Dictionnaire – R-Rubens

R

(modèle réel d’un personnage. Rigaud ? Voir : Rigaud)

La Conquête de Plassans (1874)

Le maire, un type, le portrait de R. puis deux ou trois autres que j’arrêterai (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche.F°23)

RACINE

Lourdes (1894)

Dans ce troisième volume, je vois volontiers la lutte des deux frères, mon prêtre et son frère ; et il faut que je règle cela pour en mettre les racines dans « Lourdes ». (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°10)

RACONTER

Voir aussi : Conter.

La Curée (1872)

Ne raconter que les premiers gains d’Aristide (MS NAF 10 282, La Curée, f°225).

Le Ventre de Paris (1873)

Il a eu des amours que je raconterai. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 66)
Je ne raconte pas l’entrevue. (Ibid., f° 90)
Je raconte encore dans le premier chapitre le séjour à Bicêtre. (Ibid., f° 200)
Un quartier-maître raconte la guerre de Crimée – (Ibid., f˚ 205)

La Conquête de Plassans (1874)

Je ne raconte pas l’histoire de la fortune. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan F˚ 4)
Ne pas raconter son histoire (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan II F˚ 4-5)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Raconter des journées avec des détails. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Le Paradou, f° 62)

Nana (1880)

Les femmes racontant leurs histoires dans des coins. (NAF Ms. 10313, Nana. F°41- Plan)
les femmes racontant leurs histoires, voulant aller boire du lait au bois de Boulogne. (Ibid. F°44)
Histoire du ménage à trois racontée par les autres. (Ibid. F°48)
Retour de Georges, chez sa mère, pour le déjeuner. Il raconte qu’il est sorti le matin. (Ibid. F°58)
Clarisse raconte (Ibid. F°91)
Une nuit, couché près d’elle, il l’avait épouvantée, en lui racontant qu’il s’enfermerait dans son écurie et se ferait flamber avec ses chevaux, lorsqu’il aurait tout mangé. (Ibid. F°109 verso)
On raconte les faits antérieurs. (Ibid. F°161).

[Madame Maloir] (…). surtout tenant compagnie à Nana et lui racontant des histoires.
Les histoires de sa vie, qu’elle raconte, se démentent l’une l’autre. (NAF Ms. 10313, Nana. F°184- Personnages)
Il faudra raconter sa vie antérieure. [Nana] (Ibid. F°191)
[Blanche de Sivry] Raconte des histoires à dormir debout. (Ibid. F°197).

[Le capitaine brun] Il raconte le Sacrifice d’Abraham en patois d’Alsace. (NAF Ms. 10313, Nana. F°245/3- Notes)
On a causé, elle (sic) racontent tous (sic) les 2 leurs histoires, et chacune : Peut-on raconter des histoires comme ça (Ibid. F°250/2)
La femme qui avoue l’origine et celle qui raconte qu’elle est bien née. (Ibid. F°252/1).

Au bonheur des dames (1883)

(…) une petite ouvrière pauvre dont le raconte l’histoire (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, fº 10)

Le Rêve (1888)

Je prends donc une jeune fille et je raconte ses amours et son mariage (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 227/11)

Comme je garde Félicien mystérieux, je ne puis raconter son histoire que lorsqu’il est connu au IX (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre V, f° 77)

Lourdes (1894)

Mais, pour arriver à cela, il y aura une grande difficulté à vaincre, qu’il faudra résoudre tout de suite pour le plan : comment revenir en arrière,
comment raconter tout Bernadette (…), si mon roman se passe de nos jours ? (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s57-58)
Il faudrait plutôt des personnages qui raconteraient le passé, une sorte de chœur (…). (Ibid. F°59)
Ces histoires merveilleuses, ces contes de fées qu’on leur raconte et qui les grisent. (Ibid. F°188)
Surtout le miracle, son histoire qu’elle [Sophie Couteau] raconte à Pierre (c’est lui qui l’interroge), et tous les détails. (Ibid. F°192)
Et, alors, le récit de tous les miracles qui commence. D’abord, les malades en connaîtront tous un ou deux et les raconteront à tour de rôle. (Ibid. F°193)
Ces histoires merveilleuses, ces contes de fées qu’on leur raconte, qui les grisent. (Ibid. F°195)
J’ai donc deux heures de chapelet et de cantique, pendant lesquelles Sophie Couteau pourra raconter son miracle. (Ibid. F°198)
Alors, il [Pierre] raconte, il continue en disant ce qu’il sait, beaucoup milieu [sic] que le petit livre sut. (Ibid. F°204)
Et les dix-huit apparitions racontées jusqu’aux premiers miracles. – (Ibid. F°208)
Et la description qu’il [M. de Guersaint] donne du spectacle, vu du Calvaire (…). Ce qu’il raconte. (Ibid. F°355)
Enfin, je puis avoir des conversations dans la folle [sic], des gens qui ont fait des excursions et qui les racontent. (Ibid. F°363)
Le baron racontant la Grotte par tous les temps et toutes les saisons, en dehors des grands pèlerinages. (Ibid. F°367)
Et elle [Marie] raconte qu’elle a vu la Sainte Vierge sourire et s’incliner et qu’elle a entendu une voix. (Ibid. F°401)
En tous cas, y mêler Marie qui raconte qu’elle a entendu [des biffé] une voix lui promettant la guérison, lorsque le Saint-Sacrement passerait, à la procession de quatre heures (…). (Ibid. F°410)
Mais la conversation, M. de Guersaint racontant son excursion (…). (Ibid. F°489)
C’est cette demi-heure-là que je raconte. (Ibid. F°510)
Mais il [Pierre] ne tarde pas, une fois encore, à [le biffé] lâcher le livre, pour raconter. (Ibid. F°569)
Je [con biffé] raconte sa [vie t biffé] mort tout au long, puis je montre son
tombeau, dans la petite église (…). (Ibid. F°s593-594)

On raconte qu’elle est entrée dans les ordres, après un désespoir d’amour. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 86 – Notes sur sœur Saint-François)
Il a un oncle au conseil municipal, ce qui lui permet d’en connaître les secrets. Aussi peut-il raconter toutes les histoires de la Grotte (…). (Ibid. Fo 106 – Notes sur Cazaban)
Il raconte, c’est fini les souffrances. Oh ! je vais mieux. La Vierge aura pitié de moi. (Ibid. Fo 123 – Notes sur la maladie de M. Sabathier)
Lasserre raconte la guérison de ses yeux (407) 1862. – (Ibid. Fo 253 – Notes sur H. Lasserre)
Le curé Peyramale racontait qu’un dimanche, donnant la communion, il aperçut au-dessus d’une personne agenouillée à la sainte table une auréole éclatante. (Ibid. Fo 265 – Notes sur H. Lasserre)

RADIEUX

Lourdes (1894)

Les yeux de B. limpides et profonds. (…) Innocence radieuse. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 258 – Notes sur H. Lasserre)
Elle part le 10 août, radieuse, au milieu des larmes. (Ibid. Fo 275 – Notes sur Mlle de Fontenay)

Raide

La Conquête de Plassans (1874)

Pour le dénouement, il me faudrait quelque chose de raide (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F°25)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

On se serait caché au village. Mais cela est trop raide. Il vaut mieux ma première version. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, La Bible, f° 66

RAFFINER

Le Rêve (1888)

Je ne fais qu’indiquer là ce que je veux, il faudra raffiner et compliquer (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 229/13)

RAILLERIE

Lourdes (1894)

Ne pas écrire l’œuvre dans un sentiment de raillerie, mais de pitié pour l’humanité souffrante. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 215 – Notes sur Un roman sur Lourdes)

RAISON

Voir aussi : motif ; pourquoi.

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Cela est préférable, pour plusieurs raisons ; d’abord, je ne puis entrer dans le particulier, étudier la vie au village, ce qui me détournerait de mon idée première ; ensuite, je reste davantage dans le système des grandes masses ; enfin, de cette façon, mon village devient un seul être, une création d’une simplicité utile, un troupeau humain tel qu’il a dû en exister aux premiers temps du monde. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 14)

Nana (1880)

(…) le boulanger qui n’a pas été payé sur l’argent de Philippe, – trouver une raison – vient faire un scène affreuse pour cent trente trois fran (sic) (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°140- Plan).

Le Rêve (1888)

Bien dire qu’il ne peut rien faire (…) raisons qui l’écartent de l’état militaire (MS NAF 10323, Personnages, f° 201)

Lourdes (1894)

Il y a d’autres raisons qui la font échouer : étudier cela, pourquoi le catholicisme, le christianisme ne peuvent assez se renouveler pour être la religion du nouveau peuple – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°13)
Je tiens à mon médecin qui finit par croire pour des raisons (le docteur Maclou je crois). (Ibid. F°38)
Il n’y a qu’à s’incliner et à croire (…), car la raison ne peut conclure. (Ibid. F°48)
Il parlait en la prière, il n’y a qu’à s’incliner, à prier et à croire. Il a raison. (Ibid. F°49)
Et il faudrait que je puisse interroger (…) le baron de Massy (…) : un [cr biffé] catholique, m’a-t-on dit, mais qui n’a jamais cru à la Vierge de Lourdes, parce qu’il avait
sans doute de bonnes raisons pour ça. (Ibid. F°s65-66)
Plus tard, il reste avec sa mère veuve, qui le pousse à la prêtrise (la raison de cela). (Ibid. F°84)
Marie
qui a été hospitalisée (pauvreté, mais aussi d’autres raisons), en face de cette enfant qui aurait mérité de l’être plutôt qu’elle. (Ibid. F°s125-126)
Expliquer tout de suite que les autres années on s’arrêtait un jour et une nuit à Poitiers pour aller à Sainte-Radegonde, mais qu’une raison l’empêche cette année-ci. (Ibid. F°144)
Le coup de foudre [en interligne : éb. 5 et 7. 12.], la raison se réveille (après la maladie) et emporte tout. Une révolte [en interligne : (éb. 5 et 7, 12)] de la raison [en interligne : toujours elle se révolte]. (Ibid. F°150)
Mais on écarte Lourdes, pour d’autres raisons encore, l’absolu manque d’argent. (Ibid. F°153)
S’il [Pierre] ne croit plus, c’est par une révolte de sa [révolte biffé] raison. (Ibid. F°163)
Les révoltes de sa raison d’abord devant ces absurdités, [ces biffé] tout son malaise. (Ibid. F°186)
A-t-elle [Bernadette] eu réellement des visions. La raison se révolte. (Ibid. F°203)
Enfin toutes les raisons qu’il [Chassaigne] donne à Pierre. (Ibid. F°266)
C’est cela que Pierre appelle le triomphe de la raison. Je l’ai posé pour la raison, il n’a que la soif de la contenter. (Ibid. F°275)
L’état actuel de Chassaigne, comment il y est arrivé et les raisons qu’il peut donner. (Ibid. F°276)
Ce serait vilain de mettre [la vér biffé] la conclusion en dehors du bonheur par la science et par la raison. (…) Et Pierre le dira, l’expliquera, car lui est la conclusion, le bonheur cherché dans la raison. (Ibid. F°277)
Très ferme dans cet espoir : (…) le rôle de la science est d’aller à l’explication de tout (…). C’est cela que Pierre appelle le triomphe de la raison. (Ibid. F°286)
Alors là je finirai sans doute avec Pierre sur le triomphe forcé de la raison. (Ibid. F°288)
Mais il [M. Sabathier] se demande s’il n’avait péché, et les raisons qu’il trouve. (Ibid. F°537)
Il [Pierre] n’a pu redevenir enfant comme les autres, puisque le bonheur était dans l’ignorance et le mensonge. Mort à la raison. (Ibid. F°580)
Et j’en arrive au morceau sur la raison. (…) Tout ce qui a empêché (réveil de la foi chez Pierre (éb. 16) [)]. C’est toujours sa raison qui se révolte et qui l’empêche de croire. (Ibid. F°584)
Et peut-être là, ou plus loin, la psychologie de Pierre, la raison emportant tout en lui, mais honnête. (…) Maintenant sur la raison. (…) Et maintenant : non, la raison avant tout, il n’y a de salut que dans la raison. (Ibid. F°585)

Un défi jeté à la raison. Mais comme le succès s’explique pourtant. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 147 – Notes sur Boissarie)
La raison impuissante à expliquer certaines guérisons. (Ibid. Fo 161 – Notes sur les Miracles)

RAISONNEMENT

Lourdes (1894)

Lui [Chassaigne] a été et est un intellectuel, et où il en est par le doute de la science, sa longue expérience qui lui [fait biffé] a fait voir si souvent des faits inexplicables (raisonnement de Boissarie). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°275)

RALENTIR (SE)

Le Ventre de Paris (1873)

Mais peu à peu, le premier feu de Lisa se ralentit (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 97)

RAMASSER

Lourdes (1894)

Et je termine avec Pierre qui résume le chapitre en ramassant tout le nouveau Lourdes, (…) pour l’opposer à l’ancien Lourdes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°502)

RAMENER

Lourdes (1894)

Mais jusque-là, l’hérédité agit, nous avons sucé l’idée d’un paradis, d’une compensation future, avec le lait de nos nourrices, et c’est ce qui ramène les courants de spiritualisme, la réaction de notre fin de siècle par exemple – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°27)
Et ramener Pierre au déjeuner (après qu’il sera allé conduire Marie à la Grotte). (Ibid. F°321)
Et Marie parlant de Blanche : « [Se biffé] Comme elle serait heureuse de voir [en interligne : tout] cela ! » Ce qui la ramène au passé à Paris (voir son personnage). (Ibid. F°356)
Finir ainsi sans doute par [la biffé] l’abandon des deux ouvriers de Lourdes. (…) Ramener Bernadette. (Ibid. F°478)
Ramener le plus possible Bernadette, l’identifier à l’humanité. (Ibid. F°589)

RAPETISSER

Voir : petit

RAPIDE / RAPIDEMENT

Nana (1880)

Dans ce chapitre ne donner que des indications rapides, suffisantes pour poser les personnages. (NAF Ms. 10313, Nana. F°12- Plan)
Cela me donne une description rapide de la maison. (Ibid. F°58)
Quelques épisodes rapides. (Ibid. F°59)
Tout cela très rapidement ; pendant que Muffat attend (Ibid. F°68).

Voyons les apparitions de madame Robert. Quelque chose de discret et de rapide. (NAF Ms. 10313, Nana. F°236- Ebauche).

Lourdes (1894)

Développer celle-ci [la première apparition], je crois ; et passer plus rapidement sur les autres (…) – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°207)
Le chapitre est empli par cela ; et le faire finir rapidement par le silence qui tombe (…). (Ibid. F°217)

En tous cas je le montrerai à la popote, où j’indiquerai d’un trait rapide d’autres silhouettes d’hospitaliers. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 85 – Notes sur le baron Suire)
Douleurs très vives, disparaissant avec la rapidité de l’éclair, plusieurs fois par mois (aux variations de température). (Ibid. Fo 123 – Notes sur la maladie de M. Sabathier)

RAPPEL/ RAPPELER

Voir aussi : chapitre ; couper ; distribuer ; Echo ; équilibre ;rattacher ; reparaître ; reflet ; reparler ; répéter ; répondre ; revenir ; reprendre ; retour ; plus haut ; plus loin ; séparer ; masse ; paquet. Consigne faisant partie du vaste champ des consignes touchant à la distribution du matériau romanesque aussi bien à l’échelle de la série (faire des rappels d’un roman à l’autre, ou au contraire éviter de rappeler un motif déjà trop utilisé) qu’à l’échelle d’un roman, d’un groupe de chapitres, voire à l’intérieur d’un même chapitre. Il s’agit de faire revenir, dans le roman en cours, une simple information nécessaire à la compréhension de l’intrigue , une information déjà donnée, ou de faire revenir un lieu, ou un personnage déjà présentés. Ces échos, reprises, répétitions, qui vont baliser le roman, témoignent à la fois d’un souci de cohérence permanent, ainsi que d’un souci de composition quasi musical par « échos » et leitmotive, qui forment le rythme narratif du roman, et constituent un élément essentiel de la création de l’écrivain. Ces consignes de « reprendre » et de « rappeler » quelque chose doivent être mises en relation avec les consignes symétriques et contraires de « séparer » et de « couper » les masses trop compactes d’information (documentaires et descriptives). D’un côté des consignes de dispersion du matériau, de l’autre des consignes de réunion du matériau.

La Curée (1872)

Dans la grande tirade de la fin, rappeler les spéculations en train (MS NAF 10 282, La Curée, f°226).

Le Ventre de Paris (1873)

Je pourrai dans l’œuvre rappeler Saccard. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 50)

La Conquête de Plassans (1874)

grande scène, qui pourra rappeler, par les actes d’un fou, le grand morceau du milieu, les actes d’un homme sage (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F°26)

Rappeler l’arrivée des Faujas et des Trouche. ((NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XXVI F˚14)

Nana (1880)

Un rappel des Muffat dans leur loge. (NAF Ms. 10313, Nana. F°9- Plan)
Rappeler que Muffat est chambellan de l’impératrice. (Ibid. F°32)
Faire revenir les autres et les jeunes gens ; couper les épisodes par les détails du menu et du service, par des rappels du salon. (Ibid. F°40)
Simonne accepte, mais Mme Bron vient de lui apporter une lettre et elle a répondu qu’elle ne pouvait pas à son amant, et elle envoie Clarisse dont l’entrée n’a lieu qu’à la fin voir si il s’en va. Le bas rappelé. (Ibid. F°50)
Rappel de la campagne, Georges est resté là-bas. (Ibid. F°67)
Muffat peut rappeler à Nana qu’il la veut tout (sic) à lui, quand Zizi arrive. (Ibid. F°94)
Quand Fauchery entre, le sourire et la poignée de mains de Muffat, rappeler le magasin accessoire (sic), quand il ne savait pas sous les yeux de Sabine souriante. (Ibid. F°133)
La Faloise très chic ne respectant plus rien, parlant du mariage de Daguenet ; un mot sur Vandeuvres qui rappelle son attitude dans le III (Ibid. F°134)
Rappeler le cri dans le chap. VII. (Ibid. F°135)
se rappeler le corps de Nana (Ibid. F°157).

Elle me semble rappeler un peu trop la situation principale de la Cousine Bette. (NAF Ms. 10313, Nana. F°225- Ebauche).

La Terre (1887)

Je suis un peu ennuyé d’un adultère à la ferme. Il faudrait [sic] mieux peut-être y avoir une servante maîtresse , montée du village, tenant le fermier. Ce serait mieux déjà, cela ne rappellerait pas les Hennebeau. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 489/81 – Ebauche)
Rappeler son histoire à Plassans en quelques lignes (MS NAF 10329 La Terre f° 5 – Personnages, Jean Macquart)

Le Rêve (1888)

Je crains que tout cela ne rappelle trop l’abbé Mouret et je voudrais autre chose que la religion (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 307/90)
Je rappellerai ça deux fois dans le livre, et j’aurai tout ainsi, les deux légendes anciennes avec le défilé des noms (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes Hautecoeur f° 256)

Un rappel du salon et de sa chambre à elle (MS NAF 10323, second Plan détaillé du chapitre II, f° 17) \\Rappeler le livret, qui est la marque de l’abandon, de la bassesse (?) d’Angélique (Ibid., Premier plan détaillé du chapitre II, f° 38)
le cimetière rappelé peut-être (Ibid., second plan détaillé du chapitre III, f° 44)
Rappeler les miracles des supplices et donner tous ceux que j’ai réservés (Ibid., deuxième Plan du chapitre IV, f° 58)
Rappeler d’un mot les miracles, les supplices, et énumérer les autres, ceux que j’ai gardés (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 67)
rappeler la procession du miracle, les seigneurs d’Hautecoeur, etc. Beaumont- L’Eglise (reprendre) (…) (rappeler la description de la vieille façade) (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VIII,f° 104)
C’est là \\seulement que je rappelle la légende des Hautecoeur, tous ceux qui ont fait leurs dévotions à ses saints (NAF MS 10323,Le Rêve deuxième plan détaillé du chapitre VIII,f°s 105-106)
Félicien (…) éloigné de son père, pourquoi rappeler (ce détail ne sera sans doute donné que par Hubertine) (Ibid., Plan du chapitre IX, f° 125)
Rappeler la femme qu’il a perdue (Ibid., premier plan du chapitre X, f° 138)
Rappeler tout (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XI , f° 144)
Rappeler le passé (premier plan du chapitre XI f° 156)
Rappel du livret (…) un journal pour Angélique (Ibid., f° )
Félicien, peintre verrier, ouvrier primitif. Voir si l’on peut faire un rappel là. C’est le seul endroit possible. Je voudrais là, ou au chapitre suivant, le rappel des Vierges de la Légende dorée. Elles repasseraient (Ibid., Premier plan du chapitre XII, f° 168)

Lourdes (1894)

Il faudrait plutôt des personnages qui raconteraient le passé, une sorte de chœur rappelant [ce q biffé] toute l’histoire, de même qu’à la fin [du biffé] de chaque jour du mois de Marie il y a une oraison. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°59)
Il faudra donc des rappels continuels. (Ibid. F°155)
Diviser donc ce long récit par des rappels de la souffrance, des malades entassés dans le wagon (…). (Ibid. F°159)
Il [Pierre] change de place avec M. de Guersaint. Un rappel de celui-ci. (Ibid. F°202)
Rappeler que Marie redoutait de mourir en
route. (Ibid. F°s210-211)
Rappeler qu’il [Chassaigne] ne croyait pas à Bernadette autrefois, qu’il a fourni les notes des dossiers autrefois ; et aujourd’hui il s’incline. (Ibid. F°260)
Se rappeler que la Grivotte, au chapitre suivant, doit venir au bureau des constatations crier qu’elle est guérie. (Ibid. F°262)
Chassaigne a été l’ami du père de Pierre ; et rappeler qu’il est pour quelque chose dans le doute de celui-ci. (Ibid. F°265)
Sabathier rappelé. (Ibid. F°298)
Des rires, des jeux, des bons enfants, et tout cela avec le grand dévouement qu’il faut rappeler. (Ibid. F°331)
Rappeler Blanche, la sœur de Marie. (Ibid. F°364)
Rappeler la figure de Guillaume Froment, pour qu’il ne soit pas complètement oublié. (Ibid. F°380)
Pierre songe à son frère Guillaume (Les 3 Villes 18). Rappel nécessaire. (Ibid. F°381)
Rappeler qu’il [Chassaigne] n’a pas cru d’abord à Bernadette. (Ibid. F°387)
Voir quel serait le rappel utile et bon de la salle de constatation. (Ibid. F°429)
Rappeler que Berthaud craint surtout la bousculade, pendant cette procession. (Ibid. F°432)
Qui est en chaire ? Rappeler les cris sans les répéter, je crois. (Ibid. F°433)
Rappeler que Pierre [en interligne : devant la Grotte 10-42] a entendu déjà cela au bureau des constatations ; mais ici, décuplé. – (Ibid. F°434)
Rappeler sans doute la procession aux flambeaux, à mesure qu’on s’élève et que le paysage s’élargit. (Ibid. F°453)
Rappel du rendez-vous donné, pour aller à la chambre de Bernadette. – (…) Il lui a dit : [«] Que diriez-vous, si cette jeune fille était guérie » – Il le rappelle, ce qui se passe entre eux [Pierre et Chassaigne]. (Ibid. F°458)
Et rappel pour finir de toute la cérémonie. (Ibid. F°459)
Rappel peut-être de la procession aux flambeaux. (Ibid. F°461)
Je la [la basilique] donne toute ici, avec une [re biffé] cérémonie religieuse, une bénédiction du Saint-Sacrement ; en rappelant
toutes les cérémonies qu’on y célèbre. (Ibid. F°s462-463)
Voir si un rappel de Bartrès ne ferait pas bien. – (Ibid. F°472)
Je n’ai donc plus [là biffé] ici que les résultats, dramatisés, le rappel de ce que j’ai dit, et ce qu’il en est advenu dans les faits. (Ibid. F°479)
Un rappel de Bartrès peut-être. (Ibid. F°481)
Rappeler la salle à manger, les images de sainteté qui s’y trouvent. (Ibid. F°494)
Un rappel de l’ancienne ville telle que
je l’ai indiquée dans le chap. V de la première partie. (Ibid. F°s505-506)
Non, non, vivre et croire à la vie. Donc Pierre rappellera cela au V. (Ibid. F°526)
Dois-je mettre là le rappel du Commandeur. (Ibid. F°547)
Rappeler qu’elle [Marie] sait qu’il [Pierre] ne croit plus, et sa tristesse de voir qu’il revient sans croire. (Ibid. F°552)
Rappeler la Bible, qu’on lisait tous les soirs à Bartrès, l’épingle piquée, la lecture commencée en haut de la page de droite. (Ibid. F°572)
Un rappel des foules qui l’ont [Bernadette] assiégée vivante, et qui viennent se repaître d’elle encore, lorsqu’elle est morte. (Ibid. F°579)
Rappeler les roses invisibles que Pierre et Marie ont senties pendant la procession. (Ibid. F°596)
Elle [Marie] traîne son chariot et monte la pente [en interligne : rappel de la promenade aux flambeaux]. (Ibid. F°604)

Donc nommer le frère dans l’histoire au chap. II de la 1ère partie ; trouver ensuite un rappel du frère dans la troisième ou la quatrième partie, je crois pendant la nuit devant la grotte, qui rappelle les premiers chrétiens (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 18 – Notes sur Guillaume Froment)

RAPPORT (EN)

Lourdes (1894)

Le dossier que Pierre trouve chez son père, le double des procès-verbaux administratifs, des rapports de police [en interligne : enquêtes de toutes sortes], des interro- \\gatoires de Bernadette, des rapports des médecins, et lettres confidentielles. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s150-151)
Pour Lourdes, doubles des procès-verbaux administratifs, rapports de police (…). (Ibid. F°163)
Aussi, à Lourdes, dans ce milieu où l’on veut ressusciter la foi, les objets religieux jurent, sont très laids ou trop jolis, pas en rapport avec le mouvement qu’on veut déterminer. (Ibid. F°499)
Aussi, à Lourdes, dans ce milieu où l’on veut ressusciter la foi, les objets religieux jurent, sont très laids, pas en rapport avec le mouvement qu’on veut déterminer. (Ibid. F°503)

RAPPROCHEMENT / RAPPROCHER

La Curée (1872)

Rapprocher tout cela des embarras de la ville (MS NAF 10 282, La Curée, f°340). –

Nana (1880)

Cela acheva le rapprochement. (NAF Ms. 10313, Nana. F°139-verso- Plan)
Cela a produit un rapprochement entre elle et Philippe. (Ibid. F°140)
Ils avaient de grands besoins, ils partageraient. Cela acheva le rapprochement. (Ibid. F°140-verso).

A quoi bon courir les chances d’un rapprochement, lorsque chez moi le drame est tout à fait secondaire. (NAF Ms. 10313, Nana. F°225- Ebauche).

Le Rêve (1888)

voir à marquer l’opposition ou le rapprochement entre cette extrême onction et le salut qu’il apporte, l’amour, le bonheur (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 278/61)

Lourdes (1894)

L’église [en interligne : (196)] décrite [en interligne : Guide Barbet 84], rapprochée de celle de Bartrès. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°209)

RARE (-MENT)

Lourdes (1894)

Carreau très rare [en interligne : la mère peut dire qu’elle a le carreau]. Ce sont de petits tuberculeux. Il est trop rare, je prends la péritonite tuberculeuse chronique. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 122 – Notes sur la maladie de la petite Rose Vincent)
Ostéomalacie. (…) Cause peu connue, très rare chez l’homme ; chez la femme de 30 à 50 ans ; après [les biffé] une grossesse. (Ibid. Fo 127 – Notes sur la maladie de Madame Dieulafay)
Bernadette, sage raison, rare boute de caractère, intelligence ordinaire, pas d’exagération dévote. (Ibid. Fo 132 – Notes sur le Dr Dozous)
A certains compartiments, en dehors, se trouvent accrochée une pancarte, réservant le compartiment ; elle porte [un biffé] en un gros chiffre,
le nombre de malades, 9 rarement, 8, et plutôt 5 ou 4. (Ibid. Fos 180-181 – Notes sur le Départ de Paris)
Le 11 février (1858), le jeudi gras. (…) Quelques rares gouttes d’eau. (Ibid. Fo 231 – Notes sur H. Lasserre) ==== RATTACHER ====

Voir aussi : rappeler.

La Curée (1872)

Dans cette chaleur (rattacher) la serre aimait avec eux… (MS NAF 10 282, La Curée, f°337).

Le Ventre de Paris (1873)

Pour rattacher cet amour à l’épisode de Charles, je laisserai mettre ce crime sur le compte des conspirateurs.(MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 67)

La Terre(1887)

Toute cette histoire de ferme ne va pas très bien, il la faudrait plus souple et plus rattachée à mon histoire. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 463/55- Ebauche)

Le Rêve (1888)

Et je rattacherai à cela la mort de la mère de Félicien morte à Paris (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes Hautecoeur, f° 256)

Lourdes (1894)

Je mets au milieu Marie, M. de Guersaint et Pierre. (…) Et, bien indiquer leur physionomie, les sentiments qui les rattachent les uns aux autres. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°132)
Avec les miracles, je rattache le récit à mes malades du wagon. (Ibid. F°215)
Donc finir sur le miracle, pour que cela se rattache avec la conversation du grand médecin converti et de Pierre. (Ibid. F°253)

RAVOIR

Lourdes (1894)

Elise est le seul moyen de ravoir la salle des constatations d’une façon intéressante. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°430) ==== RAYMOND-CAHUZAC (M. de) ====

Président de l’Hospitalité de Notre-Dame-du-Salut, que Zola rencontra. Il inspira (de même que M. de Lacvivier et le baron Malet) le personnage du baron Suire, dans Lourdes.

Lourdes (1894)

400 hospitaliers hommes en 93. Ils disent en commun le Rosaire, rangés autour de leurs chefs, M. de Raymond-Cahuzac, et le baron de Malet. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°240)

RAYONNANT

(Variété du style gothique en architecture)

Le Rêve (1888)

J’ai en tous cas tout l’extérieur de l’église, flamboyant, rayonnant, glorieux : roman en bas, ogival /gothique rayé/ en haut (egl.11) (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan du chapitre XIV, f° 194)

RÉALITÉ/RÉEL (-LEMENT)/RÉALISATION/RÉALISTE

Le Ventre de Paris (1873)

Je ne prendrai pas le nain romantique, mais le jeune homme réaliste (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 62)
Il faut que la figure se détache en pleine fantaisie sur les autres figures réelles. (Ibid., f° 75)
Il faut donner à tous ces types une coquinerie réelle.(Ibid., f° 76-77)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

La réalité puante. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 8) \\ : Je veux détacher les deux figures de Serge et de Blanche sur un fond de réalité absolue. (Ibid., f° 9)

Nana (1880)

Elle le dit d’un monsieur ; en réalité, il est d’un mécanicien. (NAF Ms. 10313, Nana. F°15- Plan)
. [Georges] Sa chemise cassée, détails réels d’un garçon qui a découché et qui a peur de sa mère. (Ibid. F°58).

Le Rêve (1888)

La fin du rêve, l’entrée dans la réalité (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 232/16)
Le déchirement, le monde de la réalité qu’elle ne connaît pas (Ibid., f° 265/48)
Nous ne sommes pas encore dans le monde de la réalité , ceci n’est que la réalisation triomphante du rêve (Ibid., Ebauche, f° 279/62)
Le rêve de la jeune fille pauvre a été réalisé (Ibid., f° 280/63)
(…) Je crois qu’il faut donner à l’œuvre une base réelle (…) Mes personnages, leur donner surtout un acte civil très solide. Qu’ils tiennent à la terre (…) c’est en les circonstanciant qu’ils prendront de la réalité (Ibid., f° 294/77)
(…) Mais je m’arrête, c’est là je crois qu’est la faiblesse. Ce Félicien reste en l’air, n’a pas de réalité parce qu’il ne tient pas à la vie (Ibid., Ebauche, f° 298/81)
Elle est résignée (…) ravie par la réalisation de son rêve (Ibid., f° 304/87)
elle va entrer dans la réalité (…) elle meurt, satisfaite, ravie, emportée dans la réalisation de son rêve, au moment où elle entrait dans la réalité (Ibid., f° 305/88)

Nous ne sommes pas encore dans le monde de la réalité, ceci n’est que la réalisation triomphante du rêve d’une jeune fille pauvre (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 189)
Et enfin, après la cérémonie, la sortie de l’église (…) c’est le monde de la réalité (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 190)
ravie de la réalisation de son rêve (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 192)
Mais à la sortie, au moment où elle va entrer dans la réalité (…) la mort qui la prend (…) emportée dans la réalisation de son rêve , au moment où elle entrait dans la réalité (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 193)

Lourdes (1894)

Tout en sautant dans l’idéal, dans le désir de ce qui n’est pas, bien tenir compte des réalités ambiantes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°23)
Dans Paris enfin, le socialisme triomphant, (…) et cela dans le cadre du Paris actuel – Mais ne pas trop m’asservir à la réalité. Du rêve. (Ibid. F°28)
En un mot, il faut que mon prêtre représente toutes les protestations contre la superstition, le besoin du
surnaturel que l’humanité a pour se consoler de la réalité dure. (Ibid. F°s95-96)
A-t-elle [Bernadette] eu réellement des visions. La raison se révolte. (Ibid. F°s203-204)
Mêler Bernadette, dans sa touchante réalité humaine (…). (Ibid. F°590)

Hallucination, car l’illusion s’appuie sur la réalité et brode. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 147 – Notes sur Boissarie)
Comme M. Sabathier ne veut pas prendre la place d’un pauvre, il a donné 40 fr. c’est-à-dire qu’il a en réalité
payé sa place. (Ibid. Fos 192-193 – Notes sur le Départ de Paris)
En réalité elle [la cascade] doit glisser avec une rapidité foudroyante. – (Ibid. Fo 219 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)

Travail (1901)

après la longue consultation de la réalité, un prolongement dans demain, et d’une façon lyrique, mon amour de la force et de la santé, de la fécondité et du travail, mon besoin de vérité et de justice éclatant enfin (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 350/3)

RECEVOIR

Lourdes (1894)

La lettre que j’ai reçue (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°28)

RÉCIT

La Conquête de Plassans (1874)

cette partie, la plus originale, doit avoir du développement. Il faut la mêler intimement au récit, aux autres personnages (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche.F° 25

La faute de l’abbé Mouret (1875)

L’allure lente d’Albine au travers de la futée. Posée, déjà grande personne (voilà des coins où je ne suis pas venu), récit d’Albine. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Le Paradou, f° 45)

La Terre (1887)

Cela me donnerait la grande culture, et je tacherai de nouer cela au récit par un intérêt, un drame qui se mêlerait à celui que j’ai déjà. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 461/53 – Ebauche) Elle a 68 ans en 59, née en 1795, et elle meurt au cours du récit (MS NAF 10329 La Terre F° 17 – Personnages)

Le Rêve (1888)

Il n’est donc évêque que depuis peu lorsque commence mon récit (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes Hautecoeur, f° 257) Récit de l’abandon de l’enfant (MS NAF 10323, Le Rêve, deuxième plan détaillé du chapitre II, f° 23) \\Tout le chapitre est en récit, coupé de quelques scènes épisodiques, avec des mots de conversation (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 28)
(…)Si je fais un récit de l’abandon de l’enfant, il ne peut venir qu’avec la sage-femme (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 32)
(…) Pour ne pas avoir de paquet, je tacherai de mettre entre chaque masse de La Légende dorée, du récit, même des conversations s’il est possible, d’autres choses enfin (Ibid., Premier Plan détaillé du chapitre II, f° 35)

Lourdes (1894)

C’est cela qu’il faudra chercher, une division par parties [qui biffé], peut-être, qui permettra des refrains, [qui biffé] quoique ce serait très mauvais d’interrompre
le récit. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s58-59)
Je tiens absolument à ne pas sortir du temps présent, et je ne pourrais sans doute avoir le passé que par des visites (…) ; cela revenant en temps et lieu, de façon à ne pas trop couper l’intérêt du récit. (Ibid. F°59)
Tous mes types de malades (…). Leur histoire par tous les moyens, des conversations des récits des réflexions per- \\sonnelles. (Ibid. F°s68-69)
Et, quand j’aurai bien passé cette atroce souffrance charriée, mettre l’espoir, une lecture (…)
ou un récit et posant toute l’enfance de Bernadette, les apparitions et les miracles. (Ibid. F°s69-70)
Alors, reprise du récit : Bernadette partant pour Nevers, les luttes du curé Peyramale. (Ibid. F°70 )
Un peu folle, riant, parlant tout haut. Le type est joli. Mais je ne le vois pas bien fondu
dans le récit. (Ibid. F°s104-105)
Et sa joie en retrouvant la sœur. Tout le récit de [ce qui biffé] leur passé. (Ibid. F°115)
Il faut poser les Pères, les sœurs et les hospitalières. En conversation et en récit. (Ibid. F°126)
Histoire complète de chacune [Mme Maze et Mme Vincent], soit dans des conversations, soit dans des récits. (Ibid. F°133)
Tous abandonnés de la science [en interligne : Puis passé de misère et de souffrance. Par récits, conversations, réflexions.], et allant à la consolation, à la chimère. (Ibid. F°144)
Diviser donc ce long récit par des rappels de la souffrance, des malades entassés dans le wagon (…). (Ibid. F°159)
Je reprends donc chacun de mes malades du wagon et je le fais agir selon la logique et selon les besoins du récit. (Ibid. F°175)
Et cela de son ton modeste et futé ; mais elle [Sophie Couteau] récite un pers. (…), on voit qu’on lui a fait répéter tant de fois son récit, qu’elle le sait un peu par cœur. (Ibid. F°184)
Mais surtout montrer peu à peu l’intérêt que le récit, puis le pied montré, déterminent chez tous les malades. (Ibid. F°184)
Voir l’ordre qui présidera à ces récits. Chacun, peut-être, s’intéressant à son genre de maladie. (Ibid. F°186)
Et c’est donc l’éternelle illusion que je montre, les misérables se reprennent à l’espoir, se soulèvent sur leur couche, ranimés déjà, les yeux luisants aux récits des miracles, de la guérison qui les attend peut-être. (Ibid. F°188)
Son air modeste et futé, son récit qu’elle [Sophie Couteau] a fini par savoir par cœur, la façon dont elle récite ça. (Ibid. F°193)
Et, alors, le récit de tous les miracles qui commence. (Ibid. F°193)
Et ici c’est l’éternelle illusion que je montre, les misérables se reprenant à l’espoir, se soulevant sur leur couche, ranimés déjà, les yeux luisants, au récit des miracles, de la guérison qui les attend peut-être. (Ibid. F°195)
Naturellement, il faudra distribuer tous les personnages du wagon pour leur faire jouer un rôle, dans ce récit des miracles. (Ibid. F°197)
Je veux dire que ce sera le récit de Sophie que je couperai sans doute par le chapelet et des cantiques. (Ibid. F°198)
Donc il [Pierre] lit les deux premières pages. Puis, il cesse de lire, un peu ennuyé de cette platitude du récit. (Ibid. F°203)
Il [Pierre] développe tout cela comme un [exp biffé] récit mystique, un de ces exquis contes bleus, comme Bernadette en entendait. – (Ibid. F°205)
Et enfin la première
apparition, prendre le récit dans Lasserre (…). (Ibid. F°s206-207)
Avec les miracles, je rattache le récit à mes malades du wagon. (Ibid. F°215)
Bernadette, par Lasserre ( 1 et suivantes Lasserre). Lire tout son récit, jusqu’à la page 20. (Ibid. F°221)
La fontaine, les piscines, tout cela géographiquement, pour les besoins du récit. (Ibid. F°247)
Et, alors, en récit, et surtout en conversation, toute l’analyse de Chassaigne. (Ibid. F°265)
D’abord
Sophie Couteau [en interligne : ancienne guérison], répétant son miracle au monsieur, gentiment, Pierre l’a déjà entendu dans le wagon. Récitation. (Ibid. F°s281-282)
Pour que Bonamy fasse du zèle, il faut qu’il y ait là quelqu’un à convaincre, un médecin, un personnage, qu’il sait incrédule ;
et c’est à celui-ci que Sophie Couteau fait son récit. (Ibid. F°s290-291)
Reprendre le récit où je l’ai laissé dans le wagon, après les apparitions et les premiers miracles. (Ibid. F°301)
Reprendre le récit où je l’ai laissé dans le chemin de fer, sans doute après les apparitions et les premiers miracles. (Ibid. F°306)
Sur Bernadette, tout le récit (Lasserre, page 20 [en interligne : jusqu’à la page 26]). Je reprends ici le récit de la vie de Bernadette. (Ibid. F°309)
Alors, en récit, toute l’analyse de Mme Volmar. (Ibid. F°324)
Ce sont les dates qui doivent conduire le tout. Plutôt en récit qu’en conversation. (Ibid. F°387)
L’avantage de ces deux témoins, c’est (…) de faire que cette fois, ce n’est pas une lecture sur Bernadette, mais [un biffé] des récits, une conversation. (Ibid. F°392)
Je poserai la gare d’abord, l’heure du départ du train, et en récit je reviendrai brièvement sur la Grotte. (Ibid. F°507)
D’abord en récit, je dis que Marie a été faire des [vœux biffé] adieux ardents de reconnaissance à la Vierge, à la Grotte. (Ibid. F°526)
L’espoir toutes les maladies qui s’étalent en récit dans ce train roulant, cet hôpital en marche. (Ibid. F°601)
Peut-être le récit [de biffé] d’une promenade dans la montagne. (Ibid. F°603)
Un récit qu’on peut faire à mon prêtre. (Ibid. F°603)

Et sa joie en retrouvant sœur Hycinthe. Tout le récit de leur passé. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 90 – Notes sur Ferrand)
Philomène Simonneau. 20 ans. (…)
Puis récit du curé. (Ibid. Fos 138-139 – Notes sur les Miracles)
Surdi-mutité. Incurable. Aurélie Bruneau, sourde-muette de naissance. [A biffé] Son amie Constance guérie, mais elle non. (…) Récit de la guérison (300). (Ibid. Fo 143 – Notes sur les Miracles)
Le récit de Pierre de Rudder. (…) Le récit entier est à prendre. (Ibid. Fo 155 – Notes sur les Miracles)
Récit du malade, imagé, vivant, plein d’émotion toujours, amertume du passé, bonheur du présent. (Ibid. Fo 164 – Notes sur les Miracles)
Récit des violences du ministre et du préfet, et la dépêche : ordre de rapporter l’arrêté qui fermait la Grotte, et la population libre. (Ibid. Fo 226– Notes sur H. Lasserre)
M. Estrade, le receveur des contributions, qui avait assisté au 1er interrogatoire, chez Jacomet. Il va assister à l’apparition. Son récit (107). (Ibid. Fo 239 Notes sur H. Lasserre)
Lasserre mêle les miracles à son récit. (Ibid. Fos251 – Notes sur H. Lasserre)
C’est le récit de ces miracles qui a fait la fortune du livre, en montant les imaginations. (Ibid. Fo 252 – Notes sur H. Lasserre)
En 76, au Couronnement, elle [Bernadette] avait chargé un prêtre de porter ses prières ; et au retour le récit splendide qu’il lui fait, les 35 évêques réunis, la statue, les miracles. (Ibid. Fo 263 – Notes sur H. Lasserre)
Un bref de Pie IX au curé Marie-Dominique Peyramale (3 mars 74). Colère de celui-ci devant les honneurs, et rêves de Ber. au récit que lui fait Lasserre. (Ibid. Fo 265 – Notes sur H. Lasserre)

RECOMMENCER

Lourdes (1894)

Recommencer le symbole du Christ rachetant la faute, payant de son sang le bonheur des autres. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°18)
Donc retour des malades, le brouhaha recommence, toute la misère grouillante envahit de nouveau la salle, si calme et si [g biffé] ensoleillée tout à l’heure. (Ibid. F°408)
Le brouhaha de l’hôpital qui recommence. (Ibid. F°414)
Mais ne pas recommencer les descriptions à
la Grotte. (Ibid. F°s492-493)

RECONNAÎTRE

Lourdes (1894)

Et je ne parle pas des malades, (…) puis le départ, l’enfermement dans le train, le même compartiment qu’on reconnaît (…) \\. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s37-38)

RECONSTITUER

Lourdes (1894)

Les Annales permettraient de reconstituer toute l’histoire de Lourdes. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 174 – Notes sur les Miracles)
Et ne pas oublier les singuliers [dessins biffé] profils que l’on peut reconstituer avec les [flaques biffé] nappes de neige (…). – (Ibid. Fo 220 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)

RECORD

Lourdes (1894)

Et cette peur des microbes, cette fureur d’antisepsie, quel soufflet des records à Lourdes. Jamais de contagion : les malades tous trempés dans un bouillon de microbes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°273)

RECUEIL

(genre)

Le Rêve (1888)

Le recueil des voyages doit apporter aussi son effet, ces pays lointains qu’elle rêve (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 244/28)

RECULER

voir aussi : pas de ; inutile ; supprimer ; éviter ; non

Le Rêve (1888)

Je recule devant
le militaire, l’ingénieur. Le militaire n’entrerait pas dans ma fable, il ne me servirait pas, il y détonnerait (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f°s 298/81-299/82)

Lourdes (1894)

Si je recule devant l’assassinat d’un seul, je lui ferai commettre un meurtre collectif. Enfin, c’est à voir. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°22)

REDEVENIR

Lourdes (1894)

Et tâcher que Pierre et Marie redeviennent centrale [sic]. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°171)

REDONNER

Lourdes (1894)

Il [Pierre] quitte donc le baron Suire, et dit un mot en passant à Marie, ce qui me redonne celle-ci. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°368) ==== REDOUBLEMENT ====

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Peut-être là, un redoublement de sollicitation. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Le Paradou, f° 46)

REDOUTER / REDOUTABLE

Lourdes (1894)

Retranchée de l’humanité, parce que la Vierge [la biffé] lui a fait cette grâce redoutable de la [Bernadette] choisir et de lui apparaître. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°591)

Travail (1901)

Mais redouter l’idylle, le fleuve de lait (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 349/2)

RÉDUCTION

La Conquête de Plassans (1874)

Le sous-préfet (homme aimable, réduction Morny, dévot par ordre, la personnikfication de l’Empire en face de la religion) ( MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche.F°23)

RÉDUIRE

Lourdes (1894)

Le mari, la femme, la sœur. Ces gens [les Dieulafay] si riches,
réduits à cette misère. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s170-171)

RÉFLÉCHIR / RÉFLEXION

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Je réfléchis qu’il serait peut-être plus grand et plus simple pour l’œuvre de ne pas spécifier sur les paysans. (MS NAF 10294 La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 13)

Lourdes (1894)

Tous mes types de malades ; et le très bon est qu’ils sont naturellement réunis. Leur histoire par tous les moyens, des conversations des récits des réflexions per- \\sonnelles. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s68-69)
Pierre réfléchit : tous ces abandonnés de la science, ces misérables qui vont à la chimère (…), à Lourdes. (Ibid. F°129)
Ne faire qu’indiquer cela [en interligne : le grand mouvement de la souffrance] pour l’épanouir aux chapitres suivants. – (…) Je donne ces réflexions à Pierre, parce que cela amorce le chapitre suivant. (Ibid. F°130)
Et il n’y a plus ensuite que le Chapelet (à Ste-Maure), la Neuvaine et l’Angélus (à Châtellerault), ce qui me permettra de mettre les réflexions de Pierre, sans trop les encombrer par ce qu’on fera – Il aura encore une grande heure et demie pour réfléchir ce qui est assez. Tous abandonnés de la science [en interligne : Puis passé de misère et de souffrance. Par récits, conversations, réflexions.], et allant à la consolation, à la chimère. (Ibid. F°144)
Donc pendant un quart encore les dernières réflexions
de Pierre, avec ce moribond, et l’arrivée à Angers.– (Ibid. F°s159-160)
Les réflexions de Pierre, son histoire et celle des Guersaint commencent donc après Saint-Pierre-des-Corps (…). – Il peut être 11 h, et (…) il a donc une heure et demie pour réfléchir. Pendant ce temps-là, il y a le chapelet à Ste-Maure, la Neuvaine et l’Angélus à Châtellerault. Il entend ce murmure, à travers ses réflexions. (Ibid. F°162)
Pierre fera toutes ces réflexions à la fin du chapitre sans doute. (Ibid. F°196)
Et alors Pierre et Chassaigne. Un silence profond. Ils regardent. Les réflexions de Pierre. (Ibid. F°471)
Il [Pierre] se rappelle aussi le mot du cocher de tout à l’heure. Et ces réflexions sur le Lourdes ancien qui a produit ce miracle. (Ibid. F°496)
Les réflexions qu’il [Pierre] fait alors amenant la fin. – (Ibid. F°501)
Réflexion de Pierre sur le cas singulier de cette fille qui a eu cette brusque accalmie. (Ibid. F°539)
Pour Pierre réflexion qu’il peut faire là-dessus. (Ibid. F°567)
Tout ce monde se ruant (…) : le malheur d’avoir été élue (…) ; mais garder la réflexion pour la fin – (Ibid. F°571)
Il faudrait sans doute que cette lecture fût coupée, et que [les biffé] Pierre fît les réflexions tout bas, à part lui. (Ibid. F°594)
Mais je crois que le chapitre gagnera à être très simple et à ne contenir absolument que Bernadette, avec toutes les réflexions que peuvent faire faire
sa vie et son œuvre. (Ibid. F°s594-595)
Bien entendu avec toutes les réflexions et les conclusions que cette lecture soulève. (Ibid. F°596)

Les vraies proportions du cirque échappent, l’impression n’est pas aussi énorme qu’elle devrait l’être. Il faut que la réflexion intervienne. – (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 221 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)

Travail (1901)

J’ai réfléchi aussi que les passions politiques doivent exister dans mon œuvre (MS NAF 10333 Travail, Ebauche, f° 389/42)

REFRAIN

Lourdes (1894)

Pour arriver à suivre d’abord l’idylle de l’enfance, l’apparition, puis le drame de l’âge mûr, il faudrait trouver un procédé, quelque chose qui reviendra, des chapitres comme des refrains sans doute, enfin je ne sais pas trop, mais cela suivant toujours l’histoire que je conterai. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°33)
C’est cela qu’il faudra chercher, une division par parties [qui biffé], peut-être, qui permettra des refrains, [qui biffé] quoique ce serait très mauvais d’interrompre
le récit. – (Ibid. F°s58-59)
Peut-être donner des paroles que je ferais alors revenir toujours, en refrain. (Ibid. F°352)

RÉFUTATION

Lourdes (1894)

L’idée de Dieu est l’idée de l’infini (parole de pasteur). Boissarie dit que cette parole est la réfutation du matérialisme. Pourquoi ? (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 145 – Notes sur Boissarie)

REGARDER

Voir aussi : Distinguer ; Apercevoir ; Voir.

Le Ventre de Paris (1873)

La nef est d’une nudité austère, quand on la regarde des orgues (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°145)

RÉGLER

Voir aussi : A voir ; sans doute ; ou ; probablement. Consigne faisant partie du champ des consignes touchant à l’invention des motifs romanesques, et marquant, en opposition aux consignes de « certitude » où les choix sont faits (« je veux », « bien dire », « ne pas oublier », « je dois », « bien indiquer », « absolument » etc.), une attente, un défaut provisoire d’information réaliste, un manque de document, une hésitation, ou une « panne » dans l’invention, sans que la poursuite des grandes lignes du scénario en soit bloquée , ni que l’écriture ne s’arrête .

Le Ventre de Paris (1873)

Il faut régler Claude et Cadine et Marjolin. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 111)

La Terre (1887)

Je pourrais faire le partage entre les fils, et faire que les deux femmes soient les filles d’un père à Beaugrand, très âgé, dont l’histoire serait à régler. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 415/16- Ebauche)
(…) La fille mariée à un paysan, le gendre, à régler. (Ibid., f° 421/22)
(…) Il faudrait régler les grands ensembles, mettre les plans. (Ibid., f° 422/23)
(…) Le curé est à régler. (Ibid., f° 470/62)
(…) Le notaire sera mêlé à cela, il sera pour la ferme, et il pourra en dire un mot, dans le chap.II. – A chercher, à régler la procédure et l’affaire en elle-même, sans trop de détails techniques. (Ibid., f° 475/67)
Né en 1850, neuf ans en 59, vingt ans en 70, part pour la guerre. A régler (MS NAF 10329 La Terre F° 32 – Personnages, Jules Delhomme)
Née en 57, deux ans en 59, treize ans en 70. A régler (Ibid., F° 32 – Personnages, Marthe Delhomme)

Le Rêve (1888)

Sa mère Sidonie aura donc accouché à Lourmes, par une circonstance à régler, et elle aura mis la petite aux Enfants Assistés de cette ville (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche f° 241/24) \\(…) Hubert fait un voyage à Paris, voit Sidonie, comprend, obtient le consentement (à régler) et revient adopter Angélique (Ibid., f° 242/26)
(…) cette première apparition est
à régler (Ibid., f°s 255/38bis-256/39)
(…) Tout cela est à régler, ainsi que le terrain vague (Ibid., f° 257/40)
(…) Si le prince charmant est attendu, il est bon qu’il soit tout de suite le prince charmant. C’est à régler (Ibid., f° 357/40)
(…) voir à régler ça, comment procèdera l’évêque, ce qu’il dira (Ibid., f° 276/59)
(…) mais le château à régler est chose plus complexe (…) l’époque de ce château est à régler (Ibid., f° 309/92)
(…) Quant au quartier, il est complètement à régler de nouveau pour se prêter à tous les épisodes (Ibid., f° 310/93).

L’époque et le château sont à régler (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes sur le château de Hautecoeur, f° 367)

Elle s’inquiète donc, comprend ou ne comprend pas, à régler (Ibid., premier plan du chapitre VI f° 89)
toujours la question : sait-elle qu’elle l’aime ? A régler (Ibid., premier plan du chapitre VI, f° 90)
A régler le drame sur la cérémonie (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 177)

Lourdes (1894)

Dans ce troisième volume, je vois volontiers la lutte des deux frères, mon prêtre et son frère ; et il faut que je règle cela pour en mettre les racines dans « Lourdes ». (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°10)
Dire pourquoi, régler le bilan du siècle au point de vue de la foi et de l’idée religieuse. (Ibid. F°62)
La grosse affaire est donc de bien régler l’abbé. (Ibid. F°84)
Je reviens [au biffé] à l’abbé. L’important est de régler comment s’opère en lui la ruine de la croyance. (Ibid. F°86)
Régler les dates de tout cela, de façon
à ce que les faits s’espacent logiquement. (Ibid. F°s91-92)
Un garçon de vingt-cinq ans, frère des écoles chrétiennes, venu avec sa sœur. On les a mis dans la salle des ménages (ou à l’hôpital du Salut). Tout seul alors. Une mauvaise hérédité tout de même, à régler. (Ibid. F°108)
Avoir et régler les heures. (Ibid. F°136)
Ce [f biffé] wagon où l’on fait tout, manger, dormir, etc. Régler les repas, les occupations, les besoins naturels. (Ibid. F°139)
Toutes les autres sont descendues et régler ce qu’elles font (…). (Ibid. F°166)
Voici comment il faut régler définitivement le chapitre. (Ibid. F°322)
Régler les heures, car Pierre doit aller mener Marie devant la Grotte et revenir– (Ibid. F°326)
Régler aussi le défilé dans
la Grotte. (Ibid. F°s415-416)
Le départ du train blanc, vers trois heures et demie, je crois. A régler. (Ibid. F°523)

Quant à la maladie, il faudra que je la règle. Je veux la faire frapper dans son sexe de femme. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 21 – Notes sur Marie de Guersaint)

Travail (1901)

J’ai le savant, il est à régler (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 364/17)
Comme j’ai voulu celle-ci orpheline, elle sera donc restée seule avec son frère, plus jeune qu’elle de trois ou quatre ans (à régler) (Ibid., f° 380/33)
Fixer les personnages, un ménage sans doute, à régler (Ibid., f° 388/41)
En somme les âges iront . Mais il faut que je règle surtout un tableau des enfants pour avoir deux ou trois générations (Ibid., F°405)
Il faut donc leur donner des enfants et régler les mariages (Ibid., F°426)
Pour la grève, il faudra la régler (…) La cause de la grève doit être absolument une augmentation de salaire (la forme du salaire doit être aussi règlée, est-ce le marchandage) (Ibid., F°427)
Je voudrais régler tout de suite le premier chapitre, surtout Josine et Nanet (Ibid., F°429)
Il y a encore un point à régler. C’est le lien qui unit Suzanne à Luc (Ibid., F°439)
Il reste encore ce fait à régler, l’attitude de Luc vis à vis de Suzanne (Ibid., F°441)

REGNAULT

(Augustine-Alexandrine Toulet, dite Alice) (1849-1931) Actrice de théâtre puis épouse d’Octave Mirbeau.

Nana (1880)

On emmène les femmes pour din. Alice Regnault, elle est dans la peine, c’est 5oo fr. Ou ce n’est pas possible, si elle est bien entretenue. (NAF Ms. 10313, Nana. F°254/3- Notes).

REJETER

Lourdes (1894)

Et je rejette à l’autre chapitre toute la discussion médicale et scientifique. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°276)
Pour finir par Appoline et le nouveau Lourdes, j’ai envie de rejeter à l’autre chapitre, celui du départ, les adieux à la Grotte et l’épisode du Commandeur. (Ibid. F°507)

RELATIF / RELATIVEMENT

Le Rêve (1888)

Enfin, je voudrais une fille, qui passât pour relativement honnête (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°220- Ebauche)
(…) le vice d’en bas fourni par les deux figurantes, l’amie de Nana qui roule le boulevard, la fille relativement honnête, enfin Louise et ses pensionnaires. (Ibid. F°221)
La femme voyou, les deux figurantes, la fille relativement honnête. (Ibid. F°223).

Lourdes (1894)

Je mettrai sans doute sous forme dialoguée la partie relative à N.–D. de la Salette. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°205)
Relire le morceau dans le V de la première journée, relatif à la chambre de Bernadette. (Ibid. F°471)

Travail (1901)

Ce contremaître, relativement jeune, peut être le frère de l’ouvrière, ce qui resserrerait l’action (MS NAF 10333 Travail, Ebauche, f° 378/31)

RELATION

Lourdes (1894)

On connaît la maladie, on connaît le remède, mais on ne connaît pas la relation du remède au malade. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°272)
On connaît la maladie, on connaît le remède, mais pas la relation du remède au malade. – (Ibid. F°284)

RELEVER

Le Rêve (1888)

Les épisodes aussi ne doivent pas être romantiques mais terre à
terre relevés par la grâce (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f°s 294/77-295/78)

Lourdes (1894)

Ce livre doit être d’une tristesse immense pour la pauvre humanité et de pitié fraternelle ; – avec Paris à la fin relevant tout peut-être. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 249 – Notes sur H. Lasserre)

RELIER

La Terre (1887)

Le mieux serait de diviser la lutte pour la terre en deux. (…) Et relier cela avec le vieux père qui à la fin déterminera le mariage, par une menace de le déshériter. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 416/17 – Ebauche)

Lourdes (1894)

Et relier cela au mouvement néo-chrétien de cette fin de siècle, au mouvement mystique dans les têtes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°41)

RELIRE

Voir : Lire

REMARQUE / REMARQUER

Lourdes (1894)

Dans l’obscurité, brusque remarque qu’on n’est plus maître de ses mouvements. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 123 – Notes sur la maladie de M. Sabathier)
Remarquer que la 1ère apparition est du jeudi 11, la troisième du jeudi 18, et c’est alors que la Dame parle et [que biffé] demande les quinze visites. (Ibid. Fo 235 – Notes sur H. Lasserre)
Pendant l’extase, on remarquait les lèvres de l’enfant qui s’agitaient, mais on n’entendait rien. (Ibid. Fo 238 – Notes sur H. Lasserre)
Mais remarquer qu’il n’a eu que les documents de l’Evêché. (Ibid. Fo 258 – Notes sur H. Lasserre)

REMETTRE

Voir aussi : mettre

Le Rêve (1888)

je ne voudrais remettre les amoureux en présence que pour une grande scène (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 267/50)

REMANIER

Travail (1901)

Tout cela doit être remanié (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 398/51)

REMARQUER

Travail (1901)

Je remarque que (…) je remonte jusqu’au siècle dernier (F°435)

REMETTRE (SE)

Lourdes (1894)

Il [Pierre] se remet à dire sa messe. Un prêtre honnête. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°150)
Quand il [Pierre] est assis, il se repose un peu, il se remet à voir et à penser [en interligne : malgré la chaleur]. (Ibid. F°280)
Pourquoi il n’y a pas de contagion. D’abord la note qu’on m’a remise. Puis le bouillon de microbes. (Ibid. F°283)

REMONTER

Lourdes (1894)

Alors, la rêverie de Pierre. Il remonte aussi loin qu’il peut remonter dans ses souvenirs. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°146)
Première enfance de Pierre dans la petite maison de Neuilly (…) : aussi loin que ses souvenirs remontent. (Ibid. F°156)

REMONTRER

Lourdes (1894)

Je remontre le père Fourcade qui est au pied de la chaire [sur biffé] heureux du succès de son frère bien aimé. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°419)
Remontrer le père Fourcade et le père Massias, en chaire peut-être. (Ibid. F°428)

REMPLACER

Le Rêve (1888)

je voudrais donc remplacer l’église par un château et l’évêque par un seigneur (…) le rôle reste le même (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 307/90)
L’amour par la nuit de noces, que je remplace par un baiser sur la bouche (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 192)

REMPLIR

Le Rêve (1888)

Les trois conditions que je tiens à remplir sont (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 218/2)

Lourdes (1894)

Pour remplir le chapitre, j’ai surtout deux épisodes : [celui biffé] ceux de M. Sabathier et du frère Isidore. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°424)

REMUER

La Terre (1887)

Remuer toute son histoire là (MS NAF 10329 La Terre F° 11 – Personnages, Jean Macquart)

Lourdes (1894)

Ma crainte est de ne pas trouver pour celui-ci un sujet qui m’aille, un cadre où je sois moi, des foules, des grandes masses à remuer, des effets grands (…) \\. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s61-62)

RENAÎTRE

Lourdes (1894)

Et bien montrer, alors, ce besoin de merveilleux renaissant quand même à la fin de notre siècle de science. S’il renaît, [qu biffé] c’est que l’humanité en a
soif, de ce merveilleux (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s39-40)
(…) le besoin immense de consolation, d’espoir, d’illusion, de mensonge, renaissant toujours [en interligne : quand même] avec la douleur et la mort. (Ibid. F°189)
Le besoin immense de consolation, d’espoir, d’illusion, de mensonge, renaissant toujours et quand même. (Ibid. F°200) ==== RENCONTRE / RENCONTRER ====

Lourdes (1894)

Encore moins d’intrigues que dans « la Débâcle », rien de forcé pour représenter tous les mondes, aucune rencontre romanesque, aucun dénouement forcé. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°55)
D’ailleurs, mon prêtre pourra une une page, passer en revue tous les genres de prêtres qu’on rencontre à Lourdes. (Ibid. F°116)

RENDRE

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Mêler les personnages épisodiques à cet [sic] drame qu’il faudra rendre aussi poignant que possible. (MS NAF 10294 La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 4)

Nana (1880)

Je ne vois pas trop comment rendre cela intéressant. (NAF Ms. 10313, Nana. F°215- Ebauche).

Le Rêve (1888)

Angélique a désiré recevoir l’extrême-onction par l’abbé Glorian. Rendre cela possible. (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan du chapitre XIII, f° 176)

Lourdes (1894)

Pour rendre cela sensible, je voudrais que cette sœur ait soigné un jeune homme de trente ans, un pauvre, dans sa chambre où il agonisait à Paris. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°114)
Donc il [Pierre] refuse, mais de telle sorte, que Marie doit s’apercevoir qu’il ne croit pas. C’est là le fait qui la rend l’unique dépositaire du secret. (Ibid. F°153)
Pierre s’est chargé de M. de Guersaint, à l’hôtel, ce que celui-ci a accepté. Tâcher de tout rendre bien vraisemblable. (Ibid. F°159)
L’église (196). Rendre l’effet sur Bernadette. (Ibid. F°219)
Ce chariot qui a été à la souffrance, étant au triomphe. Le décrire [en interligne : Pierre en larmes], le rendre symbolique. (Ibid. F°440)
Je ne puis l’avoir [la Grotte] de nouveau qu’en la rendant plus intense. – (Ibid. F°443)
Et désormais elles [madame Jonquière et madame Désagneaux] veillent sur Marie, on peut la leur confier, ce qui rend Pierre libre. (Ibid. F°454)
Tout le chapitre doit rendre cela sensible. (Ibid. F°504)
Alors ne mettre là qu’un mot de la Grivotte, pour préparer sa rechute prochaine : plus exaltée encore mais frissonnante, rauque, ce que Pierre remarque, ce qui rendra la rechute moins brusque. (Ibid. F°536)

Travail (1901)

L’apôtre du travail, et comment rendre cela sensible (MS NAF 10333 Travail, Ebauche, f° 357/10)
Il faudra rendre cela sensible en un morceau, en tout un chapitre, où je mettrai les trois phases en présence (Ibid., F°437)

RENSEIGNER / RENSEIGNEMENT

La Curée (1872)

Renseignements divers (MS NAF 10 282, La Curée, f°366 : titre d’une des rubriques du dossier).

Le Ventre de Paris (1873)

Renseignements divers (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°239)

Lourdes (1894)

Prendre tous les renseignements aux notes et les distribuer ici. Il faut poser les Pères, les sœurs et les hospitalières. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°126)
Des dossiers (…) que Pierre trouve. (…) Des procès-verbaux, des renseignements, les premiers documents, à la veille de la mort de son père. (Ibid. F°160)
Dois-je dire tout de suite que Marie, seule au monde, sait que Pierre ne croit pas, et qu’elle va prier pour lui. Oui. – Mais un fait qui l’a renseignée. (Ibid. F°161)

Au départ des trains, (…) on distribue, une sorte de prospectus, à chaque train, chaque prospectus ayant la couleur du train, dans lesquels sont les renseignements nécessaires. Chaque malade a donc ce prospectus, qui le renseigne. – (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 192 – Notes sur le Départ de Paris)

RENVOYER

Lourdes (1894)

Et pauvreté, pour expliquer qu’elle est hospitalisée : on peut renvoyer ce détail [en interligne : sa carte au cou] à plus tard, au moment de l’explication de l’organisation des pèlerinages – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°123)
Pour Ferrand et sœur Hyacinthe, voir s’il ne suffirait pas de les poser là, et [d’uti biffé] de renvoyer toute leur idylle, les détails du passé, à l’hôpital. (Ibid. F°179)
Je crains que ce chapitre ne soit trop plein si j’y mets des discussions médicales. Je préfère le renvoyer au chap. suivant. (Ibid. F°276)

REPARAÎTRE

Voir : Paraître.

REPARLER

Voir aussi : reprendre ; revenir

Le Rêve (1888)

Reparler de la peste, des armes, à propos (MS NAF 10323, Le Rêve, Premier plan du chapitre IV, f° 68)

REPASSER

Voir aussi : Passer ; Rappel.

Le Rêve (1888)

Je voudrais là, ou au chapitre suivant, le rappel des Vierges de la Légende dorée. Elles repasseraient (MS NAF 10323, Le Rêve, Premier plan du chapitre XII, f° 168)

RÉPÉTER

Le Ventre de Paris (1873)

Charles, je le répète, c’est l’illuminisme républicain. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 58)

Nana (1880)

« Il faut que je sorte, quelle corvée ! » répéter cela le plus possible. (NAF Ms. 10313, Nana. Ibid. F°15- Plan)
Nana plus entourée encore et triomphant, répétion (sic) de l’effet, mais agrandi. (Ibid. F°123).

Au bonheur des dames (1883)

Eviter de répéter Mme Hédouin et Florent (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, f° 5) \\(…) alors le caractère [de Denise] qui apparaît: posée, sage, pratique (pas répéter Mme Hédouin pourtant) (Ibid., f°s13-14)

La Terre (1887)

Achevé par ce bien être, avachi ; et ayant, je le répète, du remords (MS NAF 10329 La Terre F° 7 – Personnages, Jean Macquart)
Je répète qu’il ambitionne ce calme et que ne le trouvant pas, il s’en va maudissant l’homme (MS NAF 10329 La Terre F° 9 – Personnages, Jean Macquart)

Le Rêve (1888)

Le difficile, je le répète, sera de faire cela absolument pur (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 253/37)
(…) Faire Angélique triomphante à la fin, c’est répéter Denise (Ibid., f° 302/85).

Là, grand morceau développé me donnant tout l’évêque (…) Tout l’évêque (…) Répéter son histoire (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 128)

C’est donc, je le répète, Beaumont qui l’emporte (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes Hautecoeur, f° 264)

Lourdes (1894)

Je répète que je veux au centre la souffrance humaine, tout un groupe de malades emportés vers l’éternelle illusion. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°55)
Et finir, je le répète, par la foi impossible et par cet élan vers la religion de la souffrance humaine (…). (Ibid. F°98)
Des dossiers chez lui [M. Froment], dans son cabinet, que Pierre trouve. C’est là qu’il se passionne pour Bernadette. Répéter cela au V : contrecoup. (Ibid. F°160)
Puis je répète qu’avec Marie, en haut, au premier, dans la salle Sainte-Claire, je pose toute la salle (…). (Ibid. F°250)
Ils [les pères de la Grotte] sont derrière comme une force cachée, organisant tout et ramassant tout. Je puis dire cela ici et le répéter, le faire sentir à plusieurs reprises, plus loin. (Ibid. F°290)
Enfin, agonie et mort de Mme Vêtu. (…) Son dernier mot, répété deux fois : [«] Elle ne m’a pas guérie ![»] – (Ibid. F°407)
Les litanies reprennent. (…) Et le fouet de ces continuelles paroles semblables qui se répètent toujours. (Ibid. F°417)
Qui est en chaire ? Rappeler les cris sans les répéter, je crois. (Ibid. F°433)
Bien dire, répéter, s’il est nécessaire, que Pierre n’est pas converti, et ne saurait l’être. (Ibid. F°483)
Mais surtout, je le répète, tout l’ancien Lourdes pour que je puisse l’opposer au nouveau que je vais décrire. (Ibid. F°496)
Je garde le troisième mystère pour la fin ; indiquer là les deux premiers, qu’on répète. (Ibid. F°569)
Dévoué à ses malades pourtant, et, je le répète, brave homme. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 79 – Notes sur Berthaud)
Pourtant, je le répète très dévoué à ses malades, chef du service des piscines, et baignant lui-même ses malades, très charitable. (Ibid. Fo 80 – Notes sur Berthaud)

Travail (1901)

Un moment, je le répète, il peut croire tout perdu (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 373/26) \\A côté, je le répète, une verrerie artistique, un Gallé (Ibid., f° 387/40)

RÉPLIQUE

Le Rêve (1888)

Par répliques brèves (MS NAF 10323 Le Rêve, deuxième plan détaillé du chapitre XII, f° 159) ==== RÉPONDRE / RÉPONSE ====

Voir aussi : écho

Le Rêve (1888)

Le je vous aime d’Angélique à la fin répondant à l’autre, celui de Félicien (MS NAF 10323, Le Rêve premier plan du chapitre VII, f° 99 )
cela répond à toute sa lutte du chapitre (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XI f° 150)

Lourdes (1894)

Et surtout cette réponse au prêtre qui a toujours cru une religion nécessaire : la science ne suffisant pas, satisfaire notre besoin d’au-delà, comment le désaltérer. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°21)
Et la mystique d’à présent, le néo-catholicisme, même celui de Léon XIII, qui aurait demandé « Est-ce qu’il y a des guérisons à Lourdes » et qui, sur une réponse affirmative, aurait ajouté : « Eh bien ? qu’on tâche de les constater le plus scientifiquement possible. [»] (Ibid. F°50)
Mais surtout insister (…) sur la réponse de Pierre, lorsque Chassaigne constate l’inexplicable et s’y abandonne, par faiblesse humaine à la suite de son grand chagrin. (Ibid. F°286)
Là sans doute [Cazaban] demandant la destruction de cette crédulité. Tout ceci répondant à ce que Pierre vient de voir. (Ibid. F°346)
Un [événement biffé] incident avec le conseil qui s’est plaint de la simonie, contraire à l’acte de vente. Et la réponse des pères : Nous fermons la Grotte. (Ibid. F°494)
Elle [Marie] peut le [Pierre] questionner discrètement, il répond de même. Non, la Vierge ne lui a pas rendu la foi : très délicat, la question et la réponse. « Mais elle m’a guérie, moi ! » (…) Il ne répond pas, lui laisse sa croyance, car ce serait un meurtre de lui ôter la foi, qui l’aide à vivre. – (Ibid. F°552)
On tâche de consoler Mme Vincent, et ce qu’elle répond. (Ibid. F°557)
Aussi sa réponse. [«] Voulez-vous nous suivre ? Non, mais comme je le voudrais si j’étais petit oiseau» ! (…) Ne pas oublier sa réponse à un prêtre qui avait assisté au Couronnement de la Vierge, en 76 (…). (Ibid. F°574)
Et ce que répond
le docteur (…). (Ibid. F°s584-585)

Et il répond : l’homme ne croit que ce qu’il veut croire. Et il leur dit de venir à Lourdes. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 162 – Notes sur les Miracles)

REPORTER

Lourdes (1894)

Il s’est heurté au rejet du surnaturel par la science et au besoin de justice qui grandit chez les peuples : c’est même cela qu’il faudra reporter dans « Rome » ; pour montrer comment échoue la tentative de mon prêtre. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°13)
Reporter cette page au chapitre IV de la cinquième partie, lorsque je l’aurai employé ici. (Ibid. F°275)
A reporter à la fin de la quatrième partie. (Ibid. F°377)

REPOS

Le Rêve (1888)

C’est ce qui doit faire l’originalité de ce chapitre (…) tout ce chapitre est un repos pour arriver au chapitre suivant (MS NAF 10323, premier plan du chapitre VI, f° 88)

REPOSER (SUR)

Lourdes (1894)

Toute la société reposait sur l’espoir en une vie future : à quoi bon se plaindre de l’injustice, pourquoi ne pas tout accepter, (…) puisque le ciel était au bout. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°26)
==== REPOUSSANT ====

Lourdes (1894)

Blaisette 50 ans. Inflamm. de la conjonctive avec renversement des paupières. (…) Repoussant. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 148 – Notes sur les Miracles)

REPRENDRE/REPRENDRE / REPRISE

voir prendre ; revenir

REPRÉSENTER

Voir aussi : Incarner.

Le Ventre de Paris (1873)

Enfin, j’ai besoin d’un cultivateur au moins (…), qui représentera la production.(MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 78)

La Conquête de Plassans (1874)

D’autre part Faujas représentant la domination, le caractère clérical intriguant et envahisseur, je lui donnerai une sœur mariée à un petit employé qui représenteront eux l’appétit immédiat (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 30)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Il représente le dieu de colère, le Dieu jaloux et horrible. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 8)
Je puis choisir comme fond pour représenter le village, quelques galopins et quelques galopines, en classe chez Archangias, et qui assisteront au catéchisme de Serge : deux garçons et une fille sans doute. (Ibid., f° 12)

Nana (1880)

Représentant (Le) [L’hommed dévôt] Le représentant d’une force occulte. (NAF Ms. 10313, Nana. F°32- Plan).

[Vandoeuvres] Le représentant du scepticisme. (NAF Ms. 10313, Nana. F°202- Ebauche)
[Théophile Venot] Le représentant d’une force occulte. (Ibid. F°203).

REPRÉSENTER

Gaga (Augustine Mauduit.) – Touchant à la soixantaine. Représente la vieille garde. (NAF Ms. 10313, Nana. F°177- Personnages)
[Mme Maloir] Elle représente le vice discret. (Ibid. F°195).É

Mais surtout je réunirai un personnel d’hommes très nombreux et qui devra représenter toute la société. (NAF Ms. 10313, Nana. F°208- Ebauche)
[Hector de La Faloise] Il représente le jeune nobliaux (sic) qui voit ces femmes par chic. (Ibid. F°235).

Ils jouaient au bézigue et jouaient avec des haricots qui représentaient des louis. (NAF Ms. 10313, Nana. F°264- Notes).

La Terre (1887)

Hourdequin doit représenter la grande culture (MS NAF 10329 La Terre f° 68 – Personnages, Alexandre Hourdequin)

Le Rêve (1888)

Sainte Catherine sera là aussi, elle qui représente la Sagesse (MS NAF 10323, Le Rêve, Premier plan détaillé du chapitre II, f° 35)

Un long baiser sur la bouche (ce baiser représente le mariage consommé) et elle meurt (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 305/88)
(…) le vitrail est celui d’une salle basse, d’ une salle des gardes par exemple, et il représentera un jeune dieu avec une déesse ou encore une scène mythologique (Ibid., f° 310/93)

Hubertine / représente la sagesse, l’équilibre (Ibid., premier Plan du chapitre III, f° s 47- 48)

Lourdes (1894)

Encore moins d’intrigues que dans « la Débâcle », rien de forcé pour représenter tous les mondes, aucune rencontre romanesque, aucun dénouement forcé. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°55)
Il faudrait un homme qui représentât la libre pensée, le libre examen, la foi au seul progrès par la science, qui fût contre la superstition (…). (Ibid. F°72)
En un mot, il faut que mon prêtre représente toutes les protestations contre la superstition, le besoin du
surnaturel que l’humanité a pour se consoler de la réalité dure. (Ibid. F°s95-96)
Enfin, il représente la ville haute, le progrès de la libre pensée, et mieux
encore l’intérêt personnel. Car la vraie libre pensée est représentée par mon prêtre. (Ibid. F°s120-120 bis)
Mon docteur Chassaigne ne représentera pas la véritable [sic]. (…) Il n’est donc qu’un type, le représentant du savant qui retourne à la croyance par faiblesse humaine, sous l’empire de certains sentiments (lassitude, atavisme, perte d’êtres chers). (Ibid. F°277)
Et devant cela M. Sabathier, (…) représentant l’espoir entêté, l’illusion tenace, quand même. (Ibid. F°549)
Pierre représente la superstition condamnée, contre [l’ biffé] la glorification de l’absurde et la déchéance du sens commun. (Ibid. F°584)

A la fin, il représentera toutes les protestations contre la superstition, le besoin du surnaturel que l’humanité a pour se consoler de la réalité dure. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 14 – Notes sur Pierre Froment)
Il représente les cancans de la ville haute, qui crie contre la Grotte. (…)
Il représente donc la ville haute, le progrès, la libre pensée, et mieux encore l’intérêt personnel. (Ibid. Fos 105-106 – Notes sur Cazaban)
Comte de Mun amène les cercles catholiques d’ouvriers. (…) Communient tous ensemble à la Grotte : représentent la France [illisible]. (Ibid. Fo 159 – Notes sur les Miracles)

Travail (1901)

Il me faut un capitaliste, fournissant des fonds à l’usine, pour représenter le capital, le fonctionnement du capital actuel (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 352/5)
Je veux aussi des ouvriers représentant tout le travail (Ibid., f° 352/5)
Je veux qu’il représente le travail intellectuel (Ibid., f° 383/36)
Il y a aussi un ouvrier que je détruis, et qu’il faudrait bien représenter par quelques types (Ibid., f° 387/40)
Mais surtout parmi les ouvriers il me faut représenter toutes les opinions (Ibid., f° 389/42)
Donc ma famille Morfain représentant les premiers ouvriers, et je les garde dans le silence, dans la dignité (Ibid., F°424)
Il représentera toute la noblesse du long labeur écrasant de l’humanité (Ibid., F°425)

REPROCHER

Le Ventre de Paris (1873)

On ne me reprochera plus mes femmes hystériques, et j’aurais fait une « honnête » femme (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 49)

REPRODUIRE

La Conquête de Plassans (1874)

(Reproduire peut-être une journée de Mouret jugé fou, et ayant alors son bon sens) (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XXVI F˚14)

RÉPUBLICAIN

Voir aussi : Type.

Le Ventre de Paris (1873)

En faire un type de républicain ardent, d’idéaliste démocrate, un grand type à cœur. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 56)

La Conquête de Plassans (1874)

Le père de C…, plus intelligent, bon sens, anticlérical, avare, réveil républicain dans les campagnes, abonné au Siècle (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan I F˚ 4)

RÉPUGNER (À)

Lourdes (1894)

Mais c’est son état civil qui me gêne. Je répugne à en faire encore un médecin, à cause du docteur Pascal. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°73)

Cela pourrait être une de ses pénitentes et il [Pierre] connaîtrait l’histoire par la confession, mais je répugnerais un peu à cela. Ne pas la faire dévote. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 76 – Notes sur Madame Volmar)

RÉSERVER / RÉSERVE

Voir aussi : plus tard ; couper ; séparer
Consigne touchant à la distribution du matériau romanesque. Il s’agit, souvent, d’éviter les « masses » trop compactes de description, de construire par petits « paquets », d’établir un suspens narratif, de varier en alternant description, narration et dialogue, en « coupant » l’un par l’autre, tout en conservant cependant l’impression de totalité ou d’unité d’un matériau.

La Curée (1872)

N’indiquer les 1ères affaires faites par Aristide, et les réserver pour les mêler au chapitre III. (MS NAF 10 282, La Curée, f°219).

Le Rêve (1888)

Toujours en réservant l’entrée dans le monde (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 288/71) Je crois qu’il faudra mettre là un mot du duc de Hautecoeur et du château, mais en réservant les détails pour le IV (Ibid., premier plan du chapitre II, f° 36). \\Mais réserver
le travail le plus intéressant pour le moment où elle fait son rêve (Ibid., second plan détaillé du chapitre III, f° s 40-41)
(…) (Ne réserver que la description de l’église, le roman et le gothique superposé) (Ibid., f° 41)
réserver l’histoire des armes, Chalo de St. Mars pour le chapitre suivant (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 54)
Rappeler les miracles des supplices et donner tous ceux que j’ai réservés (Ibid., deuxième Plan du chapitre IV, f° 58)
Un mot des différentes époques de construction. Mais voir à réserver la façade : un mot seulement (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 70)
Si je ne réservais pas la grande façade pour la fin, je pourrais la mettre là, à la rentrée de la procession (Ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 116)
Ai-je réservé la grande façade (Egl.6 à 10) pour être mise là comme un hosanna, un élancement final ? (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 194)

Lourdes (1894)

Et finir, je le répète, par la foi impossible et par cet élan vers la religion de la souffrance humaine, avec la réserve du danger que court la raison dans la crédulité. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°98)

Mais [il biffé] les pères entendent aussi les objections, les réserves. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 164 – Notes sur les Miracles)

RÉSERVER

Lourdes (1894)

Dans « Lourdes », je ne
dirai qu’un mot du frère pour le poser et le réserver. Mais, dès « Rome », je l’utiliserai sans doute. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s85-86)
Et je donne alors une description (…) de tout le wagon, avec ses malades (…), en réservant les malades, mes personnages. (Ibid. F°124)
Du reste, poser là le départ des personnages. En réservant pour plus loin ce qu’ils doivent faire. – (Ibid. F°166)
Et je réserve son opinion sur la science et la médecine, je ne fais que l’indiquer là d’un mot, pour la reprendre ensuite au bureau des constatations. – (Ibid. F°276)
Il faut que je donne seulement à fond le bureau des constatations. Le reste est réservé. (Ibid. F°291)
Et ne réserver de l’histoire de Bernadette [qu biffé], pour la fin, V e chapitre de la 5 e partie, que le séjour de Bernadette au couvent de Nevers et que sa mort (…) \\. (Ibid. F°s396-397)
Je puis surtout les réserver, ne
les avoir que nommés dans les autres parties, et les étaler là devant la Grotte. (Ibid. F°s426-427)
Le chapitre n’est possible que si j’ai réservé tous les épisodes de mes malades. (Ibid. F°429)
Mais je réserve l’effet pour ensuite. (Ibid. F°446)
Je crois que je dois seulement l’indiquer là seulement, en me réservant de le reprendre
dans Paris, dont le sujet sera là sans doute – (Ibid. F°s555-556)

RÉSOLUMENT

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Après cela, j’entre résolument dans l’acheminement direct à la faute. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Le Paradou, f° 46)

RÉSOUDRE

Le Rêve (1888)

Les éléments du problème à résoudre restent d’ailleurs toujours les mêmes : pureté, psychologie, au delà (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 227/11)
Poser la question seulement pour la résoudre plus loin à l’arrivée de Félicien (non, les saintes ne sont pas fâchées) (Ibid., deuxième plan du chapitre VII f° 94)

Lourdes (1894)

Je puis donc finir « Lourdes » sur cette question anxieuse que se pose mon prêtre. Il ne la résoudra
pas, il la laissera à l’état d’inquiétude (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s3-4)
Puis, satisfaire les revendications : la charité étant impuissante, comment règnera la justice. La Jérusalem nouvelle où il faut aller. Résoudre enfin. (Ibid. F°21)
Je ne résous pas ici le problème, mais j’étudierai ce sentiment à notre fin de siècle, en mettant en face les pèlerins et mes anarchistes, le passé et l’avenir. (Ibid. F°54)
Mais, pour arriver à cela, il y aura une grande difficulté à vaincre, qu’il faudra résoudre tout de suite pour le plan : comment revenir en arrière,
(…) si mon roman se passe de nos jours ? (Ibid. F°s57-58)

RESSEMBLANCE / RESSEMBLER /RESSEMBLANT

Le Ventre de Paris (1873)

Il faut éviter la ressemblance avec Félicité et Pierre Rougon.(MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 55)
A côté des amours platoniques de Lisa et de Jacques, je voudrais une sorte d’idylle dans la Halle et qui ne ressemblât pas trop à celle de Silvère et de Miette. (Ibid., f° 71)
Lisa, née la première, en 1827, un an après le mariage, resta peu au logis. C’était une grosse et belle enfant, très saine, toute sanguine qui ressemblait beaucoup à sa mère. (Ibid., f°242)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

(Revenir sur la ressemblance des parents, ils s’aiment tout physiologiquement, etc.) (MS NAF 10294 La Faute de l’abbé Mouret, Les personnages, f° 16)

Nana (1880)

Francis. – 35 ans. Un coiffeur ressemblant à un monsieur. (NAF Ms. 10313, Nana. F°176- Personnages).

Une grande fille, qui ressemble à la Salomé de Regnault, n’arrive pas, malgré les efforts du pianiste, à mener jusqu’au bout l’air d’Offenbach (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°248- Notes).

La Terre (1887)

Ne pas le faire ressembler à Etienne, ne pas sans doute lui faire quitter son métier et en faire mon paysan. (MS NAF 10.328 La Terre. f° 405/6- Ebauche)

Le Rêve (1888)

C’est la première fois qu’on voit monseigneur. Son portrait . Le faire ressemblant à Félicien mais ne pas le dire encore (MS NAF 10323, Le Rêve, deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f° 106)

Lourdes (1894)

Lui se trouve donc dans leur
petite maison de Neuilly malade de la mort de sa mère qu’il adorait, à laquelle il a ressemblé jusque là (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 9-10 – Notes sur Pierre Froment)

RESSERRER

Lourdes (1894)

Quant au combat contre la superstition, je le mettrai dans mon troisième volume « Paris ». Ce sera le lien qui resserrera les trois volumes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°4)

Travail (1901)

Ce contremaître, relativement jeune, peut être le frère de l’ouvrière, ce qui resserrerait l’action (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 378/31)

RESSORTIR (EN)

Lourdes (1894)

Elle [Mme Dieukafay], son mari et sa sœur. Tout ce luxe sur le quai, à l’ombre. Et l’abominable souffrance qui en ressort. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°174)

RESTE(R) (DU)

Le Ventre de Paris (1873)

C’est une matière très suffisante, et il me reste uniquement à chercher les épisodes, les personnages épisodiques (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 59-60)
Lisa, née la première, en 1827, un an après le mariage, resta peu au logis. C’était une grosse et belle enfant, très saine, toute sanguine qui ressemblait beaucoup à sa mère. (Ibid., f°242)

La Conquête de Plassans (1874)

Rester dans le type du père de C. (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 20)
ils resteront dans un coin de l’œuvre (…) (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 30)
Après l’élection, il me reste le drame (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 33)
Mais Marthe reste encore très froide (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan III F° 6)
En attendant, ils restent indifférents (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan V F° 7)
Lui, reste dans l’ombre (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan VI F° 9)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Cela est préférable, pour plusieurs raisons ; d’abord, je ne puis entrer dans le particulier, étudier la vie au village, ce qui me détournerait de mon idée première ; ensuite, je reste davantage dans le système des grandes masses ; enfin, de cette façon, mon village devient un seul être, une création d’une simplicité utile, un troupeau humain tel qu’il a dû en exister aux premiers temps du monde. (MS NAF 10294 La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 14)

Nana (1880)

Reste (le) (…) les coups de sifflet du chemin de fer la tache des têtes dans la piste, le reste noir, pas un bout d’herbe. (NAF Ms. 10313, Nana. F°123- Plan)
Mais cela vient sur Bismarck, alors Tatan Néné – Et l’empire et le reste (Ibid. F°157).

Le reste, les divers épisodes n’ont que la valeur de faits secondaires destinés à mettre l’œuvre debout. (NAF Ms. 10313, Nana. F°232- Ebauche).

Le reste se fait avec les passades, chez les maquerelles. (NAF Ms. 10313, Nana. F°253/2- Notes).

Rester Donc Muffat absolument connu de Fauchery. Mais Sabine restant dans l’ombre un peu. (NAF Ms. 10313, Nana. F°27- Plan)
Clarisse emmène la Faloise, mais il se lance un regard avec Gaga – Steiner restera (Ibid. F°42)
Le prince reste pendant le troisième acte, ce qui me donne la scène pendant que le rideau est levé. (Ibid. F°50)
[Zoé] Elle lui restera fidèle quand même (Mettre ça à l’autre chapitre). (Ibid. F°75)
En un mot, j’entends rester humain et simple, sans complication machiavélique. (Ibid. F°149).

C’est la seule façon de rester général et empire.
Nana resterait le personnage sympathique, se donnant, mais en bonne enfant, inconsciemment. (NAF Ms. 10313, Nana. F°227- Ebauche)
Dès lors le plaisir que j’ai indiqué plus haut reste à peu près le même. (Ibid. F°232)
[Chouard] Il est avec Amy Stewart au commencement ; mais il ne reste pas là. (Ibid. F°237).

La Terre (1887)

Dominée du reste par son mari (MS NAF 10329 La Terre f° 17 – Personnages, Rose Maliverne)
Du reste, peu importante, disparaissant vite (Ibid., F° 18)
qui reste compliqué (Ibid., F° 19 – Personnages, Hyacinthe Fouan)

Le Rêve (1888)

Reste ma Sidonie, dont c’est la fille (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 223/7).
Les éléments du problème à résoudre restent d’ailleurs toujours les mêmes : pureté, psychologie, au delà. (Ibid., f° 227/11)
Toucher à cela avec beaucoup de délicatesse pour rester pur (Ibid., f° 250/34)
Beaucoup de détails me restent à fixer (Ibid., f° 281/64)
(…) du reste à la fin (…) je briserai les défauts d ‘Angélique, si bien qu’à la fin je la montrerai modeste et humble (Ibid., f° 282/65)
(…) cela doit rester triomphal (Ibid., f° 306/89)
(…) je voudrais donc remplacer l’église par un château et l’évêque par un seigneur (…) le rôle reste le même (Ibid., f° 307/90)
Félicien (…) éloigné de son père, pourquoi rappeler (ce détail ne sera sans doute donné que par Hubertine. Mais le reste est donné par le jeune-homme lui-même. (Ibid., Plan du chapitre IX, f° 125)
Grande scène de lune et de passion, mais chaste (…) la faire si immatérielle que la scène reste très pur [sic] (Ibid., premier plan du chapitre XII, f° 165)
Cela reste triomphant (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 187)
Cela reste triomphant (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 194)

Lourdes (1894)

Alors que devient l’énorme masse de l’humanité ? Là, il reste du besoin à contenter, immense. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°12)
Il restera à écrire les histoires de ma jeune malade et de mon prêtre. (Ibid. F°80)
Toute cette famille dégringolant, et l’institutrice nourrissant tout ce monde et restant dans la pénombre. (Ibid. F°93)
C’est parce qu’il
ne croit pas qu’il reste dans l’ombre résolu à vivre ainsi en prêtre obscur et honnête homme. (Ibid. F°s93-94)
Il me faudrait certaines histoires à côté pour emplir certaines parties qui restent un peu vides. (Ibid. F°100)
Enfin, il me reste le petit scrofuleux, venu avec sa famille (…). (Ibid. F°108)
Elle [Mme Maze] est donc sur le quai, lors du départ du train blanc (…). Et son visage rayonne. Cela sera très bon. Au dernier plan du reste, un épisode à peine. (Ibid. F°112)
Et il restera prêtre, il [Pierre] se sent le courage d’être un bon prêtre, quoique ne croyant plus. (Ibid. F°150)
On lui a fait des offres de l’archevêché, [mais il biffé] car il [Pierre] est très intelligent, mais il refuse tout, il veut rester dans son humilité et son ombre, car il ne croit pas. (Ibid. F°151)
Et lui [Pierre] dans le cabinet de son père. La crise, le doute balayant tout. Mais il restera un prêtre honnête. (Ibid. F°157)
C’est parce qu’il [Pierre] ne croit pas qu’il reste dans l’ombre. (Ibid. F°163)
Du reste, poser là le départ des personnages. (Ibid. F°166)
Il est assez difficile que Marie et Pierre restent au centre. (Ibid. F°178)
Il faut donc qu’après les prières du soir, il reste un peu de jour (…). (Ibid. F°199)
Le côté effroyable de cela. Naturellement, le mort reste mort. (Ibid. F°263)
Mais elle [Marie] reste sombre (elle n’a pas été guérie). (Ibid. F°264)
Le corps descendu dans l’eau glacée (…). Naturellement, le mort reste mort. (Ibid. F°270)
Constatations peu sérieuses, garanties insuffisantes, façons de procéder dérisoires, le doute reste quand même. – (Ibid. F°281)
Il faut que je donne seulement à fond le bureau des constatations. Le reste est réservé. (Ibid. F°291)
Les garanties insuffisantes, les façons de procéder dérisoires, le doute restant
quand même. (Ibid. F°s291-292)
Il [Pierre] vient donc dans la salle avec l’abbé Judaine apporter la communion ; et je m’arrange pour qu’il y reste ensuite. (Ibid. F°305)
Les cloisons minces, la maison bondée et craquante de tout ce monde qu’on y empile. Coup de vent, et le reste. – (…) La porte reste ouverte,
on voit celle [d’un biffé] du monsieur s’ouvrir, et un homme grave s’en aller, descendre. (Ibid. F°s311-312)
Le coup de vent dans cet hôtel de pèlerins, les cloisons minces, tout ce qu’on entend, les toux et le reste. (Ibid. F°318)
Il faut que son effort pour croire reste inutile. (…) Il [Pierre] reste très troublé, mais il ne doit pas rejeter la foi ; car il ne fera cela qu’après le miracle de Marie, annoncé par la scène. (Ibid. F°372)
Et il [Pierre] reste à genoux écrasé, pendant que l’orage continue avec de violents coups de tonnerre [en interligne : la Grotte braisille toujours]. (Ibid. F°374)
Mais (…) il [Pierre]
ne peut croire, il reste envahi d’un malaise immense. (Ibid. F°s376-377)
Le temps reste superbe, un temps un peu rafraîchi par le dernier orage de la nuit – (Ibid. F°415)
Donc il reste en suspens, sur cette idée que l’humanité a un besoin d’au-delà indéniable (…). (Ibid. F°556)
Un portrait physique même (…), la face s’est un peu allongée, et décrire le reste d’après la photographie. – (Ibid. F°572)
Et Pierre reste donc en suspens sur cette idée qu’il a besoin d’une religion nouvelle (…). (Ibid. F°588)
Restera prêtre honnête, et pas marié. (Ibid. F°589)
Toujours malade à Nevers, et la vie qu’elle [Bernadette] y menait (…). Restée enfantine. (Ibid. F°592)
Mais surtout ce que pense mon prêtre. Il ne lui reste que la religion de la souffrance humaine. (Ibid. F°605)

Une grande loyauté, il croit fermement, simplement, et tout le reste en découle. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 91 – Notes sur l’abbé Judaine)
Donc, seul le grand médecin découvre l’hystéro-neurasthénie. Il comprend (…) qu’il ne reste qu’un état névropathique. (Ibid. Fo 119 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Il est resté un peu paralysé du côté gauche. (Ibid. Fo 130 – Notes sur la maladie du Commandeur)
Bernadette reste pauvre. (Ibid. Fo 147 – Notes sur Boissarie)
Les traces qui restent. Pourquoi, en effet. Pour le témoignage, dit Boissarie. Veuve Rizan, depuis 25 ans. En 32, choléra. Reste paralysée, côté gauche. (Ibid. Fo 149 – Notes sur les Miracles)
Et là retrouver, suivre, étudier et peindre ce duel incessant entre la science et le besoin de surnaturel :
(…) la médecine qui reste un art, une magie, bien loin de devenir expérimentale (…). (Ibid. Fos 208-209 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Du reste, ne pas oublier le côté affaire, l’énorme spéculation montée. (Ibid. Fo 210 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
L’espoir reste sans bornes, dès que l’on croit au miracle. (Ibid. Fo 216 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Il fallait que Bernadette restât ce « jardin fermé » (…) qui plaît tant aux regards de l’Epoux. (Ibid. Fo 270 – Notes sur H. Lasserre)

Travail (1901)

Je crois que le reste du drame doit m’être donné par des types d’ouvriers (MS NAF 10333 Travail, Ebauche, f° 369/22)
Il reste encore ce fait à régler, l’attitude de Luc vis à vis de Suzanne (Ibid., F°441)

RESTREINDRE

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Cela restreint mes personnages. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 14)

Lourdes (1894)

Donc ne développer guère que cette [lettre biffé] lecture, et restreindre les autres épisodes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°307)
Donc ne développer guère que cette [lettre biffé] lecture, et restreindre les autres épisodes. (Ibid. F°307)

RÉSULTAT

Le Ventre de Paris (1873)

Voici le résultat, pour la conspiration et les conjurés. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 110)

Lourdes (1894)

Et peur de ces grands morts, peur sacrée, peur du petit contre le grand, du résultat contre la cause – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°472)
Je n’ai donc plus [là biffé] ici que les résultats, dramatisés, le rappel de ce que j’ai dit, et ce qu’il en est advenu dans les faits. (Ibid. F°479)
Et peur enfin de ces grands morts, peur sacrée, peur du petit contre le grand, du résultat contre la cause. (Ibid. F°480)

RÉSULTER

La Terre (1887)

La quatrième partie , c’est le mariage de Jean avec Louise, la vente des biens, tout ce qui en résulte. (MS NAF 10.328 La Terre. f° 424/25 – Ebauche)

Le Rêve (1888)

Si je reprends l’église, certaines modifications importantes en résultent. D’abord mon Hautecoeur redevient évêque (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan du chapitre III, f° 52, ou f° à reclasser sans doute dans le dossier Ebauche)

Lourdes (1894)

Avec les miracles, je rattache le récit à mes malades du wagon. Tous les miracles qui en ont résulté, tout l’espoir. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°215)

Mais les bancs peu larges, et la fatigue résultant des cloisons perpendiculaires (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 182 – Notes sur le Départ de Paris)

RÉSUMER / RÉSUMÉ

La Curée (1872)

En résumé… (MS NAF 10 282, La Curée, f°463 : titre de rubrique, venant en conclusion de notes sur la question de l’expropriation). – Résumé (MS NAF 10 282, La Curée, f°466 : titre de rubrique).

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Un morceau dans la troisième partie résumant la tentation du Paradou. (MS NAF 10294 La Faute de l’abbé Mouret, Le Paradou, f° 61)

Nana (1880)

Bordenave qui est là peut leur crier un mot qui résume la situation. (NAF Ms. 10313, Nana. F°10- Plan)
Un beau résumé du vice de la rue (Ibid. F°82)
Puis, terminer Vandeuvres par Nana, dans un résumé en conversation. (Ibid. F°124).

Le Rêve (1888)

Je me résume, les trois conditions que je tiens à remplir sont (…) (NAF MS 10323 Le Rêve f° 218/2- Ebauche).
(…) Résumer enfin ce que le milieu a fait de ce rejet des Rougon-Macquart (Ibid. 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 22) Bien poser déjà Hubertine (…) mais poser seulement, car la scène que je veux
entre Hubert et Hubertine résumant leur passé ne se trouvera qu’au chapitre suivant (Ibid.,, Premier plan détaillé du chapitre II, f° 24-25)
Prendre toute son histoire aux personnages et la résumer là (…) toute l’histoire de l’église et toute la description détaillée de l’extérieur (premier plan du chapitre IV f° 69)

Lourdes (1894)

Donc, pour me résumer, l’œuvre de la grotte enrichissant Lourdes et la pervertissant, le cri de la souffrance humaine et l’immense besoin de l’illusion et de l’au-delà, et toute la légende, toute l’histoire vraie aussi de Bernadette par derrière cela. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°43)
Les débats résumés par Bonamy, dictant, à voix haute et sous le contrôle de ses confrères, le procès verbal de la séance. – (Ibid. F°281)
Les débats sont résumés par le dr Boissarie dictant, à haute voix et sous le contrôle de ses confrères, le procès verbal de chaque partie de la séance – (Ibid. F°295)
Je puis faire passer le père Capdebarthe. Résumer tout en lui, le râteau. (Ibid. F°332)
Il faudrait détruire toute cette [va biffé] superstition et il [Cazaban] résume ce que les deux hommes viennent de voir (…) \\. (Ibid. F°s335-336)
Résumer brièvement qu’on l’a réveillé [Pierre] et qu’il est allé chercher Marie à l’Hôpital. (Ibid. F°432)
Et revenir à toute la théorie de Beauclair, résumer tout ce qui se trouve à la note sur la maladie de Marie – (Ibid. F°441)
Bien résumer toutes ces prières. – (Ibid. F°458)
Bien résumer toutes ces prières – (Ibid. F°469)
Et je termine avec Pierre qui résume le chapitre en ramassant tout le nouveau Lourdes, (…) pour l’opposer à l’ancien Lourdes. (Ibid. F°502)
Résumer ça, à la fin dans Appoline, que j’ai posée au début du chapitre (…) – (Ibid. F°506)
Je crois que je dois d’abord résumer tout le passé. (…)
J’ai déjà dit cela dans la Crypte ; mais il faut que je le reprenne, que je le résume. (Ibid. F°s541-542)
Le train roule, [la nuit tombe, biffé] et toute l’histoire résumée de mon prêtre, et de ma malade. (Ibid. F°601)

Travail (1901)

tout ce qu’il vient de voir se résumant pour Luc dans cette malheureuse (F°434)
je conclus toutes les alliances étonnantes (…) et tout le résumé
de l’histoire depuis quatre-vingt-neuf (F°438-439)

RÉTABLIR

Lourdes (1894)

Mais moi, si je veux rétablir la vérité, je n’ai qu’à reprendre l’affaire, l’enquête, au point où elle a été abandonnée. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°65)
Là dire les places, rétablir tout le wagon tel qu’il est – (Ibid. F°533)

RETOUR

Voir aussi : rappeler ; revenir ; reprendre.

La Curée (1872)

Un retour sur les affaires générales (MS NAF 10 282, La Curée, f°349). –

Le Rêve (1888)

Puis, de là, retour de
souvenir au château (MS NAF 10323, Le Rêve, deuxième Plan du chapitre IV f°s 57-58)

Lourdes (1894)

Je couperai la [re biffé] lecture par les retours à la salle. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°300)
Cela me donne un bon retour sur la foule. (Ibid. F°334)
Retour à l’hôpital de Notre-Dame-des-Douleurs [en interligne : (M.V. 16-55)]. (Ibid. F°400)
Pierre a senti la force, la foi qui guérit. Un retour là, sur la foule qu’il a analysée. (Ibid. F°440)
Puis, retour à la Grotte. (Ibid. F°495)
Et là j’ai un retour dans le wagon pour commencer à poser que le retour n’est pas comme l’aller, ce que je reprendrai tout à l’heure, au moment du sommeil. (Ibid. F°535)

RETOURNER

La faute de l’abbé Mouret (1875)

Jésus visite ses fidèles de deux manières, par la tentation et par la consolation (Je retournerai cela.) (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Extraits de L’Imitation, f° 39)

Nana (1880)

Alors retourner sur la scène où il y a un éclat. (NAF Ms. 10313, Nana. F°91- Plan)
La situation du chap. II retournée. (Ibid. F°133).

Le Rêve (1888)

Retourner la maison (MS NAF 10324, Le Rêve, f° 411- en marge du dessin de Fr.Jourdain représentant la façade sur rue de la maison)
(…) Retourner partout la maison (Ibid., f° 395)

Lourdes (1894)

Le médecin alors était l’incroyant et le jeune séminariste le croyant. Maintenant, la position est retournée – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°75)
Lourdes, c’est l’effort de Pierre de retourner à la foi absolue (éb. 26) – (Ibid. F°163)
Je retourne à l’hôpital, et j’ai une dernière fois la salle, dans la matinée du lundi. (Ibid. F°409)
Retourner devant la Grotte. (Ibid. F°604)

RÉTROSPECTIF

Lourdes (1894)

Comme intrigue du roman, il faudrait mêler à l’histoire rétrospective de Bernadette, une histoire de jeune fille [lettre biffée] névrosée (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 214 – Notes sur Un roman sur Lourdes)

RETROUVER

Lourdes (1894)

Je le [M. Sabathier] retrouverai à la fin. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°127)
Description, toute cette piscine. (…) Toute la famille Vigneron retrouvée là – (Ibid. F°269)
A la piscine, je retrouve Berthaud, l’hospitalier, chef des Piscines. Et je trouve aussi le marquis de Salmon-Roquebert, si dévoué. (Ibid. F°269)
Il [Pierre] le [l’abri] retrouvera à l’autre chapitre. (Ibid. F°361)
Car je n’ai pas eu de nouveau la salle des ménages en bas. Et je voudrais l’avoir, ne fut-ce qu’un instant, pour retrouver tout l’hôpital. (Ibid. F°413)
De plus je puis mettre en haut les Vigneron, que je retrouverai dans la Grotte, et madame de Jonquière et madame Désagneaux, dont j’aurai besoin tout à l’heure – (Ibid. F°453)
Cela fait qu’il [le Commandeur] est toujours là, et qu’à la fin, je le retrouve. (Ibid. F°523)

Et là retrouver, suivre, étudier et peindre ce duel incessant entre la science et le besoin de surnaturel (…) \\. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 208-209 – Notes sur Un roman sur Lourdes)

Travail (1901)

Et là retrouver Ragu et Bourron avec Josine et Nanet à la porte.Luc les revoit, il peut leur parler cette fois (F°432)

RÉUNIR

Nana (1880)

Mais surtout je réunirai un personnel d’hommes très nombreux et qui devra représenter toute la société. (NAF Ms. 10313, Nana. F°208- Ebauche)
Jamais je ne la montrerai dans les réunions de cocottes. Ibid. F°237).

La Terre (1887)

Dès lors cela peut marcher : les deux affaires sont distinctes, et se réunissent pourtant en une seule. Cela me donne la division par la famille. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 419/20 – Ebauche)

Lourdes (1894)

Si je faisais Rome, je garderais un ou plusieurs personnages, l’évêque et d’autres, pour réunir les deux volumes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°61)
Tous mes types de malades ; et le très bon est qu’ils sont naturellement réunis. (Ibid. F°68)
Je les [sœur Hyacinthye et Ferrand] réunis à l’hôpital, où il a une petite pharmacie. (…) Et je les unis enfin au retour. (Ibid. F°115) ==== RÊVE / RÊVER ====

Le Ventre de Paris (1873)

(Florent, dans / son rêve, peut voir sortir de là des fumées épaisses de volaille, toute une évaporation épaisse et noire de nourriture.) (Ibid., f°308-309)

La faute de l’abbé Mouret (1875)

D’où aussi un mot d’Octave Mouret, le commis de Marseille, pauvre d’intelligence, mais rêvé à sa façon dans le commerce. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Les personnages, f° 17)

Lourdes (1894)

Mais ne pas trop m’asservir à la réalité. Du rêve. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°28)
Au fond, c’est toujours le besoin du bonheur, du partage équitable, le rêve de l’égalité, de tout le monde également heureux. (…) Les
anarchistes veulent qu’il n’y ait plus de pauvres (…). Le rêve est aussi fou de part et d’autre. (Ibid. F°s41-42)
Au contraire, les anarchistes qui jouent le rôle que les chrétiens ont joué jadis, qui rêvent une société nouvelle, sont un danger terrible pour la société actuelle (…). (Ibid. F°42)
A un moment, si le monde entier s’est jeté dans ce rêve du paradis chrétien, ouvrant l’autre vie, c’est que c’était la jeune espérance arrivant historiquement à son heure. (Ibid. F°51)
C’est bien toujours un rêve, mais un autre rêve. Le rêve chrétien paraît épuisé, un autre rêve paraît commencer, une religion plus humaine (…) \\. (Ibid. F°s52-53)
Tous, au fond, rêvent et croient à l’au-delà, au miracle corrigeant la nature (…) \\. – (Ibid. F°s53-54)
Pierre de son côté songe à faire hospitaliser Marie, et il se charge du père (…) qui rêve depuis longtemps d’un voyage aux Pyrénées. (Ibid. F°154)
Mme Volmar (son histoire) comme une somnambule que son mari a mise dans le train et qui ne rêve que d’arriver à Lourdes, où elle doit retrouver son amant. (Ibid. F°170)
(…) Mme Volmar, que je mets en somnambule, fourrée dans le train par son mari et ne rêvant qu’à Lourdes où son amant l’attend (…). (Ibid. F°176)
Peinture du wagon dans la nuit. Les uns dorment, les autres rêvent, donc dans l’ébranlement de cette belle histoire. (…)
Marie et Pierre [en interligne : M. de Guersaint dort], elle peut s’assoupir et rêver, lui insomnie, repassant cette idée, se forçant à croire. (Ibid. F°s209-210)
Quelques uns dorment, d’autres rêvent. (…)
Pierre rêve. (Ibid. F°s217-218)
L’hallucination n’est qu’une réminiscence. Donc elle rêvait de la Vierge, à Bartrès. (Ibid. F°221)
Manque de volonté surtout, [Bernadette] ne peut pas vouloir se dégager de ce rêve. (Ibid. F°302)
A-t-elle [Marie] dormi ? a-t-elle fait un rêve. (Ibid. F°371)
Elle [Marie] a causé avec la Vierge, elle l’a entendue lui promettre la guérison. Ce
serait là le rêve dont j’ai parlé (…). (Ibid. F°s377-378)
Elle [Bernadette] refait toujours le même rêve [en interligne : elle a vu la Vierge, elle est la prisonnière de sa vision].– (Ibid. F°386)
Et la bataille s’accentue, lorsque Peyramale en 75 veut bâtir une nouvelle église paroissiale, son rêve. (Ibid. F°388)
Indiquer qu’elle [Bernadette] serait un obstacle à ce qu’il [Pierre] retrouvât la foi, cette malheureuse enfant, cette martyre qui était à Nevers, ignorante de son [heu biffé] œuvre et y rêvant sans doute (…). (Ibid. F°390)
Beaucoup dorment à peine (Marie), (…) marchant dans un rêve qui s’exaspère peu à peu. (Ibid. F°416)
Avant de décrire la ruine [en interligne : G.B. 87] telle qu’elle est, je voudrais, par un moyen quelconque, montrer l’église debout, telle que Peyramale la voyait, dans son rêve de prêtre constructeur. (Ibid. F°474)
Et le rêve de ce prêtre, la cathédrale vaste qu’il a rêvée (d’après la photographie). (Ibid. F°482)
Ce n’est pas lui [Gustave] qui hérite [en interligne : le rêve d’aller à la campagne, prendre à la fin], comme le semble dire son père (…). (Ibid. F°486)
M. Vigneron faisant devant Gustave le rêve d’aller à la campagne manger l’héritage de Mme Chaise, quand il aura sa retraite – (Ibid. F°490)

RÉVEILLER (SE)

Lourdes (1894)

Le coup de foudre [en interligne : éb. 5 et 7. 12.], la raison se réveille (après la maladie) et emporte tout. (…) Son père se réveillant en lui. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°150)
A Tarbes, à 2.39. prières de mâtines. Et là je les réveille, je montre la souffrance qui a grandi par la fatigue. (Ibid. F°210)

RÉVÉLATEUR

Lourdes (1894)

M. de Guersaint dit donc ce qu’il a entendu, des voix chuchotantes, trouver quelque chose de révélateur, mais de très discret. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°311)

REVENDIQUER

Lourdes (1894)

Et plus loin encore, à peine revendiqués, les petits épisodes des pèlerinages, (…)
enfin tous ces petits faits qui donnent de la couleur, mais qui ne doivent pas déborder. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s56-57)

REVENIR

Voir aussi : retour ; reprendre ; rappeler.

La Curée (1872)

Revenir aux arrangements qu’Aristide a dû prendre pour bâtir l’hôtel (MS NAF 10 282, La Curée, f°229). – Sur l’empereur, revenir, dire que tout le règne était là… (MS NAF 10 282, La Curée, f°345).

La Conquête de Plassans (1874)

Je reviens aux Mouret (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 31) Faire revenir Guillaume dans les cancans (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XX F˚ 12)
Une scène faisant revenir tous les personnages de la sous-préfecture (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XXIV F˚ 13)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

(Revenir sur la ressemblance des parents, ils s’aiment tout physiologiquement, etc.) (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Les personnages, f° 16)
La chambre, l’Im. Conception. Les 2 vierges, revenir en tenant compte de la scène de l’église (les 2 autels.) (Ibid., Plan du troisième livre, f° 23)
L’idée de progrès dans la vie spirituelle revenant toujours. Toujours l’anéantissement devant Dieu. (Ibid., Extraits de L’Imitation, f° 39)
Je reviendrai à l’autel au moment de l’évangile et ne le quitterai qu’au lavabo – C’est là que j’aurai l’église éclairée avec la campagne autour, les arbres au seuil, etc. / Je ne reviens à l’autel qu’à la consécration et à l’élévation de l’hostie et du calice. Les moineaux s’enfuient aux coups de sonnettes ; leur effarouchement ; puis ils reviennent. C’est Désirée qui peut leur avoir mis des mies de pain. / Je reviens à l’autel à la rupture de l’hostie, et j’y demeure pendant la communion (l’hostie prise, les miettes ramassées, le calice pris). Et c’est ici que je fais arriver Désirée avec les lapins. (Ibid., Sur la messe et l’église, f° 111)

Nana (1880)

Faire revenir les autres et les jeunes gens (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°40- Plan)
C’est Labordette qui maguignonne le tout. (Les pièces reviendront à la fin.). (Ibid. F°98)
Alors revenir aux hommes, aux quatre amants. (Ibid. F°99)
la description des pièces revient.
Revenir à la dignité de Muffat portant sa tête comme un St Sacrement (Ibid. F°100)
Revenir à la dignité de Muffat portant sa tête comme un Saint Sacrement. (Ibid. F°129)
Encore une conversation à bâtons rompus (…). qui devra revenir. (Ibid. F°134)
Le petit salon en haut. L’hôtel revient.
Coulage par les domestiques (revenir aux domestiques.)
Labordette mêlé à ça. Le faire revenir, toujours commissionnaire. (Ibid. F°139)
Puis Satin, l’hôtel revient. (Ibid. F°142)
Le ferment revient.
revenir à la Mouche d’or, empoisonnée.
Puis revenir sur le soleil de son c. rayonnant sur ces victimes. (Ibid. F°144)
L’hôtel revient, description. (Ibid. F°151)
La maison de Laure Piedefer doit revenir. (Ibid. F°160).

L’homme ruiné, séparé, ayant perdu sa place, reviendrait alors, et serait très mal traité (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°213- Ebauche)
Je pourrais revenir, à plusieurs fois, dans de courts passages, pour bien avoir le théâtre bordel, la cour, le foyer, les loges d’actrices. (Ibid. F°221-2).

Au bonheur des dames (1883)

Le petit commerce revient où il en est (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, fº 23) \\Extérieur du Bonheur revenant trois fois (Ibid., Plan, fº 32)

Le Rêve (1888)

Puis le jeune homme revient et l’idylle reprise (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 220/4).
(…) Le matérialiser avec des détails qui font revenir les Hubert (Ibid., f° 260/43)
(…) la vie reprend avec les Hubert. Une scène de travail sans doute. La broderie revient (Ibid., f° 269/52).

D’autres mortes, jeunes et heureuses (…) qui toutes reviennent (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes Hautecoeur, f° 255).

Broderie revient (MS NAF 10323, Le Rêve, Plan, résumé du chapitre XI, f° 3) \\Et revenir à Agnès et à Angélique (Ibid., Plan, 2ème Plan détaillé du Chapitre I, f° 5)
(…) Puis je reviendrai sur les modifications de la baie du rez-de-chaussée en y faisant paraître Hubert (Ibid., f° 6). \\Et revenir à Angélique (…) et la maison revient (Ibid., Plan, 2ème Plan détaillé du Chapitre II, f° 16)
L’église revient avec tous ses bruits, les cloches, les offices (Ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 57)
Je reviens là à la Légende dorée. D’abord pour le vitrail (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 67)
La porte Sainte-Agnès peut revenir (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 70)
Le château revient, souvenir de la promenade (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 71)
L’extérieur de l’église revient un peu (egl.6) (Ibid., plan détaillé du chapitre V, f° 77)
(Tout le chapitre avec ce trouble, cette question qui revient : qu’a-t-elle donc ?) (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VI, f° 79)
Tout l’atelier revient (Ibid., f° 81)
Félicien revenant presque tous les jours pour des détails (Ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 82)
Le dehors aussi
qui revient, la cathédrale, le clos, etc. (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f°s 94-95)
faire revenir le dehors et la chambre pendant les couplets (Ibid., Deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 96)
Le dehors revient (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 98 )
Mais la scène très chaste, tout de suite saisie par cette chambre de jeune fille dont la description revient (Ibid., premier plan du chapitre VII, f° 99 )
Tout le quartier , posé au II, revient avec la procession. Voir le plan (Ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 116)
La Légende dorée revient (Ibid., Plan du chapitre IX, f° 124)
Enfin Monseigneur arrive. Son portrait revient (Ibid., deuxième plan du chapitre X, f° 132)
Revenir aux trois châtelaines mortes jeunes (Ibid., premier plan détaillé du chapitre X, f° 236)
Là le portrait du duc de Hautecoeur revient (aux personnages). Le reprendre , voir à faire revenir quelques faits de son histoire que j’aurais contée au IV (Ibid., premier plan du chapitre X, f° 139)
La description de l’atelier revient là et au suivant (Ibid., premier plan du chapitre x, f° 140)
c’est aussi le morceau où revient naturellement la légende (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XI, f° 146)
Faire revenir Hubert avec de la tristesse (Ibid., premier plan du chapitre XI, f° 151)
Enfin je voudrais revenir aux pauvres, aux aumônes (…) enfin un épisode pour revenir à la charité et la finir (…) voir si la Légende dorée peut revenir (premier plan du chapitre XI, f° 156)
Les vitraux réparés par Félicien reviennent (Ibid., f° 157)
Donc faire revenir l’éducation avec la pudeur qui s’éveille sans doute, la broderie qui est là, etc. (…) la grâce revient (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XII, f° 162)
Toute la chambre revient dans cette fin (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XII, f° 163)
Faire ainsi revenir l’idée de virginité (…) le livre lui-même peut revenir (Ibid., premier plan du chapitre XII, f° 168)
La description de la chambre revient, là et au suivant (15 Maison) (…) La grâce (…) (Religion 9) (Ibid., premier plan du chapitre XII, f° 169)
Mais il faut que je revienne en arrière (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIII, f° 171)
Les souvenirs du livret. Le livret revient (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 181)
Les pauvres reviennent tous (deuxième plan du chapitre XIV, f° 184)
Tous les pauvres reviennent. La chapelle des Hautecoeur dédiée à Saint-Georges doit revenir (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 194)

Lourdes (1894)

Mais je reviens à mon prêtre qui n’a pu croire simplement, et qui n’a pu amener une conciliation entre le catholicisme et les idées modernes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°13)
Il faut en revenir au grand cri douloureux que je jetterai dans « Lourdes ». (Ibid. F°22)
Pour arriver à suivre d’abord l’idylle de l’enfance, l’apparition, puis le drame de l’âge mûr, il faudrait trouver un procédé, quelque chose qui reviendra, des chapitres comme des refrains sans doute, enfin je ne sais pas trop, mais cela suivant toujours l’histoire que je conterai. (Ibid. F°33)
Mais, pour arriver à cela, il y aura une grande difficulté à vaincre, qu’il faudra résoudre tout de suite pour le plan : comment revenir en arrière,
(…) si mon roman se passe de nos jours ? (Ibid. F°s57-58)
Je tiens absolument à ne pas sortir du temps présent, et je ne pourrais sans doute avoir le passé que par des visites (…) ; cela revenant en temps et lieu, de façon à ne pas trop couper l’intérêt du récit. (Ibid. F°59)
Je reviens [au biffé] à l’abbé. (Ibid. F°86)
Ici, pendant qu’il la regarde, une interruption. La souffrance du wagon peut revenir. (Ibid. F°147)
Le train passe à Sainte-Manche. Le wagon revient, une prière. (Ibid. F°149)
Et le wagon revient, et le dehors. La souffrance monte. – La souffrance reviendra avec tout le wagon, quand il [Pierre] reverra Marie, dernier portrait. (Ibid. F°151)
Et comment elle [Marie] est ; la souffrance revient.– (Ibid. F°152)
Chapitre II. Entièrement consacré à revenir en arrière et à conter l’histoire complète de Pierre Froment (avec son frère) et des Guersaint. (Ibid. F°155)
Et avec Marie, revenir à Pierre. (Ibid. F°186)
Ainsi Marie va demander la conversion de Pierre ; revenir à cela plus loin. (Ibid. F°190)
Puis ; par un artifice, revenir à l’ancien Lourdes (…). (Ibid. F°208)
Voit-on la grotte. Non, mais trouver pour que Bernadette revienne et termine. (Ibid. F°211)
Mais ne prendre absolument que Bernadette et les apparitions, sans les persécutions que je garde pour le chapitre V de la seconde partie, où je reviendrai sur ses premières pages (…). (Ibid. F°221)
Je reviens au quai, où restent forcément les grands malades. (…) La maladie de madame Dieulafay revient. – (Ibid. F°228)
Je reviens donc encore au wagon, et c’est ici que le petit jour doit naître, sur cette débâcle d’ambulance, le quai encombré de malades et d’infirmes. (…) Le père Forcade [sic], le père Massias [en interligne : Bonamy] doivent revenir là, pour la fin avec le mort. (Ibid. F°229)
Il [Pierre] a pu espérer un instant qu’il croyait. Mais son malaise, ses doutes qui reviennent. (Ibid. F°248)
Tous les autres personnages sont revenus : Bonamy, Dargelès, Raboin, le journaliste de Paris, etc. (Ibid. F°282)
Si elle [Marie] n’a pas été guérie, c’est qu’elle a eu un doute en entrant dans l’eau. Pas assez prié. Mais la grâce revient, par Bernadette. (Ibid. F°302)
On raconte les grands cadeaux (…) ; mais la Vierge insensible, et revenir à un mot sur la maladie. (Ibid. F°333)
Le baron Suire, enfin toute l’hospitalité revient, et gentil, et jeune, plein d’appétit. (Ibid. F°341)
Et ce soir même, quand il [Pierre] fera [sic] passer la procession aux flambeaux, le souvenir lui reviendra de la kermesse répugnante de l’après-midi. (Ibid. F°343)
Peut-être donner des paroles que je ferais alors revenir toujours, en refrain. (Ibid. F°352)
Revenir sur l’histoire, la voix qu’elle [Mme Vincent] a entendue dans une église de Paris, lui disant de mener sa malade à Lourdes. (Ibid. F°353)
Et finir par M. de Guersaint qui revient, la procession étant interminable (vingt mille personnes).
Comment il peut revenir. (Ibid. F°s354-355)
La simonie, la godaille reviennent malgré la procession. (Ibid. F°372)
Et revenir sur l’attitude de Chassaigne, au retour du cimetière. (Ibid. F°383)
Je pose le paysage, j’utilise les notes sur le Gave (207), que je fais revenir de temps à autre. (Ibid. F°384)
Le portrait qu’il [Chassaigne] en fait, sa véracité, sa dignité : là peut-être la discussion [en interligne : revenir à Bartrès] scientifique sur l’enfantine, l’hystérique ir- \\régulière (…). (Ibid. F°s385-386)
Une nature faite pour une visionnaire, revenir là sur Bernadette. (Ibid. F°397)
La salle ensoleillée, calme, gaie, revient. Enfin, agonie et mort de Mme Vêtu. Toute son histoire revient (voir aux Personn.) (Ibid. F°407)
Dans la mort de Mme Vêtu, revient son histoire. (Ibid. F°414)
Je l’ai [frère Isidore] posé près des Sabathier, j’y reviens. (Ibid. F°420)
Si je reviens à la salle des constatations, c’est pour faire triompher Bonamy avec Elise Rouquet. (Ibid. F°429)
Raboin revient. (Ibid. F°430)
Revenir sur l’absence où son visage était, la pâleur, les yeux vides et perdus (…). (Ibid. F°438)
Et revenir à toute la théorie de Beauclair, résumer tout ce qui se trouve à la note sur la maladie de Marie – (Ibid. F°441)
Toutes les piscines reviennent (40 éb.) – (Ibid. F°448)
Et la conversation reprend, je reviens sur la lutte avec le Père
Sempé, sur la mort de Peyramale (…) – (Ibid. F°s474-475)
Tout l’hôtel revient naturellement, avec son coup de vent. (Ibid. F°489)
Ce coup de fortune pour Lourdes, cette popularité doit être un effet qui revient d’un bout à l’autre du chapitre, comme la joie que Marie éprouve à marcher. (Ibid. F°491)
Mme Majesté peut revenir. (Ibid. F°501)
Je poserai la gare d’abord, l’heure du départ du train, et en récit je reviendrai brièvement sur la Grotte. (Ibid. F°507)
Et tout le wagon doit revenir. (Ibid. F°549)
Et c’est à la fin d’un de
ces pèlerinages en pensée à Lourdes que je voudrais lui donner un regret de sa libre jeunesse, quand elle courait pieds nus, toute la ville revient (…) – (Ibid. F°s574-575)
Mais aussi le wagon revient, effet produit par la lecture, nommer seulement et le moins possible les personnages. (Ibid. F°580)
(Ah ! si vous ameniez les ouvriers. Je vais y revenir.) (Ibid. F°587)
Par un moyen, revenir à Bernadette, toute sa vie au couvent, jusqu’à la mort. (Ibid. F°603)
Revenir à l’hôpital (…) et emplir le chapitre avec des faits. (Ibid. F°604)

On ne peut en croire ses yeux, toujours cela revient. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 135-136 – Notes sur les Miracles)

Travail (1901)

Le mot vol revient (F°432)
La prophétie de Lange revenant (F°434)

RÊVERIE

Lourdes (1894)

Alors, la rêverie de Pierre. Il remonte aussi loin qu’il peut remonter dans ses souvenirs. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°146)
Et Pierre, pendant qu’on se rapproche de Paris où l’on sera à 3h10 (une heure et demi encore) tombe dans une profonde rêverie. (Ibid. F°580)

REVIREMENT

Lourdes (1894)

Ce médecin est alors un incroyant qui ruine
les croyances du prêtre. Puis le revirement se fait. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s90-91)
Indiquer le revirement qui se fera au V chez Cazaban. Garder pour ce V, ce qu’il faudra. (Ibid. F°336)

Un incroyant qui ruine les croyances du prêtre. Plus tard le revirement se fera chez lui. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 12 – Notes sur Pierre Froment)

REVOIR

Lourdes (1894)

D’ailleurs revoir tous les personnages. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°181)
Dire alors qu’il [Pierre] (…) l’a [Bernadette] étudiée. Les dossiers chez son père, revoir le morceau du II. (Ibid. F°203)
Revoir toutes les notes sur l’hospitalité, la chemise des documents. (Ibid. F°240)
A chaque chapitre, revoir les personnages et choisir ceux qui peuvent entrer dans le chapitre. (Ibid. F°364)
Et les histoires saugrenues et béatement avalées [en interligne : le capucin puissant : revoir les notes] – (Ibid. F°434)
Et alors là [en interligne : revoir la maladie de Marie] donner à Pierre le brusque souvenir de son [cou biffé] petit cousin Beauclair (Fin du pl. 5). (Ibid. F°435)
Et Marie revue aussi, près de son chariot, avec Mme de Jonquière et madame Désagneaux. (Ibid. F°460)
Revoir absolument le chap. I de la 3e journée, pour finir madame Volmar. (Ibid. F°490)

RÉVOLTANT / RÉVOLTER (SE)

Lourdes (1894)

Le bâtir pour cela, faire que s’il ne croit plus, c’est par une révolte de sa raison. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°96)
Une révolte [en interligne : (éb. 5 et 7, 12)] de la raison [en interligne : toujours elle se révolte]. (Ibid. F°150)
S’il [Pierre] ne croit plus, c’est par une révolte de sa [révolte biffé] raison. Toujours, ce sera elle qui se révoltera et qui l’empêchera de croire. (Ibid. F°163)
Les révoltes de sa raison d’abord devant ces absurdités, [ces biffé] tout son malaise. D’abord il [Pierre] a souri, puis il a eu du malaise, de la révolte. (Ibid. F°186)
S’il [Pierre] a commencé par le malaise et la révolte, il ne sait plus maintenant (…). – (Ibid. F°191)
Il [Pierre] a commencé par se révolter intérieurement, par en souffrir. (Ibid. F°196)
A-t-elle [Bernadette] eu réellement des visions. La raison se révolte. (Ibid. F°203)
Ne pas le [Pierre] révolter tout de suite ; mais un malaise, une sorte de répugnance, laissant du champ au débat. – (Ibid. F°248)
Et c’est alors que Pierre, gêné, révolté, s’écarte. (Ibid. F°249)
Sentiment de révolte de Pierre, qui ne peut en entendre davantage et qui s’en va. – (Ibid. F°253)
Elle [Marie] ne peut communier dans cet état de révolte. (Ibid. F°297)
Enfin alors, après le mot de madame Vêtu, la révolte de Marie, [presque biffé] à l’oreille de Pierre. (…) Découragement, révolte [en interligne : toute la révolte de l’être souffrant]. (Ibid. F°299)
Bien dire qu’il y a parfois de ces révoltes dans les lits (…). – (Ibid. F°300)
Alors, la crise de doute chez Marie. (…) Toute la révolte de l’être souffrant. (Ibid. F°305)
La salle et ce qui s’y passe : la communion, la révolte de Marie, [l’abn biffé] la joie de la Grivotte et l’abnégation de Mme Vêtu (…). (Ibid. F°307)
Et puis, je passe à Mme Vêtu [en interligne : révolte contre la mort, d’abord ; puis résignation] qui est à côté. (Ibid. F°402)
Voir comment je la [Mme Vêtu] ferai mourir, résignée ou non. Une révolte et puis de la résignation peut-être. (Ibid. F°410)
Pourtant, ses révoltes d’homme raisonnable et sain. (Ibid. F°555)
« Je souffre, mais je suis contente de souffrir. – [»] Pourquoi, mon Dieu ! quel blasphème et quelle cruauté inutile ! Cela est révoltant ! Pourquoi ne pas souhaiter la santé et le bonheur ? (Ibid. F°577)
C’est toujours sa raison qui se révolte et qui l’empêche [Pierre] de croire. (Ibid. F°584)

Pour se raidir contre le mal et contre toute tentative de révolte, elle [Bernadette] étendait ses bras en croix, s’unissant à Jésus. – Elle gémissait, puis se le reprochait. (…) Cela est révoltant. Pourquoi ne pas souhaiter la santé et le bonheur. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 267 – Notes sur H. Lasserre)

RÉVOLUTION / RÉVOLUTIONNAIRE

Lourdes (1894)

Incarner dans un beau prélat l’idée révolutionnaire de se mettre à la tête des petits contre les grands, les possesseurs et les jouisseurs. (…) Une révolution même sanglante, conduite par le Christ. Reprendre la tradition du Christ semant la parole révolutionnaire au travers de la Judée (on a un peu cette idée en 48). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°9)
C’est Lourdes, la tentative de revenir en arrière (…) : comme si le libre examen ne s’était pas éveillé, avant la Réforme et la Révolution. (Ibid. F°554)
Fureur de Satan et de la Révolution contre la Vierge (Jésus-Hostie 58). (Ibid. F°567)

REVUE (PASSER EN)

Lourdes (1894)

D’ailleurs, mon prêtre pourra en une page, passer en revue tous les genres de prêtres qu’on rencontre à Lourdes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°116)
C’est Pierre qui les passe en revue [les malades] qui constate le bien que l’illusion leur fait. (Ibid. F°190)
Marie choisira quelque chose de pas cher, et cela me permettra de faire la revue de tous les objets qui se trouvent là [dans la marge : ]. (Ibid. F°503)

RIBERA

José de Ribera (1591-1652), dit lo Spagnoletto (« l’Espagnolet ») en raison de sa petite taille, est un peintre et graveur espagnol de l’ère baroque, connu sous le nom de Giuseppe Ribera, en italien. Il est l’un des représentants du ténébrisme.

Lourdes (1894)

Des yeux étincelants dans un visage pâle, blême, amaigri. Un Ribera, en plus clair. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 98 – Notes sur le père Massias)

RIDICULE

Lourdes (1894)

Les constatations, c’est surtout
pour faire un peu la police des miracles, pour empêcher qu’il y en ait trop. Une façon d’arrêter le zèle, de ne pas laisser tomber le miracle dans la farce et le ridicule. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 69-70 – Notes sur Raboin)

RIEN (QUE / DE )

Consigne de restriction du champ descriptif, d’interruption d’une séquence narrative, de polarisation et de focalisation sur un motif, ou de « mise en sourdine » d’un motif trop marqué. S’oppose à la consigne de « tout » dire ou de décrire exhaustivement ou dramatiquement quelque chose. Fait partie de l’important champ des modes négatifs et restrictifs du métadiscours zolien.

Le Ventre de Paris (1873)

La restauration, le gouvernement de juillet ne font rien ou presque rien. (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f° 117)

La Conquête de Plassans (1874)

Faujas (…) n’est que dominateur (…) il n’obéit qu’à des ambitions.(…) Un ambitieux, rien de plus. (…) aucun désir (…) il n’est que vicaire(MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 29)

Nana (1880)

On ne voit plus l’herbe. Rien que des chapeaux noirs. (NAF Ms. 10313, Nana. F°123- Plan)
Puis, la première d’une féerie, rien qu’un ballet. (Ibid. F°159).

On ne voit plus l’herbe, rien que des chapeaux noirs (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°296- Notes).

Le Rêve (1888)

Rien qu’une idylle (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche f° 217/1)
(…) Rien qu’un amour, rien qu’une idylle (Ibid., f° 224/8)
(…) Rien au delà de la Vie des Saints (Ibid., f° 242/26)
Si je ne trouve rien à lui faire faire de classé, le mieux est de le montrer au sortir de ses études (Ibid., f° 299/82).

Rien que des sujets de l’Ecriture (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes Vitraux, f° 276)

Rien qu’un mot de l’atelier et de la chambre (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan détaillé du chapitre II, f° 37)
(…) Rien que la vieille ville close (Ibid., f° 38)

Cela me paraît arranger tout, je ne perds pas le blason, ni les légendes des mortes, ni rien de l’histoire des Hautecoeur (Ibid., Premier plan du chapitre III, f° 53)
Non, rien encore. Puis quelque chose (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre IV, f° 59)
Non rien encore. Puis quelque chose (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 66)
elle ne dit rien. Non cela à l’autre chapitre. Là rien que la fuite dans une peur véritable, la peur de l’amour (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre V, f° 77)
Psychologie de Félicien (aux personnages) rien que dans son air et dans ses actes (Ibid., premier plan du chapitre VI, f° 92)
Psychologie de Félicien (aux personnages) rien que dans son air et dans ses actes (Ibid., premier plan du chapitre VII, f° 102)
Mais rien encore de précis (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f° 106)
Donc la causerie entre les deux, rien que sur eux (Ibid., plan du chapitre IX, f° 119)
Elle lui répète : parlons de vous, rien que de vous (…) Moi je ne suis qu’un ouvrier (Ibid., plan du chapitre IX, f° 120)
ne rien préciser qu’à la fin (Ibid., plan du chapitre IX, f° 120)
Rien que des refus par geste. Peut-être un mot à la fin (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 134)
Beaucoup de simplicité, rien que deux bouquets de fleurs blanches (premier plan du chapitre XIII, f° 176)
Ici rien que la scène de l’extrême-onction (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 180)
Le mariage de la petite brodeuse. Rien que des bénédictions, romanesque (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 185)

Lourdes (1894)

Le champ ravagé autour de lui, rien que de la cendre, il ne croit plus à rien ; ni bonheur ni espoir ; et rien que la règle qui le tient debout, rien que des heures réglées (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°15)
J’ai dit que mon héros serait un anarchiste ; mais je n’en sais rien, ce sera peut-être un évolutionniste (je préférerais cela). (Ibid. F°18)
Le besoin de bonheur, et ici-bas ; [le biffé] l’amour de la vie, car Lourdes n’est pas autre chose [en interligne : rien que la consolation du fait et le besoin d’un espoir en l’avenir]. – (Ibid. F°28)
Encore moins d’intrigues que dans « la Débâcle », rien de forcé pour représenter tous les mondes, aucune rencontre romanesque, aucun dénouement forcé. Rien que de la souffrance, encore une fois, un cri d’immense souffrance humaine (…) \\. (Ibid. F°s55-56)
Et je veux que le sexe de la femme n’apparais- \\se seulement pas en elle, rien que la douceur, la bonté et le dévouement de la femme. (…) Et il n’y a rien eu entre eux, elle l’a soigné intimement, sans qu’ils soient autre chose que frère et sœur. (Ibid. F°s113-114)
Pas causer de miracle, rien que de la charité humaine entre eux. (Ibid. F°115)
J’ajoute, dans ce compartiment-là, madame Vêtu, horlogère, celle qui a un cancer de l’estomac qui empoisonne le wagon, qui ne dit rien, cadavérique, et qui souffre abominablement. (Ibid. F°135)
Quand on veut le faire causer, il [l’homme] (…) dit d’un souffle : « Ah ! je souffre. » Et on n’en tire rien d’autre. (Ibid. F°138)
Elle [Mme Froment] ferme le cabinet, ne brûle rien. (Ibid. F°147)
Mais Marie ne paie rien (…). (Ibid. F°159)
Marie s’est faite hospitaliser pour ne rien coûter à sa sœur. (Ibid. F°163)
Elle [sœur Hyacinthe] a envoyé (…)
chercher le père qui a les Saintes Huiles. Le père Massias sans doute, si rien ne s’y oppose. (Ibid. F°s180-181)
Et alors ses parents, son père et sa mère, ce qu’ils font, ce qu’elle fait, maintenant plus rien : elle est miraculée. (Ibid. F°184)
Et tout de suite Bernadette à Bartrès [en interligne : santé délicate, étouffement, rien que le [illisible] commençante] (…). (Ibid. F°204)
Le bout du monde, rien que le patois, le monde moderne n’arrivant. (Ibid. F°205)
Et les dix-huit apparitions (sans les persécutions encore). Et les premiers miracles. Rien de plus, je crois. – (Ibid. F°215)
Déjà un mot du mariage. (…) Mais rien de décidé dans la tête de Gérard, il a en vue d’autres jeunes filles. (Ibid. F°233)
Deux autres hôpitaux [en interligne : M.V. 76], l’Hôpital municipal (hommes et femmes) et l’Hôpital du Salut (rien que des hommes). – (Ibid. F°243)
Le foudroiement, plus rien dans la vie, ces deux femmes étaient tout pour lui [Chassaigne]. (Ibid. F°259)
Le baron Suire et Berthaud sont là ; mais rien qu’un mot. (Ibid. F°263)
Ces vieilles plaies ne craignent rien ; et quant à la peau saine elle ne peut rien prendre. (Ibid. F°278)
Et, tout de suite, la description du bureau. (…) Cela sans meubles, sans rien. Un banc. – (Ibid.F°279)
Une phtisique. Bonamy l’ausculte, prétend ne rien entendre. (Ibid. F°282)
Ces vieilles plaies ne craignent rien ; et quant à la peau saine, elle ne peut rien prendre. (Ibid. F°283)
Et toute cette question d’une salle des plaies apparentes proposée par le journaliste. On n’arriverait encore à rien. – (…) Comment on peut dès lors se tromper à Lourdes : (…) pas d’examen à l’arrivée, [car biffé] ils ne serviraient d’ailleurs à rien. (Ibid. F°285)
Et rien, tout ce luxe ne fléchit pas la Vierge. (Ibid. F°347)
On ne verra rien là, Marie demande à être ramenée, pour voir la procession se dérouler devant la Basilique. (Ibid. F°352)
Plus rien qu’un infini d’ombre délicieux. (Ibid. F°356)
Mais il [Pierre] veut (…)
avoir célébré le saint sacrifice. Il le fait toujours avec dignité, bien qu’il ne croie pas. Et cette fois encore il ne sent rien. (Ibid. F°s370-371)
Il faut que son effort pour croire reste inutile. (…) Sa messe n’a rien produit. (Ibid. F°372)
On gardera tous les bénéfices, on n’en laissera rien aller à la paroisse. (Ibid. F°388)
Dans l’idée fixe, sans que rien puisse l’en détourner. C’est à peine si elle [Marie] va voir l’agonie de Mme Vêtu. Et elle ne fait rien, les mains abandonnées sur la couverture, les yeux au loin devant elle, souriante. – (Ibid. F°401)
La tournée du docteur Bonamy, n’ordonnant rien, ne s’intéressant qu’aux guérisons. (Ibid. F°403)
Donc sœur Hyacinthe amène Ferrand au chevet de Mme Vêtu. Rien à faire : c’est une question d’heures, de minutes peut-être. (Ibid. F°404)
[Elle [Marie] ne veut plus être baignée biffé], plus rien que d’attendre la procession. (Ibid. F°410)
Enfin, comme l’agonie commence, l’interne Ferrand est appelé – Il ne peut rien, mais il constate – (Ibid. F°411)
Voir s’ils [Gérard et Berthaud] ne doivent rien dire du mariage, de Raymonde, qui est là. – (Ibid. F°416)
Alors, comme la foule est énorme et qu’on ne peut pas enlever ce mort, Marthe ne dit rien (de grosses larmes) ; [m biffé] les gens
qui sont là, ne disent rien non plus. (Ibid. F°s420-421)
Alors, comme la foule est énorme, qu’on ne peut pas enlever ce mort, [on ne biffé] Marthe ne dit rien, ni les gens qui sont là – (Ibid. F°425)
D’abord, Pierre n’avait pu croire à ce diagnostic étonnant, Marie n’ayant rien, souffrant d’une lésion guérie. (Ibid. F°441)
Mais il [Pierre] pleure sur lui que rien ne relèvera de [se biffé] son serment, qui ne peut plus être un homme. (Ibid. F°456)
Pourtant, je ne crois pas que Pierre doivent se livrer là : il préfère encore ne rien dire. (Ibid. F°459)
N’a rien lu, ne sait rien du monde, clouée dans sa caisse
avec un père enfant, une sœur occupée – (Ibid. F°s545-546)
Rien que de la science ne semble pas devoir suffire, et il semble nécessaire de laisser une porte ouverte au mystère [en interligne : une religion nouvelle]. – (Ibid. F°556)
Les plaies apparentes. On ne peut décidément rien savoir. (Ibid. F°559)
Voir si je dois continuer à nommer les personnages sans leur rien faire faire. Rien que les noms. (Ibid. F°569)
Et s’il n’y avait rien au ciel, pas de ciel ? (Ibid. F°577)
« Ma passion ne finira qu’à ma mort et durera pour moi jusqu’à l’entrée [de l’ biffé] dans l’éternité ». Rien n’était plus juste. (Ibid. F°578)
Rien que la science ne semble pas devoir suffire, et il semble nécessaire de laisser une porte ouverte sur le mystère (donc une religion nouvelle, plus loin). (Ibid. F°586)

D’ailleurs, je n’aurai besoin de lui que dans « Paris ». A moins que je ne fasse passer son (…) image dans « Rome », ce qui ne serait pas mauvais, rien que pour ne pas le perdre de vue et le préparer. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 16 – Notes sur Guillaume Froment)
Une figure de cire, avec un petit nez pincé, une bouche serrée ; et le tout diminué, réduit à rien. (Ibid. Fo 33 – Notes sur M. de Guersaint)
M. Dieulafay, 35 ans . – (…) Rien que des moustaches admirablement tenues et des cheveux soignés. (Ibid. Fo 43 – Notes sur M. Dieulafay)
Une silencieuse, rien que des plaintes de temps à autre, quand elle souffre trop. (Ibid. Fo 45 – Notes sur Mme Vêtu)
Pourtant, ne pouvoir rien conclure, puisqu’il y a des plaies apparentes de source nerveuse, d’après Charcot. (Ibid. Fo 48 – Notes sur Elise Rouquet)
Un [un scapulaire sur lui, un chapelet biffé] chapelet, un couteau et trois sous, dans sa poche. [Et trois sous dans un vieux porte-monnaie biffé] Rien d’autre. – (Ibid. Fo 52 – Notes sur l’Homme)
Il n’a voulu rien être, il est simple brancardier (…). (Ibid. Fo 83 – Notes sur le marquis de Salmon-Roquebert)
Et il n’y a rien eu entre eux [Ferrand et sœur Hyacinthe]. (Ibid. Fo 88 – Notes sur sœur Hyacinthe)
Pas question de miracles entre eux [Ferrand et sœur Hyacinthe], rien que de la charité humaine. (Ibid. Fo 90 – Notes sur Ferrand)
Des yeux opaques, où l’on ne lit rien. (Ibid. Fo 99 – Notes sur le père Capdebarthe)
[On dit qu’il a de l’argent, qu’il a des enfants quelque part, mais on ne sait rien de net sur lui. (…) biffé] (Ibid. Fo 112 – Notes sur le Commandeur)
Sœur Sophie, hoquet violent. Aboiements. Immergée, plus rien. (Ibid. Fo 135 – Notes sur les Miracles)
Femme de 30 ans. Affection de la colonne vertébrale. Moxas, iode, cautères, rien n’y fait. (Ibid. Fo 135 – Notes sur les Miracles)
Caroline Esserteau, 32 ans. (…) Les jambes réduites à rien, peau ballante sur des os décharnés. (Ibid. Fo136 – Notes sur les Miracles)
Sœur Dorothée. Myélite grave. – (…) Vésicatoires, rien. (Ibid. Fo 136 – Notes sur les Miracles)
Philomène Simonneau. 20 ans. (…)
Les médecins n’y comprennent rien. (Ibid. Fos 138-139– Notes sur les Miracles)
Mme de la Rivière, tubercules dans les poumons, depuis plusieurs années. (…) Trois jours après, plus rien (p. 153.) (Ibid. Fo 152 – Notes sur les Miracles)
Raymond Caral, cancroïde de la face [en interligne : au front]. (…) Lavage pendant huit jours, et plus rien. (Ibid. Fo 154 – Notes sur les Miracles)
Luxation de la hanche droite [en interligne : Joachime Dehaut [sic]]. (…)
Plaie cicatrisée. Rien qu’une rougeur. (Ibid. Fos 156-157 – Notes sur les Miracles)
Cancer de la lèvre, qui a résisté à toutes les cautérisations, au retour plus rien. (Ibid. Fo 158 – Notes sur les Miracles)
Dans les notes succinctes et primitives, rien que les bases d’une enquête qui doit se poursuivre. (Ibid. Fo 165 – Notes sur les Miracles)
Un abbé, acte de foi et trois immersions. Plus rien au poumon. (Ibid. Fo 169 – Notes sur les Miracles)
(…) Sophie aboie, s’immerge, plus rien : que Dieu soit loué – (Ibid. Fo 177 – Notes sur les Miracles)
On ne peut pas en croire ses yeux [les médecins n’y comprennent rien]. – (Ibid. Fo 178 – Notes sur Dozous 7-12)
Elles sourient, rien ne les étonne, c’est l’atmosphère du prodige. (Ibid. Fo 188 – Notes sur le Départ de Paris)
Ne rien exagérer, mais bien prendre
ce cas de Lourdes comme ce que j’appelle un coup [de biffé] d’un tronçon du serpent qui ne veut pas mourir. (Ibid. Fos 214-215 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Ne savait ni lire ni écrire [Bernadette]. Rien
que le patois pyrénéen. (Ibid. Fos 231-232 – Notes sur H. Lasserre)
Lasserre dit qu’elle [Bernadette] ôtait ses bas, lorsque le premier coup de vent a lieu (rien ne bouge). (Ibid. Fo 233 – Notes sur H. Lasserre)
Il est vrai qu’elle [Bernadette] ne renonçait à rien, puisqu’on lui avait fait tout mettre en-dehors. (Ibid. Fo 268 – Notes sur H. Lasserre)
Rien ici-bas, tout pour le ciel. – Et, s’il n’y a rien là-haut, quelle duperie ! (Ibid. Fo 269 – Notes sur H. Lasserre)
« Constitution rhumatismale, anémie prononcée : l’eau froide, hydrothérapie. » Rien. (Ibid. Fo 272 – Notes sur Mlle de Fontenay)

Travail (1901)

Je m’aperçois que je ne peux rien faire de bon si je ne fais pas de Bonnaire un révolutionnaire (F°427)
rien que la femme qui a volé la veille cent sous (F°430)

RIGAUD

(Modèle de personnage)

La Conquête de Plassans (1874)

(Mme Rigaud)( MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche F° 20)

RIGUEUR (à la)

La faute de l’abbé Mouret (1875)

A la rigueur, on peut voir la mer, comme une tache bleu [sic], du paradis terrestre. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 10)

RIRE (LE)

Le Ventre de Paris (1873)

Ce sera le rire et la fantaisie du livre. (MS NAF 10277, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 61)

La Terre (1887)

Très bon prêtre. Pas très intelligent, prêchant mal surtout, d’une façon à faire rire (MS NAF 10329 La Terre F°99 – Personnages, L’abbé Godard)

RIVAL / RIVALITÉ

Le Ventre de Paris (1873)

La marchande de poisson devient alors une belle femme, très riche, la rivale de Lisa. (MS NAF 10277, Le Ventre de Paris, f° 75)
Cette rivalité me donnera un thème assez important pour étaler la poissonnerie en face de la charcuterie. (Ibid., f° 75-76)
Rivalité active dont il faudra que je tire profit. ( Ibid., f° 76)
Là peut-être la rivalité. Lisa et la Normande se détestent parce qu’elles sont belles toutes deux et qu’on les oppose l’une à l’autre rapportant les cancans, soufflant sur leur rivalité. ( Ibid., f° 91)
La rivalité devrait être active entre les deux femmes, et à propos de Florent. ( Ibid., f° 91)

ROCHECHOUARD (BOULEVARD)

Le Ventre de Paris (1873)

Boul. Rochechouart à la Glacière (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f° 292)

ROHAN-CHABOT

Nana (1880)

Parmi eux un Rohan-Chabot. (NAF Ms. 10313, Nana. F°246- Notes).

RÔLE

Fait partie, avec des termes comme « comédie », « drame », « scène », du vocabulaire du théâtre dont se sert fréquemment Zola.

Le Ventre de Paris (1873)

à qui je donnerai une tante poissonnière, avec une jolie cousine (petite et mignonne au milieu de la marée) auxquelles je donnerai des rôles très secondaires. (MS NAF 10277, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 70)
Il faut lui donner un rôle assez important. (Ibid., f° 78)
Mais Florent se compromet, prend les choses au sérieux, il dresse un plan de bataille, distribue les rôles, etc. (Ibid., f° 85)
Je garde à Lebigre son rôle un peu muet. (Ibid., f° 89)
Elle doit jouer un bout de rôle, dans les cancans. (Ibid., f° 114)

La Conquête de Plassans (1874)

Enfin le drame arrive. La comédie de Marthe. Rôle de Félicité dans cette comédie. Rôle de la mère de Bonnard. Les scènes se renouvellent (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 24)

Rôle de Guillaume (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan IX F° 10)
L’abandon de son rôle. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XXI F˚ 12)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Je ne fais pas une étude sur les prêtres, sur leur vie, sur leur rôle dans la société ; mais une étude sur un tempérament et sur une question particulière, dans une œuvre d’art. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Les personnages, f° 19)

Nana (1880)

Rôle de Georges. Errant comme une âme en peine. (NAF Ms. 10313, Nana. F°10- Plan)
Donner un rôle à Prullière et à Bosc. (Ibid. F°13)
Rôle de Georges gentil dans le salon (Ibid. F°28)
Voici le rôle des personnages secondaires. (Ibid. F°62)
[L’homme dévôt] Sa tolérance, son rôle énigmatique (Ibid. F°66)
Prullière et Bosc jouent un rôle là-dedans. (Ibid. F°84)
Quand Muffat est complètement avec Nana, faire paraître l’homme dévot et trouver son rôle. (Ibid. F°106)
Donner un rôle à Mme Robert. (Ibid. F°108).

[Madame Bron] Type de la portière, mais affectant des airs dignes, et pénétré de son rôle. (NAF Ms. 10313, Nana. F°169- Personnages)
[Madame Maloir] Mais femme digne, ayant des manières, jouant très bien le rôle de chaperon, quand il le faut (…). (Ibid. F°184).
(…) un autre, de Province, très riche assez tenu par sa famille, jouant le rôle de chérubin, très jeune. (NAF Ms. 10313, Nana. F°209- Ebauche)
Il me faut maintenant fourrer les autres filles et voir le rôle qu’elles peuvent jouer là dedans. (Ibid. F°213)
Le point sur lequel j’insisterai, c’est que dès que son mari se met avec Nana, elle [Sabine] s’émancipe davantage et accepte franchement le rôle de cocodette. (…) Tous ces rôles doivent être restreint (sic). (Ibid. F°232).

Le rôle de la femme de chambre (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F° 255/4- Notes).

Au bonheur des dames (1883)

Un rôle à un caissier, amant et une vendeuse rare – un type à créer et intéresser au drame (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, f° 19) \\Si je donne un rôle à un fabricant, il faudra lui faire accorder des crédits au chef de rayon du Bon Marché (Ibid., f° 22)

La Terre (1887)

C’est là que j’établirai la part du socialisme dans l’œuvre. A étudier, à voir – Le rôle du paysan donc. (MS NAF 10.328 La Terre. f° 402/3- Ebauche)
(…) Son rôle dans notre société, par la propriété. (Ibid.)
(…) Mais Jean reste toujours effacé, avec un pauvre rôle. (Ibid., f° 431/32)
(…) Rôle de Jean là-dedans. – Le lendemain du jour où elle a refusé son galant. La ferme brûle. (Ibid., f° 463/55)
(…) Le curé est à régler. Voir son rôle. Bien avec les vieux retraités, continue l’éducation de la petite. La première communion. Rôle de la religion dans le village. (…) L’instituteur, jeune libre penseur, en querelle avec le curé qui le fait sauter à la fin, rôle de l’instruction dans le village. (Ibid., f° 470/62)
(…) [Un curé nostalgique] Très bien avec les retraités. A voir son rôle avec les autres du village. Une fin de religion dans l’indifférence. (Ibid., f° 480/72)
(…) Je voudrais un jeune paysan qui incarnerait le paysan quittant la terre, attiré par la ville, s’habillant chez Godchau, d’une élégance canaille. Je voudrais même lui donner un rôle important, du moins quelques apparitions typiques. (Ibid., f° 481/73)
– Son rôle de père – (MS NAF 10329 La Terre F° 21 – Personnages, Hyacinthe Fouan)
N’a pas de rôle, meurt tout de suite d’un coup de sang (Ibid., F° 46 – Personnages, Michel Fouan)
Un rôle peut-être avec Delphin et Nénesse (Ibid., F° 77 – Personnages, Ferdinand Tron)
Voir à lui donner un rôle (Ibid., F° 98 – Personnages, Godille)
Et un peu de rapacité aussi, les marchandages du culte, malgré son rôle de bon prêtre (Ibid., F° 101 – Personnages, L’abbé Godard)

Le Rêve (1888)

je voudrais donc remplacer l’église par un château et l’évêque par un seigneur (…) le rôle reste le même (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche f° 307/90)
La broderie joue un rôle (premier plan du chapitre VIII f° 111)
Le rôle d’Hubertine est à arranger (Ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 113)
Monseigneur, son rôle (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 187)

Lourdes (1894)

Au contraire, les anarchistes qui jouent le rôle que les chrétiens ont joué jadis (…) sont un danger terrible pour la société actuelle (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°42)
Il sera surtout au courant de la situation, de la tristesse du petit ; car les parents font jouer un rôle au petit, pour conquérir et garder la tante – (Ibid. F°110)
Pour le médecin des constatations, je prendrai un Boissarie quelconque. Il n’aura d’ailleurs pas d’autre rôle qu’à la salle des constatations. (Ibid. F°118)
Le rôle de Mme de Jonquière sera de soigner les malades, de s’occuper d’eux. (Ibid. F°141)
Et, alors, le récit de tous les miracles qui commence. D’abord, les malades en connaîtront tous un ou deux et les raconteront à tour de rôle. (Ibid. F°193)
Naturellement, il faudra distribuer tous les personnages du wagon pour leur faire jouer un rôle, dans ce récit des miracles. (Ibid. F°197)
Très ferme dans cet espoir : l’inconnu n’est que l’inexpliqué, le rôle de la science est [de tou biffé] d’aller à l’explication de tout (…). (Ibid. F°275)
Très ferme dans cet espoir : l’inconnu n’est que l’inexpliqué, le rôle de la science est d’aller à l’explication de tout (…). (Ibid. F°286)
Son impuissance, son rôle gênant. On ne l’appelle [Ferrand] guère que lorsqu’un malade va mourir, pour lui faciliter l’agonie. (Ibid. F°403)
Il [frère Isidore] est avec sa sœur Marthe. Tâcher de donner un rôle à celle-ci. (Ibid. F°420)
Mêler à cela Marie, Pierre, M. de Guersaint, auquel il faut un petit rôle – (Ibid. F°536)
Elle [la Grivotte] qui mangeait, qui marchait tant, retombe ainsi. Un cas de phtisie particulière, où la névrose doit jouer un rôle. (Ibid. F°539)

Le rôle de Napoléon III. Impassible, muet, il suivait la polémique (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 251 – Notes sur H. Lasserre)

Travail (1901)

Je ne vois pas très bien le rôle du savant (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 383/36)
Le contre-maître a un rôle dans cette décision, et la femme de l’ouvrier aussi, elle doit décider tout (F° 393/46)
Je vois à peu près le rôle des principaux personnages (Ibid., F°413)
Ce serait donner tout le beau rôle à Luc, un bourgeois (Ibid., F°427)

ROMAN / ROMANESQUE

Voir aussi : romantique ; oeuvre a)-genre littéraire

La Curée (1872)

Mon roman est double : crise du coquin spéculateur, monde des affaires ; et inceste de Renée (MS NAF 10 282, La Curée, f°240). – Il ne faut pas oublier que mon roman est le tableau vigoureux du déchaînement des appétits… (MS NAF 10 282, La Curée, f°297 / Premiers détails). – Il le faut pas faire ces gens trop ignobles, l’intérêt du roman y perdrait (MS NAF 10 282, La Curée, f°316 / Premiers détails). – Roman de l’expropriation, de la construction, de la démolition, de la spéculation, et au dénouement expiation ou liquidation (MS NAF 10 282, La Curée, f°369).

Le Ventre de Paris (1873)

Cela préparera mon roman ouvrier. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 61)
je préfère garder les sergents de ville, la rue de Jérusalem, etc., pour un autre roman. (Ibid., f° 78)

La Conquête de Plassans (1874)

Donc, dans ma série, ce roman est la province sous l’Empire (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 18)
Je crois inutile cependant de peindre la maison de fous et de montrer comment Mouret devient fou lui-même. Cela a été fait dans le roman de Malot (ibid,F°25)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Ce roman est l’histoire d’un homme frappé dans sa virilité par une éducation première. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 2)
Je divise mon roman en trois parties. (Ibid., f° 2)
Le roman en 1866. (Ibid., Plan du troisième livre, f° 28)
Lettre d’une religieuse (mon roman du prêtre). (Ibid., Résumé de Trélat et de Moreau, f° 140)

Nana (1880)

Il faut que le drame violent de Muffat reprenne là-dedans pour que le roman ne fléchisse pas au milieu. (NAF Ms. 10313, Nana. F°95- Plan).

L’important est de savoir, si j’enfermerai le roman dans le monde des filles. (NAF Ms. 10313, Nana. F°208- Ebauche)
Cela me donnerait sans doute le roman. (Ibid. F°209).

Pot-Bouille (1882)

Pour tout de suite l’histoire de mon grand magasin. Il faut que ce premier roman ne soit que le premier épisode du second, un premier échelon pour arriver à une position (MS NAF 10 321, Pot-Bouille, f° 382)
C’est lui qui doit conduire le roman (Ibid., f° 384)

Au bonheur des dames (1883)

Tout le roman est là, décidément (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, f°s 10-11) \\Quant à l’intéressé d’Octave, il est inutile de le mêler à l’intrigue romanesque (Ibid., f°s 17-18)

La Terre (1887)

Et, dès lors, la querelle dans la famille, tout le roman sera l’histoire de ce partage (MS NAF 10.328, La Terre, f° 403/4 – Ebauche) Mais je voudrais Jean plus large dans le roman (MS NAF 10329 La Terre f° 6 – Personnages, Jean Macquart)
Encore à l’école, quand le roman commence (Ibid., F° 30 – Personnages, Ernest Delhomme)
Si cela ne me la donne pas sympathique dans le sens romanesque du mot, cela me la donne vivante et je n’en veux pas davantage (NAF MS10329 La Terre f° 55 – Personnages, Françoise Fouan)

Le Rêve (1888)

Cela divise le roman en trois grandes parties (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 228/12)
(…) Angélique questionnée, ou lisant la Vie des Saints
ou les voyages, et disant le roman qu’elle rêve, le prince /bleu raturé/ charmant (Ibid., f° 244/28-245/29)
(…) Encore un coup tout cela traité très chastement, car je veux que la pureté soit absolue dans la forme, dans la façon de traiter le roman (Ibid., f° 284/67).

Les preuses, titre donné dans les romans de chevalerie (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes sur le château de Hautecoeur, f° 374)

Alors les grandes divisions faites par moi de la légende. Les Saints. Les diables.(…) les supplices des martyrs et les miracles (…) les bêtes et le comique. Spécialement pour l’amuser comme des romans (MS NAF 10323, 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 20) \\Les bêtes et le comique. Spécialement pour l’amuser comme des romans (Ibid., Premier plan détaillé du chapitre II, f° 34)
Le mariage de la petite brodeuse. Rien que des bénédictions, romanesque (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 185)

Félicien (…) Prêt pour le premier amour romanesque qui se présentera (MS NAF 10323, Personnages, f° 202)
Le roman va de 60 à 68 (Ibid., f° 214)

Lourdes (1894)

Les trois [romans biffé] Villes : Lourdes. Rome. Paris. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°1) \\ Je songe à l’enchaînement des trois romans. – (Ibid. F°2)
Je veux que ce roman soit au-dessus de terre, qu’il ouvre le vingtième siècle sur des visions. (Ibid. F°17)
Un roman « Lourdes[»], ébauche. D’abord, je voudrais mettre partout Bernadette, la détacher sur tout le roman. (Ibid. F°30) \\ Je répète que je veux au centre la souffrance humaine (…). C’est là tout le roman, la plus grande partie. Et je ne crois pas que j’aurais besogne [sic] de roman, d’intrigues diverses (…). [En tous cas biffé] Encore moins d’intrigues que dans « la Débâcle », rien de forcé pour représenter tous les mondes, aucune rencontre romanesque, aucun dénouement forcé. (Ibid. F°55)
Mais, pour arriver à cela, il y aura une grande difficulté à vaincre, qu’il faudra résoudre tout de suite pour le plan : comment revenir en arrière,
(…) si mon roman se passe de nos jours ? (Ibid. F°s57-58)
Puis, lui donner un roman, un peu à côté. S’il s’est fait prêtre, c’est qu’il n’a pu épouser une jeune fille de son intimité, clouée depuis l’âge de neuf ans par une maladie. (Ibid. F°74)
Ce qui est gênant un peu pour le roman, c’est que le personnage du prêtre devient maintenant trop central. (Ibid. F°81)
Leur ancien roman, dont elle lui parle avec des sourires tristes : elle ne sera jamais une femme, lui va être un prêtre, c’est leur mort au monde à tous deux. (Ibid. F°87)
Il se décide à prononcer ses vœux (…) ; d’un côté, frappé dans le roman de son adolescence ; de l’autre, donnant cette grande joie à sa mère. (Ibid. F°87)
Sœur Hyacinthe, court chercher Ferrand, pour l’homme. Et là leur passé. Elle peut ne pas l’avoir encore vu, car il remplace un ami, au dernier roman [sic]. (Ibid. F°180)
Le mois de Marie [en interligne : N. s. L. p. 37], de Lasserre (…) \\. Pas de roman plus passionnant, et qui puisse avoir un plus grand succès. (Ibid. F°s188-189)
Puis finir par lui (…) \\ : « S’il avait pu tuer la chair en lui, en renonçant au roman de sa jeunesse, (…) il savait maintenant que le sacrifice impossible allait être celui de son intelligence. [»] (Ibid. F°s588-589)
Leur ancien roman, avant l’entrée au séminaire. Elle [Marie] lui en parle avec des sourires tristes. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 8 – Notes sur Pierre Froment)
Il se décide à prononcer ses vœux (…) : d’un côté frappé dans le roman de son adolescence ; de l’autre donnant cette grande joie à sa mère. (Ibid. Fo 8 – Notes sur Pierre Froment)
Quand je ferai « Rome » je verrai de quelle façon je le mêlerai à ce roman. (Ibid. Fo 19 – Notes sur Guillaume Froment)
Un roman sur Lourdes (Ibid. Fo 208 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Comme intrigue du roman, il faudrait mêler à l’histoire rétrospective de Bernadette, une histoire de jeune fille [lettre biffée] névrosée (…). (Ibid. Fo 214 – Notes sur Un roman sur Lourdes)

Travail (1901)

Puis les deux autres romans créeront l’humanité (MS NAF 10333 Travail, Ebauche, f° 350/3)
Mais je fais un roman, il faut surtout que je passionne les femmes (Ibid., f° 351/4)

b)- style architectural

Le Rêve (1888)

Tout se passera autour d’une église romane (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 233/17). \\L’église (…) c’est le rez-de-chaussée qui est roman. La porte du croisillon romane (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes Hautecoeur, f° 261)

Mais sans détail. Cela ne viendra qu’au IV. Alors, seulement le roman plus le gothique (NAF MS 10323, Le Rêve, premier plan détaillé du chapitre II, f° 37).

Description des ruines (…) (Ne réserver que la description de l’église, le roman et le gothique superposé) (Ibid., Second plan détaillé du chapitre III, f° 41)
Le gothique au dessus du roman (Ibid., deuxième Plan du chapitre IV, f° 57)
Mettre toute la cathédrale, les abbés, le gothique sur le roman, et un mot des Hautecoeur (Ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 62)
Mais surtout le roman en bas et l’élancement du gothique en haut (premier plan du chapitre IV f° 70)
Là la description de la chapelle (Eglise 12) romane que je n’ai pas encore eu (Ibid., f° 131)
Hosanna, élancement final (…) gothique flamboyant au dessus du roman comme un hosanna (Ibid., deuxième plan du chapitre XIV, f° 185)
Les vitraux dans les ténèbres romanes (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 185)
J’ai en tous cas tout l’extérieur de l’église, flamboyant, rayonnant, glorieux : roman en bas, ogival / gothique rayé/ en haut (egl.11) (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 194)

Lourdes (1894)

La nef, le transept et l’abside à la même hauteur. L’abside ronde. Roman sévère – (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 281 – Notes sur L’église du curé Peyramale)

ROMANTIQUE

voir aussi : Romanesque

Le Ventre de Paris (1873)

Je ne prendrai pas le nain romantique, mais le jeune homme réaliste (MS NAF 10277, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 62)

Le Rêve (1888)

Les épisodes aussi ne doivent pas être romantiques mais terre à
terre relevés par la grâce (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 294/77-295/78)

ROME

Deuxième volet de la trilogie des Trois Villes : Lourdes, Rome, Paris.

Lourdes (1894)

Les trois [romans biffé] Villes. Lourdes. Rome. Paris. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°1)
Mais j’ai le second volume « Rome »,
et j’ai déjà dit que mon prêtre (…) tâche dans « Rome » de réconcilier le catholicisme (…) avec la science moderne (…). (Ibid. F°s4-5)
Il (…) n’a pu réconcilier le catholicisme, en faire [une biffé] la religion attendue (Rome). (Ibid. F°11)
Il s’est heurté au rejet du surnaturel par la science et au besoin de justice qui grandit chez les peuples : c’est même cela qu’il faudra reporter dans « Rome » (…). (Ibid. F°13)
J’aurais voulu une lutte héroïque (…). Et je ne puis guère arriver à cela que si, à la fin de « Rome » je montre mon prêtre écrasé (…). (Ibid. F°14)
Je pense que je n’ai pas besoin de mettre cela à la fin de « Rome » ; je puis le montrer seulement foudroyé par son second échec (…) \\. – (Ibid. F°s15-16)
Et quant à Rome, le milieu, je lui donnerai trois parties, et
un nombre à fixer de chapitres dans chaque partie. « Rome » est le tableau central. « Lourdes » et « Paris » sont les volets de gauche et de droite. (…) Après « Lourdes », dans « Rome » se sera au nom de la raison qu’il voudra tenter un compromis entre l’Eglise et le siècle. (Ibid. F°s24-25)
Le peuple se détourne, il veut un idéal plus humain, une illusion plus immédiate. Toute ma conclusion dans « Rome » et dans « Paris » doit être là.– (Ibid. F°26)
Dans Rome, je pourrais montrer l’écroulement du vieux catholicisme, l’effort du néo-catholicisme pour reprendre la direction du monde (…). – (Ibid. F°28)
Vue d’ensemble sur Lourdes. Quand je ferai « Rome » et « Paris », il faudra que je relise d’abord ces notes. (Ibid. F°29)
J’ai eu une brusque idée : faire deux volumes, l’un qui s’appellerait Lourdes, l’autre Rome. (Ibid. F°60)
Si je faisais Rome, je garderais un ou plusieurs personnages, l’évêque et d’autres, pour réunir les deux volumes. (…) C’est pourquoi, en faisant le plan de Lourdes, il faudra que je décide si je ferai ensuite Rome, pour préparer ce dernier. (Ibid. F°61)
Il faudra donc chercher, voir ce que pourrait être Rome. (Ibid. F°62)
Dans « Lourdes », je ne
dirai qu’un mot du frère pour le poser et le réserver. Mais, dès « Rome », je l’utiliserai sans doute. (Ibid. F°s85-86)
Dans « Rome » il pourra essayer une tentative de concilier la foi avec l’esprit moderne ( de Voguë) et il échouera encore. (Ibid. F°94)
Plus tard ce sera, dans « Rome », au nom de la raison qu’il voudra tenter un compromis, entre l’église et le siècle. (Ibid. F°96)
Dans « Rome » cette préoccupation le [Pierre] fera [f biffé] chercher un accommodement entre la religion et la science, une religion nouvelle. – (Ibid. F°556)
(Dans Rome, [cet biffé] cela l’amènera [Pierre] à chercher un accommodement entre le catholicisme, la science et la démocratie.[)] (Ibid. F°586)
Le peuple (…) veut un idéal plus humain, une illusion plus immédiate. (Toute ma conclusion dans Rome et dans Paris sera là. –[)] (Ibid. F°587)
Que trouvera-t-on (Et « Rome » posé). (Ibid. F°588)
Et finir avec Marie et Pierre : celui-ci admettant le besoin de l’au-delà (sujet de Rome). (Ibid. F°595)

Plus tard, ce sera dans « Rome », au nom de la raison qu’il voudra tenter un compromis entre l’église et le siècle. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 14 – Notes sur Pierre Froment)
D’ailleurs, je n’aurai besoin de lui que dans « Paris ». A moins que je ne fasse passer son (…) image dans « Rome », ce qui ne serait pas mauvais, rien que pour ne pas le perdre de vue et le préparer. (Ibid. Fo 16 – Notes sur Guillaume Froment)
Quand je ferai « Rome » je verrai de quelle façon je le mêlerai à ce roman. (Ibid. Fo 19 – Notes sur Guillaume Froment)

ROUAGE

Travail (1901)

Ce n’est que pour poser les rouages de la société actuelle et dire comme ces rouages se briseront (F°415) ==== ROUGON-MACQUART (LES) ==== (série de vingt romans sous-titrée : Histoire Naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire, et publiée par Zola entre 1871 et 1893)
Voir aussi :Série
La référence à la globalité de la série et à sa cohérence interne revient souvent sous la plume de Zola préparant tel ou tel roman particulier. Certains dossiers préparatoires peuvent contenir une fiche sur un personnage déjà apparu dans un roman précédent (voir par exemple la Fiche « Sidonie Rougon » dans le Dossier préparatoire du Rêve).L’hérédité biologique des personnages est avant tout une hérédité textuelle. Il s’agit là à la fois d’une consigne de mémoire (équivalent à un « ne pas oublier que »), souvent d’une consigne de rappel de la question de l’hérédité,,ou du souci de ne pas contredire une information déjà donnée dans un roman déjà écrit. La référence peut être aussi la trace d’une consigne d’appel et de pré-cadrage pour quelque chose qui n’est pas encore écrit et qui fera l’objet des synthèses du Docteur Pascal .Mais les rectifications en cours de série peuvent entraîner l’écrivain, non seulement à rappeler et à se rappeler ses romans dèjà écrits, mais à devoir les réécrire (voir telle consigne du Rêve d’avoir à « changer un mot dans La Curée », etc.)

Le Ventre de Paris (1873)

Mes Rougon et mes Macquart sont des appétits.(MS NAF 10277, Le Ventre de Paris, Ebauche, f°48)
Il faut éviter la ressemblance avec Félicité et Pierre Rougon.( Ibid., f° 55) \\J’ai eu dans La Fortune des Rougon toute une naissance d’appétits. Dans La Curée, branche des Rougon, appétit nerveux du million. Dans le Ventre, branche des Macquart, appétit sanguin des beaux légumes et des beaux quartiers de viande rouge.(Ibid., f° 48)

Nana (1880)

Une expression extrême des Rougon-Macquart. (NAF Ms. 10313, Nana. F°193- Personnages).

Pot-Bouille (1882)

Il /Octave/ ressemble à son père, François Mouret, physiquement et intellectuellement : donc, posé, raisonnable, de sang plus net que les Rougon, avec l’appétit, la ponité qu’il a par sa parenté avec les Macquart (MS NAF 10 321, f°s 381-382)

Le Rêve (1888)

Ces instincts me sont d’autant moins difficiles à lui donner qu’elle est une Rougon-Macquart (Le Rêve Ebauche f° 281/64)
(…) Il y aura en elle la Rougon-Macquart (…) un rejet des Rougon-Macquart (Ibid., f° 283/66)

Second portrait (…) Angélique (…) orgueilleuse et passionnée, sensuelle (gourmande ?), telle enfin qu’il faudra la corriger, une Rougon-Macquart (MS NAF 10323, Le Rêve, 2ème Plan détaillé du Chapitre I, f° 8)
(…)Donc montrer cette maison d’amour influant sur Angélique ainsi que le milieu dû à l’église, le travail, la vie régulière et cloîtrée, l’ignorance du monde, tout enfin ce qui devrait agir sur le rejet des Rougon-Macquart (Ibid., 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 19) )
(…) Résumer enfin ce que le milieu a fait de ce rejet des Rougon-Macquart (Ibid., 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 22) \\Un rejet des Rougon transplanté dans un milieu particulier (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 32)
Mais je voudrais que son instinct de Rougon-Macquart, que sa passion et son orgueil se réveillent un instant (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 98 )
En tous cas elle a ses instincts des Rougon-Macquart (Ibid., premier plan du chapitre VII, f° 102)
Ajouter ceci, le combat psychologique, l’hérédité des Rougon-Macquart en lutte avec l’éducation et le milieu (Ibid., premier plan du chapitre XII, f° 166)

Elle est une Rougon-Macquart (…) Toute l’hérédité, un rejet des R.M. transplanté et cultivé et dès lors sauvé (Ibid., Personnages, f° 199)

SIDONIE ROUGON

(personnage de La Curée) Reste ma Sidonie, dont c’est la fille (…) Je montrerai Sidonie à peine deux ou trois fois (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 223/7). \\(…) Sidonie l’aurait mise aux enfants trouvés (Ibid.F° 230/14). Bien entendu, je nommerai Sidonie (Ibid., f° 233/17)
(…) Sa mère Sidonie aura donc accouché à Lourmes, par une circonstance à régler, et elle aura mis la petite aux Enfants Assistés de cette ville (Ibid., f° 241/24) \\(…) Hubert fait un voyage à Paris, voit Sidonie (…) Sidonie dès lors enterrée (Ibid., f° 242/26)
(…) L’Histoire des Hubert (au portrait d’Hubertine).Détails sur Sidonie (aux personnages) (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 36)

LE REVE- DOSSIER PERSONNAGES

Sidonie Rougon (…) Donc, en 1853, lors du commencement de La Curée, 35 ans (…) Il faudrait donc imaginer que le mari/ de Sidonie, Mr.Touche, est mort (Ibid., f° 213-214)

ROUGON

(Pierre et Félicité, personnages de La fortune des Rougon)

La Conquête de Plassans (1874)

Ce sont les Mouret qui le conduise /sic/ chez les Rougon (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 30)

Le salon des Rougon-Macquart venant chez les Mouret est un terrain neutre (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan IV F° 7)
Les Rougon reçoivent une société mêlée, bonapartistes et autres. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan V F° 7) \\Les Rougon crèvent de victoire (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan V F° 7)
Les Rougon ne doivent savoir que plus tard la tache que Faujas vient accomplir à Plassans. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan V F° 7)
Le drame physiologique: Mouret, un Macquart,- Marthe, une Rougon ; parenté qui rapproche, puis qui éloigne ; le vieux levain de haine de la bâtardise. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan VI F° 8)

RUBENS

(peintre flamand, 1577-1640)

Le Ventre de Paris (1873)

Mon héroïne sera dans la famille une exception à la lignée nerveuse. Elle sera un Rubens. (MS NAF 10277, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 48)