Dictionnaire – Habilement-Hystérique

HABILEMENT

La faute de l’abbé Mouret (1875)

Conversation très difficile. La mener habilement, de façon à ce que Pascal ne soit pas odieux. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Plan du troisième livre, f° 22)

HABITUDE (D’) / Habituel

La faute de l’abbé Mouret (1875)

Ne pas oublier de mettre Serge dans son milieu catholique habituel. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Les personnages, f° 18)

Lourdes (1894)

Je crois que le mieux est de commencer le chapitre par poser l’hôpital de Notre-Dame-des-Douleurs. Comment il a été bâti, les vieillards qui s’y trouvent d’habitude (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°249)
On ne laisse pas séjourner d’habitude les hommes dans une salle de femmes. Mais un prêtre n’est pas un homme. (Ibid. F°296)
D’habitude, il y a trop de dames auxiliaires ; mais, ce soir-là, il n’y en a aucune. (Ibid. F°404)

HALÉVY (Ludovic)

(1834-1908) Littérateur, librettiste d’Offenbach et ami de Zola.

Nana (1880)

Mignon l’ami et l’homme d’affaire (sic) de sa femme. (Voir les notes d’Halevy). (NAF Ms. 10313, Nana. F°38- Plan)
Amy une caillette (voir les notes d’Halevy.). (Ibid. F°39)
Les Judic (notes d’Halévy.). (Ibid. F°45)
Détails sur les Judic (notes d’Halévy). (Ibid. F°55).Habilement

La faute de l’abbé Mouret (1875)

Conversation très difficile. La mener habilement, de façon à ce que Pascal ne soit pas odieux. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Plan du troisième livre, f° 22)

HABITUDE (D’) / Habituel

La faute de l’abbé Mouret (1875)

Ne pas oublier de mettre Serge dans son milieu catholique habituel. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Les personnages, f° 18)

Lourdes (1894)

Je crois que le mieux est de commencer le chapitre par poser l’hôpital de Notre-Dame-des-Douleurs. Comment il a été bâti, les vieillards qui s’y trouvent d’habitude (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°249)
On ne laisse pas séjourner d’habitude les hommes dans une salle de femmes. Mais un prêtre n’est pas un homme. (Ibid. F°296)
D’habitude, il y a trop de dames auxiliaires ; mais, ce soir-là, il n’y en a aucune. (Ibid. F°404)

HALÉVY (Ludovic)

(1834-1908) Littérateur, librettiste d’Offenbach et ami de Zola.

Nana (1880)

Mignon l’ami et l’homme d’affaire (sic) de sa femme. (Voir les notes d’Halevy). (NAF Ms. 10313, Nana. F°38- Plan)
Amy une caillette (voir les notes d’Halevy.). (Ibid. F°39)
Les Judic (notes d’Halévy.). (Ibid. F°45)
Détails sur les Judic (notes d’Halévy). (Ibid. F°55).

de Lud. Halévy Notes (NAF Ms. 10313, Nana. F°276- Notes). ==== HARDY HERCULE ==== Roman d’Eugène Sue, 1840.

Le Ventre de Paris

Ils retournent à terre et se sauvent par la Guyane Hollandaise, à travers des forêts et des marais (Hercule Hardy) (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°206)

HARDY HERCULE

Roman d’Eugène Sue, 1840. Le Ventre de Paris Ils retournent à terre et se sauvent par la Guyane Hollandaise, à travers des forêts et des marais (Hercule Hardy) (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°206)

HASARD

Nana (1880)

Les uns accompagneront une femme et la laisseront monter, d’autres se trouveront là par hasard. (NAF Ms. 10313, Nana. F°163- Plan).

Très bon départ, c’est le hasard. (NAF Ms. 10313, Nana. F°295- Notes).

Le Rêve (1888)

Il faut que ce soit par un hasard qu’un descendant des Hautecoeur est nommé évêque à Hautecoeur même, l’ancienne ville de ses ancêtres. Cela n’est pas impossible (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes Hautecoeur, f° 256)

Lourdes (1894)

Le médecin, bonne clientèle [dans Paris biffé], est venu s’installer là, à cause de la santé de sa femme ; et c’est par hasard qu’il a été, un soir, appelé à donner ses soins à la mère du prêtre. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°91)
Pas croyante [Mme Vincent], ayant cessé toute pratique, et entrée par hasard dans une église pour demander la guérison de sa fille. (Ibid. F°105)
Comment elle [Mme Vincent] est entrée par hasard dans une église. Et comment une voix lui a dit d’emmener sa fillette à Lourdes. (Ibid. F°125)

Pas croyante, ayant cessé toute pratique, et entrée par [lettre biffée] hasard dans une église (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 32 – Notes sur Mme Vincent)

HAUSSER

La faute de l’abbé Mouret (1875)

Eux sont des créations, des études physiologiques ; tandis que je prendrais les autres dans la vie ordinaire, en les haussant le moins possible. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 9)

HAUT / -EMENT / HAUTEUR

La faute de l’abbé Mouret (1875)

Puis les paysans. Durand, l’homme et la femme, moins riches, ils ont un garçon Jacques qui est l’amoureux de Rose, et qui fait avec elle le couple dont j’ai parlé plus haut. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 12-13)
L’encanailler comme figure, pour éviter de lui donner une hauteur symbolique. (Ibid., Les personnages, f° 18)

Nana (1880)

Le ferment d’en bas qui remonte et qui pourrit les hautes classes. (NAF Ms. 10313, Nana. F°69- Plan)
La première fois où il est posé que le ferment, laissé en bas, pourrit les hautes classes ensuite. (Ibid. F°73)
Alors Nana devint chic et entra dans la haute vie. (Ibid. F°98)
Pourtant il gardait sa hauteur aristocratique (Ibid. F°109- verso)
Le cercle, la haute vie. (Ibid. F°125)
La haute figure – (Ibid. F°141)
C’est la haute morale du livre. (Ibid. F°147).

[Fauchery] se crée des ressources avec des chroniques sur la haute vie dans un journal très lu. (Ibid. F°174)
[Muffat] Il a une très haute idée de sa situation, de sa dignité. (Ibid. F°188)
elle mange ce qu’on gagne autour d’elle dans l’industrie, dans l’agio, dans les hautes situations, dans tout ce qui rapporte. (Ibid. F°193).

Voir, si j’ai tout le vice ; la haute cocotte ; Nana (…). (Ibid. F°221- Ebauche).

Haute cocotterie, pas de marlou. (Ibid. F°253/2- Notes)
La haute cocotterie moins sincère que les putains au dessous. (Ibid. F°269/29).

Le Rêve (1888)

Un mot de tout ce que j’ai posé plus haut et ensuite tout sur l’église (MS NAF ? Le Rêve, deuxième plan du chapitre IV, f° 57)
son émotion, là ou plus haut (Ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 60)
Pendant que l’évêque pose le Saint-Sacrement, je puis analyser ce dont il est question plus haut. Toute la cérémonie (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f° 107)
Et l’évêque que j’ai posé plus haut, avec ses luttes (Ibid., f° 133)

Lourdes (1894)

Je (…) le reprends
ensuite dans Paris, pour le montrer tel que je le dis, une haute et extraordinaire figure. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s15-16 )
Donc, il est le martyr du fait, il doit
s’élever plus haut, dans l’abnégation. (Ibid. F°s77-78)
Le grand médecin converti. C’est une haute figure à créer. (Ibid. F°118)
Derrière tout cela ; même, se placer par la pensée au Calvaire, et tout voir de haut. (Ibid. F°359)

Un ancien matérialiste converti. Une haute figure. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 64 – Notes sur le docteur Chassaigne)
Une haute figure, simple et modeste, du dévouement. (Ibid. Fo 84 – Notes sur le marquis de Salmon-Roquebert)

Travail (1901)

Une haute figure barbare et frustre (F°425)
L’enfant saisi ramené à la boulangerie (que j’aurais posée plus haut, ainsi que la boucherie de Dacheux) (F°433)

HÉLAS

LE REVE- DOSSIER PERSONNAGES L’évêque (…) s’inquiète (toute sa mère et tout lui, hélas !) (MS NAF 10323, Le Rêve, Personnages, f° 201)

Lourdes (1894)

La haine de la bonne nature : la nature, c’est le diable. – Lourdes est la cité privilégiée de Marie (59). Hélas ! (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°567)

Dieu avait vaincu. Dieu, hélas ! non, mais la misère humaine, le besoin de mensonge. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 226 – Notes sur H. Lasserre)
Dieu avait vaincu– Dieu, hélas ! non, la misère humaine, le besoin de mensonge. (Ibid. Fo 252 – Notes sur H. Lasserre)

HENNEBEAU

La Terre (1887)

Je suis un peu ennuyé d’un adultère à la ferme. Il faudrait [sic] mieux peut-être y avoir une servante maîtresse , montée du village, tenant le fermier. Ce serait mieux déjà, cela ne rappellerait pas les Hennebeau. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 489/81 – Ebauhe)

HÉRÉDITÉ / HÉRÉDITAIRE

(ou autour du phénomène de l’hérédité, de la transmission de caractères) Mot clé du discours théorique du naturalisme, avec les deux mots « éducation » et « milieu », avec lesquels il apparaît souvent quasi automatiquement associé dans les dossiers préparatoires.

Nana (1880)

Hérédité chez Nana. (NAF Ms. 10313, Nana. F°69- Plan)
Hérédité chez Nana posée. (Ibid. F°73).

A grandi dans une famille désunie, d’un père coureur et d’une mère détraquée. Hérédité. (NAF Ms. 10313, Nana. F°189- Personnages)
La question d’hérédité chez Nana. (Ibid. F°193).

La Terre (1887)

C’est la mère avec l’intelligence et la vivacité du père (MS NAF 10329 La Terre F° 25 – Personnages, Fany Fouan)
Yeux bleus et cheveux blonds qu’il tient de son père (Ibid., F° 29 – Personnages, Ernest Delhomme)
Tient de son père au physique et au moral. Mais avec des différences sensibles (Ibid., F° 33 – Personnages, Joseph Fouan)
Comme caractère : […] au fond la violence du père, l’entêtement, d’où lui vient son surnom (Ibid., F° 34)
D’un degré plus avant dans le siècle que son père, par son séjour à la ferme ou à la ville (Ibid., F° 36-37 – Personnages, Joseph Fouan)
Grande comme sa grand-mère, mais pâle, effacée, tremblante (Ibid., F° 42 – Personnages, Palmyre Pégout)
Tient de son père, courte, forte, bien portante (Ibid., F° 47 – Personnages, Lise Fouan)
Plus petite que sa sœur, mais lui ressemblant, sous l’éclat, le bruit, la gaieté (Ibid., F° 49 – Personnages, Françoise Fouan)
Colère, ce qui est un signe de la famille (Ibid., F° 52)
Le masque des Fouan, épais et à gros nez (Ibid., F° 56 – Personnages, Laure Fouan)

Le Rêve (1888)

Il y aura en elle la Rougon-Macquart (ce que les Hubert diront après le voyage du mari à Paris, leur inquiétude d’avoir à élever ce rejeton (…) jusqu’au désir de la corriger).C’est encore de l’hérédité, c’est très bon pour ma série (…) toujours l’influence du milieu, ici combattant l’hérédité (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 283/66)

L’hérédité (MS NAF 10323, Plan, f° 1) Mêler l’hérédité à cela et l’inquiétude chez les Hubert (Ibid., premier plan du chapitre II, f° 35)
Pas de libre arbitre, toute puissance du péché originel, de l’hérédité que le milieu seul modifie (Ibid., premier plan du chapitre x, f° 139)
Relire avec soin la note Religion car il est très important de traiter le côté hérédité dans le sens que j’ai indiqué (Ibid., premier plan du chapitre X , f° 141)
Et j’établis en elle la lutte effrayante (…) Lutte de l’éducation, du milieu, contre l’hérédité (Ibid., deuxième plan du chapitre XI, f° 145)
Quand le milieu l’abandonne et qu’elle se sent toute à son hérédité (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XI, f° 146)
Le réveil a eu lieu, et c’est le dernier combat, analysé, étendu, entre son hérédité et le milieu et l’éducation (…) la secousse du mal héréditaire (…) la dernière
crise, elle le sent (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XII, f°s 161-162)
Mais pour que la scène ait toute sa signification et soit complète, il faut bien montrer la lutte entre son hérédité (…) et le milieu et l’éducation (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XII, f° 162)
Ajouter ceci, le combat psychologique, l’hérédité des Rougon-Macquart en lutte avec l’éducation et le milieu (Ibid., premier plan du chapitre XII, f° 166)
Et bien dire que si elle triomphe de ses instincts, de son hérédité, c’est au milieu, à l’éducation qu’elle le doit (Ibid., premier plan du chapitre XII, f° 167)
Triomphe définitif de l’éducation et du milieu sur l’hérédité (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 186).

Elle est une Rougon-Macquart (…) Toute l’hérédité, un rejet des R.M. transplanté et cultivé et dès lors sauvé (Ibid., Personnages, f° 199)

Lourdes (1894)

Entretenir l’illusion, la laisser vivre par pitié pour les malheureux qu’elle console, c’est renforcer la longue hérédité de faiblesse et de misère (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°3)
Mais jusque-là, l’hérédité agit, nous avons sucé l’idée d’un paradis, d’une compensation future, avec le lait de nos nourrices, et c’est ce qui ramène les courants de spiritualisme, la réaction de notre fin de siècle par exemple – (Ibid. F°27)
Une ouvrière de Paris et très jolie, très douce, avec des yeux immenses. Paie une hérédité terrible de syphilis et d’alcoolisme. (…) Un garçon de vingt-cinq ans, frère des écoles chrétiennes, venu avec sa sœur. On les a mis dans la salle des ménages (ou à l’hôpital du Salut). Tout seul alors. Une mauvaise hérédité tout de même, à régler. (Ibid. F°108)
Ne faudrait-il pas plutôt en opérer violemment l’humanité, ou bien de la laisser dans cet état de faiblesse, la dévotion que l’hérédité lègue (…). (Ibid. F°555)
Nature de sa maladie. Son [ats biffé] asthme, son hérédité nerveuse, aggravée par le cloître avait dû tourner en phtisie. (Ibid. F°576)
Ne faudrait-il pas plutôt en opérer violemment l’humanité, au lieu de la laisser dans cet état
de faiblesse, la dévotion que l’hérédité lègue, et qui fait une humanité faible, superstitieuse, une proie facile aux ambitions et aux puissants. (Ibid. F°s582-583)
Puis finir par lui, résolu à rester prêtre honnête, dans la grandeur désolée du prêtre incroyant, la \\ phrase sur son hérédité, au personnage  (…). (Ibid. F°s588-589)
Elle [Bernadette] aimait courir, jouer ; élevée au grand air, le couvent a aggravé son hérédité mauvaise,
son asthme qui s’est tourné en phtisie sans doute. (Ibid. F°s591-592)

Mettre en lui les deux hérédités, son père et sa mère (…). Tout cela se combat. Même l’hérédité physique s’est partagé le visage. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 6– Notes sur Pierre Froment)
Phtisie héréditaire [de la petite Rose], ou dégénérescence. (Ibid. Fo 31 – Notes sur Mme Vincent)
Mais la faire maigre et assez chétive, d’une hérédité scrofuleuse, qui a reparu terrible dans son enfant. (Ibid. Fo 56 – Notes sur Mme Vigneron)
Mais il faut lui donner une hérédité nerveuse, en faire une neurasthénique. (Ibid. Fo 116 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Carie tuberculeuse des os. (…) Hérédité. (Ibid. Fo 129 – Notes sur la maladie de Gustave Vigneron)

HÉRON

Régisseur des Halles .

Le Ventre de Paris (1873)

[…] un régisseur, moyennant un forfait fixé, au maximum, à 190 000 fr. (M.M. Couprie, Héron et Vassard.) (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338,fo 236/20)

HÉROS/ HÉROÏSME/ HÉROÏNE

(voir aussi PERSONNAGE / TYPE) (type de personnage hors du commun propre aux genres tragiques ou épiques ; personnage principal d’une œuvre littéraire)

Le Ventre de Paris (1873)

Mon héroïne sera dans la famille une exception à la lignée nerveuse. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 48)
L’héroïne, belle bouchère a la chair fraîche, au sourire honnête est la contrepartie de Saccard, le museau de fouine fouillant dans l’or. (Ibid., f° 50)

Nana (1880)

L’héroïne Nana 17 ans (NAF Ms. 10313, Nana. F°340- Notes).

Pot-Bouille (1882)

Une famille de bourgeois : le père, se dévouant comme un héros (MS NAF, 10321, Pot-Bouille, f° 381)

Au bonheur des dames (1883)

Dans le magasin, [il me faudra] une demoiselle, l’héroïne (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, fº 9) \\Pour corser l’action, je pourrais mettre un intérêt pécuniaire entre la petite boutique rivale et mon héroïne (Ibid., fº 15) \\Mon héroïne sera en rapport avec la maîtresse du banquier (Ibid., fº 15)

La Terre (1887)

Le très difficile, c’est d’introduire là dedans mon héros, Jean Macquart. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 404/5- Ebauche)
(…) La terre. C’est l’héroïne de mon livre. (Ibid., f° 483/75)

Le Rêve (1888)

Donc un véritable héroïsme (MS NAF 10323, Le Rêve, deuxième plan détaillé du chapitre XII, f° 163)

Lourdes (1894)

Seulement, je ne vois pas la lutte que je voudrais entre lui et son frère. J’aurais voulu une lutte héroïque, terrible, sanglante : tout un choc de deux mondes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°14)
J’ai dit que mon héros serait un anarchiste ; mais je n’en sais rien, ce sera peut-être un évolutionniste (je préférerais cela). (Ibid. F°18)
Comme malade, j’ai, en dehors de mon héroïne centrale : La petite fille avec sa mère. (Ibid. F°105)

Et, comment, il en arrive à son
héroïsme, à se dire qu’il fera son métier de prêtre en honnête homme. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 10-11 – Notes sur Pierre Froment)

Travail (1901)

Je le voudrais un héros (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 353/6)
C’est dans leurs enfants que je voudrais achever l’évolution, l’humanité sortie du travail pénible et homérique, Morfain le
fondeur devenant légendaire (…) un héros d’Homère (Ibid., F°425-426)

HÉTÉROCLITE

Lourdes (1894)

Quand le compartiment est plein, c’est ainsi un amas hétéroclite de [b biffé] paniers, [la plupart vien biffé] de valises, de petites malles, de boîtes en bois blanc, de cartons à chapeaux, de sacs, de paquets de toutes sortes. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 182 – Notes sur le Départ de Paris)

HEURE

Nana (1880)

La chambre de Nana, vers dix heures.
Daguenet arrive le lendemain du négociant qui est obligé d’être à sa maison à huit heures. (NAF Ms. 10313, Nana. F°14- Plan)
Cependant trois heures arrivent. C’est l’heure où Nana doit aller chez la Tricon. (Ibid. F°15)
Il est quatre heures et demie. (Ibid. F°16)
« Vous en êtes. – Pardi – A tel (sic) heure demain.-Oui. » (Ibid. F°26)
Il est onze heures. (Ibid. F°28)
[Muffat] ; ancien avoué, a eu la spéciallité (sic) des procès ecclésiastiques, (…) a vendu son étude de bonne heure, (Ibid. F°28)
Ils viennent tous d’un ministère, celui de l’intérieur, pas loin. – Il est trois heures et demie. (Ibid. F°41)
Georges est venu de bonne heure. (Ibid. F°59)
Il [Muffat] est encore de bonne heure, elle va tâcher de le renvoyer. (Ibid. F°69)
Grand hôtel rue Pasquier. de 5 à 6 h. (Ibid. F°78)
La vie de Satin. Nana passe des heures chez elle. (Ibid. F°80)
Peinture de la rue Notre-Dame de Lorette et du boulevard, à certains (sic) heures. (Ibid. F°81)
Il compta laborieusement que quatre heures et demi (sic) font deux cent soixante-dix minutes et seize mille deux cents secondes. (Ibid. F°81 verso)
Elles partaient ensemble après le dîner, vers neuf heures. (Ibid. F°91 verso)
Bordenave rencontre Nana : « Eh bien, et ce rôle, te plaît-il ? » Nana répond : tout à l’heure. (Ibid. F°91-2)
Il [Muffat] viendra la voir à des heures réglées : elle entend être libre, recevoir ses amis. (Ibid. F°98)
L’heure où elle [Nana] reçoit, les dîners, les soirées. (Ibid. F°99)
Son unique espérance à cette heure était dans une… (Ibid. F°109 verso)
Pendant près d’une heure, elle tourna, sans voir (Ibid. F°122 verso)
A quoi peut-elle penser. Pardieu ! à ce qui va lui arriver tout à l’heure. (Ibid. F°134)
Daguenet partait avec sa femme à cinq heures seulement, après le lunch. (Ibid. F°144 verso)
Depuis le matin, il [Muffat] est là. Il ne monte pas, il vient toutes les demi-heures demander des nouvelles. (Ibid. F°155).

[Daguenet] Un garçon qui s’amuse, les yeux à demi-clos, en attendant l’heure où il faudra être sérieux. (NAF Ms. 10313, Nana. F°172- Personnages)
[Théophile Venot] Ancien avoué, a eu la spécialité des procès ecclésiastiques, s’est occupé d’une grande affaire pour les Jésuites, a vendu son étude de bonne heure (…). (Ibid. F°203).

« Tu sais, ta femme, eh bien ! à l’heure qu’il est elle fait ça avec un tel. (NAF Ms. 10313, Nana. F°228- Ebauche).

Cinq amis montent chez elle à trois heures du matin (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°248- Notes)
Grand hôtel – à 5 ou 6 h. quel est votre plat du jour. (Ibid. F°253/2)
De 4 h. à 6. elle est chez elle. (Ibid. 255/4)
Se lève à 10, 11 heures.
Un fort bézigue jusqu’à 2 heures.
A sept h. le coiffeur, la grande toilette. (Ibid. F°259/8)
Au théâtre ou dîner, etc. Rentre avec l’entreteneur, parle jusqu’à 1 h. du matin. On dort vers 2 h. et demie. (Ibid. F°260/9).

HEUREUX (IL EST) / HEUREUSEMENT

Lourdes (1894)

Il est heureux que Bernadette n’ait pas vu ça. La vierge de la grotte affreuse. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°45)

Pas d’enfants heureusement. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 45 – Notes sur Mme Vêtu)

HEURTER

La Terre (1887)

Et le heurter pendant tout le temps contre l’homme mauvais (MS NAF 10329 La Terre F° 8 – Personnages, Jean Macquart)

Lourdes (1894)

Il s’est heurté au rejet du surnaturel par la science et au besoin de justice qui grandit chez les peuples : c’est même cela qu’il faudra reporter dans « Rome » (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°13)
C’est alors que je le heurte contre son frère. – (Ibid. F°16 )
Dans « Paris », surtout, si je fais de ce frère un anarchiste militant, je puis le heurter [ à biffé] au prêtre et avoir ainsi une lutte entre deux frères. (Ibid. F°85)
Et lui [Pierre], peut continuer l’enquête, mais se heurter à des difficultés. (Ibid. F°160)

HIÉRATIQUE

Le Rêve (1888)

Le Rêve (1888)

De là une figure hiératique de l’évêque (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 231/15) \\Toute la cérémonie avec les détails (…) Quelque chose d’hiératique (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 187)

HIPPOLYTE

(personnage de femme héroïque antique des romans de chevalerie)

Le Rêve (1888)

Les preuses (…) neuf femmes guerrières de l’antiquité : Tammaris, Deifemme, Lampredo, Hippolyte, Sémiramis, Tancqua, Déisille et Ménélippe (MS NAF 10324, Notes sur le château de Hautecoeur, Le Rêve, f° 374)

HISTOIRE/HISTORIQUE/HISTOIRE SAINTE

(récit, intrigue, existence d’un personnage romanesque) Voir aussi : Episode

La Curée (1872)

Histoire Voici l’histoire des filles [les filles Béraud : Renée et sa sœur] (MS NAF 10 282, La Curée, f°219). – Là l’histoire des réseaux (Ferry), du traité de dix ans… (MS NAF 10 282, La Curée, f°220). – Comme histoire de ces personnages… (MS NAF 10 282, La Curée, f°328). – Voici quelle pourrait être en gros l’histoire de ces spéculations (MS NAF 10 282, La Curée, f°330). – Voici l’histoire de Maxime… (MS NAF 10 282, La Curée, f°360).

Historique Historique (MS NAF 10 282, La Curée, f°448 : titre d’une rubrique consacrée à l’histoire juridique de l’expropriation).

Le Ventre de Paris (1873)

Donc, j’ai Cayenne, j’ai l’histoire d’un complot, j’ai une trahison. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 59)
Je lui ferai un bout d’histoire fantastique. (Ibid., f° 75)
Je commencerai sans doute mon second chapitre par cette histoire et les descriptions de la charcuterie. (Ibid., f° 82) \\Cet engraissement, cet entripaillement est le côté philosophique et historique de l’œuvre. Le côté artistique est les Halles modernes, les gigantesques natures mortes des huit pavillons (Ibid., f° 48)
Il me donne Cayenne dans mon histoire de l’empire. (Ibid., f° 58)

La Conquête de Plassans (1874)

Je ne raconte pas l’histoire de la fortune. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan F° 4)
Ne pas raconter son histoire (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan II F° 4-5)
C’est Mouret qui peut les expliquer d’une façon (…), un soir dans son jardin, d’abord en gros, sans l’histoire des personnages qui viendront au fur et à mesure. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan IV F° 6)
Pas d’histoires surtout. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan IV F° 6)

La faute de l’abbé Mouret (1875)

Ce roman est l’histoire d’un homme frappé dans sa virilité par une éducation première, devenu être neutre, se réveillant homme à vingt cinq ans, dans les sollicitations de la nature, mais retombant fatalement à l’impuissance. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 2)
Blanche est la fille d’un intendant, qui a la garde d’un grand parc (histoire à trouver). (Ibid., f° 2)
Voici alors l’histoire qu’on peut imaginer. (Ibid., Les personnages, f° 16)

Nana (1880)

L’histoire de Zoé. (NAF Ms. 10313, Nana. F°15- Plan)
L’histoire des deux personnage (sic). (Ibid. F°28)
Histoire du ménage à trois racontée par les autres. (Ibid. F°48)
Ah ! oui, reprit-elle, l’histoire du fruitier… Eh bien ! mon cher (Ibid. F°79- verso)
Mme Tiby, la femme aux épingles, (…) a une histoire, entretient un invalide (…). (Ibid. F°86)
Et l’histoire. (Ibid. F°154)
Les histoires de Lucy avec le prince, chasse à courre à Meudon (…). (Ibid. F°154).

Voici, maintenant, la suite de l’histoire. (NAF Ms. 10313, Nana. F°183- Personnages)
Les histoires de sa vie, qu’elle [Madame Maloir] raconte, se démentent l’une l’autre. (Ibid. F°184).

Histoire de Nana, début au théâtre, alors qu’elle n’est pas très lancée. (NAF Ms. 10313, Nana. F°207- Ebauche).

Pot-Bouille (1882)

Pour tout de suite l’histoire de mon grand magasin (MS NAF, 10321, Pot-Bouille, f° 382)

Au bonheur des dames (1883)

(…) une histoire de bail qui m’est absolument nécessaire, dans le développement de mon colosse (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, f° 6) \\(…) une petite ouvrière pauvre dont le raconte l’histoire (Ibid., f° 10) \\(…) et peu à peu, l’histoire de la passion de celui-ci [Octave] qui doit être très étudiée (Ibid., f° s 11-12) \\(…) deux ou trois autres [vendeuses] et leurs histoires (Ibid., f° 20) \\Histoire de Louise (Ibid., f° 25) \\Histoire d’Octave posée (Ibid., f° 25) \\Les histoires de tous les commis indiquées (IBID) \\Histoire de chacune [des clientes] (Ibid., f° 26) \\Et là commencer l’histoire de l’expropriation (Ibid., f° 27) \\Histoire d’Octave posée (Ibid., Plan, fº 32) \\En quelques mots, histoire [de Baudu] posée (Ibid., Plan, fº 33) \\Jean déjà une histoire d’amour avec une belle demoiselle riche ? (Ibid., f° 34)

La Terre (1887)

Et, dès lors, la querelle dans la famille, tout le roman sera l’histoire de ce partage (MS NAF 10.328, La Terre, f° 403/4- Ebauche)
(…) Il faut, d’abord, que j’organise les trois histoires (Bonhomme, Beaugrand et Bouffard) pour la lier l’une à l’autre. (MS NAF 10.328 La Terre. f° 411/12- Ebauche)
(…) Il faudrait disjoindre les deux histoires. (Ibid., f° 414/15)
(…) Prenons l’histoire toute simple. Un père, trois fils et une fille. Il partage, et un des fils refuse se part parce qu’il se prétend volé. (Ibid., f° 415-16)
(…) Je pourrais faire le partage entre les fils, et faire que les deux femmes soient les filles d’un père à Beaugrand, très âgé, dont l’histoire serait à régler. (Ibid., f° 415/16)
(…) Il faudrait que tous les personnages fussent mis en œuvre par mon histoire, le mariage de Louise, sa mort et la mort du vieux père. (Ibid., f° 460/52)
(…) Rôle de Jean là-dedans. – Le lendemain du jour où elle a refusé son galant. La ferme brûle. Une haine de tout le pays qui monte contre la ferme. Cette histoire est bonne ; mais elle a le défaut de ne pas trop tenir à mon histoire centrale. (…) Toute cette histoire de ferme ne va pas très bien, il la faudrait plus souple et plus rattachée à mon histoire. (Ibid., f° 463/55)
(…) Il faut que la ferme me donne toute la grande culture, des histoires de chasse, et que je puisse conclure sur la grande culture et sur la petite. (Ibid., f° 467/59)
(…) Mêler toujours à cette histoire, celle du terrain. (Ibid., f° 478/70)
(…) On appelle ça le château, pas loin de la ferme. – et donc toute l’histoire de la terre depuis 93. (Ibid., f° 488/80)
(…) Hiver décembre 59. II. Tous chez le notaire. Débat des conditions, ce qui me donne l’histoire de tous. Histoire de la terre. Le mesurage par le géomètre. Chez la Grande, Fouan, son cadet. Description de tout le pays. Poser là toute l’histoire du chemin à faire. Chez les retraités, dans le jardin, la maison. Patoir et le chat des Charles. (Ibid., f° 499/1) 2 ans s’écoulent. Printemps 61 mai I. – Si j’ai une histoire à la ferme, je puis la poser là avec Jean. La fermière prendrait la brute. Description de la grande culture. (Ibid., f° 500/2)
J’ai là toute l’histoire passionnelle nécessaire (MS NAF 10329 La Terre F° 6 – Personnages, Jean Macquart)
Une histoire de femme (Ibid., F° 30 – Personnages, Ernest Delhomme)
Il faut que j’aie l’histoire de sa terre pour établir son ascendance (Ibid., F° 64 – Personnages, Alexandre Hourdequin)
Alors l’histoire de la terre jusqu’à sa mort en 1874 (Ibid., F° 67)
Voir si je n’en ferai pas un historien amateur, ayant achevé une histoire de mon village, à travers les âges, qu’il n’achève jamais. Cela me donnerait cette histoire, mais ce serait du procédé bien visible. Si j’en fais un beau-frère de Hourdequin, je puis le faire déjeuner à la ferme. (Ibid., F° 105 – Personnages, Maître Baillehache)

Le Rêve (1888)

Comme je veux que l’histoire finisse bien (…) je dois mettre le drame au milieu (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 227/11)
(…) L’évêque et son fils. Leur histoire (Ibid., f° 235/19) J’aimerai [sic] bien là mettre tout [sic] l’histoire de l’évêque, les Hautecoeur (Ibid., f° 51, f° à reclasser sans doute dans le dossier Ebauche ou Plan)
(…) Mon Hautecoeur redevient évêque. Mais je voudrais lui conserver le blason et son histoire (…) On lui aurait raconté l’histoire de la famille (Ibid., f° 52) \\Portrait d’Hubert. Il appelle sa femme (…) et alors toute leur histoire (Ibid., 2ème Plan détaillé du Chapitre I, f° 6)
(…) Toute l’histoire [d’Angélique] m’est donnée par l’inspection du livret (Ibid., f° 8)

Les Hubert, leur histoire (Ibid., Plan, f° 2, résumé du plan du chapitre I). \\Il faut dire d’Angélique l’Hospice, les boucles d’oreilles, où elle a été en nourrice et toute l’histoire de son abandon (Ibid., Plan, premier Plan détaillé du Chapitre I, f° 10) ; Je crois qu’on pourrait conter toute l’histoire [d’Hubert et Hubertine] (…) Plus tard je tirerai les conséquences de l’histoire (Ibid., f° 11) ; son histoire complète enfin (Ibid., f° 12) )
(…) Cela me donne l’histoire des Hubert (Ibid., 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 18). \\L’histoire du Hautecoeur actuel (Ibid., Premier plan détaillé du chapitre II, f° 26)
(…)Dire que le seigneur s’est enfermé et garder son hist.[oire] pour le IV (…) L’Histoire des Hubert (au portrait d’Hubertine) (Ibid., f° 36)
J’aimerais bien là mettre toute l’histoire de l’évêque, les Hautecoeur (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 51)
Cela me paraît arranger tout, je ne perds pas le blason, ni les légendes des mortes, ni rien de l’histoire des Hautecoeur (Ibid., Premier plan du chapitre III, f° 53)
prendre tous les Hautecoeur, les titres, l’histoire et les légendes (…) tous les Hautecoeur, leurs histoires, les légendes (…) toute l’histoire enfin (…) réserver l’histoire des armes (…) pour le chapitre suivant (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 54)
Et sur le duc, son histoire, pourquoi il s’est enfermé là (…) les armoiries des Hautecoeur (…) leur histoire, époque du château démantelé, l’histoire du père du duc et du duc actuel (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 68)
Prendre toute son histoire aux personnages et la résumer là (…) toute l’histoire de l’église et toute la description détaillée de l’extérieur (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 69)
Histoire de l’église (…) Voir ce qu’il y a à reprendre dans l’histoire des Hautecoeur et de Beaumont à propos de l’église (…) En tout cas garder pour là l’histoire des princes (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 70)
Mettre là l’hist. des armes (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 71)
Comme je garde Félicien mystérieux, je ne puis raconter son histoire que lorsqu’il est connu au IX (Ibid., plan détaillé du chapitre V, f° 77)
Et son rêve qu’elle sait certain, opposé à l’histoire très simple que le jeune homme conte sur lui (Ibid., premier plan du chapitre VI, f° 87)
Aussitôt dans la foule je le ferai répéter par une conversation. Tout ce qu’il sera nécessaire de l’histoire, la beauté, la noblesse, les 50 millions (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f° 109)
Il est tout à l’amour, voir son portrait, l’artiste qui est en lui. Son histoire peut arriver là (Ibid., plan du chapitre IX, f° 118)
c’est lui qui donne toute son histoire (la prendre aux Personnages) (Ibid., Plan du chapitre IX, f° 120)
Là enfin l’histoire complète de Félicien (la prendre aux Personnages) (Ibid., Plan du chapitre IX, f° 125)
Là, grand morceau développé me donnant tout l’évêque (…) Tout l’évêque (…) Répéter son histoire (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 128)
Là le portrait du duc de Hautecoeur revient (aux personnages). Le reprendre , voir à faire revenir quelques faits de son histoire que j’aurais contée au IV (Ibid., premier plan du chapitre X, f° 139)
L’histoire du collier rompu (esclavage) (deuxième plan détaillé du chapitre XI f° 147)
L’histoire du collier rompu (esclavage) (Ibid., premier plan du chapitre XI, f° 157)

Les Hautecoeur- Le Château- Les armoiries- Histoire et légendes- Beaumont L’Eglise et Beaumont-La-Ville- Histoire- Plan (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes, f° 244)

Il lui faut une éducation rudimentaire
l’histoire sainte, le catéchisme, etc dans une pension de province (NAF MS 10323 Le Rêve f° 225/9-226/10- Ebauche)
(…) Elle aura lu l’histoire sainte, le catéchisme, la vie des saints, quelque voyage ( Ibid., f°241/24).

Donner seulement la date de la façade du transept, sans historique ( NAF MS 10323 Le Rêve, Plan, Premier Plan du chapitre I, f° 14). Nommer Beaumont, mais l’histoire au 11 (Ibid.,F° 15).

Le catéchisme, l’histoire sainte, La Vie des Saints (MS NAF 10323 Le Rêve , premier plan détaillé du chapitre II, f° 28)
(…) Donc grammaire, choix de dictées, arithmétique, histoire sainte où on la fait lire (Ibid. premier plan détaillé du chapitre II,F° 33).
(…) L’histoire de Beaumont (Ibid.F° 38).
Toute l’histoire du château, celui qui l’a fondé (…) La lignée des Hautecoeur, leur histoire (…) l’histoire de la peste (…)Et l’histoire de l’évêque (Ibid. second plan détaillé du chapitre III, f° 41)

Les Hautecoeur (…) Histoire et légendes (…) Beaumont (…)Histoire (Le Rêve NAF MS 10324 f° 244- Notes)
Essai historique sur les vitraux, par Thévenot (Notes Vitraux,F° 278/6)
Mais je ne puis garder le château entier, entièrement conservé . Ce serait peu historique (NAF MS 10324 Le Rêve f° 370- Notes sur le château de Hautecoeur).

Lourdes (1894)

Histoire / Historique
Toute l’histoire du socialisme, où l’on en est. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°18)
Le moment historique fixé, où en sera notre troisième république, et surtout l’état très net de la question sociale. (Ibid. F°23)
Donc, pour me résumer, l’œuvre de la grotte enrichissant Lourdes et la pervertissant, le cri de la souffrance humaine et l’immense besoin de l’illusion et de l’au-delà, et toute la légende, toute l’histoire vraie aussi de Bernadette par derrière cela. (Ibid. F°43)
L’idée des autres apparitions, historique. (Ibid. F°45)
Mais, alors, se pose la question : quel est ce médecin ? et il faudrait une enquête sur lui, tout document historique a besoin d’être contrôlé. (Ibid. F°47)
A un moment, si le monde entier s’est jeté dans ce rêve du paradis chrétien, ouvrant l’autre vie, c’est que c’était la jeune espérance arrivant historiquement à son heure. (Ibid. F°51)
Cela sera d’autant meilleur, que cette partie inventée ne détonnera pas avec la partie historique : Lourdes autrefois et Lourdes aujourd’hui (…). (Ibid. F°56)
Simplement les histoires nécessaires et les portraits physiques. (Ibid. F°136)
Chapitre II. Entièrement consacré à revenir en arrière et à conter l’histoire complète de Pierre Froment (avec son frère) et des Guersaint. (Ibid. F°155)
Pourquoi un catholique ne croirait-il pas aux miracles ? L’histoire religieuse (Lasserre 31). (Ibid. F°274)
Tous les personnages historiques, l’abbé Peyramale, l’évêque Mgr Laurence, le baron de Massy, le commissaire Jacomet, etc. – (Ibid. F°309)
Les pères de la Grotte, histoire (G.B. 187). Expédition de l’eau, etc. (188). (Ibid. F°350)
C’est ce qui blesse, ce que Pierre sent et lui fait nier historiquement l’avenir de Lourdes. (Ibid. F°499)
C’est ce qui blesse, c’est ce que Pierre sent et lui fait nier historiquement l’avenir de Lourdes. (Ibid. F°504)
Une démocratie catholique [et biffé], ah ! l’histoire recommencerait. Création d’un nouveau peuple. (Ibid. F°588)

La guérison de Lasserre, vendredi 10 octobre 1862. La Vierge, croit-il, l’aurait guéri, pour qu’il devienne l’historien de Lourdes. (…) Ce qui nous fait sursauter, nous autres, avec nos idées scientifiques d’aujourd’hui, lui paraît tout à fait naturel et historique. Il s’appuie sur des centaines d’années d’histoire religieuse. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 257– Notes sur H. Lasserre)

Histoire (des personnages) ; voir aussi : Épisode C’est sur ce fond que je puis détacher mon Jacques et l’histoire où il sera mêlé. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°24)
D’abord, je voudrais mettre partout Bernadette, la détacher sur tout le roman. (…) Enfants précédents, famille, entourage, influence possible, son histoire, son caractère, sa figure ; puis l’hallucination de l’apparition et la persécution qui a suivi. (Ibid. F°30)
Pour arriver à suivre d’abord l’idylle de l’enfance, l’apparition, puis le drame de l’âge mûr, il faudrait trouver un procédé, quelque chose qui reviendra, (…) cela suivant toujours l’histoire que je conterai. Cette histoire, c’est l’épanouissement de Lourdes (…). (Ibid. F°33)
Et je ne crois pas que j’aurais besogne [sic] de roman, d’intrigues diverses : simplement des malades avec l’histoire de leurs maladies, de leur espoir (…). (Ibid. F°55)
Il faudrait plutôt des personnages qui raconteraient le passé, une sorte de chœur rappelant [ce q biffé] toute l’histoire (…). (Ibid. F°59)
Tous mes types de malades ; et le très bon est qu’ils sont naturellement réunis. Leur histoire par tous les moyens, des conversations des récits des réflexions per- \\sonnelles. (Ibid. F°s68-69 )
Il restera à écrire les histoires de ma jeune malade et de mon prêtre. (Ibid. F°80)
Il a connu un des hauts fonctionnaires mêlés à cette histoire, il sait à quoi s’en tenir. (Ibid. F°97)
Il me faudrait certaines histoires à côté pour emplir certaines parties qui restent un peu vides. (Ibid. F°100)
C’est
une de ses pénitentes ; et il [Pierre] connaît l’histoire par la confession (?).(Ibid. F°s103-104)
Et en faire un peu l’histoire. Pas un croyant autrefois, amené à la croyance par la souffrance, et raisonnant cela. (Ibid. F°106)
Chez lui [Ferrand] de l’adoration, comme pour une mère, une sœur. (…) Chez elle [sœur Hyacinthe] de la fraternité. Mais comment exposer et finir cette histoire. (Ibid. F°114)
En face de la douleur de la mère, Mme Vincent. [Co biffé] Son histoire, son mari mort. (Ibid. F°125)
Le frère [Isidore] a un abcès du foie. Missionnaire. Son histoire. Sa maladie. (Ibid. F°127)
On lui demande son nom, son histoire : il [l’homme] répond simplement : Oh ! que je souffre ! (Ibid. F°128)
Histoire complète de chacune [Mme Maze et Mme Vincent], soit dans des conversations, soit dans des récits. (…) Et toute l’histoire de Mme Vincent, très simple, son mari mort sa fillette malade, comment elle a eu l’idée [de venir biffé] d’entrer dans une église et d’aller à Lourdes. (Ibid. F°133)
Je mets donc dans ce compartiment frère Isidore et sa sœur Marthe, dont je dis naturellement l’histoire. (…) Poser en conversation l’histoire de la Grivotte. (Ibid. F°134)
Et son histoire [M. Sabathier] est donnée par sa conversation avec M. de Guersaint qui ne tient pas en place, qui se lève et cause à chaque instant. (Ibid. F°135)
D’autre part, l’histoire de sa famille [Marie], sa mère morte [en interligne : aux eaux, fluxion de p.], son père en train de se ruiner (…), la sœur Blanche achevant ses études pour soutenir tout ce petit monde. (Ibid. F°149)
L’histoire de Pierre et des Guersaint. La prendre aux Personnages. (Ibid. F°156)
Les réflexions de Pierre, son histoire et celle des Guersaint commencent donc après Saint-Pierre-des-Corps, lorsqu’on a le 3e chap. p. 134 et le cantique p. 231. – (Ibid. F°162)
Toute l’hist. de Pierre et de Marie (éb. 17). (Ibid. F°163)
Guillaume Froment, son hist. (Le 3 Villes 18). (Ibid. F°164)
Comment Ferrand est parti, à la place d’un ami tombé malade. (…) Et le poser ainsi que la sœur, le lien qu’il y a entre eux, leur histoire. – (Ibid. F°167)
Cela me donne le père, la mère, Mme Chaise, et le triste Gustave, si chétif. Les poser, indiquer leur histoire. (Ibid. F°169)
Mme Désagneaux et son histoire ; elle s’ennuie dans son wagon, elle voudrait tant avoir des malades. Sa rage d’être garde-malade. Mme Volmar (son histoire) comme une somnambule que son mari a mise dans le train (…). (…) Puis Pierre arrivant, réclamant Mme de Jonquière, pour la Grivotte. Et là il est en face de Mme Volmar. Il peut la connaître, savoir son histoire, le mouvement qu’il fait. C’est donc par lui que j’aurai cette histoire. (Ibid. F°170)
Dès l’arrêt du train, Pierre court chercher l’interne, qui arrive avec sœur Hyacinthe. Cela doit me donner ces deux personnages, les prendre aux Pers. Toute l’histoire. (Ibid. F°173)
Il [Pierre] peut aussi faire connaissance avec les Vigneron, qu’il retrouvera à l’hôtel et à l’histoire desquels il sera mêlé. (Ibid. F°179)
Ces histoires merveilleuses, ces contes de fées qu’on leur raconte et qui les grisent. (Ibid. F°188)
Lui-même [Pierre] remué, hypnotisé par toutes ces histoires. (…) Et il ne sait plus un instant si toutes ces histoires extraordinaires ne sont pas vraies. (Ibid. F°191)
Surtout le miracle, son histoire qu’elle [Sophie Couteau] raconte à Pierre (c’est lui qui l’interroge), et tous les détails. (Ibid. F°192)
Ces histoires merveilleuses, ces contes de fées qu’on leur raconte, qui les grisent. (Ibid. F°195)
Lui-même [Pierre] remué, hypnotisé par toutes ces histoires. (…) Et il ne sait plus si toutes ces histoires extraordinaires ne sont pas vraies. (Ibid. F°196)
Puis, la veillée, les contes de chevalerie, les histoires de sorciers [en interligne : sur les sorciers Mon V. 167 deux histoires] [en interligne : Mon V. 12-164], la Bible [en interligne : 149], avec l’épingle – (Ibid. F°205)
Peinture du wagon dans la nuit. Les uns dorment, les autres rêvent, donc dans l’ébranlement de cette belle histoire. (Ibid. F°209)
Chapitre V. Il est entièrement consacré à l’histoire de Bernadette. (Ibid. F°212)
Je voudrais que la lecture continuât jusque vers onze heures. Pour cela, il faudrait peut-être que Pierre, qui a commencé par lire, continue en improvisant, car il connaît très bien l’histoire (…). (Ibid. F°217)
Histoires de sorcières et de loups-garous (éb. 92). (…) Les histoires lues, la Bible, les sorciers (149). Deux histoires de sorciers (164) – (Ibid. F°219)
Alors l’histoire de l’homme, et le père Fourcade expliquant qu’on va demander la résurrection. (Ibid. F°249)
Tout d’un coup, il [Pierre] le [Chassaigne] rencontre, il le reconnaît, et les deux hommes s’embrassent. (…) Et tout de suite l’histoire (…). (Ibid. F°258)
Je montre enfin Gérard
de Peyrelongue, dans son métier de brancardier ; et son histoire qui continue avec Raymonde de la Jonquière (…). (Ibid. F°s269-270)
Poser tout de suite (…) que Pierre pourra proposer une histoire, une lecture, la continuation de la lecture du petit livre sur Bernadette, qu’il trouve sur la petite valise de Marie. – (Ibid. F°296)
Peu à peu, Marie s’est intéressée à l’histoire, que j’ai interrompue deux ou trois fois, pour montrer la force de l’illusion. (Ibid. F°302)
Et l’histoire de la Grotte et de la Ville (…), la Grotte accaparée par les pères. (Ibid. F°335)
Revenir sur l’histoire, la voix qu’elle [Mme Vincent] a entendue dans une église de Paris, lui disant de mener sa malade à Lourdes. (Ibid. F°353)
Je voudrais le garder jusqu’au soleil levant, pour l’avoir là, et pour que le médecin converti ou un autre me donne le cinquième chapitre, en continuant l’histoire de Bernadette. (Ibid. F°379)
Et alors toute l’histoire de sa lutte avec le père Sempé, finissant par sa mort et par le triomphe de la Grotte. (Ibid. F°387)
J’ai abandonné l’histoire de Bernadette, après son triomphe (…)
– (Ibid.F°s392-393)
Donc toute l’histoire de la Grotte, jusqu’à nos jours. Et ne réserver de l’histoire de Bernadette [qu biffé], pour la fin, V e chapitre de la 5 e partie, que le séjour de Bernadette au couvent de Nevers et que sa mort (…) \\. (Ibid. F°s396-397)
Enfin, agonie et mort de Mme Vêtu. Toute son histoire revient (voir aux Personn.) (Ibid. F°407)
Dans la mort de Mme Vêtu, revient son histoire. (Ibid. F°414)
L’histoire de la dame qui a voulu qu’on constatât son mal, certaine d’être guérie ; et qui revient guérie en effet : désespoir du docteur Bonamy. – (Ibid. F°429)
Et les histoires saugrenues et béatement avalées [en interligne : le capucin puissant : revoir les notes] – (Ibid. F°434)
Les choses extraordinaires qu’il [Pierre] entend, et si tranquillement dites. (…) Et les histoires saugrenues béatement avalées. (Ibid. F°444)
Il faut d’abord que je me débarrasse des Vigneron. La fin de leur histoire. (Ibid. F°485)
Me débarrasser tout de suite du paiement de la voiture (non c’est fait), mais de l’histoire de l’accident et du retard. (Ibid. F°494)
Et par elle [Mme Vincent], [to biffé] l’histoire de l’enterrement de sa fille. (Ibid. F°534)
Mais Pierre justement a entendu parler de cet homme, qui est un simulateur. Et son histoire, pour la troisième fois, il se fait guérir d’une maladie incurable. (Ibid. F°538)
Je les [Marie et Pierre] mets côte à côte. (…) Leur histoire. (Ibid. F°541)
Le train roule, [la nuit tombe, biffé] et toute l’histoire résumée de mon prêtre, et de ma malade. Les histoires, tout ce qui s’est passé et où en sont les personnages. (Ibid. F°601)

Il entre donc au séminaire (…). – C’est ici qu’intervient son histoire avec Marie. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 7 – Notes sur Pierre Froment)
Donc nommer le frère dans l’histoire au chap. II de la 1ère partie (…). (Ibid. Fo 18 – Notes sur Guillaume Froment)
On finit par la mettre dans une sorte de gouttière, à laquelle on adapte des roues. J’en arrive à l’histoire. (Ibid. Fo 22 – Notes sur Marie de Guersaint)
Son histoire. Son mari (…) est mort phtisique. Dès lors, elle est restée avec sa petite Rose toujours souffrante. (Ibid. Fo 31 – Notes sur Mme Vincent)
La foi dans ce cerveau ; et en faire un
peu l’histoire. (Ibid. Fos 34-35 – Notes sur M. Sabathier)
Comme histoire, un fils de paysan breton, venu à Paris. – (Ibid. Fo 38 – Notes sur Frère Isidore)
Mme Jousseur aura pu faire parler d’elle. Une histoire de passion. (Ibid. Fo 44 – Notes sur Mme Jousseur)
Son histoire. Mariage d’amour avec un gras garçon gai (…). (Ibid. Fo 60 – Notes sur Madame Maze)
Histoire. Restée veuve, d’un mari [en interligne : vieille noblesse] qui avait perdu beaucoup d’argent dans une débâcle financière. (Ibid. Fo 72 – Notes sur Madame de Jonquière)
Histoire. – Au pouvoir d’un mari indigne qui l’écrase et d’une belle-mère terrible qui l’emprisonne. (Ibid. Fo 75 – Notes sur Madame Volmar)
Il a un oncle au conseil municipal, ce qui lui permet d’en connaître les secrets. Aussi peut-il raconter toutes les histoires de la Grotte, de ses démêlés avec la ville, de l’église de l’abbé Peyramale, des histoires de l’argent allant à la Grotte (…). (Ibid. Fo 106 – Notes sur Cazaban)
Et l’histoire de sa maladie, qui l’a envahi peu à peu. – (Ibid. Fo 123 – Notes sur la maladie de M. Sabathier)
L’histoire de Lourdes a été écrite en entier par des médecins. (Ibid. Fo 173 – Notes sur les Miracles)
Les Annales permettraient de reconstituer toute l’histoire de Lourdes. (Ibid. Fo 174 – Notes sur les Miracles)
En ce moment de mysticité, de révolte contre la science, un admirable sujet : montrer le besoin de surnaturel persistant chez l’homme, avec cette extraordinaire histoire de Bernadette Soubirous (…). (Ibid. Fo 208 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Comme intrigue du roman, il faudrait mêler à l’histoire rétrospective de Bernadette, une histoire de jeune fille [lettre biffée] névrosée (…). (Ibid. Fo 214 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
L’histoire de ces gens de
bon sens et de gouvernement, le baron Massy, le commissaire de police Jacomet, en lutte avec la superstition et vaincus à l’avance. (Ibid. Fos 248-248 bis – Notes sur H. Lasserre)
Ah ! ces histoires merveilleuses de guérison, quelle suavité pour les malades, que la science a abandonnés ! Et l’histoire de cette bergère, de cette Voyante, quel conte adorable. – Mais remarquer qu’il n’a eu que les documents de l’Evêché. Il ne s’est pas adressé à la source adverse ; c’est là qu’il faudrait frapper, si l’on voulait écrire la véritable histoire. (Ibid. Fo 258– Notes sur H. Lasserre)
On veut refaire l’histoire de la grotte. On a commandé à un membre d’un ordre considérable une histoire pour réhabiliter M.M. Dutour, ancien procureur, Massy, ancien préfet et Jacomet, ancien commissaire
de police, indignement flétris par l’histoire de la Grotte. (Ibid. Fos 286-287 – Notes sur L’église du curé Peyramale)
Mgr Jourdan en avait voulu à Peyramale, à cause de l’histoire du [illisible] et de la mitre. (Ibid. Fo 289 – Notes sur L’église du curé Peyramale)

Travail (1901)

L’un, l’usine, le patron travaille encore, et son type, son histoire sont à trouver (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 364/17)
§§ pour poser les deux ménages du capitaliste et de l’usinier, avec leurs drames respectifs, leur histoire (Ibid., f° 392/45)
Une histoire à créer (Ibid., F°406)
Ce qu’il faudra arranger, c’est l’histoire de Josine et Ragu (Ibid., F°407)
Et toute l’histoire de Josine et de Nanet (Ibid., F°434)
J’ai par lui toute l’histoire du travail depuis le dernier siècle (Ibid., F°435)
Et tout le résumé
de l’histoire depuis quatre-vingt-neuf (Ibid., F°438-439)

HITTMANN

Nana (1880)

C’était le jour de la fête d’Hittmann (comique). (NAF Ms. 10313, Nana. F°279- Notes).

HOLOCAUSTE

Lourdes (1894)

Il ira à Rome avec un évêque (…) et c’est la
dame qui sera l’holocauste de l’idée, sans la faire réussir. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s7-8)
Lui donner, avant le départ, une grande tendresse pour Bernadette, qui croîtra là-bas. La victime, l’holocauste. (Ibid. F°98)
Sa curiosité, puis la peur de ternir Bernadette qu’il [Pierre] adore. Il la sent bien la victime, l’holocauste. (Ibid. F°153)
Bernadette (…), la victime, l’holocauste. (Ibid. F°164)
Mêler Bernadette, dans sa touchante réalité humaine, (…) holocauste retranchée du monde, condamnée à n’être jamais femme, ni épouse ni mère, parce qu’elle avait vu la Vierge. (Ibid. F°590)

HOMÈRE

Auteur de L’Illiade et de L’Odyssée C’est dans leurs enfants que je voudrais achever l’évolution, l’humanité sortie du travail pénible et homérique, Morfain le
fondeur devenant légendaire (…) un héros d’Homère (F°425-426)

HORREUR / HORRIBLE

La Curée (1872)

Ces jeunes messieurs trouvent leurs parents bourgeois, chose horrible ! (MS NAF 10 282, La Curée, f°298 / Premiers détails).

Lourdes (1894)

Et l’horreur
de leurs objets de sainteté ! d’affreuses quincailleries, l’article Paris dans ce qu’il y a de plus camelote ! (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s44-45)
A deux ou trois reprises, je la [Elise Rouquet] montre, et le frémissement d’horreur de Pierre et de Marie. (Ibid. F°135)
Enfin, on part. (…) Et le lamentable défilé de misère et d’horreur. (Ibid. F°246)
Et le défilé des malades, la page sur cette procession de misère et d’horreur, les brancardiers qui portent, les
autres qui traînent, et la description en une page d’une vingtaine de cas affreux, en dehors de ceux de mes malades acteurs. (Ibid. F°s251-252)
La salle Sainte-Honorine, mais le matin, vers neuf heures, après le départ des malades, et par un beau soleil. Opposition avec l’horreur, pendant la nuit. (Ibid. F°400)

Quelque chose d’abominable, toute l’horreur d’un visage humain. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 47 – Notes sur Elise Rouquet)
Il n’a voulu rien être, il est simple brancardier, porte les malades, les soigne à l’hôpital du Salut, les baigne, les panse, toute l’horrible besogne et l’horrible fatigue. (Ibid. Fo 83 – Notes sur le marquis de Salmon-Roquebert)
Des visages d’horreur languis de larmes, d’autres [illisible] : terreur des grandes émotions religieuses. – (Ibid. Fo 139 – Notes sur les Miracles)

HOSANNA

(chant de triomphe et de glorification)

Le Rêve (1888)

C’est alors la jeune fille sauvée. L’hosanna. La cérémonie du mariage (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 240/24) \\Je finis dans la bénédiction de l’évêque, l’hosanna (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f° 110)
Hosanna, élancement final (…) gothique flamboyant au dessus du roman comme un hosanna (…) C’est la fin du rêve, l’hosanna, le bouquet mystique (Ibid., deuxième plan du chapitre XIV, f° 185)
Ai-je réservé la grande façade (Egl.6 à 10) pour être mise là comme un hosanna, un élancement final ? (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 194)

HUMAIN/HUMAINEMENT

La faute de l’abbé Mouret (1875)

Les paysans, ce serait comme un fond gris, inommé [sic], une masse de brutes travailleuses et courbées, sur laquelle je détacherait [sic] mon drame humain. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 13)
J’ai déjà l’histoire de Jeanbernat et d’Albine. (Ibid., Les personnages, f° 17)
Les autres personnages n’ont pas d’histoire. (Ibid., f° 18)
L’histoire de M. Caffin. (Ibid., Plan du troisième livre, f° 26)
Il me faut chercher le sens humain des paroles de Jésus. (Ibid., Extraits de L’Imitation, f° 39)

Nana (1880)

En un mot, j’entends rester humain et simple, sans complication machiavélique. (NAF Ms. 10313, Nana. F°149- Plan).

La Terre (1887)

Je veux faire le poème vivant de la terre, mais sans symbole, humainement. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 400/1 – Ebauche)

Lourdes (1894)

Le peuple se détourne, il veut un idéal plus humain, une illusion plus immédiate. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°26)
Dans Paris enfin, le socialisme triomphant, une religion humaine à trouver (…) – (Ibid. F°28)
Et c’est pourquoi le peuple (…)
se détourne des églises et demande autre chose. Il veut un idéal plus humain (…). (Ibid. F°s51-52)
Le rêve chrétien paraît épuisé, un autre rêve paraît commencer, une religion plus humaine, plus terrestre, toujours avec
le besoin de l’illusion, l’espoir du bonheur. (Ibid. F°s52-53)
Quand j’aurai ma Bernadette tout entière, je la ferai bien humaine, telle qu’elle était, mais extrêmement touchante, et martyre. (Ibid. F°66)
Si même il pouvait penser, sur la partie humaine et fragile, l’impossibilité de croire. – (Ibid. F°95)
Le danger de l’absurde, la génération qu’on prépare ; et l’expérience si longue faite, d’une humanité, d’un train humain basé sur la charité – (Ibid. F°95)
On est très touché parce que c’est humain.– (Ibid. F°206)
Comment il [Pierre] la [Bernadette] voit humaine ; mais je crois bon de faire là qu’il s’imagine croire. (Ibid. F°209)
Lui [Pierre], la [Bernadette] voit d’une façon humaine. (…) Ce qu’il en dit, touche beaucoup, parce que c’est humain. (Ibid. F°213)
Mais le [Pierre] laisser très ému dans sa tendresse pour Bernadette, au point de vue humain. (Ibid. F°474)
Pierre est très ému, dans sa tendresse pour Bernadette, au point de vue humain. (Ibid. F°481)
Et il [Pierre] n’aura que la fameuse religion de la souffrance humaine, laisser croire les humbles, des dévots (Marie) puisqu’il y a là pour eux une consolation. (…) Ce n’est plus pour lui qu’un soulagement, qu’il serait cruel de retirer à l’humanité. (Ibid. F°554)
N’est-ce pas dangereux et lâche, de laisser vivre la superstition. Ne faudrait-il pas plutôt en opérer violemment l’humanité, ou bien de la laisser dans cet état de faiblesse, la dévotion que l’hérédité lègue et qui fait une humanité faible, superstitieuse, une proie facile aux ambitieux et aux puissants. (Ibid. F°555)
Donc il reste en suspens, sur cette idée que l’humanité a un besoin d’au-delà indéniable, et que ce serait peut-être la tuer que de vouloir lui enlever ce besoin. (Ibid. F°556)
L’humanité est une grande malade, abandonnée par la science, qui s’adresse au miracle de Dieu. (Ibid. F°557)
Bernadette humaine, mais extrêmement touchante et martyre. (Ibid. F°564)
Il faudrait avoir le courage d’opérer l’humanité brutalement. (…) N’est-ce pas dangereux et ladre de laisser vivre la superstition ? Ne faudrait-il pas plutôt en opérer violemment l’humanité, au lieu de la laisser dans cet état
de faiblesse, la dévotion que l’hérédité lègue, et qui fait une humanité faible, superstitieuse, une proie facile aux ambitions et aux puissants. (Ibid. F°s582-583)
L[ebiffé]’humanité a un besoin de l’inconnu, du mystère, du surnaturel indéniable. (Ibid. F°585)
Rien que la science ne semble pas devoir suffire, et il semble nécessaire de laisser une porte ouverte sur le mystère (…). L’humanité y est toujours revenue. (…) (L’humanité est une grande malade, abandonnée par [l’a biffé] la science, qui s’adresse au miracle de Dieu. – [)] (…) S’il renaît, c’est que l’humanité en a soif, de ce merveilleux (…). (Ibid. F°586)
Le peuple (…) veut un idéal plus humain, une illusion plus immédiate. (Ibid. F°587)
Ramener le plus possible Bernadette, l’identifier à l’humanité. L’humanité est un malade qui a besoin d’illusion. (…) De même qu’un de mes personnages (incroyant autrefois), M. Sabathier par exemple, abandonné des médecins, finit par s’adresser à Lourdes avec ferveur, de même
l’humanité, à cette fin de siècle, bourrée de science, et toujours souffrante, se croit abandonné des médecins (des savants) et retourne en arrière, au mysticisme, à Lourdes. Et élargir cela, dire que l’humanité, dans tous les siècles, y est retournée (…). – Mêler Bernadette, dans sa touchante réalité humaine, victime élue par sa vision même, nouveau messie enfant de la souffrance humaine (…). Retranchée de l’humanité, rayée des femmes, parce que la Vierge lui a fait la grâce de lui apparaître. (Ibid. F°s589-590)
Retranchée de l’humanité, parce que la Vierge [la biffé] lui a fait cette grâce redoutable de la [Bernadette] choisir et de lui apparaître. (Ibid. F°591)
L’humanité est une malade que la science semble condamner et qui se jette dans la foi aux miracles, par besoin de consolation. (Ibid. F°600)
Et une émotion, une charité ardente, devant la misère humaine. (Ibid. F°600)

Travail (1901)

Difficulté pour faire, avec cela, un livre vivant et humain (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 349/2)

HURLER / HURLANT

Lourdes (1894)

Mais ne pas oublier que je ne veux pas l’Italie poncive, la Rome cossue : je veux une Rome actuelle, avec son modernisme hurlant au milieu de son antiquité, avec son petit peuple actuel et ses bourgeois modernes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°8)
Des cris de torture, le mal exaspéré et hurlant [en interligne : à outrance], et les cantiques d’allégresse quand même. (Ibid. F°211)
Des cris de torture, le mal exaspéré et hurlant, et le chant d’allégresse quand même. (Ibid. F°216)

HYMNE

Lourdes (1894)

« Chanter l’hymne à l’aurore. » C’est ce que je voudrais que fût le troisième volume de ma série : Paris. – (…) Dans Paris enfin, le socialisme triomphant, une religion humaine à trouver [en interligne : l’hymne à l’aurore], la réalisation du bonheur, et cela dans le cadre du Paris actuel – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°28)

HYPOTHÈSE

Lourdes (1894)

Le 20 août 86, miracle. Célestine Dubois, depuis 7 ans, fragment d’aiguille brisée dans la main. (…)
Une commission d’enquête : toutes les hypothèses discutées (283). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 165-166 – Notes sur les Miracles)

Travail (1901)

L’hypothèse de mon utopie (F°404)
L’intérêt sera d’avoir les enfants de tous ces gens et de les faire agir, plus tard, dans mon hypothèse (F°415)

HYSTÉRIQUE

Le Ventre de Paris (1873)

On ne reprochera plus mes femmes hystériques, et j’aurais fait une « honnête » femme […] (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ébauche, f° 49)

Lourdes (1894)

Une irrégulière de l’hystérie en somme. L’état mental d’une hystérique. Au lieu de crise, elle [Bernadette] a une hystérie de forme spéciale qu’indiquent les accès [d’ats biffé] d’asthme. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°208)
Les hystériques ne savent pas, ne peuvent pas, ne veulent pas vouloir. (Ibid. F°302)
Le portrait qu’il en fait, sa véracité, sa dignité : là peut-être la discussion [en interligne : revenir à Bartrès] scientifique sur l’enfantine, l’hystérique ir- \\régulière, qui n’a pas la volonté [en interligne : même milieu] de sortir de son hallucination. (Ibid. F°s385-386)
La bonne hystérique reprise de toux [en interligne : meurt]. (Ibid. F°605)

de Lud. Halévy Notes (NAF Ms. 10313, Nana. F°276- Notes).