Dictionnaire – Naïf-Numéro

NAÏF / NAÏVETÉ / NAÏVEMENT

Lourdes (1894)

Toutes les apparitions antérieures, toutes procèdent de la même façon : [des be biffé] l’enfantillage [et de biffé] et la naïveté des moyens. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°207)
Et laisser entendre que Vigneron avait supplié la Vierge que cet héritage ne lui échappât pas. Elle l’a donc exaucé (naïvement monstrueux.) (Ibid. F°485)
Aux âges de foi, du XII e au XIV e s., le charme naïf des objets religieux, l’accent, le caractère. (Ibid. F°499)
Aux âges de foi, du XII e au XIV e, le charme naïf des objets religieux, l’accent, le caractère. (Ibid. F°503)

NAIN

Le Ventre de Paris (1873)

Je ne prendrai pas le nain romantique, mais le jeune homme réaliste (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 62)

NAISSANCE / NAÎTRE

Le Ventre de Paris (1873)

J’ai eu dans La Fortune des Rougon toute une naissance d’appétits (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 48)
Trois naissances à introduire/ Octave Mouret né en 1840 -/ Agathe Mouret, en 1824 -/ Et Lisa Macquart née en 1827. (Ibid., f°241)
Lisa, née la première, en 1827, un an après le mariage, resta peu au logis. C’était une grosse et belle enfant, très saine, toute sanguine qui ressemblait beaucoup à sa mère. (Ibid., f°242)
Elle est née en 1828, elle a 23 ans en 51 ; elle a eu à 1[3]/4 ans (en 1842) Claude Lantier, et à 18 ans (en 1846) Étienne Lantier, tous deux du même père. (Ibid., f° 243)

Lourdes (1894)

Faire monter cette espérance jusqu’à la fin du chapitre. Ici, elle ne fait que naître. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°193)

NAPOLÉON

Charles Louis Napoléon Bonaparte) (1808-1873)
Napoléon III, empereur des Français.

Nana (1880)

[Muffat] Il est le fils tardif d’un général créé comte par Napoléon Ier ; lui avait vingt-huit ans au coup d’Etat (…). [Muffat] son père était mort, mais toute sa famille fidèle aux Bonaparte n’avait rien accepté ni de la restauration ni de Louis-Philippe. (NAF Ms. 10313, Nana. F°187- Personnages).

Toute la cour allait chez Cora Pearl. Elle suivait les chasses à courre du prince Napoléon à Meudon. – Prince Napoléon mettait ses louis dans ses bottes. (NAF Ms. 10313, Nana. F°264- Notes)
Aventure de Lambert Thiboust chez Anna Deslions. Il est couché chez elle, lorsque le prince Napoléon arrive.
Le mot du cocher à Lambert qui attend à la porte du prince Napoléon : « Ah ! monsieur, madame nous fait bien attendre. » (Ibid. F°277).

Lourdes (1894)

Il me paraît évident (…) que si l’empereur, [ainsi que biffé] après l’évêque et le [même le] curé Peyramale, a cédé à la poussée de la foule affamée de mystère et d’illusion, c’est sur les instances de certains personnages. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°64)
Il [Pierre] (…) sait comment les choses ont été
abandonnées, dans la poussée de crédulité emportant tout, et sur un ordre de l’empereur. (Ibid. F°s76-77)
J’ai donc toute la lutte avec le commissaire et le préfet, la persécution des autorités, comment on fonde une religion, jusqu’au jour où sur un ordre de l’empereur (l’impératrice derrière) la grotte devient libre. (…) L’évêque cédant et l’empereur acceptant tout, pour le bonheur des petits. – (Ibid. F°301)
J’ai donc toute la lutte avec le préfet et le commissaire, la persécutions des autorités, comment on fonde une religion, jusqu’au jour où, sur l’ordre de l’empereur, la grotte devient libre. (…) L’évêque cédant et l’empereur acceptant
tout, pour le bonheur des petits. – (Ibid. F°s306-307)
C’est après le triomphe de la Grotte, lorsque l’évêque et l’empereur ont cédé à la pression [p biffé] des foules, dévorée du besoin du surnaturel. (Ibid. F°385)
J’ai abandonné l’histoire de Bernadette, après son triomphe, lorsque l’évêque et l’empereur, cédant à la
pression publique du besoin d’illusion, laissent les foules aller à la Grotte – (Ibid. F°s392-393)

Le rôle de Napoléon III. Impassible, muet, il suivait la polémique, regardait osciller la bataille, attendant que la conscience publique en dictât sa décision. (…) Mgr de Salines, archevêque d’Aude, et un autre personnage vont voir Napoléon III à Biarritz. Il [se biffé] recevait aussi des pétitions (345). Il hausse les épaules, son œil s’illumine, en apprenant les violences du Ministre et du Préfet, et il donne une dépêche : « Portez ceci au télégraphe – Ordre de remporter l’arrêté qui fermait
la grotte et de laisser les populations libres, cela à la fin de septembre. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 251-252 – Notes sur H. Lasserre)

NATURE (-RALISME) / NATUREL / NATURELLEMENT

Voir aussi : Caractère ; Surnaturel.

Le Ventre de Paris (1873)

Ce ne sont pas des coquines mais des femmes, avec la méchanceté sournoise de certaines natures (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 73)
Les tas du fond sont naturellement enlevés plus vite. (Ibid., f°175)

La Conquête de Plassans (1874)

NATURE/ -RELLEMENT L’intrigue, de cette façon, se noue naturellement (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 21)
Ce qui la pousse (…) c’est une prédisposition naturelle (Ibid.F°22)
Naturellement, il est réconcilié avec les Rougon (Ibid. F°28)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Serge se courbe davantage, demande grâce, finit dans le sens catholique ; ce sera l’opposition, Serge catholique jusqu’à la fin, tandis que Blanche est le naturalisme, et va dans le sens libre de l’instinct et de la passion. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 4)
Dans le Paradou, les plantes grasses se sont naturellement greffées les unes sur les autres. (Ibid., Le Paradou, f° 59)

Nana (1880)

Etablir ça sur un pied de naturel et de bonne humeur. (NAF Ms. 10313, Nana. F°281- Notes).

La Terre (1887)

Mon drame se présente naturellement par un partage entre vifs. (MS NAF 10.328 La Terre. f° 403/4- Ebauche) Et une fin bonne, pour ne pas avoir que des natures mauvaises (Ibid., F° 48 – Personnages, Lise Fouan)
Il s’abandonne à une servante maîtresse (il a toujours été porté sur les filles, même du temps de sa femme : le vice chez cette nature sanguine) (Ibid., F° 65 – Personnages, Alexandre Hourdequin) \\En guerre naturellement avec le curé (MS NAF 10329 La Terre F° 103 – Personnages, Aristide Lequeu)

Le Rêve (1888)

J’y mettrais aussi le moment, la réaction contre le naturalisme (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 222/6). Figures petites, de style byzantin (…) Au XIII (…) on commence à copier la nature (…) Figures mieux drapées (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes Vitraux, f° 273)
(…) Au XIVe, (…) on copie plus fidèlement la
nature (…) Au XV (…) l’étude de la nature se rapproche/nt/ de la réalité et tout décline (…) La peinture sur verre en se perfectionnant a dépassé les limites qui lui étaient naturelles et est allée au delà du véritable but. Au XVI décadence de l’art (Ibid., f° 277)

les forces inconnues qui vont décider de sa vie, agir pour produire des événements ( cela suit naturellement le mécanisme de la grâce, je crois) (Ibid., deuxième Plan du chapitre IV, f° 59)
Voir l’odorat aussi (…) Puis elle voit (la vue) (…) le goût et le toucher pour plus tard , naturellement (Ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 60)
Enfin je voudrais que son amour à elle, au VII, s’échappât de lui-même (…) naturellement (Ibid., premier plan du chapitre VI, f° 89)
Arrêter si son Je vous aime s’épanouit naturellement comme une fleur (…) ou si elle sait qu’elle aime et si ce n’est
que sa pudeur vaincue (Ibid., premier plan du chapitre VII, f° s 99- 100)
c’est aussi le morceau où revient naturellement la légende (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XI f° 146)

Lourdes (1894)

Nature
Moi, toujours pour la libre nature. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°6)
Puis, devant la nature injuste et coupable, devant le péché originel, devant l’inégalité et l’injustice, il a fallu tout baser sur la charité qui corrige. (Ibid. F°12)
Mais je ne puis aller contre les idées de toute ma vie, je suis (…) pour la nature, pour les besoins naturels contentés. (Ibid. F°20)
Quand elle [l’humanité] a touché le malheur de vivre, l’injustice de la nature (…), elle a besoin de faire un appel à un pouvoir mystérieux (…). De là la croyance, le besoin du miracle. (…) La consolation des choses qui vont contre la nature. (Ibid. F°40)
Ils ont gâté la nature. (Mettre cela dans la bouche d’un personnage, si je ne le prends pas pour mon compte.) (Ibid. F°45)
Et si tous les ouvriers ne vont pas à Lourdes, c’est qu’ils ne croient plus, qu’ils ne peuvent plus croire à la puissance surnaturelle du christianisme réparant les erreurs, allant contre les [droits biffé] phénomènes de la nature (…) – Quelle serait donc [cette croyance biffé] cette nécessité de l’illusion, ce besoin de l’au-delà qui jette [en biffé] toujours l’humanité en dehors du possible, de la nature fatale des choses. Tous, au fond, rêvent et croient à l’au-delà, au miracle corrigeant la nature (…) \\. – (Ibid. F°s53-54)
Toute cette nature rafraîchie, muette, mystérieuse, sous la seule clarté des étoiles (…).– (Ibid. F°210)
Toute cette nature rafraîchie, muette, mystérieuse, sous la seule [g biffé] clarté des étoiles  (…). – (Ibid. F°218)
Cette belle nature pyrénéenne. (Ibid. F°258)
Le quai, les bancs, les coteaux en face, toute cette belle nature [pyréenne biffé] pyrénéenne qui le [Pierre] repose. (Ibid. F°265)
Ignorance de forces inconnues agissant, guérisons surprenantes même ailleurs, continuel étonnement des médecins devant le travail de la nature – (Ibid. F°277)
Surtout un morceau pour bien montrer qu’elle [Bernadette] ne pouvait pas devenir une sainte militante, une conductrice de peuples : tout son tempérament s’y opposait, toute sa nature (…). (Ibid. F°386)
Elle [Bernadette] ne pou- \\vait pas devenir une sainte, une agissante, une conductrice de peuples ; tout son tempérament s’y refusait, toute [ça biffé] sa nature (…). (Ibid. F°s393-394)
Une nature faite pour une visionnaire, revenir là sur Bernadette. (Ibid. F°397)
C’était le renoncement accepté, voulu, dans la grandeur désolée des existences hors nature. (Ibid. F°545)
Cette exaltation de la femme, en dehors de la nature (l’immaculée conception), lorsque jamais la femme n’est plus grande que lorsqu’elle est épouse et mère. La haine de la bonne nature : la nature, c’est le diable. – (Ibid. F°567)
Puis tout un morceau sur elle [Bernadette], à cette époque, à ses vingt-cinq ans. (…) Nature vive, alerte, charmante, exquise, aimable, spirituelle, enjouée. (Ibid. F°572)
Dire que la femme est d’autant plus grande que lorsqu’elle est vierge, (…) n’est-ce point un blasphème contre la nature. (Ibid. F°575)
Nature de sa maladie. Son [ats biffé] asthme, son hérédité nerveuse, aggravée par le cloître avait dû tourner en phtisie. (…) Toujours l’idée que la souffrance est le creuset, qu’il faut souffrir pour triompher. Contre la joie terrestre, contre la nature. – (Ibid. F°576)
C’est contre le corps, contre la nature, contre la vie, contre la santé, au nom de la justice, de l’égalité et de la bonté – (Ibid. F°582)
Pourquoi vouloir pousser Dieu à transgresser [Dieu biffé] les lois de la nature qu’il a établies, dans sa sagesse infinie. (Ibid. F°583)

Le cas d’une femme, hémiplégie droite(…)
Saint-Maclou l’écarte, par peur de la nature de cette paralysie, en apprenant qu’elle a eu des crises d’hystérie. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 162-163 – Notes sur les Miracles)
Et là retrouver, suivre, étudier et peindre ce duel incessant entre la science et le besoin de surnaturel :
(…) toute cette rébellion de [la nature biffé] l’humanité contre la [rudesse et biffé] cruauté et l’injustice de la nature (…). (Ibid. Fos 208-209 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Ce besoin quand même du surnaturel pour le bonheur de l’humanité, [contre la biffé] au milieu de l’impassible nature, cruelle et injuste selon nous. (Ibid. Fo 215 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Nature calme et douce [Bernadette]. – (Ibid. Fo 261 – Notes sur H. Lasserre)
Nature vive, alerte, charmante, exquise [Bernadette]. (Ibid. Fo 264 – Notes sur H. Lasserre)
Toujours l’idée que la souffrance est le creuset, qu’il faut souffrir
pour triompher – Contre la joie terrestre, contre la nature. (Ibid. Fos 266-267 – Notes sur H. Lasserre)

Naturel (-lement)
La Foi seule féconde, mais la foi impossible, au naturel. […] Mais je ne puis aller contre les idées de toute ma vie, je suis pour l’évolution, je suis pour la satisfaction de tous les besoins, pour la nature, pour les besoins naturels contentés. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°20)
Dans tout cela des types, naturellement. – (Ibid. F°38)
Tous mes types de malades ; et le très bon est qu’ils sont naturellement réunis. (Ibid. F°68 )
Et si Dieu la sauve maintenant, n’est-ce pas une ironie ; mais ce n’est pas Dieu, c’est un effet naturel. (Ibid. F°77)
Naturellement, je mets mon prêtre, ma malade et son père, dans le compartiment de troisième, où se passeront les scènes principales du début. (Ibid. F°80)
Dans la 1ère partie, je l’ai tout le temps et très naturellement. – (Ibid. F°80)
Je mets donc dans ce compartiment frère Isidore et sa sœur Marthe, dont je dis naturellement l’histoire. (Ibid. F°134)
Naturellement, garder Pierre et Marie au centre. (Ibid. F°136)
Enfin, trouver le moyen [qu biffé] pour que le mouvement du premier chapitre continue et soit naturellement repris au III. (Ibid. F°156)
Je pourrai pourtant prendre Pierre comme lien naturel entre les divers épisodes. (Ibid. F°178)
Naturellement, il faudra distribuer tous les personnages du wagon pour leur faire jouer un rôle, dans ce récit des miracles. (Ibid. F°197)
Mais, naturellement Pierre n’entre pas à la piscine des femmes. (Ibid. F°262)
Le côté effroyable de cela. Naturellement, le mort reste mort. (Ibid. F°263)
Pierre mène [la biffé] Marie (…) à la piscine des femmes, et comme il ne peut entrer, il la laisse naturellement là. (Ibid. F°268)
Le corps descendu dans l’eau glacée, pendant qu’au dehors les prières et les cris continuent. Naturellement, le mort reste mort. (Ibid. F°270)
Tout l’hôtel revient naturellement, avec son coup de vent. (Ibid. F°489)
Naturellement, je mets tout cela dans le cadre de mon wagon. (Ibid. F°557)
Naturellement, tous mes malades débarqués. (Ibid. F°602)

Elle [Mme Froment] le pousse à la prêtrise, et lui-même semble y glisser naturellement. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 6 – Notes sur Pierre Froment)
Elles sourient, rien ne les étonne, c’est l’atmosphère du prodige. Cela très tranquillement, naturellement. (Ibid. Fo 188 – Notes sur le Départ de Paris)
Naturellement, quand une famille perd un parent là-bas, le pèlerinage national ne se charge pas de ramener le corps. (Ibid. Fo 191 – Notes sur le Départ de Paris)
Ce qui nous fait sursauter, nous autres, avec nos idées scientifiques d’aujourd’hui, lui paraît tout à fait naturel et historique. (Ibid. Fo 257 – Notes sur H. Lasserre)

Travail (1901)

La conclusion naturelle de toute mon œuvre (MS NAF 10333 Travail, Ebauche, f° 350/3)
Je ne puis naturellement prendre tous les corps d’état (Ibid., f° 352/5)
Luc essaie naturellement de prendre l’ouvrier avec lui, pour le sauver de l’ivrognerie, de la paresse, et sauver ainsi la femme avec lui (Ibid., f° 360/13-361/14) \\Je le ruine naturellement, quand l’usine sombre, et alors qu’est-ce que j’en fais ? (Ibid., f° 365/18)

NATURE MORTE

voir aussi PEINDRE/PEINTRE/ PEINTURE)

Le Ventre de Paris (1873)

Le côté artistique est les Halles modernes, les gigantesques natures mortes des huit pavillons (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 48)
Il viendra affamé rôder dans la Halle avec l’amour des natures mortes qu’il crayonnera (Ibid., f° 61)
Claude a rêvé un tableau superbe, Marjolin « Est-il beau, cet animal-là » et Cadine « Elle est drôle, la petite, » au milieu d’une nature morte colossale (Claude voit surtout la nature morte). (Ibid., f° 112)

NAVRANT / NAVRÉ

Lourdes (1894)

D’abord un cri superbe de l’humanité souffrante, le cri de la douleur. Une étude navrée et éperdue de la douleur. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°38)

En outre, les tableaux des grandes foules, (…) les malades (…) amenés devant la grotte, et leur laideur navrante, tous les types abominables de la souffrance (…) \\. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 212 – 213 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
La profonde et navrante tristesse de cela, que l’humanité ait besoin de ce mensonge. (Ibid. Fo 215 – Notes sur Un roman sur Lourdes)

NÉCESSAIRE (-MENT)

La Conquête de Plassans (1874)

Il faut dès lors qu’elle soit très nécessaire à son plan général ( MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F°29)

Lourdes (1894)

Trouver la place de dire les choses nécessaires. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°118)
Quand Marie s’est recouchée, son portrait physique (…). (…) Les détails
nécessaires pour expliquer sa présence là. (Ibid. F°s122-123)
Simplement les histoires nécessaires et les portraits physiques. (Ibid. F°136)
Et le [Pierre] voilà prêtre. [Puis biffé] Puis la mort de sa mère. Son frère disparu, au loin, détails nécessaires. (Ibid. F°157)
Une fois que j’aurai posé ces vingt cas, je les reprendrai aux endroits nécessaires, et ils me serviront toujours. (Ibid. F°252)
M. Vigneron obtient nécessairement là sa première grâce, son espoir d’être nommé chef, car je veux garder tout l’effet de la mort de Mme Chaise pour l’autre scène. (Ibid. F°327)
Poser tout ce qu’il sera nécessaire de l’Hospitalité. (Ibid. F°330)
Pendant qu’elles [Marie et Mme Vincent] causent, Pierre peut entrer dans l’abri, et le visiter, le poser, si c’est nécessaire. (Ibid. F°361)
En outre, je mêle d’autres épisodes s’il est nécessaire. (Ibid. F°362)
Pierre songe à son frère Guillaume (Les 3 Villes 18). Rappel nécessaire. (Ibid. F°381)
Montrer (…) pourquoi le départ de Bernadette s’est produit logiquement, ainsi qu’une chose nécessaire (…). – (Ibid. F°386)
Ne pas manger du prêtre, montrer la force des choses, et comment le départ de Bernadette s’est produit logiquement, comme une chose nécessaire. (Ibid. F°393)
Elle [Bernadette] (…)
n’avait mis qu’un grand mouvement en branle, sans le savoir ; et il fallait qu’elle disparût nécessaire [sic], que d’autres profitassent du mouvement et le conduisissent. (Ibid. F°s393-394)
[en interligne : Elle [Marie] se fera baigner auparavant, c’est nécessaire, coup de foudre au sortir de l’eau.] (Ibid. F°410)
Bien dire, répéter, s’il est nécessaire, que Pierre n’est pas converti, et ne saurait l’être. (Ibid. F°483)
Pour le rembarquement, je reprendrai mon wagon tel qu’il est venu. Seulement, je puis y faire, dans les places, tous les changements que je croirai nécessaires. (Ibid. F°532)
[Une simple figure, mais nécessaire, je crois. (…) biffé] (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 95 – Notes sur l’abbé des Hermoises)
Toutes les luttes avec la ville, le commerce, les sœurs bleues. Trouver la place de dire les choses nécessaires. (Ibid. Fo 99 – Notes sur le père Capdebarthe)
Régénération immédiate, douloureuse nécessairement, puis santé parfaite. (Ibid. Fo 144 – Notes sur les Miracles)
Au départ des trains, (…) on distribue, une sorte de prospectus, à chaque train, chaque prospectus ayant la couleur du train, dans lesquels sont les renseignements nécessaires. (Ibid. Fo 192 – Notes sur le Départ de Paris)

Travail (1901)

Le lien qui unit Suzanne à Luc. Il est absolument nécessaire pour les besoins de l’action (F°439)

NE… PAS/ NE… PLUS/NE… QUE

La Conquête de Plassans (1874)

Ne pas oublier que Marthe est la fille de Pierre Rougon et de Félicité (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 18)
mais sur \\tout ne pas forcer cette note, (ibid F°s19-20)
Ne pas oublier que la mère de Faujas le croit coupable et qu’elle ne dit rien (Ibid.F°32)

Ne pas oublier le but politique de Faujas (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XVII F° 12)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Ne pas oublier que le village devient un seul personnage, et le montrer à l’horizon de chacune de mes scènes, en évitant d’employer aucun nom. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 14)
Puis, il se remet avec le père ; mais celui-ci, d’une fortune ordinaire (probe, méticuleux, arrivé seulement à l’aisance) ne lui donne pas un sou. (Ibid., Les personnages, f° 16)
Ne pas oublier de mettre Serge dans son milieu catholique habituel. (Ibid., f° 18)
Je ne fais pas une étude sur les prêtres, sur leur vie, sur leur rôle dans la société ; mais une étude sur un tempérament et sur une question particulière, dans une œuvre d’art. (Ibid., f° 19)
Ne pas oublier les dîners chez le doyen, etc. (Ibid., f° 19)
Ne pas oublier la Vierge. (Ibid., Plan du troisième livre, f° 23)
Vie de renoncement et d’austérités. Je ne fais pourtant pas de Serge un lutteur contre ses passions, excepté dans la 3e partie. (Ibid., Extraits de L’Imitation, f° 36)

Travail (1901)

Faire qu’elle ne soit pas grosse de Ragu (F°406)
Mon curé l’abbé Marle, je veux en faire un brave homme, pour ne pas manger du prêtre (F°413)
seulement cela ne me donne pas la prison, la répression, le vol (F°429)
Je me demande si tout cela ne doit pas être le premier chapitre de l’utopie ouvrant le rêve (F°438)

Ne… plus

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Je n’ai plus que Serge, Blanche, Archangias, l’oncle de Blanche, Désirée, le Bedeau. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 14)
Comme Serge est assez pauvre d’esprit, ses supérieurs l’envoie [sic] aux Artauds ; il n’a plus sa mère pour le soutenir et le pousser.. (Ibid., Les personnages, f° 17)

Ne… que

La Conquête de Plassans (1874)

Faujas (…) n’est que dominateur (…) il n’obéit qu’à des ambitions.(…) Un ambitieux, rien de plus. (…) je ne lui donnerai donc aucun désir (…) il n’est que vicaire(MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 29) (…) sa mère n’a qu’un paquet (Ibid.F°30)

Les Rougon ne doivent savoir que plus tard la tache que Faujas vient accomplir à Plassans. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan V F° 7)
(Ne pas oublier que c’est la religion qui la détraque peu à peu) (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XX F˚ 12)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Cette deuxième partie n’est qu’une longue étude du réveil de l’humanité. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 6)
Seulement Blanche, éveillée par la passion, dans sa soif de connaître, ne trouve plus dans la nature que des sollicitations brûlantes, des besoins que Serge ne contente plus. (Ibid., f° 7)
Cet oncle aura été intendant d’un noble quelconque, qui aura hérité du parc, qui n’y sera venu qu’une fois pour s’enfuir, et qui y aura envoyé un vieux serviteur. (Ibid., f° 9)
Presque toutes les filles du pays sont grosses, quand elles se marient ; le mariage ne vient que légitimer l’enfant. (Ibid., f° 12)
Serge ne lutte que lorsqu’il est éprouvé ; la grâce a fui, l’amour de la créature, de la nature, etc. 3e partie. (Ibid., Extraits de L’Imitation, f° 39)
Je n’ai maintenant qu’à indiquer les promenades, parallèlement avec le développement de l’amour, de l’éducation du couple par la nature. Je les lâche dans le jardin, et à chaque promenade, je les montre plus charnellement amoureux, s’avançant peu à peu vers la faute. (Ibid., Le Paradou, f° 45)
La conscience de l’être, le raisonnement ne vient qu’ensuite. (Ibid., f° 62)
Je commencerai la messe et ce n’est que lorsque le prêtre sera monté à l’autel que je jetterai un coup d’œil dans l’église. (La description de l’église, sous le soleil, sans bruit du dehors.) / Je reviendrai à l’autel au moment de l’évangile et ne le quitterai qu’au lavabo – C’est là que j’aurai l’église éclairée avec la campagne autour, les arbres au seuil, etc. / Je ne reviens à l’autel qu’à la consécration et à l’élévation de l’hostie et du calice. Les moineaux s’enfuient aux coups de sonnettes ; leur effarouchement ; puis ils reviennent. C’est Désirée qui peut leur avoir mis des mies de pain. (Ibid., Sur la messe et l’église, f° 111)

Le Rêve (1888)

Elle (…) ne répondra qu’au chapitre 4 (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 259/42)
je ne voudrais remettre les amoureux en présence que pour une grande scène (Ibid., f° 267/50)

(Ne réserver que la description de l’église, le roman et le gothique superposé) (MS NAF 10323, Le Rêve, Second plan détaillé du chapitre III, f° 41)
Les légendes (…) Je voudrais même ne les avoir que là (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 53)
Ce jour-là ils
ne causent pas, il n’y a qu’un : Merci monsieur (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre V, f°s 73-74)
Jusque là sa psychologie (la voir aux .personnages) n’apparaît que dans son air et dans ses actes (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre V, f° 77)
ne rien préciser qu’à la fin (Ibid., plan du chapitre IX, f° 120)
La description, car elle n’a été que posée à l’extérieur (Ibid., premier plan du chapitre x, f° 140)
Je ne fais que le demi miracle (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 180)
Pourtant ne pas dire ces choses, ne les laisser que soupçonner (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 182)
Nous ne sommes pas encore dans le monde de la réalité, ceci n’est que la réalisation triomphante du rêve d’une jeune fille pauvre (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 189)
Seulement j’ai décidé qu’Angélique mourrait (…) je ne fais donc le miracle que pour la conclusion du rêve seulement (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 191)
elle en mourra (je ne donne aucune explication médicale) (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 191)

Travail (1901)

Je ne puis naturellement prendre tous les corps d’état (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 352/5)
Cela ne donnerait qu’une idylle, et il faut un drame (Ibid., f° 354/7)
Il ne peut donc avoir que des élans (Ibid., f° 358/11)
Et, dès lors, le vieux professeur n’est qu’un type de travailleur (Ibid., f° 358/11-359/12)
Mais pour ne pas diminuer son mari, il n’en faut pas faire une virago (Ibid., f° 367/20)
Je ne leur donnerai donc à chacun qu’un enfant (Ibid., f° 369/22)
Et ne pas oublier surtout que c’est la femme qui le décide (Ibid., f° 372/25)
Je ne puis guère donner à Luc d’autre mouvement, c’est un architecte, un constructeur de ville (Ibid., f° 374/27-375/28)
Mais il vaudra mieux peut-être ne pas éparpiller trop l’intérêt sur trop de personnages, de types (Ibid., f° 380/33)
Pourtant comme l’ouvrier disparaît à la fin du Livre deuxième, et ne reparaît qu’un peu au Livre troisième (…) je n’aurai donc pas d’ouvrier sur lequel je puisse montrer un bon changement (Ibid., f° 381/34)
Un deux ouvriers, celui qui a souffert physiquement, et celui qui a souffert intellectuellement du travail mal organisé, ne sont que des types secondaires (Ibid., f° 381/34)
Un type que je ne fais que montrer à plusieurs reprises (Ibid., f° 390/43)
Seulement, faut-il que je prenne des Hauts fourneaux ou que je les mette à l’horizon, en ne prenant qu’une usine qui fabriquerait des armes par exemple (Ibid., f° 398/51)
Mais il faut que toute l’évolution soit posée, que l’incendie ne soit que la catastrophe balayant les derniers détails (Ibid., f° 402/55)
Pour les paysans, je ne vois guère que le fermier Fouillat (Ibid., F°415)

La construction (non plus des canons mais des machines agricoles) ne viendra que plus tard (Ibid., F°421)
Bien que Luc ne soit pas que fouriériste vague (Ibid., F°433)
Mais il ne faudrait que les indiquer d’un trait, sans les poser entièrement (…) Le socialisme n’est pas né, le prolétariat ne va s’affirmer que plus tard (Ibid., F°435)
Donc ils n’ont pu se connaître que pendant deux ans à Paris (Ibid., F°439)
ayant entendu parler de Fourier et des précurseurs (il ne les lira qu’à la Crêcherie) (Ibid., F°441)

Nana (1880)

Je crois que ce bout d’intrigue est nécessaire. (NAF Ms. 10313, Nana. F°208-Ebauche).

Au bonheur des dames (1883)

Certes, laisser le grouillement de femmes nécessaire (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, fºs 4-5) \\(…) une histoire de bail qui m’est absolument nécessaire, dans le développement de mon colosse (Ibid., f° 6)

La Terre (1887)

Le château ( ?) ancien château démoli, ce qui l’a remplacé. Voir s’il faut en mettre un dans le fond, une grande propriété ou des petites ( ?). Nécessaire pour être complet mais ne pas insister. Mon sujet n’est pas là. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 495/87 -Ebauche)
J’ai là toute l’histoire passionnelle nécessaire (MS NAF 10329 La Terre F° 6 – Personnages, Jean Macquart)

Le Rêve (1888)

Ce terrain vague (…) quelques arbrisseaux nécessaires, et un ruisseau (MS NAF 10323, Ebauche, Le Rêve, f° 291/74)

L’air simple et pauvre avec les références nécessaires (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VI, f° 80)
Félicien doit être très simple, l’air pauvre, avec les références nécessaires (Ibid., premier plan du chapitre VI, f° 86)
Pour que cela ne soit pas brutal, il est nécessaire de le faire prévoir (Ibid., premier plan du chapitre VII, f° 103)
Aussitôt dans la foule je le ferai répéter par une conversation. Tout ce qu’il sera nécessaire de l’histoire, la beauté, la noblesse, les 50 millions (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f° 109)

Mais je crois qu’il ne doit arriver qu’après la cérémonie, ou du moins que Angélique ne le voit qu’après, qu’au moment nécessaire pour l’effet (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 177)

Travail (1901)

Tout un drame nécessaire, d’une intensité décuplée (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 351/4)
Trouver l’instruction nécessaire, dont il a confusément l’instinct (Ibid., f° 377/30)
Chez Luc étude de l’individualité, de l’action individuelle nécessaire (Ibid., f° 399/52) \\Nécessité d’une entente entre l’agriculture et l’industrie (Ibid., f° 400/53)

NÉGLIGER

Le Rêve (1888)

Donc, négligeant pour le moment l’histoire des Hautecoeur, j’arrive au moment où le château fut démantelé, vers la fin de la ligue (fin du XVIème) (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes Hautecoeur, f° 263)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Il faut en arrêter nettement la création. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 5)
Ne rien dire de net, mais laisser comprendre quelle lutte le tient ainsi rigide. (Ibid., Plan du troisième livre, f° 26)

NET / NETTEMENT

Nana (1880)

Dessiner les figures nettement. (NAF Ms. 10313, Nana. F°57-Plan)
On ne distinguait plus nettement. Les couleurs des casaques dansaient. (Ibid. F°134 verso)
Et tout de suite la scène dans la chambre de Sabine. L’opposer très nettement à la scène dans la chambre de Nana. (Ibid. F°135)
Avec Muffat, donc, le premier amant accepté. C’est le calvaire qui commence. Indiquer nettement. (Ibid. F°139)
Il faut que cela soit dit nettement et à plusieurs fois, en conversation, en drame, par Nana, par les autres. (Ibid. F°147).

M’expliquer nettement les paris. (NAF Ms. 10313, Nana. F°299-Notes).

La Terre (1887)

Le braconnier, seul farouche, disant ce qu’il pensait, leur reprochant d’être les plus forts et de se laisser mener comme un troupeau. Très net, très vibrant, et cela suffira. (MS NAF 10.328 La Terre. f° 477/69 – Ebauche)

Lourdes (1894)

Le moment historique fixé, où en sera notre troisième république, et surtout l’état très net de la question sociale. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°23)
Et une vue nette du nouveau Lourdes, saisissant Pierre. (Ibid. F°505)

Alors, il faudrait le fixer un peu plus nettement. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 16-17 – Notes sur Guillaume Froment)
J’ai vu : une tête de vache nettement dessinée ; un lézard allongé la tête
en bas, [entre biffé] dans un pli vertical des roches ; surtout un immense crucifix de neige (…). (Ibid. Fos 220-221 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)

NI

Le Rêve (1888)

Cela me paraît arranger tout, je ne perds pas le blason, ni les légendes des mortes, ni rien de l’histoire des Hautecoeur (MS NAF 10323, Premier plan du chapitre III, f° 53)
Donner
aussi un doute à Hubertine, mais ni à Hubert ni à Félicien (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f°s 182-183)

Lourdes (1894)

Son idée est que la science ne peut suffire, ni le travail, qu’il y a dans l’homme un besoin inexpliqué d’au-delà que la notion précise des faits ne satisfait pas. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°11)
Le champ ravagé autour de lui, rien que de la cendre, il ne croit plus à rien ; ni bonheur ni espoir (…). (Ibid. F°15)
Pierre n’aura jamais confessé ni fait confesser les malades. (Ibid. F°163)
Ni femme, ni épouse, ni mère. Frappée parce qu’elle [Bernadette] a été l’élue de Dieu, parce qu’elle a vu la Vierge. (Ibid. F°213)
Et tout de suite l’épisode du mort. (…) Ni Berthaud, ni Gérard mêlé ! – (Ibid. F°226)
Alors état d’âme de Pierre (…) devant la Grotte où le Rosaire est commencé : cette prière n’est plus interrompue, ni jour ni nuit (…). – (Ibid. F°248)
Dès l’arrivée, un père de l’Assomption monte dans la chaire de la Grotte et commence
le rosaire. Cette prière n’est plus interrompue, ni jour ni nuit. (Ibid. F°s255-256)
Il [M. de Guersaint] a déjeuné en courant, s’est oublié à quelque chose ; et expliquer pourquoi il n’a revu ni sa fille (qu’il aura pu manquer à l’hôpital), ni Pierre, qu’il n’aura pas su trouver. (Ibid. F°271)
Mais peu de maladies contagieuses à Lourdes : ni le lupus, ni les abcès, ni la scrofule, ni le cancer, ni la phtisie ([dan biffé] par le bain) – (Ibid. F°278)
Pas de maladie contagieuse à Lourdes : ni le lupus, ni les abcès, ni la scrofule, ni le cancer, ni même la phtisie (par le bain). (Ibid. F°283)
Alors, comme la foule est énorme, qu’on ne peut pas enlever ce mort, [on ne biffé] Marthe ne dit rien, ni les gens qui sont là – (Ibid. F°425)
[en interligne : Ce qu’elle [Mme Vincent] va faire à Paris, reprendre son travail seule, plus de mari ni de fille. Sa colère contre le ciel.] (Ibid. F°535)
Mais ni mariage ni soutane aux orties. (Ibid. F°554)
Mêler Bernadette, dans sa touchante réalité humaine, (…) holocauste retranchée du monde, condamnée à n’être jamais femme, ni épouse ni mère, parce qu’elle avait vu la Vierge. (Ibid. F°590)
Elle [Bernadette] n’a pu être ni épouse ni mère. (Ibid. F°591)

Encore un coup, ni un imbécile ni un coquin : un homme qui fait son métier et qui a trouvé le moyen de le faire en toute conscience. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 68 – Notes sur le docteur Bonamy)
Ambitieux, n’a pas trouvé, à Tarbes, ni autour, la femme qu’il voudrait pour le pousser. (Ibid. Fo 81 – Notes sur Gérard de Peyrelongue)
Elle est une enfant [trouvée biffé] abandonnée, n’a connu ni son père ni sa mère, et elle est entrée au couvent de l’Assomption, parmi les petites sœurs des pauvres, par vocation. (Ibid. Fo 87 – Notes sur sœur Hyacinthe)
Le ventre redevient naturel, et pas d’eau nulle part, ni dedans ni dans le lit. (Ibid. Fo 150 – Notes sur les Miracles)
Belle cicatrice, d’un blanc nacré, ni tuméfaction, ni empâtement. (Ibid. Fo 156 – Notes sur les Miracles)
A l’auscultation, les ravages décrits (305). Là, ni un effet nerveux, ni une erreur d’observation. (Ibid. Fo 166 – Notes sur les Miracles)
Encore une poitrinaire. (…) N’est pas venue en pèlerinage, ni piscine, ni dans les foules. (Ibid. Fo 168 – Notes sur les Miracles)
Ne savait ni lire ni écrire [Bernadette]. (Ibid. Fo 231 – Notes sur H. Lasserre)
Pas puritaine ni vieille dès l’enfance [Bernadette]. (Ibid. Fo 264 – Notes sur H. Lasserre)
Pas un ordre religieux d’hommes, ni Jésuites, Dominicains, Bénédictins, Carmes (…) qui avaient demandé. Il [le père Sempé] n’a qu’un troupeau. – (Ibid. Fo 285 – Notes sur L’église du curé Peyramale)

Travail (1901)

Ce que je veux, c’est qu’à la fin, dans le triomphe, l’ouvrier reparaît (il est le symbole de l’ouvrier du salariat, ni bon ni mauvais, gâté par le salariat, c’est pour cela qu’il ne peut pas s’entendre dans le phalanstère trop gâté déjà pour s’améliorer) (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f°s 361/14-362/15)

N’IMPORTE (QUI)

Lourdes (1894)

On fait des lectures de piété, n’importe qui, une sœur, un abbé, un simple laïque. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°140)
On fait des lectures de piété, n’importe qui, un prêtre, une sœur, un laïque. (Ibid. F°197)
Dire tout de suite que M. de Guersaint est allé chercher deux chambres, n’importe dans quel hôtel – (Ibid. F°245)

NOBLE

Lourdes (1894)

B. en extase, magnifique, signe de croix, nobles, grands. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 223 – Notes sur H. Lasserre)
Les signes de croix de Bernadette en extase, nobles, grands. (Ibid. Fo 239 – Notes sur H. Lasserre)

NOGUÈS (Père)

Directeur des Annales de Notre-Dame de Lourdes et du Journal de Lourdes, modèle du père Dargelès, qui dans Lourdes est chargé de la rédaction du Journal de la Grotte.

Lourdes (1894)

Et il faut aussi que j’aie un frère de l’Assomption, pareil à celui qui m’a guidé. Un père de la Grotte aussi,
soit le père Noguès directeur des Annales, soit le père Bordedebat lui-même. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s99-100)
Des profils, le père supérieur, le père Noguès. – Des paysans rapaces. (Ibid. F°118)

NOIR

La Conquête de Plasans (1874) Fenil, à peine un profil noir. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan IX F° 9)

Nana (1880)

Faire très noir et dramatique. (NAF Ms. 10313, Nana. F°149- Plan).

La Terre (1887)

On a dit que le paysan est l’animal farouche, meurtrier, au milieu de la terre bienfaisante et calme. Peindre cela, en évitant de trop pousser au noir (MS NAF 10.328, La Terre, f° 401/2 – Ebauche)

Lourdes (1894)

« Il faut faire le sacrifice de sa vie. Mais, mon père, ce n’est pas là un sacrifice ! » Pas de plus noir [sacrifice biffé] pessimisme. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°578)

Son agonie a duré près de trois semaines encore [Bernadette]. – « Il faut faire le sacrifice de la vie – « Mais mon père ce n’est pas un sacrifice. » Je ne connais pas de plus noir pessimisme. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 268 – Notes sur H. Lasserre)

NOM (NOMMER)

Le Ventre de Paris (1873)

Le mari d’Elisa Macquart, que je nomme en attendant Louis Gontard, a un frère compromis (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 55)
On pourrait imaginer ce drame. Le dieu de la Halle, que je nomme en attendant Jacques Duval, est une brute heureuse.(Ibid., f° 66)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

(Un nom pour le parc.) (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 9)
Ne pas oublier que le village devient un seul personnage, et le montrer à l’horizon de chacune de mes scènes, en évitant d’employer aucun nom. (Ibid., f° 14)

Nana (1880)

Nana, Nana, on n’entend que ce nom. (NAF Ms. 10313, Nana. F°6- Plan)
Trois ou quatre dames. (Prendre les noms : du Joncquoy, Chantereau, Léonide de Chezelles). (Ibid. F°25)
Nommer les femmes. (Ibid. F°28)
Dans un coin, un petit jeune homme (ne pas le nommer) parie qu’il aura Nana pour 500 fr. (Ibid. F°31)
Lafaulotte un marin se grise et s’empoigne avec la Faloise, dont il défigure le nom. (Ibid. F°39)
Des chats partout. (prendre une chatte noire et une chatte blanche, avec un gros chat gris coupé ; des noms). (Ibid. F°55)
(Nana courant à Fontan, je ne le nomme pas.). (Ibid. F°70)
Le nom du compte (sic) ne paraîtra pas. (Ibid. F°100)
Ne pas oublier les conversation (sic) sur les courses ; à bâtons rompus avec des noms de chevaux, de jockey (sic). (Ibid. F°120)
(…) chacun crie le nom de son cheval. (Ibid. F°123)
Le faire revenir, toujours commissionnaire. Muffat nommé tout le temps (Ibid. F°139)
D’abord montrer tous ses hommes (les nommer depuis Vandoeuvres) abattus à ses pieds. (Ibid. F°144)
Des personnages que je ne fais que nommer. (Ibid. F°146)
Le g. Toutes. La plaie. Les nommer (Ibid. F°151).

[Daguenet] Ces dames l’ont nommé « Voix de velours » et raffolent toutes de lui, à cause de sa voix. (NAF Ms. 10313, Nana. F°172- Personnages)
[Gaga] Tout le monde l’appelle Gaga, et elle n’a plus d’autre nom. (Ibid. F°177)
On ne connaît pas son nom, on l’appelle partout Satin, à cause de sa peau qui est superbe. (Ibid. F°196)
Blanche de Sivry, de son vrai nom Françoise Baudu (…). (Ibid. F°197).

Je montrerai cinq ou six femmes autour d’elle (je pourrai en nommer un plus grand nombre.). (NAF Ms. 10313, Nana. F°208- Ebauche)
Il n’y a que la figure de Mathilde changée (je vais lui donner un autre nom.). (Ibid. F°232).

Pousse Forgemol à boire du champagne. « mais bois donc Forgedur, Gorgemol, Forgemal, Gorgedur » Il déforme ainsi son nom à l’infini. (NAF Ms. 10313, Nana. F°243/2- Notes)
Chacun crie le nom du cheval qu’il a pris, à l’arrivée pour l’encourager – (Ibid. F°292)
Nous allons voir le canter. On nomme les chevaux. (Ibid. F°293)
On nomme les chevaux. (Ibid. F°295)
Renseignements sur les voitures, les grandes publiques, genre anglais, les noms des particulières. Noms des vêtement (sic). (Ibid. F°299)
Noms d’écrivains, Nantas, Deveze
Noms de filles : Tatan Néné, le Phoque. Maria Blond Louise Violaine, Léa de Horn./ Nom de dames du monde : Mme Du Joncquoy, Madame de Fougery, Madame Chantereau, Mme Decker (Ibid. F°340).

Au bonheur des dames (1883)

Puis, des magasins dans le fond: un ex chef de rayon du Bon Marché établi (…), des marchands nommés seulement (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, f° 22)

La Terre (1887)

Un personnage secondaire à nommer (MS NAF 10329 La Terre f° 96 – Personnages, Clou)

Le Rêve (1888)

Bien entendu, je nommerai Sidonie . Il y aura aussi à nommer la jeune personne fiancée au jeune homme : la faire passer peut-être (MS NAF 10323, Le Rêve, f° 233/17)
(…) deux ou trois familles et une surtout que je nommerai (Ibid., f° 291/74).

Je rappellerai ça deux fois dans le livre, et j’aurai tout ainsi, les deux légendes anciennes avec le défilé des noms (NAF MS 10324, Le Rêve, Notes Hautecoeur, f° 256) )
(…) Si je garde pour la ville le nom de Hautecoeur-le-Château (Ibid., f° 257)

Nommer Beaumont, mais l’histoire au 11 (MS NAF 10323, Le Rêve, Plan, f° 15, Premier plan du chapitre I)
Félicien (…) dans le présent chapitre, il n’est pas même nommé (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 63)
Description du champ (…) des pauvres se sont réfugiés, enfants, nom des pauvres (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre V, f° 72)
Il se nomme Félicien et c’est tout (Ibid. f° 74)
Donc toutes les aumônes posées avec les noms (Ibid., deuxième plan du chapitre V, f° 75)

Lourdes (1894)

En province, à Tarbes par exemple, il ne trouve pas ce qu’il veut, il veut une parisienne qui le lance ; et quand il prend la jeune fille en question, c’est après un débat et un choix entre [deux biffé] elle et deux autres, que je ne ferai que nommer pour ne pas encombrer mes chapitres. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°102)
Je ne lui donnerai pas de nom, l’homme. (…) Et on ne sait pas son nom. (…)
Il ne s’est pas fait hospitaliser, et c’est pourquoi on ne sait pas son nom. (Ibid. F°s138-139)
Diviser donc ce long récit par des rappels de la souffrance, des malades entassés dans le wagon ; et donner la sensation du chemin, en nommant les villes qu’on traverse. (Ibid. F°159)
Dans ce cas, je pourrais ne dire qu’un mot des cérémonies, en nommant simplement les malades qui peuvent y aller. (Ibid. F°176)
Mme de Jonquière et sœur Hyacinthe nommée. Tout le wagon posé, sans nommer personne. (Ibid. F°202)
Nommer Barbet, Ader ; [en interligne : la Salette, détails] les fameux mots sur l[a biffé]es [Vierge biffé] bergers de la Salette (…). (Ibid. F°205)
Reprendre tout le wagon, les dix femmes du fond, sans nommer personne. (…) Marie et M. de Guersaint mêlés à cette interruption. Eux seuls nommés. (Ibid. F°206)
Je reprends tous les personnages, sans les nommer. (Ibid. F°209)
Et montrer sœur Hyacinthe, sœur Saint-François, et (…) sœur [Saint biffé] Claire des Anges (nommer seulement). (Ibid. F°244)
Soulever l’incident, quelqu’un demandant qu’on guérisse Elise ; ou simplement, sans la nommer, l’idée de mes salles des plaies apparentes ; ce qui sera battu en brèche à la quatrième partie. (Ibid. F°293)
Organiser cela avec l’abbé Des Hermoises
et deux autres prêtres que je ne nommerai même pas. (Ibid. F°s346-347)
Je puis surtout les réserver, ne
les avoir que nommés dans les autres parties, et les étaler là devant la Grotte. (Ibid. F°s426-427)
La boutique est dans l’hôtel, nommer Appoline (poser les deux). (Ibid. F°491)
Je crois qu’il faut d’abord poser le wagon sans nommer les [pèlerins biffé] personnes. Les [pèle biffé] bagages et la foule sans nom, les dix pèlerines – (…) Ne pas nommer l’homme je crois. (Ibid. F°533)
Nommer les stations, indiquer les exercices de piété de Châtellerault, jusqu’aux Aulrais. (…) Voir si je dois continuer à nommer les personnages sans leur rien faire faire. Rien que les noms. (Ibid. F°569)
Mais aussi le wagon revient, effet produit par la lecture, nommer seulement et le moins possible les personnages. (Ibid. F°580)
C’est contre le corps, contre la nature, contre la vie, contre la santé, au nom de la justice, de l’égalité et de la bonté – (Ibid. F°582)
Le train roule pourtant, les stations nommées, et l’arrivée à Paris, au moins aux fortifications. (Ibid. F°595)

Donc nommer le frère dans l’histoire au chap. II de la 1ère partie (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 18 – Notes sur Guillaume Froment)
Les médecins qui ont constaté, les témoins. (…) Il les nomme tous (255). (Ibid. Fo 162 – Notes sur les Miracles)

Travail (1901)

Je puis nommer enfin un boulanger, un boucher (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 388/41)

NOMBRE

Le Ventre de Paris (1873)

Comme gras, j’ai le plus grand nombre de mes personnages. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 101)

Lourdes (1894)

J’ai aussi tous les malades qui sont dans le train, donner le nombre, la sensation de ces malades qu’on déballe pour un instant. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°175)
Nombre de trains qui roulent (éb. 205). (Ibid. F°201)
J’ouvre par cette scène, qui me donne le nombre de trains lancés. (Ibid. F°223)
Avec Berthaud, peut-être, le nombre de trains, et surtout les 500 pèlerins de l’année du couronnement. (Ibid. F°240)
Et alors le monde qui se trouve là : pas mal de personnes, dont le nombre diminuera peu à peu. (Ibid. F°366)
Quelques uns sous la marquise. Mais le plus grand nombre sur le quai d’embarquement. (Ibid. F°511)

Le nombre des guérisons est déjà un prodige. – (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 161 – Notes sur les Miracles)
Le train blanc est parti de Paris, le lundi 21 août, à 10h25. (…) Les malades étaient au nombre de 375 (…). (Ibid. Fo 180 – Notes sur le Départ de Paris)
A certains compartiments, en dehors, se trouvent accrochée une pancarte (…) porte [un biffé] en un gros chiffre,
le nombre de malades, 9 rarement, 8, et plutôt 5 ou 4. (Ibid. Fos 180-181 – Notes sur le Départ de Paris)
Il y a aussi des prêtres qui retiennent un compartiment. La pancarte porte leur nom et le nombre de leur pèlerins, malades ou non. (Ibid. Fo 184 – Notes sur le Départ de Paris)
Les pèlerins sillonnent la terre. Les chemins de fer, locomotives nouvelles, décuplent le nombre. (Ibid. Fo 257 – Notes sur H. Lasserre)

NOMBREUX

Lourdes (1894)

Cette acceptation de la vie n’est possible que pour une élite, et très peu nombreuse. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°12)
L’abbé Des Hermoises est un de ces prêtres si nombreux qui viennent à Lourdes libres, comme pour une partie de plaisir. (Ibid. F°238)
Il [Des Hermoises] est un de ces prêtres si nombreux qui viennent à Lourdes libres, comme pour une partie de plaisir. – (Ibid. F°347)

Les nombreux couvents qui se sont installés dans les environs de la grotte. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 211 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Les nombreuses cascades, de simples filets blancs, ruissellent le long de la première contremarche. (Ibid. Fo 218 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)

NON

voir aussi PAS / PLUS) Consigne faisant partie du vaste champ des consignes négatives.
a) de Zola

Le Ventre de Paris (1873)

Non, il ne faut pas la faire si agissante dans le mal. Elle subit plutôt.(MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 69)
En faire un brave homme alors. Non, il est préférable que ce soit une fermière. (Ibid., f° 79)
L’intrigue à trouver est décidément dans la conspiration, fausse ou non. (Ibid., f° 84)
Non, il faut comprendre la chose autrement. ( Ibid., f° 87)
Non, il vaut mieux ne pas parler du tout de ce côté de la famille. (Ibid., f° 105)
Non, Lacaille est un marchand des quatre saisons. (Ibid., f° 109)

La Conquête de Plassans (1874)

(….) et non sensuel. (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 29)

Nana (1880)

1) de Zola Non, il faut que Vendoeuvre Daguenet et Fauchery soient invités chez madame Hugon, par Georges (NAF Ms. 10313, Nana. F°60- Plan)
Elle prend Satin, elle va chez Laure. un instant, à la fin non (Ibid. F°97)
non pas tous, garder pour l’effet plus loin (Ibid. F°120)
Je voudrais qu’il fût sur le point de quitter sa place. Non tout cela est mauvais. (Ibid. F°149)
Les cancans, les uns la disent en Egypte, d’autres en Russie. Si elle a gagné de l’argent ou non. (Ibid. F°154)
Il va monter, mais on lui parle de la petite vérole. Bigre ! non (Ibid. F°155)
Mais la porte s’ouvre les voilà. Non c’est Maria Blond (…). (Ibid. F°156).

Une partie de la salle courait, l’autre non ; la grande curiosité ! (NAF Ms. 10313, Nana. F°192- Personnages).

(…) mais elle le trompait avec une telle habileté, une telle réserve, que non seulement il ne se doutait de rien, mais que le monde hésitait à se prononcer. (NAF Ms. 10313, Nana. F°230- Ebauche)
Enfin le mariage fait, Daguenet épousant Estelle pour la retirer de là-dedans, un viveur disant que lui saura se conduire avec sa femme, qu’il n’ira pas ailleurs et qu’elle non plus. (Ibid. F°231)
Cartier dont Rose Mignon ne veut plus peut se mettre avec Blanche de Sivry. – Non, j’aime mieux que Nana, dans la première période nettoie Cartier (Ibid. F°233).

Merci mille fois, non pas de votre article, mais (NAF Ms. 10313, Nana. F°249 verso- Notes)
Sa théorie est qu’il faut, non pas un amant, mais trois au moins. (Ibid. F°278)
Non. Solferino courant (Ibid. F°300).

2) des personnages – As-tu vingt louis – Non, il n’a jamais rien – (NAF Ms. 10313, Nana. F°140- Plan).

Au bonheur des dames (1883)

Non, pas de mort, gai jusqu’au bout (…) (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, f° 7)

La Terre (1887)

Il a pu débaucher Palmyre avant de partir pour l’armée ; non j’aimerai [sic] mieux qu’il n’eut [sic] pas servi. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 413/14- Ebauche)
(…) C’est lui qui a le champ convoité par Bonhomme. Mais quand il meurt, il le donne par testament à Louise, que Bonhomme prend alors chez lui. – Non, tout cela est compliqué et ne vaut rien. (Ibid., )
(…) Il reviendra par héritage. Et il répond : Mais Louise. Non ! L’entêtement stupide. (Ibid., f° 414/15)
(…) non tout cela est mauvais, cela augmente la propriété au lieu de la diviser. (Ibid.)
(…) Le père aurait pu louer la terre à ce frère. Mais non j’aimerai [sic] mieux pas de parentée [sic]. (Ibid., f° 416/17)
(…) puis la mort de son frère beau-père, et Louise prise chez lui ; et alors le partage accepté, ou même non (Ibid., f° 417/18)
(…) La cinquième partie, c’est la débâcle totale, le roi Lear, Louise morte, Bonhomme triomphant ou non (Ibid., f° 424/25) Il reste à savoir s’il a fait la campagne de Crimée et d’Italie. Non. Toujours resté en garnison (MS NAF 10329 La Terre F° 5 – Personnages, Jean Macquart)
Au début, elle pourrait conduire les oies pour la ferme. Non, j’aimerai mieux qu’elle restât indépendante (Ibid., F° 23 – Personnages, Olympe)

Le Rêve (1888)

Le coup qu’elle en reçoit, l’amour
qui l’inonde. Mais non, elle résiste encore (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f°s 237/21-238/22)
(…) Ce qui serait bon, ce serait de faire parler du fils de l’évêque qui vient d’arriver. Non, on ne dira pas qu’il vient d’arriver (Ibid., f° 256/39).
C’est une montée au ciel, et non une mort (Ibid., f° 306/89)

Le jour naît. Non, je garde la nuit quelque temps (MS NAF 10323, Le Rêve, 2ème Plan détaillé du Chapitre I, f° 4)
Orthographe parfaite (non) pour plus tard (Ibid., 2ème plan détaillé du chapitre II)
Non, rien encore. Puis quelque chose (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre IV, f° 59)
Enfin le prince sort de l’invisible. Je le montre dans le soleil pour finir. Non, au chapitre suivant (Ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 61)
Puis quelque chose (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 66)
De la peur chez Angélique. Ces mots : Je vous aime, l’éclairent (…) elle ne dit rien . Non cela à l’autre chapitre (Ibid., plan détaillé du chapitre V, f° 77)
C’est une mitre que le chapître (?) l’a chargé de dessiner ( non, une personne qui veut en faire cadeau à l’évêque et on est pressé, on veut arriver pour la procession. Les dates ?) (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VI, f° 80)

Félicien peintre verrier, ouvrier primitif. Voir s’il y a des détails à donner, je crois que non (Ibid., premier plan du chapitre VI, f° 92)
Poser la question seulement pour la résoudre plus loin à l’arrivée de Félicien (non, les saintes ne sont pas fâchées) (Ibid., deuxième plan du chapitre VII, f° 94)
Et là Angélique ne reconnaissant pas nettement Félicien (Hubertine oui ou non) (…) Je puis dire d’ailleurs qu’on les y tolère. Non ! (Ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 112)
Voir si je ne dois pas finir par le livret (Ibid., Plan du chapitre IX, f° 124)
L’âge, la prière ont dû apaiser ce grand chagrin. Mais non ! (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 130)
J’ai ici la description intérieure du château. Non, la scène se passe dans la chapelle des Hautecoeur dédiée à Saint-Georges (Ibid., premier plan du chapitre X, f° 139)
Un travail de broderie (…) Il y faut de la force. Sombre, violente (non, à voir, énergique simplement) (Ibid., deuxième plan du chapitre XI, f° 143)
Cela la guérit de son orgueil. Ou non. (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XI, f° 147)
Voir si les détails de l’entrée doivent être donnés là ou plus loin. Non, plus loin je crois (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIII, f° 171)
Félicien (…) Peut-être serait-il plus distingué de ne pas le montrer. Ne pas oublier non plus les Hubert (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 179)
Au chapitre suivant (et non ici sans doute) l’autorisation qu’Hubert doit solliciter du Directeur de l’Assistance publique (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 181)
C’est une montée
au ciel, et non une mort (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f°s 193-194)

La première la mère est morte dans sa tendresse pour son fiancé. Non, à la veille du mariage (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes sur le château de Hautecoeur f° 368)

Lourdes (1894)

Au temps de foi, de croyance, est-ce qu’on appelait la science à prouver Dieu ? (…) Non, se jeter par terre, baiser la terre et croire. Ou bien s’en aller. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°49)
Et je ne crois pas que j’aurais besogne [sic] de roman, d’intrigues diverses : simplement des malades avec l’histoire de leurs maladies, de leur espoir, les uns qui guérissent, les autres non (…). (Ibid. F°55)
Pas d’autres enfants ; car si le petit mourait, la tante pourrait laisser aux autres. – Non, sans doute une situation obérée, qu’ils veulent sauver.– (Ibid. F°110)
Maladie de celle-ci [Rose]. Le carreau. Non, tuberculose des entrailles. (Ibid. F°125)
On l’a mis dans une maison dirigée par des prêtres. Mais quand il revient aux vacances ou plutôt non, il est élevé à la maison, par un prêtre et n’ira que plus tard au séminaire. (Ibid. F°147)
Le docteur Chassaigne vieil ami de la famille, qui lui [Pierre] dit quel était son père, et non l’homme que disait sa [f biffé] mère. (Ibid. F°150)
Donc pendant un quart encore les dernières réflexions
de Pierre, avec ce moribond, et l’arrivée à Angers.– Non c’est à Poitiers qu’on s’arrête. (Ibid. F°s159-160)
Le médecin qui lui [Pierre] a dit son père tel qu’il était, et non tel que sa mère le voyait (éb. 22). (Ibid. F°163)
Il faut donc qu’après les prières du soir, il reste un peu de jour (non, car la nuit arrive vers 7 ¾ [)] ; enfin, il faut que la lecture commence à la lampe après la prière du soir, vers huit heures. (Ibid. F°199)
Voit-on la grotte. Non, mais trouver pour que Bernadette revienne et termine. (Ibid. F°211)
Pas un croyant, ce qu’il [le Commandeur] souhaite c’est le repos de la mort, et non le paradis. (Ibid. F°230)
Pas un croyant décidément ; ce qu’il souhaite, c’est le repos de la mort, et non le paradis. (Ibid. F°239)
Les cadeaux que certains trains apportent. Le ciboire des Portugais. Non, c’est une lampe en argent – (Ibid. F°241)
Gérard [qui va baigner biffé] non il ne fait qu’amener M. Sabathier, (…) et Pierre entre en aidant à porter celui-ci (…). (Ibid. F°262)
Je crois qu’il faut finir avec Pierre et Marie, et non avec Gérard et Raymonde. (Ibid. F°264)
Enfin examen de ce qui se passe à Lourdes : (…)
la force inconnue et non étudiée, qui se dégage sûrement de la foule. (Ibid. F°s273-274)
Sur les Annales de Lourdes (Médecins 29). Sur la suggestion non possible (id. 30). (Ibid. F°276)
Enfin examen de ce qui se passe à Lourdes : (…) la force inconnue et non étudiée, qui se dégage sûrement de la foule. – (Ibid. F°285)
Puis, du monde rencontré, un prêtre qui a connu Bernadette, l’abbé Pommyan [sic] sans doute, ou le curé de Bartrès (non, il est mort). (Ibid. F°392)
Elise a continué à se lotionner, et elle sort du bureau des constatations : on lui a dit vous êtes guérie. Guérie, non, mais le mal soulagé. (Ibid. F°405)
Voir comment je la [Mme Vêtu] ferai mourir, résignée ou non. (Ibid. F°410)
Elle [Marie] a dit à Pierre de ne venir la chercher qu’à trois heures ; et pendant une heure et demie, j’ai Pierre seul, qui est allé se jeter sur son lit ; ou même non, qui s’est assoupi sur un banc. (Ibid. F°423)
Mais la raison froide. Non, il [Pierre] ne croit pas, il ne pourra
jamais croire. (Ibid. F°s447-448)
Et il [Pierre] tombe à genoux, non pour prier, mais pour se recueillir, pour penser. (…)
Craint-il donc de l’aimer [Marie] : Non, il se sait très honnête, incapable de troubler cette âme. (Ibid. F°s455-456)
Il [Pierre] s’agenouille, non pour prier, mais parce qu’il défaille. (Ibid. F°463)
Me débarrasser tout de suite du paiement de la voiture (non c’est fait), mais de l’histoire de l’accident et du retard. (Ibid. F°494)
L’idée que cette vie est une dure épreuve, la fait prendre en haine ; et la paralysie de la volonté, le dégoût de l’action, l’abandon à la tyrannie, etc. Non, non, vivre et croire à la vie. (Ibid. F°526)
Pas un croyant, décidément ; ce qu’il [le Commandeur] souhaite, c’est le repos de la mort, et non l’autre vie. (Ibid. F°530)
Elle [Marie] peut le questionner discrètement, il [Pierre] répond de même. Non, la Vierge ne lui a pas rendu la foi : très délicat, la question et la réponse. (Ibid. F°552)
Le malade pour qui M. Sabathier a donné 50 fr., est guéri à la fin. Lui, non – (Ibid. F°568)
S’il [Pierre] avait pu croire ; Bernadette l’y aurait été [sic], car il l’aime ; mais non, son cas au contraire l’a ravagé de tristesse, sans lui rendre la foi. – (Ibid. F°580)
Il [Pierre] a dit quelque part qu’il suffisait [d’aimer biffé] de pleurer et d’aimer. Non, il faut agir (pour tout à l’heure). (Ibid. F°582)
Et maintenant : non, la raison avant tout, il n’y a de salut que dans la raison. (Ibid. F°585)
Elle serait retournée là-bas, elle aurait fait des miracles, papesse, prêtresse. Mais non, une simple fille, une timide, une résignée et une malade (…) \\. – (Ibid. F°s592-593)

On le croit phtisique, mais non. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 52 – Notes sur l’Homme)
Elle peut donner cent sous à la mère. Non. (Ibid. Fo 62 – Notes sur Madame Maze)
Et le malade, qui (…) veut qu’on le laisse crever tranquille. Non pas pour aller au ciel, dans une expérience de vie future, mais pour tomber au néant (…) \\. (Ibid. Fos 109-110– Notes sur le Commandeur)
Enfin, je voudrais l’avoir au départ, mourant sans doute, soit qu’il se traîne pour voir partir le train et qu’il expire sur un banc, soit que je le loge sur la route et que Pierre entre chez lui, soit que le train l’emmène et qu’il meurt en route [en interligne : non, employé à la gare, un petit emploi de surveillance, aux Messageries ; et troisième attaque qui le jette sur un des matelas qui sont là]. (Ibid. Fo 111 – Notes sur le Commandeur)
Catalepsie, extase maladive ? Non, puisque usage des sens et mouvements sou \\mis à l’action de la volonté. (…) Donc aliénation mentale. Non, Bernadette pas folle (…). (Ibid. Fos 132-133 – Notes sur le Dr Dozous)
Aurélie Bruneau, sourde-muette de naissance. [A biffé] Son amie Constance guérie, mais elle non. (Ibid. Fo 143 – Notes sur les Miracles)
Ceux à la source. Le premier jour, ou non. (Ibid. Fo 178 – Notes sur Dozous 7-12)
Le docteur ne comprend pas ; et j’aurai ainsi mon lupus, une guérison que la science ne comprendra pas (la médecine, non une science, mais un art, à développer). (Ibid. Fo 187 – Notes sur le Départ de Paris)
En ce moment de mysticité, de révolte contre la science, un admirable sujet : (…) les millions dépensés pour la construction de la basilique, une ville non-ville construite à coups d’argent, au milieu des difficultés, surtout les foules accourues (…). (Ibid. Fo 208 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Dieu avait vaincu. Dieu, hélas ! non, mais la misère humaine, le besoin de mensonge. (Ibid. Fo 226 – Notes sur H. Lasserre)
Dieu a fait son œuvre, non, etc. – (Ibid. Fo 227 – Notes sur H. Lasserre)
Dieu avait vaincu – Dieu, hélas ! non, la misère humaine, le besoin de mensonge. (Ibid. Fo 252 – Notes sur H. Lasserre)
Dieu a fait son œuvre – Non, l’illu- \\sion humaine. (…) Non c’est la foi qui emporte tout, et la foi n’est que le besoin d’illusion. (Ibid. Fos 254-255 – Notes sur H. Lasserre)
Tout en pierre, le
clocher lui non. – (Ibid. Fos 280-281 – Notes sur L’église du curé Peyramale)
Le père Sempé vient à la mort du curé Peyramale : s’installa au chevet du lit du malade pour le prétexte de l’assister à ses derniers moments : non pour être certain qu’il allait en être débarrassé. (Ibid. Fo 284 – Notes sur L’église du curé Peyramale)

Travail (1901)

Elle peut être assez affinée, voir à la créer, et peut-être, la femme d’un jeune contremaître de l’usine. Non, plutôt d’un ouvrier (MS NAF 10333 Travail, Ebauche, f° 360/13)
Le faire marié à une brave femme, ou plutôt non, marié à une femme terrible qui le bouscule de son côté (Ibid., f° 365/18) \\Non, il vaudrait peut-être mieux, pour le symbole que ce fût un petit frère (Ibid., f° 369/22) \\Non, à la campagne, et poser la terre et les paysans (Ibid., f° 392/45)

b)- parole ou pensée des personnages

Le Rêve (1888)

Toujours la question : est-ce que je l’aime. Non, l’amour est coupable (deuxième plan détaillé du chapitre IV f° 82)
Elle refuse de le suivre. Non, rien contre le devoir (deuxième plan détaillé du chapitre XII, f° 162)
(…) Elle aura bien la force de descendre. Non, non ! elle ne veut pas (premier plan du chapitre XII, f° 165)

Mr.Touche est mort et non disparu. C’est un mot à changer dans la Curée (Ibid., Personnages, f° 214)

NON PLUS

Lourdes (1894)

Ne pas oublier non plus le titre « Paris ». Il faut que l’action ne puisse pas se passer ailleurs qu’à Paris (…) \\. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s17-18)
Alors, comme la foule est énorme et qu’on ne peut pas enlever ce mort, Marthe ne dit rien (de grosses larmes) ; [m biffé] les gens
qui sont là, ne disent rien non plus. (Ibid. F°s420-421)
Ne pas trop perdre de vue non plus l’abbé Des Hermoises. (Ibid. F°430)

NON SEULEMENT

Lourdes (1894)

Et non seulement le cri des plaies physiques, mais aussi le cri des plaies morales. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°189)
Et non seulement le cri des plaies physiques, mais aussi le cri des plaies morales. (Ibid. F°196)

NOTE (NOTER)

(genre de texte manuscrit ou imprimé) Le terme apparaît à la fois dans le dossier préparatoire pour intituler un dossier ou une série de notes prises par Zola, ou par l’un de ses informateurs, sur le terrain, dans des livres ou d’après des conversations, et çà et là dans les Ebauches et Plans pour renvoyer à ces notes, souvent de façon allusive et elliptique, sans que le mot « note » soit exprimé (du genre : « Voir Eglise 6 à 10 »)

Le Ventre de Paris (1873)

Notes prises dans le travail de Maxime Ducamp (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°116)
Notes prises à Maxime Ducamp (Ibid., f° 117)
Notes diverses (Ibid., f° 215)
Notes données par M. Mathieu. Notes prises dans le travail de M. Pelletier (Ibid., f° 216)
Notes que m’a données M. Mathieu (Ibid., f° 217)
Notes prises dans le travail de M. Pelletier (Ibid., f° 223 / 7)
Notes générales sur les Halles (Ibid., f° 293)

La Conquête de Plassans (1874)

Après avoir parcouru mes anciennes notes prises dans Trélat, je pense qu’il faut modifier le sujet ainsi qu’il suit (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 29)

Nana (1880)

Le Polyorama au dessus des Variétés (voir les notes)
Le balcon sur le boulevard (voir les notes). (NAF Ms. 10313, Nana. F°3- Plan)
La journée chez Nana (Note Laporte, 9.). (Ibid. F°21)
Mignon l’ami et l’homme d’affaire (sic) de sa femme. (Voir les notes d’Halevy). (Ibid. F°38)
Amy une caillette (voir les notes d’Halevy.). (Ibid. F°39)
Les Judic (notes d’Halévy.). (Ibid. F°45)
Notes : – Foyer ; – loge de Nana ; – la scène ; – la loge de la concierge ; – l’escalier et les loges ; – le couloir de sortie. (Ibid. F°47)
Détails sur les Judic (notes d’Halévy). (Ibid. F°55)
Voir, dans l’autre chapitre, la note sur Cartier Muffat et Daguenet, qui se trouvent nez à nez, lâchés tous les trois pour Fontan. (Ibid. F°75)
Ce qu’on voit de la loge (Note, plan). (Ibid. F°88)
Relire avec grand soin les notes de Laporte. (Ibid. F°108).

Une scène à noter. (NAF Ms. 10313, Nana. F°218- Ebauche).

Notes de Laporte et de Céard (NAF Ms. 10313, Nana. F°240- Notes)
de Lud. Halévy Notes (Ibid. F°276)
Notes diverses (Ibid. F°333).

Le Rêve (1888)

je voudrais que toute cette partie de l’amour fut [sic] développée, notée détail à détail (…) je voudrais au moins trois ou quatre chapitres d’amour idyllique (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 256/39).

Notes Thyébaut (…) Relire les notes Thyébaut sur les enfants assistés (MS NAF 10323, Le Rêve, Plan, Premier Plan du chapitre I, f° 14)

Leurs devoirs envers l’enfant (voir les notes) (NAF MS 10323 Le Rêve Plan, f° 9- deuxième plan détaillé du chapitre I).
(…) (relire attentivement ma note Religion) (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre II, f° 21)
(…) Finir par la tutelle officieuse (voir les notes de Thyébaut) (…) Notes sur Sidonie (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre II, f° 23).

La tutelle officieuse (Notes Thyébaut) (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 32)
(…) Bien dire cela et lire absolument mes notes (Leg.dorée 4) (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 36)
(…) (Note complémentaire de Thyébaut) (…) Relire toutes les notes de Thyébaut (…) (Voir toutes les notes sur Beaumont) (Ibid., f° 38)
(…) Relire en entier la note Religion (Ibid., f° 39)
Un mot de la grâce pour Hubert (relire la note sur la Regilion) / sic, pour Religion/ (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 55)
Donc la fenêtre de la chapelle Hautecoeur. La décrire. Le vitrail voir la note pour date et composition (Ibid., deuxième Plan du chapitre IV, f° 57)
Toute la religion pour elle. Voir les notes (Ibid., deuxième Plan du chapitre IV, f° 62)
Voir absolument mes notes (Leg.dorée 4) (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 68)
(Voir Eglise 6 à 10) (…) (Eglise 12) (…) Très importante la note Religion (…) (Relire la note Religion) (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 70)
Si Félicien répare le vitrail, il faut un échafaudage. Voir la note sur les vitraux (Ibid., f° 71)
Il répare le Saint-Georges dont des vitraux sont cassés (…) (Voir la note Vitraux) (Ibid., plan détaillé du chapitre V, f° 78)
Reprendre la description de la chambre (13) et surtout de la façade pour la montée de Félicien (5). (…) Préparer ainsi la montée par les jambes de force (Ibid., premier plan du chapitre VII, f° 103)
Description après mes notes (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f° 105)
Prendre les détails dans la note sur les vitraux (Ibid., f° 126)
Relire avec soin la note Religion car il est très important de traiter le côté hérédité dans le sens que j’ai indiqué (…) Pour le vitrail de la chapelle, consulter la note sur les Vitraux (Ibid., premier plan du chapitre X, f° 141)
Le morceau sur la grâce (voir les notes Religion) (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XI, f° 146)
Finir le vitrail (notes sur les vitraux) (Ibid., f° 157)
Au chapitre suivant (et non ici sans doute) l’autorisation qu’Hubert doit solliciter du Directeur de l’Assistance publique (…) (Notes de Thyébaut) (…) mariage (Thyébaut 11) (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 181)
Alors les préparatifs. L’autorisation demandée par Hubert (…) (Notes de Thyébaut II, Enfants assistés 5 ) (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 183)
Et la façade de l’église là (église 6 à 10) (Ibid., deuxième plan du chapitre XIV, f° 185)
Tout est un rêve. L’homme n’est qu’une apparence qui disparaît après avoir créé une illusion (Religion 9) (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 187)
Ai-je réservé la grande façade (Egl.6 à 10) pour être mise là comme un hosanna, un élancement final ? (…) Tout est un rêve (…) Très important (religion 9) (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 194)

Notes Viollet-Le-Duc (MS NAF 10324, Le Rêve, f° 103)
Notes Thyébaut (Ibid., f°s 152-183)

Lourdes (1894)

Vue d’ensemble sur Lourdes. Quand je ferai « Rome » et « Paris », il faudra que je relise d’abord ces notes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°29)
Prendre tous les renseignements aux notes et les distribuer ici. (Ibid. F°126)
La note de la souffrance accumulée là, et charriée à travers toute la France, jusqu’à Lourdes. (Ibid. F°131)
Consulter surtout les notes que j’ai prises à Paris, au départ du train blanc, et en tenir compte pour toute la première partie. (Ibid. F°143)
Et une description de la gare d’après mes notes. (Ibid. F°223)
Tout cela mis en scène par le chef de la gare (tel que je l’ai aux notes) (…). (Ibid. F°223)
Le chef de gare, tel que je l’ai aux notes. (Ibid. F°232)
Donc, le train est signalé, il arrive. Tous les détails que j’ai en notes. – (Ibid. F°233)
Revoir toutes les notes sur l’hospitalité, la chemise des documents. (Ibid. F°240)
Rappeler qu’il [Chassaigne] ne croyait pas à Bernadette autrefois, qu’il a fourni les notes des dossiers autrefois ; et aujourd’hui il s’incline. (Ibid. F°260)
Et j’ai ainsi tout un défilé de malades sans
conséquence (à prendre dans mes notes), qui m’aident à tout poser. – (Ibid. F°s280-281)
Mauvaises installations, organisations défectueuses, aucune certitude scientifique. C’est ce que dit le monsieur, ce que j’ai dit moi-même (notes). – (Ibid. F°281)
Pourquoi il n’y a pas de contagion. D’abord la note qu’on m’a remise. Puis le bouillon de microbes. (Ibid. F°283)
Défilé de malades se prétendant guéris, je les prendrai dans mes notes. (Ibid. F°291)
Et l’aumônier l’abbé Judaine qui donne la communion vers minuit, je crois (voir mes notes) – (Ibid. F°304)
Relire toutes les notes sur l’hospitalité. La Chemise. (Ibid. F°349)
Le grand calme, la nuit ayant balayé la mangeaille (voir la note) – (…) Et son ancienne tendresse avec Pierre. Toute sa psychologie (voir la note). Son idée fixe, son absorption, son manque de volonté (voir la note). (Ibid. F°356)
Il [le baron Suire] [a biffé] fait visiter la Grotte [en interligne : (M.V. 107)] à Pierre : tout l’intérieur décrit (…). Prendre cela à mes notes. (Ibid. F°367)
Les anarchistes, les premiers chrétiens. Voir les personnages et mes notes sur les Trois Villes – (Ibid. F°372)
Je pose le paysage, j’utilise les notes sur le Gave (207), que je fais revenir de temps à autre. (Ibid. F°384)
Arrivée du père Sempé [en interligne : Notes sur P. par son frère M.V. 214], pendant une indisposition de Peyramale (1866). (Ibid. F°387)
Pour la lutte du curé Peyramale, et pour le départ de Bernadette, qui amènent le chapitre V de la quatrième partie, voir les notes, le dossier de ce chapitre V. (Ibid. F°397)
Sur le curé Peyramale, notes données par le frère (éb. 214). (Ibid. F°398)
[en interligne : Une enfantine [Marie] toujours occupée de sa maladie. Voir la note –] (Ibid. F°433)
Et les histoires saugrenues et béatement avalées [en interligne : le capucin puissant : revoir les notes] – (Ibid. F°434)
Prendre à mes notes la description de la procession qui avance lentement au milieu de la foule. (Ibid. F°436)
Et revenir à toute la théorie de Beauclair, résumer tout ce qui se trouve à la note sur la maladie de Marie – (Ibid. F°441)
Cela me donne d’abord une description (…) de l’intérieur de la Basilique, que je n’ai pas encore eue. La prendre à mes notes. (Ibid. F°454)
Bien distri- \\buer les parties pour qu’on ait l’intense sensation de cette montée dans la foi. – Description d’après mes notes. – (Ibid. F°s461-462)
Prendre la basilique dans mes notes, avec son trésor. (Ibid. F°463)
Prendre les ex-voto dans mes notes, écrire une ou deux pages avec. (Ibid. F°463)
Contre la prière, là ou à l’autre chapitre. Voir la note, à la fin du chap. IV de la 5e partie. (Ibid. F°469)
Et j’arrive immédiatement à la rue des Petits-Fossés (…). Prendre la description à mes notes. (Ibid. F°471)
Et ici la jeune ruine, les pierres qui se mangent à la pluie, toute la description d’après mes notes – (Ibid. F°482)
Montrer là le très brave homme [qu’ biffé], le bon chrétien [en interligne : l’abattre à genoux] qu’il est, sous son étourderie. (Prendre à la note. (…)[)] (Ibid. F°488)
Faire qu’il [le Commandeur] puisse dire quelques mots. Voir la note aux maladies. (Ibid. F°518)
D’ailleurs, ces messieurs font leur service, transportent les malades, les enfournent dans le train (voir toutes mes notes). (Ibid. F°527)
Cette espérance indéracinable, c’est la note finale. (Ibid. F°560)
Prendre tout cela dans mes notes – (Ibid. F°593)

Il perd sa femme à Cauterets, au lendemain de l’arrivée (utiliser mes notes du Mont-Dore) ; et sa colère contre la science impuissante. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 65 – Notes sur le docteur Chassaigne)
Certificats délivrés par tous les médecins. Notes sur la moralité, les antécédents, des lettres de cor \\respondants et de protecteurs. (…) Notes qu’ils envoient à leur journaux religieux. (Ibid. Fos 163-164)
Prenez ces esquisses, les premières notes, comme
première impression. (…) Dans les notes succinctes et primitives, rien que les bases d’une enquête qui doit se poursuivre. (Ibid. Fos 164-165 – Notes sur les Miracles)
Onze ans après 58, en 69, l’église presque achevée. Même dans la crypte souterraine. Et prendre la fin aux notes de Lasserre (27). (Ibid. Fo 227 – Notes sur H. Lasserre)

NOTE

(musicale)

La Conquête de Plassans (1874)

mais sur \\tout ne pas forcer cette note (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F°s19-20)

Notion

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Le temps, pas de notion. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Le Paradou, f° 45)

Lourdes (1894)

Son idée est que la science ne peut suffire, ni le travail, qu’il y a dans l’homme un besoin inexpliqué d’au-delà que la notion précise des faits ne satisfait pas. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°11)

Nouer(se)

La Conquête de Plasans (1874)

L’intrigue, de cette façon, se noue naturellement (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 21)

Nana (1880)

Chapitre IX. – Une répétition au théâtre. Nouer là un drame, une action. (NAF Ms. 10313, Nana. F°95- Plan).

La Terre (1887)

Cela me donnerait la grande culture, et je tacherai de nouer cela au récit par un intérêt, un drame qui se mêlerait à celui que j’ai déjà. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 461/53)
(…) Rôle de Jean là-dedans. – Le lendemain du jour où elle a refusé son galant. La ferme brûle. Une haine de tout le pays qui monte contre la ferme. Cette histoire est bonne ; mais elle a le défaut de ne pas trop tenir à mon histoire centrale. Il faudrait l’y nouer davantage. (Ibid., f° 463/55)

NOUS

(Voir aussi Je, me ; Moi ; Mon, ma mes)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Nous voici au matin de la cérémonie. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Le grand séminaire, f° 89)

Nana (1880)

Nous avons dit trois cent quarante… A vous. (NAF Ms. 10313, Nana. F°27 verso- Plan).

C’est rare ces affaires-là, dans la saison où nous sommes. (NAF Ms. 10313, Nana. F°242- Notes)
Onze, à la queue leu leu, apparaissent tour à tour dans le cadre de la porte, et menacent de nous expulser, de force. (Ibid. F°246)
Les cotes marquant un pari. Nous allons voir le canter. On nomme les chevaux. (Ibid. F°293).

Le Rêve (1888)

Ne pas oublier que nous sommes dans le rêve (NAF MS 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 261/44)
(…) Nous ne sommes pas encore dans le monde de la réalité (Ibid., f° 279/62)
(…) Nous sommes dans un rêve (Ibid., f° 288/71)
Tout part de nous pour revenir à nous (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 187)
Nous ne sommes pas encore dans le monde de la réalité, ceci n’est que la réalisation triomphante du rêve d’une jeune fille pauvre (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 189)

Lourdes (1894)

Le travail, la création définitive à laquelle nous marchons. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°3)
Notre torture d’au-delà contentée par une félicité humaine, un triomphe de la justice – (Ibid. F°20)
Le sens de la vie, le but final. Où nous allons, quel peut être notre espoir. (Ibid. F°21)
Le moment historique fixé, où en sera notre troisième république, et surtout l’état très net de la question sociale. (Ibid. F°23)
Mais jusque-là, l’hérédité agit, nous avons sucé l’idée d’un paradis, d’une compensation future, avec le lait de nos nourrices, et c’est ce qui ramène les courants de spiritualisme, la réaction de notre fin de siècle par exemple – (Ibid. F°s26-27)
Et tout ce qui est en nous, l’idée de l’infini, le besoin de justice et d’égalité, d’où cela vient-il ? (Ibid. F°27)
Et bien montrer, alors, ce besoin de merveilleux renaissant quand même à la fin de notre siècle de science. (Ibid. F°39)
Quand elle [l’humanité] a touché le malheur de vivre, l’injustice de la nature (d’où nous vient donc l’idée de justice ?), la misère de tout, elle a besoin de faire un appel à un pouvoir mystérieux (…). (Ibid. F°40)
Il y a encore les dames hospitalières de l’hôpital qui ont dû la panser, voir la plaie, puis voir la chair refaite. Où sont-elles, qui sont-elles ? pourquoi n’avons-nous pas leur témoignage ? (Ibid. F°47)
C’est l’état de la question du catholicisme à notre [état biffé] fin de siècle (…). (Ibid. F°50)
C’est ce sentiment qui nous exalte, ce sentiment du juste, du vrai, du bien (…). Je ne résous pas ici le problème, mais j’étudierai ce sentiment à notre fin de siècle, en mettant en face les pèlerins et mes anarchistes, le passé et l’avenir. (Ibid. F°54)
Mais (…)
comment raconter tout Bernadette (…), si mon roman se passe de nos jours ? (Ibid. F°s57-58)
Ce besoin de merveilleux renaissant quand même, à travers les siècles, à la fin de notre siècle de science. (Ibid. F°586)

Ce qui nous fait sursauter, nous autres, avec nos idées scientifiques d’aujourd’hui, lui paraît tout à fait naturel et historique. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 257 – Notes sur H. Lasserre)

NOUVEAU (DE / À)

(Voir aussi : Reprendre ; revenir).

La Conquête de Plassans (1874)

Donc, dans ma série, ce roman est la province sous l’Empire, la satisfaction de Pierre et de Félicité que je veux montrer de nouveau (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 18)

Nana (1880)

Vendoeuvres, qui cause avec les dames (donner la conversation très collet monté) revient à Fauchery et cause de nouveau du dîner. (NAF Ms. 10313, Nana. F°28- Plan)
On parle de Nana de nouveau. (Ibid. F°58)
Il s’inclina, en souriant de nouveau. (Ibid. F°118 verso)
XIV. – Un nouveau plongeon. Elle disparaît, elle s’est mise à aimer quelque imbécile. Chercher. (Ibid. F°159).

Un nouveau plongeon. Une vente. (NAF Ms. 10313, Nana. F°224- Ebauche).

Elle descend, remonte, s’arrête à nouveau. (NAF Ms. 10313, Nana. F°241/1- Notes).

Le Rêve (1888)

Quant au quartier, il est complètement à régler de nouveau pour se prêter à tous les épisodes (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 310/93)

Peut-être un nouveau regard au dehors sur la neige, pour finir (MS NAF 10323, Le Rêve, deuxième plan détaillé du chapitre I, f° 9)
je ne sais si je dois pousser cette scène à fond ou plutôt la garder pour le milieu du livre , afin d’avoir les Hubert de nouveau (Ibid., premier Plan du chapitre III, f° 49)

Lourdes (1894)

Ainsi c’est un médecin qui l’envoie avec un certificat, et c’est un autre médecin qui constate la guérison. Plus tard
le premier médecin donne bien de nouveau un certificat, disant que l’enfant est guérie. Mais, alors, se pose la question : quel est ce médecin ? (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s46-47)
Le quai décrit de nouveau. – (Ibid. F°171)
Ferrand est de nouveau près de l’homme. (Ibid. F°171)
Je les [les malades] pose à nouveau, et je tâche que Marie soit bien centrale. – (Ibid. F°185)
Voir, si j’ai déjà fait chanter le matin, l’Ave, Ave, Ave, Maria, à le faire chanter peut-être de nouveau, à l’arrivée à Lourdes. (Ibid. F°218)
Toute une description nouvelle du quai encombré. – (Ibid. F°229)
Le premier appel de la Grotte
et l’attitude du père Fourcade l’a bousculé simplement ; et maintenant le nouveau trouble où le jettent les confidences de Chassaigne. (Ibid. F°s266-267)
De nouveau dans le bureau des constatations (éb. 230). (Ibid. F°294)
Ce
(…) qui la hante [Marie] de nouveau. Et son acte de contrition et de foi. (Ibid. F°s302-303)
Et enfin Marie ravie, espérant de nouveau dans le noir qui retombe. (Ibid. F°303)
Devant la Grotte (éb. 10-42) – Nouveaux détails. 80 – (Ibid. F°381)
La douleur qui l’a [Chassaigne] foudroyé : cela me sert à établir cela de nouveau. – (Ibid. F°383)
Donc retour des malades, le brouhaha recommence, toute la misère grouillante envahit de nouveau la salle, si calme et si [g biffé] ensoleillée tout à l’heure. (Ibid. F°408)
Je garde M. Sabathier et le frère Isidore pour l’autre chapitre. Car je n’ai pas eu de nouveau la salle des ménages en bas. (Ibid. F°413)
La façon patiente dont il [M. Sabathier] dit son chapelet. La septième année. Trouver des détails nouveaux. (Ibid. F°418)
De nouveau dans le bureau des constatations (éb. 230). (Ibid. F°431)
Je ne puis l’avoir [la Grotte] de nouveau qu’en la rendant plus intense. – (Ibid. F°443)
Et M. Vigneron courant de nouveau à la recherche du chef de gare (…) – (Ibid. F°515)
La souffrance, de nouveau avec la Grivotte qui râle, qu’on ramène mourante (…). (Ibid. F°540)
Leur sensation de révolte et de désespérance, puis l’espérance de nouveau. (Ibid. F°560)

De nouveau à Lourdes, en 82. Plongée, guérie. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 160 – Notes sur les Miracles)

NU

Nana (1880)

Chambre nue d’une ouvrière. (NAF Ms. 10313, Nana. F°92- Plan).

NUL

Lourdes (1894)

La poussée de la foule a été telle, qu’il a fallu fermer les yeux et laisser faire, Bernadette et tous étant d’ailleurs de bonne foi et nulle supercherie n’étant dans l’affaire. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°64)
Mauvaise installation, organisation défectueuse, aucune certitude vraiment scientifique, contrôle nul, etc. (Ibid. F°292)
Nulle créature n’eut plus de vie, de grâce même humaine, de physionomie personnelle. (Ibid. F°572)

Elle [Bernadette] devenait pâle, continuait activement ses prières [en interligne : elle remuait ses lèvres, mais nul son]. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 132 – Notes sur le Dr Dozous)

NULLE PART

Lourdes (1894)

Peyramale, lui aussi, un grand oublié. Son image nulle part, son souvenir banni. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°477)

NUMÉRO

Lourdes (1894)

Le mois de Marie [en interligne : N. s. L. p. 37], de Lasserre lu dans les [illisible], trente suites au prochain
numéro. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°188-189)
On lisait le mois de Marie de Lasserre dans les églises (en mai, 30 jours). La suite au prochain numéro. (Ibid. F°200)
Et j’irai aussi jusqu’au retour à Lourdes, quelques jours avant les apparitions. La suite au prochain numéro. (Ibid. F°205)