Dictionnaire – Gaga-Guimont

GAGA

Lourdes (1894)

Et il apprend par la lettre d’un ami l’accident arrivé au chef, une attaque d’apoplexie qui le laisse gaga ; et la presque certitude qu’il va être nommé chef. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°113)

GAI / GAIETÉ

Le Rêve (1888)

je voudrais de l’enfance, de la gaieté dans les deux épisodes (MS NAF 10323, Le Rêve, deuxième plan détaillé du chapitre V, f° 73)

Lourdes (1894)

Dans le buffet, elle [Mme de Jonquière] se dépêche d’avaler. Sa fille indiquée avec son caractère. Tout cela très vif, même très gai. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°170)
Enfin à la Grotte, elle [Marie] regarde tout le paysage qui lui semble changé. La gaieté de tout cela. (Ibid. F°492)

GAGNER (À)

Lourdes (1894)

Mais je crois que le chapitre gagnera à être très simple et à ne contenir absolument que Bernadette, avec toutes les réflexions que peuvent faire faire
sa vie et son œuvre. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s594-595)

GAILLARD

(modèle de personnage réel, connaissance de Zola)

Le Ventre de Paris (1873)

un ouvrier comme Gaillard, un bossu comme Vésinier (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 101)

GALLE

Travail (1901)

A côté, je le répète, une verrerie artistique, un Gallé (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 387/40)

GARDER

Voir aussi : Conserver ; Réserver.

Le Ventre de Paris (1873)

je préfère garder les sergents de ville, la rue de Jerusalem, etc., pour un autre roman.( MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 78)
Je garde à Lebigre son rôle un peu muet. (Ibid., f° 89)
Pour les personnages à côté, je garderai un jeune homme de 18 ans, dont je ferai le Quasimodo des Halles. (Ibid., f° 94)
Je garde la traversée et Cayenne pour la scène du boudin. (Ibid., f°200)

Nana (1880)

Le monde, ne pas laisser tomber les conversations, en garder le ton (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°25- Plan)
Ne pas oublier les conversation (sic) sur les courses ; à bâtons rompus avec des noms de chevaux, de jockey (sic) ; mais garder pour le grand prix.
Bijou non pas tous, garder pour l’effet plus loin (Ibid. F°120)
Les filles contre la grille ; en garder pour en mettre là : Tatan Néné et Maria Blond. (Ibid. F°121)
la garder bonne fille (Ibid. F°142, 143)
Muffat toujours mêlé, pour garder ma gradation, par dessus l’épisode de Mignon (…). (Ibid. F°143).

J’hésite beaucoup à garder l’intrigue que j’ai trouvée. (NAF Ms. 10313, Nana. F°225- Ebauche)
Je crois que cela est bon et que je dois garder cela. (Ibid. F°228).

Au bonheur des dames (1883)

Si je garde Mme Hédouin, il faut que je lui fasse tolérer les rapports d’Octave avec la maîtresse du banquier (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, fº 7)

Si, au contraire, je ne la [Mme Hédouin] garde pas, il faut que je donne à Octave la propriété entière du magasin (Ibid., f° 8) \\(…) elle [Denise] aura été dans cette boutique, puis sera passée au Bonheur, ce qui le [Mouret] fâche tout en gardant des relations, de façon à ce que je garde un lien (Ibid., f° 13) \\Mettre beaucoup plus d’analyse que dans Pot-Bouille tout en gardant le plus de vie dramatisée (Ibid., f° 14)

La Terre (1887)

Bonhomme. (…) Sa passion de la terre doit aller avec l’amour du travail. Donc, difficile de faire que la terre dépérit entre ses mains. Il faudra que je garde ça pour l’oncle. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 443/44 – Ebauche)

Le Rêve (1888)

Si je garde le garçon riche, (…)
cela fait qu’Angélique entre dans cette vie oisive de paresse (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f°s 301/84-302/85).

Je garde les ruines seulement (…) garder Coucy (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes Hautecoeur, f° 255)
(…) Si je garde pour la ville le nom de Hautecoeur-le-Château (Ibid., f° 257)

Garder les vitraux (Ibid., f° 398/5- Notes sur la maison des Hubert)
(…) Voir à garder des vitraux (Ibid., f° 399/6)

Garder beaucoup de détails sur la broderie pour le VI où Angélique fait son chef d’œuvre (MS NAF 10323, Le Rêve f° 50- f° sans doute à reclasser dans le dossier Ebauche)

Mais je ne puis garder le château entier, entièrement conservé . Ce serait peu historique (NAF MS 10324, Le Rêve, Notes sur le château de Hautecoeur, f° 370)
(…) Je garderai le lierre immense pour le donjon (Ibid., f° 373)

Le jour naît. Non, je garde la nuit quelque temps (MS NAF 10323, Le Rêve, 2ème Plan détaillé du Chapitre I, f° 4)
(…) Garder pour le IV le monde merveilleux dans lequel elle vit (Ibid., 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 22) Sainte Agnès (…)Je garderai celle-ci pour un peu plus tard dans le chapitre, lorsque
Angélique deviendra pubère (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° s 34-35)
(…)Dire que le seigneur s’est enfermé et garder son hist./oire/ pour le IV (Ibid., f° 36)
(…) L’angoisse dès que la grâce, le milieu l’abandonne. Garder cela je crois pour plus tard (Ibid., f° 39)
C’est Jean que je veux (à la fin peut-être, comme mot final, à garder) (Ibid., 2ème plan détaillé du chapitre III, f° 43)
je ne sais si je dois pousser cette scène à fond ou plutôt la garder pour le milieu du livre (…) je crois qu’il faudrait la garder, et n’avoir là que l’entente instinctive d’Hubert et d’Angélique (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 49)
Ne pas mettre la visite à la tombe, ou l’indiquer à peine, pour la garder et la mettre vers le milieu (Ibid., premier Plan du chapitre III, f° 49)
garder beaucoup de détails sur la broderie pour le IV, où Angélique fait son chef-d’œuvre. (Ibid., premier plan du chapitre III, f° 50)
(je garde la description de la chapelle pour plus loin) (…) (garder les échafaudages pour plus loin) (Ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 58)
Rappeler d’un mot les miracles des supplices, et énumérer les autres, ceux que j’ai gardés (MS NAF 10323, premier plan du chapitre IV, f° 67)
Peut-être pourrai-je garder la façade pour l’élancement de la fin (Voir Eglise 6 à 10) (…) En tout cas garder pour là l’histoire des princes (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 70)
Comme je garde Félicien mystérieux, je ne puis raconter son histoire que lorsqu’il est connu au IX (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre V, f° 77)
se méfier. Garder les pauvres pour plus loin, car ils sont encore bien près (Ibid., premier plan du chapitre VI, f° 91)
Je veux garder le baiser sur la bouche pour le dénouement (Ibid., premier plan du chapitre VII, f° 102)
L’élancement (à moins que je ne le garde pour la fin) (Ibid., deuxième plan du chapitre VIII, f° 108)
j’ai gardé pour ce chapitre la liste des titres du père de l’évêque (Ibid., premier plan du chapitre X, f° 140)

Lourdes (1894)

Si je faisais Rome, je garderais un ou plusieurs personnages, l’évêque et d’autres, pour réunir les deux volumes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°61)
Je veux des intellectuels, parce que cela me permettra de leur faire analyser les choses à côté, je garderai des simples d’esprit. (Ibid. F°76)
Il faudrait lui donner du [moment biffé] mouvement. Ou bien le garder immobile, mais alors tirer de là une originalité. (Ibid. F°82)
Poser seulement M. Sabathier, garder sa foi et son analyse pour une scène dans l’hôpital, une fois à Lourdes. (Ibid. F°135)
Naturellement, garder Pierre et Marie au centre. (…) Avec un crescendo dans la souffrance, et le sentiment que tout cela roule, est emporté. De Paris à Orléans par exemple (garder ensuite jusqu’à Angers pour le II). (Ibid. F°136)
Et il [Pierre] la [Marie] regarde, (mais garder le portrait lamentable pour plus tard). (Ibid. F°147)
D’abord dans le wagon, (…)
l’homme avec sœur Hyacinthe (mais ne pas oublier que c’est l’homme qui doit me donner les Vigneron, le garder donc pour la fin du morceau) – (Ibid. F°s168-169)
Garder donc les faits les plus affreux pour la fin, les échelonner. (Ibid. F°178)
A l’église pourtant, et garder, je crois, la description de l’église pour la fin, ainsi que le vieux Lourdes – (Ibid. F°206)
Mais ne prendre absolument que Bernadette et les apparitions, sans les persécutions que je garde pour le chapitre V de la seconde partie (…). (Ibid. F°221)
Il faut que j’aie là l’abbé Judaine, que j’ai gardé. (Ibid. F°230)
Et tâcher de garder Pierre et Marie au centre, avec M. de Guersaint, dont je me débarrasserai, si je puis, en lui faisant lier connaissance avec l’abbé Des Hermoises (…). (Ibid. F°236)
Puis ceux qu’on va baigner : Gustave Vigneron [en interligne : le garder pour après l’homme], avec
son père (les deux dames sont restées dehors), Sabathier, et enfin le frère Isidore (celui-ci on le rhabille, quand Pierre entre). (Ibid. F°s262-263)
Foule énorme. Je ne la décris pas, je ne l’analyse pas, car je la garde pour la quatrième partie. (Ibid. F°267)
Les plaies d’origine nerveuse [en interligne : la foi qui guérit. Phénomène de la nutrition.], etc. Mais garder ces choses pour la discussion qui va suivre. – (Ibid. F°282)
Mais ne faire qu’indiquer, car je garde la foule bouleversée, entraînée par les miracles, pour la quatrième partie. (Ibid. F°291)
Je crois que je vais jusqu’à Lourdes fondé, en gardant la lutte de Peyramale et de la Grotte et le départ de Bernadette pour le chapitre V de la troisième partie. (Ibid. F°309)
Voir s’il ne faut pas garder ces scènes pour la fin et au contraire lui donner là une inquiétude, de façon à ce qu’il [Vigneron] n’ait ce matin-là que des inquiétudes. (Ibid. F°326)
M. Vigneron obtient nécessairement là sa première grâce, son espoir d’être nommé chef, car je veux garder tout l’effet de la mort de Mme Chaise pour l’autre scène. (Ibid. F°327)
Et l’histoire de la Grotte et de la Ville (…), la Grotte accaparée par les pères. (Garder le mot Nous fermons la Grotte). (Ibid. F°335)
Indiquer le revirement qui se fera au V chez Cazaban. Garder pour ce V, ce qu’il faudra. (Ibid. F°336)
Ne pas le [Pierre] faire rejeter la foi encore, car je garde cela pour après le miracle (…). (Ibid. F°377)
Je voudrais le [Pierre] garder jusqu’au soleil levant, pour l’avoir là (…). (Ibid. F°379)
Tout le panorama de Lourdes se déroulant ; mais garder cela pour le retour. (Ibid. F°383)
Aussi fureur de la ville qui se voit dépossédée, colère du conseil municipal, et le chagrin de Peyramale (…) [en interligne : je garde les détails qui serviront pour la V e partie]. – (Ibid. F°389)
Je garde M. Sabathier et le frère Isidore pour l’autre chapitre. (Ibid. F°413)
Un mot [en interligne : garder cela pour la fin] : « Regarde donc, quelle foi ! La Sainte Vierge va le guérir, celui-là, car il prie trop bien et il a l’air trop content. » (Ibid. F°421)
Garder le père Massias pour lui faire hurler des litanies (voir son personn.) (Ibid. F°430)
Pourtant, garder, je crois son portrait, pour le moment où elle est arrivée devant la Grotte. (Ibid. F°432)
Il [Pierre] peut l’espérer, mais importuné par le souvenir de Beauclair, à la fin du chapitre, ou même à la fin du IV seulement, la foi sera ruinée ; car il faut que je garde la situation tendue jusqu’à ce qu’il tombe de lassitude dans la [Grotte biffé] Crypte, au milieu de l’hosanna universel (…) \\. (Ibid. F°s435-436)
Garder la [bon biffé] bousculade, mais pousser l’émotion jusqu’au plus violent effet possible. (Ibid. F°437)
Mais garder cela pour l’autre chapitre : autrement, je ne saurais plus que faire de Pierre. (Ibid. F°440)
Si elle [Marie] est sauvée, lui [Pierre] est perdu : garder cela pour le mot final. emme. Craint-il donc de l’aimer : Non, il se sait très honnête, incapable de troubler cette âme. (Ibid. F°455)
Le bureau des constatations pour Marie. Guérie d’une paralysie quel miracle, ou garder ça pour le départ. (Ibid. F°509)
Mais elle [Mme de Jonquière] heureuse, à cause de Raymonde, et de Marie (garder ça pour le IV). (Ibid. F°513)
Elles [la Grivotte, Elise Rouquet et Sophie Couteau] viennent de la Grotte, et je ne fais que les indiquer d’un train [sic], car je les garde pour le chapitre suivant. (Ibid. F°517)
Ne pas montrer, je crois, les pères de la Grotte. Les garder dans leur mystère. (Ibid. F°527)
J’ai M. Sabathier, toujours le même ; et je le garde pour le voyage, disant qu’il ne désespère pas. (…) Elise Rouquet, dont le lupus va mieux,
la Grivotte toujours exaltée. Je garde sa rechute pour le voyage. – (Ibid. F°s529-530)
Garder peut-être cela pour servir de transition, tout à l’heure avec M. Sabathier. (…) Elise Rouquet aussi, qui a acheté un miroir et qui ne cesse de s’y regarder (la garder pour tout à l’heure après la Grivotte). (Ibid. F°536)
Garder pour la fin ce cri : Oh ! l’année prochaine, je serai sûrement guéri. – (Ibid. F°538)
Je garde le troisième mystère pour la fin ; indiquer là les deux premiers, qu’on répète. (Ibid. F°569)
Tout ce monde se ruant (…) : le malheur d’avoir été élue [en interligne : rayée du nombre des femmes et dès lors malheureuse] ; mais garder la réflexion pour la fin – (Ibid. F°571)
Ses beaux yeux de visionnaire, garder cela pour le portrait. (Ibid. F°573)

Travail (1901)

Lui je le garde l’homme fort et têtu, l’autorité, le patron. Elle je la garde mince et amoureuse, la perverse (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 367/20)
Donc ma famille Morfain représentant les premiers ouvriers, et je les garde dans le silence, dans la dignité un
peu sauvage de leur fonction (Ibid., F°424)

GAVAUDANT FINE

(personnage de La Fortune des Rougon, 1871, mère de Lisa et de Gervaise)

Le Ventre de Paris (1873)

J’explique le type de la charcutière Elisa. C’est une Macquart, une fille d’Antoine dans laquelle Fine a mis toute son honnêteté moyenne, tout son besoin de travail. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 50)

GAZETTE DES HALLES (LA)

Le Ventre de Paris (1873)

La gazette des Halles .( MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 107)

GÊNER / GÊNANT

Le Ventre de Paris (1873)

Dans ce cas, je crois que la mère de Jacques me gênerait.( MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 70)

Nana (1880)

C’est toujours cette partie, ce drame qui me gêne. (NAF Ms. 10313, Nana. F°215- Ebauche).

Lourdes (1894)

Le personnage pourrait me servir plus tard, pour Rome, et pour Paris. – Mais c’est son état civil qui me gêne. Je répugne à en faire encore un médecin, à cause du docteur Pascal. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°73)
Le père est mort à la peine, la misère est venue, arranger les choses pour que la famille soit [très biffé] dans la gêne : toutes les douleurs. (…)
Une mère me gênerait peut-être (d’ailleurs, je peux la mettre avec le père, si j’en sens le besoin). (Ibid. F°s75-76)
C’est la procession aux flambeaux qui me gêne ; comment la mettre pour qu’elle finisse le chapitre. (…) Ce qui est gênant un peu pour le roman, c’est que le personnage du prêtre devient maintenant trop central. (Ibid. F°81)
Le Commandeur me gêne toujours un peu. Je le fais logeant dans une dépendance
de la gare, et ayant là un petit emploi de surveillance aux Messageries. (Ibid. F°s238-239)
Ce qui me gêne, c’est que le père n’est pas là et que Pierre quitte Marie, lorsqu’elle est guérie. (Ibid. F°467)
D’abord, j’ai l’épisode du Commandeur à régler, qui me gêne. (Ibid. F°523)

Travail (1901)

Ce qui me gêne toujours un peu, c’est l’arrivée de Luc dans le bourg (F°408)
Ce qui me gêne pour distribuer cela, c’est que je ne sais comment attribuer les fonctions aux ouvriers, mes personnages, pour que quittant l’atelier Delaveau ils puissent être utilisés chez Luc (F°417)
Cela n’est pas très gênant (F°442)

GÉNÉRAL (EN) / GÉNÉRALEMENT

Le Ventre de Paris (1873)

L’idée générale est : le ventre (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 47)
Maisons à pignon et à auvents, se bousculant, généralement percées à chaque étage de deux fenêtres (Ibid., f°141)

La Conquête de Plassans (1874)

Comme marche générale dans l’œuvre, il est temps de revenir à Plassans, où, de longtemps, je ne pourrai remettre les pieds (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 18)

La faute de l’abbé Mouret (1875)

Dernière description générale du Paradou. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Plan du troisième livre, f° 24)
Faire comprendre que la Teuse a une nouvelle, la maladie d’Albine (c’est le lien général du commencement du chapitre. (Ibid., f° 27)

Nana (1880)

C’est un incendie général. (NAF Ms. 10313, Nana. F°145- Plan).

Le seul côté fâcheux que je trouve à cela, c’est que cela n’est pas général et que cela n’est pas très empire. (NAF Ms. 10313, Nana. F°226- Ebauche)
C’est la seule façon de rester général et empire. (Ibid. F°227)
(…) mais comme tout le monde s’emballait, cela passe dans le mouvement général. (Ibid. F°231-2).

Au bonheur des dames (1883)

Et alors je pourrai changer le sujet dans cette idée générale et philosophique (…) (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, f° 8) \\Généralités seulement sur le commerce (Ibid., f° 25)

La Terre (1887)

Hiver décembre 59 L’ensemencement. Louise menant la vache au taureau. Traînée, sauvée par Jean. Conversation, tous aperçus et détail par l’enfant. Paysage général. La file du braconnier rencontrée avec son troupeau d’oie. A la ferme. La saillie. (MS NAF 10.328 La Terre. F° 499/1 – Plan)
(…) Le village. Nostalgie de Madeline. Macqueron vilipendé à son tour. Les rivalités. Grosbois le terrain promis et pour lequel il demande de l’argent. (…) Conclusion générale. (Ibid., f° 503/5 –Plan)

Le Rêve (1888)

Toute profession le [Félicien] rapetisserait, gênerait pour la logique de l’œuvre (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 302/85)
(…) L’idée de l’église et de l’évêque me gêne décidément (Ibid., f° 307/90) \\C’est ennuyeux et pas général d’en faire un artiste (Ibid., Ebauche, f° 298/81). \\La maison des Hubert en général, reprendre la salle commune (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 37)

Lourdes (1894)

Tout cela devra être étudié sur place. Je ne mets ici que l’idée générale. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°8 )
Grande salle commune où l’on introduit ensuite les guéris importants ; et discussion générale et contradictoire. (Ibid. F°281)
Grande salle commune où l’on introduit ensuite les guéris importants ; et là s’ouvre la discussion générale et contradictoire. (Ibid. F°295)
C’est une description générale, et je la fais en prenant les malades qui ont défilé, à la sortie de l’hôpital. (Ibid. F°417)
Il faudrait en arriver à une somnolence générale, pour laisser Marie et Pierre seuls. (Ibid. F°541)

Au-dessus du chiffre se trouve le nom de la dame hospitalière, et au-dessous généralement le nom de deux sœurs, qui les accompagnent également. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 181 – Notes sur le Départ de Paris)

GÉNÉRATION

Lourdes (1894)

Le danger de l’absurde, la génération qu’on prépare ; et l’expérience si longue faite, d’une humanité, d’un train humain basé sur la charité – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°95)
Ne vaudrait-il pas mieux (…) préparer des générations fortes pour demain ? (Ibid. F°555)
Ne [fa biffé] vaudrait-il pas mieux (…) préparer des générations fortes pour demain. (Ibid. F°583)

GENÈSE

(Premier livre de la Bible) Voir aussi Bible, Adam, Eve, dieu, Dieu, Jésus, Job, Marie, Paradis, Passion, Satan.

La faute de l’abbé Mouret (1875)

Mener de front : L’éveil d’un homme a vingt cinq ans / Un amour suivant les phases du printemps / Le parallèle avec la Genèse / Les épisodes amenant la description des jardins. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Le Paradou, f° 43)
Après les promenades, j’ai donc pour mon compte la possession du jardin entier (ils sont là pour le cultiver et le garder. Genèse.) (Ibid., f° 45)

Lourdes (1894)

Le cas d’une femme, hémiplégie droite. (…) Endocardite ancienne, d’origine rhumatismale explique la genèse des accidents cérébraux. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 162-163 – Notes sur les Miracles)

GENRE

Le Ventre de Paris (1873)

A la fin Lisa lui fera retirer sa plaque ou elle commettra quelque vilenie de ce genre. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 65)

Nana (1880)

La villa bâtie par un anglais. Genre italien renaissance. (NAF Ms. 10313, Nana. F°57- Plan)
Elle prend du genre, très distinguée vraiment. (Ibid. F°98).

Renseignements sur les voitures, les grandes publiques, genre anglais, les noms des particulières. (NAF Ms. 10313, Nana. F°299- Notes).

Lourdes (1894)

D’ailleurs, mon prêtre pourra en une page, passer en revue tous les genres de prêtres qu’on rencontre à Lourdes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°116)
Voir l’ordre qui présidera à ces récits. Chacun, peut-être, s’intéressant à son genre de maladie. (Ibid. F°186)
Je crois que c’est ici que je dois mettre le morceau sur tous les genres de prêtres qui viennent à Lourdes, depuis les évêques et les curés qui amènent des pèlerinages, jusqu’aux prêtres libres qui viennent en flâneurs curieux. (Ibid. F°348)

D’ailleurs Pierre pourrait et devra passer en revue, en une page, tous les genres de prêtres qu’on rencontre à Lourdes. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 92 – Notes sur l’abbé Judaine)

GENS

Le Ventre de Paris (1873)

Seulement, il faut mêler tous ces gens-là à l’intrigue. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 64)

Le Rêve (1888)

Puisqu’on m’accuse de ne pas faire de psychologie, je voudrais forcer les gens à confesser que je suis un psychologue. De la psychologie donc, ou ce qu’on appelle
ainsi (!), c’est à dire une lutte d’âme (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 217/1-218/2)

GENTIL

Lourdes (1894)

Et la gentille promenade, recommencée à trois, au bord du Gave dans les jardins. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°495)

GÉOGRAPHIQUEMENT

Lourdes (1894)

La fontaine, les piscines, tout cela géographiquement, pour les besoins du récit. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°247)

GERME (EN)

Lourdes (1894)

Sa mère veut qu’il [Pierre] soit prêtre, avec l’idée de rachat du père. Il veut lui faire plaisir. Ses doutes en germe pourtant, ses hésitations. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°148)
Ensuite le séminaire pour lui [Pierre], poser [tout biffé] en germe tout le prêtre qu’il sera. Ses doutes. – (Ibid. F°156)

GERMINAL

Treizième volume des Rougon-Macquart, publié en 1885.

La Terre (1887)

Cela serait donc taillé sur le plan de « Germinal », en cinq partie [sic], avec de courts chapitres. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 424/25 – Ebauche)

Lourdes (1894)

Il faut que dans « Paris », j’aie, comme dans « Germinal » un très grand fonds de souffrance ; et cela surtout,
pour faire pendant aux souffrances physiques que j’aurai dans « Lourdes ». (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s23-24)

Travail (1901)

Alors, un peu ma Catherine de « Germinal », mais reprise et développée (F°406)

GERVAISE

Mère de Nana et héroïne de L’Assommoir. Le produit de Gervaise et d’un alcoolisé, Coupeau. (NAF Ms. 10313, Nana. F°193- Personnages) Gervaise (NAF Ms. 10313, Nana. F°250 verso- Notes)
Gervaise jour pour manger.
une rechute définitive, une ab serait Gervaise (Ibid. F°342- verso).

GIGANTESQUE

Lourdes (1894)

Au fond, en haut, sur l’horizon, le cirque est terminé par une ligne presque horizontale ; il y a là, [com biffé] un peu sur la droite, comme un donjon rasé près du sol, dominant les murailles hautes et lisses d’une gigantesque forteresse, des courtines cyclopéennes. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 218 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)

GIL BLAS (LE)

Fondé en novembre 1879 par Auguste Dumont, ce quotidien républicain est aussi une feuille littéraire et mondaine. Son tirage monte à 28 000 exemplaires en 1880.

Lourdes (1894)

N’y a-t-il pas des lupus d’origine nerveuse (voir l’article du Gil Blas). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°540)

GLISSER

La faute de l’abbé Mouret (1875)

L’enterrement dans le petit cimetière (glisser sur la messe). (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Plan du troisième livre, f° 24)

GOTHIQUE

style ; époque)

Le Rêve (1888)

L’achèvement (…) le clocher en plein gothique rayonnant (1430) (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes Hautecoeur, f° 263)

La Légende dorée. Citations en vieux langage (…) D’abord on n’a que regardé des images. Puis elle a voulu savoir, a tâché de lire le texte , s’est accoutumée aux lettres gothiques, aux quelques vieux mots hors d’usage , aux tournures vieillies, abréviations, contraction de certaines consonnes, article joint au substantif sans apostrophe. Et elle lit couramment, elle se passionne. Sa seule lecture (MS NAF 10323, 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 20) \\D’abord, enfant, elle n’a fait que regarder des images. Puis elle a voulu savoir, a tâché de lire du texte, s’est accoutumée aux lettres gothiques (Ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 33).
Alors seulement le roman plus le gothique (Ibid., f° 37).

Description des ruines (…) (Ne réserver que la description de l’église, le roman et le gothique superposé) (Ibid., Second plan détaillé du chapitre III, f° 41)
Le gothique au dessus du roman (Ibid., deuxième Plan du chapitre IV, f° 57)
Mettre toute la cathédrale, les abbés, le gothique sur le roman, et un mot des Hautecoeur (Ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 62)
Mais surtout le roman en bas et l’élancement du gothique en haut (Ibid., premier plan du chapitre IV, f° 70)
Hosanna, élancement final (…) gothique flamboyant au dessus du roman comme un hosanna (…) C’est la fin du rêve, l’hosanna, le bouquet mystique (Ibid., deuxième plan du chapitre XIV, f° 185)
J’ai en tous cas tout l’extérieur de l’église, flamboyant, rayonnant, glorieux : roman en bas, ogival / gothique rayé/ en haut (egl.11) (Ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 194)

GRÂCE (À)

Nana (1880)

Il faudrait que cela me donnât le (Folio 96) théâtre en entier, grâce à des intrigues secondaires. (NAF Ms. 10313, Nana. F°95-6).

Le Rêve (1888)

Les épisodes aussi ne doivent pas être romantiques mais terre à
terre relevés par la grâce (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f°s 294/77- 295/78)

Lourdes (1894)

Et, grâce à madame de Jonquière, maîtresse de sa salle, et du baron Suire, l’autorisation est obtenue – On donnera la communion le matin : à la Grotte, pour finir le chapitre IV. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°358)
Après l’exaltation de la Grotte et de la Basilique, grâce au miracle de Marie, et à la montée par les rampes, jusqu’à la Basilique, jusqu’au ciel, j’ai la pauvre chambre. (Ibid. F°472)
Après l’exaltation de la Grotte et de la Basilique, grâce au miracle de Marie, et à la montée par les rampes, jusqu’à la Basilique, jusqu’au ciel, j’ai la pauvre chambre où Bernadette a vécu et l’église en ruine où dort Peyramale. (Ibid. F°479)
On la [l’humanité] vole, on la mange, grâce à cette superstition, qui la livre aux exploiteurs. (Ibid. F°555)
On la [l’humanité] vole, on la mange, grâce à cette superstition qui la livre aux exploiteurs. (Ibid. F°583)
La nuit à l’hôpital. Toute la salle. [M. biffé] L’abbé peut y rentrer grâce à l’aumônier. (Ibid. F°602)

GRADUATION / GRADUER

La faute de l’abbé Mouret (1875)

Le rut de toute la création. Pendant des jours.(Il faut qu’il y ait une gradation pour arriver à cet état (la nature complice.) (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Le Paradou, f° 63)

Nana (1880)

Muffat toujours mêlé, pour garder ma gradation, par dessus l’épisode de Mignon. (NAF Ms. 10313, Nana. F°143- Plan)
Suivre une gradation dans la conversation, des choses peu intéressantes aux choses plus intéressantes. (Ibid. F°157).

Lourdes (1894)

La souffrance du wagon peut revenir. Un intermède, avec le dedans et le dehors. Sans trop insister, pour la gradation. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°147)
Graduer toutes ces souffrances, pour
arriver à la plus grande intensité possible. (Ibid. F°s174-175)

GRAINDORGE

(famille)

Le Ventre de Paris (1873)

Les Graindorge, (famille d’horticulteurs Répandue tout autour de Paris, et très riche. (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°281)
Les Graindorge, beaucoup de roses, violettes ; les grands cultivateurs seulement peuvent cultiver [les] sous couche. (Ibid., f° 283) ==== GRAND / GRANDIR / GRANDEUR ====

Le Ventre de Paris (1873)

C’est tout un type que je grandirai. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 49)
J’ai d’abord le grand chapitre d’une nuit aux Halles. (Ibid., f° 83)
Comme gras, j’ai le plus grand nombre de mes personnages. (Ibid., f° 101)
D’ailleurs, Lebigre fait ce commerce plus en grand. (Ibid., f° 109)
Paysage très plat, avec grand ciel (Ibid., f°263)
Le bruit des cahots, dans le grand silence. (Ibid., f° 245)

La Conquête de Plassans (1874)

Puis un grand morceau d’analyse (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche. F°24)
grande scène, qui pourra rappeler, par les actes d’un fou, le grand morceau du milieu, les actes d’un homme sage (Ibid.F°26)

La faute de l’abbé Mouret (1875)

Je réfléchis qu’il serait peut-être plus grand et plus simple pour l’œuvre de ne pas spécifier sur les paysans. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 13)
Un grand morceau, décidément. (Ibid., Plan du troisième livre, f° 24)

Nana (1880)

L’homme dévot est là aussi Téophile (sic) Venot. (voir le portrait) Le grandir. (NAF Ms. 10313, Nana. F°58- Plan)
Théophile Venaut (sic) ayant l’air de pousser Muffat. Le grandir à partir de là. (Ibid. F°61)
[L’homme dévot] Commencer à grandir la figure. (Ibid. F°65).

La Terre (1887)

tâcher d’avoir, au fond, de la grandeur, chez ce paysan, cet homme qui est resté le plus près de la terre. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 401/2- Ebauche) (…) Ne pas l’anoblir, trouver et montrer la grandeur. (Ibid.) Mais grandi par sa passion de la terre (MS NAF 10329 La Terre f° 36 – Personnages, Joseph Fouan)

Le Rêve (1888)

je ne voudrais remettre les amoureux en présence que pour une grande scène (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 267/50)
je voudrais une scène grande (…) une grande pureté (Ibid., f° 268/51)
Une grande naïveté dans la bravoure (Ibid., f° 269/52)
grande scène de lutte et de passion, mais chaste (Ibid., f° 273/56) \\J’aimerais mieux qu’elle mourut [sic] dans son triomphe . Cela est plus grand, plus pur, plus éthéré (Ibid., f° 303/86 )
(…) Elle meurt (…) Cela me paraît beaucoup plus grand et beaucoup plus touchant (Ibid., f° 305/88) \\Là, grand morceau développé me donnant tout l’évêque (…) Tout l’évêque (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 128)
Et une scène grande (Ibid., f° 132)
(si Félicien vient chez les Hubert, je puis faire sortir Angélique d’elle-même, ce qui serait grand) (…) une scène grande, le milieu à choisir (Ibid., premier plan du chapitre X, f° 137)
Quelque chose de poignant et de grand, au bout de quoi est la mort (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XI, f° 149)
Grande scène de lune et de passion, mais chaste (Ibid., premier plan du chapitre XII, f° 165)
Mais une grande pureté, une grande blancheur (Ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 176)
Un grand alinéa de pureté, envolé (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 186)
Enfin le dénouement, la mort (…) Grand, pur, élancé (Ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 186)

Lourdes (1894)

Et tout cela, dès maintenant, je voudrais l’incarner dans une dame romaine
à qui je donnerai une grande passion. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s5-6)
Il faut en revenir au grand cri douloureux que je jetterai dans « Lourdes ». (…) Une grande générosité, un grand élan dans la foi (…) \\. (Ibid. F°s22-23)
Enfin toute la bataille sociale dans sa violence, la lutte pour la vie. Et à l’horizon, la grande aurore qui se lève. (Ibid. F°23)
Ensuite, la nécessité qui a fait qu’on l’a [Bernadette] escamotée soit qu’elle fût malade et qu’on ne voulût pas la montrer, soit qu’on craignît (…) pour elle les effets d’une adoration trop grande (…) \\. (Ibid. F°s30-31)
La [Bernadette] voilà donc frappée de solitude par la grandeur même, et souffrant. La montrer donc ainsi, tandis que son œuvre grandit et s’exalte jusqu’au triomphe. (Ibid. F°32)
Donc la voir toujours derrière l’[h biffé]œuvre qui grandit, l’opposer toujours, finir par son pauvre tombeau, là-bas – (Ibid. F°33)
Ceux [les prêtres] qui ont la foi, ceux qui viennent par chic, ceux qui s’amusent, font un voyage aux Pyrénées, ceux même qui se donnent là un rendez-vous, dans la grande [cohue biffé] liberté de la grande cohue (…). (Ibid. F°36)
Le château en face, qui n’existe plus, qu’on a abîmé, et qui a pourtant si grand air. (Ibid. F°45)
Je répète que je veux au centre la souffrance humaine, tout un groupe de malades emportés vers l’éternelle illusion. C’est là tout le roman, la plus grande partie. (Ibid. F°55)
J’arrive à Bernadette. Elle aussi est de la souffrance, c’est la grande idée de mon livre. (…) Mais, pour arriver à cela, il y aura une grande difficulté à vaincre, qu’il faudra résoudre tout de suite pour le plan : comment revenir en arrière,
comment raconter tout Bernadette (et aussi le Lourdes ancien, Peyramale et les Pères), si mon roman se passe de nos jours ? (Ibid. F°s57-58)
Ma crainte est de ne pas trouver pour celui-ci un sujet qui m’aille, un cadre où je sois moi, des foules, des grandes masses à remuer, des effets grands (…) \\. (Ibid. F°s61-62)
D’autre part les mots : « Je suis l’Immaculée conception » sont très singuliers dans la bouche de cette enfant. (…)
On leur donne une grande importance, ils sont en lettres plus grosses, sur la longue inscription qui tient toute une grande table de marbre, près de la grotte. A quelle époque a été établi le dogme de l’Immaculée conception ? Le pape Pie IX avait eu de grandes peines pour le faire accepter (…). (Ibid. F°s62-63)
Puis, l’idée que la jeune malade pourrait être guérie le bouleverse : (…) la faire frapper dans son sexe, mais avec la plus grande discrétion, pour que tout le monde puisse lire mon livre. (Ibid. F°77)
Et même (…) elle lui dit : « J’ai prié pour vous. – Pour moi ! – Oui, je sais que
vous souffrez, et que vous en avez besoin. – [»] Elle est la seule qui l’ait deviné. Cela très pur et très grand – (Ibid. F°s82-83)
Elle [Lourdes] le jette dans des doutes plus grands, elle achève de tuer en lui la croyance. (Ibid. F°83)
Il se décide à prononcer ses vœux, sans trop s’interroger sur son esprit précis et logique, voulant aussi faire ce grand plaisir à sa mère ; d’un côté, frappé dans le roman de son adolescence ; de l’autre, donnant cette grande joie à sa mère. (Ibid. F°87)
Il rêve de grandes charités (mais cela viendra surtout à la fin, après Lourdes, avec l’idée d’une religion de la souffrance humaine.[)] (Ibid. F°94)
Un grand médecin (Charcot) le pousse à déterminer la malade au voyage, puisqu’elle a des sentiments religieux ardents. (Ibid. F°96)
Lui donner, avant le départ, une grande tendresse pour Bernadette, qui croîtra là-bas. (Ibid. F°98)
Voir si elle ne lui fait pas le serment de ne jamais se marier, de se faire religieuse comme B. Cela serait grand, murmuré à l’oreille, dans le train qui la ramène. (Ibid. F°99)
J’ai peut-être envie de mettre un très grand seigneur, très chic, qui se dévouerait
absolument ; mais alors, une simple figure de fond. (Ibid. F°s102-103)
L’aumônier de la salle. Un bon prêtre, miraculé, guéri des yeux. D’une très grande sainteté et croyant ferme
aux miracles. (Ibid. F°s115-116)
Comment un homme d’une intelligence élevée et claire, nourrie dans l’analyse, peut arriver à croire aux miracles, sous le
coup d’une grande douleur. (Ibid. F°s118-119)
Toujours le train roule, l’hôpital roulant. Ne faire qu’indiquer cela [en interligne : le grand mouvement de la souffrance] pour l’épanouir aux chapitres suivants. – (Ibid. F°130)
Tous ces trains sillonnant la France, l’Europe, le monde, se rendant tous à ce petit coin des Pyrénées, à la Grotte. Le grand mouvement de la souffrance. (Ibid. F°131)
Il [Pierre] aura encore une grande heure et demie pour réfléchir ce qui est assez. (Ibid. F°144)
Elle l’avait épousé par estime et reconnaissance, à la suite de grands services ren- \\dus à sa famille. (Ibid.F°s146-147)
Elle [Marie] pas femme, lui [Pierre] prêtre. Et il faut que ce soit ce qui le décide, car il hésitait, malgré son grand désir de [faire biffé] donner ce grand bonheur à sa mère. – (…) Elle ne sera jamais femme, pourquoi serait-il un homme ; et c’est ce qui le décide. En même temps, il veut donner ce grand bonheur à sa mère. (…) La mère a la grande joie [de lui voir biffé] d’assister à sa première messe. Puis elle meurt, brusquement. Et grande douleur de Pierre. (Ibid. F°149)
Il [Pierre] est bien résolu à mater son intelligence, comme il a maté sa chair ; mais c’est plus difficile. Le combat, le montrer très simple et très grand. (Ibid. F°151)
Le grand médecin alors amené par Pierre. Un ami de son père encore (?). (Ibid. F°153)
Finir par le wagon [en interligne : grande fatigue, accablement, bruit des cantiques], les cantiques, la souffrance [en interligne : arriverait-on en vie]. (Ibid. F°154)
Maintenant, dans
sa gouttière, [Marie] abandonnée par la science, condamnée. [De biffé] Sa grande foi. (…) Le grand médecin consulté, qui conseille Lourdes, et explique ce qui peut se passer, le miracle prédit, annoncé, catalogué par la science. (Ibid. F°s157-158)
Et l’expérience se déroule. Là-bas sa tendresse grandira pour Bernadette. (Ibid. F°161)
Et une grande fatigue déjà, un accablement déjà. (Ibid. F°162)
La femme [Mme Dieulafay] a voulu absolument être descendue pour respirer. Par terre, dans un grand luxe. (Ibid. F°171)
Graduer toutes ces souffrances, pour
arriver à la plus grande intensité possible. (Ibid. F°s174-175)
Et le grand morceau, la masse de miracles, avec Mme de Jonquière et surtout sœur Hyacinthe. (Ibid. F°186)
Le mois de Marie [en interligne : N. s. L. p. 37], de Lasserre (…) \\. Pas de roman plus passionnant, et qui puisse avoir un plus grand succès. (Ibid. F°s188-189)
Et, alors, le récit de tous les miracles qui commence. D’abord, les malades en connaîtront tous un ou deux et les raconteront à tour de rôle. Cela allumera, grandira. (Ibid. F°193)
L’abominable fatigue qui grandit. (Ibid. F°210)
Et là je les réveille, je montre la souffrance qui a grandi par la fatigue. (Ibid. F°210)
Grand tohu-bohu, dans l’hôpital – (Ibid. F°249)
Mais pourtant, je ne fais que poser la Grotte, sans grands détails. L’aspect premier. (Ibid. F°252)
Et la foule, pas encore très grande. Mais l’encombrement des malades. (Ibid. F°253)
Grande solitude, à peine quelques promeneurs curieux poussent-ils jusque là. (Ibid. F°259)
Le grand coup moral qui a assommé Chassaigne. (Ibid. F°260)
Tout cela dans la plus grande émotion et dans la plus grande beauté possibles. (Ibid. F°380)
Marie à Pierre : J’ai prié pour vous. – Pour moi ! – Oui, je sais que vous souffrez et que vous en avez besoin. – Très pur et très grand. (Ibid. F°380)
Je pose ainsi le V e chapitre de la quatrième partie, où j’aurai la grande opposition de la Grotte et de la Basilique triomphante, en face de la misérable chambre de Bernadette et de la ruine lamentable de l[a biffé]’église paroissiale. (Ibid. F°396)
Alors, une grande description des malades devant la Grotte, sans spécifier. (Ibid. F°416)
C’est donc la foule qui va être le grand personnage, le personnage enveloppant. (…)
Les malades rangés devant la Grotte, grande description (…). (Ibid. F°s427-428)
Et la fièvre où elle [la foule] est, la passion qui a encore grandi et qu’il [Pierre] analysera. (Ibid. F°433)
Le soleil se couche derrière le grand Ger, et le Saint-Sacrement en flammes. Quelque chose de très grand. (Ibid. F°453)
Grande description, au soleil qui s’incline. (Ibid. F°462)
Description de la crypte et du tombeau qui s’y trouve. La grandeur farouche de ce corps tout seul, au fond de cette ruine. (Ibid. F°476)
Je crois qu’il serait grand de finir dans la Crypte, ou dans l’église en ruine, en haut. (Ibid. F°478)
Alors dans ce wagon souffrant et ensommeillé qui roule par la campagne noire, la grande scène finale, entre eux deux [Marie et Pierre]. (Ibid. F°541)
C’était le renoncement accepté, voulu, dans la grandeur désolée des existences hors nature. (Ibid. F°545)
L’ironie de cela, comme je l’ai dit, et la
grandeur du sacrifice. – (Ibid. F°s546-547)
Cette exaltation de la femme, en dehors de la nature (l’immaculée conception), lorsque jamais la femme n’est plus grande que lorsqu’elle est épouse et mère. (Ibid. F°567)
Dire que la femme est d’autant plus grande que lorsqu’elle est vierge, et imaginer pour une qu’elle reste vierge en devenant mère, n’est-ce point un blasphème contre la nature. La femme n’est plus grande [en interligne : femme] qu’à la condition d’être épouse et mère. (Ibid. F°575)
Puis finir par lui, résolu à rester prêtre honnête, dans la grandeur désolée du prêtre incroyant (…) \\. (Ibid. F°s588-589)
Faire cela, comme tous les chapitres qui la [Bernadette] concernent, avec une très grande délicatesse, un peu mystique, avec des tons de vitrail. (Ibid. F°595)
Bien entendu avec toutes les réflexions et les conclusions que cette lecture soulève. Très simple et très grand. (Ibid. F°596)

Mais une flamme dans le regard, une grande passion intellectuelle, avec une grande droiture, une grande énergie. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 3 – Notes sur Pierre Froment)
Et aussi, dans cette tendresse, un grand besoin de croire, la soif de la foi. – (…) De grands combats pourtant. (…) Le grand besoin de croire est dans le cerveau. (Ibid. Fo 4 – Notes sur Pierre Froment)
Assez grande fortune [M. Froment]. (…) Elle [Mme Froment] très catholique, a épousé [Grégoire biffé] Michel par estime et par reconnaissance, à la suite de grands services rendus à sa famille. (Ibid. Fo 5 – Notes sur Pierre Froment)
Il se décide à prononcer ses vœux, sans trop s’interroger sur son esprit précis et logique, voulant aussi faire ce grand plaisir à sa mère : d’un côté frappé dans le roman de son adolescence ; de l’autre donnant cette grande joie à sa mère. (Ibid. Fo 8 – Notes sur Pierre Froment)
Sa mère le voit donc prêtre, sa grande joie, son
rêve réalisé. (Ibid. Fos 8-9 – Notes sur Pierre Froment)
Lui donner une grande tendresse pour Bernadette qui grandira là-bas. (Ibid. Fo 15 – Notes sur Pierre Froment)
Il faut que l’apparition soit très grande avec l’éclat de maladie. (Ibid. Fo 20– Notes sur Marie de Guersaint)
La consultation du grand médecin. Il dit
à Pierre : «  Si elle est sûre d’être guérie, elle le sera ». (Ibid. Fos 25-26 – Notes sur Marie de Guersaint)
Il rêve de grande charité, mais cela vaudra surtout à la fin, avec l’idée d’une religion de la souffrance humaine. (Ibid. Fo 26 – Notes sur Marie de Guersaint)
C’est là le grand effet du personnage : le poser léger,
distrait, quoique pratiquant, artiste ; puis l’abattre, à genoux, devant sa fille guérie (…). (Ibid. Fos 29-30 – Notes sur M. de Guersaint)
Et la tentative à Lourdes. On l’y porte dans un grand luxe. (Ibid. Fo 41 – Notes sur Mme Dieulafay)
Une très jolie femme, qui a des succès mondains très grands. (…) Ce coin-là, les Dieulafay et les Jousseur sont [en interligne : uniquement] pour mettre là un coin de grande richesse et de monde. (Ibid. Fo 44 – Notes sur Mme Jousseur)
Très grande peur de la mort, ce qui l’a rendue dévote. – (Ibid. Fo 59 – Notes sur Mme Chaise)
Comment un homme d’une intelligence élevée et claire, nourrie dans l’analyse, peut arriver à croire aux miracles, sous le coup d’une grande douleur. – (Ibid. Fo 65 – Notes sur le docteur Chassaigne)
Peu de science et un grand aplomb. – (Ibid. Fo 67 – Notes sur le docteur Bonamy)
Grandes situations autrefois, [lettres biffées] instruction et éducation excellentes données à Raymonde. (Ibid. Fo 72 – Notes sur Madame de Jonquière)
C’est la grande joie d’y venir. (Ibid. Fo 77 – Notes sur Madame Desagneaux)
Homme très riche [M. Desagneaux] (…). Terres, châteaux, hôtel à Paris, grande fortune. (Ibid. Fo 78 – Notes sur Madame Desagneaux)
Mais un très grand air de distinction. (Ibid. Fo 83 – Notes sur le marquis de Salmon-Roquebert)
Elle [sœur Hycinthe] le soigne et elle le sauve. Soins intimes, très grande pureté (…). (Ibid. Fo 89– Notes sur Ferrand)
D’une très grande sainteté et d’une foi absolue, tranquille et forte. (Ibid. Fo 91 – Notes sur l’abbé Judaine)
Et le malade (…) qui veut qu’on le laisse crever tranquille. Non pas pour aller au ciel, (…) mais (…)
pour avoir la grande paix absolue et éternelle de n’être plus. (Ibid. Fos 109-110 – Notes sur le Commandeur)
Seul, le grand médecin voit clair (…). (…)
Le grand médecin comprend donc que la cause première a dû disparaître, l’état organique s’améliorer (…). – (Ibid. 117-118 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Donc, seul le grand médecin découvre l’hystéro-neurasthénie. (Ibid. Fo 119 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
L’attention immobilisée, ne pouvant se distraire et acquérir des notions nouvelles, sauf sous le coup d’une grande émotion. (Ibid. Fo 120 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Le grand médecin a recommandé la nécessité d’une grande foule [en interligne : exaltée], exerçant son pouvoir de suggestion. (Ibid. Fo 121 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Grande faiblesse des membres inférieurs. (Ibid. Fo 123 – Notes sur la maladie de M. Sabathier)
Grand amaigrissement, face jaune, tout le corps devient jaune. (Ibid. Fo 124 – Notes sur la maladie de Mme Vêtu)
Carie tuberculeuse des os. (…) Quelquefois, grande précocité. (Ibid. Fo 129 – Notes sur la maladie de Gustave Vigneron)
Des visages d’horreur languis de larmes, d’autres [illisible] : terreur des grandes émotions religieuses. – (Ibid. Fo 139 – Notes sur les Miracles)
Les malades, des enfants. Tout cela, un peu enfantin, dans la grande souffrance. (Ibid. Fo 190 – Notes sur le Départ de Paris)
La grande description des foules qui accourent, le côté foi et le côté godaille. – (Ibid. Fo 215 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Grande dévotion à la Vierge dans le pays. (Ibid. Fo 229 – Notes sur H. Lasserre)
Elle [Bernadette] priait pour les pécheurs, c’était sa grande occupation. (…) Pourquoi la guérison des autres, et pas la sienne ? (…) Où est le but, où est l’intérêt, de toutes ces manifestations individuelles, dans le grand tout ? (Ibid. Fo 261 – Notes sur H. Lasserre)
Le grand curé Peyramale, doyen de Lourdes. Lourdes, le plus grand mouvement religieux qu’on ait vu depuis les Croisades. (Ibid. Fo 264 – Notes sur H. Lasserre)

Travail (1901)

L’institution et l’éducation des enfants doit tenir une grande place, car c’est par elle que la nouvelle société se créera (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 375/28)
Voilà le grand type, qui doit venir en avant, au premier plan, pour bien montrer la bête monstrueuse du salariat (Ibid., f° 376/29-377/30) \\Le savant est le grand exemple (Ibid., 384/37)
Et un grand type à créer (Ibid., f° 390/43) \\Un grand parc improductif, très beau, dont on fera un jardin public plus tard (Ibid., f° 400/53)

GRAVE / GRAVITÉ

Le Rêve (1888)

Mais un scrupule m’est venu, dont l’examen est plus grave (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 302/85)

Lourdes (1894)

A quelle époque a été établi le dogme de l’Immaculée conception ? (…) Il faut que j’étudie toute cette question, car elle a sa gravité. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°63)
Pourquoi veut-on de [la vérité biffé] l’égalité et de la justice ? Grave problème. Il [Pierre] se trouble et hésite. – (Ibid. F°556)
Ce qu’elle [Bernadette] dit elle-même, cette parole si grave. (Ibid. F°573)

GRAVURE

Le Ventre de Paris (1873)

Je pourrai faire citer par Claude la série / gravures anglaises. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 100-101)

GRÉVIN (Alfred)

(1827-1892) Dessinateur et graveur.

Nana (1880)

Une Alsacienne qui semble sortie d’un album de Grévin (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°245/3- Notes).

GRIFFONNER

Le Ventre de Paris (1873)

Charles dérange tout; son frère Louis lui donne une chambre où il griffonne, où il a des papiers (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 68)

GROS / EN GROS

Le Ventre de Paris (1873)

Telle est la grosse charpente du drame.( MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 58)
Lisa, née la première, en 1827, un an après le mariage, resta peu au logis. C’était une grosse et belle enfant, très saine, toute sanguine qui ressemblait beaucoup à sa mère. (Ibid., f°242)

La Conquête de Plassans (1874)

C’est Mouret qui peut les expliquer d’une façon (. ?), un soir dans son jardin, d’abord en gros, sans l’histoire des personnages qui viendront au fur et à mesure. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan IV F° 6)

Nana (1880)

Voici en gros, et jusqu’à nouvel ordre distribution des faits. (NAF Ms. 10313, Nana. F°222- Ebauche).

La Terre (1887)

La troisième partie serait, en gros, la vie de Bonhomme avec sa femme et sa belle sœur, et surtout les amour [sic] de Jean avec celle-ci. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 423/24 – Ebauche)
(…) Quant à la question politique, elle pourrait venir d’une élection. Mais cela est bien gros et me demanderait de la place. (Ibid., f° 475/67)

Lourdes (1894)

Il faut une croyance religion [sic]. La religion basée sur le surnaturel ; et la science démolit le surnaturel : là est la grosse difficulté. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°12)
Si les livres de Lasserre ont un si gros succès, c’est par leur merveilleux, par leurs contes de fées des guérisons, par l’espoir et la consolation qu’ils apportent à tous les souffrants. (Ibid. F°40)
D’autre part les mots : « Je suis l’Immaculée conception » sont très singuliers dans la bouche de cette enfant. (…)
On leur donne une grande importance, ils sont en lettres plus grosses, sur la longue inscription qui tient toute une grande table de marbre, près de la grotte. (Ibid. F°s62-63)
La grosse affaire est donc de bien régler l’abbé. Il a dû connaître la malade enfant. (Ibid. F°84)
On lisait le mois de Marie de Lasserre dans les églises (en mai, 30 jours). La suite au prochain numéro. Violent intérêt, gros succès du livre, et grotte lancée (éb. 137). (Ibid. F°200)
Puis les malades, en gros : [Vi biffé] les Vigneron, les Dieulafay [en interligne : tous les malades en bloc]. (Ibid. F°247)
J’en arrive avec ce regret possible de la vie à ce qu’elle [Bernadette] devait rêver, sur Lourdes. Elle savait ce qui s’y passait en gros. (Ibid. F°573)

Et le conseil municipal soutenait Peyramale. Cent mille fr. volés, [illisible] l’époque du paiement (gros d’ennuis). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 287 – Notes sur L’église du curé Peyramale)

GROUPE

Voir aussi : Foule.

Le Ventre de Paris (1873)

J’ai encore tout un groupe de femmes, voisines, marchandes de la Halle, amies d’Elisa. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 60)

Nana (1880)

Cartier, Juillerat, la Faloise font un groupe, et posent Nana. (NAF Ms. 10313, Nana. F°8- Plan)
Poser toutes les femmes (…). Faire des groupes. (Ibid. F°41)
Alors le groupe sur le boulevard, dans la nuit, et la description des groupes qui commencent à passer en chantant (Ibid. F°155)
Dès que j’aurai deux femmes, je puis en grouper plusieurs autres. (Ibid. F°219).

Lourdes (1894)

Et je ne parle pas des malades, un groupe que je suivrai (…) \\. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s37-38)
Je répète que je veux au centre la souffrance humaine, tout un groupe de malades emportés vers l’éternelle illusion. (Ibid. F°55)
Je puis poser les Vigneron et madame Chaise (…). (…) Occasion de poser tout ce groupe. (Ibid. F°174)
Tout cela autour de l’homme, et avec les deux groupes de malades extérieurs, les Vigneron et les Dieulafay. (Ibid. F°175)
Faire promener les trois dames [Mme de la Jonquière, sa fille Raymonde et Mme Volmar] parmi les groupes et les mener au buffet où elles mangent d’un vif appétit. (Ibid. F°177)

Travail (1901)

Donc, j’ai tout de suite des groupes, des drames individuels (MS NAF 10333, Travail, Ebauche f° 352 \\5)
Je reprends les drames personnels de chaque groupe, de chaque personnage et les dénoue dans la joie (Ibid., f°s 374/27-375/28)
Mon groupe d’ouvriers n’est pas §§ (Ibid., f° 380/33)

GUÈRE

Lourdes (1894)

J’aurais voulu une lutte héroïque, terrible, sanglante : tout un choc de deux mondes. Et je ne puis guère arriver à cela que si, à la fin de « Rome » je montre mon prêtre écrasé (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°14)
Ma phrase du discours aux étudiants sur « le travail libérateur et pacificateur ». Je ne puis guère prêter à mon socialiste que ces idées-là, et ce sera donc un évolutionniste. (Ibid. F°21)
Je ne vois guère d’autre moyen que de ne pas finir le chapitre avec la procession et de la faire rencontrer simplement par la malade et par le prêtre, lorsqu’ils se rendent à la grotte le soir. (Ibid. F°81)
J’en voudrais deux [sœurs de l’Assomption], une plus âgée, chargée dans le wagon des provisions. Je ne la montrerai guère que à l’aller et au retour, et peut-être au milieu dans l’hôpital. – (Ibid. F°113)
Ferrand ne pouvant s’expliquer sur la maladie de l’homme : tout est pris, il est
perdu, ce sera de la chance si on le mène jusqu’à Lourdes. Il hoche la tête, ne le croit guère. (Ibid. F°s173-174)
Donc ne développer guère que cette [lettre biffé] lecture, et restreindre les autres épisodes. (Ibid. F°307)
On ne l’appelle [Ferrand] guère que lorsqu’un malade va mourir, pour lui faciliter l’agonie. (Ibid. F°403)
Ce qui me gêne, c’est que le père n’est pas là et que Pierre quitte Marie, lorsqu’elle est guérie. On ne se presse guère autour d’elle. (Ibid. F°467)

Travail (1901)

Pour les paysans, je ne vois guère que le fermier Fouillat (F°415)

GUÉRILLON

(connaissance de Zola)

Le Ventre de Paris (1873)

Un joli jeune homme, comme ceux dont m’a parlé Guérillon. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 109)

GUIMONT (Esther)

(morte en 1879) Courtisane.

Nana (1880)

La Guimont, salon politique. (NAF Ms. 10313, Nana. F°262/11- Notes).