ICI
Voir aussi : Là.
La faute de l’abbé Mouret (1875)
Ici un portrait de Serge et d’Albine, tels qu’ils doivent habiter le jardin. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Le Paradou, f° 62)
Le Rêve (1888)
Je voulais une lutte psychologique, et c’est ici qu’il faudrait la mettre : la jeunesse, la santé, l’amour d’un côté, et de l’autre le devoir, le respect. (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 271/54)
Ici un changement dans le travail (Ibid., 2ème plan détaillé du chapitre III, f° 42)
Ignorante de tout, enfermée dans sa vie des saints (c’est ici où je ferai le morceau sur le volume) (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 46)
je crois qu’il faut ici réveiller la passion et l’orgueil chez Angélique (Ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 115)
Félicien parle de réparer le château (ici ou au XII) (Ibid., Plan du chapitre IX, f° 126)
J’ai ici la description intérieure du château (Ibid., premier plan du chapitre X, f° 139)
Ici rien que la scène de l’extrême-onction (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 180)
Au chapitre suivant (et non ici sans doute) l’autorisation qu’Hubert doit solliciter du Directeur de l’Assistance publique (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 181)
Lourdes (1894)
Tout cela devra être étudié sur place. Je ne mets ici que l’idée générale. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°8)
Au temps de foi, de croyance, est-ce qu’on appelait la science à prouver Dieu ? Que vient-elle faire ici ? (Ibid. F°49)
Je ne résous pas ici le problème, mais j’étudierai ce sentiment à notre fin de siècle, en mettant en face les pèlerins et mes anarchistes, le passé et l’avenir. (Ibid. F°54)
Prendre tous les renseignements aux notes et les distribuer ici. Il faut poser les Pères, les sœurs et les hospitalières. (Ibid. F°126)
Ici, pendant qu’il la regarde, une interruption. (Ibid. F°147)
Son portrait serait bon ici [Pierre]. Le prendre au personnage. (Ibid. F°148)
Faire monter cette espérance jusqu’à la fin du chapitre. Ici, elle ne fait que naître. – (Ibid. F°193)
Et ici c’est l’éternelle illusion que je montre, les misérables se reprenant à l’espoir, se soulevant sur leur couche, ranimés déjà, les yeux luisants, au récit des miracles, de la guérison qui les attend peut-être. (Ibid. F°195)
Pierre a dû se griser lui-même, et le montrer ici près de croire, croyant qu’il croit. (Ibid. F°215)
Je reviens donc encore au wagon, et c’est ici que le petit jour doit naître, sur cette débâcle d’ambulance, le quai encombré de malades et d’infirmes. (Ibid. F°229)
[(]Les escaliers, les salles, [l’église biffé] la chapelle, le réfectoire, les salles, ici ou plus loin. –) (Ibid. F°243)
Ne pas oublier que c’est [M. de Guersaint] un croyant, un bon père, et le montrer une fois au moins agenouillé devant la grotte, priant ardemment pour sa fille. Ici, ou plus loin. (Ibid. F°271)
Reporter cette page au chapitre IV de la cinquième partie, lorsque je l’aurai employé ici. (Ibid. F°275)
Je crains que ce chapitre ne soit trop plein si j’y mets des discussions médicales. (…) Dès lors, je n’aurai ici que la confession de Chassaigne, disant à Pierre comment il a pu en arriver à croire. (Ibid. F°276)
Ils [les pères de la Grotte] sont derrière comme une force cachée, organisant tout et ramassant tout. Je puis dire cela ici et le répéter, le faire sentir à plusieurs reprises, plus loin. (Ibid. F°290)
Je reprends ici le récit de la vie de Bernadette. (Ibid. F°309)
Faire passer [dans biffé] ici la silhouette du monsieur, un homme grave. (Ibid. F°319)
Je crois que c’est ici que je dois mettre le morceau sur tous les genres de prêtres qui viennent à Lourdes (…). (Ibid. F°348)
Les chants commencent ici, la complainte de Bernadette, les cinq dizaines d’Ave. (Ibid. F°352)
Voici longtemps que je ne l’ai [Chassaigne] employé et c’est ici ou au chapitre suivant qu’il faut que je le fasse reparaître. – (Ibid. F°363)
Obsession des chants. Les filer d’un bout à l’autre des chapitres jusqu’au miracle de Marie. Ne plus les lâcher à partir d’ici. (Ibid. F°364)
Donc, je ne fais encore que le [Pierre] laisser ici affreusement troublé, mais après une ardente tentative de foi. (Ibid. F°377)
C’est cette foule que je prends, et je fais partir d’ici son exaltation. (Ibid. F°416)
Et [il biffé] ici le cri de vie de ces litanies, le désir de vivre sur cette terre, exaspéré et brûlant. (Ibid. F°421)
Et c’est à partir d’ici que je fais partir cette fièvre pour
mes personnages et surtout pour la foule. (Ibid. F°s423-424)
Où mettrai-je le morceau des cloches ? Ici, si je ne l’ai déjà mis. (Ibid. F°431)
Rappeler que Pierre [en interligne : devant la Grotte 10-42] a entendu déjà cela au bureau des constatations ; mais ici, décuplé. – (Ibid. F°434)
Ici donc, je n’ai qu’à suivre la progression, la marche chez lui [Pierre] [du biffé], sans conclure. – (Ibid. F°436)
C’est ici que je fais monter et [ex biffé] éclater l’excitation, le délire. (Ibid. F°446)
J’ai eu les piscines pour les hommes dans la 2e partie. J’ai ici les piscines pour femmes. (Ibid. F°448)
Je la [la basilique] donne toute ici, avec une [re biffé] cérémonie religieuse, une bénédiction du Saint-Sacrement ; en rappelant
toutes les cérémonies qu’on y célèbre. (Ibid. F°s462-463)
Dire ici quels sont ces médecins [en interligne : des gens considérables] ; et elle [Marie] est guérie, [qu’elle biffé] quel miracle ! (Ibid. F°469)
Tout le bruit, tout l’argent, tout l’éclat, toute la sainteté, tout le triomphe là-bas ; et ici la misère, la ruine, l’abandon surtout. (…) Les foules là-bas, ici personne. (Ibid. F°472)
Et alors à la fin la lamentation de cette jeune ruine, l’opposition intense éclatant avec la Basilique : (…) la flambée de l’église dans le soleil couchant, tout montant au ciel ; et ici la ruine, les pierres mangées par la pluie (…). – La Basilique tout à l’heure si étincelante de lumière, si débordante de foule, emplie d’encens et de cantiques. Et ici la ruine, les pierres mangées, etc. (Ibid. F°475)
Je n’ai donc plus [là biffé] ici que les résultats, dramatisés, le rappel de ce que j’ai dit, et ce qu’il en est advenu dans les faits. (Ibid. F°479)
Tout le bruit,
tout l’argent, tout l’éclat, toute la sainteté, tout le triomphe là-bas ; et ici la misère, la ruine, l’abandon surtout. (Ibid. F°s479-480)
Les foules qui vont là-bas. Ici, de rares visiteurs. (Ibid. F°481)
Et ici la jeune ruine, les pierres qui se mangent à la pluie, toute la description d’après mes notes – (Ibid. F°482)
Si elle [Mme Volmar] se sert de la religion, à Paris et ici, c’est pour sa passion. (Ibid. F°487)
Je pose ici le type du cocher, qui me servira plus loin. (Ibid. F°493)
Pourtant, ici, il [le Commandeur] se méfie du miracle possible. (Ibid. F°530)
Ici alors sa révolte dans la crypte et le serment qu’il [Pierre] s’est fait de mentir par charité – (Ibid. F°544)
IDÉE/ IDÉALISME/IDÉALISTE/IDÉAL/IDÉALISÉ
Voir aussi : Type.
Le Ventre de Paris (1873)
En faire un type de républicain ardent, d’idéaliste démocrate, un grand type à cœur. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 56)
L’idée générale est : le ventre, le ventre de Paris, les Halles (Ibid., f° 47)
Lisa qui comprend les temps modernes, donne l’idée à son mari d’établir une grande et belle charcuterie rue Rambuteau, en face des Halles.
Puis, comme l’occasion ne vient pas, l’idée de tuer l’empereur pousse dans sa tête, une nuit qu’il regarde les Halles. (Ibid., f° 85)
Mais Gavard, d’une part, tient à son idée (Ibid., f° 96) C’est alors que se voyant seul l’idée du régicide monte en lui. (Ibid., f° 98)
Elle a eu certainement l’idée de se faire épouser par Gavard, après la mort de sa sœur. (Ibid., f° 104)
(l’idée de monter, d’aller au bout de cette ligne de feu – ( Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°245)
La Conquête de Plassans (1874)
Le cercle de la jeunesse, première idée. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan IX F° 10)
La faute de l’abbé Mouret (1875)
Cela est préférable, pour plusieurs raisons ; d’abord, je ne puis entrer dans le particulier, étudier la vie au village, ce qui me détournerait de mon idée première ; ensuite, je reste davantage dans le système des grandes masses ; enfin, de cette façon, mon village devient un seul être, une création d’une simplicité utile, un troupeau humain tel qu’il a dû en exister aux premiers temps du monde. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 14)
L’idée de progrès dans la vie spirituelle revenant toujours. Toujours l’anéantissement devant Dieu. (Ibid., Extraits de L’Imitation, f° 39)
L’idée d’expérience etc., arranger cela. (Ibid., La Bible, f° 66)
Nana (1880)
Cela lui fait faire des réflexions ; il faut qu’elle soit économe, qu’elle se conduise bien. Ses idées sur la religion. (NAF Ms. 10313, Nana. F°65- Plan)
La bataille qui a lieu en lui [Muffat]. Ses doutes – Idée d’une séparation. Mais scandale. Le détraquement d’une famille par la luxure. (Ibid. F°70)
L’idée d’une séparation peut venir à Muffat. (Ibid. F°75)
L’idée première a pu être inspiré (sic) à Fauchery par le ménage des Muffat. (Ibid. F°89)
Là prendre Muffat. Son désir est devenu de l’amour. idée de séparation, mais scandale, alcôve étalée (Ibid. F°92)
L’idée d’une séparation chez Muffat. Mais le scandale, l’alcôve étalée (Ibid. F°96)
Je voudrais ceci : la nuit Nana décidant Muffat à pardonner et à coucher avec sa femme. M. Venot en est, complot idée de séparation
Les idées de réclame de Bordenave (Ibid. F°97)
Une continuelle obsession d’idées tristes et religieuses. (Ibid. F°108)
Une obsession d’idée triste et religieuse. (Ibid. F°131)
Idée de souffleter Fauchery, idée de plaider en séparation. Mais Nana combat ça. (Ibid. F°132)
Je finirai par une reprise des danses ; avec cette idée c’est que le luxe des Muffat, c’est la misère des Coupeau (Ibid. F°133)
Une continuelle obsession d’idées tristes et religieuses. (Ibid. F°138)
Alors le lendemain après une nuit terrible (idée de tuer son frère) il [Georges] vient trouver Nana. (Ibid. F°140).ICI Voir aussi : Là.
La faute de l’abbé Mouret (1875)
Ici un portrait de Serge et d’Albine, tels qu’ils doivent habiter le jardin. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Le Paradou, f° 62)
Le Rêve (1888)
Je voulais une lutte psychologique, et c’est ici qu’il faudrait la mettre : la jeunesse, la santé, l’amour d’un côté, et de l’autre le devoir, le respect. (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 271/54) \\Ici un changement dans le travail (Ibid., 2ème plan détaillé du chapitre III, f° 42) \\Ignorante de tout, enfermée dans sa vie des saints (c’est ici où je ferai le morceau sur le volume) (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 46)
je crois qu’il faut ici réveiller la passion et l’orgueil chez Angélique (Ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 115)
Félicien parle de réparer le château (ici ou au XII) (Ibid., Plan du chapitre IX, f° 126)
J’ai ici la description intérieure du château (Ibid., premier plan du chapitre X, f° 139)
Ici rien que la scène de l’extrême-onction (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 180)
Au chapitre suivant (et non ici sans doute) l’autorisation qu’Hubert doit solliciter du Directeur de l’Assistance publique (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 181)
Lourdes (1894)
Tout cela devra être étudié sur place. Je ne mets ici que l’idée générale. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°8)
Au temps de foi, de croyance, est-ce qu’on appelait la science à prouver Dieu ? Que vient-elle faire ici ? (Ibid. F°49)
Je ne résous pas ici le problème, mais j’étudierai ce sentiment à notre fin de siècle, en mettant en face les pèlerins et mes anarchistes, le passé et l’avenir. (Ibid. F°54)
Prendre tous les renseignements aux notes et les distribuer ici. Il faut poser les Pères, les sœurs et les hospitalières. (Ibid. F°126)
Ici, pendant qu’il la regarde, une interruption. (Ibid. F°147)
Son portrait serait bon ici [Pierre]. Le prendre au personnage. (Ibid. F°148)
Faire monter cette espérance jusqu’à la fin du chapitre. Ici, elle ne fait que naître. – (Ibid. F°193)
Et ici c’est l’éternelle illusion que je montre, les misérables se reprenant à l’espoir, se soulevant sur leur couche, ranimés déjà, les yeux luisants, au récit des miracles, de la guérison qui les attend peut-être. (Ibid. F°195)
Pierre a dû se griser lui-même, et le montrer ici près de croire, croyant qu’il croit. (Ibid. F°215)
Je reviens donc encore au wagon, et c’est ici que le petit jour doit naître, sur cette débâcle d’ambulance, le quai encombré de malades et d’infirmes. (Ibid. F°229)
[(]Les escaliers, les salles, [l’église biffé] la chapelle, le réfectoire, les salles, ici ou plus loin. –) (Ibid. F°243)
Ne pas oublier que c’est [M. de Guersaint] un croyant, un bon père, et le montrer une fois au moins agenouillé devant la grotte, priant ardemment pour sa fille. Ici, ou plus loin. (Ibid. F°271)
Reporter cette page au chapitre IV de la cinquième partie, lorsque je l’aurai employé ici. (Ibid. F°275)
Je crains que ce chapitre ne soit trop plein si j’y mets des discussions médicales. (…) Dès lors, je n’aurai ici que la confession de Chassaigne, disant à Pierre comment il a pu en arriver à croire. (Ibid. F°276)
Ils [les pères de la Grotte] sont derrière comme une force cachée, organisant tout et ramassant tout. Je puis dire cela ici et le répéter, le faire sentir à plusieurs reprises, plus loin. (Ibid. F°290)
Je reprends ici le récit de la vie de Bernadette. (Ibid. F°309)
Faire passer [dans biffé] ici la silhouette du monsieur, un homme grave. (Ibid. F°319)
Je crois que c’est ici que je dois mettre le morceau sur tous les genres de prêtres qui viennent à Lourdes (…). (Ibid. F°348)
Les chants commencent ici, la complainte de Bernadette, les cinq dizaines d’Ave. (Ibid. F°352)
Voici longtemps que je ne l’ai [Chassaigne] employé et c’est ici ou au chapitre suivant qu’il faut que je le fasse reparaître. – (Ibid. F°363)
Obsession des chants. Les filer d’un bout à l’autre des chapitres jusqu’au miracle de Marie. Ne plus les lâcher à partir d’ici. (Ibid. F°364)
Donc, je ne fais encore que le [Pierre] laisser ici affreusement troublé, mais après une ardente tentative de foi. (Ibid. F°377)
C’est cette foule que je prends, et je fais partir d’ici son exaltation. (Ibid. F°416)
Et [il biffé] ici le cri de vie de ces litanies, le désir de vivre sur cette terre, exaspéré et brûlant. (Ibid. F°421)
Et c’est à partir d’ici que je fais partir cette fièvre pour
mes personnages et surtout pour la foule. (Ibid. F°s423-424)
Où mettrai-je le morceau des cloches ? Ici, si je ne l’ai déjà mis. (Ibid. F°431)
Rappeler que Pierre [en interligne : devant la Grotte 10-42] a entendu déjà cela au bureau des constatations ; mais ici, décuplé. – (Ibid. F°434)
Ici donc, je n’ai qu’à suivre la progression, la marche chez lui [Pierre] [du biffé], sans conclure. – (Ibid. F°436)
C’est ici que je fais monter et [ex biffé] éclater l’excitation, le délire. (Ibid. F°446)
J’ai eu les piscines pour les hommes dans la 2e partie. J’ai ici les piscines pour femmes. (Ibid. F°448)
Je la [la basilique] donne toute ici, avec une [re biffé] cérémonie religieuse, une bénédiction du Saint-Sacrement ; en rappelant
toutes les cérémonies qu’on y célèbre. (Ibid. F°s462-463)
Dire ici quels sont ces médecins [en interligne : des gens considérables] ; et elle [Marie] est guérie, [qu’elle biffé] quel miracle ! (Ibid. F°469)
Tout le bruit, tout l’argent, tout l’éclat, toute la sainteté, tout le triomphe là-bas ; et ici la misère, la ruine, l’abandon surtout. (…) Les foules là-bas, ici personne. (Ibid. F°472)
Et alors à la fin la lamentation de cette jeune ruine, l’opposition intense éclatant avec la Basilique : (…) la flambée de l’église dans le soleil couchant, tout montant au ciel ; et ici la ruine, les pierres mangées par la pluie (…). – La Basilique tout à l’heure si étincelante de lumière, si débordante de foule, emplie d’encens et de cantiques. Et ici la ruine, les pierres mangées, etc. (Ibid. F°475)
Je n’ai donc plus [là biffé] ici que les résultats, dramatisés, le rappel de ce que j’ai dit, et ce qu’il en est advenu dans les faits. (Ibid. F°479)
Tout le bruit,
tout l’argent, tout l’éclat, toute la sainteté, tout le triomphe là-bas ; et ici la misère, la ruine, l’abandon surtout. (Ibid. F°s479-480)
Les foules qui vont là-bas. Ici, de rares visiteurs. (Ibid. F°481)
Et ici la jeune ruine, les pierres qui se mangent à la pluie, toute la description d’après mes notes – (Ibid. F°482)
Si elle [Mme Volmar] se sert de la religion, à Paris et ici, c’est pour sa passion. (Ibid. F°487)
Je pose ici le type du cocher, qui me servira plus loin. (Ibid. F°493)
Pourtant, ici, il [le Commandeur] se méfie du miracle possible. (Ibid. F°530)
Ici alors sa révolte dans la crypte et le serment qu’il [Pierre] s’est fait de mentir par charité – (Ibid. F°544)
IDÉE/ IDÉALISME/IDÉALISTE/IDÉAL/IDÉALISÉ
Voir aussi : Type.
Le Ventre de Paris (1873)
En faire un type de républicain ardent, d’idéaliste démocrate, un grand type à cœur. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 56)
L’idée générale est : le ventre, le ventre de Paris, les Halles (Ibid., f° 47)
Lisa qui comprend les temps modernes, donne l’idée à son mari d’établir une grande et belle charcuterie rue Rambuteau, en face des Halles.
Puis, comme l’occasion ne vient pas, l’idée de tuer l’empereur pousse dans sa tête, une nuit qu’il regarde les Halles. (Ibid., f° 85)
Mais Gavard, d’une part, tient à son idée (Ibid., f° 96) C’est alors que se voyant seul l’idée du régicide monte en lui. (Ibid., f° 98)
Elle a eu certainement l’idée de se faire épouser par Gavard, après la mort de sa sœur. (Ibid., f° 104)
(l’idée de monter, d’aller au bout de cette ligne de feu – ( Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°245)
La Conquête de Plassans (1874)
Le cercle de la jeunesse, première idée. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan IX F° 10)
La faute de l’abbé Mouret (1875)
Cela est préférable, pour plusieurs raisons ; d’abord, je ne puis entrer dans le particulier, étudier la vie au village, ce qui me détournerait de mon idée première ; ensuite, je reste davantage dans le système des grandes masses ; enfin, de cette façon, mon village devient un seul être, une création d’une simplicité utile, un troupeau humain tel qu’il a dû en exister aux premiers temps du monde. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 14)
L’idée de progrès dans la vie spirituelle revenant toujours. Toujours l’anéantissement devant Dieu. (Ibid., Extraits de L’Imitation, f° 39)
L’idée d’expérience etc., arranger cela. (Ibid., La Bible, f° 66)
Nana (1880)
Cela lui fait faire des réflexions ; il faut qu’elle soit économe, qu’elle se conduise bien. Ses idées sur la religion. (NAF Ms. 10313, Nana. F°65- Plan)
La bataille qui a lieu en lui [Muffat]. Ses doutes – Idée d’une séparation. Mais scandale. Le détraquement d’une famille par la luxure. (Ibid. F°70)
L’idée d’une séparation peut venir à Muffat. (Ibid. F°75)
L’idée première a pu être inspiré (sic) à Fauchery par le ménage des Muffat. (Ibid. F°89)
Là prendre Muffat. Son désir est devenu de l’amour. idée de séparation, mais scandale, alcôve étalée (Ibid. F°92)
L’idée d’une séparation chez Muffat. Mais le scandale, l’alcôve étalée (Ibid. F°96)
Je voudrais ceci : la nuit Nana décidant Muffat à pardonner et à coucher avec sa femme. M. Venot en est, complot idée de séparation
Les idées de réclame de Bordenave (Ibid. F°97)
Une continuelle obsession d’idées tristes et religieuses. (Ibid. F°108)
Une obsession d’idée triste et religieuse. (Ibid. F°131)
Idée de souffleter Fauchery, idée de plaider en séparation. Mais Nana combat ça. (Ibid. F°132)
Je finirai par une reprise des danses ; avec cette idée c’est que le luxe des Muffat, c’est la misère des Coupeau (Ibid. F°133)
Une continuelle obsession d’idées tristes et religieuses. (Ibid. F°138)
Alors le lendemain après une nuit terrible (idée de tuer son frère) il [Georges] vient trouver Nana. (Ibid. F°140).
[Bordenave] et, avec cela, des idées de réclame étonnantes, un cerveau toujours en combinaisons pour battre monnaie. (NAF Ms. 10313, Nana. F°167- Personnages)
Il [Muffat] a une très haute idée de sa situation, de sa dignité. (Ibid. F°188).
Point de fixité ni dans les pieds, ni dans les idées. (NAF Ms. 10313, Nana. F°241/1- Notes Céard).
Au bonheur des dames (1883)
Et l’idée commerciale d’Octave est plus ou moins consciente et affichée (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, f° 4) \\Comme intrigue d’argent, j’ai mon idée première d’un grand magasin (…) (Ibid., f° 5) \\Et alors je pourrai changer le sujet dans cette idée générale et philosophique (…) (Ibid., f° 8) \\II Montrer Octave actif, gai. Mettre en action son idée du commerce (Ibid., f° 25)
La Terre (1887)
Un bon vieux grand père à tabatière, une grand’mère digne, à cornette, une fille blonde idéale, et les dessous, la matière [sic] dont on fait la fortune. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 469/61 – Ebauche) \\Ne pas oublier que Bonhomme n’épouse que sa cousine. L’oncle n’est donc pas au partage. L’idée de reconstituer la terre. (MS NAF 10.328 La Terre. f° 429/30 – Ebauche)
(…) cette idée que l’homme fait la terre, montrée dans la famille Bonhomme. (Ibid., f° 441/42)
Le Rêve (1888)
Toute une partie fantaisiste, idéaliste très poussée (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 222/6).
La vie telle qu’elle n’est pas, telle qu’on la rêve : tous bons, tous honnêtes, tous heureux. Une vie idéale. (Ibid., f° 227/11) \\Peut-être aurai-je un sujet très chic,
avec cette idée (Ibid., f°s 230/14-231/15)
(…) /Angélique comparée à Denise dans Au Bonheur des Dames/ L’idée est la même (Ibid., f° 303/86)
(…) L’idée de l’église et de l’évêque me gêne décidément (Ibid., f° 307/90) \\Toute la théorie optimiste dans sa bouche, la prendre aux idéalistes (Ibid., 2ème plan détaillé du chapitre III, f° 42)
Tout l’au-delà des voix, de l’idéal, du vitrail se fondant dans son Je vous aime (Ibid., premier plan du chapitre VII, f° 100)
Surtout appuyer sur cette idée qu’elle veut courir à Félicien, car c’est là que sera le débat (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XI, f° 144)
La légende, une dernière apparition des Vierges, Agnès, Catherine, Barbe, toutes, les reprendre avec leurs attributs. Un morceau. L’idée de virginité (Ibid., deuxième plan du chapitre XII, f° 162)
Faire ainsi revenir l’idée de virginité (…) le livre lui-même peut revenir (Ibid., premier plan du chapitre XII, f° 168)
Lourdes (1894)
Idée
J’aurai là la peinture de tout le néo-catholicisme qu’on tente. (…) L’idée de la noblesse humaine mise dans le renoncement, la pureté, la virginité (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°5)
Et comment elle s’immole pour la religion, l’idée du devoir. (Ibid. F°6)
Tout cela devra être étudié sur place. Je ne mets ici que l’idée générale. (Ibid. F°8)
Incarner dans un beau prélat l’idée révolutionnaire de se mettre à la tête des petits contre les grands, les possesseurs et les jouisseurs. (…) Reprendre la tradition du Christ semant la parole révolutionnaire au travers de la Judée (on a un peu cette idée en 48). (Ibid. F°9)
Ce sera peut-être mon prêtre qui incarnera ces idées (…) ; et comment les choses échouent, comment il se convint
qu’il n’y a rien [av biffé] à faire avec le vieux catholicisme, une vieille machine usée. L’idée de charité n’est pas applicable, l’idée de justice emporte tout ; et ce sera là mon troisième livre, « Paris ». (Ibid. Fs°9-10)
Son idée est que la science ne peut suffire, ni le travail, qu’il y a dans l’homme un besoin inexpliqué d’au-delà que la notion précise des faits ne satisfait pas. (Ibid. F°11)
Mais je reviens à mon prêtre qui n’a pu croire simplement, et qui n’a pu amener une conciliation entre le catholicisme et les idées modernes. (Ibid. F°13)
Ne pas oublier non plus le titre « Paris ». Il faut que l’action ne puisse pas se passer ailleurs qu’à Paris, qu’on sente Paris
autour, la cuve, l’alambic où s’élaborent les idées, le monde futur. (Ibid. F°17-18)
Il s’en est allé, vit à l’écart (…) ; et le bruit court qu’il mange son argent, en expériences folles. D’idées politiques très exaltées. (Ibid. F°19)
Mais je ne puis aller contre les idées de toute ma vie, je suis pour l’évolution, je suis pour la satisfaction de tous les besoins, pour la nature, pour les besoins naturels contentés. (Ibid. F°20)
Ma phrase du discours aux étudiants sur « le travail libérateur et pacificateur ». Je ne puis guère prêter à mon socialiste que ces idées-là, et ce sera donc un évolutionniste. Mais alors
pourquoi assassin. Il faudrait faire entrer l’idée du fait brutal dans l’évolution. (Ibid. F°s21-22)
Donc, quand l’idée de l’autre vie sera absolument ruinée, il faudra une autre assiette
sociale, basée sans doute sur la justice, et qui mettra le bonheur sur cette terre. Mais jusque-là, l’hérédité agit, nous avons sucé l’idée d’un paradis, d’une compensation future, avec le lait de nos nourrices (…) – (Ibid. F°s26-27)
Et tout ce qui est en nous, l’idée de l’infini, le besoin de justice et d’égalité, d’où cela vient-il ? (Ibid. F°27)
Quand elle a touché le malheur de vivre, l’injustice de la nature (d’où nous vient donc l’idée de justice ?), la misère de tout, elle a besoin de faire un appel à un pouvoir mystérieux qui peut tout pour [l’im biffé] le bonheur, même l’impossible. (Ibid. F°40)
L’idée des autres apparitions, historique. La vierge apparaît, la voyante est persécutée, l’idée prend, monte, à son apogée, puis décline. (Ibid. F°45)
J’arrive à Bernadette. Elle aussi est de la souffrance, c’est la grande idée de mon livre. (Ibid. F°57)
J’ai eu une brusque idée : faire deux volumes, l’un qui s’appellerait Lourdes, l’autre Rome. (…) Le haut clergé, le pape. Rome enfin, et Rome [se p biffé] tâchant de se plier aux idées modernes. (Ibid. F°60)
Dire pourquoi, régler le bilan du siècle au point de vue de la foi et de l’idée religieuse. (Ibid. F°62)
Mais le centre, c’est l’idée de la souffrance humaine ayant besoin d’illusion. – (Ibid. F°68 )
Je voudrais, pour ne pas trop éparpiller l’effet, avoir un personnage central. L’idée m’est venue de me mettre moi-même, sous une incarnation. (Ibid. F°72)
Puis, l’idée que la jeune malade pourrait être guérie le bouleverse (…). (Ibid. F°77)
Il rêve de grandes charités (mais cela viendra surtout à la fin, après Lourdes, avec l’idée d’une religion de la souffrance humaine.[)] (Ibid. F°94)
Et toute l’histoire de Mme Vincent, très simple, son mari mort sa fillette malade, comment elle a eu l’idée [de venir biffé] d’entrer dans une église et d’aller à Lourdes. (Ibid. F°133)
Sa mère veut qu’il [Pierre] soit prêtre, avec l’idée de rachat du père. (Ibid. F°148)
Pourtant, il [Pierre] avait eu un instant l’idée
d’aller y terminer une enquête. Sa curiosité, puis la peur de ternir Bernadette qu’il adore. (Ibid. F°s152-153)
Pierre, je crois, doit avoir l’idée de courir tout de suite chercher le médecin qu’on lui a dit être dans le wagon de la cantine. (Ibid. F°165)
Faire ce chapitre [III de la première partie] en épisode, très vivant, et avec cette idée constante que la souffrance doit monter. – (Ibid. F°178)
Son idée ancienne d’enquête qu’il [Pierre] réalise aujourd’hui. Se faire enfin une opinion. (Ibid. F°204)
La vie moderne butte contre les Pyrénées, stagnation. Idées immobiles. (Ibid. F°208)
Marie et Pierre (…), elle peut s’assoupir et rêver, lui insomnie, repassant cette idée, se forçant à croire. (Ibid. F°210)
La vie moderne butte contre les Pyrénées, stagnation. Idées immobiles (éb. 238). (Ibid. F°220)
Et tout de suite l’épisode du mort. (…) Le père Forcade [sic] doit avoir son idée de la résurrection (plus tard). (Ibid. F°226)
Et avec elle [Mme Vincent] les pisteuses (…) : [«]Vous mangerez encore, mais vous ne trouverez pas un coin pour coucher » [en interligne : idée de l’entassement dans Lourdes]. (Ibid. F°227)
Pierre s’est écarté, dans un malaise, presque irrité de l’extraordinaire idée du père Fourcade, jugeant cela fou et terrible. (Ibid. F°257)
Et là l’état d’âme de Pierre : il était désireux de croire, il avait pu croire qu’il croyait [en interligne : le désir de croire, l’idée qu’il va croire] (…). (Ibid. F°258)
Je prends Pierre, lorsque, plein de malaise, irrité même, par cette extraordinaire idée du père Fourcade de demander la résurrection de l’homme, il s’éloigne de la grotte, où il doit revenir prendre Marie dans une heure. (Ibid. F°265)
Bien poser l’état d’âme de Pierre : il est arrivé avec le désir de croire, [le besoi biffé] l’idée qu’il va croire. (Ibid. F°266)
Les plaies apparentes : Elise Rouquet. Mon idée. (…) Soulever l’incident, quelqu’un demandant qu’on guérisse Elise ; ou simplement, sans la nommer, l’idée de mes salles des plaies apparentes ; ce qui sera battu en brèche à la quatrième partie. (Ibid. F°293)
Enfin, faire que Pierre et M. de Guersaint soient libres à dix heures un quart, pour rentrer à l’Hôtel. Leur idée de faire un tour ensuite dans Lourdes, jusqu’à 2 h, heure de la Grotte. (Ibid. F°313)
Il faut attendre ; et Pierre, laissant Marie avec M. de Guersaint, a l’idée d’entrer dans [la biffé] l’Abri qu’il n’a pas encore visité. (Ibid. F°352)
Mais M. de Guersaint a une idée fixe : [«] Je disais à Marie, c’est de là-haut, du Calvaire, qu’on doit bien voir. » (Ibid. F°353)
La complainte qui berce, obsède, hante, détermine l’idée fixe. (Ibid. F°354)
Son idée fixe, son absorption, son manque de volonté (voir la note). Elle [Marie] est tout à l’espoir (…). (Ibid. F°356)
La source qui coule derrière la grille, qu’on entend : l’idée de l’empoisonner. (Ibid. F°367)
Pourquoi n’a-t-il [Pierre] pas prié [en interligne : l’idée de sa messe] tout à l’heure ? – (Ibid. F°368)
Mais il [Pierre] veut la dire [la messe], c’est pour cela qu’il est venu, avec l’idée qu’il ne peut rien demander à la Vierge,
sans avoir célébré le saint sacrifice. (Ibid. F°s370-371)
Mme Désagneaux a le cœur crevé, et l’idée du médecin. (Ibid. F°402)
Et l’idée qu’elle [Marie] a de le prendre, et de le rouler, de l’emmener avec elle, dans son triomphe au moment où la procession passe, venant de la Grotte, où la cérémonie est finie. (Ibid. F°440)
Ne devrait-il pas exister là un sanctuaire, un coin orné de fleurs au moins. Le docteur Chassaigne, dans son culte pour Bernadette, en a eu l’idée. (Ibid. F°473)
Ne devrait-il pas exister là un sanctuaire, un coin orné de fleurs au moins. Le [Ch biffé] docteur Chassaigne, dans son culte pour Bernadette, en a eu l’idée. (Ibid. F°481)
L’idée de toutes les autres apparitions. La Vierge apparaît, la voyante est persécutée, l’idée prend, monte, à son apogée, puis décline. (Ibid. F°496)
L’idée de toutes les autres apparitions [dans la marge : ]. La Vierge apparaît ; la voyante est persécutée, l’idée prend, monte, à son apogée, puis décline. (Ibid. F°508)
La vie moderne butte contre les Pyrénées. Stagnation. Idées immobiles (éb. 238). (Ibid. F°509)
Mais combien
il [Pierre] souffre à l’idée de la [Marie] perdre, de la voir à un autre, dans ses projets de vie heureuse. (Ibid. F°s552-553)
Mais il [Pierre] échoue, il restera prêtre honnête, il fera son métier en honnête homme, avec l’idée de se mettre à part un jour. (Ibid. F°554)
Donc il reste en suspens, sur cette idée que l’humanité a un besoin d’au-delà indéniable, et que ce serait peut-être la tuer que de vouloir lui enlever ce besoin. (Ibid. F°556)
Toujours l’idée que la souffrance est le creuset, qu’il faut souffrir pour triompher. (Ibid. F°576)
Et Pierre reste donc en suspens sur cette idée qu’il a besoin d’une religion nouvelle (…). (Ibid. F°588)
Donc, quand [elle biffé] il meurt à 55 ans, elle en a 40, et son fils [Jacques biffé] Guillaume en a 15 : c’est déjà un garçon élevé dans les idées matérialistes du père, et qui lui échappe. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 5 – Notes sur Pierre Froment)
Elle [Mme Froment] est hantée par cette idée qu’il [son mari] est irrémissiblement en enfer. (Ibid. Fo 6 – Notes sur Pierre Froment)
Et l’idée d’aller à Lourdes, avec la certitude qu’elle sera guérie. (Ibid. Fo 25 – Notes sur Marie de Guersaint)
Et l’idée qu’elle pourrait guérir, que produit-elle en lui [Pierre] ? Il rêve de grande charité, mais cela vaudra surtout à la fin, avec l’idée d’une religion de la souffrance humaine. (Ibid. Fo 26 – Notes sur Marie de Guersaint)
Me servir d’elle, pour mon idée de la salle des plaies apparentes. (Ibid. Fo 48 – Notes sur Elise Rouquet)
Au moral, comme son mari, incapable d’une mauvaise action, et priant la Vierge de faire hériter son fils, sous cette idée que Mme Chaise est condamnée. (Ibid. Fo 56 – Notes sur Mme Vigneron)
Et développer ces idées. (Ibid. Fo 111 – Notes sur le Commandeur)
L’idée de Dieu est l’idée de l’infini (parole de pasteur). Boissarie dit que cette parole est la réfutation du matérialisme. Pourquoi ? (Ibid. Fo 145 – Notes sur Boissarie)
Toutes les idées de théra \\peutique bouleversées. (Ibid. Fos 150-151 – Notes sur les Miracles)
Idée du Préfet. La grotte appartenant à la commune, la commune peut défendre de prendre de l’eau. (Ibid. Fo 248 – Notes sur H. Lasserre)
Ce qui nous fait sursauter, nous autres, avec nos idées scientifiques d’aujourd’hui, lui paraît tout à fait naturel et historique. (Ibid. Fo 257 – Notes sur H. Lasserre)
Toujours l’idée que la souffrance est le creuset, qu’il faut souffrir
pour triompher – Contre la joie terrestre, contre la nature. (Ibid. Fos 266-267 – Notes sur H. Lasserre)
Dès lors, elle voit l’évêque, elle demande sa guérison à Marie, avec l’idée de retourner à Lourdes. – (Ibid. Fo 274 – Notes sur Mlle de Fontenay)
Idéal / Idéalisé
L’hosanna, les Etats-Unis d’Europe, le rêve d’un seul peuple. Le bonheur idéal, les poètes imaginateurs de monde. La cité idéale, la puissante architecture. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°20)
Tout en sautant dans l’idéal, dans le désir de ce qui n’est pas, bien tenir compte des réalités ambiantes. (Ibid. F°23)
Le peuple se détourne, il veut un idéal plus humain, une illusion plus immédiate. (Ibid. F°26)
Et c’est pourquoi le peuple (…)
se détourne des églises et demande autre chose. Il veut un idéal plus humain, du bonheur sur cette terre, le partage des richesses (…). (Ibid. F°s51-52)
Le peuple se détourne il veut un idéal plus humain, une
illusion plus immédiate (Toute ma conclusion dans « Rome » et dans « Paris » doit être là. – [)] (Ibid. F°s565-566)
Le peuple se détourne (…), il veut un idéal plus humain, une illusion plus immédiate. (Ibid. F°587)
Très idéalisé, plus de chair, tout en souffle. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 37 – Notes sur Frère Isidore)
Travail (1901)
Mais surtout je veux incarner avant tout l’idée de travail dans Luc (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 357/10)
L’idée du travail, je puis la mettre chez le vieux professeur (Ibid., f° 358/11)
IDENTIFIER
Lourdes (1894)
Ramener le plus possible Bernadette, l’identifier à l’humanité. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°589)
IDENTIQUE
Lourdes (1894)
Comme pères de l’Assomption, je voudrai le père Picard, que j’appellerai autrement, mais que je décrirai identique (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°117)
IDYLLE
(Nom de genre littéraire).
Le Ventre de Paris (1873)
Je voudrais une sorte d’idylle dans la Halle et qui ne ressemblât pas trop à celle de Silvère et de Miette. (…) Il me faut l’idylle parisienne, très pimentée. La petite marchande est une rouée. Sa mère la bat, etc. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 71)
Nana (1880)
Pudeur, jeunesse, commencement d’idylle. Elle appelle Georges Zizi. (NAF Ms. 10313, Nana. F°58- Plan)
Tout cela, c’est pour ne pas tromper Georges, une idylle quand elle montre le retrouver. (Ibid. F°59)
Idylle de Georges et de Nana. (Ibid. F°63).
Le Rêve (1888)
Pas de passion violente, rien qu’une idylle (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 217/1)
(…) Puis le jeune homme revient et l’idylle reprise (Ibid., f° 220/4). \\(…) Rien qu’une idylle (Ibid.F° 224/8). \\(…) Alors l’idylle avec le garçon (Ibid., f° 226/10). \\(…) Toute
une idylle (Ibid., f° 235/19-136/20)
(…) je voudrais au moins trois ou quatre chapitres d’amour idyllique (Ibid., f° 256/39)
(…) le laisser dans l’inconnu pendant toute l’idylle jusqu’à ce qu’il se révèle (Ibid., f° 259/42)
(…)et alors le derniers /sic/ chapitre de l’idylle serait pour amener la jeune
fille au mot je t’aime (Ibid., f° 260/43-261/44)
(…) Dans l’idylle du IV au VIII, je puis mettre quelque bouderies, quelque angoisse (Ibid., f° 286/69)
(…) Et je veux que cette charité me donne des épisodes, au moins dans l’idylle (Ibid., f° 289/72)
(…) Ce que je n’ai toujours pas, c’est l’idylle dans le terrain vague. Ce terrain est trop vague , je voudrais bien le fixer (…) C’est l’idylle que je voudrais (Ibid., f° 290/73)
L’idylle dans le terrain vague (…) L’idylle chez les Hubert, mêlée au travail (Ibid., Plan, Plan du chapitre V et VI) L’idylle dans la chambre d’Angélique (Ibid., Plan du chapitre VII)
L’idylle dans le champ. Angélique et Félicien (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre V, f° 72)
Continuation de l’idylle (Ibid., premier plan du chapitre VI, f° 85)
Continuation et fin de l’idylle dans la chambre d’Angélique (Ibid., premier plan du chapitre VII, f° 99 )
Lourdes (1894)
Pour arriver à suivre d’abord l’idylle de l’enfance, l’apparition, puis le drame de l’âge mûr, il faudrait trouver un procédé (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°33)
Et l’idylle jusqu’à seize ans [en interligne : la religion a rapproché les deux mères]. (…) Et dès lors l’idylle heureuse. Lui a seize ans. Marie en a 10. (Ibid. F°147)
Ils [Pierre et Marie] reprennent leur idylle, elle tout en noir de la mort de sa mère, lui déjà en soutane, quoique
pas engagé. (Ibid. F°s148-149)
Reprise de l’idylle, mais douloureuse, avec Marie [en interligne : déjà ruinée], immobilisée déjà : elle ne sera jamais femme, pourquoi serait-il homme ? – (Ibid. F°157)
Pour Ferrand et sœur Hyacinthe, voir s’il ne suffirait pas de les poser là, et [d’uti biffé] de renvoyer toute leur idylle, les détails du passé, à l’hôpital. (Ibid. F°179)
Et les voilà seuls. (…) Alors l’idylle entre Marie et Pierre. (Ibid. F°355)
Finir par Pierre et Marie continuant leur idylle. (Ibid. F°357)
Le chapitre m’a l’air un peu maigre, et je puis y développer une sorte d’idylle entre Marie et Pierre, par cette
promenade, cette petite voiture qu’il traîne sous la belle nuit. (Ibid. F°s361-362)
Et pendant ce temps-là l’idylle entre Ferrand et sœur Hyacinthe. (Ibid. F°404)
Ce serait donc là, près de cette mourante qu’ils [Ferrand et Hyacinthe] [soignent biffé] assistent ensemble que je reprendrai ce que j’appelle leur idylle, ou plutôt leur amitié si pure et si profonde. (Ibid. F°412)
Mais
avant d’en arriver là, leur idylle à Lourdes. (Ibid. F°s542-543)
Une conversation entre Marie et Pierre, la fin de l’idylle. (Ibid. F°552)
Le meilleur de leurs souvenirs de Lourdes, l’idylle qu’ils [Pierre et Marie] ont vécue là un instant. (Ibid. F°596)
Quand Marie a dix ans, prospérité encore : c’est alors que Pierre qui a 16 ans, la voit et a son idylle avec elle. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 23 – Notes sur Marie de Guersaint)
Les montrer [Ferrand et sœur Hyacinthe] ainsi à l’aller et au retour, et avoir une scène à Lourdes, au bord du Gave ou ailleurs, où je développerai cette idylle. (Ibid. Fo 88 – Notes sur sœur Hyacinthe)
Mêler à cela, leur idylle là sans doute. – (Ibid. Fo 90 – Notes sur Ferrand)
Travail (1901)
Mais redouter l’idylle, le fleuve de lait (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 349/2)
Cela ne donnerait qu’une idylle, et il faut un drame (Ibid., f° 354/7)
Non, il vaudrait peut-être mieux, pour le symbole, que ce fût un petit frère de la femme de l’ouvrier qui fut de l’idylle avec la fille de l’usinier (Ibid., f° 369/22) \\Une idylle entre les deux enfants malgré la différence des classes : trouver les détails qui les rapprochent (Ibid., f° 369/22-370/23)
Mais dans l’utopie, c’est un de leurs enfants que je prendrai pour l’idylle (Ibid., F°405) ==== IGNORANCE/ IGNORER ====
Le Ventre de Paris (1873)
J’ignore encore si je mettrai la police véritable dans l’œuvre ; cela demanderait bien de la place (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 78)
Le Rêve (1888)
Ne pas dire que le duc a fait revenir son fils. Laisser le lecteur dans l’ignorance comme Angélique (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan du chapitre IV, f° 69)
ILLOGIQUE
Lourdes (1894)
Faire de lui [le Commandeur] un bon catholique, il n’est pas illogique en souhaitant l’autre vie, qui est la vraie, selon les spiritualistes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°524) ==== IMAGE (icônes/ représentation mentale idéale) / IMAGÉ ====
Le Rêve (1888)
Les images collées contre le mur, Pyrame et Thisbé (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche f° 225/9)
(…) Hubertine (…) dont je ferai l’image de l’équilibre bourgeois (Ibid., f° 251/35).
(…) J’en arrive ainsi à la Légende dorée. Citations en vieux langage . En dehors de ses quelques livres classiques étroits et secs, la légende (…) Il est là depuis sa publication, il a dû servir aux anciens brodeurs pour les images de saints , chasubles (…) D’abord on n’a que regardé des images (Ibid., 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 20). \\La Légende dorée (…) Sans doute il a servi pour les images de saints aux ouvriers brodeurs. D’abord, enfant, elle n’a fait que regarder des images. Puis elle a voulu savoir, a tâché de lire du texte (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 33).
Lourdes (1894)
Pour Bernadette, ce qui est très intéressant à étudier, c’est les roses qu’elle a vues sur les pieds de la Vierge : les a-t-elle inventées, [des biffé] quelque image ou quelque conte les lui a-t-elle suggérées.– (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°62)
Mais bien voir où je devrais indiquer la formation de l’image de la Vierge chez Bernadette. (…) L’hallucination n’est qu’une réminiscence. Donc elle avait vu la Vierge, à Bartrès, sur des images, dans des tableaux ou des statues. Cette Vierge est dans la tradition, simpliste et ordinaire. Les roses d’or : dans quel conte de chevalerie (…) ou ailleurs ? sur quelle image ? (Ibid. F°207)
La formation de l’image de la Vierge chez Bernadette (éb. 191). (Ibid. F°220)
Il n’y a pas à Lourdes, officiellement une
image de Bernadette. (Ibid. F°s473-474)
Peyramale, lui aussi, un grand oublié. Son image nulle part, son souvenir banni. (Ibid. F°477)
La laideur de tout cela, dite par Pierre et par M. de Guersaint : celui-ci a achevé sa ruine dans la faillite d’une maison d’impression en couleur, imagerie
religieuse : on voulait faire trop artistique, il en gardait la rancune. (Ibid. F°s498-499)
Donc les Aulrays [sic], puis le déjeuner et Pierre reprend le petit livre à couverture bleue, ornée d’une image naïve de la Sainte Vierge, et il se met à lire de sa belle voix pénétrante. (Ibid. F°569)
On défilait, on la [Bernadette] touchait avec des chapelets, des médailles, des images, des livres de messe. (Ibid. F°579)
D’ailleurs, je n’aurai besoin de lui que dans « Paris ». A moins que je ne fasse passer son (…) image dans « Rome » (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 16 – Notes sur Guillaume Froment)
L’image de la souffrance dans l’enfant. (Ibid. Fo 33 – Notes sur M. de Guersaint)
Récit du malade, imagé, vivant, plein d’émotion toujours, amertume du passé, bonheur du présent. (Ibid. Fo 164 – Notes sur les Miracles) ==== IMAGINER (S’) / IMAGINATION ====
La Curée (1872)
Les spéculations secondaires d’Aristide Saccard sont fort importantes. On peut imaginer qu’il s’est fait le sous-concessionnaire de certaines commissions… (MS NAF 10 282, La Curée, f°329).
Le Ventre de Paris (1873)
On pourrait imaginer ce drame. Le dieu de la Halle, que je nomme en attendant Jacques Duval, est une brute heureuse.(MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 66)
On peut imaginer que la Normande s’imaginant que Florent est l’amant de Lisa veut le lui prendre. (Ibid., f° 92)
La Conquête de Plassans (1874)
Je pourrais imaginer ceci. Je ferais arriver à Plassans un prêtre avec sa mère (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans Ebauche, F° 20)
La faute de l’abbé Mouret (1875)
Voici alors l’histoire qu’on peut imaginer. (MS NAF 10294 La Faute de l’abbé Mouret, Les personnages, f° 16)
La Terre (1887)
Je pourrai encore imaginer ceci – Bonhomme voudrait arrondir sa terre. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 418/19 – Ebauche)
Le Rêve (1888)
Et ne pourrais-je imaginer qu’elle a épousé son mari contre la volonté de sa mère (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 246/30)
(…) je peux imaginer que ce sera un dais par exemple, pour une procession ; et j’aurai la procession (Ibid., f° 308/91)
Sidonie Rougon (…) Donc, en 1853, lors du commencement de La Curée, 35 ans (…) Il faudrait donc imaginer que le mari / de Sidonie, Mr.Touche, est mort (Ibid., Personnages, f° 213-214)
Lourdes (1894)
Tous, au fond, rêvent et croient à l’au-delà, au miracle corrigeant la nature, les pèlerins par l’intervention d’une puissance supérieure, les anarchistes en s’ima- \\ginant l’homme [qu biffé] tel qu’il n’est pas (…). – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s53-54)
Imaginons un jeune prêtre, trente-deux ans, tombé dans l’incroyance, mais ne l’avouant à personne. (Ibid. F°74)
Cette année, à cause des élections, on n’y va pas [à Poitiers]. Donc, je puis imaginer une cause qui fait qu’on ne s’y arrête pas. (Ibid. F°140)
Et la douleur de la mère, croyante, s’imaginant qu’il [son mari] est en enfer. (Ibid. F°146)
Comment il [Pierre] la [Bernadette] voit humaine ; mais je crois bon de faire là qu’il s’imagine croire. (Ibid. F°209)
Et le morceau de ce que seraient devenues
les choses, si elle [Bernadette] avait eu le tempérament d’en prendre la direction. Qu’on s’imagine. etc. – (Ibid. F°s386-387)
Dire que la femme est d’autant plus grande que lorsqu’elle est vierge, et imaginer pour une qu’elle reste vierge en devenant mère, n’est-ce point un blasphème contre la nature. (Ibid. F°575)
Mais les guérisons de carie, d’ulcères, de lésions matérielles (tubercules), inexplicables. L’imagination ne peut reconstituer les organes – Pourquoi pas ? (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 161 – Notes sur les Miracles)
L’imagination et le miracle. (…) L’imagination fait les miracles. – (Ibid. Fo 166 – Notes sur les Miracles)
Enfin, il faut s’imaginer la vie dans un wagon, pendant les vingt-deux heures que dure le voyage. (Ibid. Fo 189 – Notes sur le Départ de Paris)
Mais, pour la rabaisser [Bernadette], le 26, la Vierge ne paraît pas. 5 à 6 mille personnes attendaient. S’imaginer leur désappointement. (Ibid. Fo 242 – Notes sur H. Lasserre)
C’est le récit de ces miracles qui a fait la fortune du livre, en montant les imaginations. (Ibid. Fo 252 – Notes sur H. Lasserre)
Travail (1901)
On pourrait donc imaginer ceci (F°420)
L’IMITATION
La faute de l’abbé Mouret (1875)
(Titre complet : L’Imitation de Jésus-Christ ; ouvrage de piété et de spiritualité du XVe siècle, écrit en latin, attribué à Thomas a Kempis. .Zola utilise l’édition traduite par l’abbé Félicité de Lamennais, Tours, Maison Alfred Mame et Fils, 1824. ) (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Extraits de L’Imitation, f° 34)
IMMACULÉE CONCEPTION (DOGME DE L’)
Lourdes (1894)
D’autre part les mots : ‘‘Je suis l’Immaculée conception’’ sont très singuliers dans la bouche de cette enfant. On a pu les lui souffler, car ils sont venus
à l’avant-dernière apparition. (…) A quelle époque a été établi le dogme de l’Immaculée conception ? (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s62-63)
Développer celle-ci [la première apparition], je crois ; et passer plus rapidement sur les autres [en interligne : le dogme de l’Immaculée Conception du 8 déc. 34] – (Ibid. F°207)
Cette exaltation de la femme, en dehors de la nature (l’immaculée conception), lorsque jamais la femme n’est plus grande que lorsqu’elle est épouse et mère. (Ibid. F°567)
Ce dogme de l’Immaculée Conception, c’est contre la vie. (Ibid. F°575)
IMMATÉRIEL
Voir : Matière.
IMMÉDIAT (-EMENT)
Lourdes (1894)
Donc il [Pierre] refuse, mais de telle sorte, que Marie doit s’apercevoir qu’il ne croit pas. (…) Sa terreur, sa peine ; et elle peut faire le projet immédiat de prier pour sa conversion, si elle va à Lourdes. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°153)
Et j’arrive immédiatement à la rue des Petits-Fossés [en interligne : [(] M.V. 137-139) 175]. (Ibid. F°471)
Régénération immédiate, douloureuse nécessairement, puis santé parfaite. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 144 – Notes sur les Miracles)
Si une guérison se produit, on cherche immédiatement le dossier. (Ibid. Fo 164 – Notes sur les Miracles)
Le 20 août 86, miracle. Célestine Dubois, depuis 7 ans, fragment d’aiguille brisée dans la main. (…) Rainure immédiate formant un sillon rouge. (Ibid. Fo 165 – Notes sur Frère Isidore)
IMMENSE / IMMENSÉMENT
Lourdes (1894)
Cette acceptation de la vie n’est possible que pour une élite, et très peu nombreuse. Alors que devient l’énorme masse de l’humanité ? Là, il reste du besoin à contenter, immense. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°12)
Puis, après avoir bien étalé cela, le besoin immense de consolation, d’espoir, d’illusion. (Ibid. F°39)
Donc, pour me résumer, l’œuvre de la grotte enrichissant Lourdes et la pervertissant, le cri de la souffrance humaine et l’immense besoin de l’illusion et de l’au-delà, et toute la légende, toute l’histoire vraie aussi de Bernadette par derrière cela. (Ibid. F°43)
Il veut un idéal plus humain, du bonheur sur cette terre, le partage des richesses, il a un besoin immense de justice (…). (Ibid. F°52)
Rien que de la souffrance, encore une fois, un cri d’immense souffrance humaine
vers le ciel, et en même temps l’espérance, le besoin de mensonge, d’illusion dans l’au-delà, dans l’inconnu. (Ibid. F°s55-56)
Enfin j’ai bien envie d’en mettre une autre qui a de la tuberculose aux
entrailles. Seize ans. Une ouvrière de Paris et très jolie, très douce, avec des yeux immenses. (Ibid. F°s107-108)
Tout ce drame très discret et formidable. Le petit malade, très affiné par la maladie, a compris, et sa tristesse immense, [com biffé] ses sourires terribles. (Ibid. F°109)
C’est là surtout mon vif désir : que la douleur aille en montant jusqu’au IV, de façon à ce que (…) les miracles éclatent comme une immense espérance dans ce wagon surchauffé, charriant de la souffrance. (Ibid. F°155)
(…) le besoin immense de consolation, d’espoir, d’illusion, de mensonge, renaissant toujours [en interligne : quand même] avec la douleur et la mort. (Ibid. F°189)
Le besoin immense de consolation, d’espoir, d’illusion, de mensonge, renaissant toujours et quand même. (Ibid. F°200)
D’autre part dire qu’on traverse le pays de Laudes, au crépuscule qui tombe. Les immenses plaines plates, avec de rares et lointains rideaux d’arbres, à l’infini, au crépuscule. (Ibid. F°203)
Et là je les réveille, je montre la souffrance qui a grandi par la fatigue. [en interligne : Immense espoir.] Fatigue immense (…), augmenter la souffrance à mesure que le voyage avance. (Ibid. F°210)
Tristesse immense et pitié fraternelle pour l’humanité souffrance [sic]. (Ibid. F°300)
Tristesse immense pour la pauvre humanité et pitié fraternelle. (Ibid. F°309)
Il est neuf heures, et Pierre et M. de Guersaint qui amènent Marie dans son chariot, se heurtent, après les rampes, dans l’immense foule qui s’amasse devant la Grotte. (Ibid. F°351)
Mais (…) il [Pierre]
ne peut croire, il reste envahi d’un malaise immense. (Ibid. F°s376-377)
Enfin, agonie et mort de Mme Vêtu. (…) La montrer donc, résignée, avec une immense tristesse. (Ibid. F°407)
C’est l’immense désir que tous ont de vivre, la passion brûlante qui les attache à la terre, à la vie. (Ibid. F°421)
Mme Dieulafay, si jeune, avec un regret immense dans les yeux. – (Ibid. F°426)
Je donne seulement à Pierre le sentiment de la foule immense qu’il traverse si péniblement. (Ibid. F°432)
Et l’émotion immense qui se déclare. Les paralytiques se sont levés et se sont élancés à la suite de Jésus. (…)
Effet de ce silence instantané, au milieu de la foule immense, saisissant. (Ibid. F°s436-437)
Effet de ce silence instantané, au milieu [de biffé] d’une foule immense, saisissant. (…) Et le cortège [en interligne : sacré] dans l’immense encens du domaine de la Vierge. (Ibid. F°449)
Cela se passe sur la place du Rosaire, au milieu d’un concours de foule immense. (Ibid. F°451)
Et il [Pierre] [vo biffé] entend, tout à fait en bas les prières à la Grotte, dans la foule immense de la [foule de la biffé] place du Rosaire, puis de la Basilique. (Ibid. F°456)
Pierre : Elle est sauvée, je suis perdu. Douleur immense, tristesse sans fin dans la joie [en interligne : un vide immense]. (Ibid. F°460)
Quel est le sentiment de Pierre, un vide et une tristesse immense. (Ibid. F°464)
Sur le cri de vie, l’immense désir qu’ils ont tous de vivre, important (M.V. 68). (Ibid. F°470)
Le prêtre lui a promis un bailleur de fonds, un ami immensément riche qu’il a à Tarbes. (Ibid. F°500)
Tous abandonnés par la science, et l’espoir immense qui en naît. (Ibid. F°601)
Chez mon prêtre, tristesse immense. (Ibid. F°604)
J’ai vu (…)
surtout un immense crucifix de neige, planté là haut, l’arbre de la croix [dans une gorge biffé] entre deux contreforts, les bras sur des arêtes, à droite et à gauche. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 220-221 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)
21 février, 3e jour de la quinzaine, 1er dimanche de carême. Avant le lever du soleil, foule immense. (Ibid. Fo 223 – Notes sur H. Lasserre)
Comment, sur la parole d’un enfant, sur la vision d’une ignorante, (…) tout ce mouvement immense ? (Ibid. Fo 228 – Notes sur H. Lasserre)
Avant le lever du soleil, foule immense, [le biffé] l’heure accou- \\tumée où Bernadette venait. – (Ibid. Fos 236-237 – Notes sur H. Lasserre)
Une famille immensément riche veut adopter B. (Ibid. Fo 247 – Notes sur H. Lasserre)
Ce livre doit être d’une tristesse immense pour la pauvre humanité et de pitié fraternelle (…). (Ibid. Fo 249 – Notes sur H. Lasserre)
Emotion immense, [la biffé]. On buvait. Les croyants étaient libres. (Ibid. Fo 252– Notes sur H. Lasserre)
IMMOBILE
Lourdes (1894)
Il faudrait lui donner du [moment biffé] mouvement. Ou bien le garder immobile, mais alors tirer de là une originalité. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°82)
La vie moderne butte contre les Pyrénées, stagnation. Idées immobiles. (Ibid. F°208)
La vie moderne butte contre les Pyrénées, stagnation. Idées immobiles (éb. 238). (Ibid. F°220)
IMPORTANCE/IMPORTANT/IMPORTER
Le Ventre de Paris (1873)
Cette rivalité me donnera un thème assez important pour étaler la poissonnerie en face de la charcuterie.(MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f°s 75-76)
Il faut lui donner un rôle assez important. (Ibid., f° 78)
La faute de l’abbé Mouret (1875)
Blanche devient le personnage important. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 5)
Très important. (Ibid., Plan du troisième livre, f° 24)
Nana (1880)
Poser que c’est une 1ère représentation importante. (NAF Ms. 10313, Nana. F°6- Plan)
Très important. C’est là où Nana prend définitivement Cartier à Rose Mignon.
Ne pas oublier Muffat, très important, qui fera sa cour. (Ibid. F°43)
Bien poser Labordette (important.). (Ibid. F°44)
La figure importe moins que le corps. (Ibid. F°45)
(le plus important, avec la scène). (Ibid. F°55)
Il faut absolument que Satin revienne là et prenne une certaine importance. (Ibid. F°56)
Alors une grande scène. la scène importante du chapitre. (Ibid. F°68)
Chouard poursuivant Amélie qui veut y passer (important.). (Ibid. F°86)
(…)que peu importait le genre de mort ; le tout était de bien mourir. (Ibid. F°109 verso)
Courte description. Pas d’importance. (Ibid. F°119)
Chapitre très important qu’il faudra peut-être dédoubler. (Ibid. F°145).
L’important est de savoir, si j’enfermerai le roman dans le monde des filles. (NAF Ms. 10313, Nana. F°208- Ebauche)
En dehors du mariage Judic, il faudra que j’aie un autre type assez important, Cora Pearl. (Ibid. F°220).
Les jours coulent sans souci du lendemain. Très important (NAF Ms. 10313, Nana. F°257/18- Notes).
Pot-Bouille (1882)
Mais il faudrait donner une grande importance à Octave (MS NAF 10321, PotBouile, f°383)
La Terre (1887)
(Jean Macquart) Il faudrait lui donner une importance. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 430/31- Ebauche)
(…) Je voudrais un jeune paysan qui incarnerait le paysan quittant la terre, attiré par la ville, s’habillant chez Godchau, d’une élégance canaille. Je voudrais même lui donner un rôle important, du moins quelques apparitions typiques. (Ibid., f° 481/73) Du reste, peu importante, disparaissant vite (MS NAF 10329 La Terre f° 18 – Personnages, Rose Maliverne)
et sa rage contre la terre quand elle ne donne pas tout (el. 45, très important) (Ibid., F° 37 – Personnages, Joseph Fouan)
Cela est plus important que la politique, car cela met le champ des Fouan dans l’intrigue (Ibid., F° 89 – Personnages, Eugène Macqueron)
Le Rêve (1888)
Le cadre est très important. Je crois une ville de province dévote. Tout se passera autour d’une église romane (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 233/17)
(…) Donc, pour justifier le titre très important : le Rêve posé au début, tel qu’il se réalisera à la fin, après le combat du milieu (Ibid., f° 244/28) \\Si je reprends l’église, certaines modifications importantes en résultent (…)
cette chapelle devient importante (Ibid., f°s 52-53, f° à reclasser sans doute dans le dossier Ebauche ou premier Plan du chapitre III)
Décrire sa chambre, important (Ibid., Plan, Plan du chapitre II, f° 2)
(…) La question de l’éducation par le milieu, important (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre II, f° 21). \\Bien poser déjà l’au-delà dans le milieu (…) Mais ne faire que poser, car cela s’élargit et prend son importance au IV (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 29) \\(…) Puis catéchisme pour la première communion (cette cérémonie importante, un paragraphe) (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 33).
(…)Dans la question d’éducation par le milieu, par la légende dorée, très important de montrer le mécanisme de la grâce (Ibid., f° 39)
Relire avec soin la note Religion car il est très important de traiter le côté hérédité dans le sens que j’ai indiqué (Ibid., premier plan du chapitre X , f° 141)
Tous deux écartent Félicien, très important (Ibid., deuxième plan du chapitre XI, f° 142)
Tout est un rêve (…) Très important (religion 9) (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 194)
Lourdes (1894)
Une ville nouvelle enfin, enrichie – Mais en même temps une ville démoralisée. Cela est très important. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°34)
Outre
que la matière est importante et déborderait, il [sera biffé] est certain que le haut clergé n’est pas pour Lourdes. (Ibid. F°s60-61)
D’autre part les mots : « Je suis l’Immaculée conception » sont très singuliers dans la bouche de cette enfant. (…)
On leur donne une grande importance (…). (Ibid. F°s62-63)
Je reviens [au biffé] à l’abbé. L’important est de régler comment s’opère en lui la ruine de la croyance. (Ibid. F°86)
Encore Pierre, important, éb. 12. (Ibid. F°163)
Tout ce morceau est de la dernière importance, car il contient toute l’explication de cette fureur de pèlerinage. (Ibid. F°194)
L’église de Lourdes, important (196). (Ibid. F°221)
Il [Pierre] a pu espérer un instant qu’il croyait. Mais son malaise, ses doutes qui reviennent. Très important. (Ibid. F°248)
Sur le père Sempé, important (id. 79). (Ibid. F°399)
Une guérison aux piscines, important (36). (Ibid. F°450)
Sur le cri de vie, l’immense désir qu’ils ont tous de vivre, important (M.V. 68). (Ibid. F°470)
Le départ heureux quand même, excitation qui continue. Des faits importants (éb. 59). (Ibid. F°532)
Très important, tout le drame psychologique est lu. – (Ibid. F°589)
Bernadette, la simplicité et le désintéressement. Comparaison avec Jeanne d’Arc (93). Très important. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 147 – Notes sur Boissarie)
L’épreuve terrible qui allait assaillir son humilité, plus tard, les grands inclinés, très important (97). Les grâces qu’elle [Bernadette] recevait devenaient pour elle un danger redoutable. – (Ibid. Fo 238 – Notes sur H. Lasserre)
Bernadette ne sait point encore le nom de la Dame. « Elle ne m’a point dit qui elle était. » Important. (Ibid. Fo 239 – Notes sur H. Lasserre)
B. morte, dans son cercueil, exposée, important (375) – (Ibid. Fo 269 – Notes sur H. Lasserre)
Travail (1901)
Pour les âges.C’est important.Luc peut n’avoir que 25 ans à la première partie (F°404)
IMPOSANT
Lourdes (1894)
Les yeux de B. limpides et profonds. Imposante candeur et pure lumière des yeux. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 258 – Notes sur H. Lasserre)
IMPOSSIBLE
Voir aussi : possible
Nana (1880)
Seulement, avant tout, elle veut le rôle de Rose ou rien de fait. Impossible. Désespoir de Muffat (NAF Ms. 10313, Nana. F°93- Plan).
Je crois donc cela impossible (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F° 226- Ebauche).
Le Rêve (1888)
Il faut que ce soit par un hasard qu’un descendant des Hautecoeur est nommé évêque à Hautecoeur même, l’ancienne ville de ses ancêtres. Cela n’est pas impossible (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes Hautecoeur, f° 256).
Il est impossible que le nom de la sage-femme soit sur le livret (MS NAF 10323, Le Rêve, Plan, Premier plan du chapitre I, f° 14)
Lourdes (1894)
La Foi seule féconde, mais la foi impossible, au naturel. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°20)
Quand elle a touché le malheur de vivre, l’injustice de la nature (d’où nous vient donc l’idée de justice ?), la misère de tout, elle a besoin de faire un appel à un pouvoir mystérieux qui peut tout pour [l’im biffé] le bonheur, même l’impossible. (Ibid. F°40)
C’est ce sentiment qui nous exalte, ce sentiment du juste, du vrai, du bien qui se traduit par l’élan vers [le biffé] l’au-delà, l’inconnu, le surnaturel, le monde impossible et parfait (…). (Ibid. F°54)
Et finir, je le répète, par la foi impossible et par cet élan vers la religion de la souffrance humaine, avec la réserve du danger que court la raison dans la crédulité. (Ibid. F°98)
Très important pour Pierre, c’est ce qu’il tentera dans « Rome ». Mais là déjà une tentative de la foi absolue
qu’il condamne. Non, c’est impossible. (Ibid. F°s563-564)
Puis finir par (…) la \\ phrase sur son hérédité, au personnage : « S’il avait pu tuer la chair en lui, (…) il savait maintenant que le sacrifice impossible allait être celui de son intelligence. [»] (Ibid. F°s588-589)
L’achèvement impossible. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche – Notes sur L’église du curé Peyramale)
IMPRÉCATION
Lourdes (1894)
C’était si bon d’être mort, et voilà qu’on le [l’homme] faisait revivre. Les imprécations de Lazare. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°288)
Peut-être ne venait-il pas pour être guéri, cet homme. Et les imprécations de Lazare pour terminer. (Ibid. F°293)
Le Commandeur imprécation de Lazare. (Ibid. F°602)
IMPRESSION
Nana (1880)
Premier acte, la pièce. Rose Mignon, Clarisse, Simonne- L’impression causée par Nana – Fontan, Prullière et Bosc. (NAF Ms. 10313, Nana. F°8- Plan)
Mais Gaga, qu’il apercevra dans un (sic) avant-scène lui causera une vive impression. (Ibid. F°11).
Le Rêve (1888)
Poser d’abord Beaumont l’Eglise (…) seulement pour donner l’impression de la vieille ville close, abandonnée (MS NAF 10323, Le Rêve, Plan, Deuxième plan du chapitre II, f° 16) \\Description sommaire du château, un mot du seigneur qui l’habite, et impression surtout de l’ombre qu’il jette sur le jardin (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 36)
Lourdes (1894)
C’est l’effet de la grandeur de la procession et de cette admirable nuit qui lui [à Pierre] font oublier les désastreuses impressions de la journée. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°357)
Les mauvaises impressions de la [p biffé] journée (chap. I et II) sont corrigées, comme emportées, par cette nuit si belle, cette procession si extraordinaire. (Ibid. F°362)
Prenez ces esquisses, les premières notes, comme
une première impression. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 164-165 – Notes sur les Miracles)
Les vraies proportions du cirque échappent, l’impression n’est pas aussi énorme qu’elle devrait l’être. (Ibid. Fo 221 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)
Elle croit que le miracle n’est accordé qu’à des âmes très saintes. Mais impression fugitive. (Ibid. Fo 271 – Notes sur Mlle de Fontenay)
INCARNATION/INCARNER
Le Ventre de Paris (1873)
Ce sera une autre incarnation de la classe boutiquière de Paris, qui complètera la belle Lisa et son mari. Incarnation tout aussi nuisible à la vraie cause de la liberté. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 73)
La Terre (1887)
Je voudrais un jeune paysan qui incarnerait le paysan quittant la terre, attiré par la ville, s’habillant chez Godchau, d’une élégance canaille. Je voudrais même lui donner un rôle important, du moins quelques apparitions typiques. Si les âges me le permettent, ce sera un enfant du gendre. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 481/73 – Ebauche)
(…)L’épargne, des paysans, comparée à la dépense des ouvrières de la ville sera incarnée dans le vieux et dans tous d’ailleurs ; mais surtout dans le vieux, et dans le gendre (Ibid., f° 482/74)
(…) Je crois donc qu’il ne faut pas incarner la terre dans un personnage. Aucun ne serait assez grand, aucune femme. (Ibid., f° 485/77)
Incarner en Hourdequin la bourgeoisie de la terre (MS NAF 10329 La Terre F° 66 – Personnages, Alexandre Hourdequin)
Lourdes (1894)
Et tout cela, dès maintenant, je voudrais l’incarner dans une dame romaine
à qui je donnerai une grande passion. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s5-6)
Incarner dans un beau prélat l’idée révolutionnaire de se mettre à la tête des petits contre les grands, les possesseurs et les jouisseurs. (Ibid. F°9)
Ce sera peut-être mon prêtre qui incarnera ces idées, et il fera de la dame son disciple, tâchera de l’utiliser avec son amour ; et comment les choses échouent, comment il se convint
qu’il n’y a rien [av biffé] à faire avec le vieux catholicisme, une vieille machine usée. (Ibid. F°s9-10)
Je voudrais, pour ne pas trop éparpiller l’effet, avoir un personnage central. L’idée m’est venue de me mettre moi-même, sous une incarnation. (Ibid. F°72)
Vient à Lourdes pour manifester, incarner en lui le pèlerin politique, se servant de la religion, de l’affluence des pèlerins comme d’une arme. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 80 – Notes sur Berthaud)
Il incarne le désir de ne pas guérir et de mourir. (Ibid. Fo 108 – Notes sur le Commandeur)
Travail (1901)
Et là toute une société en petit, où j’incarne les vices et les misères de la grande (MS NAF 10333 Travail, Ebauche, f° 351/4) \\Mais surtout, je veux incarner avant tout l’idée de travail dans Luc (Ibid., f° 357/10)
Pour le sous-prefet Chatelard, j’en fais le représentant de l’autorité centrale (…) incarner en lui le pouvoir central de répression et de spoliation (Ibid., F°414)
J’incarne en eux l’homme conquérant du feu et fondant les métaux (Ibid., F°424)
INCESSANT
Lourdes (1894)
Et là retrouver, suivre, étudier et peindre ce duel incessant entre la science et le besoin de surnaturel (…) \\. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 208-209 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
INCIDENT
Lourdes (1894)
Donc mêler Pierre aux autres incidents, serrer [de biffé] tout cela, et finir par le Commandeur qui arrive, au petit jour. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°237)
Soulever l’incident, quelqu’un demandant qu’on guérisse Elise ; ou simplement, sans la nommer, l’idée de mes salles des plaies apparentes ; ce qui sera battu en brèche à la quatrième partie. (Ibid. F°293)
Et finir Cazaban alors. Un [événement biffé] incident avec le conseil qui s’est plaint de la simonie, contraire à l’acte de vente. (Ibid. F°494)
INCOGNITO
Le Rêve (1888)
Ne pas insister trop, car le point faible est l’invraisemblance de l’incognito qu’il peut garder : les Hubert devraient savoir qui il est (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan du chapitre VI, f° 89)
INCOMPLET
Lourdes (1894)
On se prononce d’une façon hâtive, sur des documents incomplets. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 146 – Notes sur Boissarie)
INCONNU
Le Ventre de Paris (1873)
On croit entrevoir quelque grande machine, quelque appareil monstrueux et inconnu. (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°295)
Lourdes (1894)
Une émotion peut déterminer des modifications. Là est un inconnu que la science épelle à peine (la nutrition, les modifications qui peuvent lui être apportées). – (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 128 – Notes sur la maladie d’Elise Rouquet)
Le jour de la fontaine : comment expliquer ses mouvements, question très troublante. Et puis pourquoi dix-huit l’apparition [sic], et jamais plus ensuite. – L’inconnu, l’inexpliqué. (Ibid. Fo 133 – Notes sur le Dr Dozous)
Et là retrouver, suivre, étudier et peindre ce duel incessant entre la science et le besoin de surnaturel : (…)
puisque la science ne guérit pas à coup sûr, on s’adresse à l’inconnu, à la légende, au miracle (…). (Ibid. Fos 208-209 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
INCONSCIENT / INCONSCIEMMENT
Lourdes (1894)
Lui soupçonne l’abbé Ader d’avoir tout mis en marche même inconsciemment. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°98)
Il [Pierre] soupçonne l’abbé Ader d’avoir tout mis en marche, inconsciemment (le dire). (Ibid. F°164)
Pour Pierre, le mot est à Bartrès, c’est là que l’on a préparé inconsciemment Bernadette. – (Ibid. F°205)
Elle [Bernadette] est frappée par sa vision, en reste préoccupée, n’en démord plus, dans son cerveau d’enfantine. Mensonge inconscient. (Ibid. F°302)
Chacun
demande quelque chose. Bonhomie, cruauté inconsciente. (Ibid. F°s316-317)
Et les parents [Vigneron] qui s’empiffrent causant de leur père, couvant la tante qui a prié et se croit guérie. Inquiétude inconsciente. (Ibid. F°326)
Effarement, mais joie profonde inconsciente. Enfin, l’héritage est acquis à Gustave. (Ibid. F°485)
INCONTESTABLE
Lourdes (1894)
Puis des phénomènes inconnus incontestables. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°285)
INDÉLÉBILE / INDÉBILITÉ
Lourdes (1894)
Ce qui me tenterait ce serait d’en faire un prêtre, mais combien ce serait difficile. Le prêtre a des traces indélébiles qui me gêneraient considérablement. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°73)
L’indébilité [sic] de la prêtrise. (…) Comment il en arrive alors, à se dire qu’il fera son métier de prêtre en honnête homme. (Ibid. F°89)
INDÉNIABLE
Lourdes (1894)
L[ebiffé]’humanité a un besoin de l’inconnu, du mystère, du surnaturel indéniable. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°585)
INDIQUER
La Curée (1872)
N’indiquer les 1ères affaires faites par Aristide, et les réserver pour les mêler au chapitre III. (MS NAF 10 282, La Curée, f°219).
Le Ventre de Paris (1873)
L’opposition est suffisamment indiquée. D’ailleurs, les personnages secondaires l’indiqueront encore mieux. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 59)
La Conquête de Plassans (1874)
Mon drame physiologique sera donc l’étude de la parenté qui rapprochent /sic/ les époux (…) Quant au drame social, il est tout indiqué (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 18)
mais sur \\tout ne pas forcer cette note .Indiquer au plus (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F°s19-20)
La faute de l’abbé Mouret (1875)
Je n’ai maintenant qu’à indiquer les promenades, parallèlement avec le développement de l’amour, de l’éducation du couple par la nature. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Le Paradou, f° 45)
Albine est là seule, ne rien faisant [sic] (Elle est devenue plus grave, son autre portrait indiqué, Serge ne la reconnaîtra pas, il aura un sourire, dira : Oui oui, c’est vous. (Ibid., f° 61)
La Faute un soir sous l’arbre, sous le bouquet que j’aurais indiqué dès le commencement. (Ibid., f° 63)
Nana (1880)
Courte description de la maison de passe. Seulement indiquée. (NAF Ms. 10313, Nana. F°22- Plan)
Indiquer déjà la tendresse de Nana pour Fontan. (Ibid. F°50)
Il faudrait indiquer déjà qu’il [Daguenet] va beaucoup chez les Muffat (…). (Ibid. F°84)
Il faut que dès lors le but de l’homme dévot s’indique (…). (Ibid. F°106)
C’est le calvaire qui commence. Indiquer nettement. (Ibid. F°139).
Dès lors le plaisir que j’ai indiqué plus haut reste à peu près le même. (NAF Ms. 10313, Nana. F°232- Ebauche).
Au bonheur des dames (1883)
Les histoires de tous les commis indiquées (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, f° 25) \\Désir d’Octave pour Louise indiqué seulement (Ibid., fº 31)
La Terre (1887)
Et partir de là pour indiquer sa déchéance lente (MS NAF 10329 La Terre F° 15 – Personnages, Louis Fouan)
Le Rêve (1888)
Je ne fais qu’indiquer là ce que je veux, il faudra raffiner et compliquer (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 229/13)
(…) indiquer son émoi, sa préoccupation, sa tristesse (Ibid., f° 258/41)
L’enlèvement indiqué : à telle heure, demain, à tel endroit (Ibid., f° 274/67)
(…) Indiquer qu’elle espérait la nuit de noce (Ibid., f° 305/88)
(…) Bien indiquer cela (Ibid., f° 306/89).
Mais bien indiquer la chapelle, le château, et surtout la maison des Hubert, époque, architecture, distribution intérieure (MS NAF 10323, Le Rêve, Plan, premier Plan détaillé du Chapitre I, f° 10)
(…).Tout cela bref, pour indiquer le milieu dans lequel grandit l’enfant. Le milieu de derrière, le jardin surtout (…) indiquer comment les
pièces s’y distribuent (Ibid., f° 16-17, deuxième plan détaillé du chapitre II)
(…) Et la voici pubère, indiquer qu’elle est femme (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre II, f° 21)
(…) Elle a quatorze ans, indiquer dans quel monde la Légende l’a mise (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre II, f° 22)
Indiquer délicatement qu’ils se croiraient pardonnés s’ils avaient un autre enfant .(Ibid., Premier plan détaillé du chapitre II, f° 25)
dureté pour son fils (indiquer à peine) (Ibid., Deuxième plan détaillé du chapitre III, f° 42)
La mort indiquée, souriante (?) (Ibid., f° 45)
Ne pas mettre la visite à la tombe, ou l’indiquer à peine, pour la garder et la mettre vers le milieu (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 49)
dans le rêve fait, la mort indiquée, acceptée au seuil du bonheur (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 50)
Même si je fais mourir Angélique, je pourrais indiquer qu’elle ira rejoindre les mortes dans la chapelle (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 53)
Indiquer cela très chastement (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 98 )
J’ai indiqué qu’Hubertine suivait Angélique et assistait, cachée, à la scène (Ibid., premier plan du chapitre X, f° 139)
Relire avec soin la note Religion car il est très important de traiter le côté hérédité dans le sens que j’ai indiqué (Ibid., premier plan du chapitre X, f° 141)
Et indiquer tout de suite qu’Angélique se sent frappée à mort (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 182)
Indiquer peut-être qu’elle espérait la nuit de noce : elle va au somptueux hôtel (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 192)
Le château à moitié reconstruit (…) Bien indiquer cet inachevé .La modernité du fond (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes sur le château de Hautecoeur, f° 371)
Lourdes (1894)
Toute cette famille dégringolant, et l’institutrice nourrissant tout ce monde et restant dans la pénombre. Je ne ferai que l’indiquer. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°93)
Elle a succombé, a [pou biffé] un amant, un monsieur que j’indique très correct et très grave (…). (Ibid. F°103)
Des silhouettes indiquées seulement et toutes les luttes avec la ville, le commerce, les sœurs bleues. (Ibid. F°118)
Ne faire qu’indiquer cela [en interligne : le grand mouvement de la souffrance] pour l’épanouir aux chapitres suivants. – (Ibid. F°130)
Je mets au milieu Marie, M. de Guersaint et Pierre. (…) Et, bien indiquer leur physionomie, les sentiments qui les rattachent les uns aux autres. (Ibid. F°132)
J’ai envie de mettre dans le même compartiment : aux pieds de Marie, Mme Maze, discrète et effacée (douleur morale) et en face d’elle Mme Vincent et sa fille Rose (douleur maternelle). Telles que je les ai indiquées aux personnages. (Ibid. F°133)
Indiquer le plus tôt possible, je crois, l’organisation et le fonctionnement du pèlerinage (à [cause biffé] propos de Mme Vincent, qui n’est pas hospitalisée ?) (Ibid. F°137)
La sœur que sœur Hyacinthe enverra, au III, chercher le père Massias est dans le bout du wagon avec de très gros malades. A indiquer simplement. (Ibid. F°142)
Cela me donne le père, la mère, Mme Chaise, et le triste Gustave, si chétif. Les poser, indiquer leur histoire. (Ibid. F°169)
Dans le buffet, elle [Mme de Jonquière] se dépêche d’avaler. Sa fille indiquée avec son caractère. (Ibid. F°170)
Mais bien voir où je devrais indiquer la formation de l’image de la Vierge chez Bernadette. (Ibid. F°207)
Au lieu de crise, elle [Bernadette] a une hystérie de forme spéciale qu’indiquent les accès [d’ats biffé] d’asthme. (Ibid. F°208)
Déjà il [Pierre] peut discrètement indiquer la sacrifiée [Bernadette]. (Ibid. F°213)
Et avec Gérard indiquer le mariage avec Raymonde. (Ibid. F°225)
Et je réserve son opinion sur la science et la médecine, je ne fais que l’indiquer là d’un mot, pour la reprendre ensuite au bureau des constatations. – (Ibid. F°276)
Mais ne faire qu’indiquer, car je garde la foule bouleversée, entraînée par les miracles, pour la quatrième partie. (Ibid. F°291)
Indiquer le revirement qui se fera au V chez Cazaban. (Ibid. F°336)
Je ne ferai tourner Cazaban qu’à la cinquième partie. Là, pourtant, il faudrait indiquer le mouvement peut-être. (Ibid. F°346)
Directement indiquer la débauche qui rôde, les rires qui se perdent (Cazaban). (Ibid. F°357)
Le morceau que j’ai déjà indiqué dans le chapitre précédent. (Ibid. F°362)
Discrètement indiquer la débauche qui rôde, les rires qui se perdent. (Ibid. F°364)
Je vois que j’ai indiqué la mort de la petite fille devant la Grotte dans ce chapitre. (Ibid. F°379)
J’ai indiqué l’église paroissiale, et je veux qu’avant de quitter Pierre, Chassaigne lui donne rendez-vous (…). (Ibid. F°390)
Indiquer qu’elle [Bernadette] serait un obstacle à ce qu’il [Pierre] retrouvât la foi (…). (Ibid. F°390)
Je montrerai cela dans la cinquième partie. Mais l’indiquer dès ce chapitre – (Ibid. F°394)
Indiquer l’église paroissiale restée en construction, tombant en ruine. (Ibid. F°395)
Un rappel de l’ancienne ville telle que
je l’ai indiquée dans le chap. V de la première partie. (Ibid. F°s505-506)
Elles [la Grivotte, Elise Rouquet et Sophie Couteau] viennent de la Grotte, et je ne fais que les indiquer d’un train [sic], car je les garde pour le chapitre suivant. (Ibid. F°517)
Je crois que je dois seulement l’indiquer là seulement, en me réservant de le reprendre
dans Paris, dont le sujet sera là sans doute – (Ibid. F°s555-556)
Nommer les stations, indiquer les exercices de piété de Châtellerault, jusqu’aux Aulrais. Je garde le troisième mystère pour la fin ; indiquer là les deux premiers, qu’on répète. (…) Puis continuer à dire les stations, comme je l’ai indiqué plus haut. (Ibid. F°569)
Cela indique l’ardent désir de bonheur qu’elle [Bernadette] aurait eu, sans sa terreur du monde. (Ibid. F°574)
En tous cas je le montrerai à la popote, où j’indiquerai d’un trait rapide d’autres silhouettes d’hospitaliers. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 85 – Notes sur le baron Suire)
Travail (1901)
La cité est fondée, et j’indique sommairement comment elle fonctionne par des tableaux de joie (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 374/27) \\Le succès s’indique, on croit l’ouvrier mort, Luc épousera l’ouvrière (?) (Ibid., f° 395/48)
Mais il ne faudrait que les indiquer d’un trait, sans les poser entièrement (Ibid., F°435)
INDIRECTEMENT
La Conquête de Plassans (1874)
Tout ce monde se mêle indirectement à l’intrigue (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche. F°23)
INDISPENSABLE
Lourdes (1894)
Alors (…), je me débarrasse vivement des petits épisodes indispensables, toujours avec Pierre mêlé et assistant. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°297)
La procession aux flambeaux, détails indispensables (G. Barbet 196). (Ibid. F°365)
N’ira-t-elle [Marie] pas au bureau des constatations. Indispensable. (Ibid. F°469)
INDIVIDU/INDIVIDUEL/INDIVIDUALITÉ
Lourdes (1894)
Nulle créature [Bernadette] n’eut plus de vie, plus de grâce même humaine, plus de physionomie personnelle, plus d’individualité caractéristique. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 264 – Notes sur H. Lasserre)
Travail (1901)
Donc, j’ai tout de suite des groupes, des drames individuels (MS NAF 10333 Travail, Ebauche, f° 352 5)
INEXPLIQUÉ / INEXPLICABLE
Lourdes (1894)
Le jour de la fontaine : comment expliquer ses mouvements, question très troublante. Et puis pourquoi dix-huit l’apparition [sic], et jamais plus ensuite. – L’inconnu, l’inexpliqué. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 133 – Notes sur le Dr Dozous)
Mais les guérisons de carie, d’ulcères, de lésions matérielles (tubercules), inexplicables. (Ibid. Fo 161– Notes sur les Miracles)
INEXPRIMABLE
Lourdes (1894)
Maladie de la moelle. Plonge trois fois comme un petit enfant. Sensation inexprimable de douleur et de joie. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 158 – Notes sur les Miracles)
INFINI / INFINIMENT
Lourdes (1894)
Cela infiniment triste, et avec ce frisson du devoir qu’on devrait avoir de combattre la superstition (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°4)
Et tout ce qui est en nous, l’idée de l’infini, le besoin de justice et d’égalité, d’où cela vient-il ? (Ibid. F°27)
D’autre part dire qu’on traverse le pays de Laudes, au crépuscule qui tombe. Les immenses plaines plates, avec de rares et lointains rideaux d’arbres, à l’infini, au crépuscule. (Ibid. F°203)
Le ciel d’une pureté infinie, les belles étoiles qu’on aperçoit. (Ibid. F°210)
Il n’y a pas eu d’orage, le ciel est redevenu d’une pureté infinie, les belles étoiles qu’on aperçoit [en interligne : pas de lune]. (Ibid. F°218)
Tout le laid disparu dans la nuit bleue. Plus rien qu’un infini d’ombre délicieux. (Ibid. F°356)
Mais les yeux se rouvrent, obstinément. Ils regardent toujours la Vierge, avec une expression d’extase [infinie biffé] profonde, avec un sourire aux lèvres de béatitude infinie. (Ibid. F°420)
Mais les yeux se rouvrent, obstinément. Ils regardent toujours la Vierge, avec une expression d’extase profonde, avec un sourire aux lèvres de béatitude infinie. (Ibid. F°425)
Je suis certain que je serai guéri l’année prochaine. Une voix vient de me le dire. L’espérance infinie. (Ibid. F°549)
Finir avec Sabathier par l’espérance infinie malgré la rechute de la Grivotte qu’il a devant lui. – (Ibid. F°560)
Pourquoi vouloir pousser Dieu à transgresser [Dieu biffé] les lois de la nature qu’il a établies, dans sa sagesse infinie. (Ibid. F°583)
Un pas lent, un air infiniment triste, comme foudroyé. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 64 – Notes sur le docteur Chassaigne)
L’idée de Dieu est l’idée de l’infini (parole de pasteur). Boissarie dit que cette parole est la réfutation du matérialisme. Pourquoi ? (Ibid. Fo 145 – Notes sur Boissarie)
Tout cela pauvre, laid, pâle et triste ; et le cri d’infinie détresse qui en sort. (Ibid. Fo 216 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
INFLUENCE
Le Rêve (1888)
toujours l’influence du milieu, ici combattant l’hérédité (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 283/66) \\Donc montrer cette maison d’amour influant sur Angélique ainsi que le milieu dû à l’église, le travail, la vie régulière et cloîtrée, l’ignorance du monde, tout enfin ce qui devrait agirsur le rejet des Rougon-Macquart (Ibid., 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 19) \\En outre influence du travail des broderies (…) mais surtout l’influence du milieu, travail, régularité, claustration, etc.(Ibid., Premier plan détaillé du chapitre II, f° 25)
Lourdes (1894)
Enfants précédents, famille, entourage, influence possible, son histoire, son caractère, sa figure ; puis l’hallucination de l’apparition et la persécution qui a suivi. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°30)
Il faut absolument que sous l’influence du milieu, de la chaleur, de ce wagon plein de souffrance,
de l’ardent besoin d’illusion qui s’en échappe, il [Pierre] s’exalte et espère qu’il croit. (Ibid. F°s215-216)
INNÉ
Lourdes (1894)
Il fait cela par honnêteté, par un sentiment inné de l’équilibre. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°15)
INNOMBRABLE
Lourdes (1894)
Son corps [Bernadette] mis en lambeaux par les pansements innombrables et par un si long séjour au lit, était tout endolori et saignant. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 266 – Notes sur H. Lasserre)
INNOMMÉ
La faute de l’abbé Mouret (1875)
Les paysans, ce serait comme un fond gris, inommé [sic], une masse de brutes travailleuses et courbées, sur laquelle je détacherait [sic] mon drame humain. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 13)
INNOVER
Lourdes (1894)
Il ne me déplairait d’ailleurs pas d’innover, de trouver
une division originale, une coupe un peu singulière et mystique. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s59-60)
INOUBLIABLE
Lourdes (1894)
L’image de la souffrance dans l’enfant. En faire quelque chose d’inoubliable et de très [lettres biffées] poignant. – (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 33 – Notes sur M. de Guersaint)
INQUIET(ER)
La Terre (1887)
Le Braconnier (…) Inquiétant. Adoré de la mère et du père, c’est lui qui vient leur filouter la rente que ses frères apportent. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 447/48- Ebauche) S’inquiéter des dates pour les élections 63, 69 etc. (MS NAF 10329 La Terre F° 111 – Personnages, M. de Chédeville)
Le Rêve (1888)
Ce que j’avais trouvé n’était pas mauvais, mais cela n’est pas très pur et m’inquiète pour les développements (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 219/3).
(…) Seulement, Félicien m’inquiète davantage comme solidité psychologique (Ibid., f° 297/80)
INSCRIPTION
Lourdes (1894)
D’autre part les mots : « Je suis l’Immaculée conception » sont très singuliers dans la bouche de cette enfant. (…)
On leur donne une grande importance, ils sont en lettres plus grosses, sur la longue inscription qui tient toute une grande table de marbre, près de la grotte. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s62-63)
INSISTER
Voir aussi : Centre ; pivot ; pousser ; extrême ; soulignement Consigne de focalisation, d’intensification et de mise en hiérarchie de l’information. Equivaut dans certains cas à un soulignement graphique
La faute de l’abbé Mouret (1875)
C’est donc Archangias qui sera cause du suicide. Insister. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Plan du troisième livre, f° 23)
Nana (1880)
C’est le cas de Coupeau cuvant son ivresse. Insister. (NAF Ms. 10313, Nana. F°75- Plan)
C’est tout mon sujet insister. (Ibid. F°133)
Il vient pour le mariage de sa fille. Insister (Ibid. F°134).
Le point sur lequel j’insisterai, c’est que dès que son mari se met avec Nana, elle s’émancipe davantage et accepte franchement le rôle de cocodette. (NAF Ms. 10313, Nana. F°232- Ebauche).
Bien insister. Bonne fille, ménage bourgeois. (NAF Ms. 10313, Nana. F°281- Notes).
La Terre (1887)
Le château (?) ancien château démoli, ce qui l’a remplacé. Voir s’il faut en mettre un dans le fond, une grande propriété ou des petites ( ?). Nécessaire pour être complet mais ne pas insister. Mon sujet n’est pas là. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 495/87 – Ebauche) Surtout insister sur l’éducation qu’on donne à Elodie pour n’être pas comme sa grand-mère et sa mère (MS NAF 10329 La Terre f° 60 – Personnages, Monsieur Charles)
Le Rêve (1888)
Un grand sentiment du devoir et du respect. J’insiste le respect /sic/ de tout ce qu’on lui enseigne comme respectable (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 243/27) (…)
Le prince charmant se révélant (…) Insister sur le prince déguisé (Ibid., f° 262/45)
Le jour naît, portrait de l’enfant (…) Il faut qu’elle soit bleue de froid et de faim, quelle ait passé la nuit là. Insister (MS NAF 10323, Le Rêve, 2ème Plan détaillé du Chapitre I, f° 4) \\Bien insister que le reste de son instruction est purement de grammaire (Ibid., Premier plan du chapitre II, f° 34). \\Mais surtout insister sur Angélique qui est devenue une artiste de premier ordre en broderie (Ibid., second plan détaillé du chapitre III, f° 40)
Ne pas insister trop, car le point faible est l’invraisemblance de l’incognito qu’il peut garder : les Hubert devraient savoir qui il est (Ibid., premier plan du chapitre VI, f° 89)
Lourdes (1894)
La souffrance du wagon peut revenir. Un intermède, avec le dedans et le dehors. Sans trop insister, pour la gradation. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°147)
Insister sur Sophie Couteau qui a apporté l’espoir. (Ibid. F°190)
Mais surtout insister [en interligne : peut-être à la fin, après le Commandeur] insister sur la réponse de Pierre, lorsque Chassaigne constate l’inexplicable et s’y abandonne, par faiblesse humaine à la suite de son grand chagrin. (Ibid. F°286)
Enfin la fin de foire de ce beau dimanche, la gaieté, la mangeaille encore éparse dans le noir (ne pas insister, pour le sentiment de grand calme éprouvé par Pierre ; mais il pourra ne l’éprouver qu’à la fin). (Ibid. F°363)
Insister, elle [Mme Vincent] peut le [en interligne : faire] demander aux directeurs du pèlerinage (…). (Ibid. F°534)
Bien insister sur ce que personne ne le connaît dans
le wagon. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 51-52 – Notes sur l’Homme)
INSOLENCE
Le Ventre de Paris (1873)
Une petite fille élevée dans les insolences des Halles. (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°143)
INSONDABLE
Lourdes (1894)
Et tout ce qui est en nous, l’idée de l’infini, le besoin de justice et d’égalité, d’où cela vient-il ? L’insondable problème jusqu’à présent. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°27)
INSTALLER
Lourdes (1894)
Si je fais monter Sophie Couteau, seulement au début de ce chapitre, je l’installe tout de suite, et je donne son portrait physique. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°192)
J’installe tout de suite (…) en bas M. Sabathier (avec sa femme) et le frère Isidore (avec sa sœur) dans la salle des ménages, que je pose. (Ibid. F°244)
Donc, la salle Sainte-Claire par exemple où j’installe les hospitalières (…). (Ibid. F°249)
Puis, alors, l’installer [Bernadette] dans le couvent. (Ibid. F°571)
INSTANT
Nana (1880)
Enfin Georges après avoir trouvé la grille du passage des Panoramas fermée, erre un instant, puis rencontre Satin. (NAF Ms. 10313, Nana. F°10- Plan)
Alors, Labordette, tranquillement installé, il vient causer affaire pendant que Francis peigne définitivement Nana et que Zoé l’habille (à chaque instant dérangée par le timbre.). (Ibid. F°18)
Fauchery est persuadé un instant que Sabine est une cocodette, qu’elle trompe Muffat, puis il hésite encore une fois à la fin. (Ibid. F°29)
Un instant il s’abîmèrent, car pour la première fois elle le mordait. (Ibid. F°94 verso)
Je vais (sic) venir Georges, qui débarque à l’instant à Paris (Ibid. F°95)
un instant, à la fin non Daguenet est contre elle. (Ibid. F°97)
Plus tard, à chaque instant, elle parle de chasser Muffat. (Ibid. F°108)
Les deux voitures un instant peuvent être côte à côte. (Ibid. F°125)
[Le docteur Tavernier] Appelé à chaque instant. très gentil. (Ibid. F°131)
Daguenet doit un beau cierge à Nana, et faire qu’il disparaisse un instant vers la fin. (Ibid. F°134).
[Madame Robert] Il faut la regarder un instant pour voir qu’elle a de jolis yeux, une petite bouche, un nez très-fin. (NAF Ms. 10313, Nana. F°195- Personnages).
Lorsque Nana le quittera vers le milieu il pourra se mettre un instant avec le gamin de Paris (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F° 214- Ebauche).
Elles le [le médecin] font venir à chaque instant et le paie (sic) bien. (NAF Ms. 10313, Nana. F°254/21- Notes).
Le Rêve (1888)
Donc les détails du travail des trois coupent à chaque instant les morceaux (MS NAF 10323, Le Rêve, second plan détaillé du chapitre III, f° 41)
Lourdes (1894)
INSTANT
Donc lui donner un instant un doute, lorsqu’il pourrait rompre encore avec le séminaire. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°86)
Un instant même cela l’a passionné, et dans la défaillance de sa foi, Lourdes, ainsi étudié a été pour quelque chose. (Ibid. F°97)
Puis la Grivotte, debout qui se soulève, à chaque instant, malgré son état de faiblesse [et q biffé] (phtisique) et qui cause avec Marie, surtout avec Mme Maze et madame Vincent. (Ibid. F°134)
Et son histoire est donnée par sa conversation avec M. de Guersaint qui ne tient pas en place, qui se lève et cause à chaque instant. (Ibid. F°135)
Pourtant, il [Pierre] avait eu un instant l’idée
d’aller y terminer une enquête. (Ibid. F°s152-153)
A la fin sans doute, un évanouissement de l’homme. On peut le croire mort un instant, on s’effare. (Ibid. F°159)
Et là je reprends tous mes malades [en interligne : tous les affreux malades qui se traînent le long du train, qu’on a déballés pour un instant], je leur fais faire l’action que j’ai commencée plus loin. (Ibid. F°168)
Enfin, (…) Mme de Jonquière peut s’échapper un instant, pour aller retrouver
sa fille et ses dames. (Ibid. F°s169-170)
J’ai aussi tous les malades qui sont dans le train, donner le nombre, la sensation de ces malades qu’on déballe pour un instant. (Ibid. F°175)
Et finir par l’homme lui-même [en interligne : à demi mort, ouvre une dernière fois les paupières. Un sourire, le seul qu’on lui ait vu, illumine un instant sa face. Bientôt il va mourir mais il aura espéré encore une fois.] qui a ouvert un instant les yeux et qui a souri (…). – (Ibid. F°190)
Et il [Pierre] ne sait plus un instant si toutes ces histoires extraordinaires ne sont pas vraies. (…) Un instant, il peut croire qu’il croit. (Ibid. F°191)
Il faut même que l’homme en soit remué : (…) un sourire, le seul qu’on lui ait vu, illumine un instant sa face. (Ibid. F°194)
Un instant même où il [Pierre] peut espérer qu’il va croire. (Ibid. F°197)
On met Mme Vêtu près de Marie, que l’on couche un instant, car on n’ira à la Grotte qu’à huit heures, dans trois grandes heures (ordre des Pères qui craignent l’encombrement). – (Ibid. F°245)
Lui [Pierre], voudrait croire. Il a pu espérer un instant qu’il croyait. (Ibid. F°248)
Puis je répète qu’avec Marie, en haut, au premier, dans la salle Sainte-Claire, je pose toute la salle : d’abord elle qu’on couche un instant sur un lit (…). (Ibid. F°250)
Chassaigne qui connaît le Commandeur et qui sait qu’il peut mourir d’un instant à l’autre, lui conseille de s’agenouiller de demander sa guérison. (Ibid. F°293)
Et madame Volmar, qui n’a reparu un instant que pour redisparaître. (Ibid. F°298)
Un instant, dans l’ombre, par les allées, le long du Gave. (Ibid. F°362)
Et Pierre s’éloigne dans la nuit. Il y vague un instant, dans l’allée ombreuse, le long du Gave, en songeant à son désir de foi. (Ibid. F°368)
Un instant d’espoir, Rose a paru peu à peu se calmer, et elle ne se plaint plus, toute blanche, les yeux ouverts, la bouche ouverte, sans un souffle. (Ibid. F°373)
Les ciboires se remplissaient et se vidaient à chaque instant. (Ibid. F°382)
Ils [Pierre et Chassaigne] marchent un instant côte à côte, en silence, faisant chacun ses réflexions. (Ibid. F°384)
Faire que Sophie quitte un instant son jeu, et vienne écouter très intéressée par ces détails [de biffé] d’agonie. (Ibid. F°402)
Je garde M. Sabathier et le frère Isidore pour l’autre chapitre. Car je n’ai pas eu de nouveau la salle des ménages en bas. Et je voudrais l’avoir, ne fut-ce qu’un instant, pour retrouver tout l’hôpital. (Ibid. F°413)
Donc Marie reste un instant devant la Grotte, le temps sans doute de permettre à Pierre d’analyser [les biffé] la situation. (Ibid. F°445)
Elle [une mère] se jette à genoux, [la biffé] l’abbé Judaine en larmes, las de porter le Saint-Sacrement, le pose un instant sur la tête de l’enfant. (Ibid. F°452)
Mais Pierre devant le Panorama évoque l’ancien Lourdes. (…) Cela pour l’opposer au nouveau Lourdes que je vais décrire à l’instant. (Ibid. F°496)
Pendant la procession aux flambeaux, (…) ils [Marie et Pierre] touchèrent un instant là le fond de l’amour qui se donne et qui s’immole. (Ibid. F°543)
Et quand elle [Bernadette] meurt, elle reste là-bas. (…) Il est question un instant de ramener son corps, la ville veut l’avoir. (Ibid. F°593)
Le meilleur de leurs souvenirs de Lourdes, l’idylle qu’ils [Pierre et Marie] ont vécue là un instant. (Ibid. F°596)
C’est toute la vie en elle ; car elle ne parle pas, elle a seulement, par instant, une petite plainte, un petit gémissement doux et [mot illisible biffé] si douloureux, qu’il vous déchire. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 33 – Notes sur Rose)
Tumeur blanche ancienne, com \\pliquée de plaies, de fistules, [qu’on biffé] a guérie en quelques instants (…). (Ibid. Fos 160-161 – Notes sur les Miracles)
INSTANTANÉMENT INSTANTANÉ / INSTANTANÉITÉ
Un jeune homme. La main dévorée d’un ulcère. Instantanément, une cicatrice parfaitement fermée. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 135 – Notes sur les Miracles)
Philomène Simonneau. (…) Instantanément, en [de biffé] 3 articulations flexibles, cou-de-pied, genou, haut
de la cuisse. La jambe s’est rectifiée et allongée. (Ibid. Fos 138-139 – Notes sur les Miracles)
Dans tout cela des tissus, de la chair refaite [en interligne : presque] instantanément : là est le miracle. Ibid. Fo 149 – Notes sur les Miracles)
Puis les maladies internes, où il faut [pa biffé] attendre. Pas la plaie qui se ferme instantanément. (…)
Mlle Emilie, pleurésie, maladie de cœur, douleur rhumatismale. Folie que de plonger dans l’eau froide. Et ça la guérit. Instantané. (Ibid. Fos 150-151 – Notes sur les Miracles)
Ramollissement [en interligne : Hanquet] de la moelle épinière. (…) La peau qui était rouge, érysipélateuse a retrouvé instantanément son aspect normal. (Ibid. Fo 153 – Notes sur les Miracles)
Mlle Charton, affection de la colonne vertébrale. (…) Sa gibbosité a disparu instantanément (…). (Ibid. Fo 154 – Notes sur les Miracles)
Cicatrisation instantanée des plaies, régénération subite des tissus, des chairs : là est le miracle. (Ibid. Fo 159 – Notes sur les Miracles)
Caverne au sommet du poumon gauche. Guérie après 4 immersions. Instantanéité. (Ibid. Fo 169 – Notes sur les Miracles)
Carie et nécrose des os de la jambe. Cicatrisation des tissus osseux en un instant. Jambe cassée instantanément soudée. (Ibid. Fo 170 – Notes sur les Miracles)
Dans tout cela, les lésions organiques réparées. Cicatrisations instantanées des plaies, régénérations subites des tissus, des chairs. (Ibid. Fo 178 – Notes sur Dozous 7-12)
INSTITUT
Lourdes (1894)
Son père, chimiste illustre, membre de l’Institut, qu’il [Pierre] ne revoit pas ([il biffé] son père avait 50 ans à sa naissance). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°146)
INTELLECTUEL
Type psychologique et socio-professionnel.
Lourdes (1894)
Je veux des intellectuels, parce que cela me permettra de leur faire analyser les choses à côté, je garderai des simples d’esprit. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°76)
Un peu intellectuel ; car, si je lui donnais des passions trop vives, il devrait lutter et ne résisterait peut-être [sic] pas. (Ibid. F°79)
INTENSITÉ / INTENSE
Lourdes (1894)
Et il [va biffé] irait à Lourdes alors, pour voir, pour se ren- \\seigner, surpris que ce phénomène du besoin de mensonge pût se produire avec tant d’intensité à [l’ biffé] cette fin de siècle. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s72-73)
Graduer toutes ces souffrances, pour
arriver à la plus grande intensité possible. (Ibid. F°s174-175)
Voir comment je la [Mme Vêtu] ferai mourir, résignée ou non. (…) A voir, pour le plus d’intensité et de vérité ! (Ibid. F°410)
Je ne puis l’avoir [la Grotte] de nouveau qu’en la rendant plus intense. – (Ibid. F°443)
Bien distri- \\buer les parties pour qu’on ait l’intense sensation de cette montée dans la foi. – (Ibid. F°s461-462)
Mais surtout l’opposition intense avec la Grotte. Tout le chapitre est pour cela – (Ibid. F°472)
Et alors à la fin la lamentation de cette jeune ruine, l’opposition intense éclatant avec la Basilique (…). – (Ibid. F°475)
Ne pas oublier aussi que c’est une opposition intense que je cherche à obtenir. (Ibid. F°479)
Travail (1901)
Tout un drame nécessaire, d’une intensité décuplée (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 351/4)
INTÉRÊT (INTÉRESSANT)
La Curée (1872)
Il le faut pas faire ces gens trop ignobles, l’intérêt du roman y perdrait (MS NAF 10 282, La Curée, f°316 / Premiers détails).
Le Ventre de Paris (1873)
Il faudra que j’intéresse cette figure à l’intrigue.(MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 63)
Il me faudrait encore un type de cliente, vieille fille (…), ayant un intérêt léger dans l’intrigue.( Ibid., f° 78)
Rue Sauval : noire, déserte, intéressante Rue des deux écus, également (Ibid., f°143)
La faute de l’abbé Mouret (1875)
Maintenant, le tout sera de trouver avec ces quelques personnages un drame assez poignant et une mise en scène assez intéressante. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 15)
Nana (1880)
Suivre une gradation dans la conversation, des choses peu intéressantes aux choses plus intéressantes. (NAF Ms. 10313, Nana. F°157- Plan).
Je ne vois pas trop comment rendre cela intéressant. (NAF Ms. 10313, Nana. F°215- Ebauche).
Au bonheur des dames (1883)
Pour corser l’action, je pourrais mettre un intérêt pécuniaire entre la petite boutique rivale et mon héroïne (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, f° 15) \\Quant à l’intéressé d’Octave, il est inutile de le mêler à l’intrigue romanesque (Ibid., fºs 17-18) \\Il ne pourrait y avoir qu’une lutte d’intérêts (Ibid., fº 18) \\Un rôle à un caissier, amant et une vendeuse rare – un type à créer et intéresser au drame (Ibid., fº 19)
La Terre (1887)
Mais Jean reste toujours effacé, avec un pauvre rôle. Son intérêt serait peut-être d’opposer l’ouvrier au paysan. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 431/32 -Ebauche)
(…) D’abord, il [Jean Macquart] la [Louise] traite en gamine ; puis, il plaisante librement, il la mène à la vache ; et comment elle se donne. Leur amour ardent. Leur intérêt n’est que là. (Ibid., f° 432/33)
(…) Donc Jean n’est intéressant que s’il l’[Louise] adore et se dévoue pour elle jusqu’à l’épouser, à la retirer de là. (Ibid., f° 433/34)
(…)Louise . (…) Type intéressant à créer. (Ibid., f° 442/43)
(…) Cela me donnerait la grande culture, et je tacherai de nouer cela au récit par un intérêt, un drame qui se mêlerait à celui que j’ai déjà. (Ibid., f° 461/53)
(…) D’abord j’aurais les querelles des femmes pour la communion, lorsqu’il voudrait que les enfants aillent à l’autre commune. Puis, ce prêtre venant par tous les temps serait plus intéressant. (Ibid., f° 478/70)
Le Rêve (1888)
Trouver les épisodes et l’intérêt (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 229/13).
Mais réserver
le travail le plus intéressant pour le moment où elle fait son rêve (MS NAF 10323, Le Rêve, second plan détaillé du chapitre III, f°s 40-41)
Un doute pourtant pour laisser de l’intérêt (Ibid., f° 44)
Ces scrupules peuvent être très intéressants, un combat sur l’éducation (Ibid., plan du chapitre IX, f° 122)
Lourdes (1894)
Je tiens absolument à ne pas sortir du temps présent, et je ne pourrais sans doute avoir le passé que par des visites (…) ; cela revenant en temps et lieu, de façon à ne pas trop couper l’intérêt du récit. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°59)
Ma crainte est de ne pas trouver pour celui-ci un sujet qui m’aille (…) et que, dès lors, venant après Lourdes, l’intérêt ne monte pas et que le second
n’ait même pas la puissance du premier. (Ibid. F°s61-62)
Pour Bernadette, ce qui est très intéressant à étudier, c’est les roses qu’elle a vues sur les pieds de la Vierge (…).– (Ibid. F°62)
Il va être de toutes les scènes, et en spectateur immobile, je veux dire chez lequel il n’y a pas conflit, progression ; par conséquent, il [f biffé] manque d’intérêt. (Ibid. F°82)
Dès lors, il a un intérêt, la conversion possible, la grâce qui reviendrait. (Ibid. F°83)
Pour avoir un drame d’intérêt, il suffirait que le petit ait sur sa tête un héritage, que les parents perdraient, s’il venait à mourir. (Ibid. F°109)
Mais surtout montrer peu à peu l’intérêt que le récit, puis le pied montré, déterminent chez tous les malades. L’intérêt part de là, pour arriver à la passion. (Ibid. F°184)
Elle [la lecture] doit durer une heure, mais c’est si intéressant, qu’on supplie la sœur de laisser continuer. (Ibid. F°199)
On lisait le mois de Marie de Lasserre dans les églises (en mai, 30 jours). (…) Violent intérêt, gros succès du livre, et grotte lancée (éb. 137). (Ibid. F°200)
Sur Raboin intéressant (20). (Ibid. F°294)
Ce qui peut être très intéressant, c’est tout l’hôtel. A arranger. (Ibid. F°322)
Voitures, intéressant (Guide Barbet 92). (Ibid. F°350)
Le morceau sur Elise Rouquet. Surtout celle-ci intéressante. (Ibid. F°405)
Elise est le seul moyen de ravoir la salle des constatations d’une façon intéressante. (Ibid. F°430)
Enfin [M. de Guersaint] une figure intéressante, un catholique [en interligne : ardent], mais avec des sauts en dehors. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 23 – Notes sur Marie de Guersaint)
Rosine Ollivier. (…) Elle reste un
quart d’heure dans l’eau. Et en sort guérie. (Prendre les détails intéressants 27). (Ibid. Fos 141-142 – Notes sur les Miracles)
Rosine Ollivier, détail des piscines intéress. (D. 20) (Ibid. Fo 176 – Notes sur les Miracles)
De même, que de tableaux intéressants à faire avec les pèlerinages, [da biffé] les trains bondés (…). (Ibid. Fo 211 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Où est le but, où est l’intérêt, de toutes ces manifestations individuelles, dans le grand tout ? (Ibid. Fo 261 – Notes sur H. Lasserre)
Travail (1901)
cela peut donner un drame intéressant (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 352/5)
Mais surtout, c’est Luc qui m’intéresse (Ibid., f° 353/6)
Cela me donnerait des épisodes intéressants, un fond de tableaux envieux (Ibid., f° 385/38-386/39)
L’intérêt sera d’avoir les enfants de tous ces gens et de les faire agir, plus tard, dans mon hypothèse (Ibid., F°415)
INTÉRIEUR (-EMENT)
Nana (1880)
(…) madame Robert avec son sous-chef de bureau à l’intérieur (ou bien cela peut avoir lieu dans la loge des Muffat.). (NAF Ms. 10313, Nana. F°9- Plan)
Alors, en fondant ces explication (sic), poser l’intérieur marital de Nana et de Fontan. (Ibid. F°79)
Intérieur de Madame Robert. Nana peut y aller avec Satin. Poser l’intérieur. (Ibid. F°85).
Je puis me servir de l’intérieur de madame Lerat. (NAF Ms. 10313, Nana. F°183- Personnages).
(…) cela me donnerait l’intérieur du théâtre (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F° 221- Ebauche)
Pour le type, poser l’intérieur. (Ibid. F°237).
Lourdes (1894)
Il [Pierre] a commencé par se révolter intérieurement, par en souffrir. Puis, il ne sait plus. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°196)
Il [a biffé] fait visiter la Grotte [en interligne : (M.V. 107)] à Pierre : tout l’intérieur décrit, les cierges, les ustensiles, la roche que l’on baise, les lettres qu’on jette [en interligne : M.V. 79], l’argent, etc. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°367)
Cela me donne d’abord une description (…) de l’intérieur de la Basilique, que je n’ai pas encore eue. (Ibid. F°454)
Le clergé en surplis et en chasuble d’or, les encensoirs qu’on balance,
l’encens qui fume, (…), les murs couverts d’ex-voto, qui luisent, [en interligne : les orgues] la grille dorée, enfin toute l’église intérieure. (Ibid. F°s459-460)
Dans le wagon, poser tout l’intérieur. On chante encore le Magnificat, à pleines voix, et c’est ce qui me permet de poser cet intérieur. (Ibid. F°533)
INTERMÈDE
Genre littéraire et musical.
Lourdes (1894)
Ici, pendant qu’il la regarde, une interruption. La souffrance du wagon peut revenir. Un intermède, avec le dedans et le dehors. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°147)
INTERPRÉTATION
Lourdes (1894)
Berulière : [«] Les faits de Lourdes appartiennent à la science, qui les accepte, les classe, les étudie. L’interprétation seule reste en critique – (…) » (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 165 – Notes sur les Miracles)
Il y a des faits de guérison qui échappent à toute interprétation scientifique. (Ibid. Fo 174 – Notes sur les Miracles)
INTERROGATOIRE / INTERROGER
Lourdes (1894)
Et il faudrait que je puisse interroger le commissaire Jacomet, s’il vit encore, ainsi que le baron de Massy (…) \\. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s65-66)
Des doubles des procès verbaux administratifs : rapports de justice, interrogatoires de Bernadette, annotations du médecin, enquêtes de toutes sortes. (Ibid. F°97)
Le dossier que Pierre trouve chez son père, le double des procès-verbaux administratifs, des rapports de police [en interligne : enquêtes de toutes sortes], des interro- \\gatoires de Bernadette, des rapports des médecins, et lettres confidentielles. (Ibid. F°s150-151)
Pour Lourdes, doubles des procès-verbaux administratifs, rapports de police, interrogatoires de Bernadette, consultations des médecins, enquêtes de toutes sortes, lettres confidentielles. (Ibid. F°163)
Elle [Sophie Couteau] était là (…) \\. Et l’interrogatoire de Pierre part de là. (Ibid. F°s183-184)
Et l’interrogatoire. De quel village est-elle [Sophie Couteau], près [d’Angers biffé] de Poitiers, quel est son père, sa mère. Plus tard, le médecin, etc., le curé. Surtout le miracle, son histoire qu’elle raconte à Pierre (c’est lui qui l’interroge), et tous les détails. (Ibid. F°192)
INTERROMPRE / INTERRUPTION
Nana (1880)
Faire interrompre par Léonide de Chezelles, qui, dit-on, prête la main à Sabine. (NAF Ms. 10313, Nana. F°134- Plan).
Le Rêve (1888)
Là j’interromps la légende pour la 1ère communion (MS NAF 10323, Le Rêve, 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 21)
Lourdes (1894)
C’est cela qu’il faudra chercher, une division par parties [qui biffé], peut-être, qui permettra des refrains, [qui biffé] quoique ce serait très mauvais d’interrompre
le récit. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s58-59)
Ici, pendant qu’il la regarde, une interruption. La souffrance du wagon peut revenir. (Ibid. F°147)
Mais je ne veux pas interrompre le train qui roule et le sentiment de la douleur dans le wagon. (Ibid. F°155)
Je n’ai qu’à dépouiller les miracles, à les avoir tous, puis à les classer. – Par moments, interrompre sans doute, pour montrer l’effet sur les malades. (Ibid. F°194)
Marie et M. de Guersaint mêlés à cette interruption. Eux seuls nommés. (Ibid. F°206)
Peu à peu, Marie s’est intéressée à l’histoire, que j’ai interrompue deux ou trois fois, pour montrer la force de l’illusion. (Ibid. F°302)
Interrompre là. On est à Juvisy près de Paris, à 2.40 (Le 2e Deum, p. 108) – (Ibid. F°589)
INTERVENIR
La faute de l’abbé Mouret (1875)
Désirée qui adore Pascal intervient. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Plan du troisième livre, f° 22)
Le Rêve (1888)
Donc l’éduca \\- tion et le milieu interviennent là. Montrer surtout une dernière fois le milieu, les voix, etc. (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan du chapitre XII, f°s 167-168)
Lourdes (1894)
N’en faire que le témoin des faits, et ne pas le prodiguer, le faire intervenir seulement quand cela est bon. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°82)
Il entre donc au séminaire (…). – C’est ici qu’intervient son histoire avec Marie. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 7 – Notes sur Pierre Froment)
Les vraies proportions du cirque échappent, l’impression n’est pas aussi énorme qu’elle devrait l’être. Il faut que la réflexion intervienne. – (Ibid. Fo 221 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)
INTIME / INTIMEMENT
La Conquête de Plassans (1874)
cette partie, la plus originale, doit avoir du développement. Il faut la mêler intimement au récit, aux autres personnages (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche.F° 25)
La faute de l’abbé Mouret (1875)
Deuxième morceau, à la fin du chapitre. Conversation avec Dieu, montrer plus intimement les fruits de cet état d’esprit. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Extraits de L’Imitation, f° 34)
Nana (1880)
Avec un homme qui a couché avec la rivale, on ne parle pas des détails intimes. (NAF Ms. 10313, Nana. F°14- Plan).
Le Rêve (1888)
C’est là que je mets la légende dorée intimement liée à l’instruction et à l’éducation d’Angélique (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan détaillé du chapitre II, f° 33)
INTOLÉRABLE
Lourdes (1894)
Elle ne pouvait plus se rendre à l’église sans d’intolérables souffrances. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 274 – Notes sur Mlle de Fontenay)
INTRIGUE / INTRIGANT
Voir aussi : Histoire.
La Curée (1872)
L’intrigue peut être ceci. (MS NAF 10 282, La Curée, f°295 / Premiers détails).
Le Ventre de Paris (1873)
Je l’étudierai dans ces trois cas, et je trouverai là l’intrigue et les personnages secondaires.(MS NAF 10277, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 53)
Je mettrai là tout ce que je sais sur les cancans (…). Avec des intrigues secondaires que je trouverai. (Ibid., f° 60)
Il faudra que j’intéresse cette figure à l’intrigue.( Ibid., f° 63)
Seulement, il faut mêler tous ces gens-là à l’intrigue.( Ibid., f° 64)
Je veux donc qu’elle soit un centre considérable d’où rayonne les diverses intrigues, les différents épisodes (Ibid., f° 64)
Cependant, il y a lutte, j’ai une intrigue amoureuse. A un moment, Jacques a pris une bague (Ibid., f° 66)
Les deux intrigues doivent marcher parallèlement.( Ibid., f° 69)
L’intrigue d’à côté pourrait peut-être alors être celle-ci.(Ibid., f° 72)
C’est un fond seulement qui me donne la Halle, avec son peuple grouillant, ses intrigues (Ibid., f° 76)
Il me faudrait encore un type de cliente, vieille fille (…), ayant un intérêt léger dans l’intrigue. (Ibid., f° 78)
L’intrigue à trouver est décidément dans la conspiration, fausse ou non. (Ibid., f° 84)
L’intrigue avec la Normande peut être là. (Ibid., f° 98)
Alors la Normande attire Florent chez elle pour faire pièce à Lisa[g], croyant d’abord qu’il y a une intrigue sous jeu. (Ibid., f° 99)
La Conquête de Plassans (1874)
L’intrigue, de cette façon, se noue naturellement (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 21)
Tout ce monde se mêle indirectement à l’intrigue (Ibid. F°23)
La faute de l’abbé Mouret (1875)
Décidément, mon village ne sera pas au bord de la mer. La mer est trop grande ; elle absorberait mon intrigue. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 10)
Nana (1880)
C’est en prenant le café que le chemin parcouru par les diverses intrigues se constate. Où tout le monde en est. (NAF Ms. 10313, Nana. F°40- Plan)
Il faudrait que cela me donnât le théâtre en entier, grâce à des intrigues secondaires. (Ibid. F°96-7).
Je crois que ce bout d’intrigue est nécessaire. (NAF Ms. 10313, Nana. F°208- Ebauche)
Mais il faudrait une autre intrigue pour (Folio 211) corser ça davantage. (Ibid. F°210-1)
J’hésite beaucoup à garder l’intrigue que j’ai trouvée. (Ibid. F°225)
Voyons quelle sera la marche de cette intrigue. (Ibid. F°232)
Il faut serrer le plan d’un peu plus près. Voyons comment je distribuerai les fils des diverses intrigues. (Ibid. F°233).
Pot-Bouille (1882)
Il faut que je prenne pour cadre une maison moderne, dans laquelle logeront tous mes personnages (rien que des bourgeois, pas un ouvrier, le contraire de ma maison de la rue de la Goutte d’or) et la montrer plus abominable, avec toutes ses petites intrigues (MS NAF 10321, Pot-Bouille, f° 382-383)
Au bonheur des dames (1883)
Mais il faut trouver l’intrigue (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, f° 5) \\Comme intrigue d’argent, j’ai mon idée première d’un grand magasin (…) (Ibid., f° 5) \\En somme, je voudrais bien me contenter d’une intrigue très simple (Ibid., f° 10) \\(…) le côté passion, l’amour, donné par une intrigue de femme (Ibid., f° 10) \\Donc l’intrigue tout entière est d’avoir Octave, veuf ou marié, à la tête du magasin (Ibid., f° 16) \\Il [Octave] fonde le grand magasin (cela est l’intrigue d’argent à examiner) (Ibid., f° 16) \\L’intrigue passionnelle: Louise (IBID)
Quant à l’intéressé d’Octave, il est inutile de le mêler à l’intrigue romanesque (Ibid., f° s 17-18) \\Si je donne un rôle à un fabricant, il faudra lui faire accorder des crédits au chef de rayon du Bon Marché. Une petite intrigue de ce côté (Ibid., f° 22) \\Trouver à chacun son intrigue (Ibid., f° 25)
La Terre (1887)
Cela est plus important que la politique, car cela met le champ des Fouan dans l’intrigue (MS NAF 10329 La Terre F° 89 – Personnages, Eugène Macqueron)
Le Rêve (1888)
Très riche et n’ayant que le goût de l’art. Haine de l’intrigue (MS NAF 10323, Le Rêve, plan du chapitre IX, f° 118)
Lourdes (1894)
Une intrigue autour du pape sans doute pour l’amener à une décision ; et des vues lointaines. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°8)
Et je ne crois pas que j’aurais besogne [sic] de roman, d’intrigues diverses : simplement des malades avec l’histoire de leurs maladies, de leur espoir (…). [En tous cas biffé] Encore moins d’intrigues que dans « la Débâcle », rien de forcé pour représenter tous les mondes, aucune rencontre romanesque, aucun dénouement forcé. (Ibid. F°55)
C’est sa nièce
qui tient le magasin. Une très jolie fille à laquelle je puis trouver un bout d’intrigue. (…) Voir le bout d’intrigue de la nièce, avec un prêtre (le prêtre mondain ?) – (Ibid. F°s119-120)
Mais le plus tôt possible, je mets Appoline en conversation avec Des Hermoises. (…)
Et laisser deviner une intrigue, mais très discrètement. (Ibid. F°s500-501)
Dans l’hôtel où mon prêtre et le père sont descendus. J’y voudrais une intrigue mondaine. (Ibid. F°603)
L’intrigue, le mariage avec la fille de l’hospitalière. (Ibid. F°603)
Départ du train blanc. L’embarquement. Toutes les intrigues finies. (Ibid. F°605)
Je ne veux pas d’un intrigant, mais plutôt d’un homme moyen, qui croit sans croire. – (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 67 – Notes sur le docteur Bonamy)
Un
prêtre intrigant, politique, venant faire [en interligne : et abus de la religion] ses affaires à Lourdes. (Ibid. Fos 95-96 – Notes sur l’abbé des Hermoises)
Voir si je ne dois pas donner un bout d’intrigue à Appoline. Peut-être avec le curé mondain Des Hermoises, ou avec un brancardier, Gérard lui-même. (…)
Oui, une intrigue avec Gérard, l’année d’auparavant (…). (Ibid. Fos 103-104 – Notes sur Appoline)
Comme intrigue du roman, il faudrait mêler à l’histoire rétrospective de Bernadette, une histoire de jeune fille [lettre biffée] névrosée (…). (Ibid. Fo 214 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
INTRODUIRE / INTRODUCTION
Nana (1880)
J’introduis Fauchery amené par Hector de la Faloise. (NAF Ms. 10313, Nana. F°26- Plan)
Voir si c’est là qu’il faut introduire Venot (…). (Ibid. F°141-2).
C’est cette lutte entre deux femmes qui peut seule me faire introduire plusieurs femmes. (NAF Ms. 10313, Nana. F°214- Ebauche).
La Terre (1887)
Le très difficile, c’est d’introduire là dedans mon héros, Jean Macquart. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 404/5 – Ebauche)
(…) Il faut que la ferme me donne toute la grande culture, des histoires de chasse, et que je puisse conclure sur la grande culture et sur la petite. Cette grande culture, j’y ai introduit le ver, en y mettant une paysanne à gros appétit. (Ibid., f° 467/59)
Le Rêve (1888)
La légende est là . La chambre, reprendre la description. Et introduire Félicien (MS NAF 10323, Le Rêve, deuxième plan du chapitre XII, f° 158)
Lourdes (1894)
Toutes les combinaisons sont possibles, surtout si je marie ce frère, ou si je lui donne une maîtresse : l’introduction de femmes entre eux. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°85)
J’ai dû introduire Mme de Jonquière et sœur Hyacinthe dans le wagon. (Ibid. F°140)
Pour corser un peu le chapitre, il faut voir si je ne pourrais pas y introduire quelques uns de mes personnages. (Ibid. F°465)
INUTILE
Voir aussi : Pas de… ; non
La Conquête de Plassans (1874)
Je crois inutile cependant de peindre la maison de fous et de montrer comment Mouret devient fou lui-même. Cela a été fait dans le roman de Malot (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F°25)
Les quartiers de Plassans : Saint-Marc pas utile. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XXI F˚ 12)
Le Rêve (1888)
Les boucles d’oreilles sont inutiles. Le livret suffit (MS NAF 10323, Le Rêve, Plan, premier Plan détaillé du Chapitre I, f° 12,)
J’ai indiqué qu’Hubertine suivait Angélique et assistait cachée à la scène, puis emmenait la jeune fille . Mais je crois que cela sera inutile. Angélique seule, ce serait sans doute mieux (Ibid., premier plan du chapitre X, f° 139)
Lourdes (1894)
Raymonde pourrait lire les inscriptions avec Gérard et Berthaud, bien que cela me semble inutile. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°466)
Elle [Bernadette] gémissait, puis se le reprochait. (…) Pourquoi, mon Dieu ! quel blasphème et quelle cruauté inutile ! Cela est révoltant ! Pourquoi ne pas souhaiter la santé et le bonheur ? (Ibid. F°577)
INVENTER
La Curée (1872)
2 figure[s]. Une à inventer (MS NAF 10 282, La Curée, f°358).
Le Ventre de Paris (1873)
Je ferai peut-être bien de ne pas inventer une conspiration vraie. Le sujet se dessine mieux ainsi. (MS NAF, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 68)
Alors, voici ce que j’invente (Ibid., f° 96)
Nana (1880)
Inventer des faits abominables. Et la garder bonne fille. (NAF Ms. 10313, Nana. F°142-3- Plan).
Maintenant, voilà ce que je puis inventer ; dans la 1ère partie, jusqu’à la séparation, l’homme mûr n’aura eu Nana que parfois, grâce à des sommes considérables, elle l’appelle son chien. (NAF Ms. 10313, Nana. F°216-Ebauche).
La Terre (1887)
L’aîné. Un type de second plan. – Sa femme, une paysanne pâle et lymphatique, maladive, bonne ménagère tout de même, toujours sur le point de passer et durant tout de même au milieu des plus pénibles travaux. Un vice, bavarde sans doute. – Deux enfants à inventer. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 446/47- Ebauche)
Lourdes (1894)
Cela sera d’autant meilleur, que cette partie inventée ne détonnera pas avec la partie historique : Lourdes autrefois et Lourdes aujourd’hui (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°56)
Pour Bernadette, ce qui est très intéressant à étudier, c’est les roses qu’elle a vues sur les pieds de la Vierge : les a-t-elle inventées, [des biffé] quelque image ou quelque conte les lui a-t-elle suggérées. – (Ibid. F°62)
Un amas extraordinaire de souffrances, tout le poignant que je pourrais inventer, avec le roulement continu du train. (Ibid. F°69)
Les litanies reprennent ; mais je change le prêtre. Un religieux à inventer. (Ibid. F°418)
INVINCIBLEMENT
Lourdes (1894)
Mais les souvenirs de la journée entière, la simonie, la foire, malgré la procession, reviennent invinciblement, et il [Pierre]
ne peut croire, il reste envahi d’un malaise immense. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s376-377)
INVRAISEMBLANCE
Voir : vraisemblance ==== IRONIE / IRONIQUE ====
Nana (1880)
Depuis quelque temps, Nana le voyait nerveux, avec un pli ironique (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°109 verso- Plan).
Le public hurle, des applaudissements ironiques éclatent quand une des débutantes se trouble (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°248- Ebauche).
Le Rêve (1888)
« Le Rêve » serait le titre du volume, et c’est surtout ce qui me plait (…) Et cela serait franc puisque le titre avertirait le lecteur « voilà du rêve, je le dis, prenez-le comme tel ».Et alors sans ironie
trop (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f°s 226/10- 227/11)
Lourdes (1894)
Et comment elle s’immole pour la religion, l’idée du devoir. Ce qu’il en advient. Moi, toujours pour la libre nature. Là-dedans, je puis mettre une ironie saignante. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°6)
Et si Dieu la sauve maintenant, n’est-ce pas une ironie ; mais ce n’est pas Dieu, c’est un effet naturel. (Ibid. F°77)
[L’iro biffé] Maintenant il l’épouserait s’il n’était pas prêtre. L’ironie de cela : il s’est fait prêtre parce qu’elle était malade incurable, qu’il la croyait supprimée, à jamais femme (…) \\. (Ibid. F°s541-542)
L’ironie de cela, comme je l’ai dit, et la
grandeur du sacrifice. – (Ibid. F°s546-547)
L’ironie de cela : il [Pierre] s’est fait prêtre, parce
qu’elle [Marie] était malade incurable, qu’il la croyait supprimée à jamais des femmes ; et lui s’est supprimé des hommes. (Ibid. F°s550-551)
IRRÉGULIER
Le Ventre de Paris (1873)
La marée arrive d’une façon très irrégulière (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°123)
[Bordenave] et, avec cela, des idées de réclame étonnantes, un cerveau toujours en combinaisons pour battre monnaie. (NAF Ms. 10313, Nana. F°167- Personnages)
Il [Muffat] a une très haute idée de sa situation, de sa dignité. (Ibid. F°188).
Point de fixité ni dans les pieds, ni dans les idées. (NAF Ms. 10313, Nana. F°241/1- Notes Céard).
Au bonheur des dames (1883)
Et l’idée commerciale d’Octave est plus ou moins consciente et affichée (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, f° 4) \\Comme intrigue d’argent, j’ai mon idée première d’un grand magasin (…) (Ibid., f° 5) \\Et alors je pourrai changer le sujet dans cette idée générale et philosophique (…) (Ibid., f° 8) \\II Montrer Octave actif, gai. Mettre en action son idée du commerce (Ibid., f° 25)
La Terre (1887)
Un bon vieux grand père à tabatière, une grand’mère digne, à cornette, une fille blonde idéale, et les dessous, la matière [sic] dont on fait la fortune. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 469/61 – Ebauche) \\Ne pas oublier que Bonhomme n’épouse que sa cousine. L’oncle n’est donc pas au partage. L’idée de reconstituer la terre. (MS NAF 10.328 La Terre. f° 429/30 – Ebauche)
(…) cette idée que l’homme fait la terre, montrée dans la famille Bonhomme. (Ibid., f° 441/42)
Le Rêve (1888)
Toute une partie fantaisiste, idéaliste très poussée (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 222/6).
La vie telle qu’elle n’est pas, telle qu’on la rêve : tous bons, tous honnêtes, tous heureux. Une vie idéale. (Ibid., f° 227/11) \\Peut-être aurai-je un sujet très chic,
avec cette idée (Ibid., f°s 230/14-231/15)
(…) /Angélique comparée à Denise dans Au Bonheur des Dames/ L’idée est la même (Ibid., f° 303/86)
(…) L’idée de l’église et de l’évêque me gêne décidément (Ibid., f° 307/90) \\Toute la théorie optimiste dans sa bouche, la prendre aux idéalistes (Ibid., 2ème plan détaillé du chapitre III, f° 42)
Tout l’au-delà des voix, de l’idéal, du vitrail se fondant dans son Je vous aime (Ibid., premier plan du chapitre VII, f° 100)
Surtout appuyer sur cette idée qu’elle veut courir à Félicien, car c’est là que sera le débat (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XI, f° 144)
La légende, une dernière apparition des Vierges, Agnès, Catherine, Barbe, toutes, les reprendre avec leurs attributs. Un morceau. L’idée de virginité (Ibid., deuxième plan du chapitre XII, f° 162)
Faire ainsi revenir l’idée de virginité (…) le livre lui-même peut revenir (Ibid., premier plan du chapitre XII, f° 168)
Lourdes (1894)
Idée J’aurai là la peinture de tout le néo-catholicisme qu’on tente. (…) L’idée de la noblesse humaine mise dans le renoncement, la pureté, la virginité (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°5)
Et comment elle s’immole pour la religion, l’idée du devoir. (Ibid. F°6)
Tout cela devra être étudié sur place. Je ne mets ici que l’idée générale. (Ibid. F°8)
Incarner dans un beau prélat l’idée révolutionnaire de se mettre à la tête des petits contre les grands, les possesseurs et les jouisseurs. (…) Reprendre la tradition du Christ semant la parole révolutionnaire au travers de la Judée (on a un peu cette idée en 48). (Ibid. F°9)
Ce sera peut-être mon prêtre qui incarnera ces idées (…) ; et comment les choses échouent, comment il se convint
qu’il n’y a rien [av biffé] à faire avec le vieux catholicisme, une vieille machine usée. L’idée de charité n’est pas applicable, l’idée de justice emporte tout ; et ce sera là mon troisième livre, « Paris ». (Ibid. Fs°9-10)
Son idée est que la science ne peut suffire, ni le travail, qu’il y a dans l’homme un besoin inexpliqué d’au-delà que la notion précise des faits ne satisfait pas. (Ibid. F°11)
Mais je reviens à mon prêtre qui n’a pu croire simplement, et qui n’a pu amener une conciliation entre le catholicisme et les idées modernes. (Ibid. F°13)
Ne pas oublier non plus le titre « Paris ». Il faut que l’action ne puisse pas se passer ailleurs qu’à Paris, qu’on sente Paris
autour, la cuve, l’alambic où s’élaborent les idées, le monde futur. (Ibid. F°17-18)
Il s’en est allé, vit à l’écart (…) ; et le bruit court qu’il mange son argent, en expériences folles. D’idées politiques très exaltées. (Ibid. F°19)
Mais je ne puis aller contre les idées de toute ma vie, je suis pour l’évolution, je suis pour la satisfaction de tous les besoins, pour la nature, pour les besoins naturels contentés. (Ibid. F°20)
Ma phrase du discours aux étudiants sur « le travail libérateur et pacificateur ». Je ne puis guère prêter à mon socialiste que ces idées-là, et ce sera donc un évolutionniste. Mais alors
pourquoi assassin. Il faudrait faire entrer l’idée du fait brutal dans l’évolution. (Ibid. F°s21-22)
Donc, quand l’idée de l’autre vie sera absolument ruinée, il faudra une autre assiette
sociale, basée sans doute sur la justice, et qui mettra le bonheur sur cette terre. Mais jusque-là, l’hérédité agit, nous avons sucé l’idée d’un paradis, d’une compensation future, avec le lait de nos nourrices (…) – (Ibid. F°s26-27)
Et tout ce qui est en nous, l’idée de l’infini, le besoin de justice et d’égalité, d’où cela vient-il ? (Ibid. F°27)
Quand elle a touché le malheur de vivre, l’injustice de la nature (d’où nous vient donc l’idée de justice ?), la misère de tout, elle a besoin de faire un appel à un pouvoir mystérieux qui peut tout pour [l’im biffé] le bonheur, même l’impossible. (Ibid. F°40)
L’idée des autres apparitions, historique. La vierge apparaît, la voyante est persécutée, l’idée prend, monte, à son apogée, puis décline. (Ibid. F°45)
J’arrive à Bernadette. Elle aussi est de la souffrance, c’est la grande idée de mon livre. (Ibid. F°57)
J’ai eu une brusque idée : faire deux volumes, l’un qui s’appellerait Lourdes, l’autre Rome. (…) Le haut clergé, le pape. Rome enfin, et Rome [se p biffé] tâchant de se plier aux idées modernes. (Ibid. F°60)
Dire pourquoi, régler le bilan du siècle au point de vue de la foi et de l’idée religieuse. (Ibid. F°62)
Mais le centre, c’est l’idée de la souffrance humaine ayant besoin d’illusion. – (Ibid. F°68 )
Je voudrais, pour ne pas trop éparpiller l’effet, avoir un personnage central. L’idée m’est venue de me mettre moi-même, sous une incarnation. (Ibid. F°72)
Puis, l’idée que la jeune malade pourrait être guérie le bouleverse (…). (Ibid. F°77)
Il rêve de grandes charités (mais cela viendra surtout à la fin, après Lourdes, avec l’idée d’une religion de la souffrance humaine.[)] (Ibid. F°94)
Et toute l’histoire de Mme Vincent, très simple, son mari mort sa fillette malade, comment elle a eu l’idée [de venir biffé] d’entrer dans une église et d’aller à Lourdes. (Ibid. F°133)
Sa mère veut qu’il [Pierre] soit prêtre, avec l’idée de rachat du père. (Ibid. F°148)
Pourtant, il [Pierre] avait eu un instant l’idée
d’aller y terminer une enquête. Sa curiosité, puis la peur de ternir Bernadette qu’il adore. (Ibid. F°s152-153)
Pierre, je crois, doit avoir l’idée de courir tout de suite chercher le médecin qu’on lui a dit être dans le wagon de la cantine. (Ibid. F°165)
Faire ce chapitre [III de la première partie] en épisode, très vivant, et avec cette idée constante que la souffrance doit monter. – (Ibid. F°178)
Son idée ancienne d’enquête qu’il [Pierre] réalise aujourd’hui. Se faire enfin une opinion. (Ibid. F°204)
La vie moderne butte contre les Pyrénées, stagnation. Idées immobiles. (Ibid. F°208)
Marie et Pierre (…), elle peut s’assoupir et rêver, lui insomnie, repassant cette idée, se forçant à croire. (Ibid. F°210)
La vie moderne butte contre les Pyrénées, stagnation. Idées immobiles (éb. 238). (Ibid. F°220)
Et tout de suite l’épisode du mort. (…) Le père Forcade [sic] doit avoir son idée de la résurrection (plus tard). (Ibid. F°226)
Et avec elle [Mme Vincent] les pisteuses (…) : [«]Vous mangerez encore, mais vous ne trouverez pas un coin pour coucher » [en interligne : idée de l’entassement dans Lourdes]. (Ibid. F°227)
Pierre s’est écarté, dans un malaise, presque irrité de l’extraordinaire idée du père Fourcade, jugeant cela fou et terrible. (Ibid. F°257)
Et là l’état d’âme de Pierre : il était désireux de croire, il avait pu croire qu’il croyait [en interligne : le désir de croire, l’idée qu’il va croire] (…). (Ibid. F°258)
Je prends Pierre, lorsque, plein de malaise, irrité même, par cette extraordinaire idée du père Fourcade de demander la résurrection de l’homme, il s’éloigne de la grotte, où il doit revenir prendre Marie dans une heure. (Ibid. F°265)
Bien poser l’état d’âme de Pierre : il est arrivé avec le désir de croire, [le besoi biffé] l’idée qu’il va croire. (Ibid. F°266)
Les plaies apparentes : Elise Rouquet. Mon idée. (…) Soulever l’incident, quelqu’un demandant qu’on guérisse Elise ; ou simplement, sans la nommer, l’idée de mes salles des plaies apparentes ; ce qui sera battu en brèche à la quatrième partie. (Ibid. F°293)
Enfin, faire que Pierre et M. de Guersaint soient libres à dix heures un quart, pour rentrer à l’Hôtel. Leur idée de faire un tour ensuite dans Lourdes, jusqu’à 2 h, heure de la Grotte. (Ibid. F°313)
Il faut attendre ; et Pierre, laissant Marie avec M. de Guersaint, a l’idée d’entrer dans [la biffé] l’Abri qu’il n’a pas encore visité. (Ibid. F°352)
Mais M. de Guersaint a une idée fixe : [«] Je disais à Marie, c’est de là-haut, du Calvaire, qu’on doit bien voir. » (Ibid. F°353)
La complainte qui berce, obsède, hante, détermine l’idée fixe. (Ibid. F°354)
Son idée fixe, son absorption, son manque de volonté (voir la note). Elle [Marie] est tout à l’espoir (…). (Ibid. F°356)
La source qui coule derrière la grille, qu’on entend : l’idée de l’empoisonner. (Ibid. F°367)
Pourquoi n’a-t-il [Pierre] pas prié [en interligne : l’idée de sa messe] tout à l’heure ? – (Ibid. F°368)
Mais il [Pierre] veut la dire [la messe], c’est pour cela qu’il est venu, avec l’idée qu’il ne peut rien demander à la Vierge,
sans avoir célébré le saint sacrifice. (Ibid. F°s370-371)
Mme Désagneaux a le cœur crevé, et l’idée du médecin. (Ibid. F°402)
Et l’idée qu’elle [Marie] a de le prendre, et de le rouler, de l’emmener avec elle, dans son triomphe au moment où la procession passe, venant de la Grotte, où la cérémonie est finie. (Ibid. F°440)
Ne devrait-il pas exister là un sanctuaire, un coin orné de fleurs au moins. Le docteur Chassaigne, dans son culte pour Bernadette, en a eu l’idée. (Ibid. F°473)
Ne devrait-il pas exister là un sanctuaire, un coin orné de fleurs au moins. Le [Ch biffé] docteur Chassaigne, dans son culte pour Bernadette, en a eu l’idée. (Ibid. F°481)
L’idée de toutes les autres apparitions. La Vierge apparaît, la voyante est persécutée, l’idée prend, monte, à son apogée, puis décline. (Ibid. F°496)
L’idée de toutes les autres apparitions [dans la marge : ]. La Vierge apparaît ; la voyante est persécutée, l’idée prend, monte, à son apogée, puis décline. (Ibid. F°508)
La vie moderne butte contre les Pyrénées. Stagnation. Idées immobiles (éb. 238). (Ibid. F°509)
Mais combien
il [Pierre] souffre à l’idée de la [Marie] perdre, de la voir à un autre, dans ses projets de vie heureuse. (Ibid. F°s552-553)
Mais il [Pierre] échoue, il restera prêtre honnête, il fera son métier en honnête homme, avec l’idée de se mettre à part un jour. (Ibid. F°554)
Donc il reste en suspens, sur cette idée que l’humanité a un besoin d’au-delà indéniable, et que ce serait peut-être la tuer que de vouloir lui enlever ce besoin. (Ibid. F°556)
Toujours l’idée que la souffrance est le creuset, qu’il faut souffrir pour triompher. (Ibid. F°576)
Et Pierre reste donc en suspens sur cette idée qu’il a besoin d’une religion nouvelle (…). (Ibid. F°588)
Donc, quand [elle biffé] il meurt à 55 ans, elle en a 40, et son fils [Jacques biffé] Guillaume en a 15 : c’est déjà un garçon élevé dans les idées matérialistes du père, et qui lui échappe. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 5 – Notes sur Pierre Froment)
Elle [Mme Froment] est hantée par cette idée qu’il [son mari] est irrémissiblement en enfer. (Ibid. Fo 6 – Notes sur Pierre Froment)
Et l’idée d’aller à Lourdes, avec la certitude qu’elle sera guérie. (Ibid. Fo 25 – Notes sur Marie de Guersaint)
Et l’idée qu’elle pourrait guérir, que produit-elle en lui [Pierre] ? Il rêve de grande charité, mais cela vaudra surtout à la fin, avec l’idée d’une religion de la souffrance humaine. (Ibid. Fo 26 – Notes sur Marie de Guersaint)
Me servir d’elle, pour mon idée de la salle des plaies apparentes. (Ibid. Fo 48 – Notes sur Elise Rouquet)
Au moral, comme son mari, incapable d’une mauvaise action, et priant la Vierge de faire hériter son fils, sous cette idée que Mme Chaise est condamnée. (Ibid. Fo 56 – Notes sur Mme Vigneron)
Et développer ces idées. (Ibid. Fo 111 – Notes sur le Commandeur)
L’idée de Dieu est l’idée de l’infini (parole de pasteur). Boissarie dit que cette parole est la réfutation du matérialisme. Pourquoi ? (Ibid. Fo 145 – Notes sur Boissarie)
Toutes les idées de théra \\peutique bouleversées. (Ibid. Fos 150-151 – Notes sur les Miracles)
Idée du Préfet. La grotte appartenant à la commune, la commune peut défendre de prendre de l’eau. (Ibid. Fo 248 – Notes sur H. Lasserre)
Ce qui nous fait sursauter, nous autres, avec nos idées scientifiques d’aujourd’hui, lui paraît tout à fait naturel et historique. (Ibid. Fo 257 – Notes sur H. Lasserre)
Toujours l’idée que la souffrance est le creuset, qu’il faut souffrir
pour triompher – Contre la joie terrestre, contre la nature. (Ibid. Fos 266-267 – Notes sur H. Lasserre)
Dès lors, elle voit l’évêque, elle demande sa guérison à Marie, avec l’idée de retourner à Lourdes. – (Ibid. Fo 274 – Notes sur Mlle de Fontenay)