus baroques. (NAF Ms. 10313, Nana. F°192- Personnages)
[Amy Sterwart] Ce qu’elle a pour elle, ce sont des mouvements équilibrés et gracieux. (Ibid. F°199)
[Zoé] Laide, figure longue, au museau de chien, nez épaté, grosses lèvres, livide et couturée, avec des yeux noirs sans cesse en mouvement. (Ibid. F°204).

S’emballant comme toilette, comme langage, comme tenue, dans les dernières années de l’empire ; mais (Folio 232) comme tout le monde s’emballait, cela passe dans le mouvement général. (NAF Ms. 10313, Nana. F°231- Ebauche).

[La Sancy] Museau de gamin, épaules hautes, assez grande, mouvement équilibré, gracieux.
Marie Tournier, grosse lymphatique, sans souci, indolente, baisant sans mouvement. (NAF Ms. 10313, Nana. F°266/26- Notes)
– Public au fond – le mouvement vers la course. (Ibid. F°284).

La Terre (1887)

Quant au prêtre, à la religion, on pourrait l’avoir, en faisant que le prêtre dessert seulement l’église du village, comme à Medan. Il serait d’une commune à trois kilomètres, et viendrait seulement les dimanches et les jours de fête. Comme cela, il m’encombrerait moins, et je pourrais le mouvementer davantage. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 478/70 – Ebauche) Tout ce caractère doit le mouvementer (MS NAF 10329 La Terre f° 35 – Personnages, Joseph Fouan)
Le mouvement est la haine entre les deux sœurs, et l’amour combattu par l’idée du juste, du tien et du mien (Ibid., F° 55 – Personnages, Françoise Fouan)

Le Rêve (1888)

C’est ici que je voudrais bien que les Hubert fussent un peu plus mouventé /sic/ (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 245/29)
(…) Ne pas donner à Hubert d’autre mouvement que cette passion pour sa femme (Ibid., f° 251/35)
(…) La scène est belle à faire, elle a beaucoup de mouvement (Ibid., f° 286/68)

La lutte du respect et du devoir (…)Tout le mouvement de la figure est là, ne pas l’oublier (Ibid., Personnages, f° 199)

Lourdes (1894)

Cette histoire, c’est l’épanouissement de Lourdes, tout cet extraordinaire mouvement de foi et de foule, parce qu’une petite fille a eu une hallucination devant un trou de roche. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°33)
Et relier cela au mouvement néo-chrétien de cette fin de siècle, au mouvement mystique dans les têtes. (…) Cela n’entrave pas le mouvement de la science, mais expliquer comment cela se produit. (Ibid. F°41)
Cela m’amène à ce vœu évident des zélateurs de Lourdes qui voudraient y amener tout le peuple. Ce qui le prouve, c’est le mouvement qu’on tâche de déterminer dans les cercles ouvriers (…). (Ibid. F°50)
Il va être de toutes les scènes, et en spectateur immobile (…). Il faudrait lui donner du [moment biffé] mouvement. (Ibid. F°82)
Il demande sa conversion
ardemment, et il ne l’obtiendra pas. Cela met du mouvement dans le personnage. (Ibid. F°s94-95)
Enfin, un coiffeur en face de l’hôtel, qui couche et qui donne à manger. (…)
Un mouvement, deux scènes pour l’utiliser. (Ibid. F°s120-120 bis)
Toujours le train roule, l’hôpital roulant. Ne faire qu’indiquer cela [en interligne : le grand mouvement de la souffrance] pour l’épanouir aux chapitres suivants. – (Ibid. F°130)
Tous ces trains (…). Le grand mouvement de la souffrance. (Ibid. F°131)
Enfin, trouver le moyen [qu biffé] pour que le mouvement du premier chapitre continue et soit naturellement repris au III. (Ibid. F°156)
Oh ! avoir la foi, s’abîmer dans la croyance. C’est ce qui donnera du mouvement à toute la figure. (Ibid. F°158)
Et là il [Pierre] est en face de Mme Volmar. Il peut la connaître, savoir son histoire, le mouvement qu’il fait. (Ibid. F°170)
Toutes les objections qu’il [Pierre] s’était faites, et qui peuvent fléchir un peu à ce moment, pour le
mouvement du chapitre. (Ibid. F°s207-208)
Continuer le mouvement de la fin du précédent chapitre. (Ibid. F°209)
Je reprends tout le wagon, avec le mouvement d’espoir et d’illusion de la fin du précédent chapitre. (Ibid. F°209)
Pierre a dû se griser lui-même, et le montrer ici près de croire, croyant qu’il croit. Cela donnera du mouvement à la figure. (Ibid. F°215)
Ne pas oublier que des trains vont arriver. Le mouvement, l’affo- \\lement dans la gare. (Ibid. F°s237-238)
Mouvement politique (éb. 206). (Ibid. F°240)
Il [Pierre] ne sait pas ce qu’il [M. de Guersaint] a fait, s’il a loué les deux chambres, et son premier mouvement est d’aller à lui. (Ibid. F°257)
Comment il a fallu céder au [b biffé] mouvement public, au besoin d’illusion des foules (…). (Ibid. F°301)
Et comment il a fallu céder au mouvement public, au besoin d’illusion des foules (…). (Ibid. F°306)
Je ne ferai tourner Cazaban qu’à la cinquième partie. Là, pourtant, il faudrait indiquer le mouvement peut-être. (Ibid. F°346)
Surtout un morceau pour bien montrer qu’elle [Bernadette] ne pouvait pas devenir une sainte militante, une conductrice de peuples : (…) elle n’avait mis qu’un grand mouvement en branle sans le savoir ; et il fallait qu’elle disparût, que d’autres profitassent du mouvement et le conduisissent. (Ibid. F°386)
L’avantage de ces deux témoins, c’est de corser le chapitre, de le mouvementer (…). (Ibid. F°392)
Elle [Bernadette] (…)
n’avait mis qu’un grand mouvement en branle, sans le savoir ; et il fallait qu’elle disparût nécessaire [sic], que d’autres profitassent du mouvement et le conduisissent. (Ibid. F°s393-394)
Aussi, à Lourdes, dans ce milieu où l’on veut ressusciter la foi, les objets religieux jurent, sont très laids ou trop jolis, pas en rapport avec le mouvement qu’on veut déterminer. (Ibid. F°499)
Aussi, à Lourdes, dans ce milieu où l’on veut ressusciter la foi, les objets religieux jurent, sont très laids, pas en rapport avec le mouvement qu’on veut déterminer. (Ibid. F°503)
D’ailleurs, il faudra que je donne du mouvement à ces Dieulafay. – (Ibid. F°529)

Il demande sa conversion ardemment, il ne l’obtient pas. Cela met du mouvement dans le personnage. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 13 – Notes sur Pierre Froment)
Pas de mouvement religieux pareil depuis les Croisades. (Ibid. Fo 174 – Notes sur les Miracles)
En ce moment de mysticité, de révolte contre la science, un admirable sujet : montrer (…) cette extraordinaire histoire de Bernadette Soubirous (…) produisant cet énorme mouvement d’humanité (…). (Ibid. Fo 208 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Dans notre siècle qui doute et qui blague,
le côté stupéfiant de ce mouvement. (…) Toute la ville se gonfle, prospère, s’engraisse des pèlerins. Le mouvement dans les hôtels, le commerce des objets de sainteté, les buvettes, les victuailles en plein air ; sans compter les messes, les cierges, les profits du clergé. Il y a là un colossal mouvement d’argent (…). (Ibid. Fos 209-210 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Un messie, le besoin d’un Messie toujours dans l’humanité. Toujours même mouvement. (Ibid. Fo 223 – Notes sur H. Lasserre)
Comment, sur la parole d’un enfant, (…) tout ce mouvement immense ? (Ibid. Fo 228 – Notes sur H. Lasserre)
Un Messie dans l’humanité, toujours le même mouvement. – (Ibid. Fo 240 – Notes sur H. Lasserre)
Depuis la source, le mouvement de curiosité grandit. (Ibid. Fos 241 – Notes sur H. Lasserre)
Le Ministre, justement pour conjurer l’évêque d’arrêter le mouvement. (Ibid. Fo 250 – Notes sur H. Lasserre)
Lourdes, le plus grand mouvement religieux qu’on ait vu depuis les Croisades. (Ibid. Fo 264 – Notes sur H. Lasserre)

Travail (1901)

Mais si je veux lui donner du mouvement, il faut que dans la deuxième partie, il lutte, espère, puis désespère, s’imagine même un moment que tout est perdu (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f°s 372/25-373/26)
Je ne puis guère donner à Luc d’autre mouvement, c’est un architecte, un constructeur de ville (Ibid., f° 374/27-375/28)

MOYEN

Nana (1880)

(M. Venot veut ramener tout le monde à la religion. Content à la fin du chapitre. Dieu par tous les moyens.). (NAF Ms. 10313, Nana. F°132- Plan).

Le Rêve (1888)

le vitrail est celui d’une salle basse, d’une salle des gardes par exemple, et il représentera un jeune dieu avec une déesse ou encore une scène mythologique (…) je trouverai un moyen pour l’éclairer à l’intérieur (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 310/93)

Prendre toute son histoire aux personnages et la résumer là à l’aide d’Angélique à qui on l’a dite. Si elle ne peut pas tout savoir, user d’un moyen (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 69)

Lourdes (1894)

Ce saut dans la lumière est pour sortir des ténèbres affreuses d’en bas. Une grande générosité, un grand élan dans la foi ; et, s’il y avait
moyen surtout, une religion nouvelle. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s22-23)
Les
anarchistes veulent qu’il n’y ait plus de pauvres, et ils tâchent d’y arriver par des moyens violents. (Ibid. F°s41-42)
Tous mes types de malades (…). Leur histoire par tous les moyens, des conversations des récits des réflexions per- \\sonnelles. (Ibid. F°s68-69 )
C’est la procession aux flambeaux qui me gêne ; comment la mettre pour qu’elle finisse le chapitre. Je ne vois guère d’autre moyen que de ne pas finir le chapitre avec la procession et de la faire rencontrer simplement par la malade et par le prêtre, lorsqu’ils se rendent à la grotte le soir. (Ibid. F°81)
L’aumônier de la salle. (…)
Le type moyen du prêtre qu’on trouve là-bas. (Ibid. F°s115-116)
Enfin, trouver le moyen [qu biffé] pour que le mouvement du premier chapitre continue et soit naturellement repris au III. (Ibid. F°156)
Toutes les apparitions antérieures, toutes procèdent de la même façon : [des be biffé] l’enfantillage [et de biffé] et la naïveté des moyens. (Ibid. F°207)
Elise est le seul moyen de ravoir la salle des constatations d’une façon intéressante. (Ibid. F°430)
Avant de décrire la ruine [en interligne : G.B. 87] telle qu’elle est, je voudrais, par un moyen quelconque, montrer l’église debout, telle que Peyramale la voyait, dans son rêve de prêtre constructeur. (Ibid. F°474)
Par un moyen, revenir à Bernadette, toute sa vie au couvent, jusqu’à la mort. (Ibid. F°603)

La moyenne courante, incapable d’une action mauvaise, aimant bien les siens. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 53 – Notes sur M. Vigneron)
Je ne veux pas d’un intrigant, mais plutôt d’un homme moyen, qui croit sans croire. – (Ibid. Fo 67 – Notes sur le docteur Bonamy)
Le type moyen du prêtre
qu’on trouve là-bas. (Ibid. Fos 91 – 92 – Notes sur l’abbé Judaine)

MOYENNE (EN)

La Conquête de Plassans (1874)

Des chapitres en moyenne de 15 pages. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan F˚ 4)

Lourdes (1894)

Des chapitres de 30 à 35 pages, en moyenne, au plus. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°600)

MOYEN ÂGE

Lourdes (1894)

Le vaste horizon, reprendre la foule [en interligne : (M.V. 197)], les jardins, le Gave, le château (légendes du Moyen Âge) [en interligne : (M.V. 132)], Lourdes tout entier. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°453)
Se servir du Château, du Moyen-Âge, de la légende, peut-être. – (Ibid. F°462)
La pacotille dans l’ornementation. Comparer les objets religieux du Moyen Âge. (Ibid. F°509)

MULTIPLIER

La Conquête de Plassans (1874)

Multiplier les petits faits ( MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F°25)

MUSIQUE (MUSICIEN)

Nana (1880)

Les deux musiques du chap.
Chapitre III (NAF Ms. 10313, Nana. F°25- Plan).

Le Rêve (1888)

Très sensible également à la beauté, au dessin
(…) musicien et dessinateur (…) il / Félicien/ dessine, il peint (…) la peinture sur verre (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f°s 300/83-301/84)

Profondément sensible à la musique, certaines voix le touchent, celle d’Angélique (plan du chapitre IX, f° 119)

L’extase de la musique, des voix, sur lui (Ibid., Personnages, f° 203)

MYSTÈRE (-ÉRIEUX)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Je la ferai blonde, pas trop grande, l’air d’une bohémienne endimanchée dans la 1ère partie, sauvage, avec une pointe de mystérieux. (MS NAF 10294 La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 7)

Nana (1880)

Le tout assez mystérieux. (NAF Ms. 10313, Nana. F°32- Plan)
On raconte les faits antérieurs. Mais il y a toujours un peu de mystère. On ne sait trop rien. Ibid. F°161).

Elle pose surtout avec eux pour l’honnêteté, porte des voilettes, ne se laisse voir que dans des [Madame Robert] endroits honnêtes (pourtant, une odeur de mystère.). (NAF Ms. 10313, Nana. F°195- Personnages)
[Théophile Venot] Le tout assez mystérieux, s’occupe encore d’affaires qu’on ne sait pas. (Ibid. F°203).

La Terre (1887)

Une infirmité qui l’empêche d’être soldat et dont on fait mystère (MS NAF 10329 La Terre f° 30 – Personnages, Ernest Delhomme)

Le Rêve (1888)

Elle ne doit pas savoir qui il est. Mystère. (NAF MS 10323 Le Rêve f° 235/19-Ebauche) Comme je garde Félicien mystérieux, je ne puis raconter son histoire que lorsqu’il est connu au IX (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre V, f° 77)

Lourdes (1894)

Quand elle [l’humanité] a touché le malheur de vivre, (…) elle a besoin de faire un appel à un pouvoir mystérieux qui peut tout pour [l’im biffé] le bonheur, même l’impossible. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°40)
Cette sœur [Claire-des-Anges], petite et absorbée, très fine et très douce, mince, recueillie, mystérieuse et perdue, quoique très active. (Ibid. F°167)
Un petit type [sœur Claire-des-Anges] à créer, petite et absorbée, très fine et très douce, mince, recueillie, mystérieuse et perdue, quoique très active. (Ibid. F°182)
Toute cette nature rafraîchie, muette, mystérieuse, sous la seule clarté des étoiles (…). – (Ibid. F°210)
Toute cette nature rafraîchie, muette, mystérieuse, sous la seule [g biffé] clarté des étoiles (…). – (Ibid. F°218)
Content, riche pour lui [le Commandeur], ayant de la famille quelque part, mais tout cela vague et un peu mystérieux. (Ibid. F°230)
Content, riche pour lui [le Commandeur], ayant de la famille quelque part, mais tout cela vague et un peu mystérieux. – (Ibid. F°239)
Ne pas montrer, je crois, les pères de la Grotte. Les garder dans leur mystère. (Ibid. F°527)
Content, riche pour lui [le Commandeur], ayant de la famille quelque part mais tout cela vague et un peu mystérieux. (Ibid. F°530)
Rien que de la science ne semble pas devoir suffire, et il semble nécessaire de laisser une porte ouverte au mystère [en interligne : une religion nouvelle]. – (Ibid. F°556)
L[ebiffé]’humanité a un besoin de l’inconnu, du mystère, du surnaturel indéniable. (Ibid. F°585)
Rien que la science ne semble pas devoir suffire, et il semble nécessaire de laisser une porte ouverte sur le mystère (donc une religion nouvelle, plus loin). (Ibid. F°586)

Le laisser dans le mystère, là-bas, sans même dire au fond de quel faubourg il habite (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 18 – Notes sur Guillaume Froment)
Je fixerai sa maladie ou peut-être [fa biffé] vaudrait-il mieux la laisser mystérieuse aussi. (Ibid. Fo 52 – Notes sur l’Homme)
Il faudrait en faire un homme ayant quelque argent et une famille. Mais mystérieux pourtant. (Ibid. Fo 112 – Notes sur le Commandeur)

MYSTÈRE

Genre du Théâtre médiéval.

Lourdes (1894)

Le théâtre, pour les anciens mystères, était coupé en trois parties : le Paradis, la Terre et l’enfer. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°60)

MYSTIQUE /MYSTICISME

Le Rêve (1888)

le rêve le plus haut pour la jeune fille : épouser Jésus . Mystique (MS NAF 10323, Le Rêve , Ebauche, f° 232/16)

Le mysticisme, la légende, l’au delà (…)
Toute cette influence mystique et légendaire (MS NAF 10323, Le Rêve, Premier plan détaillé du chapitre II, f° 25-26)
Cela en style envolé, pur, chaste, mystique (Ibid., Deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 96)
Mais la scène très chaste, tout de suite saisie par cette chambre de jeune fille dont la description revient. Pur, mystique et tendre (Ibid., premier plan du chapitre VII, f° 99 )
Quelque chose de légendaire et de mystique, de frêle, de primitif, d’élancé dans la passion, de passionnement chaste (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 133)
Quelque chose de mystique et de légendaire, de frêle, de primitif, d’élancé dans la passion, de passionnément chaste (Ibid., premier plan du chapitre X, f° 138)
C’est la fin du rêve, l’hosanna, le bouquet mystique (Ibid., deuxième plan du chapitre XIV, f° 185)
C’est la fin du rêve, l’hosanna, le bouquet mystique (…) dans l’église mystique (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 189)

L’extase de la musique, des voix, sur lui . Le goût du dessin, de la beauté, une certaine beauté mystique. Peintre verrier, ouvrier primitif (Ibid., Personnages, f° 203)

Lourdes (1894)

Et relier cela au mouvement néo-chrétien de cette fin de siècle, au mouvement mystique dans les têtes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°41)
Tout ce mysticisme, pour un artiste, devrait se passer dans un décor du XIV e siècle, une vieille basilique, un cloître (…). (Ibid. F°44)
Et la mystique d’à présent, le néo-catholicisme, même celui de Léon XIII (…). (Ibid. F°50)
Il ne me déplairait d’ailleurs pas d’innover, de trouver
une division originale, une coupe un peu singulière et mystique. (Ibid. F°s59-60)
Il faudra donc chercher, voir ce que pourrait être Rome. Si je ne le fais pas, il faudra ne pas oublier de mettre dans Lourdes un peu du néo-catholicisme et du vent mystique qui paraît souffler. (Ibid. F°62)
De même (…) l’humanité, à cette fin de siècle, bourrée de science, et toujours souffrante, se croit abandonnée des médecins (des savants) et retourne en arrière, au mysticisme à Lourdes. – (Ibid. F°188)
Il [Pierre] développe tout cela comme un [exp biffé] récit mystique, un de ces exquis contes bleus, comme Bernadette en entendait. – (Ibid. F°205)
Toujours très délicat, très envolé, très mystique. (Ibid. F°386)
Et toujours très délicat, très envolé, très mystique, en parlant de Bernadette. (Ibid. F°394)
C’est la nuit de leurs noces mystiques dans ce wagon de souffrance et d’espoir encore (…). (Ibid. F°548)
(…)
l’humanité, à cette fin de siècle, bourrée de science, et toujours souffrante, se croit abandonné des médecins (des savants) et retourne en arrière, au mysticisme, à Lourdes. (Ibid. F°s589-590)
Faire cela, comme tous les chapitres qui la [Bernadette]concernent, avec une très grande délicatesse, un peu mystique, avec des tons de vitrail. (Ibid. F°595)

Je suis guérie. (…) Force mys- \\tique qui l’anime. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 276-277 – Notes sur Mlle de Fontenay)

MYTHOLOGIE (-QUE)

Nana (1880)

Les noms de personnages mythologiques ou appartenant à une religion : Abraham, Amour, Appolon (sic), Diane, Dieu, Ganymède, Iris, Isaac, Junon, Jupiter, Mars, Minerve, Neptune, Phébus, Pluton, Vénus, vierge, Vulcain.

Vénus : Nana.- Diane : Rose mignon.- Vulcain : Fontan. Mars : Prullière.- Jupiter : Bosc. (…) Jupiter, Junon, querelle de ménage. Neptune. Pluton. Appollon. Minerve. etc. Les plaintes de diane Diane a une intrigue avec Mars (…) et son duo avec Mars
C’est la faute à Vénus. Vulcain le prince des cocus arrive avant elle, jaloux, comique.
L’Amour, une petite fille. – Oui, maman. – Non, maman. (Le finale) En enfant, on enferme l’Amour.
Jupiter Roi Dagobert fait la cour à Simonne une petite blanchisseuse. Neptune est en maq. avec des accroche-coeur. Appolon Postillon et nourrice Minerve buvant des saladier de vin chaud. (la chanson de Vénus Amiral Suisse Cependant Vénus et Mars dansent ensemble et Diane surprend un rendez-vous, Poissarde et le dit à Vulcain Bébé, qui s’écrie « J’ai mon idée. » (NAF Ms. 10313, Nana. F°4- Plan)
Junon Fermière surprendra Jupiter lancé avec sa petite blanchisseuse. Diane emmène le municipal qui est insensible
« Grand duo » Scène entre Diane et Vulcain, puis entre Diane et Vénus entre Vénus et Mars. Vénus s’allonge sur un banc de mousse et Mars l’entoure d’un bras et la baise sur la joue. C’est alors que Vulcain leur jette son filet. Ils restent pris. Vulcain appelle tout l’Olympe- Jupiter dit (…). Iris introduit le chœur.
Diane son air au municipal qui veut se consoler avec son municipal et faire qu’il l’aime, est d’avis aussi qu’on la lâche. Tous les dieux également. Junon se dispute avec Jupiter. Jupiter enverra la petite blanchisseuse dans une constellation. Vulcain se désespère. Mars est envoyé en garnison sur la terre – Enfin Vénus est délivrée et triomphe. On amène l’Amour : « Oui, maman. – Non, maman » (Ibid. F°5)
bon Dieu. (Ibid. F°40)
Nana, le diable, attirant Muffat, un catholique, tout frémissant de la crainte de Dieu (Ibid. F°44)
la Blonde Vénus : Nana/ Diane : Rose/Iris : Clarisse
Mars : Prullière/ Vulcain : Fontan/ Jupiter : Bosc.
1er acte. Iris et Ganymède préparent l’Olympe pour le conseil. Diane arrive et se plaint de Mars. – Mars en général extravagant et Diane (…). – Jupiter a une querelle de ménage avec Junon. Défilé des dieux : Neptune, Pluton, Minerve – Députation des cocus, amenés par Ganymède et Iris, elle se plaint de Vénus. Vulcain arrive, imploré par les cocus. – Jupiter assemble le conseil. – Vénus paraît (…). Lorsque Vénus rôde le soir. Conseil des dieux. Diane surprend un a parte entre Mars et Vénus. Le voyage sur la terre. – l’Amour.
Arrivée des dieux, conduits par Iris, égarée. Jupiter, en Roi Dagobert ; Phébus, Postillon de Longumeau (sic) : Minerve Nourrice Normande, Mars en général extravagant, Neptune en maq. … Cancan de Jupiter (…). Vulcain en garçon chic, ganté de jaune, cherche Vénus, qui arrive en Poissarde. Rose Mignon (…) soupire les plaintes de Diane. Le chant de Vénus. (…) Junon, en fermière calottait Jupiter. Diane apprenant à Vulcain le rendez-vous de Mars et de Vénus. 3e acte. – La grotte du mont Etna. Diane et Vulcain s’entendent. Vulcain feint un voyage. Vénus arrive, nue. Puis, Mars. Trio. Mars seul avec Vénus. La séduction. Vulcain arrivant avec son filet. L’Olympe appelé. Dénouement. (Ibid. F°47)
Junon, une vieille, assise et attendant, avec tous les dieux de l’Olympe. (Ibid. F°50)
(M. Venot veut ramener tout le monde à la religion. Content à la fin du chapitre. Dieu par tous les moyens.). (Ibid. F°132)
Venot convertissant Daguenet, ramenant tout le monde à Dieu, Sabine, Estelle, Muffat. (Ibid. F°134)
C’est le comble, Muffat sanglottant (sic) tombe à genoux et prie Dieu. (Ibid. F°145).

[Nana] Très rieuse, très gaie. Superstitieuse, avec la peur du bon Dieu. (NAF Ms. 10313, Nana. F°192- Personnages)
[Satin] Très belle-fille, blonde comme Nana, mais d’un blond cendré, une figure de vierge raphaelesque. (Ibid. F°196).

Nana, c’est la perdition, c’est le diable ; pourquoi n’attirera-t-elle pas un catholique, tout frémissant de la crainte de Dieu ? (NAF Ms. 10313, Nana. F°226- Ebauche).

Il raconte le Sacrifice d’Abraham en patois d’Alsace. Quand Dieu jure, il dit : Sacré nom de moi. Isaac répond toujours : oui papa. (NAF Ms. 10313, Nana. F°245- Notes)
Quand Dieu jure, il dit : Sacré nom de moi. Isaac répond toujours : oui papa. (Ibid. F°245/3)
Le sentiment religieux. Elle parle du bon Dieu quand elle couche. (Ibid. F°252/1).

Le Rêve (1888)

le vitrail est celui d’une salle basse, d’une salle des gardes par exemple, et il représentera un jeune dieu avec une déesse ou encore une scène mythologique (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 310/93)