Dictionnaire – Tableau-Typique

TABLEAU

La Curée (1872)

Il ne faut pas oublier que mon roman est le tableau vigoureux du déchaînement des appétits… (MS NAF 10 282, La Curée, f°297 / Premiers détails). – 1er tableau… 2e tableau… 3e tableau (MS NAF 10 282, La Curée, f°353-354 : évocation des tableaux montrant Narcisse et Echo). – Après les tableaux vivants… (MS NAF 10 282, La Curée, f°354). – D’abord les tableaux vivants. (MS NAF 10 282, La Curée, f°355). – Les tableaux vont commencer (MS NAF 10 282, La Curée, f°355). – Pendant ce tableau… (MS NAF 10 282, La Curée, f°356). – Il faudra arranger l’économie du chapitre pour finir sur un coup de tam-tam ou sur un tableau (MS NAF 10 282, La Curée, f°360).

Le Ventre de Paris (1873)

Claude a rêvé un tableau superbe (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 112)

La Conquête de Plassans (1874)

Pierre et Félicité (…) Ils doivent reparaitre , et tenir une large place. Mais plutôt un fond de tableau qu’un premier plan (…) Tableau d’une petite ville de province (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 18)
Tableau de l’intérieur ; il refuse le luxe à sa femme, etc. ( ibid, F° 19)

Un tableau de la famille Mouret. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan F˚ 4)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

(Plus tard, la fenêtre ouverte, le premier coup d’œil dehors me donnera un tableau.) (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Le Paradou, f° 61)

Nana (1880)

Le (sic) coupe le tableau par une course. (NAF Ms. 10313, Nana. F°120-Plan).

Le Rêve (1888)

Alors il lui fait le tableau de leur bonheur, ils iront loin. Où ils iront, dans un printemps éternel (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 274/57)

Lourdes (1894)

« Rome » est le tableau central. « Lourdes » et « Paris » sont les volets de gauche et de droite. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°25)
Le [detai biffé] départ de la gare tout un tableau. (Ibid. F°71)
L’autre sœur, plus âgée, très brave femme aussi mais tout à fait au second plan. N’est là que comme fond du tableau. (Ibid. F°115)
Et alors un dernier tableau sur tous les malades. (Ibid. F°190)
Et un tableau de tous les pèlerinages. (Ibid. F°381)

De même, que de tableaux intéressants à faire avec les pèlerinages, [da biffé] les trains bondés, arrivant de loin, les pèlerins couchant un peu partout dans la ville, mangeant, godaillant. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 211 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
En outre, les tableaux des grandes foules, vingt mille personnes à la fois envahissent la ville (…) \\. (Ibid. Fos 212 – 213 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Il faudrait revoir tout cela de près, l’étudier à fond, pendant un grand pèlerinage, de façon à pouvoir tracer les tableaux sur
des faits absolument vrais – (Ibid. Fos 213-214 – Notes sur Un roman sur Lourdes)

Travail (1901)

Je vois bien des tableaux séduisants du travail (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 349/2)
et le triomphe est dans la troisième partie, qui n’est plus qu’un tableau de joie et de victoire (Ibid., f° 373/26)
La cité est fondée, et j’indique sommairement comment elle fonctionne par des tableaux de joie (Ibid., f° 374/27)
Cela me donnerait des épisodes intéressants, un fond de tableau envieux (Ibid., f° 385/38-386/39)
En somme les âges iront . Mais il faut que je règle surtout un tableau des enfants pour avoir deux ou trois générations (Ibid., F°405)

TÂCHE

=== Le Ventre de Paris (1873) ===  Vitraux sombres, où les rouges, les verts et les violets des robes des personnages, font des taches superbes (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°144)

TÂCHER

La Terre (1887)

tâcher d’avoir, au fond, de la grandeur, chez ce paysan, cet homme qui est resté le plus près de la terre. (MS NAF 10.328 La Terre. f° 401/2- Ebauche)
(…)Cela me donnerait la grande culture, et je tacherai de nouer cela au récit par un intérêt, un drame qui se mêlerait à celui que j’ai déjà. (Ibid., f° 461/53)

Le Rêve (1888)

Pour ne pas avoir de paquet, je tacherai de mettre entre chaque masse de La Légende dorée, du récit, même des conversations s’il est possible, d’autres choses enfin (MS NAF 10323, Le Rêve, Premier Plan détaillé du chapitre II, f° 35)

Lourdes (1894)

Pierre s’est chargé de M. de Guersaint, à l’hôtel, ce que celui-ci a accepté. Tâcher de tout rendre bien vraisemblable. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°159)
Et tâcher que Pierre et Marie redeviennent centrale [sic]. (Ibid. F°171)
Je les [les malades] pose à nouveau, et je tâche que Marie soit bien centrale. – (Ibid. F°185)
Et tâcher de garder Pierre et Marie au centre, avec M. de Guersaint, dont je me débarrasserai, si je puis, en lui faisant lier connaissance avec l’abbé Des Hermoises (…). (Ibid. F°236)
Il [frère Isidore] est avec sa sœur Marthe. Tâcher de donner un rôle à celle-ci. (Ibid. F°420)

TAILLER

La Terre (1887)

Cela serait donc taillé sur le plan de « Germinal », en cinq partie [sic], avec de courts chapitres. (MS NAF 10.328 La Terre. f° 424/25 – Ebauche)

TAMMARIS (TOMYRIS)

Personnage de femme héroïque antique des romans de chevalerie.

Le Rêve (1888)

Les preuses (…) neuf femmes guerrières de l’antiquité : Tammaris, Deifemme, Lampredo, Hippolyte, Sémiramis, Tancqua, Déisille et Ménélippe (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes sur le château de Hautecoeur, f° 374)

TANCQUA

Personnage de femme héroïque antique des romans de chevalerie.

Le Rêve (1888)

Les preuses (…) neuf femmes guerrières de l’antiquité : Tammaris, Deifemme, Lampredo, Hippolyte, Sémiramis, Tancqua, Déisille et Ménélippe (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes sur le château de Hautecoeur, f° 374)

TANDIS QUE

La Conquête de Plassans (1874)

Ne pas oublier que Marthe est la fille de Pierre Rougon et de Félicité. Elle est du sang des Rougon, tandis que Mouret est du sang des Saccard (sic, pour Macquart) (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 18)

Lourdes (1894)

Entretenir l’illusion, (…) c’est entretenir l’[h biffé] infirmité humaine, tandis que si on combattait l’illusion, la superstition, on travaillerait à une humanité pouvant peu à peu regarder la vie en face (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°3)
Marie s’assoupit peut-être, tandis que Pierre lui tient la main. (Ibid. F°218)
Mais madame de Jonquière arrive enfin pour avoir des brancardiers, et elle expédie Berthaud et Gérard au wagon ; tandis qu’elle dont on n’a plus besoin, part avec sa fille et Mme Désagneaux, pour l’hôpital. (Ibid. F°228)
Description lamentable sous le jour levant tandis qu’on descend Marie enfin, dont Pierre et son père ont apporté les roues. (Ibid. F°229)
Lui [M. de Guersaint] s’est couché à onze heures et a bien dormi ; tandis que Pierre, qui s’est mis au lit à une heure passée, a eu de l’insomnie (…). (Ibid. F°310)
Lui [Gustave] résigné, fait des excuses, tandis que deux larmes claires paraissent au bord de ses yeux. (Ibid. F°316)
Tandis que le monsieur de Mme Volmar est à côté de M. de Guersaint. (Ibid. F°322)
Celui-ci [M ; de Guersaint] veut se faire raser, et cela me donnera l’épisode de Cazaban (…) (mais faire Cazaban en deux fois, hier absolument contre la Grotte, tandis que dans la V e partie, il craindra qu’on ne la ferme). (Ibid. F°337)
Tandis que le père Sempé voulait que la Grotte existât par elle-même, qu’une nouvelle ville fût créée, que Lourdes fût tenue à l’égard [sic]. (Ibid. F°388)
Cela [comm biffé] quand ils [Pierre et Chassaigne] reviennent vers la ville [en interligne : nouvelle] dont j’ai une description panoramique, tandis qu’on voit à peine les toits de la vieille ville, derrière le rocher du château. (Ibid. F°389)
Si leur eau le [le Commandeur] guérissait et le faisait vivre encore (tandis que le docteur Chassaigne souhaite de [rev biffé] mourir pour revoir les siens). (Ibid. F°519)

TANT

Lourdes (1894)

Très attendri par la souffrance, ne voulant pas fermer cette grotte où tant de pauvres gens viennent se consoler et même se guérir. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°2 )
Cela infiniment triste, et avec ce frisson du devoir qu’on devrait avoir de combattre la superstition, et de la bonté navrée qui empêche de le faire, pour ne pas désespérer tant de malheureux croyants qui ont besoin de cette illusion. (Ibid. F°4)
Mme Désagneaux et son histoire ; elle s’ennuie dans son wagon, elle voudrait tant avoir des malades. (Ibid. F°170)
Et (…) on voit qu’on lui a fait répéter tant de fois son récit, qu’elle [Sophie Couteau] le sait un peu par cœur. (Ibid. F°184)
La chaleur du wagon qui l’étourdit [Pierre], la vue de tant de maux qui l’attendrit et le fait saigner. (Ibid. F°191)
La chaleur du wagon qui l’étourdit [Pierre], la vue de tant de maux qui l’attendrit et le fait saigner. (Ibid. F°196)
Finir par l’arrivée, l’approche de ce Lourdes tant désiré. (Ibid. F°211)
Elle [Marie] avait dit le matin, un samedi, jour de la Sainte Vierge [en interligne : cette journée finie sur laquelle on comptait tant] : « Est-ce aujourd’hui qu’elle me guérira ? » – (Ibid. F°299)
Elle [la Grivotte] qui mangeait, qui marchait tant, retombe ainsi. (Ibid. F°539)
Marie guérie, dans ce wagon où elle a tant souffert, à l’aller. (Ibid. F°550)
Il [Pierre] tolère Lourdes, où tant de milliers de misérables vont se consoler. (Ibid. F°554)
Il [Pierre] [tolè biffé] veut d’abord tolérer Lourdes où tant de milliers de misérables vont se consoler. (Ibid. F°581)

Elle part le 10 août, radieuse, au milieu des larmes. (…) Le lendemain matin, elle ne peut aller à la Grotte, tant elle est fatiguée. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 275 – Notes sur Mlle de Fontenay)

TARD (PLUS)

Voir aussi : Réserver ; Plus loin.

Le Ventre de Paris (1873)

Je donnerai surtout une place au jeune homme, dont je ferai un peintre plus tard.(MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 61)
Je donnerai des enfants à Lisa et à Louis, qui me serviront plus tard et qui augmenteront mes personnages, mes épisodes. (Ibid., f° 61)
Ce n’est que plus tard que Lisa, en vidant un saloir, trouve en bas cinquante mille francs en pièces d’or. (Ibid., f° 82)
Lebigre sera tout à fait effacé, j’en ferai un personnage louche, dont on ne saura le vrai caractère de mouchard que plus tard. (Ibid., f° 87)
Plus tard, son opinion sur Florent transporté, conspirateur, régicide. C’est là où je la développe surtout. (Ibid., f° 88)
Faire entendre qu’il dénoncera plus tard. (Ibid., f° 89)
il la voit sortir, ne la reconnaît que plus tard (Ibid., f° 90)
Plus tard, quand la Saget parle de la conspiration (Ibid., f° 92)
le lien n’a lieu que plus tard (Ibid., f° 108)
Logre est un ancien mouchard de 48 et de 51; Lacaille tenu par Lebigre a accepté sur le tard (Ibid., f° 110) Tard (plus)

La Conquête de Plassans (1874)

Mon drame physiologique sera donc l’étude de la parenté qui rapprochent /sic/ les époux et qui plus tard les met en face l’un de l’autre(…)(MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 18)
Plus tard, les remords donnés par la religion (…) et le dénouement (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche ibid .F°32)

A la fin du chapitre on annonce Faujas, on ne l’attendait que plus tard. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan I F˚ 4)
Les Rougon ne doivent savoir que plus tard la tache que Faujas vient accomplir à Plassans. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan V F° 7)
Ils l’aideront donc plus tard. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan V F° 7)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Albine, blanche, dévouée, [ ( ] son portrait plus tard.) (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Le Paradou, f° 61)
(Plus tard, la fenêtre ouverte, le premier coup d’œil dehors me donnera un tableau.) (Ibid., f° 61)

Nana (1880)

Ici je pose Zoé (C’est plus tard que Rose Mignon lui prendra Zoé.). (NAF Ms. 10313, Nana. F°19- Plan)
Muffat clérical, mondain et bonapartiste domine, Sabine viendra plus tard. (Ibid. F°25)
(Plus tard la conversation continuera, coupée par les a parte sur le dîner de Nana.)
La Faloise brûle d’être invité, mais l’invitation ne viendra que plus tard. (Ibid. F°26)
Muffat ne dira un mot avec Venot que plus tard, vers la fin, lorsque ce mot pourra faire un effet (…).
Muffat domine sévère, Sabine viendra plus tard (Ibid. F°27)
Caroline Hequet lui donne commission de racheter la campagne plus tard (…). (Ibid. F°62)
Plus tard, il [Daguenet] reprendra Nana pour conclure le mariage (Ibid. F°64)
Là l’épisode de Daguenet. Daguenet : Tu sais, je t’aime toujours. Oui plus tard. (Ibid. F°68)
Elle [Nana] reparaîtrait toujours plus tard dans la féerie. (Ibid. F°105)
C’est sa façon de les retenir. Plus tard, à chaque instant, elle parle de chasser Muffat. (Ibid. F°108)
(Il faut que Fauchery vienne très tard ; cet épisode sera le dernier du bal.). (Ibid. F°133).

[Muffat] Plus tard, quand la jeunesse s’éveillera, ce sera un incendie. (NAF Ms. 10313, Nana. F°187- Personnages).

La femme très fière, noble, aimant suffisamment son mari, se conduisant bien (plus tard elle pourra prendre un amant.). (NAF Ms. 10313, Nana. F°213- Ebauche)
Plus tard, quand Nana fera une bêtise pour le comique Fontan. (Ibid. F°233)
On lui trouvera plus tard un dénouement (…).
Mais il [Vandoeuvres] reviendra à Nana plus tard, dans la seconde période (…). (Ibid. F°234)
Plus tard, lui aussi [La Faloise] apportera à Nana. (Ibid. F°235).

Celle qui fait son stage très sale – Plus tard, quand elle (NAF Ms. 10313, Nana. F°258/7- Notes)
Plus tard, les réflexions et retour à la saleté, des frais pour les hommes. (Ibid. F°262/13).

Pot-Bouille (1882)

Plus tard, ce sera cette maison qui sera englobée dans le grand magasin (MS NAF 10 321, Pot-Bouille, Ibid., f°383)
Je frai coucher Octave avec une femme d’employé, la femme du frère du patron de la grande maison : celle qui grandira plus tard (Ibid., f° 385)
Plus tard, après avoir passé par Cécile, il /Octave/ pourra revenir à celle-ci (Ibid., f° 385)

La Terre (1887)

Plus tard, elle [Louise] se débattra contre Bonhomme, à chaque fois (MS NAF 10.328 La Terre. F° 431/32-Ebauche)
(…) Il a gardé quelque [sic] rentes, ce qu’il faut poser dès le début, trois ou quatre cents francs de rente, et c’est ce qui le fera tuer plus tard, c’est là ce qui montre ses fils empressés autour de lui. (Ibid., f° 440/41)
(…)Tout de suite poser l’argent que le vieux a caché. On le flaire dès le début, on sent qu’il l’a fait disparaître. Et plus tard, quand on le retrouve. (Ibid., f° 492/84)

Le Rêve (1888)

Plus tard, je tirerai les conséquences de l’histoire(MS NAF 10323, Le Rêve, Premier Plan détaillé du chapitre I, f° 11) \\Mais, à la fin, je veux une brusque effusion de larmes qui montre l’Angélique qu’elle sera plus tard (Ibid., f° 8- chapitre I, deuxième Plan détaillé)
(…) Orthographe parfaite (non) pour plus tard (…) puis le catéchisme plus tard pour la première communion (Ibid., 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 17). \\Hubertine continue son éducation, orthographe parfaite (pour plus tard) (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 33).
(…) Sainte Agnès (…) Je garderai celle-ci pour un peu plus tard dans le chapitre, lorsque
Angélique deviendra pubère (Ibid.,premier plan détaillé du chapitre II, f°s 34-35) (…) L’angoisse dès que la grâce, le milieu l’abandonne. Garder cela je crois pour plus tard (Ibid., f° 39)
Et ce rêve, il faut que ce soit celui qui se réalisera pour elle plus tard (Ibid., premier Plan du chapitre III, f° 47)
Dans la nuit noire d’abord des pas (l’ouie) Voir l’odorat aussi (…) Puis elle voit (la vue) (…) le goût et le toucher pour plus tard (Ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 60)

Lourdes (1894)

Ne faire que poser tout cela dans « Lourdes » de façon à reprendre le person- \\nage plus tard. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s19-20)
Et plus tard encore, dans « Paris », il faudra que la raison triomphe. (Ibid. F°25)
Plus tard
le premier médecin donne bien de nouveau un certificat, disant que l’enfant est guérie. Mais, alors, se pose la question : quel est ce médecin ? (Ibid. F°s46-47)
Le personnage pourrait me servir plus tard, pour Rome, et pour Paris. – (Ibid. F°73)
Je pourrai plus tard reprendre mon [person biffé] prêtre pour « Rome » et pour « Paris », dont il serait aussi le personnage central. (Ibid. F°79)
Plus tard, il reste avec sa mère veuve, qui le pousse à la prêtrise (la raison de cela). (Ibid. F°84)
Plus tard ce sera, dans « Rome », au nom de la raison qu’il voudra tenter un compromis, entre l’église et le siècle. Et plus tard encore, dans « Paris », il faudra que la raison triomphe. (Ibid. F°96)
Et pauvreté, pour expliquer qu’elle est hospitalisée : on peut renvoyer ce détail [en interligne : sa carte au cou] à plus tard, au moment de l’explication de l’organisation des pèlerinages – (Ibid. F°123)
On l’a mis dans une maison dirigée par des prêtres. Mais quand il revient aux vacances ou plutôt non, il est élevé à la maison, par un prêtre et n’ira que plus tard au séminaire. (…) Et il [Pierre] la [Marie] regarde, (mais garder le portrait lamentable pour plus tard).(Ibid. F°147)
Devant la Grotte plus tard, il [Pierre] s’humiliera, il tâchera de croire, et il [n’ir biffé] ne réussira pas. (Ibid. F°158)
Plus tard, alors, il faudra le [Chassaigne] faire changer. – (Ibid. F°161)
Toutes les autres sont descendues et régler ce qu’elles font : (…) Elise Rouquet, enveloppée, et allant à la fontaine (plus tard, ce qu’elle y fera). (Ibid. F°166)
Et l’interrogatoire. De quel village est-elle [Sophie Couteau], près [d’Angers biffé] de Poitiers, quel est son père, sa mère. Plus tard, le médecin, etc., le curé. (Ibid. F°192)
Plus tard il [Pierre] conclura qu’elle [Bernadette] n’était qu’une malade, une malheureuse que sa vision a retranchée du monde des vivants. (Ibid. F°213)
D’ailleurs, je diviserai plus tard Bernadette dans les cinq chapitres que je lui consacrerai. (Ibid. F°215)
Gérard n’est pas décidé et parle d’une autre jeune fille qui vient d’arriver dans le deuxième train. Plus tard, ça se fera. (Ibid. F°225)
Et tout de suite l’épisode du mort. (…) Le père Forcade [sic] doit avoir son idée de la résurrection (plus tard). (Ibid. F°226)
Elle [Marie] ne veut être baignée que plus tard, ou bien une femme se chargera d’elle. (Ibid. F°253)
Il [l’abri] ne sera bon à décrire que plus tard, dans la nuit, lorsqu’on y dormira, dans une grande promiscuité. (Ibid. F°361)
Chassaigne disant qu’il avait 30 ans en 58, et que jeune médecin, ennemi du surnaturel, il ne s’est guère préoccupé de la voyante (…). Mais
plus tard, à un voyage, il l’a vue. (Ibid. F°s384-385)
Rappeler qu’il [Chassaigne] n’a pas cru d’abord à Bernadette. Puis il l’a défendue plus tard. (Ibid. F°387)
On recouvre la face de Mme Vêtu, car tout le monde revient de la Grotte pour le déjeuner, et on couchera le corps plus tard – (Ibid. F°408)
Plus tard peut-être, si la dévotion diminuait, on ferait revenir le corps (en conversation : Ah ! vous les verriez…) (Ibid. F°473)

Un incroyant qui ruine les croyances du prêtre. Plus tard le revirement se fera chez lui. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 12 – Notes sur Pierre Froment)
Plus tard, ce sera dans « Rome », au nom de la raison qu’il voudra tenter un compromis entre l’église et le siècle. Et plus tard encore, dans « Paris », il faudra que ce soit la raison qui triomphe. (Ibid. Fo 14 – Notes sur Pierre Froment)
Douleurs très vives, disparaissant avec la rapidité de l’éclair, plusieurs fois par mois (aux variations de température). Plus tard, persistantes et atroces. (Ibid. Fo 123 – Notes sur la maladie de M. Sabathier)
Phtisique. – (…) Plus tard, expectoration abondante, crachats mousseux, voix souvent enrouée. (…) Crachats homogènes, [f biffé] forme arrondie, pareille aux fleurs séchées de la camomille ; plus tard encore, teinte grise et sale. (Ibid. Fo 126 – Notes sur la maladie de la Grivotte)
Et plus tard suivre Bernadette : on l’a fait disparaître, pourquoi ? (Ibid. Fo 211 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
L’évêque se tient coi – Plus tard débordé, il laissera faire pour le triomphe de la religion. (…) Commence par les petits et les humbles, l’évêque plus tard. (Ibid. Fo 225 – Notes sur H. Lasserre)
Plus tard, elle [Bernadette] resta à Bartrès, pour garder les brebis. (Ibid. Fo 231 – Notes sur H. Lasserre)
Quel secret pouvait-il y avoir entre Bernadette et la Vierge. – L’épreuve terrible qui allait assaillir son humilité, plus tard, les grands inclinés, très important (97). (Ibid. Fo 238 – Notes sur H. Lasserre)
Bernadette ne sait point encore le nom de la Dame. « Elle ne m’a point dit qui elle était. » Important. Le nom viendra plus tard. (Ibid. Fo 239 – Notes sur H. Lasserre)
L’évêque se tient coi. Plus tard, débordé, il laissera faire pour le triomphe de la religion. (280) (…) Ça commençait par les petits et les humbles, et l’Evêque ne devait venir que plus tard. (Ibid. 248 bis – Notes sur H. Lasserre)
Influence sur l’évêque Jourdan, qui après son discours (quelques mois plus tard) (…) envoie une lettre qui mettait l’église en interdit – (Ibid. Fo 283 – Notes sur L’église du curé Peyramale)
Traité avec l’entrepreneur Henri Bourgeois
de Chartres. Peyramale traite au nom de la fabrique ; puis, plus tard, en ayant pu verser les acomptes, retraite en son nom personnel. (Ibid. Fos 287-288 – Notes sur L’église du curé Peyramale)

Travail (1901)

Si je n’ai pas tous ces représentants de l’autorité, comment les faire disparaître plus tard (F°404)
Cela plus tard donc (F°407)
L’intérêt sera d’avoir les enfants de tous ces gens et de les faire agir, plus tard, dans mon hypothèse (…)les deux bourgeois rentiers (…) peuvent avoir une fille que je ferai épouser plus tard au fils Boisgelin (F°415)
La commune anarchique plus tard ! (F°422)
Je ferai vivre le père assez tard pour qu’il assiste à l’évolution (…) Plus tard sans doute une explication entre eux (F°425)
prête pour plus tard à l’abnégation (F°441)

TARTUFFE

Personnage de la pièce de théâtre éponyme de Molière.

La Conquête de Plassans (1874)

Faujas (…) comme Tartuffe (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche Ibid.F°29)

TE

Lourdes (1894)

Tout le va comme je te pousse. Aucune certitude, aucune constatation vraiment définitive. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s47-48)

TEL / TELLE

Le Ventre de Paris (1873)

Telle est la grosse charpente du drame.(MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 58)

TELLEMENT

Lourdes (1894)

Le quai tellement encombré, que la sœur [Hyacinthe ] perd du temps. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°165)
On n’a pu l’emmener à la Grotte, tellement elle [Mme Vêtu] est malade. Mme Désagneaux et sœur Hyacinthe sont près d’elle, et elles la voient si bas, souffrant tellement, qu’elles comprennent bien que la fin approche. (Ibid. F°402)
Le Saint-Sacrement protégé par les brancardiers ; la foule [pousse-t-elle biffé] pousse tellement, qu’elle emporterait
le dais et le prêtre. (Ibid. F°s446-447)
Il [Pierre] souffre tellement de la [Marie] voir si belle dans l’église, (…) qu’il s’échappe par l’escalier de [l’e biffé] la sacristie : G.B. 29. (Ibid. F°455)

Elle était tellement oppressée qu’elle ne pouvait répondre. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 276 – Notes sur Mlle de Fontenay)

TÉMOIN / TÉMOIGNAGE

Lourdes (1894)

Il y a encore les dames hospitalières de l’hôpital qui ont dû la panser, voir la plaie, puis voir la chair refaite. Où sont-elles, qui sont-elles ? pourquoi n’avons-nous pas leur témoignage ? (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°47)
N’en faire que le témoin des faits, et ne pas le prodiguer, le faire intervenir seulement quand cela est bon. (Ibid. F°82)
Dès lors, il [Pierre]a un intérêt, la conversion possible, la grâce qui reviendrait. Il n’est plus un témoin indifférent. (Ibid. F°83)
L’avantage de ces deux témoins, c’est de corser le chapitre, de le mouvementer (…). (Ibid. F°392)

TEMPÉRAMENT

Voir aussi : Caractère ; Figure ; Personnage ; Type.

La Curée (1872)

Renée – Un tempérament de parisienne (MS NAF 10 282, La Curée, f°322).

La Conquête de Plassans (1874)

Dessiner Bonnard, un fort tempérament, un ambitieux (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche F° 21)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Donc, c’est un tempérament, dont je ferai naître un caractère. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 7)
Je ne fais pas une étude sur les prêtres, sur leur vie, sur leur rôle dans la société ; mais une étude sur un tempérament et sur une question particulière, dans une œuvre d’art. (Ibid., Les personnages, f° 19)

Nana (1880)

Il me faut donc montrer Nana, centrale, comme l’idole aux pieds de laquelle se vautrent tous les hommes, pour des motifs et avec des tempéraments différents. (NAF Ms. 10313, Nana. F°208-Ebauche).

Lourdes (1894)

D’ailleurs, il se sent honnête homme, froid de tempérament, très décidé à tenir les vœux qu’il prononce. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°87)
Surtout un morceau pour bien montrer qu’elle [Bernadette] ne pouvait pas devenir une sainte militante, une conductrice de peuples : tout son tempérament s’y opposait, toute sa nature (…). (…) Et le morceau de ce que seraient devenues
les choses, si elle avait eu le tempérament d’en prendre la direction. (Ibid. F°s386-387)
Elle [Bernadette] ne pou- \\vait pas devenir une sainte, une agissante, une conductrice de peuples ; tout son tempérament s’y refusait, toute [ça biffé] sa nature (…). (Ibid. F°s393-394)

D’ailleurs, il se sent honnête homme, maître de son tempérament, très décidé à tenir les vœux qu’il a prononcés. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 8 – Notes sur Pierre Froment)

TEMPS

(chronologie)

La Conquête de Plassans (1874)

Comme marche générale dans l’œuvre, il est temps de revenir à Plassans, où, de longtemps, je ne pourrai remettre les pieds (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 18)

Le Rêve (1888)

Tricher avec le temps, pour que l’hiver soit passé : un mot, après l’hiver. Ou plutôt une tiède soirée d’hiver, à arranger (MS NAF 10323, Le Rêve, deuxième plan du chapitre XII, f° 158)

Lourdes (1894)

Au temps de foi, de croyance, est-ce qu’on appelait la science à prouver Dieu ? (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°49)
Rien que de la souffrance, encore une fois, un cri d’immense souffrance humaine
vers le ciel, et en même temps l’espérance, le besoin de mensonge, d’illusion dans l’au-delà, dans l’inconnu. (Ibid. F°s55-56)
Je tiens absolument à ne pas sortir du temps présent, et je ne pourrais sans doute avoir le passé que par des visites (…) ; cela revenant en temps et lieu, de façon à ne pas trop couper l’intérêt du récit. (Ibid. F°59)
Dans la 1ère partie, je l’ai tout le temps et très naturellement. – (Ibid. F°80)
Il se serait procuré tout ce qu’on [aurait biffé] a écrit, les journaux du temps, enfin tout. (Ibid. F°97)
Tout de suite, je crois, la date et le temps. Le vendredi 19 août. (Ibid. F°122)
Et sœur Hyacinthe fait entonner le chapitre 1er, suivi d’un cantique. Et c’est pendant ce temps que (…) M. de Guersaint se met à causer avec M. Sabathier [en interligne : (ataxique éb. 64)]. (Ibid. F°126)
En même temps, il [Pierre] veut donner ce grand bonheur à sa mère. (Ibid. F°149)
Pendant ce temps-là, il y a le chapelet à Ste-Maure, la Neuvaine et l’Angélus à Châtellerault. (Ibid. F°162)
Pierre, je crois, doit avoir l’idée de courir tout de suite chercher le médecin qu’on lui a dit être dans le wagon de la cantine. En même temps, il demandera un bouillon pour Marie. (Ibid. F°165)
Pendant ce temps, Pierre regarde Sophie Couteau [en interligne : Clémentine Trouvé. N.S.L. 29]. (Ibid. F°183)
Les paroles qu’elle [Bernadette] prête à la Vierge, elle a dû les entendre. Le temps voulu. Comment cela a pu se faire. – (Ibid. F°208)
Mais surtout l’homme qui meurt, voir où je puis placer la mort. Un peu avant la fin, pour qu’on ait le corps quelque temps avec les cantiques. (Ibid. F°211)
Marie restant la dernière dans le wagon, parce qu’il est difficile de la remuer ; on va chercher les roues, tout cela demande du temps. (Ibid. F°234)
Enfin, mensonge sur le temps [en interligne : de la convalescence], de bonne foi. (Ibid. F°277)
J’ai comme épisode en même temps la [M biffé] Grivotte qui se prétend guérie très excitée, très gaie. (Ibid. F°305)
Il [M. de Guersaint] va donc s’y rendre pour savoir les prix (à quatre), et il se fera raser en même temps. (Ibid. F°329)
Je pose le paysage, j’utilise les notes sur le Gave (207), que je fais revenir de temps à autre. (Ibid. F°384)
Et pendant ce temps-là l’idylle entre Ferrand et sœur Hyacinthe. (…) Pendant ce temps, le râle de Mme Vêtu sans doute. (Ibid. F°404)
Il [Ferrand] me donnerait en même temps M. Sabathier, et toute la salle du bas, en une page. – (Ibid. F°413)
Il faut lui faire remercier la Vierge (…). – Pierre, pendant ce temps. (Ibid. F°438)
Donc Marie reste un instant devant la Grotte, le temps sans doute de permettre à Pierre d’analyser [les biffé] la situation. (Ibid. F°445)
Pendant ce temps, Marie achève son choix pour Blanche. (Ibid. F°501)
Et le docteur
Chassaigne arrivant, lui aussi, en même temps pour faire ses adieux à Pierre. (Ibid. F°s517-518)
Et en même temps reprendre tout le wagon au moment où l’on va faire le silence. (Ibid. F°540)

TEMPS (DE – À AUTRE)

Le Rêve (1888)

Et de temps à autre tout de même un coin de malice (MS NAF 10323, Le Rêve, deuxième plan détaillé du chapitre IV, f° 82)

TENDRE/TENDRESSE

Le Rêve (1888)

Mais la scène très chaste, tout de suite saisie par cette chambre de jeune fille dont la description revient. Pur, mystique et tendre (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan du chapitre VII, f° 99)

Travail (1901)

Tremper cela de bonté, de tendresse, toute une floraison admirable, un cri prégnant et éclatant (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 350/3)

TENDU

Lourdes (1894)

Il [Pierre] peut l’espérer, mais importuné par le souvenir de Beauclair, à la fin du chapitre, ou même à la fin du IV seulement, la foi sera ruinée ; car il faut que je garde la situation tendue jusqu’à ce qu’il tombe de lassitude dans la [Grotte biffé] Crypte, au milieu de l’hosanna universel (…) \\. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s435-436)

TENIR

Le Ventre de Paris (1873)

Le drame doit être dans les Halles et tenir à l’empire. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 55)

La Conquête de Plassans (1874)

Pierre et Félicité (…) Ils doivent reparaitre , et tenir une large place. Mais plutôt un fond de tableau qu’un premier plan (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 18)

La Terre (1887)

Rôle de Jean là-dedans. – Le lendemain du jour où elle a refusé son galant. La ferme brûle. Une haine de tout le pays qui monte contre la ferme. Cette histoire est bonne ; mais elle a le défaut de ne pas trop tenir à mon histoire centrale. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 463/55 -Ebauche)

Le Rêve (1888)

Les trois conditions que je tiens à remplir sont (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 218/2) \\Mais je m’arrête, c’est là je crois qu’est la faiblesse. Ce Félicien reste en l’air, n’a pas de réalité parce qu’il ne tient pas à la vie ( Ibid., f° 298/81)

Lourdes (1894)

Je tiens à mon médecin qui finit par croire pour des raisons (le docteur Maclou je crois). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°38)
Je voudrais n’avoir qu’un pèlerinage national pour cadre (…). Tout cela tiendrait le volume. (Ibid. F°58)
D’autre part les mots : « Je suis l’Immaculée conception » sont très singuliers dans la bouche de cette enfant. (…)
On leur donne une grande importance, ils sont en lettres plus grosses, sur la longue inscription qui tient toute une grande table de marbre, près de la grotte. (Ibid. F°s62-63)
Il a connu un des hauts fonctionnaires mêlés à cette histoire, il sait à quoi s’en tenir. (Ibid. F°97)
La dualité en lui [Pierre] [en interligne : ce qu’il tient de sa mère et de son père] [et biffé] l’intellectuel. (Ibid. F°148)
Mais en somme, c’est l’hôtel qui est le cadre du chapitre et le chapitre doit y tenir tout entier. (Ibid. F°321)

Travail (1901)

L’institution et l’éducation des enfants doit tenir une grande place, car c’est par elle que la nouvelle société se créera (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 375/28)

TENIR COMPTE

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

La chambre, l’Im. Conception. Les 2 vierges, revenir en tenant compte de la scène de l’église (les 2 autels.) (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Plan du troisième livre, f° 23)

Lourdes (1894)

Tout en sautant dans l’idéal, dans le désir de ce qui n’est pas, bien tenir compte des réalités ambiantes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°23)
Tenir compte aussi du désespoir, quand on ne croira plus revoir les personnes aimées, être un jour rendu à elles. – (Ibid. F°27)
Je ne sais si je l’utiliserai comme brancardier, ou comme autre chose. A voir. Mais tenir compte que j’aurai besoin de lui dans les scènes principales. (Ibid. F°80)
Consulter surtout les notes que j’ai prises à Paris, au départ du train blanc, et en tenir compte pour toute la première partie. (Ibid. F°143)
Je crois qu’il y a des cérémonies
religieuses à [Angers biffé] Poitiers. Il faudra savoir lesquelles et en tenir compte. (Ibid. F°s175-176)
Si l’on ne porte pas tout de suite les malades à la Grotte, ou à la Basilique où il y a une cérémonie, dont il faut tenir compte, dans l’autre chapitre, c’est qu’il est 3.40 du matin. (Ibid. F°239)
Pierre veut croire, espère qu’il va croire. (…) Bien tenir compte de son état d’âme, là, et dans les chapitres suivants. (Ibid. F°254)
Tenir compte de ceux qui viennent dans le but de demander la conversion de quelqu’un, etc., dans un but moral. (Ibid. F°565)

Puis des prêtres, des évêques, des croyants et des spéculateurs, des foules surtout, d’insinueuses foules tout en tenant compte que quelques centaines de mille hommes comptent peu dans les millions de l’humanité. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 214 – Notes sur Un roman sur Lourdes)

TENTER / TENTATIVE

Lourdes (1894)

Le personnage pourrait me servir plus tard, pour Rome, et pour Paris. – (…) Ce qui me tenterait ce serait d’en faire un prêtre, mais combien ce serait difficile. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°73)
Il faudrait enfin tenter de la justice (le socialisme). (Ibid. F°95)
C’est Lourdes, la tentative de revenir en arrière, de croire comme une brute, avec tout l’espoir que la foi suffit. (Ibid. F°581)

TERMINER

La Curée (1872)

Terminer le chapitre par quelque chose de frappant (MS NAF 10 282, La Curée, f°344).

Le Ventre de Paris (1873)

Je terminerai par un aquarium (trois poissons rouges), entre des pots d’arbres verts. (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f° 194)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Terminer l’affaire du Paradou. (MS NAF 10294 La Faute de l’abbé Mouret, Plan du troisième livre, f° 22)

Nana (1880)

Terminer par la comtesse et Estelle vis-à-vis de Fauchery et de Daguenet. (NAF Ms. 10313, Nana. F°62-Plan)
Puis, terminer Vandeuvres par Nana, dans un résumé en conversation. (Ibid. F°124)
Voir si cela ne pourrait pas servir de cadre à un des deux chapitres, terminés par le drame des Hugon. (Ibid. F°148).

La Terre (1887)

En 70, pour terminer, Estelle a 46 ans et le gendre 52 ans (MS NAF 10329 La Terre f° 60 – Les personnages, Monsieur Charles)

Lourdes (1894)

Voit-on la grotte. Non, mais trouver pour que Bernadette revienne et termine. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°211)
Enfin, je termine par la tentative du miracle annoncé, le trempage du cadavre de l’homme dans la piscine. (Ibid. F°270)
Et les imprécations de Lazare pour terminer. (Ibid. F°293)
La foire de ce beau dimanche, se terminant par cette scène (…). (Ibid. F°357)
C’est bien certain, il faut que cette enfant finisse là, car cela termine très bien
son épisode. (Ibid. F°s379-380)
Je n’ai plus comme malade à terminer que les Vigneron et les Dieulafay. (Ibid. F°426)
Ces libres penseurs, ces démocrates de la vieille ville qui vivent quand même des pèlerins et qui sont bien obligés de garder la Grotte. Terminer Cazaban dans ce sens. (Ibid. F°495)
Dès que je suis débarrassé de cela (…), je termine avec Appoline et Bernadette – (…) M. de Guersaint avait demandé ce bailleur de fonds à la Vierge pour [son biffé] ses expériences sur la direction des ballons. Terminer cette affaire. (Ibid. F°500)
Et je termine avec Pierre qui résume le chapitre en ramassant tout le nouveau Lourdes, (…) pour l’opposer à l’ancien Lourdes. (Ibid. F°502)
Le [Cazaban] terminer, avec sa boutique de coiffeur où il rase, et sa salle à manger dans laquelle il nourrit des pèlerins. (Ibid. F°507)
Le voyage. Mes personnages terminés. (Ibid. F°605)

TERRAIN

Lourdes (1894)

J’aurai là la peinture de tout le néo-catholicisme qu’on tente. Le réveil [du] mysticisme, l’effort spiritualiste étudié sur son vrai terrain. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°5)
Tout en sautant dans l’idéal, (…) bien tenir compte des réalités ambiantes. (…) Les différentes écoles, ce que les bourgeois sont prêts à accorder, les solutions proposées, le terrain conquis par les socialistes, ce qu’ils exigent encore. (Ibid. F°23)

TERRE À TERRE

Le Rêve (1888)

Les épisodes aussi ne doivent pas être romantiques mais terre à
terre relevés par la grâce (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f°s 294/77- 295/78)

TERREUR / TERRIBLE

La Curée (1872)

Une liquidation terrible. (MS NAF 10 282, La Curée, f°294 / Premiers détails).

La Conquête de Plassans (1874)

Macquart (…) Puis ce serait un type terrible (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F°27)

Quelque chose de terrible (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XXVIIF˚14)

Nana (1880)

(…) et la voix brève, avec un geste terrible d’autorité (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°138 verso- Plan)
Alors le lendemain après une nuit terrible (idée de tuer son frère) il vient trouver Nana. (Ibid. F°140).

Gaspillage terrible. – Des goûts de perruche, imbéciles. (NAF Ms. 10313, Nana. F°257/18- Notes).

La Terre (1887)

Enfin, la cinquième partie. Quelque chose de terrible. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 429/30 – Ebauche)
(…) Il [Jean Macquart] lâcherait donc tout, en renonçant à sa part, les ennuis que lui fait la famille, la communauté. Dans ce cas, il faut une mort de Louise terrible. (Ibid., f° 433/34)
(…) Un bon vieux grand père à tabatière, une grand’mère digne, à cornette, une fille blonde idéale, et les dessous, la matière [sic] dont on fait la fortune. Raillerie terrible et bonne enfant. (Ibid., f° 469/61)

Lourdes (1894)

Terreur Donc il [Pierre] refuse, mais de telle sorte, que Marie doit s’apercevoir qu’il ne croit pas. (…) Sa terreur, sa peine ; et elle peut faire le projet immédiat de prier pour sa conversion, si elle va à Lourdes. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°153)
Le petit Gustave a eu une crise (…), on a cru qu’il passait, et la terreur (bonhomie) du père et de la mère, si le petit était mort avant Mme Chaise. (Ibid. F°314)
Faire que Sophie quitte un instant son jeu, et vienne écouter très intéressée par ces détails [de biffé] d’agonie. Une grande curiosité sans terreur. (Ibid. F°402)
Sa terreur. Ah ! non. Et il [Cazaban] craint d’en avoir trop dit. (Ibid. F°494)
On la [Bernadette] connaît, les Pères de la Grotte ne la redoutent pas (…). Mais [qu biffé] quelle terreur elle leur donnerait, si elle bougeait. (Ibid. F°593)
Mort de la femme au cancer qui jette la terreur. (Ibid. F°604)

Philomène Simonneau. 20 ans. (…)
Retour au village. (…) Des visages d’horreur languis de larmes, d’autres [illisible] : terreur des grandes émotions religieuses. – (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 138-139 – Notes sur les Miracles)
Après une neuvaine, elle marche (n’y aurait-il pas là l’effet résultant des cautérisations ?) (…) Mais elles veulent retourner à Aix – et elle est reprise. Cri de douleur et de terreur. (Ibid. Fo 273 – Notes sur Mlle de Fontenay)

Terrible Seulement, je ne vois pas la lutte que je voudrais entre lui et son frère. J’aurais voulu une lutte héroïque, terrible, sanglante : tout un choc de deux mondes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°14)
Le terrible, c’est la suppression de l’autre vie. Tout était basé sur cet espoir spiritualiste. (Ibid. F°26)
Au contraire, les anarchistes qui jouent le rôle que les chrétiens ont joué jadis, qui rêvent une société nouvelle, sont un danger terrible pour la société actuelle (…). (Ibid. F°42)
Une ouvrière de Paris et très jolie, très douce, avec des yeux immenses. Paie une hérédité terrible de syphilis et d’alcoolisme. (Ibid. F°108)
Le petit malade, très affiné par la maladie, a compris, et sa tristesse immense, [com biffé] ses sourires terribles. (Ibid. F°109)
Admirable matinée ; mais déjà des buées et de petits nuages ronds, à l’horizon, qui annoncent une terrible journée de chaleur – (Ibid. F°122)
Ni femme, ni épouse, ni mère. Frappée parce qu’elle [Bernadette] a été l’élue de Dieu, parce qu’elle a vu la Vierge. Quel sort terrible. (Ibid. F°213)
C’est Pierre qui traîne Marie. Tout ce qui les suit, une énumération terrible, les vingt cas que je citerai et dont je me servirai ensuite toujours à la Grotte. (Ibid. F°246)
Pierre s’est écarté, dans un malaise, presque irrité de l’extraordinaire idée du père Fourcade, jugeant cela fou et terrible. (Ibid. F°257)
J’ai donc tout le personnel rassemblé dans la petite salle des constatations, où l’on étouffe. Chaleur terrible. (Ibid. F°290)
Enfin (…) la révolte de Marie, [presque biffé] à l’oreille de Pierre. A voix basse, terrible. (Ibid. F°299)
Toute la salle Sainte-Claire, la nuit. Les lits, les matelas par terre, l’encombrement. Et la terrible chaleur de cette nuit d’août. (Ibid. F°304)
Alors, la crise de doute chez Marie. (…) Cela à demi voix, terrible. (Ibid. F°305)
Le jour naît, la salle terrible s’endort, et Pierre va enfin se coucher. (Ibid. F°308)
Un religieux à inventer. Celui-ci maigre, grand, terrible (à voir). (Ibid. F°418)
Tout dans l’hôtel des Apparitions, le mardi matin. Nuit terrible, bruit, Pierre ne peut dormir. (Ibid. F°485)

Le voilà donc qui lit les papiers, qui lit les livres de la bibliothèque, et le travail terrible en lui, tout son père renaît (…), sa foi est ruinée, il sent qu’il ne croira jamais plus. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 10 – Notes sur Pierre Froment)
Mais la faire maigre et assez chétive, d’une hérédité scrofuleuse, qui a reparu terrible dans son enfant. (Ibid. Fo 56 – Notes sur Mme Vigneron)
Et les parents le grondent, veulent qu’il demande pardon, qu’il soit câlin ; et lui
comprend, a des sourires terribles et tristes, obéit d’ailleurs. (Ibid. Fos 57-58 – Notes sur Gustave Vigneron)
Au pouvoir d’un mari indigne qui l’écrase et d’une belle-mère terrible qui l’emprisonne. (Ibid. Fo 75 – Notes sur Madame Volmar)
Sœur Dorothée. Myélite grave. – (…)
Dans le train terrible, ne peut plus manger, abattement extrême. (Ibid. Fos 136-137 – Notes sur les Miracles)
De même, que de tableaux intéressants à faire avec les pèlerinages (…). On prétend qu’il se passe là de terribles choses. (Ibid. Fo 211 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Quel secret pouvait-il y avoir entre Bernadette et la Vierge. – L’épreuve terrible qui allait assaillir son humilité, plus tard, les grands inclinés, très important (97). (Ibid. Fo 238 – Notes sur H. Lasserre)

TÊTE

Lourdes (1894)

Et relier cela au mouvement néo-chrétien de cette fin de siècle, au mouvement mystique dans les têtes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°41)
Ne lui donner donc que des passions de tête – (Ibid. F°79)

TEXTE

Le Rêve (1888)

D’abord on n’a que regardé des images. Puis elle a voulu savoir, a tâché de lire le texte (MS NAF 10323, Le Rêve, 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 20) \\D’abord, enfant, elle n’a fait que regarder des images. Puis elle a voulu savoir, a tâché de lire du texte, s’est accoutumée aux lettres gothiques (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 33).

THÉÂTRE

Lourdes (1894)

Le théâtre, pour les anciens mystères, était coupé en trois parties : le Paradis, la Terre et l’enfer. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°60)

THÈME

Le Ventre de Paris (1873)

Cette rivalité me donnera un thème assez important pour étaler la poissonnerie en face de la charcuterie.(MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 75-76)

THÉOCRITE

Poète grec, Syracuse, ~315 ~250.

Le Ventre de Paris (1873)

Je mettrai en un mot Théocrite aux Halles.( MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 71-72)

THÉORIE

Nana (1880)

Elle [Delphine de Lizy] aime sa liberté – Sa théorie est qu’il faut, non pas un amant, mais trois au moins. – (NAF Ms. 10313, Nana. F°278- Notes Céard)

Le Rêve (1888)

Toute la théorie optimiste dans sa bouche, la prendre aux idéalistes (MS NAF 10323, Le Rêve, 2ème plan détaillé du chapitre III, f° 42)
C’est dans la victoire d’Angélique sur elle-même qu’il serait beau peut-être de mettre la théorie de l’illusion créée par Angélique (Ibid., premier plan du chapitre XII, f° 169)

Lourdes (1894)

Et revenir à toute la théorie de Beauclair, résumer tout ce qui se trouve à la note sur la maladie de Marie – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°441)

THYÉBAUT

Ami de Zola, qui lui servait d’informateur, notamment en matière juridique. Voir aussi : Note.

Le Rêve (1888)

Notes Thyébaut (…) Relire les notes Thyébaut sur les enfants assistés (MS NAF 10323, Le Rêve, Plan, Premier Plan du chapitre I, f° 14) \\Leurs devoirs envers l’enfant (voir les notes) (Ibid., f° 9- deuxième plan détaillé du chapitre I).
(…) (relire attentivement ma note Religion) (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre II, f° 21)
(…) Finir par la tutelle officieuse (voir les notes de Thyébaut) (…) Notes sur Sidonie (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre II, f° 23).

La tutelle officieuse (Notes Thyébaut) (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 32)
(…) (Note complémentaire de Thyébaut) (…) Relire toutes les notes de Thyébaut (Ibid., f° 38)
Au chapitre suivant (et non ici sans doute) l’autorisation qu’Hubert doit solliciter du Directeur de l’Assistance publique (…) (Notes de Thyébaut) (…) mariage (Thyébaut 11) (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 181)
Alors les préparatifs. L’autorisation demandée par Hubert (…) (Notes de Thyébaut II, Enfants assistés 5 ) (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 183)

TIERS

La Conquête de Plassans (1874)

Toute la bataille politique (…) elle réussira vers le milieu du volume, ou vers les deux-tiers (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F°33)

TIMIDEMENT

Le Rêve (1888)

Hubertine me donnera la crainte de la fin (…),crainte que j’exprimerai timidement (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 282/65)

TIRER

les conséquences) Voir : Conséquences

Le Ventre de Paris (1873)

Rivalité active dont il faudra que je tire profit. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 76)

Nana (1880)

Pourtant avant de décider cela, voir si j’ai tiré du théâtre tout ce que je pouvais. (NAF Ms. 10313, Nana. F°105- Plan)
Voir à tirer partie (sic) de la marchande à la toilette (Ibid. F°160).

Tirer partie (sic) de lui [Chouard] avec Gaga (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°237- Ebauche).

La Terre (1887)

Donc, quand il tombe chez les paysans, il a vingt-huit ans et Louise 15, treize ans de différence. Ce serait un obstacle, dont il faut tirer un effet. (MS NAF 10.328 La Terre. F° 430/31-Ebauche)

Lourdes (1894)

Il faudrait lui donner du [moment biffé] mouvement. Ou bien le garder immobile, mais alors tirer de là une originalité. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°82)

TITRE

Le Rêve (1888)

« Le Rêve » serait le titre du volume, et c’est surtout ce qui me plait (…) Et cela serait franc puisque le titre avertirait le lecteur « voilà du rêve, je le dis, prenez-le comme tel ».Et alors sans ironie trop (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 226/10)
(…) Donc, pour justifier le titre très important : le Rêve posé au début, tel qu’il se réalisera à la fin, après le combat du milieu (Ibid., f°244/28)

Lourdes (1894)

Ne pas oublier non plus le titre « Paris ». (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°17)
==== TOHU-BOHU ====

Le Ventre de Paris (1873)

Alors tohu bohu, les forts, les acheteurs, les marchands (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°123)

TOMBER

Nana (1880)

Le monde, ne pas laisser tomber les conversations, en garder le ton (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°25- Plan)
Elle veut renvoyer Bébé et tombe en vierge dans les bras de cet enfant. (Ibid. F°58)
Une société tombe quand une Sabine fait concurrence à une Nana (…). (Ibid. F°70)
Une société tombe, lorsque une femme mariée fait concurrence à la fille (…). (Ibid. F°72)
Le lendemain, quand il vient, il tombe sur la fausse couche de Nana. (Ibid. F°131)
Cela explique. Et il tombe sur Muffat sanglottant (sic). (Ibid. F°143)
La comtesse achève Muffat, Muffat n’est plus chambellan lorsqu’il est tombé dans la dévotion. (Ibid. F°144).

A la fin, l’autre dépassant la quarantaine pourra retomber à l’ordure (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°214- Ebauche)
Une société tombe, lorsque la femme mariée fait concurrence à la fille (…). (Ibid. F°228).

Au bonheur des dames (1883)

C’est chez ceux-là [les petits commerçants] que tombe Louise (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, f° 21)

Le Rêve (1888)

Tout cela tombant là dedans avec la jeune fille (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 222/6).

Lourdes (1894)

Un mot des sœurs qui sont dans le fourgon de la cantine (avec un interne) et un mot des hospitalières, pour que, dans le III, tout ce monde n’ait pas l’air de tomber du ciel. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°137)
Comment M. de Guersaint en est tombé là, l’architecte mâtiné d’inventeur. (Ibid. F°157)

Je songe même que, dans « Lourdes », je ne ferai pas mal à une ou deux reprises d’évoquer sa figure, pour
qu’il ne tombe pas dans « Paris » comme un aérolithe. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 16-17 – Notes sur Guillaume Froment)

TON

Le Ventre de Paris (1873)

On dirait que les légumes sont une vaste aquarelle lavée ; très tendres, très délicats de ton.(Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°173)

Nana (1880)

Le monde, ne pas laisser tomber les conversations, en garder le ton (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°25- Plan)
Il faut que le dîner d’abord très bourgeois se monte un peu de ton vers la fin. (Ibid. F°40).

Lourdes (1894)

(…) Marie de Guersaint se soulève un peu et aperçoit les fortifications : « Les fortifications ! ah ! nous voilà hors de Paris, nous sommes partis ». Et cela d’un ton de joie, dans sa souffrance. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°122)
Et cela de son ton modeste et futé ; mais elle [Sophie Couteau] récite un pers. (…). (Ibid. F°184)
Faire cela, comme tous les chapitres qui la [Bernadette] concernent, avec une très grande délicatesse, un peu mystique, avec des tons de vitrail. (Ibid.F°595)

Le ton gris et noir de la pierre, triste, sévère. – (…) Les différents tons de la neige ; des places qui fondent, apparaissent grises. – (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 221 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)

TÔT

Lourdes (1894)

Indiquer le plus tôt possible, je crois, l’organisation et le fonctionnement du pèlerinage (à [cause biffé] propos de Mme Vincent, qui n’est pas hospitalisée ?) (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°137)
Puis, je suis à mon wagon [en interligne : trop tôt pour aller à la grotte], où l’on est venu chercher le mort. (Ibid. F°226)
Mais le plus tôt possible, je mets Appoline en conversation avec Des Hermoises. (Ibid. F°500)

TOTAL

Lourdes (1894)

Le champ ravagé autour de lui, rien que de la cendre, il ne croit plus à rien ; (…) et cette sagesse sublime de la négation totale. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°15)
Dans la quatrième partie, je mettrai [l’éclat biffé] d’autres détails (…) et [je f biffé] j’arriverai à l’éclat de la procession de quatre heures, la montée à la basilique et le triomphe
total de la grotte. (Ibid. F°s70-71)

TOUCHER (TOUCHANT)

Le Rêve (1888)

Mais il faudra toucher à cela avec beaucoup de délicatesse pour rester pur (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 250/34)
(…) Elle meurt (…) Cela me paraît beaucoup plus grand et beaucoup plus touchant (Ibid., f° 305/88)
La puberté qui arrive avec ses seize ans ( femme très femme, toucher ce point délicatement) (Ibid., deuxième Plan du chapitre IV, f° 56)
enfant de seize ans, pubère (toucher délicatement le point physiologique) (Ibid., Premier plan du chapitre IV, f° 63)

Lourdes (1894)

Quand j’aurai ma Bernadette tout entière, je la ferai bien humaine, telle qu’elle était, mais extrêmement touchante, et martyre. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°66)
Sœur Hyacinthe, intéressée elle-même, ferme les yeux, laisse continuer. – On est très touché parce que c’est humain.– (Ibid. F°206)
Lui [Pierre], la [Bernadette] voit d’une façon humaine. (…) Ce qu’il en dit, touche beaucoup, parce que c’est humain. (Ibid. F°213)
Bernadette humaine, mais extrêmement touchante et martyre. (Ibid. F°564)
Mêler Bernadette, dans sa touchante réalité humaine (…). (Ibid. F°590)
Peut-être valait-il mieux que Bernadette fût restée à Saint-Gildard, que de triompher à Lourdes. Plus touchante, plus fine et légendaire. (Ibid. F°596)
Mais surtout scène touchante, entre le père, retour de Gavarnie, et sa fille qu’il trouve guérie, et qui est là. (Ibid. F°605)
Toucher le personnage discrètement ; et, pour sa fille, lui donner le désir de la marier, mais ne venant pourtant
pas exprès (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 71-72 – Notes sur Madame de Jonquière)
La foi évidente, touchante, extatique, chez certains malades. (Ibid. Fo 210 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Des malades vont supplier le maire de leur laisser prendre de l’eau. Une scène très touchante. (Ibid. Fo 225 – Notes sur H. Lasserre)
Des malades allèrent supplier le maire de leur laisser prendre de l’eau. Une scène de ces supplications, très touchante. (Ibid. Fo 249 – Notes sur H. Lasserre)
Des malades allèrent supplier le maire de leur laisser prendre de l’eau. Une scène de ces supplications, très touchante. (Ibid. Fo 249 – Notes sur H. Lasserre)

Travail (1901)

Une fin très touchante, dans la cité créée et glorieuse (MS NAF 10333 Travail, Ebauche, f° 364/17)

TOUJOURS

Le Ventre de Paris (1873)

Les Halles sont bien grandes et pourtant les marchandises débordent comme autrefois dans les rues voisines (Le rêve de Florent, les Halles grandissant toujours) (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f° 128)
Les voitures arrivent toujours. (Ibid., f° 174) \\Le public : toujours des femmes en marmottes (Ibid., f° 179)

La Conquête de Plassans (1874)

Là, poser Marthe plus completement, toujours avec des faits. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan VI F° 8)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Je la montrerais toujours dans le fond de la scène : le sommeil, la nuit au village ; le Dimanche au village, la religion au village ; l’amour au village, les oublis dans les blés, le mariage légitimant les enfants dont la mère est grosse ; les enfants au village, avec frère Archangias. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 13)
L’idée de progrès dans la vie spirituelle revenant toujours. Toujours l’anéantissement devant Dieu. (Ibid., Extraits de L’Imitation, f° 39)
Toujours des épisodes, ils se baignent les pieds, les 4 riv. etc. (Ibid., Le Paradou, f° 45)
La flamme éclate (toujours ignorants.) (Ibid., Le Paradou, f° 45)

Nana (1880)

On se case, on se bouscule, on entre toujours. (NAF Ms. 10313, Nana. F°7- Plan)
Nana croit que tout le monde est (sic), et il arrive toujours du monde, les invitations de Vendoeuvres. (Ibid. F°37)
Amy Stewart sera toujours avec le marquis de Chouard (…). (Ibid. F°43)
Toujours un amant de cœur
Une femme appelant toujours un homme : « Ma chère. » (Ibid. F°45)
Second épisode, toujours dans le foyer. (Ibid. F°48)
Bordenave guide toujours le prince. (Ibid. F°50)
Daguenet qui est toujours l’amant de cœur. (Ibid. F°63)
Daguenet est toujours amant de cœur. (Ibid. F°64)
avec les autres, ça finissait toujours mal pour elle. (Ibid. F°68 verso)
Zoé a toujours foi en Nana. (Ibid. F°75)
Nana ne joue toujours pas. (Ibid. F°79)
Bosc et Prullière Nana résistant toujours à celui-ci.
Nana résistant toujours à Prullière, adorant Fontan malgré les coups.
La Tricon. Toujours des giffles (sic) de plus en plus fortes.
[Fontan] Mais il se fait nourrir toujours. (Ibid. F°81)
Et celle-ci l’excusant toujours. (Ibid. F°82)
Le corridor toujours avec gaz. (Ibid. F°88)
On crie toujours après Bosc. (Ibid. F°90)
Nana et Satin tournaient l’église, prenaient toujours par la rue Le Pelletier. (Ibid. F°91 verso)
Elle paraît Fontan la détestant. Elle l’aime toujours. (Ibid. F°94)
Je peux le montrer serrant la main à Juillerat, qui est toujours avec Rose Mignon; mais qui a toujours des toquades à droite et à gauche. (Ibid. F°103)
13 Toujours gênée, même en gaspillant des fortunes.
Elle reparaîtrait toujours plus tard dans la féerie. (Ibid. F°105)
[L’homme dévot] Mondain toujours. (Ibid. F°106)
Louiset, toujours malade, scrofuleux (Ibid. F°107)
Seul Maréchal (…) donne toujours Nana à 40 contre un. (Ibid. F°117)
Nana demande toujours où il en est aux hommes qui reviennent du pesage. (Ibid. F°121)
Un Daguenet très souriant, une Estelle fermé (sic), l’air toujours raide et énigmatique. (Ibid. F°134)
Gaga luttant toujours et travaillant pour que sa petite reste sage.
Une scène de Nana avec son cocher, toujours gênée, allant chez la Tricon pour vingt louis. (Ibid. F°137)
[Labordette] Le faire revenir, toujours commissionnaire.
Nana faisant argent de tout. Ayant toujours des dettes. Toujours aux abois pour deux cents francs. (Ibid. F°139)
Toujours des amants de cœur au milieu de ce coup de folie. (Ibid. F°142)
Muffat toujours mêlé, pour garder ma gradation, par dessus l’épisode de Mignon (Ibid. F°143)
Toujours besoin d’argent. (Ibid. F°148)
Toujours gênée même en gaspillant. (Ibid. F°150)
Louiset toujours malade, scrofuleux (Ibid. F°151)
toujours Muffat (Ibid. F°156)
J’amoncèle les ruines, et je montre Nana, demi nue, triomphante, toujours bonne fille. (Ibid. F°159)
Mais il y a toujours un peu de mystère. (Ibid. F°161).

[Bordenave] et, avec cela, des idées de réclame étonnantes, un cerveau toujours en combinaisons pour battre monnaie. (NAF Ms. 10313, Nana. F°167- Personnages)
[Chouard] A toujours des paroles sages et sévères à la bouche. (Ibid. F°171)
[Gaga] tient encore un certain train, bien qu’elle n’ait rien économisé ; ce qui prouve qu’elle travaille toujours.
[Amélie] On l’appelle toujours Lili. (Ibid. F°177)
[Madame Hugon] Beaucoup de tolérance. Toujours en noir. (Ibid. F°79)
[Madame Maloir] ayant toujours des chapeaux extraordinaires. (Ibid. F°184)
[Nana] Tête d’oiseau, cervelle toujours en mouvement, avec les caprices les plus baroques. (Ibid. F°192)
[Mme Robert] Elle se pique de n’avoir qu’un amant à la fois, toujours quelque homme de cinquante ans, dans le commerce ou les affaires. (Ibid. F°195)
[Madame Tiby] mais on sait qu’elle est avec une invalide qui a une jambe de bois, parce qu’elle en parle toujours. (Ibid. F°200).

C’est toujours cette partie, ce drame qui me gêne. (NAF Ms. 10313, Nana. F°215- Ebauche)
En un mot, la morale est toujours celle-ci (…). (Ibid. F°228)
[Labordette] il est toujours dans les bons endroits. (Ibid. F°236).

Figurez-vous qu’il vient toujours se mettre à côté de moi. (NAF Ms. 10313, Nana. F°242- Notes)
Isaac répond toujours : oui papa. (Ibid. F°245/3)
Assimilation – Amour au cœur, toujours. (Ibid. F°252/1)
Haute cocotterie, pas de marlou. Toujours des cadeaux (Ibid. F°253/2)
Leur seule préoccupation, l’argent. Toujours gênée. Dépensant toujours plus qu’elles n’ont. (Ibid. F°256/19)
Un fouillis de brocanteur de bas étage, sur des planches ; le gaz toujours. (Ibid. F°312).

La Terre (1887)

L’oncle sera à peine une silhouette. (…) Il le faut moins riche que son frère : il pourra toujours se plaindre que son lot lors de l’héritage a été moins bon. (MS NAF 10.328 La Terre. f° 440/41 – Ebauche)
(…) L’aîné. Un type de second plan. – Sa femme, une paysanne pâle et lymphatique, maladive, bonne ménagère tout de même, toujours sur le point de passer et durant tout de même au milieu des plus pénibles travaux. (Ibid., f° 446/47)
(…) La fille du braconnier (…)Toujours en querelle à cause des vols et des braconnages, et très attendris, s’embrassant dès qu’ils sont gris. Même le garde champêtre entraîné à un braconnage ou à un vol par son amie. Le comique doit naître de l’opposition des situations et de la similitude des caractères. (Ibid., f° 449/50)
(…) La terre. C’est l’héroïne de mon livre. La terre nourricière, la terre qui donne la vie, et qui la reprend, impassible. Un personnage énorme, toujours présent, emplissant le livre. (Ibid., f° 484/76)
(…) La terre, la vraie domine et emplit le volume, toujours présente. (Ibid., f° 486/78) Et son hésitation, toujours sur le point de retourner se faire menuisier (MS NAF 10329 La Terre F° 4 – Personnages, Jean Macquart)
Toujours resté en garnison (Ibid., F° 5) Toujours aimé par sa mère et par son père aussi, les volant – Toujours l’ancien chapardeur d’Afrique (Ibid., F° 20 – Personnages, Hyacinthe Fouan)
L’appétit toujours tenté de se satisfaire immédiatement (Ibid., F° 36 – Personnages, Joseph Fouan)
Toujours le bâton levé (Ibid., F° 39 – Personnages, Marianne Fouan)
Je suis toujours mécontent de ma Françoise (Ibid., F° 52 – Personnages, Françoise Fouan)
mais toujours en chemin pour les arpentages (Ibid., F° 81 – Personnages, Grosbois)
Toujours l’air étranglé dans son col. […]. Un comique, très ivrogne, toujours troué (Ibid., F° 82 – Personnages, Evariste Bécu)
Il a connu un fils de Louis Philippe, ou un autre personnages, et il en parle toujours. […] Toujours du côté du manche, de l’autorité (Ibid., F° 83)
toujours très mal peignée, hérissé, très sale (Ibid., F° 84 – Personnages, Constance Bécu)
Petit corps toujours frémissant de colère (Ibid., F° 91 – Personnages, Cœlina Macqueron)
Tenue un peu débraillée, soutanes toujours tachées (Ibid., F° 99 – Personnages, L’abbé Godard)

Le Rêve (1888)

Le château (…) je le mets toujours dans une ville religieuse, Lourmes (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 309/92)

Lourdes (1894)

Moi, toujours pour la libre nature. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°6)
Or, (…) les [peuples biffé] pauvres sont las d’être toujours secourus et de n’avoir pas même de pain à manger. (Ibid. F°12)
Il n’a toujours pas la foi qui ne se commande pas ( …) \\. (Ibid. F°s14-15)
Mais il faut toujours qu’il y ait un crime commis par lui contre les lois, un assassinat politique, ou autre chose, du sang. Et il faut toujours que mon prêtre donne à la fin son sang pour son frère. (Ibid. F°18)
Et surtout cette réponse au prêtre qui a toujours cru une religion nécessaire : la science ne suffisant pas, satisfaire notre besoin d’au-delà, comment le désaltérer. (Ibid. F°21)
L’évolution n’est pas toujours pondérée et lente : il y a eu des cataclysmes terrestres, des milliards d’existences sacrifiées. (…) Et un croyant lui aussi. Mais toujours, dessous, la souffrance humaine. (Ibid. F°22)
De là, le socialisme, le partage, c’est bien toujours un rêve. (Ibid. F°26)
Donc la voir toujours derrière l’[h biffé]œuvre qui grandit, l’opposer toujours, finir par son pauvre tombeau, là-bas – Pour arriver à suivre d’abord l’idylle de l’enfance, l’apparition, puis le drame de l’âge mûr, il faudrait trouver un procédé, (…) cela suivant toujours l’histoire que je conterai. (Ibid. F°33)
Au fond, c’est toujours le besoin du bonheur, du partage équitable, le rêve de l’égalité, de tout le monde également heureux. (Ibid. F°41)
C’est bien toujours un rêve, mais un autre rêve. Le rêve chrétien paraît épuisé, un autre rêve paraît commencer, une religion plus humaine, plus terrestre, toujours avec
le besoin de l’illusion l’espoir du bonheur. (…) Quel serait donc [cette croyance biffé] cette nécessité de l’illusion, ce besoin de l’au-delà qui jette [en biffé] toujours l’humanité en dehors du possible, de la nature fatale des choses. (Ibid. F°s52-53)
Au séminaire, sur le conseil de ses professeurs il avait toujours réfréné en lui l’esprit d’examen. (Ibid. F°88)
Dans toute l’année, elle n’a que les trois jours d’absolue liberté, quand elle vient à Lourdes. La belle-mère impotente, exigeante, la retient toujours. (Ibid. F°103)
Le mari voyageur de commerce, presque toujours en voyage, et elle seule à Paris, ou à Angers où l’on s’arrête. (Ibid. F°111)
Toujours avec les supérieurs, le père Picard qui l’aime beaucoup. (Ibid. F°117)
Toujours le train roule, l’hôpital roulant. Ne faire qu’indiquer cela [en interligne : le grand mouvement de la souffrance] pour l’épanouir aux chapitres suivants. – (Ibid. F°130)
Je ne lui donnerai pas de nom, l’homme. (…) De grosses gouttes de sueur perlant sur son front [en interligne : les paupières toujours fermées]. (Ibid. F°138)
[en interligne : il [Pierre] a toujours réfréné en lui l’esprit d’examen sur le conseil de ses professeurs.] (…) Une révolte [en interligne : (éb. 5 et 7, 12)] de la raison [en interligne : toujours elle se révolte]. (Ibid. F°150)
Un père emporte toujours les saintes huiles, dans le cas d’une agonie. (Ibid. F°160)
Au moment de celles-ci [les apparitions], il [Chassaigne] ne croyait pas encore ; et il a étudié Bernadette [en interligne : il l’a toujours aimée]. (Ibid. F°161)
S’il [Pierre] ne croit plus, c’est par une révolte de sa [révolte biffé] raison. Toujours, ce sera elle qui se révoltera et qui l’empêchera de croire. (Ibid. F°163)
La souffrance monte toujours. (Ibid. F°171)
La passion croît parmi les malades [en interligne : On roule toujours, les villes traversées.] (…). (Ibid. F°186)
Celle qui apparaît toujours aux petites bergères : l’intermédiaire entre le ciel et la terre. (Ibid. F°187)
De même (…) l’humanité, à cette fin de siècle, bourrée de science, et toujours souffrante, se croit abandonnée des médecins (des savants) et retourne en arrière, au mysticisme à Lourdes. – (Ibid. F°188)
(…) le besoin immense de consolation, d’espoir, d’illusion, de mensonge, renaissant toujours [en interligne : quand même] avec la douleur et la mort. (Ibid. F°189)
Et le train qui roule toujours, qui emporte ces misérables, ces hypnotisés vers Lourdes. (…) C’est alors que Pierre, qui a toujours aimé Bernadette, peut parler d’elle à tout le wagon, en commençant une lecture. (Ibid. F°197)
Celle [la Vierge] qui apparaît toujours aux petits bergers : l’intermédiaire entre la terre et le ciel. (Ibid. F°200)
L’orage a toujours menacé, sans éclater. (Ibid. F°200)
Le besoin immense de consolation, d’espoir, d’illusion, de mensonge, renaissant toujours et quand même. (Ibid. F°200)
On ne va demander que les guérisons physiques. Mais au fond c’est toujours le bonheur qu’on demande. (Ibid. F°201)
Jeanne d’Arc et ses secrets. Toujours des secrets dits, confiés. (Ibid. F°207)
Toute cette nature rafraîchie, muette, mystérieuse, sous la seule clarté des étoiles ; et le wagon de misère et de souffrance qui roule toujours (…). – (Ibid. F°210)
Toute cette nature rafraîchie, muette, mystérieuse, sous la seule [g biffé] clarté des étoiles ; et le wagon de souffrance qui roule toujours (…). – (Ibid. F°218)
Tout cela mis en scène par le chef de la gare (tel que je l’ai aux notes) (…), très actif, allant et venant, [inq biffé] toujours inquiet d’un accident possible (…). (Ibid. F°223)
On le [le Commandeur] voit toujours aller et venir, avec sa canne et sa large décoration. (Ibid. F°230)
Le Commandeur me gêne toujours un peu. (…)
On le voit toujours aller et venir, avec sa canne et sa large décoration. (Ibid. F°s238-239)
C’est Pierre qui traîne Marie. Tout ce qui les suit, une énumération terrible, les vingt cas que je citerai et dont je me servirai ensuite toujours à la Grotte. (Ibid. F°246)
Une fois que j’aurai posé ces vingt cas, je les reprendrai aux endroits nécessaires, et ils me serviront toujours. (Ibid. F°252)
Toujours Bonamy, Dargelès, Raboin. (Ibid. F°281)
On doit toujours espérer qu’un jour les faits inexplicables s’expliqueront. (Ibid. F°286)
Elle [Marie] ne peut communier dans cet état de révolte. (…) Toujours dans un silence, dans un anéantissement farouche. (Ibid. F°297)
Alors (…), je me débarrasse vivement des petits épisodes indispensables, toujours avec Pierre mêlé et assistant. – (Ibid. F°297)
Mme Désagneaux ensuite toujours dévouée, si heureuse de se dévouer. (Ibid. F°298)
Et j’en arrive à la Grivotte toujours disant qu’elle est guérie (…). (Ibid. F°299)
Lui-même, le père, est convaincu comme toujours que tout ira bien. (Ibid. F°318)
On mange, à l’hôtel, de dix heures à deux heures, sans arrêt, la table d’hôtes toujours ouverte. (Ibid. F°325)
Il est une heure passée, on mange toujours, par le beau temps. (Ibid. F°332)
Et je puis alors le [Pierre] promener dans Lourdes avec M. de Guersaint, organisant toujours la partie. (Ibid. F°337)
Peut-être donner des paroles que je ferais alors revenir toujours, en refrain. (Ibid. F°352)
Les chants grandissent, toujours les mêmes, avec leur obsession. (Ibid. F°354)
Les chants toujours, un autre chant [d’ho biffé] d’hosanna, je crois. (Ibid. F°357)
Il [le baron Suire] dit qu’il y vient l’hiver : les cierges chauffent la roche, il y fait toujours tiède : des oiseaux, des pinsons y [r biffé] entrent. (Ibid. F°367)
Mais il [Pierre] veut (…)
avoir célébré le saint sacrifice. Il le fait toujours avec dignité, bien qu’il ne croie pas. (Ibid. F°s370-371)
C’est alors qu’il [Pierre] peut retourner à la Grotte [en interligne : beaucoup moins de monde. Mme Maze toujours là], avec la volonté de demander la foi. (Ibid. F°371)
[en interligne : On ne demande pas que des guérisons physiques, mais des guérisons morales. Au fond, toujours le bonheur (M.V. 188).] (Ibid. F°372)
Il [Pierre] reste très troublé (…). Toujours l’espoir vague de croire. (Ibid. F°372)
Et elle [Mme Vincent] se lève comme une folle, elle s’en va sous la pluie battante, avec le petit cadavre toujours sur ses bras. (Ibid. F°374)
Et il [Pierre] reste à genoux écrasé (…) [en interligne : la Grotte braisille toujours]. (Ibid. F°374)
On ne demande pas que des guérisons physiques, mais des guérisons morales. Au fond toujours le bonheur. (Ibid. F°381)
On lui apprend à lire, elle [Bernadette] est toujours malade et va à Cauterets (pas à la source). (…)
Elle refait toujours le même rêve (…). – (Ibid. F°s385-386)
Toujours très délicat, très envolé, très mystique. (Ibid. F°386)
Et toujours très délicat, très envolé, très mystique, en parlant de Bernadette. (Ibid. F°394)
Et la petite Sophie jouant, guettant toujours la mort. (Ibid. F°407)
Mme Désagneaux se fâche contre Mme Volmar toujours absente (…). (Ibid. F°411)
La suppuration s’est en effet un peu arrêtée. Mais la face toujours rouge et affreuse – Faire traverser la salle par Sophie Couteau et par la Grivotte toujours exaltée. (Ibid. F°412)
Les litanies reprennent. (…) Et le fouet de ces continuelles paroles semblables qui se répètent toujours. (Ibid. F°417)
Il [le frère Isidore] est mort, et ses yeux sont restés ouverts, fixés sur la Vierge : il la regarde toujours. (…) Mais les yeux se rouvrent, obstinément. Ils regardent toujours la Vierge (…). (Ibid. F°420)
Et le flot qui passe toujours ininterrompu dans la Grotte. (…) Reprendre le baron Suire, Berthaud, Gérard, réglant toujours
le défilé (…). (Ibid. F°s421-422)
La douceur de cela, il [frère Isidore] est mort,
et ses yeux sont restés ouverts sur la Vierge, il la regarde toujours. (Ibid. F°s424-425)
Mais il serait bon que les pères de la Grotte fussent toujours à l’écart [dans la marge : au III]. (Ibid. F°428)
[en interligne : Une enfantine [Marie] toujours occupée de sa maladie. Voir la note –] (Ibid. F°433)
Ce qui [en interligne : la griserie] se dégage de cette foule surchauffée, affolée, toujours fouettée de litanies. (Ibid. F°434)
Marie toujours exultante et radieuse. (Ibid. F°439)
Ce qui se dégage de cette foule surchauffée et fouettée toujours de litanies, affolée. – (Ibid. F°445)
Et la mère reste, garde l’enfant qui lui casse les bras, monte près de Marie qui traîne toujours son chariot. (Ibid. F°452)
Je puis avoir comme personnage marchant la Grivotte toujours exaltée, Sophie Couteau gaminant, Elise Rouquet aussi, avec elle. – (Ibid. F°453)
Toujours des gens qui se jettent devant le Saint-Sacrement, sous les pieds du prêtre. (Ibid. F°462)
Crainte que la ville n’utilise le tombeau, crainte de miracles toujours. (Ibid. F°473)
Et la conversation reprend, je reviens sur (…)
l’attitude de Mgr Jourdan, le long procès toujours pendant (…) – (Ibid. F°s474-475)
C’est pourquoi Mgr Jourdan interdit là tout culte religieux, [pr biffé] procession, pèlerinage. La peur tou- \\jours de déplacer la dévotion et les miracles. (…) Les pères mettant toujours des obstacles, cette haine de prêtre persécutant, écrasant Peyramale jusque dans son tombeau. (Ibid. F°s476-477)
Le père [M. Vigneron] pâlissant, voyant que l’enfant a toujours lu en lui. (Ibid. F°490)
Il le paie aussi, sur ses vingt francs [en interligne : M. de Guersaint veut se faire raser], toujours. – (Ibid. F°493)
Cela fait qu’il [le Commandeur] est toujours là, et qu’à la fin, je le retrouve. (Ibid. F°523)
J’ai M. Sabathier, toujours le même ; et je le garde pour le voyage, disant qu’il ne désespère pas. J’ai (…)
la Grivotte toujours exaltée. (Ibid. F°s529-530)
[en interligne : (…) Marie toujours ovation [sic].] (Ibid. F°535)
La psychologie de Marie : une une [sic] toute blanche, la meilleure et la plus pure. (…) Toujours occupée de sa maladie, enfantine. (Ibid. F°545)
Et il [Pierre] saisit la main de Marie, (…) pendant que le train [de biffé] qui ramène toute cette souffrance roule toujours. (Ibid. F°553)
Elle [Bernadette] s’en allait sans avoir toujours compris, très lasse et très triste. (Ibid. F°571)
Rappeler la Bible, qu’on lisait tous les soirs à Bartrès (…). Elle [Bernadette] savait déjà des pages par cœur. [La biffé] Elle les relit toujours. (Ibid. F°572)
Elle [Bernadette] fut toujours une enfant. (Ibid. F°573)
Mais jamais elle [Bernadette] ne demanda à y aller. Au contraire, elle refusa toujours, sachant qu’elle ne pouvait pas y passer inconnue (…). (Ibid. F°573)
Alors toute la souffrance de Bernadette. (…) Toujours malade, souffrance intolérable. (Ibid. F°575)
Elle [Bernadette] suffoquait toujours. – (…) Toujours [de biffé] santé chancelante, coupée de crises aiguës. (…) Toujours l’idée que la souffrance est le creuset, qu’il faut souffrir pour triompher. (Ibid. F°576)
On défilait, on la [Bernadette] touchait avec des chapelets, des médailles, des images, des livres de messe. Toujours le fétichisme, l’objet qui doit porter bonheur. (Ibid. F°579)
Le train roule, roule toujours. (Ibid. F°580)
C’est toujours sa raison qui se révolte et qui l’empêche [Pierre] de croire. (Ibid. F°584)
Rien que la science ne semble pas devoir suffire, et il semble nécessaire de laisser une porte ouverte sur le mystère (…). L’humanité y est toujours revenue. (Ibid. F°586)
De là, le socialisme, le partage. C’est bien toujours un rêve. (Ibid. F°587)
(…)
l’humanité, à cette fin de siècle, bourrée de science, et toujours souffrante, se croit abandonné des médecins (des savants) et retourne en arrière, au mysticisme, à Lourdes. (Ibid. F°s589-590)
Toujours malade à Nevers, et la vie qu’elle [Bernadette] y menait, ne pouvant voir, ne voulant voir personne. Restée enfantine. Délicieuse toujours. (Ibid. F°592)
Faire monter toujours l’exaltation. (Ibid. F°604)
Au séminaire, sur le conseil de ses professeurs, il avait toujours réfréné en lui l’esprit d’examen. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 9 – Notes sur Pierre Froment)
Toujours très blanche de peau, et de la joie comme rentrée quand même. (Ibid. Fo 21 – Notes sur Marie de Guersaint)
Dès lors, elle est restée avec sa petite Rose toujours souffrante. (Ibid. Fo 31 – Notes sur Mme Vincent)
Mais les aînés, qui travaillent à la terre, ont pris tout le bien ; et celui-ci, toujours chétif, bien qu’ayant poussé en longueur, devient frère des écoles chrétiennes. (Ibid. Fo 38 – Notes sur Frère Isidore)
A toujours été fantasque et amoureuse des cérémonies religieuses. (Ibid. Fo 40 – Notes sur la Grivotte)
Toujours très correct, en redingote noire. (Ibid. Fo 43 – Notes sur M. Dieulafay)
Raconte son histoire, toujours de la même chose, avec deux ou trois [mots biffé] bons mots qu’elle ne manque jamais. (Ibid. Fo 49– Notes sur Sophie Couteau)
Il a les paupières toujours closes. (Ibid. Fo 51 – Notes sur l’Homme)
Un chapeau bas, toujours boutonné dans une redingote. (Ibid. Fo 64 – Notes sur le docteur Chassaigne)
La science [en lui biffé] est restée si obscure, si pleine de surprise, que le miracle pour lui reste toujours possible. (Ibid. Fo 67 – Notes sur le docteur Bonamy)
Lui, grogne toujours, dans le bureau des constatations, dans il [sic] est le garçon de bureau. (Ibid. Fo 69 – Notes sur Raboin)
Et avec cela, s’efforçant de s’effacer, très modeste, disparaissant, s’éteignant, toujours en noir, et très simple, sans un bijou. – (Ibid. Fo 74 – Notes sur Madame Volmar)
Sa belle-mère, impotente, exigeante, la retient toujours. (Ibid. Fo 75 – Notes sur Madame Volmar)
Une blonde petite et délicate, (…) une bouche fraîche toujours souriante, un petit nez en l’air. (Ibid. Fo 77 – Notes sur Madame Desagneaux)
D’adorables yeux bleus qui sourient toujours. (…) Un [so biffé] oiseau qui chante toujours et qui a la passion de soigner les autres. (Ibid. Fo 87 – Notes sur sœur Hyacinthe)
On voit toujours le père Fourcade et le père Massias ensemble. (Ibid. Fo 93 – Notes sur le père Massias)
Peigné avec soin, frisé. Rasé toujours de très près. (Ibid. Fo 94 – Notes sur l’abbé des Hermoises)
Il l’examine, la palpe seulement et s’aperçoit que ce n’est pas la matrice (je dirai toujours l’organe) qui continue à être malade. (Ibid. Fo 118 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
On ne peut en croire ses yeux, toujours cela revient. (Ibid. Fo 136 – Notes sur les Miracles)
Les Annales de Lourdes, depuis trente ans, l’œuvre s’est faite, monotone et toujours égale. (Ibid. Fo 145 – Notes sur Boissarie)
Raymond Caral, cancroïde de la face [en interligne : au front]. Plaie large, profonde, saignant, s’étend toujours. (Ibid. Fo 154 – Notes sur les Miracles)
Le Bureau des Constatations, véritable clinique. (…) Discussion courtoise, toujours élevée. (Ibid. Fo 162 – Notes sur les Miracles)
Récit du malade, imagé, vivant, plein d’émotion toujours, amertume du passé, bonheur du présent. (Ibid. Fo 164 – Notes sur les Miracles)
Pas une fois, le médecin n’est là, je veux dire celui qui a constaté la maladie. Toujours l’un constate la maladie, l’autre la guérison. (Ibid. Fo 167 – Notes sur les Miracles)
Douleurs vives, toujours. Le miracle opérant. (Ibid. Fo 178 – Notes sur Dozous 7-12)
L’odeur infecte qui règne parfois dans les wagons, avec la chaleur (…). On ne peut pas toujours ouvrir. (Ibid. Fo 189 – Notes sur le Départ de Paris)
Le doute qu’on la console [l’humanité] jamais avec la vérité, qu’on arrive à la rendre suffisamment heureuse, pour qu’elle ne soit pas tentée toujours de se rejeter dans l’ignorance, dans la consolation du surnaturel. (Ibid. Fo 216 – Notes sur Un romans sur Lourdes)
On s’empressent autour de B. Un messie, le besoin d’un Messie toujours dans l’humanité. Toujours même mouvement. Trois secrets, trois armures. Toujours les mêmes miracles repoussent, vierges qui parlent, fontaines qui coulent. (Ibid. Fo 223 – Notes sur H. Lasserre)
Des miracles toujours. (Ibid. Fo 226 – Notes sur H. Lasserre)
Un Messie dans l’humanité, toujours le même mouvement. – (Ibid. Fo 240 – Notes sur H. Lasserre)
Toujours les mêmes faits, dans le besoin d’illusion. (Ibid. Fo 241 – Notes sur H. Lasserre)
Des contes de fées merveilleux, où le dénouement est toujours exquis. (Ibid. Fo 244 – Notes sur H. Lasserre)
Ça commençait par les petits et les humbles, et l’Evêque ne devait venir que plus tard. La comparaison toujours. (Ibid. Fo 248 bis – Notes sur H. Lasserre)
Elle [Bernadette] fut toujours une enfant, aimant à jouer, à courir, à rire. (Ibid. Fo 261 – Notes sur H. Lasserre)
Toujours l’idée que la souffrance est le creuset, qu’il faut souffrir
pour triompher – (Ibid. Fos 266-267 – Notes sur H. Lasserre)
Elle avait toujours froid, il [son médecin] l’envoie à Cannes. (Ibid. Fo 272 – Notes sur Mlle de Fontenay)

Travail (1901)

Et toujours l’incendie de l’établissement où Delaveau périt avec sa femme (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 401/54)
Ce qui me gêne toujours un peu, c’est l’arrivée de Luc dans le bourg (Ibid., F°408)
Toujours les enfants pour le futur (Ibid., F°416)
je pose tout le commerce (Voir Yvonnot) ; et toujours par Luc qui passe (Ibid., F°432)

TOUR (À SON / LEUR TOUR)

Lourdes (1894)

Au contraire, les anarchistes (…) sont un danger terrible pour la société actuelle ; et cela explique que cette société menacée, ayant à se défendre,
les persécute à leur tour et tâche de les supprimer. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s42-43)
Puis quelques mots d’Elise Rouquet, son lupus la gêne. – Et ensuite le tour des gens qui se raniment : Mme
Vêtu, la Grivotte, frère Isidore. – (Ibid. F°s185-186)
Et, alors, le récit de tous les miracles qui commence. D’abord, les malades en connaîtront tous un ou deux et les raconteront à tour de rôle. (Ibid. F°193)
Elle [la femme de Chassaigne] reposait à peine au cimetière de Lourdes, où étaient ses parents, (…)
lorsque sa fille tombe malade et meurt à son tour. (Ibid. F°s258-259)

TOURNANT

Nana (1880)

Les voitures jaunes – les toilettes claires – les ombrelles. Le bouquet d’arbres est en dehors – C’est au tournant que ça se dessine. (NAF Ms. 10313, Nana. F°285-Notes).

TOURNER (RE-)

La Conquête de Plassans (1874)

Tourner à ce moment tout le monde contre lui (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XIX F˚ 12)

Nana (1880)

Alors retourner sur la scène où il y a un éclat. (NAF Ms. 10313, Nana. F°91- Personnages)
La situation du chap. II retournée. (Ibid. F°133).

J’aimerais assez que l’homme mûr à la fin tournât à la religion. (NAF Ms. 10313, Nana. F°218-Ebauche).

Au bonheur des dames (1883)

embarras de Baudu dont les affaires tournent mal, surtout devant les deux enfants (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Plan, f ° 4)

Le Rêve (1888)

Tourner à l’amour, à la tendresse, toute la partie charnelle (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche f° 222/6).

Lourdes (1894)

Cela tourne en emprisonnement pour elle [Bernadette], et il n’est pas certain qu’elle n’en soit pas morte emportée par son asthme (nerveux), elle habituée à vivre libre aux
champs. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s31-32)
Je ne ferai tourner Cazaban qu’à la cinquième partie. (Ibid. F°346)
L’expérience se déroule, et tourne mal. (Ibid. F°380)

Travail (1901)

Et il faut que ce coup de couteau soit ce qui fait tourner le destin (MS NAF 10333 Travail, Ebauche, f° 373/26)

TOURNURE

Le Rêve (1888)

La Légende dorée. Citations en vieux langage (…) D’abord on n’a que regardé des images. Puis elle a voulu savoir, a tâché de lire le texte , s’est accoutumée aux lettres gothiques, aux quelques vieux mots hors d’usage , aux tournures vieillies, abréviations, contraction de certaines consonnes, article joint au substantif sans apostrophe. Et elle lit couramment, elle se passionne. Sa seule lecture (MS NAF 10323, 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 20)
Elle (…) s’est accoutumée (…)
aux quelques vieux mots hors d’usage, aux tournures vieillies, aux abréviations, à la contraction de certaines consonnes redoublées, à l’article joint au mot sans apostrophe ( Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f°s 33-34)

TOUT (TOUS/TOUTE/TOUTES)

Voir aussi : Complet(e) ; Détail ; Entier (-re) ; Reste.
Voir aussi : Cas (en tous cas)
Consigne prospective de totalité et d’exhaustivité dans la description réaliste d’un milieu, d’un événement, d’un rituel mondain, d’un travail, ou d’un processus à forte autonomie et cohésion interne. Mais cette consigne invite parfois à regrouper (parfois « en un morceau ») une information précédemment ou jusqu’alors éparse, ou traitée successivement, ou traitée en alternance avec une autre information. Le « tout » est alors simple cheville de récapitulation d’un « morceau » ou d’une scène qui vient d’être esquissée (« Tout cela »….). Inversement, on peut trouver des consignes invitant à « couper », ou à « distribuer » telle ou telle masse jugée trop compacte d’information.

La Curée (1872)

1er = Exposition. 2 = Tout le passé (MS NAF 10 282, La Curée, f°211 : présentation du schéma narratif du roman). – Soirée […] où nous retrouvons tous nos personnages, et où le coup final se prépare. 7 La crise (MS NAF 10 282, La Curée, f°211 : Ibid.). – Tout le caractère de Renée avec des détails (MS NAF 10 282, La Curée, f°217). – Tout[e] l’explication de Renée (MS NAF 10 282, La Curée, f°338). – Il faudra tout expliquer (MS NAF 10 282, La Curée, f°341). – Sur l’empereur, revenir, dire que tout le règne était là… (MS NAF 10 282, La Curée, f°345).

Le Ventre de Paris (1873)

J’ai eu dans La Fortune des Rougon toute une naissance d’appétits. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 48)
C’est tout un type que je grandirai. (Ibid., f° 49)
Il me la faut à trente-deux ans dans tout l’épanouissement de sa nature (Ibid., f° 51)
Tout cela est fort beau à mettre en scène. (Ibid., f° 57)
Donc, j’ai Cayenne, j’ai l’histoire d’un complot (…), le tout dans le cadre des Halles (Ibid., f° 59)
J’ai encore tout un groupe de femmes, voisines, marchandes de la Halle, amies d’Elisa. (Ibid., f° 60)
Je mettrai là tout ce que je sais sur les cancans (Ibid., f° 60)
Seulement, il faut mêler tous ces gens-là à l’intrigue (Ibid., f° 64)
Incarnation tout aussi nuisible à la vraie cause de la liberté. Il faut en faire tout un type. (Ibid., f° 73)
aura un amant ou des amants qui lui mangeront tout. (Ibid., f° 74)
Il faut donner à tous ces types une coquinerie réelle.(Ibid., f° 76-77)
C’est Lebigre naturellement qui mène tout. (Ibid., f° 84)
son premier mouvement est d’aller tout dire (Ibid., f° 84)
dans le secret de laquelle tout le monde est. (Ibid., f° 85)
Il est contre l’ordre, il va tout bouleverser avec sa révolution (Ibid., f° 86)
Bref, elle recule devant la lettre anonyme, et part pour expliquer tout au préfet de police. (Ibid., f° 86)
Lebigre sera tout à fait effacé (Ibid., f° 86)
Ce sera Lisa conduira tout. (Ibid., f° 86)
Le lendemain, la Saget fait des cancans, tout le monde sait qu’il y a un nouveau venu chez les Quenu-Gradelle. (Ibid., f° 92-93)
Quand Florent arrive tout se détraque, quand il part, triomphe. (Ibid., f° 93)
(c’est lui qui peindra tout d’un mot.) (Ibid., f° 96)
Lisa tout en restant honnête devient de plus en plus acariâtre. (Ibid., f° 98)
La Normande a eu un enfant d’on ne sait qui, qui est là tout rose dans les Halles. (Ibid., f° 98)
Normande effrayée, cédant à sa mère, trouve que Florent est un monstre et livre tout (Ibid., f° 100)
un monsieur en redingote, qui a fait de tout (Ibid., f° 101)
Non, il vaut mieux ne pas parler du tout de ce côté de la famille. (Ibid., f° 105)
Montrer Charvet terrible, parlant de tout [s’a] saccager (Ibid., f° 110)
D’abord drapiers, marchands de toutes sortes autour desquels viennent se grouper les marchands de comestibles (Ibid., f°117)
En tout 14 pavillons (Ibid., f° 117)
Les Halles coûteront en tout 60 millions, à peu près (Ibid., f° 118)
Les trottoirs tout autour s’appellent le carreau (Ibid., f° 120)
Vers midi tout est vendu. (Ibid., f° 127)
tout autour plates bandes avec arbres verts, rhodendrons, etc. (Ibid., f° 139)
une fabrique de savon qui sent bon dans toutes ces puanteurs (Ibid., f° 141)
de toutes les couleurs […] et de toutes les nuances (Ibid., f° 148)
Tout y dort encore.(Ibid., f° 172)
Puis tout devient d’un gris tendre.(Ibid., f° 173)
Le tout dans cette claire lumière diffuse du matin qui décolore.(Ibid., f° 174)
Cependant tout se réveille.(Ibid., f° 175)
Elle occupera tout le rez-de-chaussée avec une aile à droite. (Ibid., f° 184)
puis des couteaux de toute sorte (Ibid., f° 188)
Le charcutier et les aides sont tout en blanc.(Ibid., f° 193)
Le tout entremêlé de terrine, de foies gras , de bocaux d’aschards (noirs et blancs) (Ibid., f° 193)
C’est la plèbe. Pas de moralité, pas d’honnêteté, toute l’écume de Paris. Un bon tiers de repris de justice, le reste des déclassés, des goujats, etc. (Ibid., f°220/4)
Lisa, née la première, en 1827, un an après le mariage, resta peu au logis. C’était une grosse et belle enfant, très saine, toute sanguine qui ressemblait beaucoup à sa mère. (Ibid., f°242)
Tout enfant, elle travaillait toute une journée pour avoir un gâteau. (Ibid., f°242)

La Conquête de Plassans (1874)

Quant au drame social, il est tout indiqué (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 18)
En tous cas Félicité a dansé avec lui (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 20) / Aussi, Rougon et Félicité sont-ils tous prêts à jouer un mauvais tour à Mouret ( MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche F°20)
Cela suffit pour tout expliquer ensuite (Ibid.F°22)
tout le drame nait de là (Ibid.F°23)
Tout ce monde se mêle indirectement à l’intrigue (Ibid..F°23)
Le tout est de savoir la fonction qu’il aura dans la maison d’aliénés (Ibid. F°28
Ceci change tout (Ibid.F°29)
Toute la bataille politique se livrera sur la candidature de M.Delangle, maire (Ibid.F°33)

Peu à peu, elle s’expliquera tout entière. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan II F˚ 5).
A cette fin de chapitre tous les personnages doivent être posés. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan V F° 7).
Toute la comédie qui aboutit à la nomination de Faujas comme curé de Saint-Saturin. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan IX F° 9).
Le faire passer par tous les faits possibles (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XVIII F° 12)
Là, Faujas est tout-puissant (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XXII F˚ 13)
Mme de Condamin a fait décorer Porquier et son mari. Toute puissante (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XXII F˚ 13)
Une scène faisant revenir tous les personnages de la sous-préfecture (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XXIV F˚ 13)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Maintenant, le tout sera de trouver avec ces quelques personnages un drame assez poignant et une mise en scène assez intéressante. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 15)
Songer à montrer le tout dans des états différents. (en fleurs, en fruits.) (Ibid., La Bible, f° 65)

Nana (1880)

Nana centrale, écrasant tout. (NAF Ms. 10313, Nana. F°1- Plan)
Le plafond, rotonde avec baies tout autour, fausses baies au-dessus de la scène. (Ibid. F°3)
Il faut avant tout poser Nana (…). (Ibid. F°6)
Le succès sauvera tout, mais il faut pouvoir attendre (Ibid. F°14)
Tout cela à demi mot, sans que les deux femmes aient l’air de comprendre. (Ibid. F°15)
Mais le succès de la veille aux Variétés a tout sauvé. (Ibid. F°19)
Labordette est brave et s’est battu. (…) Pas de calcul, tout spontané. (Ibid. F°21)
Le tout assez mystérieux.
Tripote dans tout. (Ibid. F°32)
Zoé entrant et aidant à poser le tout. (Ibid. F°37)
On passe dans le salon, la table. Tout vient de chez Brébant (…). (Ibid. F°38)
Nana, le diable, attirant Muffat, un catholique, tout frémissant de la crainte de Dieu (Ibid. F°44)
Clarisse et Simonne les costumes doivent servir à poser tout cela. (Ibid. F°48)
Enfin tout en haut Chouard dans la loge de Simonne et de Clarisse, qui sont remontées. (Ibid. F°51)
(…) à la fin elle plantera tout là, pour s’en aller avec un figurant (…). (Ibid. F°52)
Tout cela, c’est pour ne pas tromper Georges, une idylle quand elle montre (sic) le retrouver. (Ibid. F°59)
Poser tout ça avant et pendant l’excursion (Ibid. F°62)
L’adresse donnée, chez Fauchery (?). Tout cela très rapidement (…). (Ibid. F°68)
Hérédité chez Nana. Tout cela posé dans une conversation. (Ibid. F°69)
Nana doit poser tout cela dans une conversation osée avec Muffat (…). (Ibid. F°73)
Tout a croulé autour d’elle
Pendant ce temps, Zoé est restée bravement sur la brèche, défendant les intérêts de sa maîtresse, réglant tout, assurant la retraite. (Ibid. F°79)
Rappel des amis, Madame Lerat qui se dévoue pour l’enfant, tout en commençant à mal voir la fugue de Nana. (Ibid. F°81)
Cartier étant nettoyé et Muffat se trouvant jeté à la porte, du soir au lendemain, tout croule autour d’elle. (Ibid. F°83)
La maison de passe tout au long. Description. (Ibid. F°86)
Le chat en rond au soleil (tout cela par Muffat). (Ibid. F°88)
– Tout cela avec des descriptions et des détails sur la pièce pour couper. (Ibid. F°91)
Il aura l’air de se fâcher de vouloir tout casser. (Ibid. F°92)
Seulement, avant tout, elle veut le rôle de Rose ou rien de fait. (Ibid. F°93)
[Muffat] Jaloux, tout pour lui, et paternel, et dévot, et toutes les délicatesses de l’amour. (Ibid. F°96)
C’est Labordette qui maguignonne le tout. (Ibid. F°98)
Nana mange des sommes énormes à Vendoeuvres, bien que tout soit payé par Muffat. (Ibid. F°98-9)
Elle emmène Daguenet, couche une fois avec lui et promet tout ce qu’il veut. (Ibid. F°99)
Et une soirée, après dîner, où je dramatiserai le tout. (Ibid. F°100)
La passion de Nana l’a pris tout entier. (Ibid. F°103)
Peu de jalousie. Tout s’arrange. Jamais de duel. (Ibid. F°104)
L’argent est tout.
Pourtant avant de décider cela, voir si j’ai tiré du théâtre tout ce que je pouvais. (Ibid. F°105)
(…) le tout était de bien mourir.
Une nuit, couché près d’elle, il l’avait épouvantée, en lui racontant qu’il s’enfermerait dans son écurie et se ferait flamber avec ses chevaux, lorsqu’il aurait tout mangé. (Ibid. F°109 verso)
On fait donner à un cheval tout ce qu’il peut (17) Nana (Ibid. F°113)
Il lui a avoué que Lusignan ne gagnerait pas et l’a chargé de donner pour lui deux mille louis contre Lusignan ; ce qui lui fait rattraper tout ce qu’il a parié pour Lusignan. Mais en même temps il fait prendre sur Nana tout ce qu’il trouve, il ramasse tout (…). (Ibid. F°116)
Et ce fut tout son remerciement. (Ibid. F°119 verso)
D’abord tout ce qu’on voit.
Les ombrelles comme la piste tout autour et l’horizon (Ibid. F°122)
Et la course, description les chevaux qui arrivent, le canter, le départ, tout cela au milieu des conversations qui jugent.
L’émotion l’enthousiasme, tout ce qui pousse (Ibid. F°123)
Mais Labordette revient, il a des nouvelles qu’il peut chuchoter à l’oreille de Nana, ou dire tout haut : fin du drame de Vandeuvres. (Ibid. F°124)
Aux Courses je remontre tout mon monde. (Ibid. F°125)
Il faudrait que Muffat fût tout puissant pour faire entrer Rose quelque part (…). (Ibid. F°126-7)
Nana souffrante depuis la veille, tout un début de chapitre sinistre.
Lui tout secoué, prêt à une crise de foi. (Ibid. F°131)
C’est tout mon sujet insister. (Ibid. F°133)
Il faut que tout ce morceau fasse sonner la folie d’une famille qui s’écroule. C’est l’éclat d’un incendie qui emporte tout.
Tout cela avec la religion.
La fin de tout. Rappeler le cri dans le chap. VII. Tout est fini. (Ibid. F°135)
Nana faisant argent de tout. (Ibid. F°139)
Tout croule en lui (…).
Les domestiques mêlés à tout ça (Ibid. F°140)
Mais justement Madame Hugon, qui vient pour Philippe, dont elle a appris l’arrestation, trouve tout ouvert (…). (Ibid. F°141)
L’argent est tout. (Ibid. F°142)
Reg L’abandon de tout pour le c.
court retour de tout l’hôtel de passe (Ibid. F°143)
La comtesse amenée à tout par Nana.
Le prolongement religieux de la volupté elle nettoye elle liquéfie tout.
Est-ce que c’est sa faute, elle n’a pas voulu tout ça (…). (Ibid. F°144)
Nana, au comble de la fortune, ruinant tout, affichant tout. (Ibid. F°145)
Elle nettoie, elle liquéfie tout. (Ibid. F°146)
Il prend Muffat tout frémissant des mains de Nana et de Rose Mignon.
Non tout cela est mauvais. (Ibid. F°149)
Caroline Hequet, très riche, a tout mis en valeur étrangère et passe le lendemain en Angleterre (Ibid. F°157)
Mignon va se charger de tout (ou le gérant de l’hôtel). (Ibid. F°158)
Et cela en plein triomphe, lorsqu’elle peut tout sur les ruines qu’elle a faites. (Ibid. F°159).

[Daguenet] Figure assez insignifiante, gentil tout de même. (NAF Ms. 10313, Nana. F°172- Personnages)
[La Faloise] Pas du tout sensuel. (Ibid. F°173)
[Héquet] Caroline en voiture, grand train, tout ce qu’il faut pour poser une maison sur un bon pied. (Ibid. F°178)
[Labordette] L’ami des filles. Fourré dans tout ce qu’elles font. (Ibid. F°182)
[Madame Maloir] Surtout pas une entremetteuse, trempant dans tout cela sans s’en mêler directement. (Ibid. F°184)
[Mignon] Il administre la fortune, voilà tout, et veille au succès. (Ibid. F°186)
[Estelle] Un mari fera d’elle tout ce qu’il voudra. (Ibid. F°190)
[Nana] Comme caractère moral : Bonne fille, c’est ce qui domine tout. (…).détruisant tout ce qu’elle approche (…). (Ibid. F°192)
Il faut que le livre soit le poème du cul, et la moralité sera le cul faisant tout tourner.
Tout ce qu’elle dévore ; elle mange ce qu’on gagne autour d’elle dans l’industrie, dans l’agio, dans les hautes situations, dans tout ce qui rapporte. (Ibid. F°193)
[Madame Tiby] A une invalide pour amant qui lui mange tout. C’est tout ce qu’on sait sur elle. (Ibid. F°200)
[Venot] Le tout assez mystérieux, s’occupe encore d’affaires qu’on ne sait pas.
Tripote dans tout. (Ibid. F°203)
Regret d’Amy qui fait tout pour la ravoir et qui en grade une rancune à Nana. (Ibid. F°204).

Nana rêvant tout ce qu’il y a de beau, le gaspillage (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°207- Ebauche)
Un autre boursier, homme épais, payant à tout la fois. (Ibid. F°209)
Boursier, homme épais, et mon gentilhomme, homme de sport pourraient être absolument nettoyé (sic) par elle, plus un sou, des fermes, des terres, des exploitations, des forêts, tout y a passé. Elle nettoie, elle liquéfie tout.
Elle dissout tout ce qu’elle touche, elle est le ferment, la nudité (…). (Ibid. F°212)
Cela pourra finir par une séparation de corps, avec tous les détails de l’alcôve exposé (sic) brutalement, Paris mis au courant de tout. (Ibid. F°213)
Je crois que cela me donne tout (…). (Ibid. F°217)
Puis quand elle est morte, tout le travail du père autour de sa fille pour avoir de l’argent (…).
L’homme mûr qui a tout accepté (Ibid. F°218)
(…) j’aurai une femme avec un amant, la mère de mes jeunes gens, la femme du boursier, à arranger tout cela. (Ibid. F°219)
Voir, si j’ai tout le vice (…). (Ibid. F°221)
(…) pourquoi n’attirera-t-elle pas un catholique, tout frémissant de la crainte de Dieu ?
Je crois donc cela impossible ; tout au plus puis-je donner des instincts de dévotion à Muffat (…). (Ibid. F°226)
(…) le cul est tout puissant et celui le grand générateur et le grand destructeur. (Ibid. F°228)
Elle, tout autre nature. (Ibid. F°229)
C’est Nana qui domine et écrase tout.
Je dois avoir un homme désespéré, et cet homme sera le comte Muffat, voilà tout. (Ibid. F°232)
Elle prend alors Cartier à Rose Mignon, tout en gardant Daguenet. (Ibid. F°233)
Maintenant, il faut distribuer tout cela et en faire des épisodes saisissants. (Ibid. F°238).

Un capitaine d’Etat-major est venu, tout boiteux, avec une entorse. (NAF Ms. 10313, Nana. F°245/3- Notes)
Les billets de banque dans la corbeille, envoyés par un Russe, elle renvoie tout, on ne sait pas pourquoi, et regrette les fruits. (Ibid. F°250/2)
Les créanciers attendant le matin, tout très lourd -tapissiers, marchands de chevaux (Ibid. F°260/9)
Elles se grisent. Pas de calcul, tout spontané.
Tout pour la pose, de la part de l’homme et de la femme, de la bêtise. (Ibid. F°262/11)
Peu de jalousie, tout s’arrange. jamais de duel. (Ibid. F°263/12)
L’argent est tout. (Ibid. F°265/25)
Blague infernale, à propos, mangeant tout, colère. (Ibid. F°266/26)
Les hommes doivent abandonner tout amour-propre.
L’abaissement de l’homme, l’abandon de tout pour le cul. (Ibid. F°268/28)
Appuyez (enlevez) tout ce qui monte (Ibid. F°272)
Un banquier donne six, huit mille francs par fois ; en tout 80 mille francs pour une dizaine de fois. (Ibid. F°280)
La tache des têtes sur l’herbe dans la piste tout noir, les toilettes claires disparaisse (sic). (Ibid. F°286)
Sergent de ville tous les 2 poteaux, tout autour (Ibid. F°292)
Le lendemain au Bookmaker, en tout, quelques centaines de louis (Ibid. F°303)
Le tout très noir.
Le long couloir qui part du corridor et qui aboutit dans le vestibule ; tout droit, puis tournant. (Ibid. F°311)
Le tout dans une encoignure, avec un gaz qui brûle ; très noir, très sale. (Ibid. F°312)
Autre salle, plus grande, carrée, tout en glaces, trois lustres à trois becs (Ibid. F°324 verso)
Rotonde avec baie tout autour, fausses baies vers la scène. (Ibid. F°329 verso)
Daguenet hâtant le mariage pour que Nana ne croque pas tout. (Ibid. F°336).

La Terre (1887)

Tout donc dans l’amour de la terre, dans la constitution d’un grand lopin. (MS NAF 10.328 La Terre. f° 418/19- Ebauche) J’ai là toute l’histoire passionnelle nécessaire (MS NAF 10329 La Terre F° 6 – Personnages, Jean Macquart)
Tout cela tel qu’il peut le dire peu poétique, en quelques mots (Ibid., F° 11)
Toute la sourde haine du village contre la Ferme, les paysans rêvent le partage de ces terres, passées dans des mains bourgeoises (Ibid., F° 76 – Personnages, Jacqueline Cognet)
Recueilli un soir par Jésus-Christ, et tous ses raisonnements, ses menaces, ce qu’il jette à la tête des paysans, appuyé par J.-C. – tous les deux ivres (Ibid., F° 97 – Personnages, Canon)
Aucune croyance au fond, tous les péchés avec récidive (Ibid., F° 100 – Personnages, L’abbé Godard)

Le Rêve (1888)

La vie telle qu’elle n’est pas, telle qu’on la rêve : tous bons, tous honnêtes, tous heureux. Une vie idéale. (MS NAF 10323, Le Rêve, f° 227/11)
Là toute la lutte, toute la psychologie de Marguerite (Ibid., f° 237/21)
toute une psychologie particulière (Ibid., f° 238/22)
C’est surtout avec la vie des saints que je puis la faire toute (Ibid., f° 241/24)
Une soirée d’été avec l’église voisine et tout le milieu (Ibid., f° 244/28)
Elle dit toute la situation : l’orgueil nobiliaire de l’évêque, la rigidité ; puis la fortune immense ; enfin Félicien fiancé, marié presque (Ibid., f° 264/47)
Enfin tout ce qui l’entoure (Ibid., f° 266/49)
je voudrais arriver à ceci : Félicien a tout
tout /sic/ à son père (Ibid., f°s 266/49-267/50)
Elle se jette à ses pieds : Mon père, et tout ce que l’amour peut dire (Ibid., f° 268/51)
Il faudra que tout cela y soit, mais très discret, en peu de mots (Ibid. f° 277/60)
Chapitre final. Le mariage. Toute la splendeur, la richesse, la joie (Ibid., f° 278/61)
Toute une foule qui attend (Ibid., f° 280/63)

Donc montrer cette maison d’amour influant sur Angélique ainsi que le milieu dû à l’église, le travail, la vie régulière et cloîtrée, l’ignorance du monde, tout enfin ce qui devrait agir sur le rejet des Rougon-Macquart (MS NAF 10323, 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 19)
(…) Et cela doit me donner aussi toute la religion pour elle et pour les Hubert (…) et toutes les autres vierges en un morceau (Ibid., 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 21) \\Toute la jeunesse d’Angélique (…) \\Tout le derrière de la maison (…) mais surtout le jardin à l’ombre du château (Ibid., Premier plan détaillé du chapitre II, f° 24-25)
(…)Le mysticisme, la légende, l’au delà (…)
Toute cette influence mystique et légendaire de ce milieu (Ibid., Premier plan détaillé du chapitre II, f° 25-26) \\Tout le chapitre est en récit, coupé de quelques scènes épisodiques, avec des mots de conversation (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 28)
(…) Alors Sainte Agnès contre ses mouvements sexuels, et toute la partie que j’ai appelé les Vierges (Ibid., Premier Plan détaillé du chapitre II, f° 35)
(…) Il faut, en somme, poser toute la maison, même le jardin, dire comment tout s’y distribue (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 37) )
(…) Relire toutes les notes de Thyébaut pour la tutelle officieuse (…) (Voir toutes les notes sur Beaumont) (Ibid., f° 38).Et il faut que le travail me donne des détails pour tout le chapitre, coupant (Ibid., second plan détaillé du chapitre III, f° 40)
(…) Toute l’histoire du château (…)Alors toute la lutte avec les abbés (Ibid., second plan détaillé du chapitre III, f° 41)
C’est ta légende qui t’emporte. Et toutes les objections. Ah ! (Ibid., f° 44)
J’aimerais bien là mettre toute l’histoire de l’évêque, les Hautecoeur (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 51)
Et tout ça prendrait place au chapitre IV (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 52)
Cela me paraît arranger tout, je ne perds pas le blason, ni les légendes des mortes, ni rien de l’histoire des Hautecoeur (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 53)
tous les Hautecoeur, leurs histoires, les légendes (…) toute l’histoire enfin (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 54)
Un mot de tout ce que j’ai posé plus haut et ensuite tout sur l’église (Ibid., deuxième Plan du chapitre IV, f° 57)
Et dès lors les voix, l’invisible qui parle, tout ce qui l’entoure (…) Tout ce qui trotte dans son imagination, tout ce qui l’entoure, tout ce qui est animé (…) Tout ce désir d ‘amour développé détail à détail (Ibid., f° 59)
Mettre toute la cathédrale, les abbés, le gothique sur le roman (…) toute la religion (…) tous les miracles (…) tout le derrière de la maison (Ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 62)
Tout le chapitre doit se passer dans la chambre d’Angélique (…) L’église, le jardin, tout le milieu (…) tout le milieu (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 63)
Tout mai (premier plan du chapitre IV f° 63)
Le tout traité très chaste (…) alors épanouir tout le mysticisme qui est en elle (premier plan du chapitre IV f° 64)
Tout cela m’est donné par Angélique à la fenêtre sans doute au commencement du chapitre (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 68)
Prendre toute son histoire aux personnages et la résumer là (…) toute l’histoire de l’église et toute la description détaillée de l’extérieur (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 69)
J’aimerais mieux qu’il ne dise rien sur lui. Il est le prince charmant. Il se nomme Félicien et c’est tout (Ibid., plan détaillé du chapitre V, f° 74)
Donc toutes les aumônes posées avec les noms (Ibid., plan détaillé du chapitre V, f° 75)
Donc combat, inquiétude, mais tout cela délicieux (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VI, f° 79)
Tout l’atelier revient (Ibid., f° 81)
Tout le travail expliqué (Ibid., premier plan du chapitre VI, f° 86)
Tout ce qu’ils se disent (Ibid., premier plan du chapitre VI, f° 90)
Tout cela pour donner à entendre que les Hubert s’aiment en bas. Très chaste, très discret (Ibid., deuxième plan du chapitre VII, f° 93)
Expliquer pourquoi tout ça (…) Tout cela pour arriver à un aveu (…) tout cela dans un élancement blanc (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 97)
Tout s’y fond , l’attente, la création de l’amant, le vitrail, la Légende (…) y associer tout le dehors (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 98)

\\ Tout l’au-delà des voix, de l’idéal, du vitrail se fondant dans son Je vous aime. Associer tout le dehors (//Ibid.//, premier plan du chapitre VII, f° 100)  \\ Pendant que l’évêque pose le Saint-Sacrement, je puis analyser ce dont il est question plus haut. Toute la cérémonie (//Ibid.//, deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f° 107)  \\ Aussitôt dans la foule je le ferai répéter par une conversation. Tout ce qu’il sera nécessaire de l’histoire, la beauté, la noblesse, les 50 millions (//Ibid.//, deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f° 109)  \\ Tout le quartier , posé au II, revient avec la procession. Voir le plan (//Ibid.//, premier plan du chapitre VIII, f° 116)  \\ C’est lui qui donne toute son histoire (…) Tout cela dans le grand jardin du château (//Ibid.//, plan du chapitre IX, f° 120)  \\ Tout ça sous le noir d’un arbre (//Ibid.//, plan du chapitre IX, f° 121)  \\ Détail sur le peintre verrier, toute la psychologie enfin ouverte de Félicien (//Ibid.//, Plan du chapitre IX, f° 125)  \\ Là, grand morceau développé me donnant tout l’évêque (…) Tout l’évêque (//Ibid.//, deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 128)  \\ Tout cela c’est pour bien poser la situation de mon évêque, que je mets en scène dans la seconde partie du chapitre (//Ibid.//, deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 130)  \\ Tout cela pendant qu’elle attend Monseigneur (//Ibid.//, f ° 132)  \\ L’inconnu, l’au-delà, le château, tout le milieu (//Ibid.//, premier plan détaillé du chapitre X, f° 236)  \\ tout le drame derrière son impassibilité (//Ibid.//, premier plan du chapitre X, f° 138)  \\ Un travail de broderie pendant tout cela (//Ibid.//, deuxième plan du chapitre XI, f°143)  \\  C’est que /sic/ je mets les deux épisodes, tout le morceau sur la grâce (voir les notes Religion) (//Ibid.//, deuxième plan détaillé du chapitre XI, f° 146)  \\ cela répond à toute sa lutte du chapitre (//Ibid.//, deuxième plan détaillé du chapitre XI, f° 150)  \\ Toute son attitude (//Ibid.//, deuxième plan détaillé du chapitre XII, f° 159)  \\ La légende, une dernière apparition des Vierges, Agnès, Catherine, Barbe, toutes, les reprendre avec leurs attributs (…) L’idée de virginité (//Ibid.//, deuxième plan du chapitre XII, f° 162)  \\ Toute la chambre revient dans cette fin (//Ibid.//, deuxième plan détaillé du chapitre XII, f° 163)  \\ Et la lutte en scène alors, avec tout le développement voulu (//Ibid.//, f° 167)  \\ C’est en somme tout un combat de la conscience contre les instincts (//Ibid.//, premier plan du chapitre XII, f° 168)  \\ Félicien a pu suivre l’extrême-onction (…) Dès lors la cérémonie avec tous les détails (//Ibid.//, deuxième plan du chapitre XIII, f° 173)  \\ La cérémonie (…) La petite table, les cierges, etc. toute la cérémonie exacte (//Ibid.//, premier plan du chapitre XIII, f° 176)  \\ Et là tout le marquis (premier plan du chapitre XIII, f° 178)  \\ Tout cela très discret, bref (//Ibid.//, premier plan du chapitre XIII, f° 179)  \\ Je crois que tout cela va d’ailleurs à l’autre chapitre (//Ibid.//, f° 180)  \\ Les pauvres reviennent tous (//Ibid.//, deuxième plan du chapitre XIV, f° 184)  \\ pour éviter la petite porte, je les mets tous dans l’église sans dire comment ils sont entrés (//Ibid.//, deuxième plan du chapitre XIV, f° 185)  \\ Toute la splendeur, la richesse, la joie, faire de l’église une expansion de bonheur (//Ibid.//, deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 185)  \\ Elle épouse  \\ le prince charmant, la beauté, la fortune, au delà de tout espoir . C’est pourquoi tout doit chanter (//Ibid.//, deuxième plan du chapitre XIV, f°s 185-186)  \\ Toute la cérémonie avec les détails (//Ibid.//, deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 187)  \\ Le mariage. Toute la splendeur (premier plan du chapitre XIV, f° 189)  \\ C’est pourquoi tout doit chanter (//Ibid.//, premier plan du chapitre XIV, f° 189)  \\ Tous les pauvres reviennent (…) Tout l’extérieur de l’église (…) Tout est un rêve (…) Très important (religion 9) (//Ibid.//, premier plan du chapitre XIV, f° 194) \\

Et toutes les qualités nobles de la jeunesse, croyant, loyal, délicat, etc. (MS NAF 10323, Le Rêve, Personnages, f° 202)

Lourdes (1894)

J’aurai là la peinture de tout le néo-catholicisme qu’on tente. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°5)
Et tout cela, dès maintenant, je voudrais l’incarner dans une dame romaine \ à qui je donnerai une grande passion. (…) Toute une étude de leur fameuse psychologie (…). (Ibi F°s5-6) \ D’ailleurs, je crois que tout mon sujet [de biffé], mon prêtre voulant réconcilier l’église et l’esprit moderne, peut très bien s’organiser autour de cette passion. (…) \ Tout dépendra de qui elle [la dame] aimera. (Ibi F°s7-8) \ Tout cela devra être étudié sur place. Je ne mets ici que l’idée générale. (Ibi F°8) \ L’idée de charité n’est pas applicable, l’idée de justice emporte tout ; et ce sera là mon troisième livre, « Paris ». (Ibi F°10) \ Puis, devant la nature injuste et coupable, (…) il a fallu tout baser sur la charité qui corrige. (Ibi F°12) \ Toute la lutte va être entre la charité impuissante et la justice qui paraît inapplicable. Mon livre sera dans cette lutte – (Ibi F°13) \ J’aurais voulu une lutte héroïque, terrible, sanglante : tout un choc de deux mondes. (Ibi F°14) \ Il est pauvre, il donne [de biffé] tout. Il est humble, il donne des conseils miraculeux à tous (il fait presque des miracles par l’observation stricte de la règle.) Et il ne croit pas, tout cela mécanique, pour se tenir debout et vivre. (Ibi F°15) \ Un attentat anarchiste sans doute (étudier tout ce monde-là). (Ibi F°16) \ La cité future de félicité montrée : ainsi toute la partie où le prêtre cache son frère, où ce dernier l’initie, doit être [ext biffé] comme une brusque ouverture sur un Paradou social. (Ibi F°17) \ Toute l’histoire du socialisme, où l’on en est. (Ibi F°18) \ Tout le Paris grouillant, le monde politique surtout, \ si j’ai un assassinat politique. (Ibi F°s18-19) \ Ne faire que poser tout cela dans « Lourdes » de façon à reprendre le person- \nage plus tard. (Ibi F°s19-20) \ Mais je ne puis aller contre les idées de toute ma vie, je suis pour l’évolution, je suis pour la satisfaction de tous les besoins, pour la nature, pour les besoins naturels contentés. (Ibi F°20) \ Panser toutes les plaies. Reprendre « tout dire, tout connaître, pour tout guérir ». (Ibi F°21) \ Mais toujours, dessous, la souffrance humaine. Tout ce qu’il fait, c’est pour la soulager, la guérir. (Ibi F°22) \ Enfin toute la bataille sociale dans sa violence, la lutte pour la vie. (Ibi F°23) \ Pour les revendications du socialisme, mettre donc toutes les souffrances des misérables (…). (Ibi F°24) \ Le peuple se détourne, il veut un idéal plus humain, une illusion plus immédiate. Toute ma conclusion dans « Rome » et dans « Paris » doit être là. – (…) Le terrible, c’est la suppression de l’autre vie. Tout était basé sur cet espoir spiritualiste. Toute la société reposait sur l’espoir en une vie future : (…) pourquoi ne pas tout accepter, (…) puisque le ciel était au bout. (…) Mais si on détruit le paradis, s’il n’y a pas l’espoir d’une revanche, tout croule. (Ibi F°26) \ Et tout ce qui est en nous, l’idée de l’infini, le besoin de justice et d’égalité, d’où cela vient-il ? (Ibi F°27) \ D’abord, je voudrais mettre partout Bernadette, la détacher sur tout le roman. (Ibi F°30) \ (Dès Lourdes, on ne la laissait plus parler avec personne sans témoins, et à Nevers, son frère eut toutes les peines à la voir.) (Ibi F°31) \ C’est par elle que tout s’est fait, elle est à la naissance de tout, et son sort là-bas (…). (Ibid. F°s479-480)
Description de cette chambre misérable. Tout est parti de là. (Ibid. F°480)
Puis l’abandon honteux où tout cela est laissé. (Ibid. F°481)
Et ici la jeune ruine, les pierres qui se mangent à la pluie, toute la description d’après mes notes – (Ibid. F°482)
Tout l’argent va à la Grotte. (Ibid. F°483)
La chambre de Bernadette. Tout est parti de là (éb. 137-175). (Ibid. F°483)
Tout dans l’hôtel des Apparitions, le mardi matin. (Ibid. F°485)
C’est le jour du départ, et tous se bousculent. Donc toute la nuit du vacarme. (Ibid. F°485)
Tout ceci doit se passer de bon matin, car je voudrais en arriver à cet épisode. (Ibid. F°487)
Pour toute la dépense, faire que Pierre
a décidé M. de Guersaint à le laisser payer. (Ibid. F°s488-489)
Tout l’hôtel revient naturellement, avec son coup de vent. (Ibid. F°489)
Tout l’effet de M. de Guersaint : Père léger, distrait, quoique pratiquant (…). (Ibid. F°490)
Tous trois [Pierre, Marie et M. de Guersaint] descendent pour aller se promener. (Ibid. F°491)
Elle [Marie] veut aller partout [en interligne : montrer sa force, elle est curieuse], voir tout, sa soif de voir,
d’agir. (Ibid. F°s491-492)
Enfin à la Grotte, elle [Marie] regarde tout le paysage qui lui semble changé. La gaieté de tout cela. (Ibid. F°492)
Rappeler la salle à manger, les images de sainteté qui s’y trouvent. (…) Et toute la scène qui s’y est déjà passée. (Ibid. F°494)
Puis, il faut lui faire apprendre que ce monsieur est le père de la miraculée, dont tout Lourdes parle. (Ibid. F°495)
Mais Pierre devant le Panorama évoque l’ancien Lourdes. Tout le morceau du chap. V de la 1ère journée (pl. 14). (…) L’idée de toutes les autres apparitions. (…) Mais surtout, je le répète, tout l’ancien Lourdes pour que je puisse l’opposer au nouveau que je vais décrire. (Ibid. F°496)
Toutes ces rues décrites, avec les marchands ininterrompus d’objets de sainteté. (Ibid. F°497)
Cela me donne tous les bibelots qu’on vend. Mme Maje. Et cela m’amène à la laideur (…) de toute cette quincaillerie (…). (…) La laideur de tout cela, dite par Pierre et par M. de Guersaint : (…) \\. (Ibid. F°s498-499)
(…) [en interligne : comment les visions d’une petite fille si pure ont amené la foule, et par là l’argent, l’intérêt, ce qui a tout pourri] (…). Cas étrange d’une Bernadette si pure dont la vision extatique a gâté tout ce coin de terre. (Ibid. F°502)
Et je termine avec Pierre qui résume le chapitre en ramassant tout le nouveau Lourdes, (…) pour l’opposer à l’ancien Lourdes. (Ibid. F°502)
Et Bernadette n’est plus possible, elle qui a tout fait. (Ibid. F°502)
Marie choisira quelque chose de pas cher, et cela me permettra de faire la revue de tous les objets qui se trouvent là [dans la marge : ]. La laideur de tout cela, dite par Pierre et par M. de Guersaint. (Ibid. F°503)
Tout le chapitre doit rendre cela sensible. (Ibid. F°504)
Le pèlerinage national, sur son départ, emplissant la ville (…) de son négoce en toutes choses (…). (Ibid. F°505)
Comment les visions d’une petite fille, si pure ont amené la foule [dans la marge : ], et par là même l’argent, l’intérêt, qui a tout pourri. (Ibid. F°506)
Comme épisode particulier, il faut que je fasse [aller biffé] retourner M. de Guersaint chez le coiffeur Cazaban, soit qu’il ait oublié quelque chose dans la voiture, soit pour toute autre cause. Et là Cazaban reprenant ses diatribes contre la Grotte, puis tout à coup tournant (…), parce que lui libre penseur, ainsi que toute la
ville haute, en vit. (Ibid. F°s506-507)
Le sentiment de Pierre pendant toute la promenade. (…)
Ce cas étrange d’une Bernadette si pure dont la [v biffé] vision extatique a gâté tout ce coin de terre. (Ibid. F°s507-508)
Sur la laideur de toute cette quincaillerie religieuse (Ensemble sur Lourdes 15). (Ibid. F°508)
L’idée de toutes les autres apparitions [dans la marge : ]. (Ibid. F°508)
Tout l’argent va à la Grotte (101). (Ibid. F°508)
Un chemin de fer transpyrénéen aurait tout transformé. (Ibid. F°509)
Donc le train blanc, qui est resté tout formé, sur la voie de garage, depuis trois jours, est amené sur le quai d’embarquement, et il reste là à attendre pendant une demi-heure. (Ibid. F°510)
Je reprends toute la description (…). (Ibid. F°510)
Bien établir tous ces détails de l’Hospitalité – (Ibid. F°511)
Tous très gais, triomphants. Il faut qu’ils soient heureux des résultats, un mot de tous les miracles obtenus (…). – Toute ma description du chapitre de l’arrivée reprise. – (Ibid. F°511)
Finir ces deux dames [Mme Désagneaux et Mme Volmar] [en interligne : tout cela en caquets]. (Ibid. F°513)
Mme de Jonquière heureuse, mais bien lasse, la peinture avec elle de toutes les fatigues [ent biffé] endurées par ces dames. (Ibid. F°513)
Pierre et Ferrand peuvent causer. Tout cela avant l’arrivée des malades.(Ibid. F°514)
Faire que tous soient sous la marquise, lorsqu’un homme d’[épi biffé] équipe (ou le chef de gare) vient dire [au biffé] à l’abbé Judaine, que le Commandeur vient d’avoir sa troisième attaque (…). (…) Tous y vont, Judaine, Chassaigne, Pierre, M. de Guersaint, et Marie – (…) Le reprendre tout
entier. (…) Content, riche pour lui, ayant de la famille quelque part, mais tout cela vague. (…) Et il meurt toute la scène. (Ibid. F°s518-519)
L’abbé Judaine accourt et comme les Guersaint et Pierre sont là, avec le docteur Chassaigne, tous y vont. (…) Le Commandeur reconnaît alors Marie : (…) et toutes les misères, la douleur de vivre. (Ibid. F°524)
Tout le personnage [le Commandeur] (…). (Ibid. F°525)
Enfin, j’ai le départ du train, avec tous les épisodes. (Ibid. F°526)
D’ailleurs, ces messieurs font leur service, transportent les malades, les enfournent dans le train (voir toutes mes notes). (Ibid. F°527)
Sur le quai, mettre tous les personnages. (…)
Les provisions faites, tout ce qu’on charge dedans, nourriture et quelques médicaments pour le voyage. (Ibid. F°s527-528)
Mme Vincent, qui a perdu sa fille, et qui ne peut sans doute emporter le corps (…) (ne pas oublier que j’ai le voyage, tout un chapitre, et que je montrerai alors son accablement). (Ibid. F°528)
On reprend le train, tel qu’on l’a laissé. (…) Tous les détails. (Ibid. F°530)
Content, riche pour lui [le Commandeur], ayant de la famille quelque part mais tout cela vague et un peu mystérieux. (Ibid. F°530)
Les [figur biffé] Dieulafay sont tout dans ce fait qu’ils sont riches et qu’ils ne peuvent obtenir un miracle. (Ibid. F°531)
Pour le rembarquement, je reprendrai mon wagon tel qu’il est venu. Seulement, je puis y faire, dans les places, tous les changements que je croirai nécessaires. (Ibid. F°532)
Dans le wagon, poser tout l’intérieur. (…) Là dire les places, rétablir tout le wagon tel qu’il est – (…) Tout cela doit aller jusqu’à Tarbes à 4h20 [en interligne : 40 minutes]. (Ibid. F°533)
[en interligne : Ses bras vides, depuis si longtemps elle [Mme Vincent] portait sa fille. Ils la gênent, elle ne sait plus qu’en faire. – Tout cela à outrance.] (Ibid. F°535)
Tous les rêves de guérison qu’il [M. Sabathier] avait faits en regardant ces détails ; et il les retrouve et il n’est pas guéri – (Ibid. F°537)
Tout cela emploie Mme de Jonquière et [la biffé] sœur Hyacinthe. – (Ibid. F°539)
Que sait-on ? Tout n’est-il pas possible, et le tranquille Bonamy – (Ibid. F°539)
Et en même temps reprendre tout le wagon au moment où l’on va faire le silence. (Ibid. F°540)
Tout le wagon enfin avec les bagages. – (…) Et tout glissant à l’anéantissement, après les grandes secousses morales. (Ibid. F°540)
Je crois que je dois d’abord résumer tout le passé. (Ibid. F°541)
Lui [Pierre] de son côté a tout fait. Son espoir pendant la procession aux flambeaux. (Ibid. F°543)
Et comment tout a croulé, comment le faux miracle a achevé de ruiner la foi en lui [Pierre]. – (Ibid. F°544)
Tout est posé, et les voilà donc côte à côte sur la banquette, dans la nuit, dans le wagon qui roule. [Les av biffé] La psychologie de Marie : une une [sic] toute blanche, la meilleure et la plus pure. (…) Et pas femme mais tout le ferment de la femme. (Ibid. F°545)
L’envie de vivre, le vaste monde, l’ardeur à tout voir, tout connaître, tout boire. (…) Tous ses projets. (Ibid. F°546)
C’est la nuit de leurs noces mystiques dans ce wagon de souffrance et d’espoir encore ; la Grivotte qui râle, madame Vincent qui sanglote, M. Sabathier qui espère, et tous les autres. (Ibid. F°548)
Et tout le wagon doit revenir. (Ibid. F°549)
Le retour à Paris, tout le voyage. (Ibid. F°550)
Enfin tous ses projets, avec la joie de la santé. (Ibid. F°550)
C’est alors qu’elle [Marie] fait tout bas son vœu de virginité. (…) Et il [Pierre] saisit la main de Marie, il la garde dans la sienne, tous les deux perdus dans un grand attendrissement, doux et désespéré, pendant que le train [de biffé] qui ramène toute cette souffrance roule toujours. (…) Dans le milieu du wagon, qui ramène tous ces misérables. (Ibid. F°553)
Pierre doit me servir à toute la conclusion philosophique. (…)
C’est Lourdes, la tentative de revenir en arrière, de croire comme une brute, avec tout l’espoir que la foi suffit (…). (Ibid. F°s553-554)
Naturellement, je mets tout cela dans le cadre de mon wagon. (Ibid. F°557)
Et tout repris, comme au premier voyage : les arrêts, la cantine, la vie du train tout entier. (…)
Tous les rêves de guérison qu’ils avaient faits en regardant ces détails (…). (…) Toute cette souffrance charriée, ramenée pour la plupart sans un soulagement (…). (Ibid. F°s559-560)
Nouveau Lourdes, désordres moraux et intellectuels (Lourdes 241). Toute la page et autour. (Ibid. F°567)
Tout ce monde se ruant (…) – (…) Mgr Dupanloup, tous ces grands prêtres, tous ces pontifes qui vont sangloter, et qui [Bernadette] dans sa simplicité. (Ibid. F°571)
Rappeler la Bible, qu’on lisait tous les soirs à Bartrès, l’épingle piquée, la lecture commencée en haut de la page de droite. (Ibid. F°572)
Puis tout un morceau sur elle [Bernadette], à cette époque, à ses vingt-cinq ans. (…) Ne pas oublier qu’elle est restée une enfantine toute sa vie. – (Ibid. F°572)
Timidité, peur du monde, sincère humilité [en interligne : ce qui arrangeait tout, pour les Pères]. (…) Toute la gloire pour Lourdes, pour elle l’oubli, au fond d’un cloître – Et c’est à la fin d’un de
ces pèlerinages en pensée à Lourdes que je voudrais lui donner un regret de sa libre jeunesse, quand elle courait pieds nus, toute la ville revient, sa tante la marchande de [f biffé] vin, et surtout Bartrès, reprendre tout mon Barbet – (Ibid. F°s574-575)
Alors toute la souffrance de Bernadette. (Ibid. F°575)
Tout cela d’un pessimisme affreux, tous les mots qu’elle [Bernadette] dit. (…) Toussait, poitrine déchirée, poitrine oppressée par la suffocation, tout en feu. (…) Pour se raidir contre le mal et contre toute tentation de révolte, elle attendait ses bras en croix, s’unissait à Jésus. (Ibid. F°576)
Elle [Bernadette] demande pardon à tous. (…) Il est vrai qu’on lui a [fa biffé] tout fait mettre en dehors de la vie. (Ibid. F°578)
Et Pierre, pendant qu’on se rapproche de Paris où l’on sera à 3h10 (une heure et demi encore) tombe dans une profonde rêverie. Et c’est ce qui me donne tout le morceau de la conclusion. (Ibid. F°580)
C’est Lourdes, la tentative de revenir en arrière, de croire comme une brute, avec tout l’espoir que la foi suffit. (Ibid. F°581)
Un morceau sur la pauvreté, (…) tout ce bas petit peuple des souffrants (…). (Ibid. F°582)
Tout ce qui a empêché (réveil de la foi chez Pierre (éb. 16) [)]. (Ibid. F°584)
Et peut-être là, ou plus loin, la psychologie de Pierre, la raison emportant tout en lui, mais honnête. (…) Et maintenant : non, la raison avant tout, il n’y a de salut que dans la raison. (Ibid. F°585)
L’origine de toutes les religions est là, l’homme faible et nue [sic] ayant besoin de mensonge pour vivre heureux. (Ibid. F°587)
Le peuple (…) veut un idéal plus humain, une illusion plus immédiate. (Toute ma conclusion dans Rome et dans Paris sera là. – [)] (Ibid. F°587)
Très important, tout le drame psychologique est lu. – (Ibid. F°589)
Il faut qu’on sente [p biffé] Paris grondant à l’horizon, qui va tous les reprendre. (Ibid. F°589)
Puis finir par tout[e biffé] le symboli [sic] de l’œuvre. (…) L’humanité est un malade qui a besoin d’illusion. Et faire de cela le symbolisme de toute l’œuvre. (…)
Et élargir cela, dire que l’humanité, dans tous les siècles, y est retournée [en interligne : en toutes choses santé, morale, politique]. – (Ibid. F°s589-590)
Toute élue du ciel est une misérable, vouée à l’abandon, à la solitude et à la mort. (Ibid. F°590)
Toute élue du ciel est une malheureuse vouée à l’abandon, à la solitude et à la mort. – (Ibid. F°591)
Prendre tout cela dans mes notes – (Ibid. F°593)
Mais je crois que le chapitre gagnera à être très simple et à ne contenir absolument que Bernadette, avec toutes les réflexions que peuvent faire faire
sa vie et son œuvre. Faire cela, comme tous les chapitres qui la concernent, avec une très grande délicatesse, un peu mystique, avec des tons de vitrail. (Ibid. F°s594-595)
Bien entendu avec toutes les réflexions et les conclusions que cette lecture soulève. (Ibid. F°596)
Relire tout ce que Lasserre m’a dit de Bernadette (éb. 145). (Ibid. F°596)
1ère partie. I. – (…) Tout un chapitre d’exposition. (Ibid. F°601)
Des conversations, poser tous les personnages secondaires [en interligne : on cause de tous les trains qui roulent]. Tous les détails sur l’organisation des pèlerinages et du train. (Ibid. F°601)
Le train roule, [la nuit tombe, biffé] et toute l’histoire résumée de mon prêtre, et de ma malade. Les histoires, tout ce qui s’est passé et où en sont les personnages. (Ibid. F°601)
Arrêt à [Poit Angers] Poitiers. Tout le train fusionne. (…) Les dames hospitalières, tout en scène, et très vivant. – (Ibid. F°601)
Le train se remet à rouler. Tous ceux qui roulent [par biffé] vers Lourdes, par le monde. (…) L’espoir toutes les maladies qui s’étalent en récit dans ce train roulant, cet hôpital en marche. Tous abandonnés par la science, et l’espoir immense qui en naît. (Ibid. F°601)
Tout Bartrès, et les apparitions, (sans les persécutions), et les miracles [en interligne : le monde entier roulant]. (Ibid. F°601)
Naturellement, tous mes malades débarqués. (Ibid. F°602)
Tout l’hôpital avec son brouhaha. (Ibid. F°602)
C’est le médecin qui le [Pierre] mène à la salle des constatations. Toute la scène. (Ibid. F°602)
La nuit à l’hôpital. Toute la salle. (Ibid. F°602)
Dans l’hôtel où mon prêtre et le père sont descendus. (…) Tout le chapitre s’y passe. (Ibid. F°603)
Tous les pèlerins qui mangent et dehors [en interligne : poser le coiffeur]. (Ibid. F°603)
Par un moyen, revenir à Bernadette, toute sa vie au couvent, jusqu’à la mort. (Ibid. F°603)
Reprendre toute la Grotte. (…) Poser tout, et commencer l’exaltation. (Ibid. F°604)
Toute cette montée d’exaltation. (…) Toute la vallée et le château en face. (Ibid. F°604)
Ils vont tous acheter des objets de sainteté [en interligne : photographie]. (…) La laideur de tous ces objets. (…) Surtout le nouveau Lourdes, la [religion biffé] superstition ayant tout gâté. – (Ibid. F°605)
Départ du train blanc. L’embarquement. Toutes les intrigues finies. (…) Tous en joie. (Ibid. F°605)
Toute la souffrance que charrie encore le train. (Ibid. F°605)

Le bas de la figure mince, un triangle, tout cerveau. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 3 – Notes sur Pierre Froment)
Ainsi dualité du cerveau et de la bouche, l’intellectualité et la passion ; mais (…) la volonté de tout sacrifier à son honnêteté – (Ibid. Fo 4 – Notes sur Pierre Froment)
Mettre en lui les deux hérédités, son père et sa mère (…). Tout cela se combat. (Ibid. Fo 6 – Notes sur Pierre Froment)
Quand il la quitte elle [Marie] a 10 ans et lui 16, et elle lui laisse un délicieux souvenir. Toute sa tendresse remuée. (Ibid. Fo 7 – Notes sur Pierre Froment)
Tout ce qu’on lui enseignait le surprenait, mais il arrivait à faire le sacrifice de sa raison qu’on lui demandait – (Ibid. Fo 9 – Notes sur Pierre Froment)
Le voilà donc qui lit les papiers, qui lit les livres de la bibliothèque, et le travail terrible en lui, tout son père renaît (…). (Ibid. Fo 10 – Notes sur Pierre Froment)
Comment tout l’éloigne de cette foi. (Ibid. Fo 14 – Notes sur Pierre Froment)
A la fin, il représentera toutes les protestations contre la superstition (…). (Ibid. Fo 14 – Notes sur Pierre Froment)
Je lui donne le même front qu’à Pierre, le front droit, la tour. [Mais il ne le biffé] C’est ce qu’ils tiennent tous les deux du père. Mais lui a le bas de la figure carrée, le nez fort, la mâchoire forte, tout le père. (Ibid. Fo 16 – Notes sur Guillaume Froment)
Tout un éclat, une lumière, (…) et le tout resplendissant. (Ibid. Fo 20 – Notes sur Marie de Guersaint)
On la promène dans toutes les Eaux d’abord, quand la famille a encore quelque argent. Puis le désespoir. Prendre tout cela dans le miracle de Lasserre [en interligne : Mlle de Fontenay]. (Ibid. Fo 22 – Notes sur Marie de Guersaint)
Elle tombe malade à 13 ans à la formation, et quand Pierre la voit à 18 ans, (…) il y a donc cinq ans qu’on la promène [d biffé] à toutes les Eaux et qu’on consulte tous les grands médecins. (Ibid. Fo 23 – Notes sur Marie de Guersaint)
Type de cette sœur aînée qui nourrit tout un petit monde par des prodiges d’activité. (Ibid. Fo 25 – Notes sur Marie de Guersaint)
Pierre revoit donc Marie. Elle est restée très religieuse. (…) L’analyse de tout cela. (Ibid. Fo 25 – Notes sur Marie de Guersaint)
On le sait très intelligent, on lui a fait des offres à l’Archevêché. (…) Mais il a tout refusé. (Ibid. Fo 26 – Notes sur Marie de Guersaint)
Des mains maigres. Toute vêtue de noir. (Ibid. Fo 31 – Notes sur Mme Vincent)
Pas croyante, ayant cessé toute pratique, et entrée par [lettre biffée] hasard dans une église (…). La voix qu’elle croit avoir entendue. Alors, a tout fait pour venir à Lourdes. (Ibid. Fo 32 – Notes sur Mme Vincent)
Une figure de cire, avec un petit nez pincé, une bouche serrée ; et le tout diminué, réduit à rien. Par moments, elle soulève les paupières (…). C’est toute la vie en elle (…). (Ibid. Fo 33 – Notes sur M. de Guersaint)
Il a consulté tous les médecins, est allé à toutes les eaux, a essayé de tous les systèmes (…). (Ibid. Fo 34 – Notes sur M. Sabathier)
Très idéalisé, plus de chair, tout en souffle. (Ibid. Fo 37 – Notes sur Frère Isidore)
Mais les aînés, qui travaillent à la terre, ont pris tout le bien (…). (Ibid. Fo 38 – Notes sur Frère Isidore)
Et la Grivotte est tombée malade de la poitrine. (…) Un peu dans tous les hôpitaux. (Ibid. Fo 39 – Notes sur la Grivotte)
On a consulté tous les médecins de Paris. (Ibid. Fo 41 – Notes sur Mme Dieulafay)
On a retenu tout un compartiment de première (…). (Ibid. Fo 42 – Notes sur Mme Dieulafay)
Il adore sa femme. Il l’amène lui-même à Lourdes, pour tenter de tout. – (Ibid. Fo 43 – Notes sur M. Dieulafay)
Domestique à tout faire. – Une figure allongée (…) et la face toute mangée par un lupus. Quelque chose d’abominable, toute l’horreur d’un visage humain. (Ibid. Fo 47 – Notes sur Elise Rouquet)
Faire que sa plaie ait une source nerveuse. Arranger tout cela. – (Ibid. Fo 48 – Notes sur Elise Rouquet)
Toute sa barbe, grisonnante. (…) Et comment il en est venu à souhaiter la mort de madame Chaise, sœur de sa femme qui doit laisser toute sa fortune à Gustave. (Ibid. Fo 53 – Notes sur M. Vigneron)
Si la tante meurt, comme elle a fait un testament en faveur de Gustave, c’est celui-ci qui hérite ; et comme il mourra ensuite, [à biffé] ce sera le père qui aura tout. Tandis que si le petit mourait le premier, la tante qui a un[e biffé] autre neveu, à qui elle laisse aussi deux cent mille francs, reporterait tout sur celui-là. (Ibid. Fo 54 – Notes sur M. Vigneron)
Poser tout cela dans une première scène à l’hôtel (…). (Ibid. Fo 55 – Notes sur M. Vigneron)
Affiné par le mal, voyant dans les âmes ; et au courant de tout le drame qui se passe. (Ibid. Fo 57 – Notes sur Gustave Vigneron)
Faire tout cela très bonhomme et d’une cruauté tranquille et poignante. (Ibid. Fo 58 – Notes sur Gustave Vigneron)
Une grosse dame, toute grise, avec une face empâtée. (Ibid. Fo 59 – Notes sur Mme Chaise)
Toute en noire. (Ibid. Fo 62 – Notes sur Madame Maze)
Un grand vieillard tout blanc, avec une belle figure à grands [illisible]. (Ibid. Fo 64 – Notes sur le docteur Chassaigne)
Une tête un peu obtuse, qui fait son métier en [con biffé] toute conscience. (Ibid. Fo 67 – Notes sur le docteur Bonamy)
Il ne cherche pas à faire plus de clarté, et trouve que tout va bien (…). – Encore un coup, (…) un homme qui fait son métier et qui a trouvé le moyen de le faire en toute conscience. (Ibid. Fo 68 – Notes sur le docteur Bonamy)
Et Raboin, à la moindre objection des incrédules présents, montre les dents, est tout prêt à mordre. (Ibid. Fo 69 – Notes sur Raboin)
Toucher le personnage discrètement (…) \\ : un mélange très fin de tout cela, le dévouement absolu, la passion autoritaire et le désir d’utiliser son voyage pour marier sa fille. (Ibid. Fo 72 – Notes sur Madame de Jonquière)
Tout le portrait de sa mère, en plus petit et en plus jaune. (Ibid. Fo 73 – Notes sur Raymonde de Jonquière)
Dans toute l’année, elle n’a que trois jours d’absolue liberté, quand elle vient à Lourdes. (Ibid. Fo 75 – Notes sur Madame Volmar)
Tout à l’amour, à l’ardeur qui l’emporte. (…) Mais pas de bas calcul, le tout emporté par un souffle de désir, une flamme de passion qui purifie tout. (Ibid. Fo 76 – Notes sur Madame Volmar)
Très jolie, dans tout le charme de sa jeunesse. (…) Tout entière à ses malades, pendant trois jours. (Ibid. Fo 77 – Notes sur Madame Desagneaux)
Ce qui lui fait choisir Raymonde (…) \\. Famille (…) pouvant lui ouvrir toutes les portes. (…) Toutes les [bo biffé] raisons sages et pratiques. (Ibid. Fos 81-82 – Notes sur Gérard de Peyrelongue)
Il n’a voulu rien être, il est simple brancardier, (…) toute l’horrible besogne et l’horrible fatigue. (…)
Tout pour la charité, pour le soulagement de la souffrance. (Ibid. Fos 83-84 – Notes sur le marquis de Salmon-Roquebert)
Un gros homme paterne, tout blanc, à la figure un peu épaisse et bonne. (…) Croyant tout, se dévouant, se dépensant avec une bonhomie un peu encombrante. (Ibid. Fo 85– Notes sur le baron Suire)
C’est elle que je montre, dans le train, et même à l’hôpital, donnant des ordres, surveillant tout. (Ibid. Fo 86 – Notes sur sœur Saint-François)
Un très beau garçon du midi, taille moyenne, robuste, les cheveux et toute la barbe très noirs. (…) Tout l’éclat de la virilité et de la jeunesse. (Ibid. Fo 89 – Notes sur Ferrand)
Et sa joie en retrouvant sœur Hycinthe. Tout le récit de leur passé. (…) Tout cela pour bien montrer la bravoure de sœur Hyacinthe, [lettres biffé] allant de l’avant. (Ibid. Fo 90 – Notes sur Ferrand)
Une grande loyauté, il croit fermement, simplement, et tout le reste en découle. (…)
D’ailleurs Pierre pourrait et devra passer en revue, en une page, tous les genres de prêtres qu’on rencontre à Lourdes. (Ibid. Fos 91 – 92 – Notes sur l’abbé Judaine)
Mais, au fond de ses yeux, la petite lueur d’un homme supérieur à toute cette idolâtrie. (Ibid. Fo 94 – Notes sur l’abbé des Hermoises)
Enfin toutes les variétés [de prêtres], à chercher et à trouver. (Ibid. Fo 96 – Notes sur l’abbé des Hermoises)
Un maître homme, un général illuminé, qui a organisé les pèlerinages, et qui conduit tout avec passion. (Ibid. Fo 97 – Notes sur le père Fourcade)
Je le montrerai au milieu des capucins et d’autres prêtres poussant au miracle, en toute croyance. (Ibid. Fo 98 – Notes sur le père Massias)
Je le montrerai seulement comme une force sourde, en arrière, maître de l’affaire et en tirant tout le parti possible. – Toutes les luttes avec la ville, le commerce, les sœurs bleues. (Ibid. Fo 99 – Notes sur le père Capdebarthe)
Il affecte de pratiquer, comme tous les bons commerçants qui tiennent à la clientèle des pèlerins. (Ibid. Fo 101 – Notes sur Majesté)
Républicain, (…) il devient inquiet dès qu’on parle de fermer la Grotte, car il vit d’elle, comme Lourdes tout entier. (Ibid. Fo 105 – Notes sur Cazaban)
Il a un oncle au conseil municipal, ce qui lui permet d’en connaître les secrets. Aussi peut-il raconter toutes les histoires de la Grotte (…). (Ibid. Fo 106 – Notes sur Cazaban)
Et tout ce qu’il dit, à propos de Lazare. (Ibid. Fo 112 – Notes sur le Commandeur)
Donc, dans sa faiblesse après la chute, tous les symptômes de la neurasthénie, que j’ai déjà décrits dans « le Docteur Pascal ». (Ibid. Fo 116 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
J’entre alors dans les erreurs de tous les médecins qui la voient (les erreurs et les contradictions). (…) Donc, toutes sortes de médecins qui se trompent et l’envoient aux Eaux. (Ibid. Fo 117 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Presque tous les autres médecins ont
pu croire à une paralysie venant de la moelle (elle ne remue plus, au lit). (…) Et tous continuent à affirmer leur opinions (…). Le tout est basé sur ce qu’on n’a pas voulu la visiter, par pudeur. (Ibid. Fos 118-119 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Et le médecin annonce comment tout cela changera. (Ibid. Fo 120 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Rayonnement, tout ce corps brisé par la souffrance se redresse dans un sursaut d’hosanna. – (Ibid. Fo 121 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
La sensibilité s’émousse, les muscles s’atrophient. Toute son intelligence. (Ibid. Fo 123 – Notes sur la maladie de M. Sabathier)
Grand amaigrissement, face jaune, tout le corps devient jaune. Tous ces symptômes augmentent (…). (Ibid. Fo 124 – Notes sur la maladie de Mme Vêtu)
Meurt de tous les maux inconnus de l’Afrique. – (Ibid. Fo 125 – Notes sur la maladie de Frère Isidore)
Phtisique. – (…) Déperissement, illusion des malades. Marasme et toute l’intelligence. (Ibid. Fo 126 – Notes sur la maladie de la Grivotte)
Lupus. (…) Toute la partie cartilagineuse peut être détruite (…). (Ibid. Fo 128 – Notes sur la maladie d’Elise Rouquet)
Etat de Bernadette. (…) « Le visage s’élevait tout doucement (…). (Ibid. Fo 132 – Notes sur le Dr Dozous)
Une [femme biffé] fille de [30 ans biffé] 14 ans. Toute l’épine dorsale prise (…). (Ibid. Fo 135 – Notes sur les Miracles)
L’inscription sur la plaque de marbre donnant les dates et tout des apparitions (36). (Ibid. Fo 146 – Notes sur Boissarie)
Les autels tous consacrés à Marie, les tableaux, les statues. (Ibid. Fo 147 – Notes sur Boissarie)
Dans tout cela des tissus, de la chair refaite [en interligne : presque] instantanément : là est le miracle. (…) Veuve Rizan, depuis 25 ans. (…) Frotte-moi le visage, le bras, tout le corps. (Ibid. Fo 149 – Notes sur les Miracles)
Marie Marcellin. Tumeur ovarique. Tout disparaît. Puis les maladies internes, où il faut [pa biffé] attendre. (…) Tout se passe à l’intérieur. (…) Toutes les idées de théra \\peutique bouleversées. (…) Mlle Coupel, phtisique, depuis 3 ans. (…) Faiblesse, épuisement : et tout mal disparaît. (Ibid. Fos 150-151 – Notes sur les Miracles)
Mlle Charton, affection de la colonne vertébrale. (…) Sa gibbosité a disparu instantanément (tous ceux qui l’ont soignée (…). (Ibid. Fo 154 – Notes sur les Miracles)
Le récit de Pierre de Rudder. (…) Sa femme faillit s’évanouir, tout le monde pleura. (Ibid. Fo 155 – Notes sur les Miracles)
Luxation de la hanche droite [en interligne : Joachime Dehaut [sic]]. (…) Vient de Namur, toute la France à traverser. (…)
Elle tombe évanouie ; mais, quand elle rouvre les yeux, toute douleur a cessé (…). (Ibid. Fos 156-157 – Notes sur les Miracles)
Tumeur blanche du genou, compliquée d’ulcères fistuleux. Tout disparaît. La jambe se redresse. Phtisie pulmonaire avancée. (…) Et tout guéri. Hypertrophie du cœur, paralysie de la jambe gauche, ulcère variqueux, goitre exophtalmique. Presque aveugle. Soignée par tous les grands médecins de Paris. (…)
Dans tout cela les lésions matérielles réparées. (Ibid. Fos 158-159 – Notes sur les Miracles)
Comte de Mun amène les cercles catholiques d’ouvriers. (…) Communient tous ensemble à la Grotte : représentent la France [illisible]. (Ibid. Fo 159 – Notes sur les Miracles)
Un œil perdu, cécité. L’autre compromis. Tous les deux guéris. (Ibid. Fo 160 – Notes sur les Miracles)
Suggestion possible dans les maladies indépendantes de toute lésion organique. (Ibid. Fo 161– Notes sur les Miracles)
Les médecins qui ont constaté, les témoins. (…) Il les nomme tous (255). (…) Il dit que les malades appartiennent à toutes les classes. (Ibid. Fo 162 – Notes sur les Miracles)
Certificats délivrés par tous les médecins. (Ibid. Fo 163 – Notes sur les Miracles)
Ils [les Pères de l’Assomption] écrivent, sous la dictée des médecins, tous les détails des observations. (Ibid. Fo 164 – Notes sur les Miracles)
Berulière : [«] (…) Toutes les observations ont été recueillies avec sincérité, contrôlées par des hommes honorables. » (…) Toutes les affections sans transition et sans choix. (Ibid. Fo 165 – Notes sur les Miracles)
Célestine Dubois, depuis 7 ans, fragment d’aiguille brisée dans la main. (…)
Une commission d’enquête : toutes les hypothèses discutées (283). (Ibid. Fos 165-166 – Notes sur les Miracles)
Encore une poitrinaire. (…) Elle prie simplement à la Grotte et tout transformé. (Ibid. Fo 168 – Notes sur les Miracles)
Phtisie guérie à Lourdes, toute une liste. (…)
Toutes gagnent en poids, râles disparaissent, blessures se cicatrisent – (Ibid. Fos 168-169 – Notes sur les Miracles)
Delaunay, ataxique au 3e degré (…). Opinion de 12 médecins des hôpitaux : tous ataxie locomotrice. (Ibid. Fo 170 – Notes sur les Miracles)
Les Annales permettraient de reconstituer toute l’histoire de Lourdes. (Ibid. Fo 174 – Notes sur les Miracles)
Il y a des faits de guérison qui échappent à toute interprétation scientifique. (Ibid. Fo 174 – Notes sur les Miracles)
Mme de Jonquière. Sœur Hyacinthe. Tout l’[illisible]. (Ibid. Fo 175 – Notes sur les Miracles) \\Toutes rentrent, font trois kil. – (…) Pas de convalescence, tout de suite refait. (…) Dans tout cela, les lésions organiques réparées. (…) Tous dévorent. (…) Autour des miraculés, bonheur, larmes, et finalement croyance. Si vous y mettez le petit doigt, tout entier. (Ibid. Fo 178 – Notes sur Dozous 7-12)
Les malades étaient au nombre de 375 ; et il faut [ illisible biffé] mettre les valides à quatre ou cinq cents. En tout huit à neuf cents. (…) Les locomotives de la Cie d’Orléans sont toutes en cuivre. – (Ibid. Fo 180 – Notes sur le Départ de Paris)
Presque tout cela est pauvre et vieux, raccommodé avec des ficelles, l’air souffrant, lamentable. (Ibid. Fo 182 – Notes sur le Départ de Paris)
Presque toutes les malades couchées sont habillées. (Ibid. Fo 183 – Notes sur le Départ de Paris)
Bien qu’elles [les sœurs] ne nourrissent pas ceux [sic], elles leur donnent des douceurs ; et c’est assez qu’elles donnent à une, pour que toutes les autres veuillent
en avoir. (…) Au moment du départ, (…) on y met aussi tout le matériel des hospitaliers, les brancards, les courroies, etc. (Ibid. Fos 184-185 – Notes sur le Départ de Paris)
Le docteur a vu naître le lupus (…). (…) Il l’a soigné longtemps, on l’a soigné dans tous les hôpitaux (…). (Ibid. Fo 187 – Notes sur le Départ de Paris)
La tranquillité des sœurs et de tout ce monde, qui vit dans le miracle, qui l’attend : Et dire que cette femme avec ce gros ventre, va laisser tout cela
à Lourdes. (…) Tous les malades doivent être là une heure à l’avance (…). – (…) Tous les pèlerins sortant en un flot de moutons qui s’écrasent, de la salle d’attente. (…) Un train de plaisir, mais plus minable, l’aspect gris et pauvre et souffrant de tout ce monde. (Ibid. Fos 187-188 – Notes sur le Départ de Paris)
J’ai d’ailleurs le programme de tout cela, avec les chants et les prières. (Ibid. Fo 189 – Notes sur le Départ de Paris)
Tout cela, un peu enfantin, dans la grande souffrance. (Ibid. Fo 190 – Notes sur le Départ de Paris)
Mais quand elles [les sœurs] ont le grand tablier bleu qui entoure toute la jupe (…) \\, elles sont vraiment éclatantes (…). Presque toutes petites et rendues agréables, même les laides, par ces blancheurs. (Ibid. Fos 190-191 – Notes sur le Départ de Paris)
Presque tous [les pères] la grande barbe. (Ibid. Fo 191 – Notes sur le Départ de Paris)
Et là retrouver, suivre, étudier et peindre ce duel incessant entre la science et le besoin de surnaturel :
(…) toute cette rébellion de [la nature biffé] l’humanité contre la [rudesse et biffé] cruauté et l’injustice de la nature (…). (Ibid. Fos 208-209 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Toute la ville se gonfle, prospère, s’engraisse des pèlerins. (…) Il y a là un colossal mouvement d’argent ; et tout cela parce qu’une fillette a vu la vierge dans une crise nerveuse. (Ibid. Fo 210 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Il faudrait savoir les dessous, la vraie vérité. (…)
Tous les dessous enfin – (Ibid. Fos 211-212 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
En outre, les tableaux des grandes foules, (…) tous les types abominables de la souffrance, (…) l’enfant que j’ai vu amener, pendant que tout le pèlerinage à genoux, les bras écartés, chante pour implorer la vierge (…) \\. (Ibid. Fos 212 – 213 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Il faudrait revoir tout cela de près, l’étudier à fond, pendant un grand pèlerinage (…)
– Comme intrigue du roman, il faudrait mêler à l’histoire rétrospective de Bernadette (…) un savant foudroyé dans son désespoir de ne pas tout voir. Puis (…) d’insinueuses foules tout en tenant compte que quelques centaines de mille hommes comptent peu dans les millions de l’humanité. (Ibid. Fos 213-214 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Tout cela pauvre, laid, pâle et triste ; et le cri d’infinie détresse qui en sort. (Ibid. Fo 216 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Il y a là des cassures, des pentes raides brusquement coupées, tout un [illisible biffé] chaos sauvage. (Ibid. Fo 219 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)
Tout ceci est vu du sentier qui passe devant l’église de Gavarnie. (Ibid. Fo 220 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)
Toute la montagne descend, routes encombrées. (Ibid. Fo 224 – Notes sur H. Lasserre)
On enclot la G. On défend de prendre
de l’eau. 1) (…) Et quand tout est balayé et qu’on est obligé de céder un terrain. (…) La pitié désespérée emportant tout. (…) En juillet, touristes arrivent. Tout ce monde autour de B. (Ibid. Fos 224-225 – Notes sur H. Lasserre)
Mgr convaincu. (…) Il acheta, au nom de l’Evêché, la Grotte, le terrain qui l’entoure, toutes les roches Massabielle. (…) Peyramale dirige tout. (Ibid. Fo 226 – Notes sur H. Lasserre)
Première cérémonie religieuse. (…) Toutes les cloches sonnaient (445). (Ibid. Fo 227 – Notes sur H. Lasserre)
Comment, sur la parole d’un enfant, (…) tout ce mouvement immense ? (…) Tout mon livre est là, dans ce besoin de croyance au merveilleux (…). (Ibid. Fo 228 – Notes sur H. Lasserre)
Même avant le chemin de foi, tous ceux qui allaient aux eaux (…) passaient par Lourdes (…) \\. (Ibid. Fos 228-229 – Notes sur H. Lasserre)
Il prétend que toute la population allait à l’école. (Ibid. Fo 229 – Notes sur H. Lasserre)
Toute la description de l’apparition (26). (Ibid. Fo 233 – Notes sur H. Lasserre)
Tout l’antique miracle repoussant. – (Ibid. Fo 241 – Notes sur H. Lasserre)
Toute la montagne qui descend, les routes encombrées. (Ibid. Fo 243 – Notes sur H. Lasserre)
La page où je les accumulerai [les miracles], et tous les malades soulevés d’espoir. (Ibid. Fo 244– Notes sur H. Lasserre)
On enclôt la grotte. On dresse des procès verbaux. (Tout cela impopulaire évidemment, un peu odieux. Et le besoin d’illusion devant l’emporter quand même, tout balayer par le besoin de surnaturel (…)). (Ibid. Fo 248 – Notes sur H. Lasserre)
Et quand tout est balayé et qu’on est obligé de céder au torrent. (…)
Et la pitié désespérée emportant tout. Ce livre doit être d’une tristesse immense pour la pauvre humanité et de pitié fraternelle ; – avec Paris à la fin relevant tout peut-être. (Ibid. Fo 249 – Notes sur H. Lasserre)
En juillet les touristes arrivent. Tout ce monde autour de B. (Ibid. Fo 249 – Notes sur H. Lasserre)
Mgr Laurence, au nom de l’Evêché, acheta de la ville, la grotte, le terrain qui l’entoure et toutes les Roches Massabielle. (…) Puis tout le travail fait à la grotte. (Ibid. Fo 253 – Notes sur H. Lasserre)
L’abbé Peyramale dirige tout. (…) Première cérémonie religieuse. (…) Toutes les cloches sonnaient (445). (Ibid. Fo 254 – Notes sur H. Lasserre)
Le cri de souffrance qui est en moi, le mettre (c’est tout le livre 4). Le triomphe de Lasserre, Dieu disant à la goutte d’eau de marcher (Bernadette) et la goutte d’eau emportant tout. Non c’est la foi qui emporte tout, et la foi n’est que le besoin d’illusion. (…) C’est cela qu’il faut que je fasse sortir de toute mon œuvre. (…) Le cri de souffrance et le besoin de mensonge, de soulagement, créant les religions, le surnaturel, tout ce qui soulève et console. (Ibid. Fo 255 – Notes sur H. Lasserre)
Pourquoi ne croirait-il pas aux miracles, puisque toute la religion est basée sur le miracle. Ce qui nous fait sursauter (…) lui paraît tout à fait naturel et historique. (Ibid. Fo 257 – Notes sur H. Lasserre)
Puis elle [Bernadette] embrasse tout son monde et part pour la Maison-Mère, à Nevers. (Ibid. Fo 259 – Notes sur H. Lasserre)
Où est le but, où est l’intérêt, de toutes ces manifestations individuelles, dans le grand tout ? (Ibid. Fo 261 – Notes sur H. Lasserre)
Toute la gloire pour N.D. de Lourdes. (Ibid. Fo 263 – Notes sur H. Lasserre)
La pensée de B. allait à Lourdes, (…) à la cité tout entière. (Ibid. Fo 265 – Notes sur H. Lasserre)
Elle [Bernadette] toussait, poitrine déchirée par la toux, oppression par la suffocation, tout en feu. Son corps (…) était tout endolori et saignant. (Ibid. Fo 266 – Notes sur H. Lasserre)
Pour se raidir contre le mal et contre toute tentative de révolte, elle étendait ses bras en croix, s’unissant à Jésus. – (Ibid. Fo 267 – Notes sur H. Lasserre)
Il est vrai qu’elle [Bernadette] ne renonçait à rien, puisqu’on lui avait fait tout mettre en-dehors. (Ibid. Fo 268 – Notes sur H. Lasserre)
Rien ici-bas, tout pour le ciel. – Et, s’il n’y a rien là-haut, quelle duperie ! (Ibid. Fo 269 – Notes sur H. Lasserre)
Toute l’oraison funèbre [de Bernadette] [en interligne : 421 ] est ce livre. (Ibid. Fo 270 – Notes sur H. Lasserre)
Un jour, elle tomba d’une voiture qui se renversa sur elle. Pas de fracture, mais tout ébranlé. (Ibid. Fo 271 – Notes sur Mlle de Fontenay)
On consulta tous les médecins. (Ibid. Fo 272 – Notes sur Mlle de Fontenay)
Tout en pierre, le
clocher (…).– (Ibid. Fos 280-281 – Notes sur L’église du curé Peyramale)
Les baies toutes couronnées d’archivoltes. (Ibid. Fo 282 – Notes sur L’église du curé Peyramale)
Sempé, l’air modeste, ayant l’air de se désintéresser, et attirant tout à lui. (Ibid. Fo 285 – Notes sur L’église du curé Peyramale)
Accusé [le père Sempé] de ruiner la ville, en attirant tout l’argent à lui (…) \\. (Ibid. Fos 285-286 – Notes sur L’église du curé Peyramale)
Tout a été fait pour mettre la ville à l’écart et bâtir une ville sur la rive g. du Gave. Tout garder. (Ibid. Fo 286 – Notes sur L’église du curé Peyramale)
La ville sentait le bénéfice d’avoir ce centre, ce point de ralliement, de ne pas tout laisser aller à la Grotte. (…) La fabrique autorise le curé à accepter tous les dons ; donc consentante. (Ibid. Fo 287 – Notes sur L’église du curé Peyramale)
Conseil municipal et conseil de fabrique décline toute responsabilité dans la construction. (Ibid. Fo 288 – Notes sur L’église du curé Peyramale)

Travail (1901)

J’ai tout le siècle prochain, jusqu’à l’utopie. Pour le travail, tout le développement de la cité future. Pour la vérité, toute la conquête d’un siècle avec le recul de l’erreur, la science de plus en plus triomphante. La justice, toute l’humanité, les peuples se fédérant, revenant à la famille unique, la question des races étudiée et résolue, la paix universelle à la fin (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 348/1)
Un hosanna du travail créant la cité, la ruche en travail, et faire découler de là tous les bonheurs (Ibid., f° 349/2)
La conclusion naturelle de toute mon œuvre (Ibid., f° 350/3)
Tout cela basé sur la science (Ibid., f° 350/3)
Tremper cela de bonté, de tendresse, toute une floraison admirable, un cri prégnant et éclatant (Ibid., f° 350/3)
Tout un drame nécessaire, d’une intensité décuplée (Ibid., f° 351/4) \\Et là toute une société en petit, où j’incarne les vices et les misères de la grande (Ibid., 351/4) \\Je veux aussi des ouvriers représentant tout le travail (Ibid., f° 352/5)
Je ne puis naturellement prendre tous les corps d’état (Ibid., f° 352/5) \\Toute une première partie pour poser le bourg tel qu’il est (Ibid., f° 353/6)
Puis, cela est saisissant, toute la misère et toute la honte du travail mal organisé (Ibid., f° 355/8)
Il faudra, par la famille de la femme et par celle de l’ouvrier son mari, avoir tous les cas des déchéances du travail actuel (Ibid., f° 356/9)
avoir au contraire tous les bienfaits du travail organisé (Ibid., f° 356/9) \\Toute une lutte et tout un renoncement (Ibid., f° 357/10)
Et c’est de là que tout partirait (Ibid., f° 358/11)
Mais lui ne l’aime pas charnellement, toute sa tendresse et toute sa pitié sont allées à la femme (Ibid., f° 363/16) \\L’oisif dans toute sa beauté (Ibid., 364/17) \\Il lutte donc, s’oppose à toutes les utopies de Luc (Ibid., f° 366/19)
Mais, auparavant, je voudrais bien créer un couple d’amoureux qui traverseraient toute l’action (Ibid., f° 369/22)
et pendant toute la troisième, j’ai leur amour qui aboutit à l’union (Ibid., f° 370/23) \\tout cela retentissant chez Luc (Ibid., f° 371/24)
Mais gros d’une création à faire, très nourri déjà de lectures, ayant lu tous les ouvrages des précurseurs Saint-Simon, Fourier (surtout), Comte, etc. (Ibid., f° 372/25)
Mais tout cela doit être encore confus (Ibid., f° 372/25) \\Et ce qui fait un tout de tout cela, c’est son voyage au bourg (Ibid., f° 372/25) \\et tout ce qu’il voit dans le premier livre (Ibid., f° 372/25)
Cela me fait penser que le premier livre devrait être court, de même que le dernier, de même longueur tous les deux et symétriques (Ibid., f° 373/26) \\Tout le drame (Ibid., f° 374/27)
Livre premier, peinture noire de ce qui est,§§§ tous les personnages posés, tous les drames partiels mis en marche (Ibid., f° 374/27) \\Tous les fléaux l’assassinat, le vol, le mensonge, etc. (Ibid., f° 380/33)
Par le travail normal, tout se réglera (Ibid., f° 380/33)
Je le mets en ménage avec une femme, des enfants, et tout cela souffrant par lui, puis sauvé par lui, quand il est guéri (Ibid., f° 382/35)
J’en fais un physicien, un électricien qui tire toutes sortes d’appréciations de l’électricité (Ibid., 383/36) \\Mettant tout son espoir dans le travail (Ibid., f° 383/36)
Enfin, il me faut tous les ouvriers du bâtiment (Ibid., f° 387/40)
D’abord, pour le phalanstère que Luc fait bâtir ; puis, pour toute la ville qui se crée et de fonde (Ibid., f° 387/40) \\Toutes les familles forcées de s’y fournir, car l’usine s’interdit de faire le détail (Ibid., f° 387/40)
Mais surtout parmi les ouvriers il me faut représenter toutes les opinions (Ibid., f° 389/42)
Peut-être faut-il mieux en faire un absolu solitaire, sans femme, sans personne, tout à son rêve unique (Ibid., f° 391/44)
et le premier chapitre pour la peinture du bourg, avec toutes les déchéances du travail (F° 392/45)
Le contre-maître a un rôle dans cette décision, et la femme de l’ouvrier aussi, elle doit décider tout (F° 393/46) \\Le bourg, tous contre Luc (F° 394/47)
Mais je veux que tout se passe chez le capitaliste, puisque j’ai eu l’usine au II et que je vais la raviver au V (Ibid., f° 395/48) \\Tout revient du monde bourgeois (Ibid., f° 395/48)
Après la tentative de meurtre, la nouvelle usine est baptisée par le sang, et tout va y prospérer (Ibid., f° 395/48)
Il faut que la ruine soit venue auparavant (…) que l’usinière ait perdu toutes ses jouissances que ce soit en un mot l’effondrement de toute la société capitaliste (Ibid., f° 395/48) \\tout sur lui et sur la ville qui pousse (Ibid., f° 396/49) \\Tous les ouvriers régénérés (Ibid., f° 396/49) \\Tout cela doit être remanié (Ibid., f° 398/51)
Donc, tout le rêve de Fourier s’accomplissant (Ibid., f° 402/55)
Mon premier livre est l’état actuel, la misère et la douleur, avec toutes les tentatives d’amélioration pourtant, les coopératives de production et de consommation, les syndicats, etc. (Ibid., f° 402/55) \\Tout semble empirer (Ibid., f° 402/55) \\Toute l’évolution douloureuse, avec ses pas en avant et ses reculs (Ibid., f° 402/55)
Mais il faut que toute l’évolution soit posée, que l’incendie ne soit que la catastrophe balayant les derniers détails (Ibid., f° 402/55)
Car je veux consacrer tout le troisième livre à l’utopie heureuse (…) je me débarrasserai en un premier chapitre de toute l’organisation nouvelle (…) Car je crois difficile de faire toute l’évolution dans la paix (Ibid., F° 403)
Toute la période de la seconde partie peut tenir dix années (Ibid., F°404)
Tout cela pour leurs amours (Ibid., F°405)
Tout cela est possible (F°407)
Une mère neuve pour lui. Et tout est là. Faire porter toute la femme, tout l’amour sur la maternité (…) Il les attend et se promène.Cela me donne
tout mon premier livre (Ibid., F°408-409)
Les deux premiers chapitres vont tout seul (Ibid., F°410)
les deux pour peindre la déchéance du travail sous toutes ses formes. Le troisième chapitre (…) est plus difficile (…) Et dès lors tout s’enchaine (Ibid., F°411)
Cela expliquerait tout (Ibid., F°412)
Le brigadier ou le capitaine de gendarmerie, toute la répression, inintelligent et patriote (…)Tout cela pourra suffire (Ibid., F°415)
Dès lors tout peut marcher assez bien (Ibid., F°418)
Il prend Bonnaire soit pour chef d’un de ces fours,soit pour contre-maître général (à voir, quand j’aurai tous les détails) (Ibid., F°421)
Il représentera toute la noblesse du long labeur écrasant de l’humanité (Ibid., F°425)
le passage (…)me donnant tout l’Abîme, mais très bref (…) toute la gorge de Brias (Ibid., F°431)
Description de la rue de Brias avec tout le piétinement des pauvres bougres (Ibid., F°432)
Tout Lange posé (Ibid., F°433)
Et toute l’histoire de Josine et de Nanet (…) tout ce qu’il vient de voir se résumant pour Luc dans cette malheureuse (…)Toute la crise ainsi posée (Ibid., F°434)
J’ai par lui toute l’histoire du travail depuis le dernier siècle (…) tout le présent avec les autres personnages (Ibid., F°435)
Donc il s’éveille et dit tout à Suzanne (Ibid., F°437)
son père Blaise, né en 1790 : révolution pour la bourgeoisie, 48 pour le peuple et tout ce qui s’est passé (…) Je me demande si tout cela ne doit pas être le premier chapitre de l’utopie ouvrant le rêve (…)Dans ce chapitre je finis aussi les autorités, je conclus toutes les alliances étonnantes (…) et tout le résumé
de l’histoire depuis quatre-vingt-neuf (Ibid., F°438-439)
gagnant sa vie (les fils de Pierre et Marie Froment ayant tous un métier, gagnant tous leur vie) (Ibid., F°440)
Tout cela est possible (Ibid., F°444)

TOUT À COUP

Lourdes (1894)

Et là Cazaban reprenant ses diatribes contre la Grotte, puis tout à coup tournant : ah ! non, il ne faut pas qu’on ferme la Grotte  (…) \\. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s506-507)

TOUT À FAIT

Voir aussi : Absolument.

Le Ventre de Paris (1873)

Enfin, quand le soleil est tout à fait levé, au fond coup de soleil (Ibid., f° 176)

La Conquête de Plassans (1874)

Il paraît tout à fait désintéressé de ce qui se passe autour de lui. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan III F° 5)

Nana (1880)

Il faut que j’arrive en plusieurs fois à ceci : La Faloise, tout à fait gandin, allant de dame en dame (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°120- Plan).

A quoi bon courir les chances d’un rapprochement, lorsque chez moi le drame est tout à fait secondaire. (NAF Ms. 10313, Nana. F°225- Ebauche).

Estelle devait avoir 400 mille francs. Daguenet hâtant le mariage pour que Nana ne croque pas tout. Il est tout à fait contre elle et en dit pis que pendre (NAF Ms. 10313, Nana. F°336- Notes).

Le Rêve (1888)

La chambre à coucher, la modifier tout à fait (MS NAF 10324, Le Rêve, – Notes sur la maison des Hubert f° 405/12)

Lourdes (1894)

L’autre sœur, plus âgée, très brave femme aussi mais tout à fait au second plan. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°115)
Marie placée au milieu de la salle, madame Vêtu sera près d’elle, la cancéreuse, dans un
lit tout à fait voisin. (Ibid. F°s250-251)
Et un journaliste influent de Paris (…). (…) Très mielleux, très charmant : prendre au personnage, le poser, tout à fait. (Ibid. F°280)
Et il [Pierre] [vo biffé] entend, tout à fait en bas les prières à la Grotte (…). (Ibid. F°456)
Et comme elle [Marie] se sent tout à fait bien, elle
a voulu se lever de bonne heure (…). (Ibid. F°s487-488)

Ce qui nous fait sursauter, nous autres, avec nos idées scientifiques d’aujourd’hui, lui paraît tout à fait naturel et historique. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 257 – Notes sur H. Lasserre)

TOUT À L’HEURE

Lourdes (1894)

Ce troisième volume pourra être le combat de la justice contre la charité ainsi que je l’expliquerai tout à l’heure. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°4)
Un mot de l’hospitalité du Salut. Cela tout à l’heure avec M. de Guersaint et M. Sabathier. (Ibid. F°126)
Et c’est pendant ce temps que, par-dessus la Grivotte assoupie, très malade (je la poserai complètement tout à l’heure) M. de Guersaint se met à causer avec M. Sabathier (…). (Ibid. F°126)
Et, maintenant, il voudrait bien croire encore pour partager cette foi qu’il voit s’allumer et s’exalter dans les yeux de Marie. (Tout à l’heure il sera emporté.) (Ibid. F°186)
Bien peindre ce tohu-bohu dans le jour levant, un beau soleil qui viendra tout à l’heure. – (Ibid. F°250)
Ses sensations, en extase, félicité. Elle [Marie] verra tout à l’heure la Vierge. (Ibid. F°368)
Pourquoi n’a-t-il [Pierre] pas prié [en interligne : l’idée de sa messe] tout à l’heure ? – (Ibid. F°368)
Donc retour des malades, le brouhaha recommence, toute la misère grouillante envahit de nouveau la salle, si calme et si [g biffé] ensoleillée tout à l’heure. (Ibid. F°408)
De plus je puis mettre en haut les Vigneron, que je retrouverai dans la Grotte, et madame de Jonquière et madame Désagneaux, dont j’aurai besoin tout à l’heure – (Ibid. F°453)
La Basilique tout à l’heure si étincelante de lumière, si débordante de foule, emplie d’encens et de cantiques. (Ibid. F°475)
Ensuite à l’église en ruine, et alors l’opposition se pose avec la Basilique, tout à l’heure si étincelante de lumière,
si débordante de foule, emplie d’encens et de cantiques. (Ibid. F°s481-482)
Il [Pierre] se rappelle aussi le mot du cocher de tout à l’heure. (Ibid. F°496)
Et là j’ai un retour dans le wagon pour commencer à poser que le retour n’est pas comme l’aller, ce que je reprendrai tout à l’heure, au moment du sommeil. (Ibid. F°535)
Garder peut-être cela pour servir de transition, tout à l’heure avec M. Sabathier. (Ibid. F°536)
Elise Rouquet aussi, qui a acheté un miroir et qui ne cesse de s’y regarder (la garder pour tout à l’heure après la Grivotte). (Ibid. F°536)
Mais une révolte encore tout à l’heure à la gare, un frisson. (Ibid. F°544)
Il [Pierre] a dit quelque part qu’il suffisait [d’aimer biffé] de pleurer et d’aimer. Non, il faut agir (pour tout à l’heure). (…) Il faudrait avoir le courage d’opérer l’humanité brutalement. Mais est-ce possible (pour tout à l’heure) – (Ibid. F°582)

TOUT AU LONG

Lourdes (1894)

Je [con biffé] raconte sa [vie t biffé] mort tout au long, puis je montre son
tombeau, dans la petite église, perdue au milieu du jardin du couvent de Nevers. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s593-594)

TOUT AU MOINS

Lourdes (1894)

Mais j’ai le second volume « Rome »,
et j’ai déjà dit que mon prêtre (…) tâche dans « Rome » de réconcilier le catholicisme ou tout au moins le christianisme avec la science moderne, le monde moderne, le progrès. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s4-5)
Un médecin [Chassaigne] plutôt matérialiste, tout [au] moins indifférent, n’acceptant que les faits exacts, basant tout sur l’observation. (Ibid. F°259)

Travail (1901)

Tout au moins un maire, un sous-prefet peut-être (F°403)

TOUT AU PLUS

Lourdes (1894)

Je ne veux pas les [les pères de la Grotte] montrer, [les biffé] je les ferai apparaître tout au plus. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°290)

TOUT BAS

Lourdes (1894)

C’est alors qu’elle [Marie] fait tout bas son vœu de virginité. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°553)
Il faudrait sans doute que cette lecture fût coupée, et que [les biffé] Pierre fît les réflexions tout bas, à part lui. (Ibid. F°594)

TOUT DE MÊME

Le Rêve (1888)

Et de temps à autre tout de même un coin de malice (MS NAF 10323, Le Rêve, deuxième plan détaillé du chapitre IV, f° 82)

Lourdes (1894)

Il est incroyant, il [attend biffé] ne vient pas précisément pour être converti ; mais il [attend biffé] peut attendre tout de même la grâce (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°82)
Une ouvrière de Paris (…). Paie une hérédité terrible de syphilis et d’alcoolisme. (…) J’aime mieux que ce ne soit pas une femme. (…) Une mauvaise hérédité tout de même, à régler. (Ibid. F°108)
L’aumônier de la salle. (…)
Celui-ci intelligent tout de même, mais enfoui dans la foi. (…) Je l’ai donc (…) très affligé de n’avoir pas obtenu la guérison qu’il espérait tout de même. (Ibid. F°s115-116)
La sœur Saint-François apportera tout de même un bouillon. (Ibid. F°181)
Il [le Commandeur] a dit cela à Sabathier avec lequel il cause, lorsqu’il arrive devant Marie. Son émotion, puis ce qu’il dit tout de même. (Ibid. F°237)
La lettre tout de même, mais pas encourageante. (Ibid. F°326)
Il [Chassaigne] était jeune médecin, contre tout surnaturel, à Paris, ne voulant pas se déranger pour aller voir une hallucinée ; mais, en passant, il peut l’avoir tout de même aperçue. (Ibid. F°391)

Travail (1901)

Tout de même une allusion à l’autorité (F°403)

TOUT DE SUITE

Nana (1880)

La salle qui s’éteint tout de suite (NAF Ms. 10313, Nana. F°10- Plan)
Tout de suite dès qu’il est installé, il faut que Fauchery et Vendoeuvre échange (sic) un mot (…).
Alors Fauchery me sert pour poser les Muffat. Soit qu’il interroge la Faloise, soit qu’il le sache par lui-même, il faut qu’il pose tout de suite Muffat, élevé par sa mère (…). (Ibid. F°26)
Vendoeuvres et Blanche (Nana devient très cérémonieuse.) – Tout de suite Fauchery et Amy Stewart (…). (Ibid. F°37)
Poser tout de suite une scène de la pièce, entre des acteurs, avec les observations, les appels, le caractère de chacun. (Ibid. F°90)
Rose furieuse, Mignon comprenant tout de suite le coup à faire (Ibid. F° 94)
Tout de suite Vendeuvres et sa situation. Exigence de Nana, homme perdu
c’est avec eux qu’elle pose tout de suite sa situation avec Muffat. (Ibid. F°118)
Steiner avec Simonne, épatant tout les deux. L’argent gagné à la Bourse, mangé tout de suite. (Ibid. F°119)
Et elle me donne tout de suite l’enceinte du pesage. (Ibid. F°121)
Elle vient de faire ça avec Muffat (elle pourra le questionner pour savoir s’il a reçu la lettre.) Et tout de suite sur le ciel. (Ibid. F°131)
Et tout de suite la scène dans la chambre de Sabine. (Ibid. F°135)
Le premier il parla de vendre ill. Elle, tout de suite, consentit. Ils avaient de grands besoins, ils partageraient. (Ibid. F°140- verso).

(…) seulement « Maman Maloir » s’arrange pour que le chapeau prenne tout de suite une tournure extravagante. (NAF Ms. 10313, Nana. F°184- Personnages).

Puis Muffat tout de suite se noue. (NAF Ms. 10313, Nana. F°233- Ebauche)
Puis célébrant Nana dans une chronique, couchotant une fois ou deux, tout de suite ; ils ne se vont pas. (Ibid. F°236).

La femme de basse extraction tout de suite marquise. (NAF Ms. 10313, Nana. F°252/1- Notes)
Une porte rembourrée à la porte qui mène à la scène, le théâtre tout de suite (…). (Ibid. F°311).

Pot-Bouille (1882)

Pour tout de suite l’histoire de mon grand magasin (MS NAF 10 321, Pot-Bouille, f° 382)

La Terre (1887)

Tout de suite, le paysan se pose rapace (MS NAF 10.328 La Terre. f° 400/1 – Ebauche)
(…) L’oncle sera à peine une silhouette. Il meurt tout de suite, d’un coup de sang. (Ibid., f° 440/41)
(…) Tout de suite poser l’argent que le vieux a caché. On le flaire dès le début, on sent qu’il l’a fait disparaître. Et plus tard, quand on le retrouve. (Ibid., f° 492/84)

Le Rêve (1888)

Et tout de suite, dans l’ombre, l’enfant serrée contre le pilastre de Saint /sic/ Agnès (MS NAF 10323 Le Rêve, f° 4- 2ème Plan détaillé du Chapitre I). \\Tout de suite, poser les mauvais instincts chez Angélique (Ibid., Premier plan détaillé du chapitre II)
Très chaste tout de suite (…) Il faut tout de suite dès qu’il paraît bien montrer ce doute d’Angélique finissant (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 95)
et cela tout de suite dès que Félicien est entré (Ibid., Deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 96)
Mais la scène très chaste, tout de suite saisie par cette chambre de jeune fille dont la description revient (Ibid., premier plan du chapitre VII, f° 99 )
Et tout de suite montrer Angélique en joie (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f° 104)
Tout de suite faire percevoir l’inquiétude d’Hubertine (…) Et tout de suite je la voudrais franche (Ibid., plan du chapitre IX, f° 117)
Tout de suite, une scène toujours (…) il la serre dans ses bras (?) (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XII, f°160)
Et indiquer tout de suite qu’Angélique se sent frappée à mort (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 182)
Mais tout de suite, je veux poser qu’elle va mourir et qu’elle le sait (Ibid., deuxième plan du chapitre XIV, f° 186)
(…) Après j’ai tout de suite la scène dans l’église, ou ailleurs, dans laquelle Félicien apparaît à côté de son père (Ibid., f° 262/45)
Si le prince charmant est attendu, il est bon qu’il soit tout de suite le prince charmant. C’est à régler (Ibid., f° 357/40-)

Lourdes (1894)

Je vois volontiers le frère de mon prêtre se posant tout de suite en révolté, en violent. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°10)
Dans « Lourdes », je n’aurais qu’à poser le frère, et tout de suite je dois dire je crois qu’à la mort du père, il a eu sa part de la fortune (…). (Ibid. F°19)
Mais, pour arriver à cela, il y aura une grande difficulté à vaincre, qu’il faudra résoudre tout de suite pour le plan : comment revenir en arrière,
(…) si mon roman se passe de nos jours ? (Ibid. F°s57-58)
Mais, alors, il faudrait tout de suite étudier les deux volumes jumeaux. (Ibid. F°61)
Tout de suite, je crois, la date et le temps. Le vendredi 19 août. (…) Tout de suite, dire que le train n’arrivera à Lourdes que dans la nuit suivante, à 3h40 du matin. (Ibid. F°122)
Je crois qu’il faut dire tout de suite, au début que c’est le train blanc, celui des grands malades. (Ibid. F°123)
Expliquer tout de suite que les autres années on s’arrêtait un jour et une nuit à Poitiers pour aller à Sainte-Radegonde, mais qu’une raison l’empêche cette année-ci. (Ibid. F°144)
Se débarrasser tout de suite du docteur Chassaigne, qui va partir pour [Lour biffé] Cauterets avec sa femme malade. (…) Et tout de suite Lourdes. (Ibid. F°150)
Dois-je dire tout de suite que Marie, seule au monde, sait que Pierre ne croit pas, et qu’elle va prier pour lui. Oui. – (Ibid. F°161)
Elle [sœur Hyacinthe] constate que l’homme a encore un petit souffle, qu’il n’est qu’évanoui ; et tout de suite elle charge sœur Claire des Anges de courir chercher le père Massias, qui porte avec lui les Saintes Huiles. (Ibid. F°165)
Pierre, je crois, doit avoir l’idée de courir tout de suite chercher le médecin qu’on lui a dit être dans le wagon de la cantine. (Ibid. F°165)
Puis tout de suite la consultation sur l’homme. (Ibid. F°167)
Elles [Mme de Jonquière, sa fille Raymonde et Mme Volmar] peuvent venir voir l’homme et s’intéresser tout de suite à lui (…). (Ibid. F°176)
Mettre tout de suite sans doute ma com- \\paraison : l’humanité est une malade qui a besoin d’illusion. (Ibid. F°s187-188)
Si je fais monter Sophie Couteau, seulement au début de ce chapitre, je l’installe tout de suite, et je donne son portrait physique. (Ibid. F°192)
On repart de Bordeaux à 7.50. Et, tout de suite, après le dîner, fait avant Bordeaux ou après, on dit les prières du soir (p. 41). (Ibid. F°202)
Et tout de suite Bernadette à Bartrès (…). (Ibid. F°204)
Mais tout de suite la rue des Petits-Fossés, les parents, leur pauvreté, la maison et la chambre qu’ils habitent. (Ibid. F°206)
Fatigue immense [en interligne : tout de suite après Tarbes, l’homme meurt], augmenter la souffrance à mesure que le voyage avance. (Ibid. F°210)
Une peinture de l’ancien Lourdes, au début ou à la fin. Je la préférerai à la fin. Pourtant tout de suite, Lourdes, au [fond biffé] pied des Pyrénées (…) – (Ibid. F°214)
Et tout de suite l’épisode du mort. Sœur Hyacinthe court prévenir le père Massias (…) et il y a des chuchotements avec le baron Suire, qui tout de suite fait enlever le mort par deux brancardiers (…). (Ibid. F°226)
Et tout de suite sur Marie, qui préfère descendre la dernière,
lorsqu’on se bousculera moins. (Ibid. F°s226-227)
Mme Vincent, avec Rose dans ses bras, s’en va à pied pour aller tout de suite à la Grotte (…). (Ibid. F°235)
Et tâcher de garder Pierre et Marie au centre, avec M. de Guersaint, dont je me débarrasserai, si je puis, en lui faisant lier connaissance avec l’abbé Des Hermoises, qui pourrait être là aussi, et avec lequel il parlerait tout de suite de Gavarnie. (Ibid. F°236)
Tout de suite Gavarnie. (Ibid. F°238)
Si l’on ne porte pas tout de suite les malades à la Grotte, ou à la Basilique où il y a une cérémonie, dont il faut tenir compte, dans l’autre chapitre, c’est qu’il est 3.40 du matin. (Ibid. F°239)
J’installe tout de suite (…) en bas M. Sabathier (avec sa femme) et le frère Isidore (avec sa sœur) dans la salle des ménages, que je pose. Puis, je monte [en interligne : au troisième étage] dans la salle Sainte-Honorine (…). Tout de suite, j’explique que Raymonde n’est pas employée là, qu’elle reste en bas, au réfectoire. (Ibid. F°244)
Dire tout de suite que M. de Guersaint est allé chercher deux chambres, n’importe dans quel hôtel – (Ibid. F°245)
Son impatience d’aller à la Grotte, elle [la Grivotte] s’assoit sur son lit, elle veut partir tout de suite (commencement du miracle). (Ibid. F°246)
Ne pas le [Pierre] révolter tout de suite ; mais un malaise, une sorte de répugnance, laissant du champ au débat. – (Ibid. F°248)
Donc, la salle Sainte-Claire par exemple où j’installe les hospitalières d’abord Mme Jonquière (dire tout de suite [de biffé] que sa fille Raymonde reste en bas, au réfectoire) et madame Désagneaux. (Ibid. F°249)
La salle des ménages où je
fais mettre, tout de suite, Sabathier et le frère Isidore. (Ibid. F°s249-250)
Et tout de suite, il [Pierre] aperçoit M. de Guersaint, qu’il n’a pas revu depuis le matin (…). (Ibid. F°257)
Tout d’un coup, il [Pierre] le [Chassaigne] rencontre, il le reconnaît, et les deux hommes s’embrassent. (…) Et tout de suite l’histoire (…). (Ibid. F°258)
Donc, voilà Pierre dans la piscine aux hommes (…). Tout de suite la description de la piscine. (Ibid. F°262)
Et dire qu’on trempe dans la même eau un autre malade, tout de suite, le petit Gustave peut-être. (Ibid. F°263)
Et dire tout de suite à quoi il [M. de Guersaint] va employer son après-midi. (Ibid. F°271)
(…) tout de suite après avoir posé Chassaigne, j’ai ainsi les piscines. (Ibid. F°276)
Et, tout de suite, la description du bureau. (…) Dire tout de suite [que biffé] qu’on est en train d’installer un autre bureau, sous une arcade des rampes. – (Ibid. F°279)
Et, dans la salle de réunion poser tout de suite le personnel. (Ibid. F°279)
Et là voir si je dois mettre tout de suite la nouvelle installation, par Bonamy. (Ibid. F°281)
Poser tout de suite (…) que Pierre pourra proposer une histoire, une lecture (…). – (Ibid. F°296)
Et il [M. de Guersaint] parle tout de suite de l’hôtel, où il y a eu toute la nuit un bruit d’enfer. (…) Et je voudrais tout de suite poser Mme Volmar et son monsieur. (Ibid. F°318)
Et tout de suite poser que M. de Guersaint, par la servante de l’hôtel a su qu’il y avait un [loeu biffé] loueur moins cher que les autres (…). (Ibid. F°329)
Très mondain, très joli, très gai, opposition tout de suite avec l’affreux hôpital. (Ibid. F°329)
Tout de suite poser que Raymonde va faire la conquête de Gérard. – (Ibid. F°330)
Et surtout parler tout de suite, dès le début, de la procession aux flambeaux, qui doit être passée par là, car elle est le pivot du chapitre. – (Ibid. F°351)
Dire où en est madame Vincent, qui rentrera tout de suite après la procession pour qu’on ne lui prenne pas sa place dans l’abri. (Ibid. F°361)
Poser je crois tout de suite la Grotte de l’extérieur, braisillant dans la nuit (…). (Ibid. F°366)
Et, tout de suite, l’endroit où ils [Pierre et Chassaigne] se rencontrent. (Ibid. F°383)
Alors, sœur Hyacinthe va prévenir Mme de Jonquière et Mme Désagneaux. [Mm biffé] La première ne peut pas venir tout de suite, parce qu’elle est avec sa fille. (Ibid. F°405)
Puis, tout de suite, Marie menée par Pierre. (Ibid. F°432)
Et là tout de suite, portrait de Marie, son air divin, son extase qui continue. (Ibid. F°433)
Je reprends tout de suite la procession, et je mets Pierre près de Marie, derrière, avec le père Massias, qui a suivi. (Ibid. F°451)
Enfin, je fais sortir Pierre, et il faut qu’il rencontre tout de suite, je crois le docteur Chassaigne. (Ibid. F°458)
Ne pas oublier que Marie doit aller remercier la Vierge à la Grotte. Elle aurait dû y aller tout de suite. (Ibid. F°464)
J’aimerai, il le faut même, avoir Pierre seul, séparé de Marie, pour le faire se rendre tout de suite au rendez-vous que le docteur Chassaigne lui a donné (…). (Ibid. F°465)
Tout de suite, en chemin, le docteur Chassaigne dit à Pierre : « Vous venez de voir le triomphe, je vais maintenant vous montrer deux grandes injustices. » (Ibid. F°471)
Puis tout de suite la ruine, je la décris entièrement (…). (Ibid. F°474)
Et tout de suite dans la rue. Elle [Marie] veut aller partout [en interligne : montrer sa force, elle est curieuse], voir tout, sa soif de voir,
d’agir. (Ibid. F°s491-492)
Me débarrasser tout de suite du paiement de la voiture (non c’est fait), mais de l’histoire de l’accident et du retard. (Ibid. F°494)
Je crois que je dois tout de suite (…) faire procéder à un achat. (Ibid. F°498)
Tout de suite, exclamation de M. de Guersaint, le finir avec [deu biffé] Des Hermoises. (Ibid. F°500)
Et, tout de suite, comme au chapitre de l’arrivée, je pose l’horloge avec l’heure 3h (40 minutes d’attente). (Ibid. F°510)
Expliquer tout de suite pourquoi Marie et son père ne sont pas avec lui [Pierre] (…). (Ibid. F°512)
Elle [Bernadette] y prend le saint habit tout de suite le 29 juillet 66, vingt jours après son arrivée. Vœux partiels. Et, je crois dire tout de suite que la curiosité la suit à Nevers. (Ibid. F°570)

Pleure, [mot illisible biffé] se désespère, puis se console tout de suite. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 28 – Notes sur M. de Guersaint)
Chaque malade hospitalisé a sa carte pendue au cou, attachée par un ruban de la couleur de son train. Comme cela, [on ne m biffé] on sait tout de suite de quel train est un malade, même s’il l’a oublié – (Ibid. Fo 192 – Notes sur le Départ de Paris)
La source [en interligne : la source, un jeudi 25 février] d’abord bourbeuse, pourquoi pas tout de suite limpide ? (Ibid. Fo 241 – Notes sur H. Lasserre)
Pas malade tout de suite. (Ibid. Fo 271 – Notes sur Mlle de Fontenay)

Travail (1901)

Mais il faudrait tout de suite les grandes lignes du drame entre eux (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 360/13)
Je voudrais régler tout de suite le premier chapitre, surtout Josine et Nanet (Ibid., F°429)
Comment il est là, le poser brièvement tout de suite (Ibid., F°431)

TOUT D’UN COUP

Le Rêve (1888)

C’est le fils de monseigneur. Il faudrait que tout d’un coup Angélique le dise elle-même à Hubertine (…) Aussitôt dans la foule je le ferai répéter par une conversation (MS NAF 10323, Le Rêve, deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f° 109)

Lourdes (1894)

Tout d’un coup, il [Pierre] le [Chassaigne] rencontre, il le reconnaît, et les deux hommes s’embrassent. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°258)
Tout d’un coup, après le cantique, elle [Mme Vincent]
éclate en furieux sanglots. (Ibid. F°s533-534)

TOUTEFOIS

La Conquête de Plassans (1874)

Toutefois cela suffit à fâcher Rougon et Félicité contre leur gendre (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 20)

TOUT EXPRÈS

Lourdes (1894)

Plus de hutte en planche. Superbe local aménagé tout exprès sous la rampe droite du Rosaire. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°294) ==== TOUTES LES COULEURS (DE) ====

Lourdes (1894)

Elle aime beaucoup son mari qui lui en fait voir de toutes les couleurs (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°111)
Et le grand morceau, la masse de miracles, avec Mme de Jonquière et surtout sœur Hyacinthe. Elles en ont vu de toutes les couleurs. (Ibid. F°186)

TOUT LE TEMPS

Le Rêve (1888)

Une conversation (…) Le « vous » tout le temps (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan du chapitre VII, f° 101)

TRACE / TRACER

Lourdes (1894)

Ce qui me tenterait ce serait d’en faire un prêtre, mais combien ce serait difficile. Le prêtre a des traces indélébiles qui me gêneraient considérablement. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°73)

Il faudrait revoir tout cela de près, l’étudier à fond, pendant un grand pèlerinage, de façon à pouvoir tracer les tableaux sur
des faits absolument vrais – (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 213-214 – Notes sur Un roman sur Lourdes)

TRADITION

Lourdes (1894)

Reprendre la tradition du Christ semant la parole révolutionnaire au travers de la Judée (on a un peu cette idée en 48). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°9)
Donc elle [Bernadette] avait vu la Vierge, à Bartrès, sur des images, dans des tableaux ou des statues. Cette Vierge est dans la tradition, simpliste et ordinaire. (Ibid. F°207)
Dans la tradition, cette vierge est bien simpliste et ordinaire. Les roses d’or. (Ibid. F°221)

TRADUIRE (SE)

Lourdes (1894)

C’est ce sentiment (…) du bien qui se traduit par l’élan vers [le biffé] l’au-delà, l’inconnu, le surnaturel, le monde impossible et parfait (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°54)

TRAGIQUE

La Conquête de Plassans (1874)

Puis Mouret étrangle Bonnard et met le feu chez lui.Scène tragique (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche. F°26)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Il faut que le dénouement soit extrêmement tragique. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 8)
Anémones, fleurs tragiques de deuil avec un pistil à grains noirs, bleuâtres, violâtres, jaunâtres. (Ibid., Le Paradou, Le parterre, f° 48)

Nana (1880)

Et le petit tragique, s’expliquant.
[Madame Hugon] En robe noire, tragique. (NAF Ms. 10313, Nana. F°141- Plan)
Cela doit être une fin tragique. (Ibid. F°146).

Lourdes (1894)

L’épisode de la Grivotte n’arrive donc qu’après la prière du soir, quand la nuit est tombée. Quelque chose de tragique. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°539)

TRAIN

Voir aussi : liste

Le Rêve (1888)

voir si la Légende dorée peut revenir avec tout le train des saints, le milieu (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan du chapitre XI, f° 156)

Lourdes (1894)

Le danger de l’absurde, la génération qu’on prépare ; et l’expérience si longue faite, d’une humanité, d’un train humain basé sur la charité – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°95)

TRAIN-TRAIN

Lourdes (1894)

On part à peine. C’est l’installation, avant le train-train des prières. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°123)

TRAIT

Le Ventre de Paris (1873)

Ma fermière grande femme aux traits virils; elle est veuve, elle mène la ferme etc. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 79)
Grande femme calme, aux traits reposés et carrés. (Ibid., f° 109)

La Terre (1887)

[Le prêtre] Trouver d’autres traits typiques. Reste un mois sans venir : plus de religion, ça marche bien tout de même : un mort, et il est obligé de venir. (MS NAF 10.328 La Terre. f° 479/71)
Le trait dominant est dans son intelligence (MS NAF 10329 La Terre F° 24-25 – Personnages, Fany Fouan)
Le trait distinctif, la colère, s’emporte continuellement contre ses paroissiens (Ibid., F° 99 – Personnages, L’abbé Godard)

Lourdes (1894)

Et je puis créer des épisodes, faire passer des personnages (…), chacun avec son trait caractéristique. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°354)
Elles [la Grivotte, Elise Rouquet et Sophie Couteau] viennent de la Grotte, et je ne fais que les indiquer d’un train [sic], car je les garde pour le chapitre suivant. (Ibid. F°517)

Brun, avec des traits accusés. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 37 – Notes sur Frère Isidore)
Les cheveux comme décolorés, la face longue et douloureuse, avec des traits lassés, une bouche molle, un nez un peu de travers. (Ibid. Fo 60 – Notes sur Madame Maze)
Des yeux ternes et comme brouillés, dans des traits gros et creusés. (Ibid. Fo 67 – Notes sur le docteur Bonamy)
En tous cas je le montrerai à la popote, où j’indiquerai d’un trait rapide d’autres silhouettes d’hospitaliers. (Ibid. Fo 85 – Notes sur le baron Suire)

Travail (1901)

Mais il ne faudrait que les indiquer d’un trait, sans les poser entièrement (F°435)

TRAITER

Le Rêve (1888)

Maintenant je sais que la pureté est surtout dans la façon de traiter les épisodes (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 219/3).
(…) Donc le sexe qui s’éveille (…) le tout traité très chaste (Ibid., f° 254/38)
(…) Encore un coup tout cela traité très chastement, car je veux que la pureté soit absolue dans la forme, dans la façon de traiter le roman (Ibid., f° 284/67)
Le tout traité très chaste (premier plan du chapitre IV f° 64)
Relire avec soin la note Religion car il est très important de traiter le côté hérédité dans le sens que j’ai indiqué (Ibid., premier plan du chapitre X, f° 141)

Lourdes (1894)

Est-ce qu’un lupus peut être d’origine nerveuse ? – Et traiter cette question des plaies apparentes, très sérieusement – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°273)
Tout ce qui précède doit être traité brièvement, parce qu’en somme c’est Bernadette qui est centrale et qui doit emplir le chapitre. (Ibid. F°300)

TRANQUILLE

Lourdes (1894)

Faire tout cela très bonhomme et d’une cruauté tranquille et poignante. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 58 – Notes sur Gustave Vigneron)

TRANSFIGURÉ

Lourdes (1894)

En outre, les tableaux des grandes foules, (…) tous les types abominables de la souffrance, transfigurés parfois par l’espoir (…) \\. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 212- 213 – Notes sur Un roman sur Lourdes)

TRANSITION

Nana (1880)

Comme transition, amener le monde sur la scène et mettre là l’œil au rideau. (Ibid. F°49).

Lourdes (1894)

Mais Cazaban n’y peut tenir, et peu à peu (trouver les transitions) il déblatère contre la Grotte. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°335)
Puis, il [Cazaban] finit par se lâcher. Les transitions
à trouver. (Ibid. F°s345-346)
Garder peut-être cela pour servir de transition, tout à l’heure avec M. Sabathier. (Ibid. F°536)
Très délicat, trouver la transition. (Ibid. F°547)

Tumeur blanche ancienne, com \\pliquée de plaies, de fistules, [qu’on biffé] a guérie en quelques instants, (…) qu’un poitrinaire avancé a retrouvé sans transition une santé parfaite : ce sont des faits, et il y a miracle. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 160-161– Notes sur les Miracles)
Toutes les affections sans transition et sans choix. (Ibid. Fo 165 – Notes sur les Miracles)

TRAVAIL

Le Ventre de Paris (1873)

Notes prises dans le travail de Maxime Ducamp (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°116)

TRAVERSER

La Terre (1887)

(…) Louise, la fille du mère [sic] et la fille du braconnier sont les trois jeunes filles amies, filles de la vierge, etc. Les faire traverser l’action et les finir. (Ibid., f° 460/52)

Lourdes (1894)

L’abbé Des Hermoises, [vague biffé] discrètement sceptique. (…) Un abbé mondain qui ne fait que traverser l’action. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°294)

Travail (1901)

Mais, auparavant, je voudrais bien créer un couple d’amoureux qui traverseraient toute l’action (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 369/22)
Cela traversé par son amour pour l’ouvrière et par son amitié avec la fille du savant (Ibid., f° 375/28)

TRÉLAT Le Docteur Ulysse Trélat est l’auteur de La Folie lucide étudiée et considérée au point de vue de la famille et de la société (Paris, Delahaye, 1861). Zola prit des notes sur cet ouvrage pour ses romans La Conquête de Plassans et La Faute de l’abbé Mouret (dossier, f° 128-131).

La Conquête de Plassans (1874)

Après avoir parcouru mes anciennes notes prises dans Trélat, je pense qu’il faut modifier le sujet ainsi qu’il suit MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 29)
Une folle lucide, voir Trélat (Ibid.F°31)

La faute de l’abbé Mouret (1875)

Lettre d’une religieuse (mon roman du prêtre). (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Résumé de Trélat et de Moreau, f° 140)

TREMPER

Travail (1901)

Tremper cela de bonté, de tendresse, toute une floraison admirable, un cri prégnant et éclatant (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 350/3)

TRÈS

Le Ventre de Paris (1873)

C’est une matière très suffisante, et il me reste uniquement à chercher les épisodes, les personnages épisodiques. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, f° 59-60)
à qui je donnerai une tante poissonnière, avec une jolie cousine (petite et mignonne au milieu de la marée) auxquelles je donnerai des rôles très secondaires.( Ibid., f° 70)
Très gourmand, très attaché par le ventre, très poltron et très réactionnaire au fond mais aimant l’opposition comme une farce (Ibid., f° 72)
La marée arrive d’une façon très irrégulière (Ibid., f°123)
Le gibier très rare à l’ouverture de la chasse abonde surtout en janvier. (Ibid., f° 126)
Les resserres du pavillon des volailles sentent très mauvais (Ibid., f° 126)
Il y a une réglementation très sévère. (Ibid., f° 130) \\Les huiles d’olive très falsifiées (Ibid., f° 131)
Rue Courtalon, très étroite, excellente pour y loger un personnage (Ibid., f° 138)
Les fenêtres ont des jalousies très flexibles (Ibid., f° 140)
Rue de Mondétour, très étranglée (Ibid., f° 141)
Très sombre ; vitraux sombres (Ibid., f° 144)
Seulement du côté de la rue du Jour les vitraux sont très simples. Du côté des Halles au contraire ils sont très riches (Ibid., f° 144)
La porte au coin du porche, très basse (Ibid., f° 146)
Maison à quatre étages, trois fenêtres très grandes.(Ibid., f° 147)
Chien de mer, gros, tête plate (…) . Très laid. (Ibid., f° 153)
Odeur très forte.(Ibid., f° 170)
Odeur très pénétrante et très délicate.(Ibid., f° 171)
A cinq heures un son de cloche (…) très long et très régulier. (Ibid., f° 173)
On dirait que les légumes sont une vaste aquarelle lavée ; très tendres, très délicats de ton. (Ibid., f° 173)
A la triperie :tête et pied de veau très blancs.(Ibid., f° 182)
De l’autre côté, à droite, un étau très grand. (Ibid., f° 187)
Florent très doux, maternel, avec un visage très énergique (Ibid., f° 200)
Lisa, née la première, en 1827, un an après le mariage, resta peu au logis. C’était une grosse et belle enfant, très saine, toute sanguine qui ressemblait beaucoup à sa mère. (Ibid.., f°242)
Macquart avait mis en elle un besoin de bien-être très arrêté. (Ibid.., f°242)
Paysage très plat, avec grand ciel (Ibid., f°263)
Le soleil tape obliquement sur les légume*, rougit les carottes, allume le cœur blanc des chicorées. Très pittoresque. (Ibid., f° 285)

La Conquête de Plassans (1874)

Il faut dès lors qu’elle soit très nécessaire à son plan général ( MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F°29)

Mais Marthe reste encore très froide (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan III F° 6)
Faujas se montre très attentif à tout ce qui se passe dans la ville. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan III F° 6)
Il se voit très maltraité (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan V F° 7)
L’évêque est très indécis…. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan IX F° 9)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Enfin je prends une troisième figure, la femme Duval très malheureuse qui est restée toute seule avec deux enfants, Charles et Léon, de sa fille qui est morte. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 13)
Conversation très difficile. La mener habilement, de façon à ce que Pascal ne soit pas odieux. (Ibid., Plan du troisième livre, f° 22)
Très important. (Ibid., f° 24)
Faire tout cela très dramatique et très simple. (Ibid., f° 25)
Un plan très détaillé à faire. (Ibid., Le Paradou, f° 57)

Nana (1880)

Couloir de l’orchestre très écrasé. (NAF Ms. 10313, Nana. F°3- Plan)
Léon Juillerat est avec Amy Stewart. C’est lui, très parisien, qui pourra être le lien des personnages dans ce premier chapitre. (Ibid. F°11)
La fille de Gaga. Elle l’élève très bien. (Ibid. F°13)
(…) un valaque, qu’elles appellent le moricaud, parce qu’il est très brun ; une sorte de chevalier d’industrie. (Ibid. F°14)
Nana très bourgeoise, très tendre. (Ibid. F°15)
Arrivé là, je décris l’appartement à mesure que les visites arrivent. Description très courte. (Ibid. F°16)
Des amants inconnus et pas très sérieux. (Ibid. F°19)
Nana très bourgeoise et très tendre. Pauvresse. Tous les amours bêtes. (Ibid. F°20)
Les créanciers qui attendent, tous très lourds. (Ibid. F°21)
Poser le salon. Meuble empire, triste et froid, très grand, donnant sur le jardin dont on sent l’humidité. (Ibid. F°25)
Vendoeuvres, qui cause avec les dames (donner la conversation très collet monté) revient à Fauchery (…).
Conversation des dames sur la Blonde Vénus Très sévère, madame Hugon (Ibid. F°28)
C’est encore très discret, une flamme sous la cendre. (Ibid. F°29)
Il faudra finir par la comtesse donnant un rendez-vous. Mais Muffat respecté, très digne, etc. (Ibid. F°31)
Le personnage dévot (…) a fait alors des spéculations et est devenu très riche.
Le représentant d’une force occulte. Reçu partout, salué très bas et un peu craint. (Ibid. F°32)
Vendoeuvres et Blanche (Nana devient très cérémonieuse.). (Ibid. F°37)
Grandie dans un ménage désuni, passant un mois auprès de son père et un mois auprès de sa mère, elle s’était mariée très jeune (…). (Ibid. F°37-verso)
Le commencement du souper très bourgeois. (Ibid. F°38)
Il faut que le dîner d’abord très bourgeois se monte un peu de ton vers la fin. (Ibid. F°40)
Chapitre IV – Le dîner chez Nana. Très important.
Ne pas oublier Muffat, très important, qui fera sa cour (Ibid. F°43)
Je pose là le fils de Judic, dix ans, très gentil. (Ibid. F°46)
Faire ça très mouvementé. (Ibid. F°49)
Toutes veulent les comiques, très laids. (Ibid. F°50)
Muffat est très allumé. (Ibid. F°52)
Nana très embarrassée tâche de caser tout ce monde. (Ibid. F°60)
Nana très impressionnée par la vue de la vieille p. lui cède. (Ibid. F°62)
(…) la lettre emphatique très aimée. (Ibid. F°64)
Une ancienne putain qui a amassé des rentes, et qui vit dans un petite (sic) village, le château du pays. Une petite vieille, l’air très respectable, à la messe. (Ibid. F°65)
décembre très froid 2 mois après à la campagne chez madame de Chezelles
Rappel de la campagne, Georges est resté là-bas : des lettres très tendres : elles adorent recevoir des lettres. (Ibid. F°67)
Tout cela très rapidement ; pendant que Muffat attend (Ibid. F°68)
Alors, elle le met sur sa femme. Très osé. (Ibid. F°69)
Sa conversation avec Muffat. Elle [Nana] est d’abord très maternelle.
Le regard et les mots qu’ils [Muffat et sa femme] échangent. Très fatigués. (Ibid. F°70)
Très dédaigneuses pour les femmes honnêtes. (Ibid. F°74)
Zoé détaillant Nana et disant pourquoi elle réussira, Zola (sic) très sensée.). (Ibid. F°75)
Fontan avait lui-même de l’argent. Très camarade, par moitié.
Ils jouissent tous les deux et se gobergent. Très amis. (Ibid. F°79)
Nana peut rencontrer Cartier qui est aussi très bas. (Ibid. F°84)
Très peur de la loi, de la police (Ibid. F°85)
La comtesse seule, démasquée, le vieux beau la voit. Scène très vive. (…)Le vieux beau très vexé. (Ibid. F°87 (sic))
[Muffat] Tremblant. Très amoureux de quoi ça est fait. (Ibid. F°92)
Fourcamont, le Prince, Daguenet (sa femme le sauve, très raide) Madrid, la Grenouillère.
Une chose qui monte, très grand, très beau. (Ibid. F°97)
L’hôtel acheté à un artiste. Hôtel très bien tenu, grand palier avec divan, fauteuils, fleurs.
Mais bonne fille quand même. Elle prend du genre, très distinguée vraiment. (Ibid. F°98)
Nana très autoritaire avec les domestiques, puis s’attendrissant. Scène avec C’est la grande scène, très amère, très violente
Nana très chattes (sic), avec des violences, quand elle est certaine de tenir l’homme. (Ibid. F°100)
Très forte, cette pièce-là ; seulement (Ibid. F°100-verso)
Enfin, Philippe aussi a reparu, très bien traité par Nana. (Ibid. F°103)
Nana très autoritaire avec les domestiques, puis s’attendrissant (Ibid. F°104)
XIII Hôtel très bien tenu, concierge poudré, laquais, grand palier avec divans, fauteuils, fleurs.
Nana très chatte à l’occasion, lorsqu’elle a peur d’être lâchée. (…) Ou très violentes (sic), si elle s’en moque. (Ibid. F°105)
Muffat devant subir Satin comme un amant ; très carré et très fort. (Ibid. F°107)
Encalyptus est très ramassé (Ibid. F°112/1)
Vandeuvres a remis Nana au bras de Foucarmont, pour qu’il l’emmène. Lui est très nerveux. (Ibid. F°122)
Il est avec Nana, qui lui a demandé de l’argent ou un cadeau très cher. (Ibid. F°125)
Madame Robert vue d’abord avec un monsieur très convenable. (Ibid. F°127)
Salon très grand, très haut (…). (Ibid. F°129)
Le docteur Tavernier, jeune, gai, plaisantant, mais ne couchant jamais, se faisant très bien payer. Appelé à chaque instant. Très gentil. Très aimé d’elle. (Ibid. F°131)
Mais Nana combat ça. Très bonne fille très raisonnable. (Ibid. F°132)
(Il faut que Fauchery vienne très tard ; cet épisode sera le dernier du bal.). (Ibid. F°133)
La Faloise très chic ne respectant plus rien, parlant du mariage de Daguenet (…).Un Daguenet très souriant, une Estelle fermé (sic), l’air toujours raide et énigmatique. (Ibid. F°134)
Et tout de suite la scène dans la chambre de Sabine. L’opposer très nettement à la scène dans la chambre de Nana. (Ibid. F°135)
Il avait une face pâle, très sévère, un air de hautaine dignité, sous sa couronne de rares cheveux blancs. (Ibid. F°141-verso)
Nana et son cocher s’engueulant avec les autres cochers, les bocks qu’elle lui fait porter, (très court.). (Ibid. F°142)
Chapitre très important qu’il faudra peut-être dédoubler. (Ibid. F°145)
Un monsieur très bien fait traiter une affaire par Nana auprès du prince de Galles.
Elle prend la maison de passe à son compte, ou elle y entre pour suppler (sic) la vieille et en hériter. Très bon. (Ibid. F°148)
Faire très noir et dramatique. (Ibid. F°149)
Nana très chatte ou très rude, selon qu’elle tient ou qu’elle ne tient pas un homme. (Ibid. F°151)
Rose arrive, se réconcilie, la trouve très mal, l’emmène au Grand hôtel, où l’on est très ennuyé. (Ibid. F°154)
Caroline Hequet, très riche, a tout mis en valeur étrangère et passe le lendemain en Angleterre.
Maria Blond, très contente qu’on se batte, très patriote, parle de suivre l’armée
Lucy est restée à la fenêtre, très amusée. (Ibid. F°157).

[Bordenave] Un gros homme à large face, disant « mon bordel » ; très-cynique, en train de faire fortune, en exhibant des femmes. (NAF Ms. 10313, Nana. F°167- Personnages)
Docteur Boutarel. – Un docteur jeune, très bien, irréprochable. Très beau garçon et très-important. (…) se fait très bien payer, les traite en femmes du monde, ce qui les ravit. (Ibid. F°168)
[Simonne Cabiroche] Rousse, très rose, l’air poupée (…). (Ibid. F°170)
[Marquis de Chouard] Figure flétrie rasée, nez très gros, lèvres minces, yeux bleus et pâles.
Très grande fortune. Très grande fortune. (Ibid. F°171)
[Fauchery] Celui-ci a une allure de gentilhomme, posé pour le talon rouge, très bonapartiste, et se crée des ressources avec des chroniques sur la haute vie dans un journal très lu. (Ibid. F°174)
[Caroline Héquet] Yeux très grands et très beaux. Ensemble assez froid, calculé, réfléchi. Très bonnes manières, jamais de gros mots. (Ibid. F°178)
[Madame Hugon] Elle est une demoiselle Baudoin, fille d’un ancien avoué très riche d’Orléans (…). (Ibid. F°179)
[Georges Hugon] Très malin et très vicieux. (Ibid. F°180)
[Philippe Hugon] Un garçon vigoureux, très-frais, très rieur, et par trop bête. (Ibid. F°181)
[Madame Maloir] Mais femme digne, ayant des manières, jouant très bien le rôle de chaperon, quand il le faut (Ibid. F°184)
[Rose Mignon] Elle est mince de taille moyenne ; presque maigre, avec une figure chiffonnée ; très-brune, cheveux qui frisent.
Très-jalouse et finement méchante.
Très courue, gagnant beaucoup au théâtre et dans les lits. (Ibid. F°185)
[Mignon] C’est un homme très grand et très fort, rasé, ne portant que la moustache. Très-correct dans sa tenue. (…) Aspect très comme il faut, de diplomate.
Et ils s’entendent très bien, ils adorent leur enfant et sont de bons bourgeois. (Ibid. F°186)
[Muffat] La mère très dévote. (Ibid. F°187)
Il a une très haute idée de sa situation, de sa dignité. (Ibid. F°188)
[Sabine Muffat] Brune, potelée, très-vive, ne paraît pas son âge. (Ibid. F°189)
[Nana] Mais elle est très-forte, on lui donnerait au moins vingt ans. Blonde, rose, figure parisienne, très éveillée, (…) les yeux bleus très clairs, avec des cils d’or. Quelques taches de son qui reviennent l’été, mais très rares (…).
Surtout la femme, très femme. (Ibid. F°191)
« Je sais bien qu’elle n’a pas de voix, qu’elle ne chante pas bien, qu’elle joue très mal ; mais qu’est-ce que ça fait ?
Cartier l’aura vue au Casino, très-grise, emballée par la police. Vendoeuvres l’aura rencontrée dans une maison de passe très chic où on la faisait passer pour une jeune veuve de province.
Très rieuse, très gaie.
Dans les premiers temps, très lâchée, grossière (…). (Ibid. F°192)
[Madame Robert] Il faut la regarder un instant pour voir qu’elle a (…) un nez très-fin. (Ibid. F°195)
[Satin] Très belle-fille (…). (Ibid. F°196)
[Blanche de Sivry] Très goutée des Russes et des autres étrangers. – Veut se faire passer pour avoir été très bien élevée. (Ibid. F°197)
[Steiner] Se tient très bien, avec des pantalons clairs et des redingotes. Un binocle. Du linge très blanc. (Ibid. F°198)
[Amy Stewart] Mais très bohème, phtisique et ne mourant jamais (…).Très violente et s’emportant. (…)Très dépensière. (Ibid. F°199)
[La Tricon] Très active, causant littérature. (Ibid. F°201)
[Xavier de Vandoeuvres] Une très ancienne famille de la Picardie.
D’une grande distinction et passait pour être très-spirituel. (Ibid. F°202)
[Théophile Venot] a vendu son étude de bonne heure, puis a fait des spéculations et est devenu très riche. (…) Reçu partout, salué très bas et un peu craint. (Ibid. F°203)
[Zoé] Très brune, coiffée de petits bandeaux plats. (Ibid. F°204).

Histoire de Nana, début au théâtre, alors qu’elle n’est pas très lancée. (NAF Ms. 10313, Nana. F°207- Ebauche)
Mais surtout je réunirai un personnel d’hommes très nombreux et qui devra représenter toute la société. (Ibid. F°208)
un autre, de Province, très riche assez tenu par sa famille, jouant le rôle de chérubin, très jeune. (Ibid. F°209)
(…) il faudrait un officier supérieur, puis de très hauts personnages tenant à la cour (…). (Ibid. F°210)
C’est là que je n’ai pas très clairement le drame. (Ibid. F°212-3)
La femme très fière, noble, aimant suffisamment son mari, se conduisant bien (…).L’homme ruiné (…) serait très mal traité (…). (Ibid. F°213)
Ainsi Nana, à peine lancée, sera encore un peu dégoûtante et l’autre se montrera très dédaigneuse, la traitera de fille. Puis Nana comprendra et deviendra très comme il faut. (Ibid. F°214)
Très belle encore. (…).une femme très légère, la cocodette, bien peinte voulant imiter les filles (…). (…) je le répète une figure énigmatique, très-distinguée (…). (Ibid. F°217)
le mari rentre et la trouve morte (pendant ce temps, une scène très osée chez Nana, qui le questionne sur sa femme.). (Ibid. F°218)
Je la ferai mince, laide, fine, spirituelle, et je ferai son mari très grand, très fort, blond, ancien cabotin, directeur de café concert (…). (Ibid. F°219)
L’économe, amie de Nana, qui aura pour amant, un des jeunes gens de province, très riche. (Ibid. F°220)
Nana dans son appartement. Pas encore très-riche, mais lancée de la veille. (Ibid. F°222)
Le seul côté fâcheux que je trouve à cela, c’est que cela n’est pas général et que cela n’est pas très empire. (Ibid. F°226)
[Muffat] Très digne, avec un fond de mysticisme (…).
Un très grand sentiment de sa fortune, de sa position, du rang social qu’il occupe. (Ibid. F°229)
[La comtesse] De sens très éveillés, n’ayant pas trouvé des satisfactions sensuelles suffisantes dans le mariage (…).
J’en ferai une petite brune, un peu maigre, aux beaux yeux noirs, très enjouée, très vive, d’une grande distinction. Très répandue dans le monde. (Ibid. F°231)
Elle [Nana] l’[Cartier] achève, car il est déjà très entamé (…). (Ibid. F°234)
Léon Juillerat, un garçon qui procède par toquade, très parisien (…).
[Juillerat] Décidément, je ferai de lui un chroniqueur très chic. (Ibid. F°235)
Puis les autres fois dans des occasions très louches (…).
Enfin, à la fin, elle aura couché avec tout le monde, et dans des conditions très sensuelles. (…) Voir où il faut la placer. Au théâtre, dans une loge très haute et très modeste avec le chef d’une administration. (Ibid. F°237).

Forgemol (…) s’apaise sous les bonnes paroles des voisins qui lui assurent que le marin est très-rigolo. (NAF Ms. 10313, Nana. F°243/2-244- Notes)
Un clerc de notaire très distingué a amené (Ibid. F°245/3)
Lucie se lève, très digne, et avec un geste dramatique (…). (Ibid. F°246)
Elle y cherchait des beaux hommes, et fut prise de passion à Bullier, un soir de mascarade, pour un pêcheur napolitain, jambes nues, et très-musclé. (Ibid. F°247/4)
Ceux qui ne couchaient pas étaient très estimés. (Ibid. F°249/1)
Les amants de cœur très variables.
La lettre emphatique très aimée.
Très dédaigneuse (sic) pour les femmes honnête (sic). (Ibid. F°253/22)
Monde très bourgeois, et très tendre (Ibid. F°254/3)
Le médecin jeune des hôpitaux, capable, ne les baisant pas, riant, blaguant, très aimé d’elles. (Ibid. F°254/21)
Parfum très montant. (Ibid. F°256/5)
Très important on retire les pommes de terre. (Ibid. F°257/6-258/7)
Celle qui fait son stage très sale (Ibid. F°258/7)
Très autoritaire avec les (Ibid. F°258/17)
Dans la flamme de la jeunesse très sale (Ibid. F°259/8)
Très peu se marient, vers la fin. (Ibid. F°259/16)
Les créanciers attendant le matin, tout très lourd -tapissiers, marchands de chevaux – (Ibid. F°260/9)
La petite se laisse faire et est très contente.
Très bonne pour tous les vieux parents – Allant les voir (Ibid. F°260/15)
Pensée de suicide pour le greluchon. Existence très vide, lisant le Figaro. (Ibid. F°262/11)
Jeune, très dégoûtantes, ne pensant pas à l’avenir, etc. (Ibid. F°262/13)
Des jeunes idiots, les uns par chic, d’autres par toquade, se ruinant très bien. (Ibid. F°265/25)
La Sancy très gaie, bohème de Paris, phtisique, mourant chaque année. (…) Bête, très goûtée du Russe.
Caroline Letessier laide, âgée, esprit, très mordante.
Les hôtels très bien tenus (…). (Ibid. F°266/26)
Elles se font très chattes à l’occasion (…). (Ibid. F°268/28)
Delphine de Lizy. Bonne famille, ayant mal tourné. Très bavarde.
Un monsieur très bien, un marquis, avec lequel elle a couché (…). (Ibid. F°278)
Le matin distribution de prix des enfants qu’elle adore (très bourgeoise.). (Ibid. F°280)
Judic très riche. Le petit hôtel bourgeois. La loge de Judic très curieuse aux Variétés. (Ibid. F°281)
Eucalyp. est très ramassé. (Ibid. F°289)
Le cheval a très bien galopé (…). (Ibid. F°293)
Très bon départ, c’est le hasard. (Ibid. F°295)
Très bon jockey (Ibid. F°300)
Le tout très noir. (Ibid. F°311)
Le tout dans une encoignure, avec un gaz qui brûle ; très noir, très sale. (Ibid. F°312)
L’habilleuse très laide, en robe noire, avec des épingles piquées sur le corsage, à l’endroit du cœur. (Ibid. F°313)
Deux fenêtres carrés (sic) très écrasés (sic) donnant sur la rue.
Grande psyché, toilette en face, plafond très bas. (Ibid. F°316)
Escalier, marche (sic) bois usé poli luisant, rampe de fer très simple (Ibid. F°318)
Couloirs (sic) orchestre très écrasé carré. (Ibid. F°322)
Des sphinx dorés de chaque côté, parquet très abîmé. (Ibid. F°325)
Les loges en haut très gai de la rue Vivienne. (…) Le théâtre très noir. (Ibid. F°331)
Venot mariant Daguenet, voyant très bien la liaison de la comtesse avec Fauchery. (Ibid. F°336).

La Terre (1887)

mon héros, Jean Macquart. Il est menuisier, il peut très bien venir travailler chez le Kedot [?] du pays. (MS NAF 10.328 La Terre. f° 404/5- Ebauche)
(…) j’arriverai au reste si je faisais des deux filles les nièces de Bonhomme. Je lui donne alors un frère très aimé qui a pour filles Palmyre et Louise. (Ibid., f° 413/14)
(…) Si j’ai besoin qu’il s’absente, il ira se louer à quelque lieue de là. Très bien. (Ibid.)
(…) Toute cette histoire de ferme ne va pas très bien, il la faudrait plus souple et plus rattachée à mon histoire. (Ibid., f° 463/55)
(…) Jean serait donc garçon à la ferme, après quelle aventure. Bonhomme peut y faire ma corvée avec lui, d’où connaissance et lien. Et il ne faudrait qu’un petit lien pour tout avoir. Très au fond, comme plan. (Ibid., f° 464/56)
(…) Cette grande culture, j’y ai introduit le ver, en y mettant une paysanne à gros appétit. Pour ne pas avoir trop de parallélisme, ne pas faire retourner Jean chez la fermière, ou s’arranger du moins pour que la symétrie ne se sente pas. Tout cela du reste, très bref. (Ibid., f° 466/58)
(…) Et la jeune fille, la fille de sa fille, qu’ils ont pris [sic] chez eux, très pudiquement élevée, très surveillée, pour qu’elle ne voie pas les bêtes, ni n’entende les histoires. (Ibid., f° 468/60)
(…) Le braconnier, seul farouche, disant ce qu’il pensait, leur reprochant d’être les plus forts et de se laisser mener comme un troupeau. Très net, très vibrant, et cela suffira. (Ibid., f° 477/69) La faire très charnelle, très vivante, très simple, très près de la terre, très admirable et très désirable dans son instinct (MS NAF 10329 La Terre f° 55 – Personnages, Françoise Fouan)
Vieille dame très correcte (Ibid., F° 56 – Personnages, Laure Fouan)
Pas d’enthousiasme trop vif, beaucoup de routine d’abord, et du progrès ensuite, mais combattu par toutes sortes de circonstances, et très lent (Ibid., F° 68 – Personnages, Alexandre Hourdequin)
Yeux très noirs. […]. Très vive, très chatte surtout (Ibid., F° 74 – Personnages, Jacqueline Cognet)
Très vicieuse avec ça (Ibid., F° 75)
Un grand, beau garçon blond, très solide et stupide (Ibid., F° 77 – Les personnages, Ferdinand Tron)
Le faire très grand, très fort, riant comme un enfant (Ibid., F° 77)
Très vieux à la ferme, mais pas prêcheur, pas sorcier, pas de planètes ni de recettes (Ibid., F° 78 – Personnages, Soulas)
Très respecté, très Honoré, quoique ivre. Très consulté et écouté (Ibid., F° 81 – Personnages, Grosbois)
Un comique, très ivrogne, toujours troué (Ibid., F° 82 – Personnages, Evariste Bécu)
toujours très mal peignée, hérissé, très sale (Ibid., F° 84 – Personnages, Constance Bécu)
sa femme, très âpre (Ibid., F° 87 – Personnages, Eugène Macqueron)
Le faire, en politique, l’opposé de Lengaigne, très impérialiste, surtout lorsqu’il s’agit pour lui d’obtenir la mairie (Ibid., F° 87-88)
Très laid, ravagé par la misère et le vice, […]. Révolutionnaire, voulant tout brûler, très ivrogne (Ibid., F° 97 – Personnages, Canon)
Très bon prêtre. Pas très intelligent, prêchant mal surtout (Ibid., F° 99 – Personnages, L’abbé Godard)
Très dédaigneux pour les paysans, les traitant en bête (Ibid., F° 103 – Personnages, Aristide Lequeu)
Très bon médecin pour le pays (Ibid., F° 108 – Personnages, Le docteur Finet)
Sa silhouette dans la campagne. Très mal reçu (Ibid., F° 109 – Personnages, Vineux)
Parle très bien mais n’est pas familier avec les paysans. Inconnu d’eux d’ailleurs (Ibid., F° 112 – Personnages, M. Rochefontaine)

Le Rêve (1888)

Donc le sexe qui s’éveille (…) le tout traité très chaste (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 254/38)
Elle est très orgueilleuse, très dominatrice (Ibid., f° 281/64)
(…) Encore un coup tout cela traité très chastement, car je veux que la pureté soit absolue dans la forme, dans la façon de traiter le roman (Ibid., f° 284/67)
Je crois qu’il faut donner à l’œuvre une base réelle (…)Mes personnages, leur donner surtout un acte civil très solide. Qu’ils tiennent à la terre (Ibid., Ebauche, f° 294/77)
Mon Angélique est maintenant d’aplomb, très humaine avec sa lutte et très sympathique (Ibid., f° 295/78)

Le tout traité très chaste (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 64)
Le : je vous aime de Félicien, à l’oreille, murmuré. Très délicat (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre V, f° 76)
Tout cela pour donner à entendre que les Hubert s’aiment en bas. Très chaste, très discret (Ibid., deuxième plan du chapitre VII, f° 93)
Très chaste tout de suite (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 95)
Indiquer cela très chastement (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 98 )
Mais la scène très chaste, tout de suite saisie par cette chambre de jeune fille dont la description revient (Ibid., premier plan du chapitre VII, f° 99 )
Ces scrupules peuvent être très intéressants, un combat sur l’éducation (Ibid., plan du chapitre IX, f° 122)
Relire avec soin la note Religion car il est très important de traiter le côté hérédité dans le sens que j’ai indiqué (Ibid., premier plan du chapitre X, f° 141)
Tous deux écartent Félicien, très important (Ibid., deuxième plan du chapitre XI, f° 142)
Elle est immatérielle, cela rend la scène très chaste (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XII, f°160)
Grande scène de lune et de passion, mais chaste (…) la faire si immatérielle que la scène reste très pur / sic/ (premier plan du chapitre XII, f° 165)
Tout cela très discret, bref (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 179)
Tout est un rêve (…) Très important (religion 9) (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 194)

Félicien (…) très distingué (…) très beau garçon (…) très bon, très doux (…) une barbe (…) très légère, très soyeuse (…) très blanc (…)
très jolie voix (…) il sera très riche (MS NAF 10323, Le Rêve, Personnages, f°s 200-201)
Le marquis de Hautecoeur / Monseigneur de Sommereux rayé/ très noble (…) très distingué et très solennel
une silhouette très grande seulement (Ibid., f° s 204-205)
Hubertine (…) très belle (…) très conservée, admirable (…) les yeux noirs et très grands (Ibid., f° 210)

Lourdes (1894)

Mon prêtre fait une dernière tentative pour avoir cette foi-là, et il échoue. (…) Très attendri par la souffrance (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°2)
D’ailleurs, je crois que tout mon sujet (…) peut très bien s’organiser autour de cette passion. (Ibid. F°7)
Cette acceptation de la vie n’est possible que pour une élite, et très peu nombreuse. (Ibid. F°12)
Très étrange, chimiste comme son père, mais original et silencieux, sauvage et doux, voulant vivre à part. (…) D’idées politiques très exaltées. (Ibid. F°19)
Tout en sautant dans l’idéal, dans le désir de ce qui n’est pas, bien tenir compte des réalités ambiantes. Le moment historique fixé, où en sera notre troisième république, et surtout l’état très net de la question sociale. (Ibid. F°23)
Il faut que dans « Paris », j’aie, comme dans « Germinal » un très grand fonds de souffrance (…) \\. (Ibid. F°s23-24)
Une ville nouvelle enfin, enrichie – Mais en même temps une ville démoralisée. Cela est très important. (Ibid. F°34)
Et maintenant religion bruyante, piété très mêlée (…). (Ibid F°35)
C’est cela qu’il faudra chercher, une division par parties [qui biffé], peut-être, qui permettra des refrains, [qui biffé] quoique ce serait très mauvais d’interrompre
le récit. – (Ibid. F°s58-59)
Pour Bernadette, ce qui est très intéressant à étudier, c’est les roses qu’elle a vues sur les pieds de la Vierge  (…). – D’autre part les mots : « Je suis l’Immaculée conception » sont très singuliers dans la bouche de cette enfant. (Ibid. F°62)
Tous mes types de malades ; et le très bon est qu’ils sont naturellement réunis. (Ibid. F°68)
Il (…) continue à faire son métier de prêtre, très correctement, mais déchiré de doutes. (Ibid. F°74)
Il la voyait en vacances, il l’aimait très chastement, très purement, et
il aurait peut-être réussi à tout, s’il avait pu l’épouser (…). (Ibid. F°s74-75)
Très intelligent, mais restant à l’[égard biffé] écart (…). Très travailleur, [sa biffé] apprenant beaucoup à l’écart, mais très simple, très pur et maître de lui. (…) Quand il a aimé la malade, c’est pour son charme et sa souffrance. Il faudrait faire tout cela très délicat [en interligne : extrêmement chaste et envolé] – (Ibid. F°79)
Dans la 1ère partie, je l’ai tout le temps et très naturellement. – (Ibid. F°80)
Elle est la seule qui l’ait deviné. Cela très pur et très grand – (Ibid. F°83)
Et lui même une pente à cela : élevé très catholiquement depuis qu’il a perdu son père (…) \\. (Ibid. F°s84-85)
D’ailleurs, il se sent honnête homme, froid de tempérament, très décidé à tenir les vœux qu’il prononce. (Ibid. F°87)
Lui-même, dès que sa mère est en terre, tombe
malade (…) : très longue convalescence. (Ibid. F°s88-89)
J’ai envie d’en faire un architecte (…). Avec les prêtres, femme très pratiquante, ce qui avait conquis la mère du prêtre. (Ibid. F°92)
Très modeste, très à l’écart. (…) On le sait [le prêtre] très intelligent, on lui a fait des offres à l’archevêché, où l’on voudrait se l’attacher. (Ibid. F°93)
Il faut que, le prêtre lui-même soit très au courant de Lourdes. (Ibid. F°96)
J’en fais donc une veuve (…). Très peu d’argent. (Ibid. F°100)
Lui très réactionnaire, l’homme politique qui manifeste à Lourdes contre la République. Très gai et très dévoué d’ailleurs, pas poseur. (Ibid. F°102)
J’ai peut-être envie de mettre un très grand seigneur, très chic, qui se dévouerait
absolument (…). Cela serait très bon. (Ibid. F°s102-103)
Elle a succombé, a [pou biffé] un amant, un monsieur que j’indique très correct et très grave (…). (Ibid. F°103)
Enfin, je voudrais bien avoir une très jolie hospitalière, 20 ans, dans tout le charme de la jeunesse. (Ibid. F°104)
L’enfant a cinq ans. On peut la porter encore, car elle est très faible, bien légère. (Ibid. F°106)
Une ouvrière de Paris et très jolie, très douce, avec des yeux immenses. (Ibid. F°108)
Tout ce drame très discret et formidable. Le petit malade, très affiné par la maladie, a compris, et sa tristesse immense, [com biffé] ses sourires terribles. (Ibid. F°109)
Elle aime beaucoup son mari qui lui en fait voir de toutes les couleurs (…). Très triste et silencieuse donc, résignée. (Ibid. F°111)
Elle [Mme Maze] est donc sur le quai, lors du départ du train blanc (…). Et son visage rayonne. Cela sera très bon. (Ibid. F°112)
Mais j’en voudrais une [sœur de l’Assomption] surtout jeune, très agréable, sinon jolie. (…) Avec cela très vaillante, très gaie, très simple. (Ibid. F°113)
Je crois que je devrais mettre un interne des hôpitaux du même âge. Pas un sou dans Paris, et très malade dans sa mansarde. (Ibid. F°114)
Je la [la jeune sœur] mets deux ou trois fois en scène d’une façon typique, très brave, allant de l’avant. (…) L’autre sœur, plus âgée, très brave femme aussi mais tout à fait au second plan. (Ibid. F°115)
L’aumônier de la salle. (…) D’une très grande sainteté et croyant ferme
aux miracles. (…) Je l’ai donc (…) très affligé de n’avoir pas obtenu la guérison qu’il espérait tout de même. (Ibid. F°s115-116)
C’est sa nièce
qui tient le magasin. Une très jolie fille à laquelle je puis trouver un bout d’intrigue. (Ibid. F°s119-120)
Mme de Jonquière, très dévouée, un peu molle (…) \\. (Ibid. F°s123-124)
Mme Maze offre du lait et des fruits à Rose. Mais celle-ci ne peut manger. Très poignant. (Ibid. F°125)
Et c’est pendant ce temps que, par-dessus la Grivotte assoupie, très malade (…) M. de Guersaint se met à causer avec M. Sabathier (…). (Ibid. F°126)
Ils [M. de Guersaint et M. Sabathier] causent ainsi jusqu’au « Parce Domine » qui les arrête. Très bavards. (Ibid. F°127)
Enfin, à Beaugency sans doute, la Grivotte se soulève (très malade, phtisique au 3e degré). (Ibid. F°127)
Mme [Vincent biffé] Maze, très discrète, ne dit pas sa douleur morale (…). Et toute l’histoire de Mme Vincent, très simple (…). (Ibid. F°133)
Très brefs, d’ailleurs, tous ces détails. (Ibid. F°137)
Le rôle de Mme de Jonquière sera de soigner les malades (…). Très bonne et très empressée, un peu endormie peut-être. (Ibid. F°141)
La sœur que sœur Hyacinthe enverra, au III, chercher le père Massias est dans le bout du wagon avec de très gros malades. (Ibid. F°142)
Très belle journée. Mais qui s’annonce très chaude. (Ibid. F°143)
On lui a fait des offres de l’archevêché, [mais il biffé] car il [Pierre] est très intelligent, mais il refuse tout (…). (…) Le combat, le montrer très simple et très grand. (Ibid. F°151)
Ne pas oublier que Pierre est très au courant de Lourdes. (Ibid. F°160)
Un temps très lourd, gros nuages, après la matinée très claire. (Ibid. F°162)
On a fait des offres à Pierre, de l’archevêché. Très intelligent, on voudrait se l’attacher (éb. 24). (Ibid. F°163)
Elle [sœur Hyacinthe] (…) charge sœur Claire des Anges de courir chercher le père Massias, qui porte avec lui les Saintes Huiles. Cela en conversation, très vif. (Ibid. F°165)
Cette sœur [Claire des Anges], petite et absorbée, très fine et très douce, mince, recueillie, mystérieuse et perdue, quoique très active. (Ibid. F°167)
Dans le buffet, elle [Mme de Jonquière] se dépêche d’avaler. Sa fille indiquée avec son caractère. Tout cela très vif, même très gai. (Ibid. F°170)
Mme Jonquière [en interligne : très inquiète de la Grivotte] (…) – (Ibid. F°172)
Faire ce chapitre [III de la première partie] en épisode, très vivant, et avec cette idée constante que la souffrance doit monter. – (Ibid. F°178)
Et Raymonde très apitoyée par l’homme – (Ibid. F°180)
Un petit type à créer [sœur Claire-des-Anges], petite et absorbée, très fine et très douce, mince, recueillie, mystérieuse et perdue, quoique très active. (Ibid. F°182)
Le culte autour d’elle [la Vierge], le culte même de la femme, dans une page très ardente, très envolée. (Ibid. F°187)
Prendre les litanies et montrer le culte autour d’elle [la Vierge],
le culte même de la femme, dans une page très ardente, très envolée. (Ibid. F°s199-200)
L’orage a toujours menacé, sans éclater. Très lourd, très mauvais. (Ibid. F°200)
Et Pierre commence, d’une voix claire et forte, qui emplit le wagon. Tout le monde entend très bien, malgré le bruit des roues. (Ibid. F°203)
On est très touché parce que c’est humain.– (Ibid. F°206)
Toujours des secrets dits, confiés. Enfin, examen de tout. Mais très discrète. (Ibid. F°207)
Je voudrais que la lecture continuât jusque vers onze heures. Pour cela, il faudrait peut-être que Pierre, qui a commencé par lire, continue en improvisant, car il connaît très bien l’histoire (…). (Ibid. F°217)
Tout cela mis en scène par le chef de la gare (tel que je l’ai aux notes) (…), très actif, allant et venant (…). (Ibid. F°223)
[Gérard et ces dames, Mme de la Jonquière avec sa fille Raymonde. Mme Désagneaux, très vive, leur sautant au cou. (…)] (Ibid. F°234)
C’est parce que c’est très bien organisé, cette année-là, que ça ne marche pas plus vite. (Ibid. F°244)
Mais son malaise, ses doutes qui reviennent. Très important. (Ibid. F°248)
Et la foule, pas encore très grande. (Ibid. F°253)
Et tout de suite, il aperçoit M. de Guersaint, (…) plongé dans une prière profonde [en interligne : très pratiquant]. (Ibid. F°257)
Et je le montre [Chassaigne] vieilli par le chagrin, très blanc, avec des yeux qui luisent pourtant. (Ibid. F°258)
Tout cela très bref, sans détails. – (Ibid. F°261)
Et les malades, mes épisodes avec la petite [M biffé] Rose qu’on sort de l’eau (…), très poi- \\gnant. (Ibid. F°s261-262)
Puis, les remèdes qu’on n’ose pas dans le courant, l’immersion dans l’eau glacée par exemple : très dangereux, mais
salutaire peut-être : ça tue ou ça guérie. (Ibid. F°s272-273)
Et traiter cette question des plaies apparentes, très sérieusement – (Ibid. F°273)
[Pierre] Très ferme dans cet espoir : (…) l’espoir de l’homme doit être que tout sera expliqué. (Ibid. F°275)
Et un journaliste influent de Paris, tombé là, auquel Bonamy donne la représentation. (…) Très mielleux, très charmant : prendre au personnage, le poser, tout à fait. (Ibid. F°280)
Puis le remède qu’on n’ose pas dans le courant, l’immersion dans l’eau glacée par exemple ; très dangereux, mais qui sait ? (Ibid. F°284)
[Pierre] Très ferme dans cet espoir : (…) l’espoir de l’homme doit être que tout sera expliqué. (Ibid. F°286)
C’est madame de Jonquière qui le [Pierre] reçoit ; et comme elle est très inquiète de Marie, (…) elle le laisse entrer (…). (Ibid. F°296)
Les sœurs : sœur Hyacinthe, Sophie Couteau, Ferrand en bas près du Frère Isidore très malade. (Ibid. F°298)
Il [Pierre] est inquiet, il a vu Marie très sombre, et c’est pourquoi il revient (…). (Ibid. F°305)
Il faut faire cela très saisissant, cet enfer où luit quand même l’espérance. (Ibid. F°308)
M. de Guersaint dit donc ce qu’il a entendu, des voix chuchotantes, trouver quelque chose de révélateur, mais de très discret. – (Ibid. F°311)
Et Pierre se met au balcon, voit Mme Volmar qui se retire, très émue. (Ibid. F°312)
Ce qui peut être très intéressant, c’est tout l’hôtel. A arranger. (Ibid. F°322)
Très mondain, très joli, très gai, opposition tout de suite avec l’affreux hôpital. Mondaine, riant vo- \\lontiers ; et madame Désagneaux expliquant (…) qu’elle est très reposée (…). – (Ibid. F°s329-330)
Mais quand M. de Guersaint et Pierre sont là, le premier, très curieux, acceptant d’aller voir « la popote » où l’on mange. Et ces dames alors acceptent. (Ibid. F°330)
Enfin quelque chose de très gai. (Ibid. F°331)
Pierre très las et écoeuré. Suivre l’analyse de son état d’esprit. (Ibid. F°336)
Faire que ce soit Marie, très tendre, qui le pousse à cette partie, car il est bon père. (Ibid. F°339)
Tout le chapitre a donc pour cadre un dimanche à Lourdes, pendant le pèlerinage national, par un très beau temps. (Ibid. F°339)
L’analyse de Pierre est d’être très écœuré. Pour- \\[tant] aux deux autres chapitres, dans la nuit, il fera un très gros effort pour croire – (Ibid. F°s342-343)
Ce sera très bien, cette promenade à cinq (…). Quelque chose de mondain, de très joli, pour faire opposition à l’hôpital, etc. – (Ibid. F°343)
Organiser la partie de façon à ce qu’on parte le lundi de très bon matin, pour être [rendu biffé] revenu le lundi soir. Et un accident là-bas qui ferait qu’on ne rentrerait que très tard, ou même le lundi matin. (Ibid. F°346)
Le chant arrive, très faible, très lointain. (Ibid. F°353)
[en interligne : C’est la première chose très belle qu’il [M. de Guersaint] ait vue.] (Ibid. F°355)
C’est la première chose très belle qu’il [M. de Guersaint] voit. (Ibid. F°359)
Même,
c’est là qu’elle [Marie] insiste [pour biffé] gentiment pour qu’il [M. de Guersaint] fasse cette très belle partie. (Ibid. F°s359-360)
Puis pour finir, il [Pierre] tombe sur madame Vincent : Rose s’est réveillée et se plaint. Très pâle, très faible, à l’agonie. (Ibid. F°369)
Il [Pierre] reste très troublé, mais il ne doit pas rejeter la foi (…). (Ibid. F°372)
Et, comme [elle biffé] le jour naît, elle [Mme Vincent] (…) tend son enfant à [M biffé] la Vierge, dans une exaltation de la guérir. Faire cela en paroles, très poignant. (Ibid. F°373)
C’est bien certain, il faut que cette enfant finisse là, car cela termine très bien
son épisode. (Ibid. F°s379-380)
Marie à Pierre : J’ai prié pour vous. – Pour moi ! – Oui, je sais que vous souffrez et que vous en avez besoin. – Très pur et très grand. (Ibid. F°380)
Toujours très délicat, très envolé, très mystique. (Ibid. F°386)
Il [Chassaigne] a connu Peyramale, le portrait qu’il en fait, très droit, un peu emporté et dominateur. (Ibid. F°387)
Et toujours très délicat, très envolé, très mystique, en parlant de Bernadette. (Ibid. F°394)
Faire que Sophie quitte un instant son jeu, et vienne écouter très intéressée par ces détails [de biffé] d’agonie. (Ibid. F°402)
C’est hier que Raymonde doit annoncer à sa mère que le mariage est fait. (Voir les Personn.) Cela très discrètement, et en trouvant le moment voulu. – (Ibid. F°411)
Le pêle-mêle de tout cela, et sous le ciel très bleu, dans l’air doux, au milieu des vastes montagnes. (Ibid. F°417)
Cela préparerait très bien la crise pour l’autre journée. – (Ibid. F°419)
La montrer [Marie] prête à subir la suggestion, certaine d’être guérie (…). Très grande beauté, dans le ravage de la maladie. – (Ibid. F°433)
Le certificat des deux médecins (…), des noms très honorables, très connus. (Ibid. F°439)
Le soleil se couche (…). Quelque chose de très grand. (Ibid. F°453)
Craint-il [Pierre] donc de l’aimer [Marie] : Non, il se sait très honnête, incapable de troubler cette âme. (Ibid. F°456)
D’abord, en [récit biffé] conversation, très simplement, la description des lieux, et comment la famille et Bernadette y vivaient. (Ibid. F°471)
Mais le [Pierre] laisser très ému dans sa tendresse pour Bernadette, au point de vue humain. (Ibid. F°474)
Pierre est très ému, dans sa tendresse pour Bernadette, au point de vue humain. (Ibid. F°481)
Je le [Vigneron] montrerai encore sur le quai, au moment du départ, très affairé (…) \\. (Ibid. F°s486-487)
Montrer là [M. de Guersaint] le très brave homme [qu’ biffé], le bon chrétien (…). (Ibid. F°488)
Enfin, j’ai pour finir le chapitre, le déjeuner très gai qu’ils [Pierre, Marie et M. de Guersaint] peuvent faire à trois. (Ibid. F°488)
Un premier déjeuner très gai, au milieu du brouhaha de l’hôtel. – (Ibid. F°489)
Marie, très forte, veut absolument rester avec son père et Pierre, et les accompagner partout, dans cette dernière matinée. (Ibid. F°489)
Aussi, à Lourdes, dans ce milieu où l’on veut ressusciter la foi, les objets religieux jurent, sont très laids ou trop jolis (…). (Ibid. F°499)
Mais le plus tôt possible, je mets Appoline en conversation avec Des Hermoises. (…)
Et laisser deviner une intrigue, mais très discrètement. (Ibid. F°s500-501)
Elle [Appoline] ressemble à Bernadette, c’est frappant ! peut dire M. de Guersaint, et Des Hermoises aussi (très bon). (Ibid. F°502)
Aussi, à Lourdes, dans ce milieu où l’on veut ressusciter la foi, les objets religieux jurent, sont très laids (…). (Ibid. F°503)
Pourtant, Berthaud et Gérard, [apr biffé] ainsi que le baron Suire (…)
peuvent très bien être sur le quai, où ils attendent. (Ibid. F°s510-511)
Un temps très doux, un temps de demoiselle (à la fin, le soleil paraîtra[)]. Et il y a là le père Fourcade s’appuyant sur [le biffé] l’épaule [en interligne : sa goutte très douloureuse] du père Massias qui va partir avec le train blanc. Le docteur Bonamy est avec eux. Tous très gais, triomphants. (Ibid. F°511)
Et
Pierre qui voit Mme Volmar [; ap biffé] : à peine un battement de paupière de celle-ci, très pâle, très indolente, très indifférente, le voile sur ses yeux, la moire qui éteint la braise, « Oh ! j’ai [une biffé] eu une migraine ! » [mais biffé] à Mme Désagneaux, mais très discret. (Ibid. F°s512-513)
Très affairé, difficulté. Les recommandations qu’il [M. Vigneron] peut faire à sa femme et à son fils. Le petit très souffrant, plus malade. (Ibid. F°515)
L’abbé Judaine très triste de ne pas obtenir un miracle pour Mme Dieulafay. (Ibid. F°531)
Mais Pierre justement a entendu parler de cet homme, qui est un simulateur. (…) Très habile, se déguisant, se faisant une autre tête. (Ibid. F°538)
Et là alors, chez elle [Marie], l’éveil de la vie, de la curiosité, de la femme, que Pierre sent très bien, à sa conversation. (Ibid. F°546)
Très délicat, trouver la transition. (Ibid. F°547)
Elle [Marie] lui dit cela très bas. (Ibid. F°548)
La Grivotte très malade, quinte de toux affreuse. (Ibid. F°549)
Donc une scène très pénétrante, pendant que M. de Guersaint dort. (…) Non, la Vierge ne lui a pas rendu la foi : très délicat, la question et la réponse. (Ibid. F°552)
Dans le compartiment des Sabathier. Celui-ci, déjà raffermi, très calme, disant qu’il retournera à Lourdes l’année suivante. (Ibid. F°558)
Effet dans le wagon, très bref. (Ibid. F°569)
Elle [Bernadette] s’en allait sans avoir toujours compris, très lasse et très triste. (Ibid. F°571)
Parfois, dans sa gaieté, elle [Bernadette] devenait très grave (…). (Ibid. F°573)
Très important, tout le drame psychologique est lu. – (Ibid. F°589)
Mais je crois que le chapitre gagnera à être très simple et à ne contenir absolument que Bernadette (…) \\. Faire cela, comme tous les chapitres qui la concernent, avec une très grande délicatesse, un peu mystique, avec des tons de vitrail. (Ibid. F°s594-595)
Bien entendu avec toutes les réflexions et les conclusions que cette lecture soulève. Très simple et très grand. (Ibid. F°596)
Les dames hospitalières, tout en scène, et très vivant. – (…) La dame très affligée (sœurs bleues.) – l’homme qu’on soigne. (Ibid. F°601)

Un visage long et pâle, assez maigre, avec un nez droit, et de très beaux yeux noirs. Le front très développé, haut et droit comme une tour. (…) Pourtant très capable d’amour (…). Le faire très homme, très vivant, très aimant, emporté pourtant par l’intellectualité. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 3 – Notes sur Pierre Froment)
Très
capable de tous les renoncements, et ce à quoi il renonce le plus difficilement c’est à son intelligence. (Ibid. Fos 4-5 – Notes sur Pierre Froment)
Elle très catholique, a épousé [Grégoire biffé] Michel par estime et par reconnaissance, à la suite de grands services rendus à sa famille. (…)
Pourtant très douce, n’a jamais osé tenter de le convertir.
(…) Dès lors maîtresse de Pierre qui n’a que cinq ans, elle s’empare de lui, l’élève très catholiquement (…). (Ibid. Fos 5-6 – Notes sur Pierre Froment)
D’ailleurs, il se sent (…) très décidé à tenir les vœux qu’il a prononcés. (Ibid. Fo 8 – Notes sur Pierre Froment)
Il [Guillaume] s’occupe de chimie comme son père ; mais existence très mouvementée. (Ibid. Fo 9 – Notes sur Pierre Froment)
En tous cas, lui est mis en rapport avec un très grand médecin, spécialiste des maladies nerveuses. (…) Il faut que la malade soit très croyante et une autosuggestion peut avoir lieu (…). (Ibid. Fo 13 – Notes sur Pierre Froment)
En faire, quand elle a dix à quinze ans, une enfant forte et vigoureuse, très active, ayant beaucoup de vie à dépenser. Donc gaie et brillante, avec un visage rond, des joies très fraîches, des yeux bleus et une bouche rouge très rieuse. Un front pur, un nez fin, très mobile. (…) Il faut que l’apparition soit très grande avec l’éclat de maladie. (Ibid. Fo 20 – Notes sur Marie de Guersaint)
Toujours très blanche de peau, et de la joie comme rentrée quand même. (…) Très touchante. – (Ibid. Fo 21 – Notes sur Marie de Guersaint)
M. de Guersaint, de très petite noblesse angevine, a quelque argent. (…)
Très amant de la nature, ce qui me permettra de l’envoyer à Gavarnie. (Ibid. Fos 22-23– Notes sur Marie de Guersaint)
Elle tombe malade à 13 ans à la formation, et quand Pierre la voit à 18 ans, très malade, (…) il y a donc cinq ans qu’on la promène [d biffé] à toutes les Eaux (…). (Ibid. Fo 23 – Notes sur Marie de Guersaint)
Ils [les Guersaint] sont obligés de quitter la petite maison et d’aller habiter un [petit appar biffé] logement très modeste. – Je fais de madame de Guersaint une femme très dévote, très pratiquante. (Ibid. Fo 24 – Notes sur Marie de Guersaint)
Une fille aînée [mot illisible biffé], Blanche, qui heureusement a passé ses examens, et qui arrive à nourrir [toute biffé] son père et sa sœur [en interligne : malade], très mal. (Ibid. Fo 25 – Notes sur Marie de Guersaint)
Pierre revoit donc Marie. Elle est restée très religieuse. (Ibid. Fo 25 – Notes sur Marie de Guersaint)
Très modeste, très à l’écart [Pierre]. On le sait très intelligent (…). (Ibid. Fo 26 – Notes sur Marie de Guersaint)
Une très jolie fortune. (…) Très sympathique en somme, un joli type de catholique distrait imprévoyant, artiste manqué. Pratique très
étroitement avec quelques trous cependant. (Ibid. Fos 28-29 – Notes sur M. de Guersaint)
Par moments, elle soulève les paupières, et l’on voit ses yeux d’un bleu de ciel très clair, comme vides. (…) En faire quelque chose d’inoubliable et de très [lettres biffées] poignant. – (Ibid. Fo 33 – Notes sur M. de Guersaint)
Un homme assez trapu, pas très grand, la tête grosse et carrée, très chauve. (…) Devenu très pâle, très jaune (…). (Ibid. Fo 34 – Notes sur M. Sabathier)
Son costume très pauvre, avec un foulard de couleur au cou. (Ibid. Fo 35 – Notes sur M. Sabathier)
Une bonne bourgeoise, avec une grosse figure bonne, très douce, très résignée, très souriante aussi (…). (Ibid. Fo 36 – Notes sur Mme Sabathier)
Très grand, très maigre, très jaune, expirant. (…) En tous cas, très hâve, à la dernière période (…). (…) Très idéalisé, plus de chair, tout en souffle. (Ibid. Fo 37 – Notes sur Frère Isidore)
Très brune, avec les cheveux ébouriffés autour de la tête. (…) La figure ronde, les pommettes [et la m biffé] très saillantes et rouges. (…) Surtout, des yeux très beaux (…). (Ibid. Fo 39 – Notes sur la Grivotte)
Finit par se confesser à l’hôpital, très amie avec les sœurs. (…) Dans le train, tousse, ne mange pas, dit qu’elle marche à peine. Très bas. – (Ibid. Fo 40 – Notes sur la Grivotte)
Une jeune femme mariée depuis deux ans à un très riche (…) banquier de Paris (…). (…) Une jeune femme très jolie, une des beautés de Paris. (…) Elle-même très coquettement mise (…) \\. (Ibid. Fos 41-42 – Notes sur Mme Dieulafay)
Toujours très correct, en redingote noire. (…) Très connu dans la [monde biffé] haute [mot illisible biffé] banque de Paris. (Ibid. Fo 43 – Notes sur M. Dieulafay)
La femme d’un [banquier de Paris biffé] diplomate très connu, qui accompagne sa sœur Mme Dieulafay. Une très jolie femme, qui a des succès mondains très grands. (…) Très dévouée et [très de biffé] dévote mondaine (…). (Ibid. Fo 44 – Notes sur Mme Jousseur)
Une petite figure ronde, pas jolie, mais aimable, très fraîche, avec des yeux futés et l’air souriant et modeste. (…) Très proprement mise, d’une petite robe de laine grise. (Ibid. Fo 49 – Notes sur Sophie Couteau)
Très aimée, petite femme naissante. Très aimée, très choyée par les hospitalières. (Ibid. Fo 50 – Notes sur Sophie Couteau)
Petit et chétif, très jaune, couvert d’une sueur froide. (Ibid. Fo 51 – Notes sur l’Homme)
Très pale, les traits un peu amaigris. (Ibid. Fo 57 – Notes sur Gustave Vigneron)
Faire tout cela très bonhomme et d’une cruauté tranquille et poignante. (Ibid. Fo 58 – Notes sur Gustave Vigneron)
Très grande peur de la mort, ce qui l’a rendue dévote. – (Ibid. Fo 59 – Notes sur Mme Chaise)
Mariage d’amour avec un gras garçon gai, l’air riant (…) et la barbe courte très drue. (Ibid. Fo 60 – Notes sur Madame Maze)
Très triste et silencieuse, douce, résignée. (Ibid. Fo 61 – Notes sur Madame Maze)
Un nez d’aigle dans un visage pâle, avec deux yeux très noirs et pénétrants. [D biffé] Très droit, avec une canne à pomme d’or. (Ibid. Fo 64 – Notes sur le docteur Chassaigne)
Grande et forte, les cheveux très noirs, le teint devenu mat. (…) Et très bonne, un dévouement absolu à ses malades, un cœur d’or. (Ibid. Fo 71 – Notes sur Madame de Jonquière)
Toucher le personnage discrètement (…) \\ : un mélange très fin de tout cela, le dévouement absolu, la passion autoritaire et le désir d’utiliser son voyage pour marier sa fille. (…) Très peu d’argent, quatre [m biffé] à cinq mille francs pour vivre avec sa fille. (Ibid. Fos 71-72 – Notes sur Madame de Jonquière)
Très brune (…). Mais, ses cheveux et ses yeux noirs, une peau très fraîche et très éclatante. – (Ibid. Fo 73 – Notes sur Raymonde de Jonquière)
Grande et mince, très brune (…). (…) Et avec cela, s’efforçant de s’effacer, très modeste, disparaissant, s’éteignant, toujours en noir, et très simple, sans un bijou. – (Ibid. Fo 74 – Notes sur Madame Volmar)
Et elle a succombé, elle a un amant, un monsieur très correct et très grave (…). (Ibid. Fo 75 – Notes sur Madame Volmar)
Très jolie, dans tout le charme de sa jeunesse. (…) Et très gaie, et très bonne. Très riche, mise très coquettement, avec de gros diamants aux oreilles. (Ibid. Fo 77 – Notes sur Madame Desagneaux)
Je puis faire que son mari soit à Cauterets. (…) Homme très riche (…). (Ibid. Fo 78 – Notes sur Madame Desagneaux)
Très myope, avec de gros yeux à fleur de tête. – (…) D’une famille légitimiste militante, et lui-même [de biffé] d’opinions très réactionnaires. (Ibid. Fo 79 – Notes sur Berthaud)
Pourtant, je le répète très dévoué à ses malades, chef du service des piscines, et baignant lui-même ses malades, très charitable. (Ibid. Fo 80 – Notes sur Berthaud)
Des yeux gris, très clairs. (Ibid. Fo 81 – Notes sur Gérard de Peyrelongue)
Ce qui lui fait choisir Raymonde (…) \\. Famille très bien posée à Paris (…). (Ibid. Fos 81-82 – Notes sur Gérard de Peyrelongue)
Il porte les malades à la Grotte, il les transporte ensuite aux piscines, etc. Service très actif et fatigant. (Ibid. Fo 82 – Notes sur Gérard de Peyrelongue)
Le marquis de Salmon-Roquebert, (…) avec [lettres biffées] de très fortes [lettre biffée] moustaches, et le reste rasé. Grisonnant. Mais un très grand air de distinction. (Ibid. Fo 83 – Notes sur le marquis de Salmon-Roquebert)
Pas un aigle, d’intelligence courte, mais très dévoué à l’œuvre. (Ibid. Fo 85 – Notes sur le baron Suire)
Un peu sérieuse, ne riant guère, mais très avenante. [On biffé] Des sourcils très fournis et très noirs, sur des yeux bruns, très doux et très tristes [lettres biffées] par moments. (Ibid. Fo 86 – Notes sur sœur Saint-François)
Très jolie, surtout très charmante. (Ibid. Fo 87 – Notes sur sœur Hyacinthe)
Elle aura soigné Ferrand, un garçon de trente ans, mâle et très brun, très pauvre dans sa chambre, où il agonisait à Paris. (Ibid. Fo 88 – Notes sur sœur Hyacinthe)
Un très beau garçon du midi, taille moyenne, robuste, les cheveux et toute la barbe très noirs. (…) D’une famille du midi très pauvre. (…) Soins intimes, très grande pureté, la souffrance et la charité les gardant [Ferrand et sœur Hyacinthe] de la [mort biffé] chute. La vénération qu’il a pour elle, (…) leur liaison très
pure et au-dessus de la vie même. (Ibid. Fos 89-90 – Notes sur Ferrand)
Un grand et gros homme, très bon, très simple. Bonne figure, avec des boucles blanches, des yeux bruns et très bons, une bouche un peu molle et paterne. (…) D’une très grande sainteté et d’une foi absolue, tranquille et forte. (Ibid. Fo 91 – Notes sur l’abbé Judaine)
Par exemple, madame Dieulafay, qu’il veut faire guérir. Il n’y réussit pas, et au retour il en est très affligé, tout en espérant quand même. – (Ibid. Fo 92 – Notes sur l’abbé Judaine)
Très beau prêtre, avec une figure très régulière. (…) Rasé toujours de très près. (…) Beauté régulière, (…) bouche d’un dessin très correct. (Ibid. Fo 94 – Notes sur l’abbé des Hermoises)
Soumis pourtant, et l’air gai et malin, très galant avec les dames, jouant avec la jeune fille. Une soutane superbe, très soigné, sentant très bon. (Ibid. Fo 95 – Notes sur l’abbé des Hermoises)
De très beaux yeux clairs et dominateurs. – (Ibid. Fo 97 – Notes sur le père Fourcade)
Très important, l’air majestueux et vide. (Ibid. Fo 101 – Notes sur Majesté)
Une très jolie fille des montagnes. Petite et bien prise, plutôt grasse, avec de très beaux cheveux noirs et une figure ronde très claire et très gaie. (Ibid. Fo 103 – Notes sur Appoline)
D’autre part, beaucoup d’autres tournant autour d’elle, la boutique très achalandée (c’est pourquoi Majesté ferme les yeux). Et l’abbé Des Hermoises lui-même, mais faire cela très discret. (Ibid. Fo 104 – Notes sur Appoline)
Seulement comment avoir ce personnage et comment le mêler aux autres. (…) Ça ne s’arrange pas très bien. – (Ibid. Fo 110 – Notes sur le Commandeur)
A treize ou quatorze ans, une [j biffé] chute de voiture ou de cheval (…). Elle a eu très peur, très émue. (Ibid. Fo 116 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Carreau très rare [en interligne : la mère peut dire qu’elle a le carreau]. (Ibid. Fo 122 – Notes sur la maladie de la petite Rose Vincent)
Douleurs très vives, disparaissant avec la rapidité de l’éclair (…). (Ibid. Fo 123 – Notes sur la maladie de M. Sabathier)
Soif pas très vive. (Ibid. Fo 124 – Notes sur la maladie de Mme Vêtu)
Très émacié, très jaune, absolument épuisé. (Ibid. Fo 125 – Notes sur la maladie de Frère Isidore)
Ostéomalacie. (…) Cause peu connue, très rare chez l’homme (…). (Ibid. Fo 127 – Notes sur la maladie de Madame Dieulafay)
Aux articulations des tumeurs blanches à forme très lente. (…) Appétit parfois perdu très tard. Pas guéri à la puberté. La scrofule devient très grave. (Ibid. Fo 129 – Notes sur la maladie de Gustave Vigneron)
Très abruti, pris par le coma. – Il se tourne contre le mur et meurt. (Ibid. Fo 130 – Notes sur la maladie du Commandeur)
Le jour de la fontaine : comment expliquer ses mouvements, question très troublante. (Ibid. Fo 133 – Notes sur le Dr Dozous)
Antoinette Thardivail, de Lourdes, 30 ans. (…) Très peu de temps à vivre, yeux caves, respiration difficile. (Ibid. Fo 134 – Notes sur les Miracles)
Un bain froid, déconseillé, mais moyen perturbateur très puissant. [On biffé] Il peut faire beaucoup de mal, mais il peut avoir des résultats très surprenants. (Ibid. Fo 137 – Notes sur les Miracles)
Phénomène presque constant chez les malades, abandonnés de la science, que l’eau de Lourdes guérit : douleurs très vives dans les parties privées depuis longtemps de mouvements (…). (Ibid. Fo 138 – Notes sur les Miracles)
Marguerite Bobe, très faible, paralysie. (Ibid. Fo 140 – Notes sur les Miracles)
Louise Gibert. (…) Très maigre. Rosine Ollivier. (…) Le docteur a défendu la piscine. Elle s’y plonge. Douleur très aiguë. (Ibid. Fo 141 – Notes sur les Miracles)
Les malades éprouvent d’abord des douleurs très vives (…). Travail de régénération très prompt. Il semble qu’il faille une force d’impulsion très vive (…). (Ibid. Fo 143 – Notes sur les Miracles)
Bernadette, la simplicité et le désintéressement. Comparaison avec Jeanne d’Arc (93). Très important. (Ibid. Fo 147 – Notes sur Boissarie)
Les dossiers de malades préparés par les P.P. de l’Assomption. Quelquefois très complets. (Ibid. Fo 163 – Notes sur les Miracles)
Sœur (…) phtisique (…). (…) Très pieuse, entre à 19 ans aux Ursulines. (…)
Le départ très difficile, un compartiment réservé, de 1ère classe. (Ibid. Fos 166-167 – Notes sur les Miracles)
Le plafond, lambrissé, est peint en blanc, et très propre. (Ibid. Fo 181 – Notes sur le Départ de Paris)
Elle a une maladie dans le ventre, et en outre un état nerveux très aigu. (Ibid. Fo 186 – Notes sur le Départ de Paris)
Elles sourient, rien ne les étonne, c’est l’atmosphère du prodige. Cela très tranquillement, naturellement. (…) Tous les malades doivent être là une heure à l’avance, et le chargement du train se fait très méthodiquement, sans fièvre. – (Ibid. Fo 188 – Notes sur le Départ de Paris)
Le costume des sœurs de l’Assomption : robe noire, [cornette biffé] coiffe blanche et guimpe blanche, unies, très raide. (Ibid. Fo 190 – Notes sur le Départ de Paris)
Le costume des sœurs de l’Assomption : robe noire, [cornette biffé] coiffe blanche et guimpe blanche, unies, très raide. (…) Mais quand elles ont le grand tablier bleu (…) \\, elles sont vraiment éclatantes, la gaieté du train, très propres, éblouissantes et vives, véritablement immaculées. (Ibid. Fos 190-191 – Notes sur le Départ de Paris)
Les contreforts sont plantés d’arbres (…) qui paraissent nains, très nets, comme des petits arbres de bergerie. – (Ibid. Fo 217 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)
Elle [la cascade] semble couler hautement, on en suit très bien le flot blanc sur le lit noir qu’elle s’est creusé dans la roche. (Ibid. Fo 219 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)
Des malades vont supplier le maire de leur laisser prendre de l’eau. Une scène très touchante. (Ibid. Fo 225 – Notes sur H. Lasserre)
Congrégation des Enfants de Marie, pour les jeunes filles, très pure (7). (Ibid. Fo 229 – Notes sur H. Lasserre)
Le 11 février (1858), le jeudi gras. Temps froid, un peu couvert, très calme. (Ibid. Fo 231 – Notes sur H. Lasserre)
Jeanne et Marie, ôtent leurs sabots, traversent pieds nus. L’eau très froide. (Ibid. Fo 233 – Notes sur H. Lasserre)
Le commissaire de police, M. Jacomet. Jeune, très sagace, intelligent. (Ibid. Fo 236 – Notes sur H. Lasserre)
Elle [Bernadette] croyait parler très haut et les paroles de la Vierge, la voix, lui arrivent très claire. (…) L’épreuve terrible qui allait assaillir son humilité, plus tard, les grands inclinés, très important (97). (Ibid. Fo 238 – Notes sur H. Lasserre)
Pendant toutes les apparitions, très
beau temps. (Ibid. Fos 244-245– Notes sur H. Lasserre)
Des malades allèrent supplier le maire de leur laisser prendre de l’eau. Une scène de ces supplications, très touchante. (Ibid. Fo 249 – Notes sur H. Lasserre)
Elle [Bernadette] reste encore un an à l’Hospice de Lourdes. Très humble. (Ibid. Fo 259 – Notes sur H. Lasserre)
Santé fragile, poitrine très faible [Bernadette]. (Ibid. Fo 261 – Notes sur H. Lasserre)
Parfois très grave, pliant sous le fardeau des douleurs [Bernadette]. – Songeuse, très absorbée et abattue. – (Ibid. Fo 262 – Notes sur H. Lasserre)
Il me semble que j’étais née pour agir (…) et le Seigneur me veut immobile. – Paroles très graves que lui prête Lasserre (327) [Bernadette]. (Ibid. Fo 264 – Notes sur H. Lasserre)
Son état depuis les apparitions : va-et-vient perpétuel de santé chancelante et de maladie très aiguë. (Ibid. Fo 266– Notes sur H. Lasserre)
A 18 ans, bien portante (en 1865). Très jolie. (…) Elle croit que le miracle n’est accordé qu’à des âmes très saintes. (Ibid. Fo 271 – Notes sur Mlle de Fontenay)
Elle avait la foi au miracle, mais pas encore très forte. (Ibid. Fo 273 – Notes sur Mlle de Fontenay)
Très pâle, avec des yeux très noirs, et le visage comme fondu. – (Ibid. Fo 275 – Notes sur Mlle de Fontenay)
Le jour de la 1ère procession à la Grotte. (…) Peyramale était dans son lit très malade et Bernadette aussi. (Ibid. Fo 287 – Notes sur L’église du curé Peyramale)

Travail (1901)

L’ouvrier, pas méchant, mais fou quand il a bu, très paresseux (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 361/14)
Une femme très jolie, qui s’est donné au cousin (Ibid., f° 366/19)
avec laquelle plus tard, il redeviendra très heureux, qu’il appréciera lorsqu’il travaillera (Ibid., f° 368/21)
Je le fais très bon, d’une grande tendresse, très courageux aussi (Ibid., f° 371/24)
Mais gros d’une création à faire, très nourri déjà de lectures, ayant lu tous les ouvrages des précurseurs Saint-Simon, Fourier (surtout), Comte, etc. (Ibid., f° 372/25)
elle l’aime déjà à la fin de la première partie, et lui est très ému (Ibid., f° 372/25)
Comme lieutenant, il faut que je donne à Luc un contremaître de l’usine, très intelligent et très bon (Ibid., f° 378/31)
Je ne vois pas très bien le rôle du savant (Ibid., 383/36)
Mais toujours égal à lui-même, donnant son travail sans compter, très simple et très bon (Ibid., 384/37)
Un grand parc improductif, très beau, dont on fera un jardin public plus tard (Ibid., f° 400/53)
cela est très bon (Ibid., F°408)
Je peux très bien faire que la grossesse de Josine soit le point déterminant de la querelle (Ibid., F°407)
Je songe que cela pourra très bien se faire avec la scène où je veux relever le vieux Qurignon (Ibid., F°437)

TRICHER

Le Rêve (1888)

Tricher avec le temps, pour que l’hiver soit passé : un mot, après l’hiver. Ou plutôt une tiède soirée d’hiver, à arranger (MS NAF 10323, Le Rêve, deuxième plan du chapitre XII, f° 158)

TRILOGIE

Lourdes (1894)

Mais ce que je veux surtout c’est peindre
une passion prête à déborder et qui se contient. (…) Il me faut donc cet éclat au milieu de la trilogie. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s6-7)

TRISTE / TRISTESSE

Lourdes (1894)

Cela infiniment triste, et avec ce frisson du devoir qu’on devrait avoir de combattre la superstition (…). Cela peut élargir encore mon dévouement. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°4)
Leur ancien roman, dont elle lui parle avec des sourires tristes : elle ne sera jamais une femme, lui va être un prêtre, c’est leur mort au monde à tous deux. (Ibid. F°87)
Tristesse immense pour la pauvre humanité et pitié fraternelle. (Ibid. F°309)
Donc, c’est fini, il [Pierre] restera prêtre : la poignante tristesse de cela – (Ibid. F°551)

Ce livre doit être d’une tristesse immense pour la pauvre humanité et de pitié fraternelle ; – avec Paris à la fin relevant tout peut-être. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 249 – Notes sur H. Lasserre)
Le P. Sempé s’est emparé par ruse de cette ferme magnifique où les dons affluaient (Pauvre et triste résidence de Garaison). (Ibid. Fo 283 – Notes sur L’église du curé Peyramale)

TROIS

La Terre (1887)

Il faut, d’abord, que j’organise les trois histoires (Bonhomme, Beaugrand et Bouffard) pour la lier l’une à l’autre. (MS NAF 10.328, La Terre., f° 411/12- Ebauche)
(…) Enfin comme troisième comique je pourrais avoir le cabaretier, marchand de tabac. La question du billard, un billard apporté et révolutionnant le pays. (Ibid., f° 450/51)

Le Rêve (1888)

Je verrais assez le sujet en trois : l’enfance (…) Puis le jeune homme disparaît (…) Puis le jeune homme revient (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 220/4)

TROISIÈME

Voir aussi Premier, Deuxième.

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Mais dans la troisième partie, c’est Blanche qui prend la direction de l’action. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 6)
Dans la 3e partie, elle sera plus carrée, femme faite, énergique, assombrie, toujours belle. (Ibid., f° 8)
Enfin je prends une troisième figure, la femme Duval très malheureuse qui est restée toute seule avec deux enfants, Charles et Léon, de sa fille qui est morte. (Ibid., f° 13)
Plan du troisième livre. (Ibid., Plan du troisième livre, f° 21)
Troisième morceau. A la troisième partie. Lutte, etc. (Ibid., Extraits de L’Imitation, f° 34)
Vie de renoncement et d’austérités. Je ne fais pourtant pas de Serge un lutteur contre ses passions, excepté dans la 3e partie. (Ibid., f° 36)
Serge ne lutte que lorsqu’il est éprouvé ; la grâce a fui, l’amour de la créature, de la nature, etc. 3e partie. (Ibid., f° 39)
L’amour de Dieu (155), de l’épreuve du véritable amour (160). A la 3e partie. (Ibid., f° 39) [Les numéros renvoient aux pages de L’Imitation, édition de Lamennais, Tours, Maison Alfred Mame et Fils.]
Un morceau dans la troisième partie résumant la tentation du Paradou. (Ibid., Le Paradou, f° 61)

Nana (1880)

Troisième Acte. Bien poser Nana comme nudité (NAF Ms. 10313, Nana. F°10- Plan)
3e acte. – La grotte du mont Etna. (Ibid. F° 47)
[Le prince] c’est la troisième fois qu’il vient voir la Blonde Vénus (…). (Ibid. F°48)
Le prince reste pendant le troisième acte, ce qui me donne la scène pendant que le rideau est levé. (Ibid. F°50)
Une soirée, une cérémonie, pour servir de pendant au 3e chapitre. (Ibid. F°136).

Cintre, corridor du cintre, 1er, 2e, 3e. (NAF Ms. 10313, Nana. F°273- Notes)
Amphithéâtre (3e étage). (Ibid. F°320).

Lourdes (1894)

Quant au combat contre la superstition, je le mettrai dans mon troisième volume « Paris ». (…) Ce troisième volume pourra être le combat de la justice contre la charité ainsi que je l’expliquerai tout à l’heure. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°4)
L’idée de charité n’est pas applicable, l’idée de justice emporte tout ; et ce sera là mon troisième livre, « Paris ». Dans ce troisième volume, je vois volontiers la lutte des deux frères (…). (Ibid. F°10)
« Chanter l’hymne à l’aurore. » C’est ce que je voudrais que fût le troisième volume de ma série : Paris. – (Ibid. F°28)
Enfin, je voudrais bien avoir une très jolie hospitalière (…). C’est la [première biffé] troisième fois qu’elle vient, et la pitié frissonnante. (Ibid. F°104)
Ne pas oublier de poser aussi l’abbé Peyramale, qui se développera à la fin de la troisième journée. Chute de Peyramale et de la Grotte, et départ de Bernadette pour le V de la 3e. (Ibid. F°301)
Troisième journée (Ibid. F°310)
Troisième partie (Ibid. F°318)
Au V de la troisième partie, j’ai posé [to biffé] le départ de Bernadette et la lutte du curé Peyramale contre les Pères de la Grotte. (Ibid. F°479)
Au I de la troisième partie, ils [les Vigneron] ont eu une peur, la crainte que Gustave ne parte avant madame Chaise. (Ibid. F°485)
Revoir absolument le chap. I de la 3e journée, pour finir madame Volmar. (Ibid. F°490)
Troisième partie (Ibid. F°603)

Donc nommer le frère dans l’histoire au chap. II de la 1ère partie ; trouver ensuite un rappel du frère dans la troisième ou la quatrième partie (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 18 – Notes sur Guillaume Froment)
C’est la troisième fois qu’elle vient à Lourdes, et sa pitié frissonnante. (…) Tout entière à ses malades, pendant trois jours. (Ibid. Fo 77 – Notes sur Madame Desagneaux)
Enfin, je voudrais l’avoir au départ, mourant sans doute (…) [en interligne : (…) troisième attaque qui le jette sur un des matelas qui sont là]. (Ibid. Fo 111 – Notes sur le Commandeur)
Il a eu deux petites attaques d’apoplexie, l’une à 55 ans, l’autre à 58 ans ; et il sait que la troisième l’emportera. (…) Il attend donc la troisième attaque qui arrive à soixante ans. (Ibid. Fo 130 – Notes sur la maladie du Commandeur)

Travail (1901)

une troisième partie, ce que le bourg est devenu, la cité (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 353/6)
et pendant toute la troisième [partie], j’ai leur amour qui aboutit à l’union (Ibid., f° 370/23)
et le triomphe est dans la troisième partie, qui n’est plus qu’un tableau de joie et de victoire (Ibid., f° 373/26)
Puis le livre troisième, la partie utopique, la contre partie du livre premier (Ibid., f° 374/27)
Le livre troisième (Ibid., f° 380/33)
Pourtant comme l’ouvrier disparaît à la fin du Livre deuxième , et ne reparaît qu’un peu au Livre troisième (…) je n’aurai donc pas d’ouvrier sur lequel je puisse montrer un bon changement (Ibid., f° 381/34)
L’attentat qu’il annonce au Livre premier, il le prépare au second (…) Puis, au Livre trois, l’attentat est devenu inutile (Ibid., 390/43-391/44) \\Livre troisième (Ibid., f° 396/49)
Car je veux consacrer tout le troisième livre à l’utopie heureuse (Ibid., F°403)
ce qui donne 7 ans dans la troisième partie (Ibid., F° 405)
les deux pour peindre la déchéance du travail sous toutes ses formes. Le troisième chapitre (…) est plus difficile (Ibid., F°411)
Je veux faire de ces trois-là la famille primitive vivant dans un trou (Ibid., F°424)

TROIS VILLES (LES)

Lourdes (1894)

Les trois [romans biffé] Villes. Lourdes. Rome. Paris. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°1)
Le voilà prêtre. Il a 26 ans. [en interligne : les 3 Villes 18. Son frère disparu (au Personn. détails)] (Ibid. F°149)
Guillaume Froment, son hist. (Le 3 Villes 18). (Ibid. F°164)
Les anarchistes, les premiers chrétiens. Voir les personnages et mes notes sur les Trois Villes – (Ibid. F°372)
Pierre songe à son frère Guillaume (Les 3 Villes 18). (Ibid. F°381)
Religion de la souffrance humaine (Les 3 Villes, 1). [en interligne : Pierre songe à son frère (Les 3 Villes, 18).] (Ibid. F°566)
Pierre songe à son frère (les 3 Villes 18). (Ibid. F°588)

TROP

Le Ventre de Paris (1873)

La trahison envers Charles n’est qu’un de ces épisodes, et il ne faut pas donner à Charles trop d’ampleur.(MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f°s 64-65)
A côté des amours platoniques de Lisa et de Jacques, je voudrais une sorte d’idylle dans la Halle et qui ne ressemblât pas trop à celle de Silvère et de Miette. (Ibid., f° 71)
Ne pas trop appuyer. C’est un fond seulement (Ibid., f° 76)
Meline, marié à une femme trop polie, vit on ne sais [sic] de quoi dans un appartement bourgeois de la rue St Denis, quartier très commerçant. (Ibid., f° 108)
Lacaille ne peut entrer dans les forts, parce qu’il est trop vieux. (Ibid., f° 108)
Pavillon de la Marée trop petit. (Ibid., f°124)
La Boucherie est trop à l’étroit ; la Marée aussi (Ibid., f° 128)

La Conquête de Plassans (1874)

Et les deux sociétés(…) ce qui évite de fusionner trop ouvertement encore (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche.F°24)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

On se serait caché au village. Mais cela est trop raide. Il vaut mieux ma première version. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, La Bible, f° 66)

Nana (1880)

(…) il [Mars] a assez d’elle et veut le lâcher, parce qu’elle fait trop sa poire.
On va assembler le conseil des dieux pour examiner une plainte des cocus qui se plaignent du trop d’ardeur de leur femme. (NAF Ms. 10313, Nana. F°4- Plan)
Juillerat et la Faloise venus trop tôt me servent pour la description. (Ibid. F°6)
La toilette. Pas de description trop longue. (Ibid. F°21)
Mais il refuse pour elle ; elle est trop comme il faut. (Ibid. F°31)
Le soir Fontan à qui Nana parle de la pièce, la blague, etc. la décourage. Rôle trop fort. Etc. (Ibid. F°82)
On raconte les faits antérieurs. Mais il y a toujours un peu de mystère. On ne sait trop rien. (Ibid. F°161).

[Philippe Hugon] Né à Paris. Un garçon vigoureux, très-frais, très rieur, et par trop bête. (NAF Ms. 10313, Nana. F°181- Personnages)
On ne sait pas trop de quoi elle [Madame Maloir] vit. (Ibid. F°184)
[Amy Stewart] Maigre, le cou trop long. De gros os. Mal faite, la taille trop courte et pas de cuisses. (Ibid. F°199)
[Zoé] N’a pas roulé au vice, parce qu’elle était trop laide. (Ibid. F°204).

Je ne vois pas trop comment rendre cela intéressant. (NAF Ms. 10313, Nana. F°214- Ebauche)
J’hésite beaucoup à garder l’intrigue que j’ai trouvée. Elle me semble rappeler un peu trop la situation principale de la Cousine Bette. (Ibid. F°225).

Un bal, un officier de marine tombe ivre mort, on l’emporte. – On ne baise pas, on buvait et on mangeait trop. (NAF Ms. 10313, Nana. F°250/2- Notes)
Les rumeurs dans la foule – Chevaux nerveux dans le défilé, bien trop (Ibid. F°294).

Au bonheur des dames (1883)

Pourtant, je ne voudrais pas d’épisodes trop sensuels (IBID) Eviter les scènes trop vives qui finiraient par me spécialiser (IBID)

La Terre (1887)

On a dit que le paysan est l’animal farouche, meurtrier, au milieu de la terre bienfaisante et calme. Peindre cela, en évitant de trop pousser au noir (MS NAF 10.328 La Terre. f° 401/2 – Ebauche)
(…) Cela ressemble un peu trop à Etienne et à Catherine (Ibid., f° 511/12)
(…) Ou bien confondre Beaugrand avec Bouffard, mais ne pas trop accumuler les crimes sur Bonhomme. (Ibid., f° 422/23)
(…) Il faut que la ferme me donne toute la grande culture, des histoires de chasse, et que je puisse conclure sur la grande culture et sur la petite. Cette grande culture, j’y ai introduit le ver, en y mettant une paysanne à gros appétit. Pour ne pas avoir trop de parallélisme, ne pas faire retourner Jean chez la fermière, ou s’arranger du moins pour que la symétrie ne se sente pas. (Ibid., f° 467/59)
(…) Le notaire sera mêlé à cela, il sera pour la ferme, et il pourra en dire un mot, dans le chap.II. – A chercher, à régler la procédure et l’affaire en elle-même, sans trop de détails techniques. (Ibid., f° 475/67)

Le Rêve (1888)

Et alors sans ironie
trop (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f°s 226/10- 227/11)
(…) je trouve que les amours d’Angélique et de Félicien sont trop unis (Ibid., f° 285/68)
(…) Ce que je n’ai toujours pas, c’est l’idylle dans le terrain vague. Ce terrain est trop vague (Ibid., f° 290/73)
(…) soldat ou diplomate, ou grand propriétaire /trop jeune, c’est tout ce qu’il pourrait faire (Ibid., f° 300/89)
(…) Je crains que tout cela ne rappelle trop l’abbé Mouret et je voudrais autre chose que la religion (Ibid., f° 307/90)

Mettre là les Hautecoeur a l’avantage de ne pas trop annoncer Félicien (MS NAF 10323, premier plan du chapitre III, f° 51)
Un dais serait une pièce trop forte, il faudra sans doute choisir autre chose (Ibid., premier plan du chapitre VI, f° 86)
Ne pas insister trop, car le point faible est l’invraisemblance de l’incognito qu’il peut garder : les Hubert devraient savoir qui il est (Ibid., premier plan du chapitre VI, f° 89)

Lourdes (1894)

Mais si on détruit le paradis, s’il n’y a pas l’espoir d’une revanche, tout croule. La duperie est trop abominable. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°26)
Mais ne pas trop m’asservir à la réalité. Du rêve. (Ibid. F°28)
Ensuite, la nécessité qui a fait qu’on l’a escamotée [Bernadette] (…), soit qu’on craignît qu’elle parlât trop ; soit (…) qu’on craignît pour elle les effets d’une adoration trop grande (…) \\. (Ibid. F°s30-31)
Pour arriver à suivre d’abord l’idylle de l’enfance, l’apparition, puis le drame de l’âge mûr, il faudrait trouver un procédé, quelque chose qui reviendra, des chapitres comme des refrains sans doute, enfin je ne sais pas trop, mais cela suivant toujours l’histoire que je conterai. (Ibid. F°33)
La basilique trop maigre (…). (Ibid. F°44)
Est-ce que la foi ne devrait pas suffire pour croire aux miracles ? alors pourquoi un médecin constatant ? Si mal qu’il constate, c’est encore de [tout biffé] trop. (Ibid. F°48)
Je (…) ne pourrais sans doute avoir le passé que par des visites (…) ; cela revenant en temps et lieu, de façon à ne pas trop couper l’intérêt du récit. (Ibid. F°59)
Je voudrais, pour ne pas trop éparpiller l’effet, avoir un personnage central. (Ibid. F°72)
Un peu intellectuel ; car, si je lui donnais des passions trop vives, il devrait lutter et ne résisterait peut-être pas. (Ibid. F°79)
Ce qui est gênant un peu pour le roman, c’est que le personnage du prêtre devient maintenant trop central. (Ibid. F°81)
Il se décide à prononcer ses vœux, sans trop s’interroger sur son esprit précis et logique (…). (Ibid. F°87)
M. Sabathier est assis ; mais sa femme lui allonge les jambes par moments pour qu’il
ne se fatigue pas trop. (Ibid. F°s134-135)
Et il n’y a plus ensuite que le Chapelet (à Ste-Maure), la Neuvaine et l’Angélus (à Châtellerault), ce qui me permettra de mettre les réflexions de Pierre, sans trop les encombrer par ce qu’on fera – (Ibid. F°144)
Un intermède, avec le dedans et le dehors. Sans trop insister, pour la gradation. (Ibid. F°147)
Chassaigne pas trop incroyant. (Ibid. F°151)
Puis, je suis à mon wagon [en interligne : trop tôt pour aller à la grotte], où l’on est venu chercher le mort. (Ibid. F°226)
Je crains que ce chapitre ne soit trop plein si j’y mets des discussions médicales. (Ibid. F°276)
Et [ensuite biffé] Bonamy confessant que le bureau est surtout une garantie contre trop de miracles. (Ibid. F°281)
Ce n’est qu’une garantie contre trop de miracles faciles, ainsi que finit par le dire Bonamy. (Ibid. F°292)
Sophie Couteau peut passer, quoiqu’il faille se méfier de la prodiguer trop. – (Ibid. F°307)
Je ne veux pas mettre M. de Guersaint dans la confidence : il est trop léger. (Ibid. F°324)
Ne pas l’exciter [la foule] encore de trop, mais la poser prête à s’exciter. (Ibid. F°427)
Ne pas trop perdre de vue non plus l’abbé Des Hermoises. (Ibid. F°430)
Marie, en ce moment, a trop l’envie de marcher. (Ibid. F°491)
Et il [Cazaban] craint d’en avoir trop dit. (Ibid. F°494)
Aussi, à Lourdes, dans ce milieu où l’on veut ressusciter la foi, les objets religieux jurent, sont très laids ou trop jolis (…). (Ibid. F°499)

Il se décide à prononcer ses vœux, sans trop s’interroger sur son esprit précis et logique (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 8 – Notes sur Pierre Froment)
Son mari [est biffé], bon sujet et pas trop ivrogne, était [lettres biffé] ouvrier dans une partie délétère ; et il est mort phtisique. (Ibid. Fo 31 – Notes sur Mme Vincent)
Il est ataxique, la forme indolore ; ne souffre pas trop (…). (Ibid. Fo 34 – Notes sur M. Sabathier)
Un peu trop grosse, le visage fleuri, éclatante de santé. (Ibid. Fo 36 – Notes sur Mme Sabathier)
Et elle mourra au retour dans le train, ou plutôt sera ramenée mourante à Paris, pour que je n’aie pas trop de morts. (Ibid. Fo 40 – Notes sur la Grivotte)
Une silencieuse, rien que des plaintes de temps à autre, quand elle souffre trop. (Ibid. Fo 45 – Notes sur Mme Vêtu)
Les constatations, c’est surtout
pour faire un peu la police des miracles, pour empêcher qu’il y en ait trop. (Ibid. Fos 69-70 – Notes sur Raboin)
Il ne faut pas trop la faire maigrir d’abord. (Ibid. Fo 117 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Mais pas d’attaque de nerfs, pas d’hystérie trop évidente. – (Ibid. Fo 118 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)

Travail (1901)

Mais il vaudra mieux peut-être ne pas éparpiller trop l’intérêt sur trop de personnages, de types (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 380/33)
Je vois à peu près le rôle des principaux personnages. Mais je ne sais trop que faire de l’autorité et de la religion (Ibid., F°413)

TROUBLANT(E)

Lourdes (1894)

Pas belle au premier aspect, et à mesure qu’on la regarde saisissante, troublante, conquérante. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 74 – Notes sur Madame Volmar)
Le jour de la fontaine : comment expliquer ses mouvements, question très troublante. (Ibid. Fo 133 – Notes sur le Dr Dozous)

TROUVÉ (Clémentine)

La jeune fille, guérie d’une ostéo-périostite du pied droit, est reconnue miraculée à l’âge de 14 ans, le 21 août 1891. Zola la croisa en août 1892, au Bureau des Constatations médicales, lors de son premier voyage à Lourdes. Elle lui inspira le personnage de Sophie Couteau.

Lourdes (1894)

La mauvaise organisation des constatations. Ainsi, pour Clémentine Trouvé. (…)
D’autre part le dr Boissarie n’avait pas vu la plaie. Il y a bien les dames de la piscine ; mais, malheureusement, Clémentine avait gardé son pansement (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s46-47)
Clémentine Trouvé, l’enfant guérie, il y a [trois biffé] deux ans, et qu’on ramène chaque année, comme un exemple et une réclame. (Ibid. F°107)
Pendant ce temps, Pierre regarde Sophie Couteau [en interligne : Clémentine Trouvé. N.S.L. 29]. (Ibid. F°183)
Clémentine Trouvé (Eb. 29 et suivants). (Ibid. F°200)
Mais Clémentine Trouvé guérie est montée, et son miracle. (Ibid. F°601)
C’est le médecin qui le [Pierre] mène à la salle des constatations. Toute la scène. Disposition, façons de procéder. Clémentine Trouvé. (Ibid. F°602)
Mort de la femme au cancer qui jette la terreur. Clémentine Trouvé. (Ibid. F°604)

Sophie Couteau, 14 ans. – Paysanne. – Le type de [la biffé] Clémentine Trouvé. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 49 – Notes sur Sophie Couteau)
Une miraculée d’il y a deux ans. Le cas de Clémentine Trouvé. (Ibid. Fo 49 – Notes sur Sophie Couteau)

TROUVER (SE)

La Curée (1872)

Il faut faire de Blanche une fille grisée, une Parisienne que le tourbillon contemporain a emportée, mais qui se réveille à un moment, fille de son père (quel est son père ? à trouver) (MS NAF 10 282, La Curée, f°301 / Premiers détails).

Le Ventre de Paris (1873)

Devant la famille, elle est morale (…), puis l’abandonne le jour où elle se sent compromise par elle (Là est sans doute le drame à trouver.) (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 53)
Je l’étudierai dans ces trois cas, et je trouverai là l’intrigue et les personnages secondaires.(Ibid., f° 53)
J’entrevois d’abord la police. Un sergent de ville, un type à trouver. (Ibid., f° 60)
Je mettrai là tout ce que je sais sur les cancans (…). Avec des intrigues secondaires que je trouverai. (Ibid., f° 60)
Il faudra que je trouve des épisodes pour ce gamin. (Ibid., f° 61)
Lisa se trouvera en face du dieu de la halle et de sa mère (Ibid., f° 65) \\Jacques promet de la lui rendre, si elle vient la chercher dans une cave de la Halle ou ailleurs, c’est à trouver. (Ibid., f° 66)
la cousine au contraire l’aimerait, un petit type de vierge égarée parmi les harengères (à trouver). (Ibid., f° 70)
Types à trouver quand j’en viendrai à étudier ces personnages de plus près. (Ibid., f° 74)
L’intrigue à trouver est décidément dans la conspiration, fausse ou non. (Ibid., f° 84)
Ma charcuterie se trouve au soleil l’après-midi (Ibid., f°185)
une pièce intermédiaire où se trouve un escalier à vis, le laboratoire et une cour (Ibid., f° 186)

La Conquête de Plassans (1874)

Les détails seront faciles à trouver (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 24)
Les scènes se renouvellent, en trouver d’autres aussi typiques et dramatiser le sujet le plus possible en trouvant des péripéties (Ibid.F° 24)

Un soir, on peut
observer dans le jardin d’à côté une scène à trouver (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XVII F° 11-12)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Je trouverai le type de l’oncle, un type original. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 5)
Maintenant, le tout sera de trouver avec ces quelques personnages un drame assez poignant et une mise en scène assez intéressante. (Ibid., f° 15)
Trouver dans la première partie la place de ces choses. (Ibid.,, Les personnages, f° 17)
Puis des épisodes nombreux, à trouver. (Ibid., Le Paradou, f° 63)
Le Christ de l’autel (à trouver, c’est lui qui me servira dans la grande scène d’Albine). (Ibid.,, L’Eglise, les Artaud – le Presbytère, f° 106)

Nana (1880)

C’est un Russe qui aura payé le dîner, un Russe que Nana avait pour amant et qui part. Je retrouverai ce Russe là. (NAF Ms. 10313, Nana. F°43-44)
[Mignon et Fauchery] tous deux jugent Rose avec son nouvel entreteneur, quelqu’un à trouver. (Ibid. F°62)
C’est elle [Zoé] qui peut se trouver à la fin du chapitre avec Cartier Muffat et Daguenet, et leur dire que Nana ira loin. (Ibid. F°75)
Les bals de barrières où l’on trouve de petites pucelles. (Ibid. F°77)
Description. On trouve là Clarisse et Simonne. (Ibid. F°81)
Satin, l’emmène manger chez Laure, où l’on retrouve, Clarisse et Simonne, puis Madame Robert. (Ibid. F°83)
Et l’entrevue. Après la première émotion (à trouver), Muffat faisant ses offres (…). (Ibid. F°92)
Quand Muffat est complètement avec Nana, faire paraître l’homme dévot et trouver son rôle. (Ibid. F°106)
Mêler Francis à une des aventures. Il peut escompter des billets de Muffat, se trouver dans une des aventures de Nana. Le détraquement d’une famille par la luxure, trouver le dénouement effroyable, comme dans L’Assommoir. (Ibid. F°107)
L’impératrice vient aux Courses. Muffat est avec elle. Trouver la scène. (Ibid. F°127)
XII. – Chez les Muffat. Voir à trouver un cadre, peut-être le mariage de Daguenet (Ibid. F°136)
Le détraquement d’une famille par la luxure. Trouver la revanche de l’Assommoir, scène effroyable. (Ibid. F°137)
Et l’explication. – Mais ici, il faut dire à quel moment il trouve Nana : le boulanger qui n’a pas été payé sur l’argent de Philippe, – trouver une raison – vient faire un scène affreuse pour cent trente trois fran (sic) (…). (Ibid. F°140).

[Clarisse Besnus] Un vice à lui trouver. (NAF Ms. 10313, Nana. F°166- Personnages)
Faire l’étude du coiffeur des filles [Francis]. Ne couche jamais avec elles ; les tutoie, leur rend des services d’argent, escompte les billets de leurs messieurs, se trouve dans une de leurs aventures, lance l’une d’elles par sa coiffure, croit à son art. (Ibid. F°176)
[Rose Mignon] Très courue, gagnant beaucoup au théâtre et dans les lits. Lui trouver une fin. (Ibid. F°185)
[Muffat] Son père a pu se trouver mêlé dans la tentative de Boulogne (…). (Ibid. F°187).

C’est là que je n’ai pas très clairement le drame. Qu’est-ce que je pourrait (sic) trouver ? (NAF Ms. 10313, Nana. F°212-3- Ebauche)
J’hésite beaucoup à garder l’intrigue que j’ai trouvée.
Il me faudrait donc trouver autre chose.
Voyons les conditions où le comte Muffat peut se trouver, pour qu’en aimant Nana, il y ait drame. (Ibid. F°225)
(…) au fond même, en fouillant bien, on trouverait une communauté de souche entre les deux.
Le seul côté fâcheux que je trouve à cela, c’est que cela n’est pas général et que cela n’est pas très empire. (Ibid. F°226)
On lui [Fontan] trouvera plus tard un dénouement : affaires véreuses à la Bourse, il a lui aussi des hauts et des bas (…). (Ibid. F°234).

Pot-Bouille (1882)

Trouver le drame dans ses détails (MS NAF 10 321, Pot-Bouille, f° 381)

Au bonheur des dames (1883)

Mais il faut trouver l’intrigue (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, f° 5) \\Trouver une figure grande d’homme ou plutôt de femme (Ibid., f° 6) \\Trouver là des scènes simples et puissantes (Ibid., f° 11) \\Une petite intrigue de ce côté. Trouver la femme (Ibid., f° 22) \\Trouver à chacun son intrigue (Ibid., f° 25)

La Terre (1887)

tâcher d’avoir, au fond, de la grandeur, chez ce paysan, cet homme qui est resté le plus près de la terre. Ne pas l’anoblir, trouver et montrer la grandeur. (MS NAF 10.328 La Terre. f° 401/2- Ebauche)
(…) Il faudrait que Bonhomme ait rêvé de la [Louise] supprimer et trouver un moyen où il la tue, par vengeance et pour avoir la terre. (Ibid., f° 433/34)
(…) L’oncle sera à peine une silhouette. Il meurt tout de suite, d’un coup de sang. Un type à créer pourtant, ayant perdu de ses terres pour des raisons à trouver. (Ibid., f° 440/41)
(…) [le prêtre] Laissé là par l’évêque, parce que pas fort. Des coups de tête : dans ses querelles, ne vient plus dire la messe. Trouver d’autres traits typiques. Reste un mois sans venir : plus de religion, ça marche bien tout de même : un mort, et il est obligé de venir. (Ibid., f° 479/71) Trouver son comique (MS NAF 10329 La Terre f° 83 – Personnages, Evariste Bécu)

Le Rêve (1888)

Ce que j’avais trouvé n’était pas mauvais (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 219/3)
(…) Il faudrait le trouver peut-être dans ce que fait le quadragénaire (Ibid., f° 221/5)
(…) Trouver les épisodes et l’intérêt (Ibid., f° 229/13)
(…) je voudrais faire un chapitre de cela : il sera court voilà tout, à moins que je ne trouve à le corser (Ibid., f° 263/46)
(…) je trouve que les amours d’Angélique et de Félicien sont trop unis (Ibid., f° 285/68)
(…) Il faut que je lui trouve une situation, une fonction dans la vie (Ibid., f° 298/81)
(…) Si je ne trouve rien à lui faire faire de classé, le mieux est de le montrer au sortir de ses études (Ibid., f° 299/82)
(…) Il faudra trouver autre chose pour cette broderie (Ibid., f° 308/91)
(…) le vitrail est celui d’une salle basse, d’une salle des gardes par exemple, et il représentera un jeune dieu avec une déesse ou encore une scène mythologique (…) je trouverai un moyen pour l’éclairer à l’intérieur (Ibid., f° 310/93) Refus du travail, mauvaises réponses, trouver (Ibid.,. 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 18)

Bien poser déjà Hubertine (…) mais poser seulement, car la scène que je veux
entre Hubert et Hubertine résumant leur passé ne se trouvera qu’au chapitre suivant (Ibid., Premier plan détaillé du chapitre II, f° 24-25)
Le vitrail qu’elle voit dans le château le soir (…) trouver le vitrail (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 64)
Pourquoi ce malentendu, pourquoi ne vient-il
pas ? A trouver . Les Hubert aussi sont à trouver (Ibid., premier plan du chapitre XI, f° s 154-155)
A trouver (Ibid., f° 156)

Lourdes (1894)

Mais dans le début du livre opposer violemment les deux frères, trouver quelque chose qui les jette l’un contre l’autre comme des loups. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°17)
Dans Paris enfin, le socialisme triomphant, une religion humaine à trouver (…) – (Ibid. F°28)
Pour arriver à suivre d’abord l’idylle de l’enfance, l’apparition, puis le drame de l’âge mûr, il faudrait trouver un procédé (…). (Ibid. F°33)
Il ne me déplairait d’ailleurs pas d’innover, de trouver
une division originale, une coupe un peu singulière et mystique. (Ibid. F°s59-60)
Ma crainte est de ne pas trouver pour celui-ci un sujet qui m’aille, un cadre où je sois moi, des foules, des grandes masses à remuer, des effets grands (…) \\. (Ibid. F°s61-62)
Il faut aussi que j’aie les procès verbaux du commissaire Jacomet, enfin tous les dossiers administratifs de l’époque. Ce n’est pas là où je trouverai la vérité. (Ibid. F°64)
Je ne vois guère d’autre moyen que de ne pas finir le chapitre avec la procession (…). Et trouver autre chose pour finir. (Ibid. F°81)
Il faudrait n’en faire qu’un type, tout au fond, à moins de trouver à l’utiliser davantage. (Ibid. F°105)
L’aumônier de la salle. (…)
Le type moyen du prêtre qu’on trouve là-bas. (Ibid. F°s115-116)
Trouver la place de dire les choses nécessaires. (Ibid. F°118)
C’est sa nièce
qui tient le magasin. Une très jolie fille à laquelle je puis trouver un bout d’intrigue. (Ibid. F°s119-120)
Enfin, trouver le moyen [qu biffé] pour que le mouvement du premier chapitre continue et soit naturellement repris au III. (Ibid. F°156)
Voit-on la grotte. Non, mais trouver pour que Bernadette revienne et termine. (Ibid. F°211)
Enfin, trouver l’excuse pour que Pierre puisse s’éloigner. – (Ibid. F°253)
A la piscine, je retrouve Berthaud, l’hospitalier, chef des Piscines. Et je trouve aussi le marquis de Salmon-Roquebert, si dévoué. (Ibid. F°269)
Ne pas oublier que Chassaigne est là, et trouver ce qu’il fera, ce qu’il dira. (Ibid. F°292)
M. de Guersaint dit donc ce qu’il a entendu, des voix chuchotantes, trouver quelque chose de révélateur, mais de très discret. – (Ibid. F°311)
Le matin, il faut que je les [les Vigneron] ai déjà posés là-haut dans les chambres, trouver un épisode, un malaise du petit, un évanouissement qui terrifie les parents. (Ibid. F°325)
Mais Cazaban n’y peut tenir, et peu à peu (trouver les transitions) il déblatère contre la Grotte. (Ibid. F°335)
Il faut dire que celui-ci [Gérard] a justement déjeuné plus tôt, trouver pourquoi. (Ibid. F°341)
Puis, il [Cazaban] finit par se lâcher. Les transitions
à trouver. (Ibid. F°s345-346)
Désespoir de la mère, qui la [Rose] berce. Trouver le poignant de cela. (Ibid. F°369)
C’est hier que Raymonde doit annoncer à sa mère que le mariage est fait. (Voir les Personn.) Cela très discrètement, et en trouvant le moment voulu. – (Ibid. F°411)
La façon patiente dont il [M. Sabathier] dit son chapelet. La septième année. Trouver des détails nouveaux. (Ibid. F°418)
Et revenir à toute la théorie de Beauclair, résumer tout ce qui se trouve à la note sur la maladie de Marie – (Ibid. F°441)
Voir si le Commandeur devrait être là, et trouver ce qu’il ferait, ce qu’il dirait. (Ibid. F°448)
Elle [Mme Volmar] pâlit, le [Pierre] suit d’un mouvement brusque dans sa chambre ; et là trouver un cri, un sanglot, une demande de pardon et de pitié. (Ibid. F°487)
Très délicat, trouver la transition. (Ibid. F°547)
La pitié de la souffrance ne suffit pas. Que trouvera-t-on (Et « Rome » posé). (Ibid. F°588)
Donc nommer le frère dans l’histoire au chap. II de la 1ère partie ; trouver ensuite un rappel du frère dans la troisième ou la quatrième partie (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 18 – Notes sur Guillaume Froment)
Le type moyen du prêtre
qu’on trouve là-bas (Ibid. Fos 91 – 92 – Notes sur l’abbé Judaine)
Enfin toutes les variétés [de prêtres], à chercher et à trouver. (Ibid. Fo 96 – Notes sur l’abbé des Hermoises)
Toutes les luttes avec la ville, le commerce, les sœurs bleues. Trouver la place de dire les choses nécessaires. (Ibid. Fo 99 – Notes sur le père Capdebarthe)
Enfin, plusieurs compartiments portent [le biffé] une bande de papier collé à la vitre, [illisible biffé] où se trouve le mot direction. (Ibid. Fo 184 – Notes sur le Départ de Paris)
Elle a une maladie dans le ventre, et en outre un état nerveux très aigu. On lui a monté la tête, m’a dit le docteur. Mais je l’ai trouvé lui-même singulier. (Ibid. Fo 186 – Notes sur le Départ de Paris)

Travail (1901)

L’un, l’usine, le patron travaille encore, et son type, son histoire sont à trouver (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 364/17) \\Une idylle entre les deux enfants malgré la différence des classes : trouver les détails qui les rapprochent (Ibid., f° 369/22-370/23)
Trouver l’instruction nécessaire, dont il a confusément l’instinct (Ibid., f° 377/30) \\Sorti, renvoyé de l’usine, pour un motif injuste à trouver (Ibid., f° 378/31)

TUER

La Terre (1887)

Mais Jean reste toujours effacé, avec un pauvre rôle. Son intérêt serait peut-être d’opposer l’ouvrier au paysan. N’en faire alors qu’un ouvrier ; mais cela tue mon sujet (MS NAF 10.328, La Terre, F° 431/32 -Ebauche)

TYPE

voir aussi Caractère, Figure, Personnage.

La Curée (1872)

[Saccard] a tenté les grandes aventures, il est le type des grandes dépenses. (MS NAF 10 282, La Curée, f°294 / Premiers détails).

Le Ventre de Paris (1873)

C’est tout un type que je grandirai. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 49)
Type d’égoïste, arrangeant son nid avec un soin jaloux, considérant l’honnêteté comme une plume douce où l’on est mieux pour dormir à l’aise (Ibid., f° 53-54)
En faire un type de républicain ardent, d’idéaliste démocrate, un grand type à cœur.(Ibid., f° 56)
J’entrevois d’abord la police. Un sergent de ville, un type à trouver. (Ibid., f° 60)
Type de la jeunesse sans pain et insouciante (Ibid., f° 61)
Le dieu de la halle peut être le fils d’une marchande de poissons, forte commère, le type du métier.( Ibid., f° 64)
la cousine au contraire l’aimerait, un petit type de vierge égarée parmi les harengères (à trouver).( Ibid., f° 70)
Je n’ai encore pour les Halles, comme types, qu’une charcutière, une marchande de poissons (Ibid., f° 72)
Louis Gontard (…) a pour intime un marchand de volailles et de gibiers, Eugène Charvet, dont je ferai le type du boutiquier gouailleur et farceur de Paris.( Ibid., f° 72)
Il faut en faire tout un type. (Ibid., f° 73)
Types à trouver quand j’en viendrai à étudier ces personnages de plus près. (Ibid., f° 74)
Il faut donner à tous ces types une coquinerie réelle.( Ibid., f° 76-77)
Cela me donnera un petit type curieux.( Ibid., f° 77)
Un type de liquoriste mouchard sera suffisant dans le poème du Ventre.( Ibid., f° 78)
Il me faudrait encore un type de cliente, vieille fille ( Ibid., f° 78)
Ma fermière (…) est veuve, elle mène la ferme, etc. Type du travail aux champs. ( Ibid., f° 79)
Peinture de quelques types. ( Ibid., f° 85)
Sa mère, le type de la vieille poissonnière vit encore. ( Ibid., f° 98)
j’ai d’abord Florent, puis Claude, puis quelques types de chez Lebigre ( Ibid., f° 101)
(la mère de Cadine, un type) ( Ibid., f° 105)
(étudier vivement avec elle le type ancien) ( Ibid., f° 106)
Claire, blonde, effacée, etc. Un type à créer. ( Ibid., f° 106)
Le poser pour le type futur, selon le portrait de C… (Ibid., f° 112)

La Conquête de Plassans (1874)

Prendre le type du père de C., goguenard, républicain bourgeois(MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 19)
Rester dans le type du père de C. (Ibid. F° 20)
Les types de prêtres autour de lui (Ibid.F°21)
Le maire, un type, le portrait de R. puis deux ou trois autres que j’arrêterai (Ibid.F°23)
Les scènes se renouvellent, en trouver d’autres aussi typiques et dramatiser le sujet le plus possible en trouvant des péripéties (Ibid.F° 24)
Macquart (…).Puis ce serait un type terrible (Ibid.F°27)

Une scène typique pour Rougon (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XIX F˚ 12)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Je trouverai le type de l’oncle, un type original. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 5)

Nana (1880)

Madame Bron. (…) Type de la portière, mais affectant des airs dignes, et pénétré de son rôle. (NAF Ms. 10313, Nana. F°169-Personnages).

Ce serait là, mes trois types principaux, l’ordure du vieux, l’amour profond de l’homme mûr, et le baisage aimable et facile de l’amant de cœur. (NAF Ms. 10313, Nana. F°210-Ebauche)
Donc, carrément, il faut aborder un type de femme, qui, lorsqu’elle se voit délaissée, commence par fermer les yeux, par orgueil (…). (Ibid. F°216)
Dans ce cas, il faudra que je prenne une autre fille pour le type de la fille qui redevient ordurière en vieillissant. (Ibid. F°219)
En dehors du mariage Judic, il faudra que j’aie un autre type assez important, Cora Pearl. (Ibid. F°220)
Arsène Labordette est le type du maq. bien mis et qui ne paraît pas se salir les mains. (Ibid. F°236)
Pour le type, poser l’intérieur. (Ibid. F°237).

Une Alsacienne qui semble sortie d’un album de Grévin, avec un capitaine brun, énorme, le type du capitaine d’aventure. (NAF Ms. 10313, Nana. F°245/3- Notes)
Type de femme. Delphine de Lizy. (Ibid. F°278).

Pot-Bouille (1882)

/Octave/ Le type du jeune bourgeois intelligent (MS NAF 10321, Pot-Bouille, f° 383-384)

Au bonheur des dames (1883)

C’est un type superbe de grâce et d’honnêteté à créer (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, f º 11) \\(…) elle [Louise-Denise] soigne un frère déjà grand qui lui mange tout, mais gentil; un type à créer (Ibid., f° 17) \\Quant à l’intéressé d’Octave, il est inutile de le mêler à l’intrigue romanesque, un type de garçon pratique, très moderne (…) (Ibid., f°s 17-18) \\(…) sans négliger pour cela les passantes, ni les femmes de province, dont il me faut deux ou trois types parmi mes clientes (Ibid., f° 19) \\Un rôle à un caissier, amant et une vendeuse rare – un type à créer et intéresser au drame (Ibid., f° 19) \\(…) leur [aux vendeuses] donner à chacune un dénouement typique (Ibid., f° 20) \\Le type d’autrefois [“le cousin de Louise”] que j’opposerai au type d’aujourd’hui (Ibid., f° 21) \\Quelques types de clientes (Ibid., f° 25)

La Terre (1887)

L’oncle sera à peine une silhouette. Il meurt tout de suite, d’un coup de sang. Un type à créer pourtant, ayant perdu de ses terres pour des raisons à trouver. (MS NAF 10.328 La Terre. f° 440/41 – Ebauche)
(…) Palmyre (…) Une virago, type à créer, sympathique en somme. (Ibid., f° 441/42)
(…) Louise . (…) Type intéressant à créer. (Ibid., f° 442/43)
(…) Bonhomme. – Le paysan. Prendre à Medan un des types, la Terrasse ou un autre. Brutal et sournois, cupide et jouisseur, sans exagération romantique. Calculateur avec ses vices qui grandissent en avançant en âge. C’est lui le type central. (Ibid., f° 443/44)
(…) La fille et le gendre. Je fais donc du gendre, dans le même village, le type du bon paysan travailleur, assez éclairé, sage, allant assez volontiers aux nouvelles méthodes, mais sans prêche et sans étalage. (Ibid., f° 445/46)
(…)Un Burneron, comme type. (Ibid.)
(…) L’aîné. Un type de second plan. (Ibid., f° 446/47)
(…) (Le prêtre) Trouver d’autres traits typiques. Reste un mois sans venir : plus de religion, ça marche bien tout de même : un mort, et il est obligé de venir. (Ibid., f° 479/71)
(…) Je voudrais un jeune paysan qui incarnerait le paysan quittant la terre, attiré par la ville, s’habillant chez Godchau, d’une élégance canaille. Je voudrais même lui donner un rôle important, du moins quelques apparitions typiques. (Ibid., f° 481/73)
Je prends pour type madame Burneron, le nez en plus (Ibid., F° 24 – Personnages, Fany Fouan)
Type de Burneron, roux avec figure carrée et calme (Ibid., F° 26 – Personnages, Honoré Delhomme)
Un Burneron comme type (Ibid., F° 28)
Mais pas de type banal d’honnêteté, de devoir (Ibid., F° 79 – Personnages, Soulas)
Le type de la bavarde, de la femme qui reste des heures les mains sous son tablier, à parler de tout le monde (Ibid., F° 84 – Personnages, Constance Bécu)
Type de mon Pavoust, gros, moustachu en brosse, devenu monsieur et resté très sale (Ibid., F° 87 – Personnages, Eugène Macqueron)
Type de la petite paysanne active et avare, riche et de plus en plus âpre (Ibid., F° 91 – Personnages, Cœlina Macqueron)
Un type, silencieux, fumant, dont on ne sait jamais l’avis. D’autres à créer, selon les besoins (Ibid., F° 96 – Personnages, Clou)

Lourdes (1894)

Dans tout cela des types, naturellement. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°38)
Le type du petit
grisonnant qui a grogné derrière moi des choses que je n’ai pas bien entendues. (…) Conserver ce type, un qui voudrait balayer tout cet appareil de constatation, de science, si mal qu’elle fonctionne. (Ibid. F°s48-49)
Tous mes types de malades ; et le très bon est qu’ils sont naturellement réunis. (Ibid. F°68 )
Peut-être vaudrait-il mieux [n’avoir biffé] avoir un père veuf, dont je ferai un type : heureux de voir les Pyrénées. (Ibid. F°75)
Un
type le père, un architecte mâtiné d’inventeur, la tête dans les étoiles, et ne voyant pas la misère autour de lui. (Ibid. F°s92-93)
Un peu folle, riant, parlant tout haut. Le type est joli. Mais je ne le vois pas bien fondu
dans le récit. Il faudrait n’en faire qu’un type, tout au fond, à moins de trouver à l’utiliser davantage. (Ibid. F°s104-105)
L’aumônier de la salle. (…)
Le type moyen du prêtre qu’on trouve là-bas. (Ibid. F°s115-116)
Un petit type [sœur Claire-des-Anges] à créer, petite et absorbée, très fine et très douce, mince, recueillie, mystérieuse et perdue, quoique très active. (Ibid. F°s181-182)
Il [Chassaigne] n’est qu’un type, [le sa biffé] l’intellectuel, le savant qui retourne à la croyance (…). (Ibid. F°260)
Il [Chassaigne] n’est donc qu’un type, le représentant du savant qui retourne à la croyance par faiblesse humaine (…). (Ibid. F°277)
Et pousser le triomphe jusqu’à l’enquête de Mgr Laurence, à l’acceptation par l’église. Tout le type de l’évêque. (Ibid. F°301)
Et pousser le triomphe jusqu’à l’enquête de Mgr Laurence, à l’acceptation de l’Eglise. (…) Tout le type de l’évêque. (Ibid. F°306)
Je pose ici le type du cocher, qui me servira plus loin. (Ibid. F°493)

Type de cette sœur aînée qui nourrit tout un petit monde par des prodiges d’activité. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 25 – Notes sur Marie de Guersaint)
Très sympathique en somme, un joli type de catholique distrait imprévoyant, artiste manqué. (Ibid. Fo 28 – Notes sur M. de Guersaint)
Le type de [la biffé] Clémentine Trouvé. (Ibid. Fo 49 – Notes sur Sophie Couteau)
Voir s’il n’en faut faire qu’un type ou l’utiliser davantage. (Ibid. Fo 78 – Notes sur Madame Desagneaux)
Le type moyen du prêtre
qu’on trouve là-bas. (Ibid. Fos 91 – 92 – Notes sur l’abbé Judaine)
En outre, les tableaux des grandes foules, (…) tous les types abominables de la souffrance (…) \\. (Ibid. Fos 212 – 213 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Comme intrigue du roman, il faudrait mêler à l’histoire rétrospective de Bernadette (…) des types de dévots et d’incrédules (…). (Ibid. Fo 214 – Notes sur Un roman sur Lourdes)

Travail (1901)

Un type très haut, qui travaillerait à coté de lui (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 357/10)
Et, dès lors, le vieux professeur n’est qu’un type de travailleur (Ibid., f° 358/11-359/12)
L’un, l’usine, le patron travaille encore, et son type, son histoire sont à trouver (Ibid., f° 364/17)
L’usinier doit être un type, le patron (Ibid., f° 365/18)
Je crois que le reste du drame doit m’être donné par des types d’ouvriers (Ibid., f° 369/22)
La famille de l’ouvrière me donnant des types (Ibid., f° 370/23)
Il me faut des ouvriers, des types (Ibid., f° 376/29)
Voilà le grand type, qui doit venir en avant, au premier plan, pour bien montrer la bête monstrueuse du salariat (Ibid., f° 376/29-377/30)
Mais il vaudra mieux peut-être ne pas éparpiller trop l’intérêt sur trop de personnages, de types (Ibid., f° 380/33)
Un deux ouvriers, celui qui a souffert physiquement, et celui qui a souffert intellectuellement du travail mal organisé, ne sont que des types secondaires (Ibid., f° 381/34)
Il y a aussi un ouvrier que je détruis, et qu’il faudrait bien représenter par quelques types (Ibid., f° 387/40) \\Et un grand type à créer (Ibid., f° 390/43)
Un type que je ne fais que montrer à plusieurs reprises (Ibid., f° 390/43)
Les personnages peuvent donc être un fermier (…) et deux petits propriétaires, avec leur type (Ibid., f° 400/53)
Les personnages peuvent donc être un fermier (…) et deux petits propriétaires, avec leur type (Ibid., f° 400/53)
Jordan, dont je veux faire un type, un Vulcain silencieux (Ibid., F°422)

TYPIQUE

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Jeanbernat n’est pas venu. Un mot typique sur lui. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Plan du troisième livre, f° 25)

Nana (1880)

En description coupée de petites conversations, de mots typiques. (NAF Ms. 10313, Nana. F°119-Plan).

Lourdes (1894)

Je la [la jeune sœur] mets deux ou trois fois en scène d’une façon typique, très brave, allant de l’avant. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°115)

Une figure de troisième plan, mais qu’il faut faire typique et poignante. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 46 – Notes sur Mme Vêtu)