Dictionnaire – Choc-Cyclopéen

CHOC

Lourdes (1894)

Seulement, je ne vois pas la lutte que je voudrais entre lui et son frère. J’aurais voulu une lutte héroïque, terrible, sanglante : tout un choc de deux mondes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°14 )

CHŒUR

Lourdes (1894)

Il faudrait plutôt des personnages qui raconteraient le passé, une sorte de chœur rappelant [ce q biffé] toute l’histoire, de même qu’à la fin [du biffé] de chaque jour du mois de Marie il y a une oraison. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°59)

CHOISIR/ CHOIX

Le Ventre de Paris (1873)

Je choisirai un autre personnage pour la marchande aux petits tas. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 105)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Je puis choisir comme fond pour représenter le village, quelques galopins et quelques galopines, en classe chez Archangias, et qui assisteront au catéchisme de Serge : deux garçons et une fille sans doute. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 12)

Nana (1880)

D’autre part, je pourrai encore avoir un autre coin, qui est à choisir. (NAF Ms. 10313, Nana. F°209- Ebauche).

Le Rêve (1888)

C’est à choisir (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche f° 221/5)
(…) Une scène grande. Choisir l’endroit, la sacristie peut-être (ibid., f° 268/51)
Un dais serait une pièce trop forte, il faudra sans doute choisir autre chose (ibid., premier plan du chapitre VI, f° 86)
une scène grande , le milieu à choisir (ibid., premier plan du chapitre X, f° 137)

Lourdes (1894)

Et j’en arriverai à quelques pages d’entassement de mi- \\racles, je choisirai un ordre. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, ibid. F°s193-194)
A chaque chapitre, revoir les personnages et choisir ceux qui peuvent entrer dans le chapitre. (ibid. F°364)
Alors, faire mourir l’enfant pendant la messe, sous la pluie, ou ailleurs, et dans un autre moment. Choisir l’arrangement le plus poignant. (ibid. F°379)
Lui est d’un petit village voisin, [j biffé] choisir un nom. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 66 – Notes sur le docteur Chassaigne)
Toutes les affections sans transition et sans choix. (ibid., Fo 165 – Notes sur les Miracles)

Travail (1901)

J’ajoute que je choisis en pays où l’on cultivait la vigne (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 386/39)

CHOSE

(voir aussi : autre chose ; quelque chose)

Le Ventre de Paris (1873)

Il est contre l’ordre, il va tout bouleverser avec sa révolution (Mettre ces choses en conversation le plus souvent, entre Lisa et Quenu) (Le Ventre de Paris, Ebauche, Ms.Naf 10.338, f° 86)
Non, il faut comprendre la chose autrement. Lebigre sera tout à fait effacé, j’en ferai un personnage louche, dont on ne saura le vrai caractère de mouchard que plus tard. (ibid., f° 87)
Il aura un but, bien mince, l’autorisation de quelque chose qu’il avouera à la fin. (ibid., f° 87)
La Normande peut avoir rêvé aussi une vengeance, en livrant Florent, et avoir écrit une lettre anonyme, ou fait autre chose. (ibid., f° 93)
le nommé Florent a dû laisser là des papiers examine les cahiers de devoirs du petit bonhomme et trouve des choses très compromettantes. (ibid., f° 100)

La Conquête de Plassans (1874)

Il s’est fait commissionnaire en gros d’une denrée du pays, amandes ou autre chose (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 19)
Quelque chose de raide. D’abord les remords de
Marthe . Ces remords sont déterminés par une violence quelconque de Bonnard, un abandon ou autre chose (ibid.F°s 25-26) === La Faute de l’abbé Mouret (1875) ===

Trouver dans la première partie la place de ces choses. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Les personnages, f° 17)

Nana (1880)

Vendoeuvres blaguant avec Amy (…) et servant à expliquer certaines choses en a parte. (NAF Ms. 10313, Nana. F°39- Plan)
Un jour Chouard entrevu, un cochon qui lui a demandé des choses ; les pantoufles reniflées. (ibid. F°80)
Et madame Hugon venant chercher ses fils – Une chose qui monte, très grand, très beau. (ibid. F°97).
Un mari fera d’elle [Estelle Muffat] tout ce qu’il voudra. Une chose, un problème. A quoi peut-elle penser et que peut-il y avoir en elle ? (NAF Ms. 10313, Nana. F°190- Personnages).
On lui crie dans l’oreille des choses pour l’effrayer. (NAF Ms. 10313, Nana. F°248- Notes)
La loge est entre deux vitrages. On y voit des bouquets, des lettres, toutes sortes de chose (sic). (ibid. F°311).

La Terre (1887)

Un enfant compliquerait les choses, faut-il lui [Jean Macquart] en donner un : on ne saurait s’il est de lui ou de Bonhomme. (MS NAF 10.328, La Terre, Ebauche, f° 432/33)

Le Rêve (1888)

me servir là des broderies (…) il vient prendre livraison, ou autre chose (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 270/53)
Mais le château à régler est chose plus complexe (ibid., f° 309/92) \\Pourtant ne pas dire ces choses, ne les laisser que soupçonner (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 182)

Lourdes (1894)

Ce sera peut-être mon prêtre qui incarnera ces idées, et il fera de la dame son disciple, tâchera de l’utiliser avec son amour ; et comment les choses échouent, comment il se convint
qu’il n’y a rien [av biffé] à faire avec le vieux catholicisme, une vieille machine usée. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s9-10)
De là la croyance, le besoin du miracle. C’est lui qui fleurit comme une rose d’or. La consolation des choses qui vont contre la nature. (ibid. F°40)
Mais quelle affreuse chose que ce Lourdes ! (ibid. F°44)
Partout la même chose. Prendre des exemples. Sera-ce de même pour Lourdes. (ibid. F°45)
Ce que je disais au docteur Boissarie : « (…) Surtout, je voudrais organiser les choses de façon à ce qu’aucun doute ne subsistât. Je prendrais des mesures telles que la terre entière verrait et croirait. » – (ibid. F°46)
Le type du petit
grisonnant qui a grogné derrière moi des choses que je n’ai pas bien entendues. (ibid. F°s48-49)
Quel serait donc [cette croyance biffé] cette nécessité de l’illusion, ce besoin de l’au-delà qui jette [en biffé] toujours l’humanité en dehors du possible, de la nature fatale des choses. (ibid. F°53)
Je veux des intellectuels, parce que cela me permettra de leur faire analyser les choses à côté, je garderai des simples d’esprit. (ibid. F°76)
Il a connu un homme qui a été mêlé aux affaires de Lourdes, il sait comment les choses ont été
abandonnées, dans la poussée de crédulité emportant tout, et sur un ordre de l’empereur. (ibid. F°s76-77)
Tant que la mère de la malade avait vécu, comme elle était une femme pratique, les choses avaient encore marché. (ibid. F°92)
Trouver la place de dire les choses nécessaires. (ibid. F°118)
Son père, mort en [79 biffé]63 (il y a [ving biffé] trente ans) était au courant des choses de Lourdes, par un ami (de Massy). (ibid. F°160)
C’est par lui [Pierre] que j’ai la description de la salle et du personnage. Il peut juger toutes ces choses. (ibid. F°280)
Les plaies d’origine nerveuse [en interligne : la foi qui guérit. Phénomène de la nutrition.], etc. Mais garder ces choses pour la discussion qui va suivre. – (ibid. F°282)
Poser tout ce qu’il sera nécessaire de l’Hospitalité. (…) Tous ceux qui mangent là, et comment les choses sont organisées. – (ibid. F°330)
Tout le chapitre donc, en dehors de la Grotte, de la foi, des choses religieuses. (ibid. F°340)
[en interligne : C’est la première chose très belle qu’il [M. de Guersaint] ait vue.] (ibid. F°355)
C’est la première chose très belle qu’il [M. de Guersaint] voit. (ibid. F°359)
Montrer la force des choses (…), et pourquoi le départ de Bernadette s’est produit logiquement, ainsi qu’une chose nécessaire (…). – (…) Et le morceau de ce que seraient devenues
les choses, si elle avait eu le tempérament d’en prendre la direction. (ibid. F°s386-387)
Mais Chassaigne (…) dit qu’on ne peut comprendre les choses, si l’on ne connaît pas la lutte du curé Peyramale et du père Sempé (…). (ibid. F°387)
Ne pas manger du prêtre, montrer la force des choses, et comment le départ de Bernadette s’est produit logiquement, comme une chose nécessaire. (ibid. F°393)
Pas d’exaltation, lui [M. Sabathier] : possédant encore sa tête et s’intéressant parfois aux choses extérieures. (ibid. F°418)
Enfin l’état de cette foule où l’on parle couramment de miracles. Les choses extraordinaires qu’on entend, et si tranquillement dites. (ibid. F°434)
Les choses extraordinaires qu’il [Pierre] entend, et si tranquillement dites. (ibid. F°444)
Ce qui me gêne, c’est que le père n’est pas là et que Pierre quitte Marie, lorsqu’elle est guérie. On ne se presse guère autour d’elle. Expliquer ces choses. (ibid. F°467)
Mais le père qui ne peut faire longtemps la même chose, se relève, lui parle à l’oreille (…). (ibid. F°493)
La Vierge apparaît, la voyante est persécutée, l’idée prend, monte, à son apogée, puis décline. Partout la même chose, des exemples. (ibid. F°496)
Le pèlerinage national, sur son départ, emplissant la ville de sa fièvre dernière, (…) de son négoce en toutes choses, de ses provisions faites pour le voyage. (ibid. F°505)
La Vierge apparaît ; la voyante est persécutée, l’idée prend, monte, à son apogée, puis décline. Partout la même chose. Des exemples. Sera-ce la même chose pour Lourdes – (ibid. F°508)
Un sentiment de lassitude, [la biffé] malgré le soulagement des choses faites. (ibid. F°535)
Tous les rêves de guérison qu’ils avaient faits en regardant ces détails ; et ils retrouvent les mêmes choses, mais ils ne sont pas guéris. (ibid. F°560)
Quand il [Pierre] ne s’explique pas les choses, il dit : « Il y a une explication naturelle qui m’échappe. – [»] (ibid. F°584)
Et élargir cela, dire que l’humanité, dans tous les siècles, y est retournée [en interligne : en toutes choses santé, morale, politique] .– (ibid. F°590)
Raconte son histoire, toujours de la même chose, avec deux ou trois [mots biffé] bons mots qu’elle ne manque jamais. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 49 – Notes sur Sophie Couteau)
Trouver la place de dire les choses nécessaires. (ibid. Fo 99 – Notes sur le père Capdebarthe)
Au fond, étroit et chicanier. Malin pourtant dans les petites choses. (ibid. Fo 100 – Notes sur le père Dargelès)
Ne pas prononcer le mot boule ; dire un poids, ou autre chose. – (ibid. Fo 121 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Elle [Bernadette] gardait le souvenir des choses vues dans l’extase. (ibid. Fo 132 – Notes sur le Dr Dozous)
Beaucoup de choses pendues ainsi, non seulement des vêtements et des chapeaux ; mais encore des sacs, des valises, des paniers. De même, sous les banquettes, où il y a un espace libre, on glisse beaucoup de choses. (ibid. Fo 182 – Notes sur le Départ de Paris)
Les nombreux couvents qui se sont installés dans les environs de la grotte. (…) Il y aurait là de curieuses choses à étudier sans doute. De même, que de tableaux intéressants à faire avec les pèlerinages (…). On prétend qu’il se passe là de terribles choses. (ibid. Fo 211 – Notes sur Un roman sur Lourdes)

Travail (1901)

Gourg, le maire, pourrait avoir un atelier de cordonnerie ou de quelque chose concernant le vêtement (F°423)
Dès lors les choses sont assez en place (F°431)

CHRIST

Fils de Dieu incarné dans la religion chrétienne.

Lourdes (1894)

Une révolution même sanglante, conduite par le Christ. Reprendre la tradition du Christ semant la parole révolutionnaire au travers de la Judée (on a un peu cette idée en 48). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°9)
Recommencer le symbole du Christ rachetant la faute, payant de son sang le bonheur des autres. (ibid., F°18)
La Passion de Notre-Seigneur-Jésus-Christ la [Bernadette] touche surtout aux larmes. (ibid., F°572)

Les
furieuses parades que Lazare pourrait adresser au Christ : « Pourquoi m’as-tu ressuscité ? (…) ». (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 108-109 – Notes sur le Commandeur)

CHRONOLOGIQUEMENT

Lourdes (1894)

L’histoire de Pierre et des Guersaint. (…) Je crois que le mieux sera de la prendre et de la suivre chronologiquement. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°156)

CINQ (CINQUIÈme Partie)

La Terre (1887)

Cela serait donc taillé sur le plan de « Germinal », en cinq partie [sic], avec de courts chapitres. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 424/25 – Ebauche)
(…) Enfin, la cinquième partie. Quelque chose de terrible. (ibid., f° 429/30)

Lourdes (1894)

Reporter cette page au chapitre IV de la cinquième partie, lorsque je l’aurai employé ici. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°275)
Ne pas oublier que c’est là le chapitre tout entier, car les [Vèmes biffé] cinquièmes chapitres de chaque partie appartiennent à Bernadette. (ibid. F°307)
J’aurai une autre scène au 1er chapitre de la 5ème. (ibid. F°319)
Mais madame Volmar ne reparaîtra qu’à la cinquième partie. (ibid. F°324)
(…) (mais faire Cazaban en deux fois, hier absolument contre la Grotte, tandis que dans la V e partie, il craindra qu’on ne la ferme). (ibid. F°337)
Je ne ferai tourner Cazaban qu’à la cinquième partie. (ibid. F°346)
Je voudrais le garder jusqu’au soleil levant, pour l’avoir là, et pour que le médecin converti ou un autre me donne le cinquième chapitre, en continuant l’histoire de Bernadette. (ibid. F°379)
Aussi fureur de la ville qui se voit dépossédée, colère du conseil municipal, et le chagrin de Peyramale (…) [en interligne : je garde les détails qui serviront pour la V e partie]. – (ibid. F°389)
Elle [Bernadette], commençait ou continuait à être le simple instrument, la victime qu’elle a été. Je montrerai cela dans la cinquième partie. (ibid. F°394)
Je pose ainsi le V e chapitre de la quatrième partie, où j’aurai la grande opposition de la Grotte et de la Basilique triomphante, en face de la misérable chambre de Bernadette et de la ruine lamentable de l[a biffé]’église paroissiale. (ibid. F°396)
Et ne réserver de l’histoire de Bernadette [qu biffé], pour la fin, V e chapitre de la 5 e partie, que le séjour de Bernadette au couvent de Nevers et que sa mort (…) \\. (ibid. F°s396-397)
Seulement, elle [Marie] ira ensuite, à la Grotte. Et je le dirai au début de la cinquième partie. (ibid. F°464)
Contre la prière, là ou à l’autre chapitre. Voir la note, à la fin du chap. IV de la 5e partie. (ibid. F°469)
Cinquième partie [dans la marge : Mardi 23 août]. Chapitre I. (ibid. F°485)
Cinquième partie (ibid. F°605)

CIRCONSTANCE (-CIER)

(Voir aussi : Fait ; réalité)

Nana (1880)

(…) une circonstance lui [Nana] a appris que ce soir-là la comtesse est avec Juillerat, dans un restaurant, dans un hôtel garni. (NAF Ms. 10313, Nana. F°71- Plan).

Le Rêve (1888)

Sa mère Sidonie aura donc accouché à Lourmes, par une circonstance à régler, et elle aura mis la petite aux Enfants Assistés de cette ville (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 241/24)
(…) Mes personnages (…) c’est en les circonstanciant qu’ils prendront de la réalité (ibid., f° 294/77)

Lourdes (1894)

Il faut que, le prêtre lui-même soit très au courant de Lourdes. Des circonstances lui ont mis des dossiers entre les mains. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°96)
L’heure, la chaleur, les circonstances ambiantes. (ibid. F°159)
Il [Chassaigne] n’est qu’un type, l’intellectuel, [le sa biffé] le savant qui retourne à la croyance, par faiblesse humaine, sous l’empire de certaines circonstances : lassitude, atavisme, perte d’êtres chers. (ibid. F°260)
Mme Désagneaux la [madame Volmar] demande, et Mme de Jonquière l’excuse, tolérante, à cause des circonstances. (ibid. F°298)
Mme Désagneaux la demande, et Mme de Jonquière l’excuse, au courant, tolérante, l’excusant, à cause des circonstances. (ibid. F°308)
Celle-ci [Mme de Jonquière] doit être au courant, to- \\lérante et pardonnant à cause des circonstances. (ibid. F°s323-324)

CITER/CITATION

Le Ventre de Paris (1873)

Je pourrai faire citer par Claude la série / gravures anglaises. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 100-101)

Nana (1880)

On cite des gens qu’elle a réduit à la mendicité (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°211- Ebauche).

Le Rêve (1888)

Les Hautecoeur à citer (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes Hautecoeur, f° 251) \\La Légende dorée. Citations en vieux langage (…) D’abord on n’a que regardé des images. Puis elle a voulu savoir, a tâché de lire le texte , s’est accoutumée aux lettres gothiques, aux quelques vieux mots hors d’usage , aux tournures vieillies, abréviations, contraction de certaines consonnes, article joint au substantif sans apostrophe. Et elle lit couramment, elle se passionne. Sa seule lecture (ibid., 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 20)
(…) Citations en vieux langage (ibid., f° 21)
Les citations en vieux langage (ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 35)
Elle cite son exemple (ibid., plan du chapitre IX, f° 122)

Lourdes (1894)

Tout ce qui les [Pierre et Marie] suit, une énumération terrible, les vingt cas que je citerai et dont je me servirai ensuite toujours à la Grotte. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°246)
Et le flot des gens qui les [les brancardiers] supplient ar- \\demment (…) de les laisser passer : en citer, décrire. (ibid. F°s451-452)

CLASSE/ CLASSER

Le Ventre de Paris (1873)

De cette façon, le livre sera classé. Il fera pendant à la Curée dans la série. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 50)
Ce sera une autre incarnation de la classe boutiquière de Paris (ibid., f° 73)
Dossiers de la préfecture consultés : trois classes : individus pris les armes à la main, individus moins coupables, individus dangereux (ibid., Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°202)

Le Rêve (1888)

Si je ne trouve rien à lui [Félicien] faire faire de classé, le mieux est de le montrer au sortir de ses études (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 299/82)

Lourdes (1894)

Je n’ai qu’à dépouiller les miracles, à les avoir tous, puis à les classer. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°194)
Mais voici en outre les épisodes, qu’il
faudra ensuite classer logiquement.– (ibid. F°s233-234)
Les malades rangés devant la Grotte, grande description ; et de façon à ce que chacun de mes malades ait son épisode, classé. (ibid. F°428)
Berulière : [«] Les faits de Lourdes appartiennent à la science, qui les accepte, les classe, les étudie. (…) » (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 165 – Notes sur les Miracles)

CLASSIQUE

Le Rêve (1888)

(…) J’en arrive ainsi à la Légende dorée. Citations en vieux langage . En dehors de ses quelques livres classiques étroits et secs, la légende (…) Il est là depuis sa publication (MS NAF 10323, 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 20) \\En dehors de ses livres classiques étroits et secs elle a la Légende dorée, sa seule lecture (ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 33).

Lourdes (1894)

Le curé classique. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 91 – Notes sur l’abbé Judaine)

CLÉMENCE

Repasseuse dans L’Assommoir.

Nana (1880)

Clémence (NAF Ms. 10313, Nana. F°250 verso- Notes)

CLIENTE

(voir aussi TYPE)

Le Ventre de Paris (1873)

Il me faudrait encore un type de cliente, vieille fille allant d’une marchande à l’autre, ayant un intérêt léger dans l’intrigue. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 78)

CLICHÉ

Travail (1901)

Cliché du contre-maître (ce qui s’y passe) (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 396/49)

COCO

Le Rêve (1888)

Toujours l’influence du milieu, ici combattant l’hérédité. C’est beaucoup moins coco que mon Angélique toute pure (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 283/66) \\J’avais mis un chant de Félicien qui l’appelait au dehors. Mais c’était coco et cela allait contre la jalousie d’Angélique (ibid., premier plan du chapitre XI, f° 154)

COCOTTE

(voir aussi TYPE)

Le Ventre de Paris (1873)

je la montrerai en cocotte (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 71)

COIN

Le Ventre de Paris (1873)

le ventre a un coin de puni en lui. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 75)

La Conquête de Plassans (1874)

Ils resteront dans un coin de l’œuvre (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans Ebauche,F°30)

Nana (1880)

Poser le salon. Meuble empire, triste et froid, très grand, donnant sur le jardin dont on sent l’humidité. (…) Pourtant un coin de cocodette introduit par Sabine. (NAF Ms. 10313, Nana. F°25- Plan)
Un coin, avant cela, madame Chantereau et madame Du Joncquoy assises, Madame Hugon avec elles, et jugeant le nouveau salon. (ibid. F°133-134)
Il faut que tout ce morceau fasse sonner la folie d’une famille qui s’écroule. C’est l’éclat d’un incendie qui emporte tout. L’ancien honneur qui est là brûle aux quatre coins. (ibid. F°135).
D’autre part, je pourrai encore avoir un autre coin, qui est à choisir. Cela me donnerait sans doute le roman. (NAF Ms. 10313, Nana. F°209- Ebauche)
Et il lui baise la main. Voilà quel peut être ce coin de drame. (ibid. F°211)
(…) elle [Madame Hulot] serait bientôt clouée sur son fauteuil. Très belle encore. Cela me donnerait un coin d’originalité et expliquerait le dérangement du mari et sa douceur à elle. (ibid. F°217)
L’escalier jeté en coin entre les deux bâtiments. (NAF Ms. 10313, Nana. F°317- Notes).

Au bonheur des dames (1883)

(…) un type de garçon [« l’intéressé d’Octave »] pratique, très moderne (…) avec un coin de famille à Paris peut-être (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, fº 18)

Le Rêve (1888)

Un coin de fantaisie, de rêve, l’inconnu (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 218/2).
Ménage adorable avec un coin de mélancolie (ibid., 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 18)
Les Hubert ménage adorable avec un coin de mélancolie (ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 36)
Et de temps à autre tout de même un coin de malice (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VI, f° 82)
Laisser un coin de malice, un peu de rire à être seule dans le secret (ibid., premier plan du chapitre VI f° 88)
Ménage adorable, avec un coin de mélancolie (ibid., Personnages, f° 209) === Lourdes (1894) ===

Il
est vraiment artiste par certains coins (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 22-23 – Notes sur Marie de Guersaint)
Ce coin-là, les Dieulafay et les Jousseur sont [en interligne : uniquement] pour mettre là un coin de grande richesse et de monde. (ibid. Fo 44 – Notes sur Mme Jousseur)

Travail (1901)

J’ai ce coin de famille (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 379/32)

COLOSSAL

Lourdes (1894) Il y a là un colossal mouvement d’argent (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 210 – Notes sur Un roman sur Lourdes)

COMBAT/ COMBATTRE

Lourdes (1894)

Quant au combat contre la superstition, je le mettrai dans mon troisième volume « Paris ». Ce sera le lien qui resserrera les trois volumes. Ce troisième volume pourra être le combat de la justice contre la charité ainsi que je l’expliquerai tout à l’heure. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°4)
J’aurai là la peinture de tout le néo-catholicisme qu’on tente. (…) La morale, le combat des âmes contre les passions, au nom de la vertu. L’idée de la noblesse humaine mise dans le renoncement, la pureté, la virginité : combat contre la nature, la fécondité, la vie. Et tout cela, dès maintenant, je voudrais l’incarner dans une dame romaine
à qui je donnerai une grande passion. Une âme de feu qui se martyriserait pour résister à son amour. Toute une étude de leur fameuse psychologie, puisque pour eux la psychologie consiste uniquement dans le combat du devoir contre la passion. (ibid. F°s5-6)
Le prêtre combattu par ces deux hérédités. (ibid. F°85)
Il [Pierre] est bien résolu à mater son intelligence, comme il a maté sa chair ; mais c’est plus difficile. Le combat, le montrer très simple et très grand. (ibid. F°151)
Et Pierre pense au diagnostic de Beauclair. Mais il se tait, il commence à ne plus vou- \\loir combattre Chassaigne. (ibid. F°s286-287)
Pierre songe qu’il l’épouserait [Marie], s’il n’était pas prêtre, et c’est là qu’est le drame, le combat dans lequel il va se vaincre. (ibid. F°546)

COMBIEN

Lourdes (1894)

Je répugne à en faire encore un médecin, à cause du docteur Pascal. Ce qui me tenterait ce serait d’en faire un prêtre, mais combien ce serait difficile. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°73)
Je crois qu’il faut dire tout de suite, au début que c’est le train blanc, celui des grands malades. Combien ils sont, et combien il y a aussi de pèlerins. (ibid. F°123)
Et les deux trains qui sont partis auparavant, et tous ceux
qui vont suivre [en interligne : combien de malades et de pèlerin au pèlerinage national [en interligne : 1000]]. (ibid. F°s129-130)
Et tout de suite l’histoire (Pierre (…) devait le [Chassaigne] savoir à Lourdes [en interligne : depuis combien sont-ils séparés] ?) (ibid. F°258)
Combien d’autels à Lourdes, combien de messes dites. (ibid. F°376)
Elle [Bernadette] est avec les sœurs, [son biffé] les dates de son entrée et de sa sortie, combien elle est restée là. (ibid. F°385)
Ce qui me donne le chapitre, c’est Marie, guérie, qui veut aller partout avec son père et Pierre, ayant une soif de montrer combien elle est forte. (ibid. F°503)
Mais combien
il [Pierre] souffre à l’idée de la [Marie] perdre, de la voir à un autre, dans ses projets de vie heureuse. (ibid. F°s552-553)
Elle n’a jamais été réglée ; et, si je pouvais,
le miracle, ce serait la venue du sang. Mais combien il faudrait que cela fût délicatement dit. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 21-22 – Notes sur Marie de Guersaint)

COMBINAISON

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Toutes sortes de combinaisons. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Le Paradou, Le parterre, f° 50)

Lourdes (1894)

Toutes les combinaisons sont possibles, surtout si je marie ce frère, ou si je lui donne une maîtresse : l’introduction de femmes entre eux. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°85)

COMBLE

Nana (1880)

Nana, au comble de la fortune, ruinant tout, affichant tout.
Elle a achevé de ramollir le marquis. C’est le comble, Muffat sanglottant (sic) tombe à genoux et prie Dieu. (NAF Ms. 10313, Nana. F°145- Plan).
Enfin Chouard va avec Nana, et il est surpris par Muffat : c’est le comble de l’infamie, le dernier coup pour lui. (NAF Ms. 10313, Nana. F°237- Ebauche).

ComÉdie/Comique / COMÉDIEN

La Conquête de Plassans (1874)

Enfin le drame arrive. La comédie de Marthe. Rôle de Félicité dans cette comédie. Rôle de la mère de Bonnard. Les scènes se renouvellent (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 24)
Toute la comédie qui aboutit à la nomination de Faujas comme curé de Saint-Saturin. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan IX F° 9)

Nana (1880)

COMEDIE

Rose veut jouer la comédie. (NAF Ms. 10313, Nana. F°127- Plan).

COMEDIEN

les costumes des comédiens, la caricature de la royauté de l’armée et de la religion (NAF Ms. 10313, Nana. F°50- Plan).
Judic, les rivales, puis les deux utilités, puis des comédiens hommes, un comique et d’autres, enfin le directeur (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°221- Ebauche).

COMIQUE

C’est la faute à Vénus. Vulcain le prince des cocus arrive avant elle, jaloux, comique. (NAF Ms. 10313, Nana. F°4- Plan).
Prullière. – Jeune premier comique, beaucoup de prétention. (NAF Ms. 10313, Nana. F°175- Personnages).
C’était le jour de la fête d’Hittmann (comique). (NAF Ms. 10313, Nana. F°279- Notes).

La Terre (1887)

Le Braconnier (…) Toute la question sociale du paysan posé [sic]. Gâté par la ville : je veux en faire le comique, avec un autre. (MS NAF 10.328, La Terre, Ebauche, f° 448/49) Lui ivrogne, des tours pendables, très rosse, très comédien, dépouillant ses parents, voleur, maraudeur, l’homme des bois. (ibid.)
(…) La fille du braconnier (…)Toujours en querelle à cause des vols et des braconnages, et très attendris, s’embrassant dès qu’ils sont gris. Même le garde champêtre entraîné à un braconnage ou à un vol par son amie. Le comique doit naître de l’opposition des situations et de la similitude des caractères. (ibid., f° 449/50)
(…) Enfin comme troisième comique je pourrais avoir le cabaretier, marchand de tabac. La question du billard, un billard apporté et révolutionnant le pays. (ibid.F° 450/51)
Tout le comique est là – Il faut qu’on voie partir pour la maison de là-bas cette Elodie moutonnière, vierge et absolument innocente (MS NAF 10329 La Terre F° 63 – Personnages, Elodie)
Trouver son comique (MS NAF 10329 La Terre f° 83 – Personnages, Evariste Bécu)

Le Rêve (1888)

Alors les grandes divisions faites par moi de la légende. Les Saints. Les diables.(…) les supplices des martyrs et les miracles (…) les bêtes et le comique. Spécialement pour l’amuser comme des romans (MS NAF 10323, Le Rêve, 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 20)
Les bêtes et le comique. Spécialement pour l’amuser comme des romans (ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 34)

Lourdes (1894)

Mais il est presque comique et je préférerai que ce fût le docteur [Lacassagne biffé] Chassaigne qui fût l’accompagnateur. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 107 – Notes sur Cazaban)

COMME (adverbe et conjonction)

Voir aussi : comparaison.

Le Ventre de Paris (1873)

Je n’ai encore pour les Halles, comme types, qu’une charcutère (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 72)
Maintenant comme drame, je lui donnerait [sic] une nièce (ibid., f° 73)
Enfin comme personnage secondaire, je puis avoir un liquoriste mouchard, sur le comptoir duquel mes hommes iront prendre le vin blanc. (ibid., f° 77)
un ouvrier comme Gaillard, un bossu comme Vésinier (ibid., f° 101)
Comme gras, j’ai le plus grand nombre de mes personnages. Comme maigres, j’ai d’abord Florent, (ibid., f° 101)
Comme allure physique, petite, sèche, avec une robe gros bleu, [une] châle jaune, un chapeau de paille noire encadrant la figure. (ibid., f° 107)
On fait rouler certaines charges de choux comme des charges de pavé (ibid., Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f° 168)
Comme curiosité il y a les paquets de feuilles de vignes (ibid., f°169)
l’équipage comme en temps de guerre (ibid., f° 205)
[…] le* récif, qui bordent* la terre ferme, au loin, comme les rochers du Calvados. (ibid., f° 205)
Les parents la lui avait comme donnée. (ibid., f° 242)

La Conquête de Plassans (1874)

Comme marche générale dans l’œuvre, il est temps de revenir à Plassans, où, de longtemps, je ne pourrai remettre les pieds (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 18)
(…) comme dans un trou, où il vont tout ronger (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 21)
Elle est âpre, entetée, basse, comme une vrai fille de la terre (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 22) \\Comme comparses, j’ai d’abord Pierre Rougon et Félicité Rougon qui détestent leur gendre et qui par ordre sont pour le curé Bonnard (ibid. F°23) \\Pas d’opinions tranchées, ce qui explique le choix qu’on fait de lui comme mari et comme député (ibid.F°28)
Faujas (…) comme Tartuffe (ibid.F°29)
Il la pétrit comme une cire molle (ibid.F° 29)

Nana (1880)

La désorganisation d’en haut par Nana, Sabine et Muffat, comme l’Assommoir est la désorganisation d’en bas. (NAF Ms. 10313, Nana. F°1- Plan)
Rôle de Georges. Errant comme une âme en peine. (ibid. F°9)
Bien poser Nana comme nudité. (ibid. F°10)
Bien poser Nana comme nudité. (ibid. F°12)
Poser Muffat comme Chambellan de l’impératrice. (ibid. F°13)
Le chef riche, comme dans tous les théâtres ? (ibid. F°25)
On donne le dîner comme un dîner d’artistes. (ibid. F°29)
Mais il refuse pour elle [Estelle] ; elle est trop comme il faut. (ibid. F°31)
Il boit, disant qu’il ne s’est jamais grisé et finissant par tomber comme une masse. (ibid. F°39)
C’est pendant le dîner qu’on cause comme chez la comtesse (…). (ibid. F°40)
Ce n’était pas Muffat qui aurait [blagué, au milieu ill. plaisanté comme Vendoeuvre (ibid. F°40 sic)
Monter à cheval comme Amy Stewart (ibid. F°41)
Le départ. Amy et Rose traitant Nana de dégoûtante, comme toutes les filles qui commencent. (ibid. F°42)
Monter a cheval comme Cora Pearl, le matin au bois; se lancer par là. (ibid. F°45)
Comme transition, amener le monde sur la scène et mettre là l’œil au rideau. (ibid. F°49)
Chouard planté là comme Muffat. (ibid. F°53)
Poser les Fondettes, près d’Orléans, une maison comme le Jas de Bouffan (…). (ibid. F°57)
Quand Nana est à la campagne, tous les hommes vont là, comme s’il y avait là une chienne en chaleur
C’est là où il peut voir Estelle et où il se dessine comme roublard. (ibid. F°64)
Nana faisant tourner une société, comme une femme fait tourner le lait. (ibid. F°68)
Nana faisant tourner la société comme les femmes qui ont leurs règles font tourner le lait, rien qu’en s’approchant. (ibid. F°73)
Cependant, il la mit dans un tel état qu’elle finit, comme d’habitude, par se déshabiller et se coucher en pleurant. (ibid. F°94)
Revenir à la dignité de Muffat portant sa tête comme un St Sacrement
Venot que Muffat a amené, puis comme femme Nana, Madame Maloir et Satin (ibid. F°100)
Le détraquement d’une famille par la luxure, trouver le dénouement effroyable, comme dans L’Assommoir.
Muffat devant subir Satin comme un amant ; très carré et très fort. (ibid. F°107)
Tout le morceau est pour poser Nana comme la reine. (ibid. F°119)
Montrer la Tricon passant dans une voiture sombre, dominant la pelouse, les femme (sic) comme un peuple à elle. (ibid. F°120)
Il n’est pas comme ça.
Les ombrelles comme la piste tout autour (ibid. F°122)
Pour finir les Mignon, il faudrait que Rose voulût enlever Muffat à Nana, comme celle-ci lui a enlevé Cartier. (ibid. F°126)
à la dignité de Muffat portant sa tête comme un Saint Sacrement. (ibid. F°129)
Voilà l’originalité de Gaga et sa fille, c’est que c’est la fille qui veut y passer pour faire comme maman. (ibid. F°137)
[Muffat] « Emmenez-moi » comme un enfant. (ibid. F°144)
Puis enfin, comme dernier affront, elle se fait surprendre par lui avec le marquis de Chouard, complètement imbécille (sic). (ibid. F°145)
Nana venge les Coupeau, inconsciemment, comme une force brute. (ibid. F°147).
[Bordenave] Jouant avec son théâtre, comme avec des cartes. (NAF Ms. 10313, Nana. F°167- Personnages)
[Simonne Cabiroche] Est venue à Paris, à dix-sept ans comme domestique, avec une dame qui était aux bains de Luc-sur-Mer. A servi comme femme de chambre, dans deux ou trois maisons. (ibid. F°170)
[Hector de la Faloise] elle le conduit comme un petit chien. (ibid. F°173)
[Mignon] Aspect très comme il faut, de diplomate. (ibid. F°186)
[Muffat] Pas sceptique comme les autres gens qui l’entourent. (ibid. F°188)
[Nana] Quelques taches de son qui reviennent l’été, mais très rares, cinq ou six sur chaque tempe comme des parcelles d’or. (ibid. F°191)
Comme caractère moral : Bonne fille, c’est ce qui domine tout.
Avec cela, finissant par considérer l’homme comme une matière à exploiter (…). (ibid. F°192)
(…) faisant tourner la société comme les femmes qui ont leurs règles font tourner le lait. (ibid. F°192-3)
[Madame Robert] C’est cette femme que je ferai rencontré dans les endroits les plus inavouables, comme une ombre qui se glisse, chez Laure, dans les maisons de passe, ailleurs encore. (ibid. F°195)
[Satin] Très belle-fille, blonde comme Nana (…). (ibid. F°196).
Il faudrait un crescendo comme je sais les faire. (NAF Ms. 10313, Nana. F°207- Ebauche)
Il me faut donc montrer Nana, centrale, comme l’idole aux pieds de laquelle se vautrent tous les hommes (…). (ibid. F°208)
Maintenant, comme autres personnages secondaires, il faudrait un officier supérieur (…). (ibid. F°209-10)
Comme opposition, il faudrait que la femme de cet homme mûr fut respectable. (ibid. F°210)
Elle a deux fils, le petit qui s’est pris comme dans de la glue (ibid. F°211)
Bien la poser, comme nudité (…). (ibid. F°212)
Puis Nana comprendra et deviendra très comme il faut. (ibid. F°214)
Elle serait une figure froide, un peu énigmatique, comme ayant à se faire pardonner beaucoup, ou à faire pardonner à son père et à sa mère. (ibid. F°217)
S’emballant comme toilette, comme langage, comme tenue, dans les dernières années de l’empire ; mais comme tout le monde s’emballait, cela passe dans le mouvement général. (ibid. F°231-2)
Cartier est aussi trompé, comme Muffat, lorsque Nana disparaît avec Fontan. (ibid. F°233)
C’est quand il n’a plus le sou et que Muffat va le remplacer comme amant en titre qu’elle disparaît avec Fontan.
et c’est alors qu’il regardera avec Muffat et qu’il se fera nettoyer comme lui. (ibid. F°234).
Ludovic intervient : il lui obéit comme un enfant, mange ou ne mange pas au commandement.
(NAF Ms. 10313, Nana. F°246- Notes)
Et doucement, comme savourant la splendeur de son corps, (…) elle s’envoyait d’amoureuses salves de baisers. (ibid. F°247/4)
Peut-on raconter des histoires comme ça. (ibid. F°250/2)
Parfum très montant. Branches comme de thé. (ibid. F°256/5)
3 ou 4 qui postulent la place et qui font des cadeaux en bijoux, avec quelques coups comme récompense (…). (ibid. F°258/17)
Elle veut monter à cheval comme Cora Pearl, se lancer par là. (ibid. F°259/8)
Si c’est une fille, remplace la mère comme putain. (ibid. F°260/15)
toque comme jockey (ibid. F°298)
L’autre cheval Solferino donné comme devant gagné (sic). (ibid. F°300)
La régie est au fond d’un couloir, le couloir où se trouve la loge de Judic (comme à part).
Le jour vient par en haut, deux ouvertures profondes, la lumière arrivant comme par un puits. (ibid. F°314).

La Terre (1887)

Il tenait de sa mère, comme Lisa (MS NAF 10329 La Terre F° 3 – Personnages, Jean Macquart)
Vérifier occurrences entre ces deux références !

Le Rêve (1888)

Elle se jette à ses pieds (…) Comme elle est charmante, et simple, et fraiche dans sa petite robe (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 268/51)
L’évêque l’écoutera comme Dieu le père (ibid., f° 269/52)
Félicien la regardant et pleurant de la voir si immatérielle. Comme elle est changée (ibid., f° 274/57)
Elle lui dirait presque comme dans le cantique. Mon Jésus, je vous attendais. La Sulamite (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 95)
elle lui dirait presque comme dans les cantiques : Mon Jésus, je vous attendais (ibid., premier plan du chapitre VII, f° 101)
Hosanna, élancement final (…) gothique flamboyant au dessus du roman comme un hosanna (…) C’est la fin du rêve, l’hosanna, le bouquet mystique (ibid., deuxième plan du chapitre XIV, f° 185)
Félicien la voit lui échapper comme une vision qui remonte au ciel (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 187)
Félicien la voit lui échapper comme une vision qui remonte au ciel (ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 193)
Ai-je réservé la grande façade (Egl.6 à 10) pour être mise là comme un hosanna, un élancement final ? (ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 194)

Lourdes (1894)

Il n’a pu croire comme un simple (Lourdes) et il n’a pu réconcilier le catholicisme, en faire [une biffé] la religion attendue (Rome). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°11)
Mais dans le début du livre opposer violemment les deux frères, trouver quelque chose qui les jette l’un contre l’autre comme des loups. – (…) La cité future de félicité montrée : ainsi toute la partie où le prêtre cache son frère, où ce dernier l’initie, doit être [ext biffé] comme une brusque ouverture sur un Paradou social. (ibid. F°17)
Très étrange, chimiste comme son père, mais original et silencieux, sauvage et doux, voulant vivre à part. (ibid. F°19)
Il faut que dans « Paris », j’aie, comme dans « Germinal » un très grand fonds de souffrance (…) \\. (ibid. F°s23-24)
Pour arriver à suivre d’abord l’idylle de l’enfance, l’apparition, puis le drame de l’âge mûr, il faudrait trouver un procédé, quelque chose qui reviendra, des chapitres comme des refrains sans doute (…). (ibid. F°33)
De là la croyance, le besoin du miracle. C’est lui qui fleurit comme une rose d’or. (ibid. F°40)
J’ajoute que je veux un socialiste anarchiste qui lui veut l’égalité dans la richesse, comme les pèlerins la veulent dans la santé. (ibid. F°41)
Une société a la fonction de se défendre, c’est comme pour l’individu le cas de la défense personnelle. (ibid. F°43)
Et puis
des femmes, cela serait encore douteux. Tout le va comme je te pousse. (ibid. F°s47-48)
J’arrive à Bernadette. (…) Et je mettrai comme je l’ai dit, sa figure dominant tout le livre. – (ibid. F°57)
Je les fais de la province, mais ils sont venus dans un faubourg de Paris, ou bien même dans un endroit comme Clichy ou Levallois-Perret (…). – (ibid. F°76)
Mais Lourdes opère sur lui [Pierre] dans le sens contraire. Elle ne le guérit pas comme la malade. (ibid. F°83)
Voir si elle ne lui fait pas le serment de ne jamais se marier, de se faire religieuse comme B. (ibid. F°99)
Sa femme silencieuse et donc, autour de lui comme une servante, s’est fait hospitaliser cette année là, a voulu venir là comme un pauvre. (ibid. F°106)
Clémentine Trouvé, l’enfant guérie, il y a [trois biffé] deux ans, et qu’on ramène chaque année, comme un exemple et une réclame. (…) J’ajouterai comme personnage de fond, la jolie hydrocéphale, une femme qui a un cancer à l’estomac, et qui meurt à l’hôpital, dans la nuit, et une autre qui [est biffé] a la figure mangée par un lupus et qu’on prétend guérie (plaies apparentes). (ibid. F°107)
Un garçon de vingt-cinq ans, frère des écoles chrétiennes, venu avec sa sœur. (…) Et il meurt comme je l’ai dit. (ibid. F°108)
Chez lui [Ferrand] de l’adoration, comme pour une mère, une sœur. (ibid. F°114)
L’autre sœur, plus âgée, très brave femme aussi mais tout à fait au second plan. N’est là que comme fond du tableau. (ibid. F°115)
Comme pères de l’Assomption, je voudrai le père Picard, que j’appellerai autrement, mais que je décrirai identique (…). (ibid. F°117)
Je les [les Pères de la Grotte]
montrerai seulement comme une force sourde en arrière, maîtres de l’affaire et en tirant tout le parti possible. (ibid. F°s117-118)
Je l’emploie comme hôtelier contre les sœurs bleues et comme marchand d’objets de piété. (ibid. F°119)
Comme on achève de chanter « l’Ave maris stella », commencé à Paris, au départ du train blanc (5h25 du matin), Marie de Guersaint se soulève un peu et aperçoit les fortifications (…). (ibid. F°122)
Puis, poser sœur Hyacinthe et Mme de Jonquière. (…) C’est l’installation, avant le train-train des prières. Cela me permet de les présenter comme je le voudrais. (ibid. F°123)
Mme de Jonquière emmènera comme malade la Grivotte, et Mme Vêtu, toutes les deux touchées à mort, ainsi que Elise Rouquet, M. Sabathier (pas dans sa salle) et Marie. (ibid. F°140)
Et son premier souvenir, la mort de son père, comme il a [quatre biffé] 5 ans. (ibid. F°146)
Il [Pierre] est bien résolu à mater son intelligence, comme il a maté sa chair ; mais c’est plus difficile. (ibid. F°151)
C’est là surtout mon vif désir : que la douleur aille en montant jusqu’au IV, de façon à ce que (…) les miracles éclatent comme une immense espérance dans ce wagon surchauffé, charriant de la souffrance. (ibid. F°155)
Il peut être 11h, et comme on n’arrive à Poitiers qu’à midi et demi, il [Pierre] a donc une heure et demie pour réfléchir. (ibid. F°162)
Mme Volmar (son histoire) comme une somnambule que son mari a mise dans le train et qui ne rêve que d’arriver à Lourdes, où elle doit retrouver son amant. (ibid. F°170)
J’ai envie de mettre l’abbé Judaine qui accompagnerait alors les Dieulafay, comme je crois l’avoir mis aux Personn. (ibid. F°177)
Il est assez difficile que Marie et Pierre restent au centre. Je pourrai pourtant prendre Pierre comme lien naturel entre les divers épisodes. (ibid. F°178)
Mais, comme le train s’ébranlait, la portière se rouvrit et un employé poussa dans le compartiment où étaient Pierre [en interligne : et Marie], une fillette de quatorze ans – (ibid. F°183)
Elle [Bernadette] pique sa curiosité comme une Jeanne d’Arc, il [Pierre] voudrait être fixé sur elle, savoir ce qu’il doit penser d’elle. (ibid. F°203)
Il [Pierre] développe tout cela comme un [exp biffé] récit mystique, un de ces exquis contes bleus, comme Bernadette en entendait. – (ibid. F°205)
Pour cela, il faudrait peut-être que Pierre, qui a commencé par lire, continue en improvisant, car il connaît très bien l’histoire, il peut la développer comme un exquis conte bleu, en lui donnant tout un charme. (ibid. F°217)
Enfin, à Tarbes, comme on est réveillé, la prière du matin. (ibid. F°218)
Mais ils [les pères de la Grotte] sont derrière comme la force cachée et toute puissante. (ibid. F°224)
Ensuite, j’ai les brancardiers. [en interligne : Insign. M.V. 104. Poser Des Hermoises, prêtres libres si nombreux qui viennent à L. comme pour une partie de plaisir] (ibid. F°225)
Celui-ci [Berthaud]
fait enlever le mort comme un simple malade, sur une civière. (ibid. F°s235-236)
Mais ils [les pères de la Grotte] sont derrière comme la force cachée et toute puissante. (ibid. F°238)
L’abbé Des Hermoises est un de ces prêtres si nombreux qui viennent à Lourdes libres, comme pour une partie de plaisir. (ibid. F°238)
Peut-être là les premiers pèlerinages du Père Picard. (…) Cela viendrait, en le posant, comme un maître homme. (ibid. F°255)
Il [Pierre] s’est attardé, et comme il va pour chercher Marie, Gérard s’amène (mot de reproche de Marie). (ibid. F°264)
Mais il faut auparavant que Pierre aille chercher Marie devant la Grotte, comme il le lui a promis (…). (ibid. F°267)
Pierre mène [la biffé] Marie [en interligne : Ils sont retournés à l’hôpital l’après-midi seulement.] à la piscine des femmes, et comme il ne peut entrer, il la laisse naturellement là. (ibid. F°268)
Enfin, sur les plaies apparentes. Des lupus guéris. Comme dit le docteur Astier : « Ça m’embête ». (ibid. F°273)
Ils [les maîtres de l’Immaculée Conception] sont derrière comme une force cachée, organisant tout et ramassant tout. – (ibid. F°280)
Ils [les pères de la Grotte] sont derrière comme une force cachée, organisant tout et ramassant tout. (ibid. F°290)
C’est madame de Jonquière qui le [Pierre] reçoit ; et comme elle est très inquiète de Marie, (…) elle le laisse entrer, car lui seul pourra peut-être avoir une action. (ibid. F°296)
Et j’en arrive à la Grivotte toujours disant qu’elle est guérie : elle a mangé comme un ogre, elle a suivi la procession aux flambeaux sans fatigue. (ibid. F°299)
J’ai comme épisode en même temps la [M biffé] Grivotte qui se prétend guérie très excitée, très gaie. (ibid. F°305)
J’ai comme épisode en même temps la [M biffé] Grivotte qui se prétend guérie très excitée, très gaie. Elle raconte qu’elle a mangé comme un ogre, qu’elle a suivi la procession aux flambeaux. (ibid. F°305)
La salle et ce qui s’y passe (…) ne sont là que comme cadre. (ibid. F°307)
Et Pierre se met au balcon, voit Mme Volmar qui se retire, très émue. Et comme il est
au courant, il comprend tout : (…). Et comme il sait, il comprend. (ibid. F°312-313)
Alors comme ils [Pierre et M. de Guersaint] montent dans leur cham- \\bre pour se laver les mains, la scène chez les Vigneron. (ibid. F°s313-314)
Lui-même, le père, est convaincu comme toujours que tout ira bien. (ibid. F°318)
Avant le déjeuner sans doute, comme la salle est comble et que Pierre et M. de Guersaint attendent, ils causent avec Majesté (…) – (ibid. F°322)
Et, comme dans sa souffrance, il [Gustave] a été brusque avec Mme Chaise, ses parents le sermonnent pour qu’il demande pardon, qu’il soit gentil. (ibid. F°327)
J’ai donc M. de Guersaint pour le promener comme je voudrais, même l’inviter à la popote. (ibid. F°339)
Mais [auparavant biffé] comme ils passent devant la popote, ils rencontrent madame Désagneaux et Raymonde qui causent avec Gérard (…) \\. (ibid. F°s340-341)
Il [Des Hermoises] est un de ces prêtres si nombreux qui viennent à Lourdes libres, comme pour une partie de plaisir. – (ibid. F°347)
Prêtres mondains comme Des Hermoises (c’est à propos de lui que je montrerai défilant dans Lourdes toutes les variétés). (ibid. F°348)
Les mauvaises impressions de la [p biffé] journée (chap. I et II) sont corrigées, comme emportées, par cette nuit si belle, cette procession si extraordinaire. (ibid. F°362)
Décider ceux
que j’y mets, les Vigneron par exemple, la Grivotte comme une folle avec son [S biffé] cierge, Sophie Couteau. – (ibid. F°s362-363)
Rappeler Blanche, la sœur de Marie. Comme elle serait heureuse de voir tout cela. (ibid. F°364)
Un orage brusque, comme
il en arrive dans les montagnes [en interligne : M. 103]. (ibid. F°s372-373)
Et, comme [elle biffé] le jour naît, elle [Mme Vincent] échoue à la Grotte, elle s’agenouille, elle tend son enfant à [M biffé] la Vierge, dans une exaltation de la guérir. (ibid. F°373)
Et elle [Mme Vincent] se lève comme une folle, elle s’en va sous la pluie battante, avec le petit cadavre toujours sur ses bras. (ibid. F°374)
Enfin la source déborde [en interligne : comme toutes les sources de la montagne], lui mouille les genoux. (ibid. F°374)
A minuit, la grand’messe était chantée comme aux fêtes les plus solennelles, et la sainte table réunissait la généralité des assistants. (ibid. F°382)
Ne pas manger du prêtre, montrer la force des choses, et comment le départ de Bernadette s’est produit logiquement, comme une chose nécessaire. (ibid. F°393)
Il n’est resté que Marie, rentrée [de biffé] le matin de la Grotte (elle ne dormira pas, vivra comme en extase). (…) Et, comme hospitalière, seulement la directrice et madame Désagneaux. (ibid. F°400)
Et comme Mme Vêtu paraît s’assoupir, il [Ferrand] reste là pourtant, avec sœur Hyacinthe qui la veille (…). (…) Le passé, quand elle le soignait, comme ils soignent Mme Vêtu. (ibid. F°404)
Ferrand songe à ces prétendues guérisons instantanées, qui doivent être comme celles-ci. – (ibid. F°405)
Comme Marie a passé la nuit devant la Grotte, elle ne quitte pas la salle. (ibid. F°409)
Enfin, comme l’agonie commence, l’interne Ferrand est appelé – (ibid. F°411)
Alors, comme la foule est énorme et qu’on ne peut pas enlever ce mort, Marthe ne dit rien (de grosses larmes) ; [m biffé] les gens
qui sont là, ne disent rien non plus. (ibid. F°s420-421)
Alors, comme la foule est énorme, qu’on ne peut pas enlever ce mort, [on ne biffé] Marthe ne dit rien, ni les gens qui sont là – (ibid. F°425)
Je n’ai plus comme malade à terminer que les Vigneron et les Dieulafay. (ibid. F°426)
Il [Pierre] a eu conscience de cette foule en la traversant, il se soulève, la voit étalée autour de lui comme une mer. (ibid. F°433)
Alors il [Pierre] se souvient de ce que lui a dit Beauclair, comment elle [Marie] peut guérir, et cela ruine en lui le miracle qui approche, qui se réalisera comme le jeune médecin (original) l’a prédit. – (ibid. F°435)
Et alors, au plus fort, comme la procession arrive à la Grotte. Le miracle de Marie. (ibid.F°438)
L’effet de ce phénomène, d’abord comme [illisible], puis ensuite il a tout vu, tout entendu, et la force logique de ce que Beauclair a dit. (ibid. F°441)
Tout s’est produit comme le grand médecin l’a annoncé, reprendre les faits et conclure. (ibid. F°447)
Le père Massias de 5 ans plus âgé que Pierre, l’a eu au séminaire [de biffé] comme condisciple. (ibid. F°451)
Et ces poussées ballotant le dais comme un voile sur une mer démontée. (ibid. F°451)
Je puis avoir comme personnage marchant la Grivotte toujours exaltée, Sophie Couteau gaminant, Elise Rouquet aussi, avec elle. – (ibid. F°453)
Comme cela est du pessimisme le plus noir. Comme la vie doit être mauvaise pour
qu’il monte un pareil cri de souffrance et d’imploration vers le ciel. (ibid. F°s457-458)
L’abbé Judaine élevant une fois encore le Saint-Sacrement qui luit comme un astre au fond du chœur. (ibid. F°459)
Et les brancardiers faisant la chaîne, le dais ballotté comme la voile d’un bateau, par un temps d’orage – (ibid. F°462)
Comme cela est du pessimisme le plus noir ! Comme la vie doit être mauvaise pour qu’il monte un
pareil cri [vers le biffé] de souffrance et d’imploration vers le ciel. (ibid. F°s468-469)
Ce n’est pas lui [Gustave] qui hérite (…), comme le semble dire son père ; c’est son père même, car lui est condamné, et [la biffé] sa famille le sait. (ibid. F°486)
Et comme elle [Marie] se sent tout à fait bien, elle
a voulu se lever de bonne heure, pour venir le [M. de Guersaint] trouver à l’hôtel. (…) Elle se présente, et comme M. de Guersaint n’est [pas encore rent biffé] pas encore rentré, arrêté par un orage effroyable à Saint-Sauveur, elle ne trouve que Pierre – (ibid. F°s487-488)
Ce coup de fortune pour Lourdes, cette popularité doit être un effet qui revient d’un bout à l’autre du chapitre, comme la joie que Marie éprouve à marcher. (ibid. F°491)
Comme elle [Marie] respire, comme elle regarde. La joie qui sort de son visage. (ibid. F°492)
Mais Bartrès déjà gâté comme Lourdes. (ibid. F°501)
Comme épisode particulier, il faut que je fasse [aller biffé] retourner M. de Guersaint chez le coiffeur Cazaban (…). (ibid. F°506)
Et, tout de suite, comme au chapitre de l’arrivée, je pose l’horloge avec l’heure 3h (40 minutes d’attente). (ibid. F°510)
Désespérée. Remportée comme on l’a [Mme Dieulafay] emmenée. (ibid. F°515)
En tous cas, comme il [le Commandeur] a cinquante ans, et qu’il est infirme, on lui a donné un petit poste de surveillance au chemin de fer. (ibid. F°523)
L’abbé Judaine accourt et comme les Guersaint et Pierre sont là, avec le docteur Chassaigne, tous y vont. (ibid. F°524)
Comme il [le Commandeur] est un bon catho- \\lique, l’abbé Judaine ne doute pas que la Vierge le sauverait, s’il l’implorait et buvait de l’eau de Lourdes, dont une malade prête un bidon. (ibid. F°s524-525)
A la fin, Pierre considérant cet abandon spiritualiste comme une désorganisation pour la
volonté de vivre. (ibid. F°s525-526)
Et là j’ai un retour dans le wagon pour commencer à poser que le retour n’est pas comme l’aller (…). (ibid. F°535)
M. de Guersaint dormira comme un enfant jusqu’à la fin. (ibid. F°541)
L’ironie de cela, comme je l’ai dit, et la
grandeur du sacrifice. – (ibid. F°s546-547)
Poitiers est à 5 heures. Il faut que j’y fasse descendre Sophie Couteau [en interligne : son pied]. Comme elle montée. (ibid. F°548)
Paris envisagé comme un paradis, où elle [Marie] va vivre maintenant. (ibid. F°550)
Je le [Pierre] pose donc comme ayant échoué à croire, à retrouver la foi des simples (…) \\. C’est Lourdes, la tentative de revenir en arrière, de croire comme une brute, avec tout l’espoir que la foi suffit, avant l’expérience des siècles écoulés : comme si le libre examen ne s’était pas éveillé, avant la Réforme et la Révolution. (ibid. F°s553-554)
Et tout repris, comme au premier voyage : les arrêts, la cantine, la vie du train tout entier. (ibid. F°559)
Puis continuer à dire les stations, comme je l’ai indiqué plus haut. (ibid. F°569)
Elle [Bernadette] adore le jeu, aurait joué comme à dix ans. Jouer, courir, rire. Elle est la plus petite comme taille de la communauté. (ibid. F°573)
Il [Pierre] n’a pu redevenir enfant comme les autres, puisque le bonheur était dans l’ignorance et le mensonge. (ibid. F°580)
C’est Lourdes, la tentative de revenir en arrière, de croire comme une brute, avec tout l’espoir que la foi suffit. (ibid. F°581)
L’humanité lui apparaissant comme un malade désespéré, condamné. (ibid. F°581)
Et il [Pierre] se rappelle pourtant ce frère, quand il était petit, venant aux vacances. (Comme il était bon, comme il avait l’esprit droit) – (ibid. F°588)
Et quand elle [Bernadette] meurt, elle reste là-bas. Exilée dans la mort comme dans la vie. (…)
C’est là qu’elle est exilée dans la mort comme elle l’a été dans la vie. (ibid. F°s593-594)
Faire cela, comme tous les chapitres qui la [Bernadette] concernent, avec une très grande délicatesse, un peu mystique, avec des tons de vitrail. (ibid. F°595)
Mort de Bernadette. Son œuvre. Exilée dans la mort comme dans la vie. (ibid. F°605)
Je songe même que, dans « Lourdes », je ne ferai pas mal à une ou deux reprises d’évoquer sa figure, pour
qu’il ne tombe pas dans « Paris » comme un aérolithe. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 16-17 – Notes sur Guillaume Froment)
Et la bouche palie, les yeux éclaircis, comme violés [sic], le visage amaigri. Toujours très blanche de peau, et de la joie comme rentrée quand même. (ibid. Fo 21 – Notes sur Marie de Guersaint)
Par moments, elle soulève les paupières, et l’on voit ses yeux d’un bleu de ciel très clair, comme vides. (ibid. Fo 33 – Notes sur M. de Guersaint)
Une bonne bourgeoise, (…) autour de son mari comme une servante dévouée. (ibid. Fo 36 – Notes sur Mme Sabathier)
Elle est comme idiote, et elle diminue. (ibid. Fo 41 – Notes sur Mme Dieulafay)
Le [m biffé] visage comme mort dans cette toilette. (ibid. Fo 42 – Notes sur Mme Dieulafay)
Les cheveux comme décolorés, la face longue et douloureuse (…). (ibid. Fo 60 – Notes sur Madame Maze)
Un pas lent, un air infiniment triste, comme foudroyé. (ibid. Fo 64 – Notes sur le docteur Chassaigne)
Mais le port superbe, un port de reine, comme on dit. (ibid. Fo 71 – Notes sur Madame de Jonquière)
Grande et mince, (…) les yeux larges, magnifiques, [mots illisibles biffé] un brasier sur lequel passe par moment comme un voile, une moire qui semble l’éteindre : un brasier sous la cendre. (ibid. Fo 74 – Notes sur Madame Volmar)
Vient à Lourdes pour manifester, (…) se servant de la religion, de l’affluence des pèlerins comme d’une arme. (ibid. Fo 80 – Notes sur Berthaud)
Chez lui [Ferrand] de l’adoration, comme pour une mère, une sœur. (ibid. Fo 88 – Notes sur sœur Hyacinthe)
Je le montrerai seulement comme une force sourde, en arrière, maître de l’affaire et en tirant tout le parti possible. – (ibid. Fo 99 – Notes sur le père Capdebarthe)
Et, dès lors, elle a éprouvé comme une pesanteur entre les jambes, des tiraillements dans les reins. (ibid. Fo 116 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Quand il presse sur l’ovaire, elle sent une douleur d’un caractère spécial : c’est comme une boule qui se déplace et [re biffé] monte vers l’estomac. (ibid. Fo 118 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Les jambes comme paralysées, et la figure d’habitude comme distraite, absorbée, regard fixe qui ne voit pas. (ibid. Fo 120 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
En même temps, il lui semblera que cette boule (…) a l’air
de s’échapper par la bouche, dans un souffle, comme si elle se fondait, s’envolait. (ibid. Fos 120-121 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Les cicatrices laissées sont blanches, dures, résistantes, [mot illisible biffé] avec des brides, comme après une brûlure profonde. (ibid. Fo 128 – Notes sur la maladie d’Elise Rouquet)
Une loupe à la face pulmonaire de l’avant bras, comme un œuf de poule. (ibid. Fo 135 – Notes sur les Miracles)
Les malades éprouvent d’abord des douleurs très vives, comme sous l’action de courants nerveux, et de la régénération des pulpes nerveuses. (ibid. Fo 143 – Notes sur les Miracles)
Il veut donner comme une preuve la longue suite de guérisons. (ibid. Fo 146 – Notes sur Boissarie)
Mais comme le succès s’explique pourtant. (ibid. Fo 147 – Notes sur Boissarie)
Maladie de la moelle. Plonge trois fois comme un petit enfant. (…)
Tout d’un coup [une biffé] comme une flamme qui lui traverse le corps. (ibid. Fos 157-158 – Notes sur les Miracles)
Prenez ces esquisses, les premières notes, comme
une première impression. (ibid. Fos 164-165 – Notes sur les Miracles)
Les cornées comme des billes de marbre. (…) Décollement des deux rétines, après incendie. Touche ses deux yeux avec l’eau. Comme un coup de couteau. Mais la sœur s’est trompée c’est de l’ammoniaque. Il goutte l’eau. Et à peine ses lèvres l’ont-elles touchée que la vue lui est revenue tout d’un coup, comme un coup de fusil. (375) (ibid. Fo 171 – Notes sur les Miracles)
Pauvre femme (…) déposée sur un lit, comme un haillon, et [vo biffé] qui recouvre santé, force, jeunesse (412). (ibid. Fo 173 – Notes sur les Miracles)
Comme il est entendu qu’on ne doit pas nourrir
les malades en voyage, on les pousse à emporter leurs petites provisions. – (ibid. Fos 182-183 – Notes sur le Départ de Paris)
Chaque malade hospitalisé a sa carte pendue au cou, attachée par un ruban de la couleur de son train. Comme cela, [on ne m biffé] on sait tout de suite de quel train est un malade, même s’il l’a oublié – (…) Comme M. Sabathier ne veut pas prendre la place d’un pauvre, il a donné 40 fr. (…) \\. (ibid. Fos 192-193 – Notes sur le Départ de Paris)
Il [le cierge] est blanc de cire (…) comme d’une tombée de neige. Et au fond les cierges, énormes, gros comme la jambe (…). Ne pas oublier (…) les pelouses (…) illuminées de verres de couleur comme pour une foire, une fête de Neuilly – (ibid. Fo 213 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Comme intrigue du roman, il faudrait mêler à l’histoire rétrospective de Bernadette, une histoire de jeune fille [lettre biffée] névrosée (…). (ibid. Fo 214 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Ne rien exagérer, mais bien prendre
ce cas de Lourdes comme ce que j’appelle un coup [de biffé] d’un tronçon du serpent qui ne veut pas mourir. (ibid. Fos 214-215 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Les contreforts sont plantés d’arbres (…) qui paraissent nains, très nets, comme des petits arbres de bergerie. – Le cirque, en face, paraît formé de trois marches gigantesques ; (…) la [en interligne : grande] contremarche du haut est au contraire [noir biffé] comme noircie perpendiculairement par des coulures noirâtres. La neige s’amasse sur les marches elles-mêmes,
et il y en a donc comme trois étages, trois plaques, un peu obliques superposées. (…) Au fond, (…) il y a là, [com biffé] un peu sur la droite, comme un donjon rasé près du sol (…). (ibid. Fos 217-218 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)
Les [m biffé] trois marches géantes paraissent un peu obliques, comme si elles s’abaissaient sur la droite (…). – (ibid. Fo 219 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)
Les vapeurs qui remplissaient le cirque comme une cuve, puis qui se sont dissipées. (…) Au dégel, les pierres et les terres qui tombent, font, paraît-il, des détonations, comme des canonnades, des bardées d’artillerie. – (ibid. Fo 221 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)
Comme christianisme naissant, l’app. de la V. doit traverser les épreuves et les persécutions. (ibid. Fo 225 – Notes sur H. Lasserre)
Et la vision se produit. – Elle [Bernadette] n’aurait pas été dans l’eau, comme le dit une autre version. – (ibid. Fo 233 – Notes sur H. Lasserre)
Le pouls régulier, comme à l’ordinaire (docteur Dozous). (ibid. Fo 237 – Notes sur H. Lasserre)
Portrait de Mgr Laurence. (…) Saint Thomas, comme l’appelle Lasserre. (ibid. Fo 243 – Notes sur H. Lasserre)
Comme le christianisme naissant, il fallait que l’apparition de la Vierge au XIX e siècle traversât les épreuves et les persécutions. (ibid. Fo 248 bis – Notes sur H. Lasserre)
La Vierge sourit, ne parla pas, inclina la tête comme pour un adieu. (ibid. Fo 250 – Notes sur H. Lasserre)
La fortune du livre, autre miracle, explicable comme le premier, par le besoin de la consolation, du surnaturel. (ibid. Fo 258 – Notes sur H. Lasserre)
Cinq enfants, deux morts. Henry chimiste comme le père, Joseph plus exubérant – (ibid. Fo 271 – Notes sur Mlle de Fontenay)
Très pâle, avec des yeux très noirs, et le visage comme fondu. – (ibid. Fo 275 – Notes sur Mlle de Fontenay)

Travail (1901)

Comme lieutenant, il faut que je donne à Luc un contremaître de l’usine, très intelligent et très bon (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 378/31) \\Comme usine, je crois que je ferai bien en prenant une verrerie (ibid., f° 385/38)
Les dompteurs du feu, un surtout que je créerai comme un Vulcain et qui disparaitra (ibid., F°419)
Mabire (que j’ai mis comme le mauvais contre-maitre chez Delaveau) peut devenir le chef fondeur (ibid., F°422)
Peut-être puis-je me contenter de cela comme point aigu (ibid., F°429)

COMMENCER (-CEMENT)

(voir aussi : d’abord ; début)

La Curée (1872)

Commencer par achever d’expliquer l’affaire Larsonneau (MS NAF 10 282, La Curée, f°343).

Le Ventre de Paris (1873)

Je commencerai sans doute mon second chapitre par cette histoire et les descriptions de la charcuterie. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 82)
J’opposerai alors la scène de fâcherie, au commencement, (Florent est arrivé, Lisa refuse de recevoir la Normande, parce qu’elle a peur que la vue de Florent la compromette) (ibid., f° 92)
En 1850, au commencement, (changer les dates du livre) elle se sauve avec son amant et ses deux enfants. (ibid., Ms.Naf. 10.338, f° 243)

La Conquête de Plasans (1874)

Bonnard commence par éloigner les enfants. Puis il s’attaque au mari (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 21)
C’est à partir de ce moment que doivent commencer les succès de Faujas. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan VII F° 8)
Il peut commencer à leur parler (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan VII F° 9)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

La Faute un soir sous l’arbre, sous le bouquet que j’aurais indiqué dès le commencement. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Le Paradou, f° 63)
Le commencement – Le rayon de soleil qui monte sur la couche – Ce qu’il voit de sa fenêtre, la 1ère fois – (ibid., f° 144) \\Commencer le chapitre à la bénédiction du mariage, après le Pater. (ibid., plan du troisième livre, f° 26)
Je commence par la chambre de Serge malade, au Paradou, brusquement. (ibid., Le Paradou, f° 61)
Je commencerai la messe et ce n’est que lorsque le prêtre sera monté à l’autel que je jetterai un coup d’œil dans l’église. (La description de l’église, sous le soleil, sans bruit du dehors.) (ibid., Sur la messe et l’église, f° 111)
Mon avis est de commencer directement par la messe. (ibid., f° 115)

Nana (1880)

Il faut que Cartier commence à s’allumer sournoisement. (NAF Ms. 10313, Nana. F°7- Plan)
Il faut qu’il y ait une conversation commencée. (ibid. F°26)
L’invitation commence, lorsque le marquis arrive. (ibid. F°28)
La soirée se pimentant peu à peu, commencée bourgeoise et finissant en partie scandaleuse
Puis Steiner, Rose et Mignon (Nana commençant ses démonstrations). (ibid. F°37)
Le commencement du souper très bourgeois. (ibid. F°38)
On va commencer le second acte de la Blonde Vénus. (ibid. F°48)
C’est le deuxième acte vu du foyer, avec le cri : On a commencé, lancé dans l’escalier (…). (ibid. F°49)
Etudier Muffat, qui est central ; sa griserie commence. (ibid. F°50)
Pudeur, jeunesse, commencement d’idylle. (ibid. F°58)
[Muffat] De grands égards. Commencer à grandir la figure (ibid. F° 66)
Fortune qui commence. (ibid. F°67)
Oui sa femme va avec Fauchery; ça a commencé à la campagne.
Courte description. Commencement de fortune. (ibid. F°68)
Commencer le chapitre par Muffat venant attendre chaque soir Nana dans le passage des Panoramas. (ibid. F°74)
Mais Mignon arrive avec Muffat. On va recommencer le 3me acte. (ibid. F°91)
Et Mignon renvoie sa femme, car on recommence le deux. (ibid. F°92)
le cristal qui se brise, commencement de fêlure (ibid. F°129)
Avec Muffat, donc, le premier amant accepté. C’est le calvaire qui commence. (ibid. F°139)
Amy Stewart est devenue dégoûtante. L’observation, commencement sale, milieu de la tenue et fin sale. (ibid. F°146)
Alors le groupe sur le boulevard, dans la nuit, et la description des groupes qui commencent à passer en chantant (ibid. F°155).
[Simonne Cabiroche] A commencé par garder les vaches. (NAF Ms. 10313, Nana. F°170- Personnages)
[Rose Mignon] A commencé par chanter dans les cafés concerts. (ibid. F°185)
[Muffat] Un commencement de calvitie. (ibid. F°187).
[Madame Hugon] Elle a deux fils, le petit qui s’est pris comme dans de la glue, et un officier qui est absent au commencement. (NAF Ms. 10313, Nana. F°211- Ebauche)
Donc, carrément, il faut aborder un type de femme, qui, lorsqu’elle se voit délaissée, commence par fermer les yeux, par orgueil (…). (ibid. F°216)
Elle a pu commencer à tromper Muffat depuis six ans, lorsqu’elle avait vingt-six ans (…). (ibid. F°230)
Quant à Vandoeuvres, je le montre au commencement avec Blanche de Sivry.
Hector de la Faloise sera avec Clarisse Besnus au commencement. (ibid. F°234)
Il est avec Amy Stewart au commencement ; mais il ne reste pas là. (ibid. F°237).

Au bonheur des dames (1883)

Mais surtout un drame commençant dans une petite boutique, par exemple, des merciers (…) (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, fº 20) \\Et là commencer l’histoire de l’expropriation (ibid., fº 27)

La Terre (1887)

J’aurai [sic] voulu commencer par le partage chez le notaire, un chapitre discutant les conditions, et dans lequel il y aurait aussi le partage du champ par le géomètre. (MS NAF 10.328, La Terre, Ebauche, f° 422/23)

Le Rêve (1888)

je voudrais un commencement de scène où ils oublient tout (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f°s 273/56-274/57).
Tout cela m’est donné par Angélique à la fenêtre sans doute au commencement du chapitre (ibid., premier plan du chapitre IV, f° 68)
Commencer par les jours de lessive chez les Hubert (ibid., plan détaillé du chapitre V, f° 72)
Commencer par Angélique très troublée (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VI, f° 79)
Toute cette analyse au commencement du chapitre (ibid., premier plan du chapitre VI, f° 85)
(…) Elle aura bien la force de descendre. Non, non ! elle ne veut pas (ibid., premier plan du chapitre XII, f° 165)
Il n’est donc évêque que depuis peu lorsque commence mon récit (NAF MS 10324 Le Rêve, Notes Hautecoeur f° 257).
Sidonie Rougon (…) Donc, en 1853, lors du commencement de La Curée, 35 ans (…) Il faudrait donc imaginer que le mari / de Sidonie, Mr.Touche, est mort (MS NAF 10323, Le Rêve, Personnages, f°s 213-214)

Lourdes (1894)

Il n’y a qu’à s’incliner et à croire ; ou bien, du moment que l’examen commence, il ne doit plus s’arrêter, il va jusqu’au bout et aboutit fatalement [à la biffé] au doute, car la raison ne peut conclure. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°48)
Le rêve chrétien paraît épuisé, un autre rêve paraît commencer, une religion plus humaine, plus terrestre, toujours avec
le besoin de l’illusion, l’espoir du bonheur. (ibid. F°s52-53)
Le mieux serait peut-être de commencer par le train des pèlerins en marche. (ibid. F°68 )
Comme on achève de chanter « l’Ave maris stella », commencé à Paris, au départ du train blanc (5h25 du matin), Marie de Guersaint se soulève un peu et aperçoit les fortifications (…). (ibid. F°122)
Le soleil oblique qui entre, l’odeur qui commence, avec la chaleur. – (ibid. F°124)
Je commence, lorsque le train sortira des fortifications. (ibid. F°131)
Les réflexions de Pierre, son histoire et celle des Guersaint commencent donc après Saint-Pierre-des-Corps, lorsqu’on a le 3e chap. p. 134 et le cantique p. 231. – (ibid. F°162)
Et là je reprends tous mes malades (…), je leur fais faire l’action que j’ai commencée plus loin. (ibid. F°168)
(Dès qu’elle [Sophie Couteau] arrive avec son miracle tous prêtent l’oreille, se relèvent. Cela doit commencer par Marie, centrale.) (ibid. F°172)
S’il [Pierre] a commencé par le malaise et la révolte, il ne sait plus maintenant ; et il voudrait croire, lui aussi, pour avoir cet espoir, ce soulagement, qu’il voit dans les yeux de Marie. – (ibid. F°191)
Et, alors, le récit de tous les miracles qui commence. (ibid. F°193)
Il [Pierre] a commencé par se révolter intérieurement, par en souffrir. (ibid. F°196)
C’est alors que Pierre, qui a toujours aimé Bernadette, peut parler d’elle à tout le wagon, en commençant une lecture. (ibid. F°197)
Puis, tous les miracles qui vont se lever, et cela après les vêpres de la Vierge, qui commencent vers trois heures un quart. (ibid. F°198)
Mais là déjà je suis dans l’autre chapitre et j’ai commencé [de biffé] la lecture de Pierre sur Bernadette. Il faut donc qu’après les prières du soir, il reste un peu de jour (non, car la nuit arrive vers 7 ¾ [)] ; enfin, il faut que la lecture commence à la lampe après la prière du soir, vers huit heures. (ibid. F°199)
Dès 8.20, je puis faire commencer la lecture. (ibid. F°202)
Et Pierre commence, d’une voix claire et forte, qui emplit le wagon. (ibid. F°203)
Pierre s’approche de la lampe, se met même debout, enfin s’arrange pour voir clair, et la lecture commence. – (ibid. F°212)
C’est là que je [en interligne : voulais] mettr[ai biffé]e l’ancien Lourdes. Mais, décidément, je crois qu’il serait plus logique de le mettre au commencement. (ibid. F°215)
On traverse les plaines rases de Lourdes ; et quand arrivent 9h et que sœur Hyacinthe veut arrêter le lecteur (il n’aura commencé qu’à 8 ½), on la supplie de laisser continuer. (…) Pour cela, il faudrait peut-être que Pierre, qui a commencé par lire, continue en improvisant (…). (ibid. F°217)
Son impatience d’aller à la Grotte, elle [la Grivotte] s’assoit sur son lit, elle veut partir tout de suite (commencement du miracle). (ibid. F°246)
Alors état d’âme de Pierre (…) devant la Grotte où le Rosaire est commencé (…). – (ibid. F°248)
Je crois que le mieux est de commencer le chapitre par poser l’hôpital de Notre-Dame-des-Douleurs. (ibid. F°249)
Et c’est par Marie que je fais commencer le déballage des malades. (ibid. F°249)
Après Elise Rouquet [en interligne : commencement de guérison], dont le lupus sèche déjà. (ibid. F°282)
Et Pierre pense au diagnostic de Beauclair. Mais il se tait, il commence à ne plus vou- \\loir combattre Chassaigne. (ibid. F°s286-287)
Les chants commencent ici, la complainte de Bernadette, les cinq dizaines d’Ave. (ibid. F°352)
Quand Pierre revient [M.V. 17 / Guide Barbet 196], les petites lumières commencent à poindre derrière la Basilique. (ibid. F°353)
L’extase de Marie commençant. (ibid. F°366)
Puis le grand cri de la mère, le cri de mort
de la bête dans l’orage qui commence. (ibid. F°s373-374)
Elle [Bernadette], commençait ou continuait à être le simple instrument, la victime qu’elle a été. (ibid. F°394)
Enfin, comme l’agonie commence, l’interne Ferrand est appelé – (ibid. F°411)
Je crois que j’ai là le commencement de guérison d’Elise Rouquet. (ibid. F°414)
Alors, le commencement des litanies. (ibid. F°416)
Commencer là l’analyse qui le [Pierre] montre troublé, plein de malaise, devant Marie guérie, malgré la joie profonde qu’il en éprouve. (ibid. F°455)
Il [Pierre] souffre tellement de la [Marie] voir si belle dans l’église, lorsque les chants commencent (je donnerai la bénédiction à la fin), qu’il ne peut pas rester, et qu’il s’échappe par l’escalier de [l’e biffé] la sacristie : G.B. 29. (ibid. F°455)
Les détails sur ce qui se passait, le buste de Peyramale, devant lequel les dévotes entretenaient des lampes. (…) Des miracles commençaient à se produire. (ibid. F°476)
Et là j’ai un retour dans le wagon pour commencer à poser que le retour n’est pas comme l’aller (…). (ibid. F°535)
Poser tout, et commencer l’exaltation. (ibid. F°604)
La faire dévote, puisque je veux un commencement de guérison. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 48 – Notes sur Elise Rouquet)
Et sa joie, elle croit que la Vierge lui a ramené son mari.
Elle demandait sa conversion à la Vierge. C’est un commencement. (ibid. Fos 62-63 – Notes sur Madame Maze)
Comme christianisme naissant, l’app. de la V. doit traverser les épreuves et les persécutions. Commence par les petits et les humbles, l’évêque plus tard. (ibid. Fo 225 – Notes sur H. Lasserre)
Comme le christianisme naissant, il fallait que l’apparition de la Vierge au XIX e siècle traversât les épreuves et les persécutions. Ça commençait par les petits et les humbles, et l’Evêque ne devait venir que plus tard. (ibid. Fo 248 bis – Notes sur H. Lasserre)

Travail (1901)

Il les faudrait fort jeunes au commencement (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 369/22)
plus tard le mariage qui commencerait l’union (ibid., f° 369/22)
Un commencement sérieux (ibid., f° 396/49)

COMMENT

=== Le Ventre de Paris (1873) ===

Voici comment arrivent les marchands (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°121) === La Conquête de Plassans (1874) ===

Je crois inutile cependant de peindre la maison de fous et de montrer comment Mouret devient fou lui-même. Cela a été fait dans le roman de Malot (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans Ebauche,.F°25)
Comment fera-t-il pour les approcher (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan IV F° 6)
Comment il vient à Plassans. Comment il rentre chez lui en homme raisonnable (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XXVI F˚14)

Nana (1880)

Détails sur les Judic (notes d’Halévy). Comment une actrice fait sa figure et s’habille. (NAF Ms. 10313, Nana. F°55- Plan)
Poser comment elle est partie (…). (ibid. F°57)
Expliquer d’abord comment Nana peut savoir que Juillerat est avec la comtesse (…). (ibid. F°71)
La comtesse veut savoir comment ces femmes font pour retenir les hommes (…). (ibid. F°89)
On doit être laid, quand on est mort ; et elle fait la tête de mort en s’enfonçant les joues (…), pour voir comment elle sera. (ibid. F°108)
On doit être laid quand on est mort, et elle fait la tête, en s’enfonçant les doigts, en tâtant ses os pour voir comment elle sera. (ibid. F°131)
Et elle fait la tête de mort en s’enfonçant les joues en s’ouvrant les yeux devant une glace. pour voir comment elle sera. (ibid. F°138).
[Georges Hugon] Comment il se procure de l’argent. (NAF Ms. 10313, Nana. F°180- Personnages)
Le ménage Judic. Comment cela se passe. (ibid. F°186)
On ignore où elle couche, ce qu’elle fait, comment elle vit (…). (ibid. F°200)
Comme elle se sert de Nana pour faire sa fortune ; son mépris des filles et de leur beauté. (ibid. F°204).
Je ne vois pas trop comment rendre cela intéressant. (NAF Ms. 10313, Nana. F°215- Ebauche)
Maintenant voyons comme je distribuerai le théâtre. (ibid. F°221)
Voyons comment je distribuerai les fils des diverses intrigues. (ibid. F°233).
Sur la pelouse, comment parie-t-on (NAF Ms. 10313, Nana. F°299- Notes)
(Savoir comment une actrice s’habille, et fait sa figure.). (ibid. F°314). === La Terre (1887) ===

Le paysan qui ne possédait rien, puis qui a possédé un jour, comment et quand ? (MS NAF 10.328, La Terre, Ebauche, f° 401/2)
(…) Un paysan et sa femme, Michaud et la Michaude, ont du bien, pas mal. Comment ils l’ont eu ? par l’hérédité, et par des accroissements continus. (ibid., f° 403/4)
(…) Jean-Macquart (…) Mais comment le mêler à l’action d’une façon centrale ? (ibid., f° 404/5)
(…) Et comment Bonhomme supprime Louise, et comment Jean s’en va après avoir vendu pour un morceau de pain, l’écroulement du rêve de Bonhomme (ibid., f° 429/30)
(…) Donc, quand il tombe chez les paysans, il a vingt-huit ans et Louise 15, treize ans de différence. Ce serait un obstacle, dont il faut tirer un effet. Comment il couche avec Louise. (ibid., f° 430/31)
(…) D’abord, il [Jean Macquart] la [Louise] traite en gamine ; puis, il plaisante librement, il la mène à la vache ; et comment elle se donne. Leur amour ardent. Leur intérêt n’est que là. (ibid., f° 432/33)
(…)Palmyre (…) Comment elle prend la frasque de Bonhomme avec sa sœur : c’est pas vrai et en tous [sic] cas tant pis pour elle. (ibid., f° 441/42)
(…)Hiver 68 et 69. I. Chez Jean et Louise, comment ça marche. La ferme. Là le mari tué, et regret de Jean peut-être. (ibid., f° 503/5 – Plan) Il s’échoue à la ferme, et comment il est pris par Jacqueline (MS NAF 10329 La Terre F° 7 – Personnages, Jean Macquart)
La vieille les repousse donc, et ne rêve que de les déshériter. Comment elle y arrive (ibid., F° 41 – Personnages, Marianne Fouan)
Plus tard, il va se réfugier un jour chez elle, et comment elle le chasse (ibid., F° 41)
Un des deux enfants peut mourir, le boiteux ; et comment elle agit avec sa petite fille – Ce qu’elle lui laisse en mourant (ibid., F° 41)
Comment elle se défend contre lui, et se laisse vaincre sans rien dire (ibid., F° 50 – Personnages, Françoise Fouan)
Seulement, tout cela se brise devant des circonstances particulières : ainsi comment employer les mécaniques, quand tout n’est pas d’un seul tenant (ibid., F° 69 – Personnages, Alexandre Hourdequin)
Hourdequin devant les petits cultivateurs. Comment il juge leur routine (ibid., F° 72)

Le Rêve (1888)

Le jardin de l’évéché. Comment ils y rentrent (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 263/46)
Félicien aussi, comment elle l’aime (ibid., f° 268/51)
La maison revient. Indiquer comment les
pièces s’y distribuent (ibid., Plan, deuxième plan détaillé du chapitre II, f°s 16-17) \\Il faut, en somme, poser toute la maison, même le jardin, dire comment tout s’y distribue (ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 37)
La façade sur le jardin, le balcon tel qu’il est (comment on peut y monter) (J.17) (…) Comment elle a vu tout cela, jusqu’à la puberté (ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 56)
Et là il l’aide à retourner les pièces et je veux qu’ils causent (comment se fait-il que les Hubert ne les voient pas) Dans l’atelier, le mur trop haut (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre V, f° 74)
Cela explique comment il pourra venir commander la broderie (ibid., plan détaillé du chapitre V, f° 78)
Comment il monte, les jambes de force (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 95)
Puis c’est Félicien qui parle le premier. Il lui dit longuement comment il l’aime, depuis quand (la création, le vitrail, le linge, les pauvres) (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 96)
Angélique et Hubertine (…) Comment elles sont mises (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f° 105)
(Expliquer pourquoi et comment l’on sort le Saint-Sacrement) (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f° 106)
Voir où et comment (ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 113.)
Un besoin de se répéter les mêmes détails, comment ils
se sont aimés, comment ils s’aiment (ibid., plan du chapitre IX, f°s 119-120)
Voir si elle entre, si elle attend, comment elle ramène Angélique (ibid., plan du chapitre IX, f° 121)
pour éviter la petite porte, je les mets tous dans l’église sans dire comment ils sont entrés (ibid., deuxième plan du chapitre XIV, f° 185)

Lourdes (1894)

Et comment elle s’immole pour la religion, l’idée du devoir. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°6)
Ce sera peut-être mon prêtre qui incarnera ces idées, et il fera de la dame son disciple, tâchera de l’utiliser avec son amour ; et comment les choses échouent, comment il se convint
qu’il n’y a rien [av biffé] à faire avec le vieux catholicisme, une vieille machine usée. (ibid. F°s9-10)
Il s’est heurté au rejet du surnaturel par la science et au besoin de justice qui grandit chez les peuples : c’est même cela qu’il faudra reporter dans « Rome » ; pour montrer comment échoue la tentative de mon prêtre. (ibid. F°13)
Et surtout cette réponse au prêtre qui a toujours cru une religion nécessaire : la science ne suffisant pas, satisfaire notre besoin d’au-delà, comment le désaltérer. Puis, satisfaire les revendications : la charité étant impuissante, comment règnera la justice. (ibid. F°21)
Cela n’entrave pas le mouvement de la science, mais expliquer comment cela se produit. (ibid. F°41)
Mais, pour arriver à cela, il y aura une grande difficulté à vaincre, qu’il faudra résoudre tout de suite pour le plan : comment revenir en arrière,
comment raconter tout Bernadette (et aussi le Lourdes ancien, Peyramale et les Pères), si mon roman se passe de nos jours ? (ibid. F°s57-58)
C’est la procession aux flambeaux qui me gêne ; comment la mettre pour qu’elle finisse le chapitre. (ibid. F°81)
Je reviens [au biffé] à l’abbé. L’important est de régler comment s’opère en lui la ruine de la croyance. (ibid. F°86)
Comment il en arrive alors, à se dire qu’il fera son métier de prêtre en honnête homme. (ibid. F°89)
Comment tout l’éloigne de cette foi. C’est Lourdes même qui l’empêche de retourner à la foi de l’enfant. Comment Lourdes agit sur lui. (ibid. F°95)
Mais pas de protection, n’a pas réussi à faire hospitaliser sa fille, a [pris biffé] payé son billet au rabais, et ne sait pas comment
elle vivra à Lourdes. L’enfant marchait encore, mais la fatigue du voyage. (…) Et comment elle meurt. (ibid. F°s105-106)
Comment il accueille la joie qui déborde chez ses
parents ; c’est eux qui hériteront. (ibid. F°s109-110)
Mais comment exposer et finir cette histoire. Je crois que je devrais mettre un interne des hôpitaux du même âge. (ibid. F°114)
Comment un homme d’une intelligence élevée et claire, nourrie dans l’analyse, peut arriver à croire aux miracles, sous le
coup d’une grande douleur. (ibid. F°s118-119)
Comment elle [Mme Vincent] est entrée par hasard dans une église. Et comment une voix lui a dit d’emmener sa fillette à Lourdes. (ibid. F°125)
Puis, comment, ne sachant pas, elle [Mme Vincent] a pris un simple billet. (ibid. F°125)
Comment il [l’homme] est là, ouvrant parfois les yeux, ayant l’air de somnoler, ne disant pas un mot. (…) Personne ne le connaît, comment il a dû prendre un billet et s’être traîné là. (ibid. F°128)
Les cahots du wagon, comment il est placé, presque en queue. (ibid. F°129)
Et toute l’histoire de Mme Vincent, très simple, son mari mort sa fillette malade, comment elle a eu l’idée [de venir biffé] d’entrer dans une église et d’aller à Lourdes. (ibid. F°133)
Enfin, je voudrais, dans ce premier chapitre, poser tout le fonctionnement du pèlerinage. Comment les pèlerinages sont organisés. Comment on racole et on enrégimente les pèlerins et les malades. (ibid. F°136)
Dès lors, le désir de la rançon, et comment elle [Mme Froment] élève Pierre [en interligne : le prêtre possible] pieusement. (ibid. F°147)
Comment ces papiers se trouvaient là, depuis 1862 (?) (ibid. F°151)
Il [Pierre] la [Marie] revoit, devant lui, dans sa gouttière, dans ce wagon de souffrance. Et comment elle est ; la souffrance revient.– (ibid. F°152)
Comment il [le grand médecin] explique les erreurs, les contradictions des autres
médecins. (ibid. F°s153-154)
Comment Pierre alors se décide à aller à Lourdes. (ibid. F°154)
Son analyse, sa résolution (est-ce que Lourdes est déjà là-dedans ? a-t-il les dossiers et comment ? voir cela aux Personnages) – (ibid. F°157)
Enfin, dernier morceau, il [Pierre] a retrouvé Marie absolument ruinée, vivant avec son père dans un misérable logement voisin. Comment M. de Guersaint en est tombé là, l’architecte mâtiné d’inventeur. (ibid. F°157)
Pour Lourdes, (…) enquêtes de toutes sortes, lettres confidentielles. Comment
tout cela est entre ses mains. – (ibid. F°s163-164)
Comment Ferrand est parti, à la place d’un ami tombé malade. (ibid. F°167)
A-t-elle [Bernadette] eu réellement des visions. La raison se révolte. Mais une hallucinée, et
il [Pierre] voudrait savoir comment et dans quelles conditions. (ibid. F°s203-204)
Et tout de suite Bernadette à Bartrès (…), comment elle s’y trouvait chez une nourrice à l’aise. (ibid. F°204)
Les paroles qu’elle [Bernadette] prête à la Vierge, elle a dû les entendre. Le temps voulu. Comment cela a pu se faire. – (ibid. F°208)
Enfin comment une Bernadette a dû fatalement pousser dans un tel milieu. – Comment il [Pierre] la voit humaine ; mais je crois bon de faire là qu’il s’imagine croire. (ibid. F°209)
Lui [Pierre], la [Bernadette] voit d’une façon humaine. [Il est biffé] Comment il l’explique. Ce qu’il en dit, touche beaucoup, parce que c’est humain. (ibid. F°213)
Mais ne prendre absolument que Bernadette et les apparitions (…) et montrer comment les persécutions peuvent fonder une religion. (ibid. F°221)
Dire comment les trains étaient composés. (ibid. F°241)
Je crois que le mieux est de commencer le chapitre par poser l’hôpital de Notre-Dame-des-Douleurs. Comment il a été bâti, les vieillards qui s’y trouvent d’habitude (…). (ibid. F°249)
Comment il [Chassaigne] est venu à Cauterets, et comment sa femme y est morte. (ibid. F°258)
Et [dire biffé] laisser entendre alors comment il [Chassaigne] a pu en arriver à croire à Lourdes. (ibid. F°259)
Comment il [Chassaigne] a perdu sa femme à Cauterets et sa fille à Cauterets. (ibid. F°266)
Comment s’entendre sur le diagnostic, comment savoir au juste d’où vient le mal, et dès lors comment pouvoir l’attaquer dans sa source. On dit [sur biffé] celui-ci phtisique : oui, mais pourquoi, comment. (ibid. F°272)
Dès lors, je n’aurai ici que la confession de Chassaigne, disant à Pierre comment il a pu en arriver à croire. (…) L’état actuel de Chassaigne, comment il y est arrivé et les raisons qu’il peut donner. (ibid. F°276)
Maintenant comment se trompe-t-on à Lourdes. (ibid. F°277)
Mais surtout il [Pierre] se rend compte comment le bureau fonctionne. (ibid. F°280)
Comment s’entendre sur le diagnostic, comment savoir au juste d’où vient le mal, et dès lors comment pouvoir l’attaquer dans sa source. On dit celui-ci phtisique : oui mais pourquoi, comment ? (ibid. F°284)
Comment on peut dès lors se tromper à Lourdes : (…). (ibid. F°285)
Comment tout le monde sort. (ibid. F°287)
Mon souci est de savoir comment je les [les pères de la Grotte]
emploierai. (ibid. F°s289-290)
J’ai donc toute la lutte avec le commissaire et le préfet, la persécution des autorités, comment on fonde une religion, jusqu’au jour où sur un ordre de l’empereur (l’impératrice derrière) la grotte devient libre. (…) Comment il a fallu céder au [b biffé] mouvement public, au besoin d’illusion des foules, à cette soif du miracle, du besoin de croire et de se consoler. (…) Les persécutions pendant les apparitions, comment les persécutions fondent une religion – (ibid. F°301)
J’ai donc toute la lutte avec le préfet et le commissaire, la persécutions des autorités, comment on fonde une religion, jusqu’au jour où, sur l’ordre de l’empereur, la grotte devient libre. (…) Et comment il a fallu céder au mouvement public, au besoin d’illusion des foules, à cette soif du miracle, du besoin de croire et de se consoler. (ibid. F°306)
Et finir par Marie calmée, résignée
à la suite de la lecture. Comment la foi revient. (ibid. F°s307-308)
Seulement, je reprends les persécutions pendant les apparitions, pour montrer comment les persécutions peuvent fonder une religion – (ibid. F°309)
Voici comment il faut régler définitivement le chapitre. (ibid. F°322)
Poser tout ce qu’il sera nécessaire de l’Hospitalité. (…) Tous ceux qui mangent là, et comment les choses sont organisées. – (ibid. F°330)
Comment l’eau s’expédie. (ibid. F°331)
Et finir par M. de Guersaint qui revient, la procession étant interminable (vingt mille personnes).
Comment il peut revenir. (ibid. F°s354-355)
Et comment Pierre la [Marie] reconduirait
à l’hôpital. (ibid. F°s378-379)
Comment tous deux [Pierre et Chassaigne] se décident à faire une promenade ensemble. (ibid. F°384)
Et en arriver à expliquer comment elle [Bernadette] finit elle-même par préférer s’en aller à Nevers. (ibid. F°386)
Et comment il [Chassaigne] a changé aujourd’hui, sous le foudroiement de la douleur. (ibid. F°391)
Et comment elle [Bernadette] finit elle-même par préférer s’en aller à Nevers. (…) Ne pas manger du prêtre, montrer la force des choses, et comment le départ de Bernadette s’est produit logiquement, comme une chose nécessaire. (ibid. F°393)
Voir comment on meurt d’un cancer. (ibid. F°404)
Elise a continué à se lotionner, et elle sort du bureau des constatations : on lui a dit vous êtes guérie. Guérie, non, mais le mal soulagé. Et comment, et pourquoi. (ibid. F°405)
Voir comment je la [Mme Vêtu] ferai mourir, résignée ou non. (ibid. F°410)
Un religieux à inventer. Celui-ci maigre, grand, terrible (à voir). Ce qu’il dit, comment il le lance. (ibid. F°418)
Sa sœur s’aperçoit qu’il [le frère Isidore] est mort (comment), et veut lui fermer les yeux. (ibid. F°420)
Extase du frère, les yeux fixés lui aussi sur la statue, et comment il s’éteindra en la regardant (Ferrand l’a dit). (ibid. F°424)
Alors il [Pierre] se souvient de ce que lui a dit Beauclair, comment elle [Marie] peut guérir, et cela ruine en lui le miracle qui approche, qui se réalisera comme le jeune médecin (original) l’a prédit. – (ibid. F°435)
Enfin, elle [Marie] arrive devant la Grotte. Et là, son extase, son élancement. Comment elle peut avoir une place. (ibid. F°442)
Description, comment elle [la foule] est composée. (ibid. F°446)
Pierre ne peut plus voir Marie sans un malaise, malgré sa grande joie pour elle. Arranger cela. Analyser. Comment il s’en va. – (ibid. F°466)
D’abord, en [récit biffé] conversation, très simplement, la description des lieux, et comment la famille et Bernadette y vivaient. (ibid. F°471)
Comment une nouvelle Bernadette ne peut pousser à Lourdes, parce que les visions de
la première Bernadette a fait [pa biffé] naître un Lourdes nouveau. Ce que l’antique petite ville pyrénéenne [en interligne : comment les visions d’une petite fille si pure ont amené la foule, et par là l’argent, l’intérêt, ce qui a tout pourri] est devenue sous la poussée de la superstition. (ibid. F°s501-502)
Comment une nouvelle Bernadette ne pourrait pousser à Lourdes, parce que les visions de la première Bernadette a [sic] fait de l’ancien Lourdes un Lourdes nouveau. (ibid. F°504)
Comment les visions d’une petite fille, si pure ont amené la foule [dans la marge : ], et par là même l’argent, l’intérêt, qui a tout pourri. (ibid. F°506)
L’heure du convoi, et comment ces gens l’ont [Mme Vincent] ramenée à la gare, car elle ne savait pas même où c’était, elle serait restée à pleurer en route. (ibid. F°534)
Mais Pierre justement a entendu parler de cet homme, qui est un simulateur. (…) Comment celui-là a pu s’y prendre pour les duper trois fois. (ibid. F°538)
Et comment tout a croulé, comment le faux miracle a achevé de ruiner la foi en lui [Pierre]. – (ibid. F°544)
Ce qu’elle [Bernadette] devait penser, quand elle songeait à Lourdes. Comment elle le revoyait. (ibid. F°592)
Et, comment, il en arrive à son
héroïsme, à se dire qu’il fera son métier de prêtre en honnête homme. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 10-11 – Notes sur Pierre Froment)
Comment tout l’éloigne de cette foi. (…) Comment Lourdes agit sur lui. – (ibid. Fo 14 – Notes sur Pierre Froment)
Comment Pierre se décide. (ibid. Fos 25-26 – Notes sur Marie de Guersaint)
Elle sait qu’il [Pierre] ne croit plus, elle seule au monde. Comment cela ? Créer un fait. (ibid. Fo 27 – Notes sur Marie de Guersaint)
Et comment
elle est amenée à venir à Lourdes, avec l’espoir d’être guérie. (La foi qui guérit). (ibid. Fos 47-48 – Notes sur Elise Rouquet)
Et comment il en est venu à souhaiter la mort de madame Chaise, sœur de sa femme qui doit laisser toute sa fortune à Gustave. (ibid. Fo 53 – Notes sur M. Vigneron)
Comment un homme d’une intelligence élevée et claire, nourrie dans l’analyse, peut arriver à croire aux miracles, sous le coup d’une grande douleur. – (…) Sa fille lui reste, dévote, pratiquant ; et comment elle meurt à Lourdes (voir le médecin du journal de Lourdes). (ibid. Fo 65 – Notes sur le docteur Chassaigne)
Je ne sais comment je l’emploierai. (ibid. Fo 94 – Notes sur l’abbé des Hermoises)
Seulement comment avoir ce personnage et comment le mêler aux autres. (…) Je préférerai prendre un homme qui soit déjà à Lourdes. On ne sait comment il y est venu : sans doute avec un des premiers pèlerinages. (ibid. Fo 110– Notes sur le Commandeur)
Et le médecin annonce comment tout cela changera. (ibid. Fo 120 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Non, Bernadette pas folle (…). (…) Le jour de la fontaine : comment expliquer ses mouvements, question très troublante. (ibid. Fo 133 – Notes sur le Dr Dozous)
Comment se fonde une religion. (ibid. Fo 227 – Notes sur H. Lasserre)
Comment, sur la parole d’un enfant, sur la vision d’une ignorante, en plein XIX e siècle, (…) tout ce mouvement immense ? (ibid. Fo 228 – Notes sur H. Lasserre)

Travail (1901)

Une seconde partie, la lutte, comment le bourg change (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 353/6)
L’apôtre du travail, et comment rendre cela sensible (ibid., f° 357/10)
La cité est fondée, et j’indique sommairement comment elle fonctionne par des tableaux de joie (ibid., f° 374/27)
Et celui-là, je puis le donner comme une recrue hésitante à Luc (ibid., f°s 377/30-378/31) \\comment elle a épousé l’ouvrier (ibid., f° 379/32) \\Comment Luc va chez ses gens §§ (ibid., f° 392/45) \\Comment il vit avec sa fille (F° 393/46) \\Comment le familistère est décidé (F° 393/46) \\Comment Luc tire partie de ce qui existe (ibid., f° 394/47) \\La fille, elle aime Luc, et comment elle s’aperçoit de l’amour de Luc pour l’ouvrière (ibid., f° 394/47) \\Et comment il s’en occupe (ibid., f° 399/52)
J’ai donc une petite usine dont Luc s’emparera, fera prospérer, et comment peu à peu il arrivera à déposséder les Hauts Fourneaux (ibid., f° 401/54) \\et comment ils arrivent à être forcés de s’associer eux aussi (ibid., f°s 401/54-402/55)
Si je n’ai pas tous ces représentants de l’autorité, comment les faire disparaître plus tard (ibid., F°404)
Le troisième chapitre (…) comment vais-je y introduire Luc (ibid., F°411)
Comment Jordan s’est retiré pour faire des études désintéressées à la campagne (ibid., F°412)
Comment finir l’abbé Marle ? (F°413)
comment cela finit (ibid., F°414)
Ce n’est que pour poser les rouages de la société actuelle et dire comme ces rouages se briseront (ibid., F°415)
Ce qui me gêne pour distribuer cela, c’est que je ne sais comment attribuer les fonctions aux ouvriers, mes personnages, pour que quittant l’atelier Delaveau ils puissent être utilisés chez Luc (ibid., F°417)
et si c’était le savant, Jordan, qui avait hérité du haut-fourneau isolé (…) Cela est d’un bon emploi, explique sa fortune, comment il est fixé à Beauclair (ibid., F°418)
Puis, on ne s’expliquerait pas comment Delaveau se séparerait d’un bon ou
vrier en somme.Donc il faut que Bonnaire soit un révolutionnaire (ibid., F°427-428)
Comment il est là, le poser brièvement tout de suite (…)Les Delaveau : comment Luc les connaît (ibid., F°431)
Comment Luc se retrouve-t-il seul à Beauclair au début (ibid., F°443)

COMMODE

Lourdes (1894)

Il [le carreau] est trop rare, je prends la péritonite tuberculeuse chronique. Assez commode de cinq à dix ans. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 122 – Notes sur la maladie de la petite Rose Vincent)

COMPARAISON/ COMPARER

(Voir aussi : antagonisme ; contraire ; différence ; opposition ; parallèle) Voir aussi : comme

Le Ventre de Paris (1873)

Il est dans le trou heureux où la nourriture se fabrique. Comparaisons. Mettre cela au milieu de l’œuvre, pour produire une opposition..(MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 80)

Nana (1880)

Alors les deux sociétés comparées. (NAF Ms. 10313, Nana. F°61- Plan).

Pot-Bouille (1882)

Jusqu’ici, je n’ai pas la grande ligne philosophique. Il me faudrait peut-être pour l’avoir prendre un ouvrier et le poser en comparaison (MS NAF, 10 321, f° 386)

Le Rêve (1888)

Comparaison avec les saintes de la Légende (MS NAF 10323, Le Rêve, deuxième plan détaillé du chapitre VI, f° 84)

Lourdes (1894)

Mettre tout de suite sans doute ma com- \\paraison : l’humanité est une malade qui a besoin d’illusion. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s187-188)
Comparaison avec Jeanne d’Arc (Boissarie 93.) – (ibid. F°207)
Sur Bernadette et Appoline deux filles du pays, portraits comparaison. « [Tenez biffé] Bernadette, tenez ! c’était Appoline, mais en beaucoup moins bien, en laid et en pauvre ». (ibid. F°315)
Et la comparaison (…) qui va s’établir entre eux [Pierre et le père Massias]. (ibid. F°451)
Appoline contente qu’on la compare. (ibid. F°502)
Je puis aussi utiliser le diorama et le panorama, pour faire une comparaison entre l’ancien Lourdes et le nouveau Lourdes. (ibid. F°507)
La pacotille dans l’ornementation. Comparer les objets religieux du Moyen Âge. (ibid. F°509)
Comparaison entre les premiers chrétiens et les anarchistes d’aujourd’hui. (…) La comparaison des anarchistes et des premiers chrétiens (Ensemble sur Lourdes 12). (ibid. F°588)
Visite de mon prêtre à la chambre de Bernadette et à l’église en ruine. Comparaison. (ibid. F°604)
Et c’est en pensant à lui que Pierre peut faire, à la fin, dans le train, la comparaison entre les premiers chrétiens et les anarchistes d’aujourd’hui. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 17 – Notes sur Guillaume Froment)
Bernadette, la simplicité et le désintéressement. Comparaison avec Jeanne d’Arc (93). (ibid. Fo 147 – Notes sur Boissarie)
Comme le christianisme naissant, il fallait que l’apparition de la Vierge au XIX e siècle traversât les épreuves et les persécutions. (…) La comparaison toujours. (ibid. Fo 248 bis – Notes sur H. Lasserre)

COMPARSE

La Conquête de Plassans (1874)

Comme comparses, j’ai d’abord Pierre Rougon et Félicité Rougon qui détestent leur gendre et qui par ordre sont pour le curé Bonnard ( MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche F°23)
Quelques femmes parmi mes comparses (ibid, F° 24)
Son arrestation, à laquelle les comparses concourrent (ibid.F°25)

COMPLET(-E) (-MENT) (-MENTAIRE)/ COMPLÉTER

Voir aussi : Tout ; détailler. Fait partie du champ important des consignes d’exhaustivité caractéristiques du projet descriptif et documentaire de l’esthétique naturaliste.

Le Ventre de Paris (1873)

Donc, j’appuie surtout sur la place de l’œuvre dans la série. Elle complète La Curée, elle est la curée des classes moyennes (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 49)
Lisa livrant Charles, c’est Lisa vis à vis de la famille. Je la compléterai en la mettant en face de sa sœur Gervaise (ibid., f° 65)
Ce sera une autre incarnation de la classe boutiquière de Paris qui complètera la belle Lisa et son mari. (ibid., f° 73)

La Conquête de Plassasn (1874)

Là, poser Marthe plus complètement, toujours avec des faits. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan VI F° 8)
L’affolement complet de Marthe (ibid. Plan XV F° 11)
Mouret complètement diminué (ibid. Plan XV F° 11)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

J’ai la préparation de l’autel ; la scène complète dans la sacristie (la Teuse bavardant, Serge s’habillant) ; l’entrée dans l’église. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Sur la messe et l’église, f° 111)

Nana (1880)

La conversation a repris, Fauchery songe, et on lui donne quelques détails ; le plus court mais le plus complet possible. (NAF Ms. 10313, Nana. F°27-Plan).

Alors, resplendissement complet, folie de l’or et de la dépense. (NAF Ms. 10313, Nana. F°207- Ebauche).
Mais les détails ne doivent venir que peu à peu, à mesure des invitations, pour se compléter à la fin. (NAF Ms. 10313, Nana. F°26-Plan).
Ça c’est complètement gâté. (NAF Ms. 10313, Nana. F°41-Plan)
Cartier complètement nettoyé à la Bourse (ibid. F°71)
Quand Muffat est complètement avec Nana, faire paraître l’homme dévot et trouver son rôle. (ibid. F°106)
Complètement ramolli, imbécille (sic). Il a payé. (ibid. F°144)
Puis enfin, comme dernier affront, elle se fait surprendre par lui avec le marquis de Chouard, complètement imbécille (sic). (ibid. F°145).
Cela la lance complètement. (NAF Ms. 10313, Nana. F°207- Ebauche)
Puis, après la séparation, il se mettra complètement avec elle, voudra ne plus la partager, ce à quoi elle consentira d’abord, puis le trompera et l’amènera à toutes les capitulations, à toutes les hontes. (ibid. F°216).

La Terre (1887)

Le château (?) ancien château démoli, ce qui l’a remplacé. Voir s’il faut en mettre un dans le fond, une grande propriété ou des petites ( ?). Nécessaire pour être complet mais ne pas insister. Mon sujet n’est pas là. (MS NAF 10.328, La Terre, Ebauche, f° 495/87)

Au bonheur des dames (1883)

Donc, changement complet de philosophie (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, fº 2) \\(…) pour avoir l’autre face de la vérité, et pour être ainsi complet (ibid., fº 3)

Le Rêve (1888)

Enfin je voudrais bien pour faire Angélique complète la faire charitable (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche f° 289/72)
(…) Quant au quartier, il est complètement à régler de nouveau pour se prêter à tous les épisodes (ibid., f° 310/93)
Son histoire complète enfin (ibid., Plan, premier Plan détaillé du Chapitre I, f° 12)
(Note complémentaire de Thyébaut) (ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 38) \\C’est là que je pose d’abord l’atelier, complètement (ibid., second plan détaillé du chapitre III, f° 40)
description complète de l’atelier, maison (3) (…) j’ai posé Beaumont-L’Eglise au II. Reprendre donc et complèter (ibid., premier plan du chapitre III f° 54)
Description complète de la chambre (…) toute l’histoire de l’église et toute la description détaillée de l’extérieur (ibid., premier plan du chapitre IV, f° 69)
L’idylle dans le champ (…) Compléter le Clos-Marie (ibid., plan détaillé du chapitre V, f° 72)
Les détails complets sur la broderie (premier plan du chapitre VI f° 87)
Là enfin l’histoire complète de Félicien (la prendre aux Personnages) (ibid., plan du chapitre IX, f° 125)
Mais pour que la scène ait toute sa signification et soit complète, il faut bien montrer la lutte entre son hérédité (…) et le milieu et l’éducation (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XII, f° 162)

Lourdes (1894)

L’enfant a cinq ans. (…) Une figure complètement à part, qui me donne l’abri, et le dehors. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°106)
Et c’est pendant ce temps que, par-dessus la Grivotte assoupie, très malade (je la poserai complètement tout à l’heure) M. de Guersaint se met à causer avec M. Sabathier (…). (ibid. F°126)
Histoire complète de chacune, soit dans des conversations, soit dans des récits [Mme Maze et Mme Vincent]. (ibid. F°133)
Depuis [un an il biffé] longtemps, ils [les Guersaint] ont dû vendre la petite maison. Mauvaises affaires du père, ruine complète. (ibid. F°151)
Chapitre II. Entièrement consacré à revenir en arrière et à conter l’histoire complète de Pierre Froment (avec son frère) et des Guersaint. (ibid. F°155)
Mais il me faut un bel emballement, une série complète, et sans la peur de faire long, car tout le chapitre est là. (ibid. F°194)
Là un portrait complet de Bernadette, telle qu’elle était au moment des apparitions. (ibid. F°208)
Je fais une description assez complète du paysage. (ibid. F°252)
Tous les autres personnages sont revenus : Bonamy, Dargelès, Raboin, le journaliste de Paris, etc. Une scène bien complète, montrant le tohu-bohu des opinions. (ibid. F°282)
Après immersion, la plaie de la joue et des lèvres complètement desséchée, et surface bien cicatrisée. (ibid. F°295)
Et poser là sans doute la Grotte tout entière, telle que je l’ai visitée, en y faisant entrer Pierre. Détails complets, les lettres dans un coin. (ibid. F°375)
Rappeler la figure de Guillaume Froment, pour qu’il ne soit pas complètement oublié. (ibid. F°380)
Tout cela jusqu’à la mort du curé Peyramale et du [sic] triomphe complet de la basilique et de la Grotte. (ibid. F°395)
Et enfin dans la basilique, une description complète, car je n’y suis pas monté encore. (ibid. F°462)
Il est ataxique, la forme indolore ; ne souffre pas trop ; seulement les jambes complètement perdues, ne peut plus marcher. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 34 – Notes sur M. Sabathier)
Je puis faire que son mari soit à Cauterets. Mais il vaudrait peut-être le laisser complètement à l’écart (…). (ibid. Fo 78 – Notes sur Madame Desagneaux)
Blaisette 50 ans. Inflamm. de la conjonctive avec renversement des paupières. (…) Deux lotions d’eau et guérison complète. (ibid. Fo 148 – Notes sur les Miracles)
Henri Busquet, de Nay. (…) L’enfant s’endort, et au réveil plaie complètement guérie (pour Rose). (ibid. Fo 148 – Notes sur les Miracles)
Ramollissement [en interligne : Hanquet] de la moelle épinière. Paralysie complète, insensibilité [dep biffé], dépérissement. (ibid. Fo 153 – Notes sur Pierre Froment)
Mme Duval, tumeur blanche du coude gauche, [g biffé] gonflement considérable de l’articulation. (…) Plaie complètement fermée et nivelée. (ibid. Fo 156 – Notes sur les Miracles)
Luxation de la hanche droite [en interligne : Joachime Dehaut [sic]]. (…)
Elle tombe évanouie ; mais, quand elle rouvre les yeux, toute douleur a cessé, le travail de la Sainte-Vierge est complet, elle se relève droite et agile. (ibid. Fos 156-157 – Notes sur les Miracles)
Une hernie, complètement guérie. (ibid. Fo 160 – Notes sur les Miracles)
Les dossiers de malades préparés par les P.P. de l’Assomption. Quelquefois très complets. (ibid. Fo 163 – Notes sur les Miracles)
Un enfant de 10 ans, à peu près complètement aveugle – (ibid. Fo 171 – Notes sur les Miracles)
On a une vue du cirque complètement de face, en se mettant sous le marché couvert du village. – (ibid. Fo 220 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)

Travail (1901)

Et cela sera complet, pour la question du commerce, des intermédiaires (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 388/41)
Un fondeur (Mabire), des puddleurs (Bonnaire et Ragu), un arracheur (Bourron), des lamineurs et des ouvriers du marteau pilon (Coignet et Fauchain) me paraissent donner un ensemble assez complet (ibid., F°423)

COMPLEXE

(voir aussi : compliquer ; difficile ) Le Rêve (1888) mais le château à régler est chose plus complexe (…) l’époque de ce château est à régler (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 309/92)

COMPLIQUER/ COMPLICATION

(voir aussi : complexe)

Nana (1880)

Là elle est prise par (sic) une cocotte par un vieux beau (complication), qui la suit. (NAF Ms. 10313, Nana. F°89- Plan)
En un mot, j’entends rester humain et simple, sans complication machiavélique. (ibid. F°149).

La Terre (1887)

C’est lui qui a le champ convoité par Bonhomme. Mais quand il meurt, il le donne par testament à Louise, que Bonhomme prend alors chez lui. – Non, tout cela est compliqué et ne vaut rien. (MS NAF 10.328, La Terre, Ebauche, f° 413/14)
(… ) les biens lui échappant à cause du père ; et à la fin, il a le bien, so n père mort, et Louise morte. C’est bien compliqué, et il y a bien des morts. (ibid., f° 417/18)
(…) Bonhomme. (…) Sa passion de la terre doit aller avec l’amour du travail. Donc, difficile de faire que la terre dépérit entre ses mains. Il faudra que je garde ça pour l’oncle. A moins que je le fasse plus compliqué. (ibid., f° 443/44)
Il ne faut donc pas de la violence, de la brutalité seulement et continuelle ; mais un caractère plus compliqué quoique simple (MS NAF 10329 La Terre f° 34 – Personnages, Joseph Fouan)

Le Rêve (1888)

Je ne fais qu’indiquer là ce que je veux, il faudra raffiner et compliquer (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 229/13)

COMPOSER (SE)

Le Ventre de Paris (1873)

La charcuterie se compose de la boutique, la salle à manger (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°186)

Lourdes (1894)

Pour la symétrie je ferai aussi « Paris » composé de cinq [chapitres biffé] parties de cinq chapitres chacune. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°24)
Donc, je reprends avec la procession de quatre. Je la montre arrivant parmi la foule. Description, comment elle est composée. (ibid. F°446)

COMPRENDRE

La Curée (1872)

Tout doit être compris dans ce sens (MS NAF 10 282, La Curée, f°297 / Premiers détails). – A la fin du chapitre, il faut que les lecteurs comprennent le drame (MS NAF 10 282, La Curée, f°317 / Premiers détails).

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Le livre doit être compris par quelques grandes belles masses très simples. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 10)
Ne rien dire de net, mais laisser comprendre quelle lutte le tient ainsi rigide. (ibid., plan du troisième livre, f° 26)
Faire comprendre que la Teuse a une nouvelle, la maladie d’Albine (c’est le lien général du commencement du chapitre. (ibid., f° 27)

Lourdes (1894)

Mme Maze, effacée, discrète. (…) Donner à comprendre une profonde douleur [malade biffé] morale – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°125)

COMPROMIS

Lourdes (1894)

C’est tout le débat de cette [Cela m’amène biffé] fin de siècle. Y a-t-il un compromis possible entre la science et la foi ? (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°49)
Plus tard ce sera, dans « Rome », au nom de la raison qu’il voudra tenter un compromis, entre l’église et le siècle. (ibid. F°96)

COMPTE/ COMPTER/ TENIR COMPTE

Voir aussi : Calcul / Calculer ; Chiffre.

Le Ventre de Paris (1873)

Puis je compte faire passer mais en fond seulement Gervaise sœur cadette d’Elisa, avec ses trois enfants.(MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 60-61)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Après les promenades, j’ai donc pour mon compte la possession du jardin entier (ils sont là pour le cultiver et le garder. Genèse.) (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Le Paradou, f° 45)

Lourdes (1894)

Tout en sautant dans l’idéal, dans le désir de ce qui n’est pas, bien tenir compte des réalités ambiantes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°23)
Tenir compte aussi du désespoir, quand on ne croira plus revoir les personnes aimées, être un jour rendu à elles.– (ibid. F°27)
Tout est laid, au milieu du décor splendide. Ils ont gâté la nature. (Mettre cela dans la bouche d’un personnage, si je ne le prends pas pour mon compte.) (ibid. F°45)
Et ce qu’il faudrait mettre partout, ce serait Bernadette, sans compter mes deux Lourdes, Peyramale et les Pères. (ibid. F°58)
Je ne sais si je l’utiliserai comme brancardier, ou comme autre chose. A voir. Mais tenir compte que j’aurai besoin de lui dans les scènes principales. (ibid. F°80)
Si je ne compte pas M. Sabathier (bien qu’elle [Mme de Jonquière] l’ait pris dans son wagon) cela fait [q biffé] 4 malades en comptant Marie. (ibid. F°140)
Consulter surtout les notes que j’ai prises à Paris, au départ du train blanc, et en tenir compte pour toute la première partie. (ibid. F°143)
Je crois qu’il y a des cérémonies
religieuses à [Angers biffé] Poitiers. Il faudra savoir lesquelles et en tenir compte. (ibid. F°s175-176)
Si l’on ne porte pas tout de suite les malades à la Grotte, ou à la Basilique où il y a une cérémonie, dont il faut tenir compte, dans l’autre chapitre, c’est qu’il est 3.40 du matin. (ibid. F°239)
Pierre veut croire, espère qu’il va croire. (…) Bien tenir compte de son état d’âme, là, et dans les chapitres suivants. (ibid. F°254)
Mais surtout il [Pierre] se rend compte comment le bureau fonctionne. (ibid. F°280)
Tenir compte de ceux qui viennent dans le but de demander la conversion de quelqu’un, etc., dans un but moral. (ibid. F°565)
Le mouvement dans les hôtels, le commerce des objets de sainteté, les buvettes, les victuailles en plein air ; sans compter les messes, les cierges, les profits du clergé. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 210 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Puis (…) d’insinueuses foules tout en tenant compte que quelques centaines de mille hommes comptent peu dans les millions de l’humanité. (ibid. Fo 214 – Notes sur Un roman sur Lourdes)

COMTE (AUGUSTE)

(Philosophe français, 1798-1857)

Travail (1901)

Mais gros d’une création à faire, très nourri déjà de lectures, ayant lu tous les ouvrages des précurseurs Saint-Simon, Fourier (surtout), Comte, etc. (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 372/25)

CONCERNER

Lourdes (1894)

Faire cela, comme tous les chapitres qui la [Bernadette] concernent, avec une très grande délicatesse, un peu mystique, avec des tons de vitrail. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°595)

CONCLURE/ CONCLUSION

(voir aussi : Fin ; Dénouement ; fermer)

La Curée (1872)

Une conclusion lente. Renée rentre chez elle et semble vivre comme par le passé… (MS NAF 10 282, La Curée, f°239).

La Terre (1887)

Il faut que la ferme me donne toute la grande culture, des histoires de chasse, et que je puisse conclure sur la grande culture et sur la petite. (MS NAF 10.328 La Terre. F° 467/59 – Ebauche)
(…) Ne pas finir par un enterrement peut-être comme dans « l’Oeuvre ». Et je voudrais aussi la conclusion sociale, là. (ibid., f° 487/99)
(…) Le village. Nostalgie de Madeline. Macqueron vilipendé à son tour. Les rivalités. Grosbois le terrain promis et pour lequel il demande de l’argent. (…) Conclusion générale. Le curé etc. Conclusion politique. Le braconnier. Tirage au sort (janvier, février). (ibid., f° 503/5 – Plan)

Le Rêve (1888)

Voici l’arrangement. Si Dieu veut, je veux bien, a dit l’évêque. Et je fais toujours le miracle mais pour la conclusion du rêve seulement (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 303/86)
Seulement j’ai décidé qu’Angélique mourrait (…) je ne fais donc le miracle que pour la conclusion du rêve seulement (ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 191)

Lourdes (1894)

La conclusion doit montrer l’impuissance de l’église catholique à évoluer assez pour se régénérer et suffire
au besoin moderne. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s8-9)
Le peuple se détourne, il veut un idéal plus humain, une illusion plus immédiate. Toute ma conclusion dans « Rome » et dans « Paris » doit être là.– (ibid. F°26)
Il n’y a qu’à s’incliner et à croire ; ou bien, du moment que l’examen commence, il ne doit plus s’arrêter, il va jusqu’au bout et aboutit fatalement [à la biffé] au doute, car la raison ne peut conclure. (ibid. F°48)
Enfin, il faut que je me procure le procès verbal des médecins (Balensi) qui ont étudié Bernadette et qui
ont conclu à l’hallucination – (ibid. F°s63-64)
Enfin, dans la cinquième partie finir les malades, mettre des détails, et reprendre le train, le remontrer roulant, remuant les malades, avec toutes les conclusions. (ibid. F°71)
Plus tard il [Pierre] conclura qu’elle [Bernadette] n’était qu’une malade, une malheureuse que sa vision a retranchée du monde des vivants. (ibid. F°213)
Il [Pierre] pourrait surtout conclure, quand il sortirait de ce bureau. (ibid. F°274)
Ce serait vilain de mettre [la vér biffé] la conclusion en dehors du bonheur par la science et par la raison. (…) Et Pierre le dira, l’expliquera, car lui est la conclusion, le bonheur cherché dans la raison. (ibid. F°277)
Difficulté, impossibilité de la constatation du miracle. – En somme, il faut que ce soit la conclusion de Pierre, inutile pour les croyants, insuffisante pour les incrédules. Il faut que ce soit la conclusion de Pierre, et cela amené par un mot de Raboin, le seul qui a raison. (ibid. F°285)
Faire alors qu’il [Pierre] fouille dans les dossiers avec Chassaigne, et qu’ils trouvent [le biffé] celui de Marie. Le certificat des deux docteurs concluant à une paralysie. (ibid. F°286)
Tous les dossiers sont là. Pierre peut songer à celui de Marie, les [deux biffé] certificats des deux médecins concluant à une paralysie venant de la moelle. (ibid. F°295)
Ici donc, je n’ai qu’à suivre la progression, la marche chez lui [Pierre] [du biffé], sans conclure. – (ibid. F°436)
Ne pas le [Pierre] faire conclure sur le miracle (…), le souvenir de Beauclair ne lui reviendra que dans le bureau des constatations. – (ibid. F°438)
Tout s’est produit comme le grand médecin l’a annoncé, reprendre les faits et conclure. (ibid. F°447)
Il faut que je me débarrasse de ceci, avant de conclure sur Bernadette et le nouveau Lourdes. (ibid. F°498)
Je crois que je devrais conserver la boutique et Appoline pour la fin du chapitre, parce qu[’il biffé]e cela finirait bien, serait la conclusion du nouveau Lourdes que je veux peindre [dans la marge : ]. (ibid. F°504)
Tout le personnage [le Commandeur] : « Mourez donc tranquillement, et ne venez pas si loin chercher cette misérable vie. » Ce pourrait être la conclusion philosophique. (ibid. F°525)
Pierre doit me servir à toute la conclusion philosophique. (ibid. F°553)
Donc il [Pierre] ne peut conclure, il sent le besoin de laisser, au-delà de la science, une porte ouverte à l’inconnu (…) \\. (ibid. F°s556-557)
Et Pierre, pendant qu’on se rapproche de Paris où l’on sera à 3h10 (une heure et demi encore) tombe dans une profonde rêverie. Et c’est ce qui me donne tout le morceau de la conclusion. (ibid. F°580)
Il [Pierre] ne va pas pouvoir conclure, car il voit dans l’homme, Lourdes en est l’exemple, une inextinguible soif d’illusion (…). (ibid. F°586)
Le peuple (…) veut un idéal plus humain, une illusion plus immédiate. (Toute ma conclusion dans Rome et dans Paris sera là. –[)] (ibid. F°587)
Bien entendu avec toutes les réflexions et les conclusions que cette lecture soulève. (ibid. F°596)
Pourtant, ne pouvoir rien conclure, puisqu’il y a des plaies apparentes de source nerveuse, d’après Charcot. (La foi qui guérit). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 48 – Notes sur Elise Rouquet)
Cela est pour mettre un lien entre lui et les Guersaint, de façon qu’au départ, lorsque Marie est guérie et que lui va mourir, il dise la parole de conclusion. (ibid. Fo 113 – Notes sur le Commandeur)
Les médecins concluent qu’elle [Bernadette] « pourrait bien être hallucinée ». (ibid. Fo 247 – Notes sur H. Lasserre)

Travail (1901)

La conclusion naturelle de toute mon œuvre (MS NAF 10333 Travail, Ebauche, f° 350/3)
Dans ce chapitre je finis aussi les autorités, je conclus toutes les alliances étonnantes (ibid., F°438)

CONCORDER

Lourdes (1894)

D’autre part, faire que les sentiments de Chassaigne, concordent avec la promenade qu’il va faire à Pierre (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°459)

CONDITION

Nana (1880)

Après la première émotion (à trouver), Muffat faisant ses offres ; ce qu’il donnera, hôtel et rente; mais à la condition qu’il sera seul. (NAF Ms. 10313, Nana. F°92-3- Plan).

Voyons les conditions où le comte Muffat peut se trouver, pour qu’en aimant Nana, il y ait drame. (NAF Ms. 10313, Nana. F°225- Ebauche)
Enfin, à la fin, elle aura couché avec tout le monde, et dans des conditions très sensuelles. (ibid. F°237). === Le Rêve (1888) ===

Les trois conditions que je tiens à remplir sont (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche f° 218/2)

Lourdes (1894)

A-t-elle [Bernadette] eu réellement des visions. La raison se révolte. Mais une hallucinée, et
il [Pierre] voudrait savoir comment et dans quelles conditions. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s203-204)
La femme n’est plus grande [en interligne : femme] qu’à la condition d’être épouse et mère. (ibid. F°575)

(Les conditions du miracle à étudier : la vision dans un creux bien petit,
l’endroit [sing biffé] choisi singulièrement.) (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 210-211 – Notes sur Un roman sur Lourdes)

CONDUIRE

La Conquête de Plassans (1874)

Faujas sait ce qu’il fait en la poussant là dedans ; c’est la pente qui doit la conduire à la religion (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan VI F° 8-9)

Nana (1880)

Curieux phénomène qui conduit mon chapitre. (NAF Ms. 10313, Nana. F°117- Plan). === Le Rêve (1888) ===

Cette scène doit être conduite avec un saisissement de l’un et de l’autre (MS NAF 10323, Le Rêve, deuxième plan détaillé du chapitre IV, f° 81)

Lourdes (1894)

Ce sont les dates qui doivent conduire le tout. Plutôt en récit qu’en conversation. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°387)

CONFESSER

Le Rêve (1888)

Puisqu’on m’accuse de ne pas faire de psychologie, je voudrais forcer les gens à confesser que je suis un psychologue. De la psychologie donc, ou ce qu’on appelle
ainsi (!), c’est à dire une lutte d’âme (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f°s 217/1-218/2)

CONFIDENTIEL

Lourdes (1894) Le dossier que Pierre trouve chez son père, le double des procès-verbaux administratifs, des rapports de police [en interligne : enquêtes de toutes sortes], des interro- \\gatoires de Bernadette, des rapports des médecins, et lettres confidentielles. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s150-151)

CONFLIT

Lourdes (1894)

Il va être de toutes les scènes, et en spectateur immobile, je veux dire chez lequel il n’y a pas conflit, progression ; par conséquent, il [f biffé] manque d’intérêt. Il faudrait lui donner du [moment biffé] mouvement. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°82)

CONFONDRE/CONFUS/CONFUSEMENT

La Terre (1887)

Sans doute, créer le troisième frère, qui n’a eu qu’un enfant, qui vit chez lui, avec de petite rente placée, et qui serait Bouffard, qu’on tuerait lentement. Ou bien confondre Beaugrand avec Bouffard, mais ne pas trop accumuler les crimes sur Bonhomme. (MS NAF 10.328, La Terre, Ebauche, f° 421/22)

Travail (1901)

Mais tout cela doit être encore confus (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 372/25)
Trouver l’instruction nécessaire, dont il a confusément l’instinct (ibid., f° 377/30)

CONFORME

Lourdes (1894)

Un prêtre et un civil ; et les faire causer, les faire déposer devant Pierre, qu’ils troublent sans éclairer. Voir à mettre cela conforme à son analyse. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°392)

CONFUS/ CONFUSÉMENT

Lourdes (1894)

Il [Pierre] sent confusément comment s’est montée l’affaire, et il veut s’en rendre compte. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°77)
Tout cela est assez confus. (ibid. F°321)
Et il faut qu’elle [Marie] ait compris, qu’elle le [Pierre] sache jaloux confusément (…). (ibid. F°548)

CONNAÎTRE

(Voir aussi : ignorer ; mystérieux ; savoir)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Je fais connaître le jardin par des promenades, d’abord courtes, puis lointaines, à tous les points, à toutes les heures. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Le Paradou, f° 62)

Nana (1880)

Arsène Labordette.– On ne connaît pas son origine (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°182- Personnages)
On ne connaît pas son nom, on l’appelle partout Satin, à cause de sa peau qui est superbe. (ibid. F°196)
Marié. Mais personne ne connaît sa femme [Steiner]. (ibid. F°198).
Tous se surveillant, ne se connaissant pas. (NAF Ms. 10313, Nana. F°249/1- Notes)
Connaître Madrid (Bois de Boulogne). Où les parties se font l’été. (ibid. F°255/20)
L’homme auquel on ne connaît aucun revenu et qui est avec les gr. cocottes. (ibid. F°261/10).

Le Rêve (1888)

Sa physiologie par les actes , on ne le connaîtra qu’au IX (NAF MS 10323, Deuxième plan détaillé du chapitre V, f° 73)
Comme je garde Félicien mystérieux, je ne puis raconter son histoire que lorsqu’il est connu au IX (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre V, f° 77)

Lourdes (1894)

Reprendre « tout dire, tout connaître, pour tout guérir ». (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°21)
(…) c’est ce sentiment qui a produit les religions et [q biffé] dont la source est si difficile à connaître. (ibid. F°54)
Il faudra que mon prêtre la connaisse, ou qu’il soit mêlé à cela ; et qu’il pardonne. C’est
une de ses pénitentes ; et il connaît l’histoire par la confession (?).(ibid. F°s103-104)
Dire alors qu’il [Pierre] la [Bernadette] connaît beaucoup, qu’il l’a étudiée. (ibid. F°203)
On connaît la maladie, on connaît le remède, mais on ne connaît pas la relation du remède au malade. (ibid. F°272)
On connaît la maladie, on connaît le remède, mais pas la relation du remède au malade. – (ibid. F°284)
Un mot bien connu, paraît-il : « Il faut donner à la justice de Dieu les expiations exigées par les péchés de la France. Quand la somme des expiations sera assez forte, la France cessera d’être frappée ». (ibid. F°458)
Ce mot bien connu, paraît-il : « Il faut donner à la justice de Dieu les expiations exigées par les péchés de la France. Quand la somme de ces expiations sera assez forte, la France cessera d’être frappée ». – (ibid. F°469)
Ostéomalacie. (…) Cause peu connue, très rare chez l’homme (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 127 – Notes sur la maladie de Madame Dieulafay)
« Il faut faire le sacrifice de la vie – [»] « Mais mon père ce n’est pas un sacrifice. » Je ne connais pas de plus noir pessimisme. (ibid. Fo 268 – Notes sur H. Lasserre)

CONSACRER

Lourdes (1894)

Chapitre II. Entièrement consacré à revenir en arrière et à conter l’histoire complète de Pierre Froment (avec son frère) et des Guersaint. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°155)
Chapitre V. Il est entièrement consacré à l’histoire de Bernadette. (ibid. F°212)
D’ailleurs, je diviserai plus tard Bernadette dans les cinq chapitres que je lui consacrerai. (ibid. F°215)
Le chapitre de fin consacré à Bernadette. (ibid. F°391)

Travail (1901)

Car je veux consacrer tout le troisième livre à l’utopie heureuse (F° 403)

CONSÉQUENCE

La Terre (1887)

Ensuite, le partage de la petite propriété, la division continue par les héritage [sic]. Conséquence sociale de ce fait, et où ça mène, et si la grande propriété se reconstruit. C’est là que j’établirai la part du socialisme dans l’œuvre. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 402/3 – Plan)

Le Rêve (1888)

Je crois qu’on pourrait conter toute l’histoire /d’Hubert et Hubertine/ (…) Plus tard je tirerai les conséquences de l’histoire (MS NAF 10323, Le Rêve, Plan, premier Plan détaillé du Chapitre I, f° 11)

Lourdes (1894)

Et j’ai ainsi tout un défilé de malades sans
conséquence (à prendre dans mes notes), qui m’aident à tout poser. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s280-281)

En-tête 4

Travail (1901) Bel homme qu’il faudra camper en conséquence (F°412)

CONSERVER

(Voir aussi : garder)

Le Ventre de Paris (1873)

Je puis conserver à Nanette une petite parente poitrinaire qui agonise au milieu des odeurs fortes de la marée. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 77)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

On peut la mêler au drame, en la faisant céder à un homme. On peut aussi mettre en face d’elle le frère Archangias, (je veux cependant conserver à celui-là sa raideur catholique ! (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 10)
Sa jalousie pourtant contre les gens du Paradou, contre Albine (il vaut [mieux ?] conserver son caractère.) (ibid., plan du troisième livre, f° 26)

Le Rêve (1888)

Salle commune. Conserver l’aspect (…)
conserver la vieille porte sur le jardin (MS NAF 10324, Le Rêve, f°s, Notes sur la maison des Hubert 404/11-405/12)
Mon Hautecoeur redevient évêque. Mais je voudrais lui conserver le blason et son histoire (MS NAF 10323 Le Rêve, f° 52, f° à reclasser sans doute dans le dossier Ebauche ou Plan)

Lourdes (1894)

Conserver ce type, un qui voudrait balayer tout cet appareil de constatation, de science, si mal qu’elle fonctionne. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°49)
Ce qui ne pourra entrer dans ce chapitre, devra être conservé pour le chapitre V de la quatrième partie. (ibid. F°398)
Je crois que je devrais conserver la boutique et Appoline pour la fin du chapitre (…). (ibid. F°504)
Lui donner donc une maladie qui puisse l’emporter [le Commandeur] en trois attaques, et en lui conservant à peu près son intelligence à la troisième. (ibid. F°524)

CONSIDÉRABLE (-MENT)

(voir aussi : important)

Le Ventre de Paris (1873)

Je veux donc qu’elle soit un centre considérable d’où rayonne les diverses intrigues, les différents épisodes. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 64)

Lourdes (1894)

Ce qui me tenterait ce serait d’en faire un prêtre, mais combien ce serait difficile. Le prêtre a des traces indélébiles qui me gêneraient considérablement. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°73)
Une fortune considérable. Un hôtel rue de [Grenelle biffé] Lille à Paris, des terres considérables en Normandie. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 83 – Notes sur le marquis de Salmon-Roquebert)
Mme Duval, tumeur blanche du coude gauche, [g biffé] gonflement considérable de l’articulation. (ibid. Fo 156 – Notes sur les Miracles)
Phtisie pulmonaire avancée. Depuis deux ans, (…) amaigrissement considérable. (ibid. Fo 158 – Notes sur les Miracles)
Le jeudi 4 mars, dernier jour de la 15e. Foule considérable. (ibid. Fo 224 – Notes sur H. Lasserre)
Le jeudi 4 mars dernier[e biffé] jour de la
quinzaine. Foule considérable. (ibid. Fos 243-244 – Notes sur H. Lasserre)
On veut refaire l’histoire de la grotte. On a commandé à un membre d’un ordre considérable une histoire (…). (ibid. Fo 286– Notes sur L’église du curé Peyramale)

CONSISTER

Lourdes (1894)

Toute une étude de leur fameuse psychologie, puisque pour eux la psychologie consiste uniquement dans le combat du devoir contre la passion. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°6)

CONSONNE

Le Rêve (1888)

La Légende dorée. Citations en vieux langage (…) D’abord on n’a que regardé des images. Puis elle a voulu savoir, a tâché de lire le texte , s’est accoutumée aux lettres gothiques, aux quelques vieux mots hors d’usage , aux tournures vieillies, abréviations, contraction de certaines consonnes, article joint au substantif sans apostrophe. (MS NAF 10323, 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 20)
Elle (…) s’est accoutumée (…)
aux quelques vieux mots hors d’usage, aux tournures vieillies, aux abréviations, à la contraction de certaines consonnes redoublées, à l’article joint au mot sans apostrophe (ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f°s 33-34)

CONSTANT

Lourdes (1894)

Faire ce chapitre [III de la première partie] en épisode, très vivant, et avec cette idée constante que la souffrance doit monter. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°178)
Phénomène presque constant chez les malades, abandonnés de la science, que l’eau de Lourdes guérit : douleurs très vives dans les parties privées depuis longtemps de mouvements, ou qui sont le siège de phénomènes anormaux, pathologiques. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 138 – Notes sur les Miracles)

CONSTATER

Lourdes (1894)

Le besoin de l’au-delà. Cela le [Pierre] trouble l’anéantit. Je le constate, sans chercher à l’expliquer. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°585)

CONSTITUER

=== Travail (1901) ===

Enfin arriver à constituer la cité par le travail (?) (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 350/3)

CONSULTER / CONSULTATION

Le Ventre de Paris (1873)

Dossiers de la préfecture consultés : trois classes : individus pris les armes à la main, individus moins coupables, individus dangereux (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f° 202)

Le Rêve (1888)

Pour le vitrail de la chapelle, consulter la note sur les Vitraux (NAF MS 10323, Le Rêve, premier plan du chapitre X, f° 141)

Lourdes (1894)

Consulter surtout les notes que j’ai prises à Paris, au départ du train blanc, et en tenir compte pour toute la première partie. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°143)
Pour Lourdes, doubles des procès-verbaux administratifs, rapports de police, interrogatoires de Bernadette, consultations des médecins, enquêtes de toutes sortes, lettres confidentielles. (ibid. F°163)

Travail (1901)

après la longue consultation de la réalité, un prolongement dans demain, et d’une façon lyrique, mon amour de la force et de la santé, de la fécondité et du travail, mon besoin de vérité et de justice éclatant enfin (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 350/3)

CONTE (DE FÉES/DE CHEVALERIE/POPULAIRE)/CONTER

=== Le Ventre de Paris (1873) ===

On croira, on répandra le conte que Jacques était un affilié (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 67)

Le Rêve (1888)

Le prince charmant (…) Le conte bleu, elle s’y berce (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 262/45)
Je crois qu’on pourrait conter toute l’histoire /d’Hubert et Hubertine/ (…) Plus tard je tirerai les conséquences de l’histoire (ibid., Plan, premier Plan détaillé du Chapitre I, f° 11)
Angélique avec son conte bleu (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VI, f° 82)
Et son rêve qu’elle sait certain, opposé à l’histoire très simple que le jeune homme conte sur lui (ibid., premier plan du chapitre VI, f° 87)
Elle se berce dans son conte bleu (ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 114)

Là le portrait du duc de Hautecoeur revient (aux personnages). Le reprendre, voir à faire revenir quelques faits de son histoire que j’aurais contée au IV (ibid., premier plan du chapitre X, f° 139)

Lourdes (1894)

Pour arriver à suivre d’abord l’idylle de l’enfance, l’apparition, puis le drame de l’âge mûr, il faudrait trouver un procédé, quelque chose qui reviendra, des chapitres comme des refrains sans doute, enfin je ne sais pas trop, mais cela suivant toujours l’histoire que je conterai. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°33)
S’il renaît, [qu biffé] c’est que l’humanité en a
soif, de ce merveilleux, de ces contes de fées, de cet appel à une puissance supérieure. (ibid. F°s39-40)
Si les livres de Lasserre ont un si gros succès, c’est par leur merveilleux, par leurs contes de fées des guérisons, par l’espoir et la consolation qu’ils apportent à tous les souffrants. (ibid. F°40)
Pour Bernadette, ce qui est très intéressant à étudier, c’est les roses qu’elle a vues sur les pieds de la Vierge : les a-t-elle inventées, [des biffé] quelque image ou quelque conte les lui a-t-elle suggérées.– (ibid. F°62)
Chapitre II. Entièrement consacré à revenir en arrière et à conter l’histoire complète de Pierre Froment (avec son frère) et des Guersaint. (ibid. F°155)
Voici l’ordre des trois personnages à peu près valides qui content chacun son miracle : M. Sabathier, Mme Maze, Mme Vincent (celle-ci, maladie d’enfants[)]. (ibid. F°185)
Ces histoires merveilleuses, ces contes de fées qu’on leur raconte et qui les grisent. (ibid. F°188)
Ces histoires merveilleuses, ces contes de fées qu’on leur raconte, qui les grisent. (ibid. F°195)
Puis, la veillée, les contes de chevalerie, les histoires de sorciers (…), la Bible [en interligne : 149], avec l’épingle – (…) Il [Pierre] développe tout cela comme un [exp biffé] récit mystique, un de ces exquis contes bleus, comme Bernadette en entendait. – (ibid. F°205)
Les roses d’or : dans quel conte de chevalerie (…) ou ailleurs ? sur quelle image ? (ibid. F°207)
Pour cela, il faudrait peut-être que Pierre, qui a commencé par lire, continue en improvisant, car il connaît très bien l’histoire, il peut la développer comme un exquis conte bleu, en lui donnant tout un charme. (ibid. F°217)
Dans la tradition, cette vierge est bien simpliste et ordinaire. Les roses d’or. Dans quel conte de chevalerie ou autre ? (ibid. F°221)
Les premiers pèlerinages tels que le père Picard me les a contés (V. 23) – (ibid. F°224)
Là sans doute, les premiers pèlerinages tels que le P. Picard me les contés (éb. 23). (ibid. F°240)
S’il renaît, c’est que l’humanité en a soif, de ce merveilleux, de ces contes de fées, de cet appel à une puissance supérieure. (ibid. F°586)
Mais d’abord il [Pierre] a rencontré son ancien ami le médecin, qui l’emmène le long du Gave et lui conte sa conversion. (ibid. F°602)
Il [M. de Guersaint] conte ensuite son voyage à Gavarnie. (ibid. F°605)
Des contes de fées merveilleux, où le dénouement est toujours exquis. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 244 – Notes sur H. Lasserre)
Et l’histoire de cette bergère, de cette Voyante, quel conte adorable. – (ibid. Fo 258 – Notes sur H. Lasserre)

CONTENIR

Lourdes (1894)

Tout ce morceau est de la dernière importance, car il contient toute l’explication de cette fureur de pèlerinage. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°194)
Mais je crois que le chapitre gagnera à être très simple et à ne contenir absolument que Bernadette, avec toutes les réflexions que peuvent faire faire
sa vie et son œuvre. (ibid. F°s594-595)

CONTENTER

Travail (1901)

Peut-être puis-je me contenter de cela comme point aigu (F°429)

CONTINUE / CONTINUEL (-LEMENT)

Lourdes (1894)

Il faudra donc des rappels continuels. Pierre, central, regardera par la portière, et les villes traversées, les lieues parcourues donneront la sensation continue du train qui roule. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°155)
Mais ils [les pères de la Grotte] sont derrière comme la force cachée et toute puissante. Des paysans madrés, battant monnaie, travaillant continuellement au triomphe de la Grotte. – (ibid. F°224)
Mais ils [les pères de la Grotte] sont derrière comme la force cachée et toute puissante. Des paysans madrés, battant monnaie, travaillant continuellement au triomphe de la grotte. (ibid. F°238)
Le corps descendu dans l’eau glacée, pendant qu’au dehors les prières et les cris continuent. (ibid. F°270)
Ignorance de forces inconnues agissant, guérisons surprenantes même ailleurs, continuel étonnement des médecins devant le travail de la nature – (ibid. F°277)
Puis, les cinq continuent leur promenade. (ibid. F°331)
Elle [Mme Vincent] garde continuellement sa fille sur ses genoux. La douleur, la passion maternelle. (ibid. F°353)
Il [Pierre] retrouve Marie. Son extase, sa félicité, ses sensations qui continuent. (ibid. F°371)
Elle [Bernadette], commençait ou continuait à être le simple instrument, la victime qu’elle a été. (ibid. F°394)
Je pose la foule emballée par le voyage, par les cantiques, par les continuelles conversations sur les miracles. (ibid. F°416)
Et le fouet de ces continuelles paroles semblables qui se répètent toujours. (ibid. F°417)
La montrer [Marie] prête à subir la suggestion, certaine d’être guérie [en interligne : élancement vers la Vierge, yeux fixes et vides, qui ne voient pas, la continuelle hantise, une expression d’absence, d’anéantissement au fond de son mal]. (ibid. F°433)
Dire un mot de toutes les cérémonies qui s’y passent, le continuel culte. (ibid. F°454)
La foule continue ses acclamations. (ibid. F°461)
Le coup d’effarement du personnel, la continuelle bousculade dans la gare, ces jours de grand départ. (ibid. F°515)
L’énervement, l’entraînement continu, mais avec une déperdition croissante. (ibid. F°540)
Donc (…) il [Pierre] voit dans l’homme, Lourdes en est l’exemple, une inextinguible soif
d’illusion, un continuel appel à une puissance supérieure pour que l’égalité et la justice règnent. (ibid. F°s556-557)
Et le voyage continua, le train roula, roula encore. (ibid. F°569)
Continuellement malade. Toujours [de biffé] santé chancelante, coupée de crises aiguës. (…) Son corps était en lambeaux par les continuels pansements. (ibid. F°576)
Il [Pierre] ne va pas pouvoir conclure, car il voit dans l’homme (…) un continuel appel à une puissance supérieure pour que l’égalité et la justice règnent. (ibid. F°586)

CONTINUATION/ CONTINUER

Le Faute de l’abbé Mouret (1875)

Je continue par la post-communion, et la fin de la messe, le petit ménage du prêtre, en abrégeant. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Sur la messe et l’église, f° 111)

Nana (1880)

(Plus tard la conversation continuera, coupée par les a parte sur le dîner de Nana.). (NAF Ms. 10313, Nana. F°26- Plan)
Cette conversation devra continuer jusqu’à fin (ibid. F°28).
Puis, je ferai continuer le chassé-croisé des amants. (NAF Ms. 10313, Nana. F°185- Personnages).

Le Rêve (1888)

Continuation de l’idylle ( NAF MS 10323 premier plan du chapitre VI f° 85)
Continuation et fin de l’idylle dans la chambre d’Angélique (premier plan du chapitre VII f° 99 )

Lourdes (1894)

Le prêtre continue donc à être prêtre, et il est vicaire [en interligne : un prêtre libre] à l’église de Neuilly. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°93)
Puis, pourquoi il accepte,
par tendresse pour la malade, et aussi avec la volonté de continuer ses études sur les lieux. (ibid. F°s97-98)
Enfin, trouver le moyen [qu biffé] pour que le mouvement du premier chapitre continue et soit naturellement repris au III. (ibid. F°156)
Et lui [Pierre], peut continuer l’enquête, mais se heurter à des difficultés. (ibid. F°160)
L’arrêt à [Angers biffé] Poitiers, pour poser tout le train et surtout continuer la souffrance, en l’augmentant encore, en l’exaspérant. (ibid. F°173)
Sœur Hyacinthe, qui n’a pas mangé, déjeune [en interligne : maintenant] en continuant à éponger l’homme. (ibid. F°185)
Et le parcours en chemin de fer continue, les villes où l’on passe. (ibid. F°197)
Elle [la lecture] doit durer une heure, mais c’est si intéressant, qu’on supplie la sœur de laisser continuer. (ibid. F°199)
Alors, il [Pierre] raconte, il continue en disant ce qu’il sait, beaucoup milieu [sic] que le petit livre sut. (ibid. F°204)
Et la discipline doit fléchir. Sœur Hyacinthe, intéressée elle-même, ferme les yeux, laisse continuer. – (ibid. F°206)
Continuer le mouvement de la fin du précédent chapitre. (ibid. F°209)
On (…) la [sœur Hyacinthe] supplie de laisser continuer. La discipline fléchit. Je voudrais que la lecture continuât jusque vers onze heures. Pour cela, il faudrait peut-être que Pierre, qui a commencé par lire, continue en improvisant (…). (ibid. F°217)
Puis avec le père et le docteur qui continuent à se promener, je puis avoir les premiers pèlerinages (1875) (…). (ibid. F°224)
Les prières depuis le matin ont continué, l’exaltation, la foule acclame, les cris. (ibid. F°263)
Et devant la grotte, (…) la scène avec Gérard, où elle [Raymonde] continue son manège, se montrant bonne ménagère. (ibid. F°264)
Je montre enfin Gérard
de Peyrelongue, dans son métier de brancardier ; et son histoire qui continue avec Raymonde de la Jonquière, en jeune hospitalière aimable, qui distribue du bouillon devant la grotte. (ibid. F°s269-270)
Le corps descendu dans l’eau glacée, pendant qu’au dehors les prières et les cris continuent. Naturellement, le mort reste mort. Et on l’emporte, pendant qu’on continue à tremper d’autres malades dans la même eau. (ibid. F°270)
Sur les Annales de Lourdes (Médecins 29). Sur la suggestion non possible (id. 30). Et toute la discussion continue. – (ibid. F°276)
Poser tout de suite (…) que Pierre pourra proposer une histoire, une lecture, la continuation de la lecture du petit livre sur Bernadette, qu’il trouve sur la petite valise de Marie. – (ibid. F°296)
Je veux en arriver à ce que Pierre (…) reprenne le petit livre qui appartient à Marie, et continue la lecture sur Bernadette. (ibid. F°306)
Finir par Pierre et Marie continuant leur idylle. (ibid. F°357)
Et il [Pierre] reste à genoux écrasé, pendant que l’orage continue avec de violents coups de tonnerre [en interligne : la Grotte braisille toujours]. (ibid. F°374)
Je voudrais le garder jusqu’au soleil levant, pour l’avoir là, et pour que le médecin converti ou un autre me donne le cinquième chapitre, en continuant l’histoire de Bernadette. (ibid. F°379)
Elle [Bernadette] continuait à être le simple instrument, la victime qu’elle a été. (ibid. F°386)
Elise a continué à se lotionner, et elle sort du bureau des constatations : on lui a dit vous êtes guérie. (ibid. F°405)
Les litanies continuent encore, avec le père Massias, de plus en plus exalté. (ibid. F°421)
Tout cela, dans les cris du père Massias qui continuent. (ibid. F°422)
Et là tout de suite, portrait de Marie, son air divin, son extase qui continue. (ibid. F°433)
La procession continue au milieu des acclamations de la foule. (ibid. F°461)
Et les autres malades que les brancardiers continuent à amener, [p biffé] de la cour. (ibid. F°516)
Enfin, le départ, et la joie [en interligne : (M.V. 58-59)], le soulagement, l’ébranlement qui continue. (ibid. F°521)
Le départ heureux quand même, excitation qui continue. (ibid. F°532)
Pourtant, l’ébranlement, l’entraînement, la fièvre continuent. (…) L’entaille que Marie retrouve et qui continue l’effet [contraire biffé] donné déjà par Mme Vincent, mais dans un sens contraire. (ibid. F°536)
Puis continuer à dire les stations, comme je l’ai indiqué plus haut. Voir si je dois continuer à nommer les personnages sans leur rien faire faire. (ibid. F°569)
Puis la continuation de la vie de B. (ibid. F°602)
Il est dans l’engrenage, il continuera. – (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 11 – Notes sur Pierre Froment)
Et tous [les médecins] continuent à affirmer leur opinions, de sorte que lorsque la guérison se produira, ils pourront crier au miracle. (ibid. Fo 119 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Son imagination, son cerveau a été frappé par la chute et la douleur, ce qui a localisé son attention sur le point lésé, et la
suggestion continue la douleur. (ibid. Fos 119-120 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Et les guérisons continuent. (ibid. Fo 224 – Notes sur H. Lasserre)
La quinzaine finie, Bernadette continue à aller à la Grotte, mais n’entend rien. (ibid. Fo 245 – Notes sur H. Lasserre)

CONTRACTION

Le Rêve (1888)

La Légende dorée. Citations en vieux langage (…) D’abord on n’a que regardé des images. Puis elle a voulu savoir, a tâché de lire le texte, s’est accoutumée aux lettres gothiques, aux quelques vieux mots hors d’usage, aux tournures vieillies, abréviations, contraction de certaines consonnes, article joint au substantif sans apostrophe. (MS NAF 10323, 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 20) \\Elle (…) s’est accoutumée (…)
aux quelques vieux mots hors d’usage, aux tournures vieillies, aux abréviations, à la contraction de certaines consonnes redoublées, à l’article joint au mot sans apostrophe (ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f°s 33-34)

CONTRADICTION / CONTRADICTOIRE

Lourdes (1894)

Le grand médecin alors amené par Pierre. (….) Comment il explique les erreurs, les contradictions des autres
médecins. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s153-154)
Grande salle commune où l’on introduit ensuite les guéris importants ; et discussion générale et contradictoire. (ibid. F°281)
Une phtisique. Bonamy l’ausculte, prétend ne rien entendre. Les autres médecins, les contradictions. (ibid. F°282)
Grande salle commune où l’on introduit ensuite les guéris importants ; et là s’ouvre la discussion générale et contradictoire. (ibid. F°295)
Mauvais diagnostic, les diagnostics contradictoires, la mer d’erreurs possible. (ibid. F°539)
J’entre alors dans les erreurs de tous les médecins qui la voient (les erreurs et les contradictions). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 117 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)

CONTRAIRE (AU)

Voir aussi : Antagonisme; Comparaison ; Différence ; Parallèle ; Opposition.

Le Ventre de Paris (1873)

Seulement du côté de la rue du Jour les vitraux sont très simples. Du côté des Halles au contraire ils sont très riches (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f° 144)

Pot-Bouille (1882)

Il faut que je prenne pour cadre une maison moderne, dans laquelle logeront tous mes personnages (rien que des bourgeois, pas un ouvrier, le contraire de ma maison de la rue de la Goutte d’or) (MS NAF 10321, Pot-Bouille, f° 382)

Le Rêve (1888)

(voir si le contraire ne faudrait [sic, pour : vaudrait] pas mieux, la sortie par la grande porte, la rentrée par la petite (pas de fermeture de la parenthèse- MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan du chapitre VIII, f° 113)

Lourdes (1894)

Au contraire, les anarchistes qui jouent le rôle que les chrétiens ont joué jadis, qui rêvent une société nouvelle, sont un danger terrible pour la société actuelle (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°42)
Mais Lourdes opère sur lui [Pierre] dans le sens contraire. Elle ne le guérit pas comme la malade. (ibid. F°83)
Voir s’il ne faut pas garder ces scènes pour la fin et au contraire lui donner là une inquiétude, de façon à ce qu’il [Vigneron] n’ait ce matin-là que des inquiétudes. (ibid. F°326)
Par un effet contraire, achever de tuer la foi chez Pierre. (ibid. F°447)
Au I de la troisième partie, ils [les Vigneron] ont eu une peur, la crainte que Gustave ne parte avant madame Chaise. Et là, c’est le contraire, c’est le triomphe : Mme Chaise agonise, ou bien même est morte pendant la nuit. (ibid. F°485)
L’entaille que Marie retrouve et qui continue l’effet [contraire biffé] donné déjà par Mme Vincent, mais dans un sens contraire. (ibid. F°536)
Pour le contraire, il faudrait qu’il [Pierre] la [Marie] détrompât, qu’il lui expliquât scientifiquement le miracle. (ibid. F°542)
Mais jamais elle [Bernadette] ne demanda à y aller. Au contraire, elle refusa toujours, sachant qu’elle ne pouvait pas y passer inconnue, et reculant devant les foules qui l’y attendaient. (ibid. F°573)
S’il [Pierre] avait pu croire ; Bernadette l’y aurait été [sic], car il l’aime ; mais non, son cas au contraire l’a ravagé de tristesse, sans lui rendre la foi. – (ibid. F°580)
Le cirque, en face, paraît formé de trois marches gigantesques ; les contremarches (…) sont striées d’autres marches, de lignes [en interligne : noires] horizontales (…) ; tandis que la [en interligne : grande] contremarche du haut est au contraire [noir biffé] comme noircie perpendiculairement par des coulures noirâtres. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 217 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)

Travail (1901)

et plus tard, par leurs enfants, avoir au contraire tous les bienfaits du travail organisé (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 356/9)
ou le contraire, la mort de la femme (ibid., f° 364/17)

CONTRASTE

Lourdes (1894)

Une bonne bourgeoise, (…) autour de son mari comme une servante dévouée. Un peu trop grosse, le visage fleuri, éclatante de santé. Un contraste. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 36 – Notes sur Mme Sabathier)

CONTRE

Lourdes (1894)

Contre la prière, là ou à l’autre chapitre. Voir la note, à la fin du chap. IV de la 5e partie. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°469)
Pierre représente la superstition condamnée, contre [l’ biffé] la glorification de l’absurde et la déchéance du sens commun. (ibid. F°584)

CONTRE COUP / CONTRE-COUP

Nana (1880)

les billets auront un contre coup plus loin. (NAF Ms. 10313, Nana. F°100- Plan)
Ces billets auront un contre-coup plus loin. (ibid. F°108).

Le Rêve (1888)

Voir le contre coup de ces deux pages à l’autre chapitre (MS NAF 10323, premier plan du chapitre III, f° 52, souligné par Zola)

Lourdes (1894)

Des dossiers chez lui [M. Froment], dans son cabinet, que Pierre trouve. C’est là qu’il se passionne pour Bernadette. Répéter cela au V : contrecoup. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°160)
Puis, à table, le contrecoup de cela. Le petit [Gustave] a pu descendre, [para biffé] pâle, souriant, sachant. (ibid. F°326)

CONTREPARTIE

Le Ventre de Paris (1873)

L’héroïne, belle bouchère a la chair fraîche, au sourire honnête est la contrepartie de Saccard, le museau de fouine fouillant dans l’or. Au fond, même avachissement, même décomposition morale et sociale. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 50)

CONTRÔLER

Lourdes (1894)

Mais, alors, se pose la question : quel est ce médecin ? et il faudrait une enquête sur lui, tout document historique a besoin d’être contrôlé. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°47)

CONVENABLE / CONVENIR

Nana (1880)

Madame Robert vue d’abord avec un monsieur très convenable. (NAF Ms. 10313, Nana. F°127- Plan).
Il se conduit vis-à-vis d’elle en mari convenable, paternel. (NAF Ms. 10313, Nana. F°229- Ebauche).

Le Rêve (1888)

Ajouter simplement l’au-delà où il conviendra de le faire (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche f° 295/78)

Travail (1901)

Cela ne me convient pas beaucoup (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 367/20)

CONVERSATION

Voir aussi : Cancan ; Caquets ; Causer / Causerie ; Entretien ; Réplique.

Le Ventre de Paris (1873)

Il est contre l’ordre, il va tout bouleverser avec sa révolution (Mettre ces choses en conversation le plus souvent, entre Lisa et Quenu) (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, 10338, f° 86)
Des conversations s’établissent : « Vends-tu pour cent sous […) ça fera neuf francs… » (ibid., Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°169)

La Conquête de Plassans (1874)

La conversation raisonnable qu’elle a d’abord avec lui, puis soudain la folie éclate ( MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F°26)
(Une conversation où il s’explique avec un sourire ; ce que la chasteté est pour lui) (ibid.F°31)

Le Faute de l’abbé Mouret (1875)

Conversation très difficile. La mener habilement, de façon à ce que Pascal ne soit pas odieux. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Plan du troisième livre, f° 22)
Albine est là seule, ne rien faisant [sic] (Elle est devenue plus grave, son autre portrait indiqué, Serge ne la reconnaîtra pas, il aura un sourire, dira : Oui oui, c’est vous. (Mais après la venue de l’oncle. L’oncle Pascal arrive. Conversation qui dit tout. Quand il sera plus fort, nous discuterons. Serge retombe en enfance (Jeanbernat, la Teuse, etc.) (ibid., Le Paradou, f° 61)
Réveil de Serge, sa première conversation avec Albine (c’est vous, etc.) (ibid., f° 61)

Nana (1880)

Puis, terminer Vandeuvres par Nana, dans un résumé en conversation. (NAF Ms. 10313, Nana. F°124- Plan)
Il faut que cela soit dit nettement et à plusieurs fois, en conversation, en drame, par Nana, par les autres. (ibid. F°147).

Au bonheur des dames (1883)

La lutte posée entre les deux commerces en conversation (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, f° 25)

La Terre (1887)

Hiver décembre 59 L’ensemencement. Louise menant la vache au taureau. Traînée, sauvée par Jean. Conversation, tous aperçus et détail par l’enfant. Paysage général. La file du braconnier rencontrée avec son troupeau d’oie. A la ferme. La saillie. (MS NAF 10.328, La Terre, Plan, f° 499/1)

Le Rêve (1888)

Tout le chapitre est en récit, coupé de quelques scènes épisodiques, avec des mots de conversation (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan détaillé du chapitre II, f° 28)
Pour ne pas avoir de paquet, je tacherai de mettre entre chaque masse de La Légende dorée, du récit, même des conversations s’il est possible, d’autres choses enfin (ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 35) \\D’abord la conversation sur la promenade de la veille (ibid., second plan détaillé du chapitre III, f° 41)
dans la conversation, pendant le travail (ibid., premier plan du chapitre III f° 51) )
En conversation, le plus possible (deuxième plan détaillé du chapitre V f° 72)
Une conversation (…) simple (ibid., premier plan du chapitre VII, f° 101)
C’est le fils de monseigneur. Il faudrait que tout d’un coup Angélique le dise elle-même à Hubertine (…) Aussitôt dans la foule je le ferai répéter par une conversation (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f° 109)

Lourdes (1894)

Tous mes types de malades ; et le très bon est qu’ils sont naturellement réunis. Leur histoire par tous les moyens, des conversations des récits des réflexions per- \\sonnelles. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s68-69 )
Sa conversation avec un grand médecin, qui envoie la malade à Lourdes. (ibid. F°78)
Comment un homme d’une intelligence élevée et claire, nourrie dans l’analyse, peut arriver à croire aux miracles, sous le
coup d’une grande douleur. Cela dans les conversations avec mon prêtre. (ibid. F°s118-119)
Les insignes de Mme de Jonquière (…). Quelques mots en conversations. (ibid. F°124)
Il faut poser les Pères, les sœurs et les hospitalières. En conversation et en récit. (ibid. F°126)
Je mets au milieu Marie, M. de Guersaint et Pierre. (…) Je les pose tous les trois : portraits physiques, conversation donnant les détails suffisants pour voir qui ils sont. (ibid. F°132)
Histoire complète de chacune [Mme Maze et Mme Vincent], soit dans des conversations, soit dans des récits. (ibid. F°133)
Poser en conversation l’histoire de la Grivotte. (ibid. F°134)
Et son histoire [M. Sabathier] est donnée par sa conversation avec M. de Guersaint qui ne tient pas en place, qui se lève et cause à chaque instant. (ibid. F°135)
Enfin, je voudrais, dans ce premier chapitre, poser tout le fonctionnement du pèlerinage. (…)
Ce sera, je crois facile, de dire tout cela dans une conversation. (ibid. F°s136-137)
Tous abandonnés de la science [en interligne : Puis passé de misère et de souffrance. Par récits, conversations, réflexions.], et allant à la consolation, à la chimère. (ibid. F°144)
Elle [sœur Hyacinthe] constate que l’homme a encore un petit souffle, qu’il n’est qu’évanoui ; et tout de suite elle charge sœur Claire des Anges de courir chercher le père Massias, qui porte avec lui les Saintes Huiles. Cela en conversation, très vif. (ibid. F°165)
A partir de là, je distribue donc les miracles dans une première partie de conversation. (ibid. F°185)
On ne va demander que les guérisons physiques. Mais au fond c’est toujours le bonheur qu’on demande. (éb. 188, convers. avec Lasserre). (ibid. F°201)
Donc finir sur le miracle, pour que cela se rattache avec la conversation du grand médecin converti et de Pierre. (ibid. F°253)
Et reprendre, pendant la conversation, un peu le paysage, les lacets derrière, le Gave devant, avec le soleil sur les coteaux en face. (ibid. F°259)
Il [Chassaigne] est seul, et il a besoin d’aimer, il a surtout besoin de croire [en interligne : le besoin de justice : sa fille si bonne, si vivante, si jeune, n’ayant pas vécu, doit revivre ailleurs (en conversation) –] qu’il retrouvera ailleurs les êtres chers qu’il a perdus. (ibid. F°260)
Et, alors, en récit, et surtout en conversation, toute l’analyse de Chassaigne. (ibid. F°265)
Dans la conversation avec Pierre, tous les doutes du vieux médecin d’expérience. (ibid. F°272)
Ce que je disais au docteur Boissarie : Si moi j’avais une source et [q biffé] si je guérissais les plaies apparentes, je voudrais bouleverser le monde. (…) Le mettre dans la bouche de Pierre, dans sa conversation avec le docteur Chassaigne. (ibid. F°274)
Donc, pendant que Pierre s’habille (pudeur) première conversation sur Marie, que Pierre dit plus heureuse (il ne veut pas inquiéter le père). (ibid. F°310)
Le chant arrive, très faible, très lointain. Première petite description, avec de la conversation, pour couper – (ibid. F°353)
Enfin, je puis avoir des conversations dans la folle [sic], des gens qui ont fait des excursions et qui les racontent. (ibid. F°363)
Conversation avec Lasserre (éb. 188). (ibid. F°381)
Alors, en conversation (…), pendant qu’ils [Pierre et Chassaigne] s’éloignent de la ville, tout le morceau sur Bernadette (…). (ibid. F°384)
Toujours très délicat, très envolé, très mystique. En conversation le plus possible ? (ibid. F°386)
Ce sont les dates qui doivent conduire le tout. Plutôt en récit qu’en conversation. (ibid. F°387)
L’avantage de ces deux témoins, c’est (…) de le mouvementer, de faire que cette fois, ce n’est pas une lecture sur Bernadette, mais [un biffé] des récits, une conversation. (ibid. F°392)
Voir si je ne pourrais pas mettre toute la conversation dans un cadre de paysages. (ibid. F°397)
Mettre cela en conversation, sans oublier le baron Suire, qui peut venir donner un coup d’œil. – (ibid. F°415)
Marthe peut causer avec Mme Sabathier, ce qui me donnerait un bout de conversation. (ibid. F°420)
Pourquoi celui-ci sauvé et pourquoi pas celui-là. Conversation avec Lasserre (éb. 66). (ibid. F°448)
Et la comparaison (…) qui va s’établir entre eux [Pierre et le père Massias]. Je voudrais de la conversation le plus possible. (ibid. F°451)
D’abord, en [récit biffé] conversation, très simplement, la description des lieux, et comment la famille et Bernadette y vivaient. (ibid. F°471)
Puis je reprends la conversation de Pierre et de Chassaigne, et j’explique tout. (…) Plus tard peut-être, si la dévotion diminuait, on ferait revenir le corps (en conversation : Ah ! vous les verriez…) (ibid. F°473)
Et la conversation reprend, je reviens sur la lutte avec le Père
Sempé, sur la mort de Peyramale (…) – (ibid. F°s474-475)
Mais la conversation, M. de Guersaint racontant son excursion, décrivant le Gave (…), les montagnes, etc., Gavarnie surtout. (ibid. F°489)
Mais le plus tôt possible, je mets Appoline en conversation avec Des Hermoises. (ibid. F°500)
Et là alors, chez elle [Marie], l’éveil de la vie, de la curiosité, de la femme, que Pierre sent très bien, à sa conversation. (ibid. F°546)
Une conversation entre Marie et Pierre, la fin de l’idylle. (ibid. F°552)
Conversation avec Lasserre (éb. 65). (ibid. F°564)
Des conversations, poser tous les personnages secondaires [en interligne : on cause de tous les trains qui roulent]. (ibid. F°601)
Des guérisons dans la procession. Des conversations. (ibid. F°603)
Les conversations dans la foule. (ibid. F°604)
Et la conversation de la mère [Mme Vincent] et de cette abandonnée. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 62 – Notes sur Madame Maze)
Ou du moins, le prêtre l’a connu incroyant, et il le retrouve converti. Cela est expliqué dans la conversation
qu’ils auront ensemble, près de la grotte. (ibid. Fos 64-65 – Notes sur le docteur Chassaigne)

CONVERTIR

Travail (1901)

Il faut donc que je crée à côté de l’ouvrier (celui qui assassine Luc) un autre ouvrier paresseux, ivrogne, etc. et que je convertis, sur lequel je fais l’expérience (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 381/34)

COPIER

Le Rêve (1888)

Figures petites, de style byzantin (…) Au XIII (…) on commence à copier la nature (…) Figures mieux drapées (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes Vitraux, f° 273)
(…) Au XIVe, (…) on copie plus fidèlement la
nature (…) Au XV (…) l’étude de la nature se rapproche/nt/ de la réalité et tout décline (ibid., f° 277)

COQUELIN cadet

(Ernest Alexandre Honoré Coquelin dit) (1848-1909) Sociétaire de la Comédie-Française en 1879.

Nana (1880)

Fontan. – Coquelin cadet. (NAF Ms. 10313, Nana. F°175- Personnages).

CORSER

Nana (1880)

Mais il faudrait une autre intrigue pour corser ça davantage. (NAF Ms. 10313, Nana. F°210-1- Ebauche).

Au bonheur des dames (1883)

Pour corser l’action, je pourrais mettre un intérêt pécuniaire entre la petite boutique et mon héroïne (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, f° 15)

Le Rêve (1888)

je voudrais faire un chapitre de cela : il sera court voilà tout, à moins que je ne trouve à le corser (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 263/46)

Lourdes (1894)

Des femmes sans doute, le frère marié avec des enfants peut-être, et cela corsant mon drame. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°18)
Mais je veux avoir des épisodes, pour corser un peu le chapitre, et particulièrement l’épisode de Mme Vincent et de la petite Rose à l’abri. (ibid. F°360)
L’avantage de ces deux témoins, c’est de corser le chapitre, de le mouvementer (…). (ibid. F°392)
Le dernier effort qu’il [Pierre] va faire vers la foi ; et, pour corser le chapitre, il faut que je donne tout entier l’écroulement en lui, lorsque Marie poussera son cri : « Je suis guérie ». (ibid. F°443)
Et là des femmes la [Marie] baignent, je puis décrire cela pour corser le chapitre, s’il en est besoin. (ibid. F°445)
Pour corser un peu le chapitre, il faut voir si je ne pourrais pas y introduire quelques uns de mes personnages. (ibid. F°465)

COSTUME

Lourdes (1894)

Quand Marie s’est recouchée, son portrait physique [en interligne : costume (…)] et sa situation dans sa gouttière. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°122)
Puis, poser aussi Pierre et M. de Guersaint [en interligne : costumes, bagages]. Portraits physiques. (ibid. F°123)
Puis, poser sœur Hyacinthe et Mme de Jonquière. (…) Portraits physiques. Costumes. Caractères. (ibid. F°123)
[en interligne : Gaieté des sœurs costume.] (ibid. F°535)

COTÉ (de) (d’un)

Le Ventre de Paris (1873)

Cet engraissement, cet entripaillement est le côté philosophique et historique de l’œuvre. Le côté artistique est les Halles modernes, les gigantesques natures mortes des huit pavillons (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 48) \\A côté des amours platoniques de Lisa et de Jacques, je voudrais une sorte d’idylle dans la Halle et qui ne ressemblât pas trop à celle de Silvère et de Miette. (ibid., f° 71)
L’intrigue d’à côté pourrait peut-être alors être celle-ci.(ibid., f° 72)
Pour les personnages à côté, je garderai un jeune homme de 18 ans, dont je ferai le Quasimodo des Halles. (ibid., f˚ 94)
Alexandre, fort de la Halle, très brute, à employer (Lacaille et Alexandre font un peu bande à part, le lien n’a lieu que plus tard; ils mangent à côté de Florent: Lacaille ne peut entrer dans les forts, parce qu’il est trop vieux.) (ibid., f° 108)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Appuyer sur ce côté physiologique. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Les personnages, f° 17)

Nana (1880)

Poser Mignon ; bien montrer le côté popotte du ménage (NAF Ms. 10313, Nana. F°38- Plan)
Voir du côté du pape. (ibid. F°106)
La peinture du mariage détraqué, à côté du concubinage. (ibid. F°136)
Là peinture de Muffat. Son côté paternellement amoureux. Il souffre d’amour. Son côté religieux. (ibid. F°141).
L’important est de savoir, si j’enfermerai le roman dans le monde des filles. Ou si j’aurais un autre monde à côté. Ce monde à côté pourrait me servir à dramatiser un peu l’action. Je crois que ce bout d’intrigue est nécessaire. (NAF Ms. 10313, Nana. F°209- Ebauche)
Le seul côté fâcheux que je trouve à cela, c’est que cela n’est pas général et que cela n’est pas très empire. (ibid. F°226)
Quant à Muffat je le montrerait, tiraillé entre les deux, voyant d’un côté et de l’autre l’écroulement de son honneur. (ibid. F°227-228)
Montrer la dégringolade lente et continue d’un côté et de l’autre. (ibid. F°228).
Côté ordurier et jouant la femme du monde. (NAF Ms. 10313, Nana. F°249-1- Notes).
Un grand comptoir de tailleur, des vêtements dans des cases; le côté curieux de toute cette défroque, etc. (ibid. F°315).

Au bonheur des dames (1883)

Ne pas oublier son [à Octave] côté de fantaisie dans le commerce (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, f° 3) \\Mais lui [à Octave] laisser surtout son côté femme (ibid., fºs 3-4) \\Là apparaît le côté poème du livre (ibid., fº 4) \\Le côté financier de Mouret doit être aussi très étudié (ibid., fº 7) \\Cela aurait le bon côté de n’avoir qu’un homme à la tête (…) (ibid., fº 8)
D’un côté, le côté financier et commercial (ibid., fº 10) \\(…) et de l’autre [côté], le côté passion, l’amour (ibid., fº 10)

La Terre (1887)

J’ai peur que mon Jean ne soit bien effacé à côté de Bonhomme. (MS NAF 10.328, La Terre, Ebauche, f° 430/31)
(…) Montrer aussi de ce côté le malaise de la terre. (ibid., f° 461/53)

Le Rêve (1888)

Je laisserai bien entendu de côté tout l’amour physique (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche f° 252/36)
(…)Je voulais une lutte psychologique, et c’est ici qu’il faudrait la mettre : la jeunesse, la santé, l’amour d’un côté, et de l’autre le devoir, le respect. (ibid., f° 271/54) \\Faire Angélique triomphante à la fin, c’est répéter Denise . Des deux côtés, c’est une jeune fille triomphant par sa vertu, arrivant à la fortune (ibid., f° 302/85)
Le côté métier dans la peinture sur verre, ouvrier primitif (ibid., Personnages, f° 203)
Relire avec soin la note Religion car il est très important de traiter le côté hérédité dans le sens que j’ai indiqué (ibid., premier plan du chapitre X , f° 141)
Lutte psychologique : la jeunesse, la santé, l’orgueil, la passion d’un côté, le devoir, le respect, l’obéissance , le renoncement, l’humilité de l’autre (ibid., premier plan du chapitre XI, f° 152)

Lourdes (1894)

(…) les côtés pittoresques, communion à la grotte, procession aux flambeaux, cérémonies à la Basilique, les guérisons, le bureau des constatations, l’achat des saintetés, la nourriture, enfin toute la vie des quatre jours (…) \\. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s37-38)
Il se décide à prononcer ses vœux, sans trop s’interroger sur son esprit précis et logique, voulant aussi faire ce grand plaisir à sa mère ; d’un côté, frappé dans le roman de son adolescence ; de l’autre, donnant cette grande joie à sa mère. (ibid. F°87)
Il me faudrait certaines histoires à côté pour emplir certaines parties qui restent un peu vides. (ibid. F°101)
Pierre de son côté songe à faire hospitaliser Marie, et il se charge du père [en interligne : lui brancardier Hospitalité] qui rêve depuis longtemps d’un voyage aux Pyrénées. (ibid. F°154)
Le côté effroyable de cela. Naturellement, le mort reste mort. (ibid. F°263)
J’ai Marie farouche anéantie. De l’autre côté est Elise Rouquet qui dort (…). (ibid. F°298)
Puis, à côté, je pose toute la lutte du curé Peyramale et des Pères de la Grotte. (ibid. F°394)
Finir le côté médecin. (ibid. F°540)
Lui [Pierre] de son côté a tout fait. Son espoir pendant la procession aux flambeaux. (ibid. F°543)
Il se décide à prononcer ses vœux (…) : d’un côté frappé dans le roman de son adolescence ; de l’autre donnant cette grande joie à sa mère. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 8 – Notes sur Pierre Froment)
Dans notre siècle qui doute et qui blague,
le côté stupéfiant de ce mouvement. (…) Du reste, ne pas oublier le côté affaire, l’énorme spéculation montée. (ibid. Fos 209-210 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
La grande description des foules qui accourent, le côté foi et le côté godaille. – (ibid. Fo 215 – Notes sur Un roman sur Lourdes)

CÔTE À CÔTE

Lourdes (1894)

Je les [Marie et Pierre] mets côte à côte. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°541)
Tout est posé, et les [Marie et Pierre] voilà donc côte à côte sur la banquette, dans la nuit, dans le wagon qui roule. (ibid. F°545)

COULEUR

Lourdes (1894)

Et plus loin encore, à peine revendiqués, les petits épisodes des pèlerinages, (…)
enfin tous ces petits faits qui donnent de la couleur, mais qui ne doivent pas déborder. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s56-57)

COUP

La Conquête de Plassans (1874)

Il faut qu’il ait là un coup de scène que le lecteur lui-même n’attende pas ; le lecteur
doit croire que Mouret n’est pas fou. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XXV F˚ 13-14)

Nana (1880)

Il faut profiter. Nana s’en fichant, coups de tête, dégoût. (NAF Ms. 10313, Nana. F°17- Plan)
Le coup de feu, arrangement de l’appartement. Elle reçoit dans la salle à manger. (ibid. F°37)
Arrivée de Nana chez elle, dans une vieille voiture, seule avec Zoé. Un coup de tête. (ibid. F°57)
C’est le jour de Muffat Où il en est : le coup de rage chez ce chambellan (…).
Préparer le coup de tête pour Fontan. Nana, son appartement. (ibid. F°67)
Eh bien et moi; des bouderies, etc. Puis quand Muffat reçoit le coup. Mon pauvre chéri, je croyais que tu le savais.
Zoé a foi en Nana. Elle la gronde de ses coups de tête. Mais elle l’attend, elle lui reste fidèle. (ibid. F°70)
Le coup de folie de Nana. (ibid. F°97)
Le corridor toujours avec gaz. Coup de jour au fond désert. Les patères vides (ibid. F°88)
Les décors, le cintre, les coups de lumière. (ibid. F°90)
Rose furieuse, Mignon comprenant tout de suite le coup à faire (ibid. F° 94)
Le coup de folie de Nana. Les désirs fous, le lit etc (ibid. F°97)
Or voici le coup de Vandoeuvres. Il sait que Nana gagnera. (ibid. F°116)
Labordette avec Gaga, Amélie Clarisse, Blanche de Sivry – le coup de pluie (ibid. F°119)
(…) garder pour le grand prix. le coup de pluie (ibid. F°120)
Du coup, madame se leva à demi, et la voix brève, avec un geste terrible d’autorité (ibid. F°138 verso)
Toujours des amants de cœur au milieu de ce coup de folie. (ibid. F°142)
Steiner, son coup de Bourse sur le Bosphore (ibid. F°145)
Cartier, après avoir lancé Simmone et refait ses affaires, est nettoyé par Caroline Hequet, puis reçoit le coup de pouce de Nana. (ibid. F°147)
A coup sûr, elle [Sabine] a eu un amant vers 26 ans, il y a huit ans. (NAF Ms. 10313, Nana. F°189- Personnages).
Elle a des entreteneurs de tous les côtés. Puis un coup de descente. (NAF Ms. 10313, Nana. F°207- Ebauche)
Je songe à la mort de Nana. Je pourrai avoir le coup de foudre. (ibid. F°217)
Nana lui [Muffat] donnera le dernier coup, le coup de pouce. (ibid. F°234)
Enfin Chouard va avec Nana, et il est surpris par Muffat : c’est le comble de l’infamie, le dernier coup pour lui. (ibid. F°237). Dans un souper, un marin petit, en habit noir, élégant, avec le coup de roulis dans les jambes. (NAF Ms. 10313, Nana. F°243/2- Notes)
Coups de caprice continuels. (ibid. F°278).

La Terre (1887)

Lui faire perdre sa femme au milieu du livre à l’endroit où cette mort sera un premier coup pour lui. (MS NAF 10.328, La Terre, Ebauche, f° 440/41)
(…)Mais le sujet n’est pas là. Il est dans la Terre, encore un coup. (ibid., Plan, f° 402/3) === Le Rêve (1888) ===

Encore un coup tout cela traité très chastement, car je veux que la pureté soit absolue dans la forme, dans la façon de traiter le roman (MS NAF 10323, Le Rêve, f° 284/67)
Pour bâtir le chapitre, il faudrait que ce fut à la fin seulement qu’Angélique reconnût Félicien, car c’est le coup du chapitre (ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 112)

Lourdes (1894)

La bonne phtisique, toussant et crachant en venant (…). Et le coup d’illumination qu’elle reçoit là-bas. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°107)
Comment un homme d’une intelligence élevée et claire, nourrie dans l’analyse, peut arriver à croire aux miracles, sous le
coup d’une grande douleur. (ibid. F°s118-119)
Le coup de foudre [en interligne : éb. 5 et 7. 12.], la raison se réveille (après la maladie) et emporte tout. (ibid. F°150)
Avec les miracles, dans le coup d’espoir des guérisons, il faut mettre aussi l’espoir des guérisons morales. (ibid. F°201)
Le grand coup moral qui a assommé Chassaigne. (ibid. F°260)
Il [Gustave] va mieux, l’alerte est passée, quel coup s’il était mort avant la tante. (ibid. F°316)
[en interligne : Elle [Marie] se fera baigner auparavant, c’est nécessaire, coup de foudre au sortir de l’eau.] (ibid. F°410)
Et le souvenir de Beauclair, le miracle en coup de foudre, dans un réveil, une exaltation de tout l’être. (ibid. F°435)
Ne pas le [Pierre] faire conclure sur le miracle [en interligne : le miracle en coup de foudre, dans un réveil, une exaltation de tout l’être], le souvenir de Beauclair ne lui reviendra que dans le bureau des constatations. – (ibid. F°438)
Le coup de folie, des mères se précipitant avec leurs enfants. (ibid. F°446)
Ce coup de fortune pour Lourdes, cette popularité doit être un effet qui revient d’un bout à l’autre du chapitre, comme la joie que Marie éprouve à marcher. (ibid. F°491)
Puis, il faut lui faire apprendre que ce monsieur est le père de la miraculée, dont tout Lourdes parle. Le miracle, le coup de fortune. (ibid. F°495)
Le coup d’effarement du personnel, la continuelle bousculade dans la gare, ces jours de grand départ. (ibid. F°515)
Ne pas nommer l’homme je crois. Ce sera pour plus loin, en un coup.– (ibid. F°533)
J’ai dit « Il [Pierre] a senti le coup de hache : elle [Marie] sauvée, lui perdu. [»] (ibid. F°542)
Sous de tels coups, c’est une pitié de voir les plus forts, les plus clairs, redevenir enfants. – (ibid. F°584)
Ma malade sort de la piscine, quand le Saint-Sacrement passe. Le coup de foudre. Je suis guérie. (ibid. F°604)
Le coup d’horreur, dans le wagon, lorsqu’elle ôte son foulard, pour se montrer. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 47 – Notes sur Elise Rouquet)
Comment un homme d’une intelligence élevée et claire, nourrie dans l’analyse, peut arriver à croire aux miracles, sous le coup d’une grande douleur. – (ibid. Fo 65 – Notes sur le docteur Chassaigne)
L’impuissance de la science, le désir de revoir les siens dans une autre vie, le coup de foudre qui l’a frappé là. (ibid. Fo 66 – Notes sur le docteur Chassaigne)
Encore un coup, ni un imbécile ni un coquin : un homme qui fait son métier et qui a trouvé le moyen de le faire en toute conscience. (ibid. Fo 68 – Notes sur le docteur Bonamy)
L’attention immobilisée, ne pouvant se distraire et acquérir des notions nouvelles, sauf sous le coup d’une grande émotion. De là le miracle par coup de foudre. (ibid. Fo 120 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
La rémission que la Grivotte aura, un coup de fouet ; puis, elle retombe. (ibid. Fo 126 – Notes sur la maladie de la Grivotte)
On ignore quel coup de fouet peut modifier la nutrition. (ibid. Fo 128 – Notes sur la maladie d’Elise Rouquet)
Instantanément, une cicatrice parfaitement fermée. Il était juif. Il est converti du coup. (ibid. Fo 135 – Notes sur les Miracles)
Tout d’un coup [une biffé] comme une flamme qui lui traverse le corps. (…) Il se replonge de lui-même, et sort guéri, debout. (ibid. Fo 158 – Notes sur les Miracles)
Elle peut lire, et elle se lève tout à coup. (ibid. Fo 159 – Notes sur les Miracles)
Touche ses deux yeux avec l’eau. Comme un coup de couteau. Mais la sœur s’est trompée c’est de l’ammoniaque. Il goutte l’eau. Et à peine ses lèvres l’ont-elles touchée que la vue lui est revenue tout d’un coup, comme un coup de fusil. (375) (ibid. Fo 171 – Notes sur les Miracles)
Des adieux, mais pas le coup de gaieté et d’émotion de Lourdes. (ibid. Fo 185 – Notes sur le Départ de Paris)
En ce moment de mysticité, de révolte contre la science, un admirable sujet : montrer (…) les millions dépensés pour la construction de la basilique, une ville non-ville construite à coups d’argent (…). (ibid. Fo 208 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
(…) puisque la science ne guérit pas à coup sûr, on s’adresse à l’inconnu, à la légende, au miracle (…). (ibid. Fo 209 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Ne rien exagérer, mais bien prendre
ce cas de Lourdes comme ce que j’appelle un coup [de biffé] d’un tronçon du serpent qui ne veut pas mourir. (ibid. Fos 214-215 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Ne rien exagérer, mais bien prendre
ce cas de Lourdes comme ce que j’appelle un coup [de biffé] d’un tronçon du serpent qui ne veut pas mourir. La superstition s’entêtant au seuil du vingtième siècle. (ibid. Fos 214-215 – Notes sur Un roman sur Lourdes) ==== COUP DE THEÂTRE / COUP FINAL ====

La Curée (1872)

Soirée […] où nous retrouvons tous nos personnages, et où le coup final se prépare. 7 La crise (MS NAF 10 282, La Curée, f°211). – Et voici le coup de théâtre qu’il imagine (MS NAF 10 282, La Curée, f°347). Voir aussi « coup de tam-tam » : Il faudra arranger l’économie du chapitre pour finir sur un coup de tam-tam ou sur un tableau (MS NAF 10 282, La Curée, f°360).

COUP d’OEIL

(jeter un)

Le Faute de l’abbé Mouret (1875)

Je commencerai la messe et ce n’est que lorsque le prêtre sera monté à l’autel que je jetterai un coup d’œil dans l’église. (La description de l’église, sous le soleil, sans bruit du dehors.) (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Sur la messe et l’église, f° 111)

Lourdes (1894)

Sa conversation avec un grand médecin, qui envoie la malade à Lourdes. (…) Et le coup d’œil fin et profond. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°78)
Poser tout ce qu’il sera nécessaire de l’Hospitalité. (…) Coup d’œil sur la salle. (ibid. F°330)

Travail (1901)

Voir s’il faut donner un coup d’œil sur le travail, soit les puddleurs, soit les arracheurs (F°431)

COUPEAU

Mari de Gervaise, père de Nana (voir L’Assommoir).

Nana (1880)

les Muffat se (sic) sont les Coupeau. désorganis. (NAF Ms. 10313, Nana. F°25- Plan)
Le détraquement d’une famille par la luxure. C’est le cas de Coupeau cuvant son ivresse. (ibid. F°75)
Je finirai par une reprise des danses; avec cette idée c’est que le luxe des Muffat, c’est la misère des Coupeau (…). (ibid. F°133)
La fin des Coupeau. (ibid. F°135)
Et grosse et grasse, embellie, belle santé, belle gaieté les Coupeau vengés (ibid. F°144)
Nana venge les Coupeau, inconsciemment, comme une force brute. (ibid. F°147)
Elle seule demeure de la famille Coupeau avec les Lorilleux. (NAF Ms. 10313, Nana. F°183- Personnages)
Le produit de Gervaise et d’un alcoolisé, Coupeau. (ibid. F°193)
Coupeau (NAF Ms. 10313, Nana. F°250 verso- Notes)

COUPEAU (Anna)

Personnage principal du roman Nana, 1880.

Le Ventre de Paris (1873)

Elle en a Anna dans les premiers mois de 51 : Anna en 1868 peut dont* avoir dix-huit ans. -(Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f° 243)

COUPE/ COUPER

(Voir aussi : séparer).

Nana (1880)

(Plus tard la conversation continuera, coupée par les a parte sur le dîner de Nana.). (NAF Ms. 10313, Nana. F°26- Plan)
Entrée de madame Hugon et de Georges, coupant. (ibid. F°28).
Faire revenir les autres et les jeunes gens ; couper les épisodes par les détails du menu et du service, par des rappels du salon. (ibid. F°40)
Tout cela avec des descriptions et des détails sur la pièce pour couper. (ibid. F°91)
En description coupée de petites conversations, de mots typiques. (ibid. F°119)
Charles le cocher. Le (sic) coupe le tableau par une course. (ibid. F°120).
Mais cette conversation qui doit me redonner la chambre est coupée par les cris des boulevards. (ibid. F°157- Plan).

Le Rêve (1888)

Tout le chapitre est en récit, coupé de quelques scènes épisodiques, avec des mots de conversation (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan détaillé du chapitre II, f° 28) \\Et il faut que le travail me donne des détails pour tout le chapitre, coupant (ibid., second plan détaillé du chapitre III, f° 40)
(…) Donc les détails du travail des trois coupent à chaque instant les morceaux (ibid., f° 41)

Lourdes (1894)

Je tiens absolument à ne pas sortir du temps présent, et je ne pourrais sans doute avoir le passé que par des visites (…) ; cela revenant en temps et lieu, de façon à ne pas trop couper l’intérêt du récit. (…) Il ne me déplairait d’ailleurs pas d’innover, de trouver
une division originale, une coupe un peu singulière et mystique. Le théâtre, pour les anciens mystères, était coupé en trois parties : le Paradis, la Terre et l’enfer. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s59-60)
Je veux dire que ce sera le récit de Sophie que je couperai sans doute par le chapelet et des cantiques. (ibid. F°198)
Je couperai la [re biffé] lecture par les retours à la salle. (ibid. F°300)
Le chant arrive, très faible, très lointain. Première petite description, avec de la conversation, pour couper – (ibid. F°353)
Je coupe la description par des mots de Pierre et de Marie sans doute. (ibid. F°354)
Il faudrait sans doute que cette lecture fût coupée, et que [les biffé] Pierre fît les réflexions tout bas, à part lui. (ibid. F°594)

COUPLET

Le Rêve (1888)

faire revenir le dehors et la chambre pendant les couplets (MS NAF 10323, Le Rêve, deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 96)

COUPRIE

Régisseur des Halles dans Le Ventre de Paris, 1873.

Le Ventre de Paris (1873)

[…] un régisseur, moyennant un forfait fixé, au maximum, à 190 000 fr. (M.M. Couprie, Héron et Vassard.) (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, fo 236/20)

COURANT (Mouvement)

Lourdes (1894)

Mais jusque-là, l’hérédité agit, nous avons sucé l’idée d’un paradis, d’une compensation future, avec le lait de nos nourrices, et c’est ce qui ramène les courants de spiritualisme, la réaction de notre fin de siècle par exemple – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°27)

COURANT (Répandu)

Lourdes (1894)

Un bon bourgeois, aux sentiments plutôt tendres. [Et mon biffé] La moyenne courante, incapable d’une action mauvaise, aimant bien les siens. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 53 – Notes sur M. Vigneron) ==== COURANT (AU) ====

Lourdes (1894) Il faut que, le prêtre lui-même soit très au courant de Lourdes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°96)
Il [Pierre] sera surtout au courant de la situation, de la tristesse du petit ; car les parents font jouer un rôle au petit, pour conquérir et garder la tante – (ibid. F°110)
Ne pas oublier que Pierre est très au courant de Lourdes. Voir cela à son personnage, à la fin. Son père, mort en [79 biffé]63 (il y a [ving biffé] trente ans) était au courant des choses de Lourdes, par un ami (de Massy). (ibid. F°160)
C’est le lendemain matin que Pierre la [madame Volmar] revoit. Lui est au courant, je crois déjà l’avoir dit (Première journée, chap. III). (ibid. F°298)
Et Pierre se met au balcon, voit Mme Volmar qui se retire, très émue. Et comme il est
au courant, il comprend tout : (…). (…) Madame de Jonquière au courant.– (ibid. F°s312-313)
Celle-ci [Mme de Jonquière] doit être au courant, to- \\lérante et pardonnant à cause des circonstances. Et Pierre, un peu au courant de la situation de Mme Volmar, comprenant lui aussi. (ibid. F°s323-324)
Poser aussi qu’il [Chassaigne] est au courant de la lutte de croyance qui se passe chez Pierre. (ibid. F°383)

COUR DES MIRACLES

Lieu de réunion des truands et des gueux dans les grandes villes au Moyen-Age.

Lourdes (1894)

D’abord dans le wagon, la Grivotte avec Mme de Jonquière,
le frère Isidore avec la sœur Marthe [en interligne : Tout le quai, tous les malades du train, cour des miracles.], M. Sabathier avec sa femme qui lui est allée cherchée un fruit ; et l’homme avec sœur Hyacinthe (…) – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s168-169)

COURT

Le Faute de l’abbé Mouret (1875)

Courte description de l’église. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Plan du troisième livre, f° 26)

Nana (1880)

court portrait Court (NAF Ms. 10313, Nana. F°14- Plan)
Arrivé là, je décris l’appartement à mesure que les visites arrivent. Description très courte. (ibid. F°16)
Elle passe dans son cabinet de toilette, description courte. (ibid. F°17)
La fin courte. Alors, Labordette, tranquillement installé, pendant que Francis peigne définitivement Nana et que Zoé l’habille (…). (ibid. F°18)
Courte description de la maison de passe. Seulement indiquée. (ibid. F°22)
La conversation a repris, Fauchery songe, et on lui donne quelques détails ; le plus court mais le plus complet possible.
Courte conversation. Qui est-ce qui paie le dîner ? etc. (ibid. F°27)
Enfin Nana rentre avec Muffat. (…). L’appartement. Courte description. (ibid. F°68)
Alors courte scène entre Mignon et Rose. (ibid. F°92)
Pourtant il gardait sa hauteur aristocratique, la fine élégance de sa race appauvrie; et ce n’était encore, par moments, qu’un court vertige tournant sous ce crâne vidé par le jeu et les femmes. (ibid. F°109 verso)
Poser largement les tribunes qui sont presque vides, Bois et briques courte description (ibid. F°118)
Et là une première course. Des coups de cloche. Courte description. Pas d’importance. (ibid. F°118-9)
Labordette ne fait que les commissions de Nana (court a parte sur les billets, où Nana le rassure, en disant qu’elle fera le nécessaire). (ibid. F°120)
Nana et son cocher s’engueulant avec les autres cochers, les bocks qu’elle lui fait porter, (très court.). (ibid. F°142)
court retour de tout l’hôtel de passe (ibid. F°143)
Juillet. Une courte description de Paris émotionné. (ibid. F°154).
Je pourrais revenir, à plusieurs fois, dans de courts passages, pour bien avoir le théâtre bordel, la cour, le foyer, les loges d’actrices. (NAF Ms. 10313, Nana. F°222-3- Ebauche).

La terre (1887)

Cela serait donc taillé sur le plan de « Germinal », en cinq partie [sic], avec de courts chapitres. (MS NAF 10.328, La Terre, Ebauche, f° 424/25)

Le Rêve (1888)

je voudrais faire un chapitre de cela : il sera court voilà tout (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 263/46)

Lourdes (1894)

Alors, Pierre qui a songé à aller chercher un bol de bouillon et le médecin, arrive au fourgon. Une courte description du fourgon. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°166)
Et devant la grotte, une courte scène de Raymonde qui veut offrir encore un bouillon (…). (ibid. F°264)
Cela me sera égal si ce chapitre est court, 25 pages par exemple. (ibid. F°591)

Travail (1901)

Cela me fait penser que le premier livre devrait être court, de même que le dernier, de même longueur tous les deux et symétriques (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 373/26)

COURTOIS

Lourdes (1894)

Le Bureau des Constatations, véritable clinique. (…) Discussion courtoise, toujours élevée. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 162 – Notes sur les Miracles)

CRAINDRE / CRAINTE

La Terre (1887)

Je crains qu’il ne recommence Etienne (MS NAF 10329 La Terre F° 6 – Personnages, Jean Macquart)

Le Rêve (1888)

Je crains que tout cela ne rappelle trop l’abbé Mouret et je voudrais autre chose que la religion. Je crois que je préférerai quelque chose de beaucoup plus simple (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 307/90)

Lourdes (1894)

Ma crainte est de ne pas trouver pour celui-ci un sujet qui m’aille, un cadre où je sois moi, des foules, des grandes masses à remuer, des effets grands (…) \\. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s61-62)
En mettre [des miracles] cinq ou six pages, ne pas craindre de faire long, l’entassement. Le paquet. – (ibid. F°186)
Je crains que ce chapitre ne soit trop plein si j’y mets des discussions médicales. (ibid. F°276)
Seulement, je ne suis pas sans crainte ; car j’ai déjà la Grotte, au chapitre précédent, et je ne veux pas en abuser. (ibid. F°443)
Je crains que le chapitre ne soit un peu vide. – (ibid. F°550)

Travail (1901)

Tout au travail, une découverte après une découverte (craindre mon docteur Pascal) (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 359/12)

CRAYONNER

Le Ventre de Paris (1873)

Il viendra, affamé, rôder dans la Halle, avec l’amour des natures mortes qu’il crayonnera en serrant sa ceinture sur son ventre. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 61)

CRÉATION/CRÉER/ CRÉATURE

Le Ventre de Paris (1873)

Lisa domine, c’est ma création principale.(MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 64)
C’est une création tombée des voûtes de la Halle. (ibid., f° 75)
Une sœur de la Normande, Claire, sera Marchande de poissons d’eau douce. Création curieuse à faire. Pâle, mince, variété du ventre lymphatique. (ibid., f° 100) \\Ces deux créatures sont donc jalouses de Eugène Charvet. (ibid., f° 74)
(Logre), créature de Lebigre (ibid., f° 101)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Il faut en arrêter nettement la création. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 5)
Adorable et bizarre création que cette fillette lâchée toute seule dans ce grand jardin où personne ne pénètre. (ibid., f° 5) \\Eux sont des créations, des études physiologiques ; tandis que je prendrais les autres dans la vie ordinaire, en les haussant le moins possible. (ibid., f° 9) \\Celle-là sera encore créée. (ibid., Ebauche, f° 9)
Cela est préférable, pour plusieurs raisons ; d’abord, je ne puis entrer dans le particulier, étudier la vie au village, ce qui me détournerait de mon idée première ; ensuite, je reste davantage dans le système des grandes masses ; enfin, de cette façon, mon village devient un seul être, une création d’une simplicité utile, un troupeau humain tel qu’il a dû en exister aux premiers temps du monde. (ibid., Ebauche, f° 14)

Nana (1880)

[Madame Tiby] Une silhouette à créer. (NAF Ms. 10313, Nana. F°200- Personnages). === Au bonheur des dames (1883) ===

D’un côté, le côté financier et commercial, la création du monstre donné par la rivalité des deux magasins (…) (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, f° 10) \\C’est un type superbe de grâce et d’honnêteté à créer (ibid., f º 11) \\(…) elle [Louise-Denise] soigne un frère déjà grand qui lui mange tout, mais gentil; un type à créer (ibid., f º 17) \\Un rôle à un caissier, amant et une vendeuse rare – un type à créer et intéresser au drame (ibid., f º 19)

La Terre (1887)

Sans doute, créer le troisième frère, qui n’a eu qu’un enfant, qui vit chez lui, avec de petite rente placée, et qui serait Bouffard, qu’on tuerait lentement. (MS NAF 10.328, La Terre, Ebauche, f° 421/22)
(…) L’oncle sera à peine une silhouette. Il meurt tout de suite, d’un coup de sang. Un type à créer pourtant, ayant perdu de ses terres pour des raisons à trouver. (ibid., f° 440/41)
(…) Palmyre. Une virago, type à créer, sympathique en somme. (ibid., f° 441/42)
(…) Louise . (…) Type intéressant à créer. (ibid., f° 442/43)
Un type, silencieux, fumant, dont on ne sait jamais l’avis. D’autres à créer, selon les besoins (MS NAF 10329 La Terre F° 96 – Personnages, Clou)

Lourdes (1894)

Le travail, la création définitive à laquelle nous marchons. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°3)
Tous, au fond, rêvent et croient à l’au-delà, au miracle corrigeant la nature, (…) les anarchistes en s’ima- \\ginant l’homme [qu biffé] tel qu’il n’est pas, capable de justice, [pouvant biffé] tous les hommes naissant égaux, créant en un mot une humanité de toutes pièces telle qu’elle ne saurait exister. – (ibid. F°s53-54)
Je crée un autre brancardier (…) qui est chef [des pis biffé] du service des piscines. (ibid. F°101)
Le grand médecin converti. C’est une haute figure à créer. (ibid. F°118)
Je créerai une autre sœur, celle qui sera au bout du wagon
et qui va chercher frère Massias, sœur Claire-des-Anges. (ibid. F°s181-182)
Et je puis créer des épisodes, faire passer des personnages (…), chacun avec son trait caractéristique. – (ibid. F°354)
Il faut que Marie ait deviné le drame qui se passe chez Pierre. (…) Comment cela ? Créer un fait. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 27 – Notes sur Marie de Guersaint)
Nulle créature n’eut plus de vie, plus de grâce même humaine, plus de physionomie personnelle, plus d’individualité caractéristique. (ibid., Fo 264 – Notes sur H. Lasserre)

Travail (1901)

Dans « Fécondité », j’ai créé la famille (MS NAF 10333 Travail, Ebauche, f° 349/2)
Avec Luc, fils de Pierre et de Marie, je crée la cité, une ville de l’avenir, une sorte de phalanstère (ibid., f° 349/2)
Un hosanna du travail créant la cité, la ruche en travail, et faire découler de là tous les bonheurs (ibid., f° 349/2)
Après avoir créé la famille, je crée donc la cité. Puis les deux autres romans créeront l’humanité (ibid., f° 350/3)
J’en ferai créer bien un jeune architecte (ibid., f° 358/11)
Elle peut être assez affinée, voir à la créer, et peut-être, la femme d’un jeune contremaître de l’usine (ibid., f° 360/13)
Les deux enfants utilisés en bien dans le familistère ; à créer (ibid., f° 368/21) \\Je créerai volontiers un couple de petits bourgeois, des rentiers (ibid., f° 368/21)
Mais, auparavant, je voudrais bien créer un couple d’amoureux qui traverseraient toute l’action (ibid., f° 369/22)
Il faut donc que je crée à côté de l’ouvrier (celui qui assassine Luc) un autre ouvrier paresseux, ivrogne, etc. et que je convertis, sur lequel je fais l’expérience (ibid., f° 381/34)
Et un grand type à créer (ibid., f° 390/43)
Une histoire à créer (ibid., F°406)
Les dompteurs du feu, un surtout que je créerai comme un Vulcain et qui disparaitra (ibid., F°419)
voir si je n’aurai pas besoin d’un forgeron (…)
et alors le créer (ibid., 422-423) ==== CREDO ====

Lourdes (1894)

Ce qu’il [Pierre] a dit dans le bureau des constatations, le relire. « Non, non ! si l’on ne sait pas tout, ce n’est pas un argument, etc. » Son credo. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°584)

CRESCENDO

La Curée (1872)

Le changement de dames. Un crescendo final (MS NAF 10 282, La Curée, f°358).

Nana (1880)

Il faudrait un crescendo comme je sais les faire. (NAF Ms. 10313, Nana. F°207- Ebauche).

Lourdes (1894)

Avec un crescendo dans la souffrance, et le sentiment que tout cela roule, est emporté. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°136)

CREUSER

Le Ventre de Paris (1873)

On la nomme la Belle Normande, comme on avait nommé sa mère. Claire, blonde, effacée, etc. Un type à creuser. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 106)

CREUSET

Lourdes (1894)

Toujours l’idée que la souffrance est le creuset, qu’il faut souffrir pour triompher. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°576)
Toujours l’idée que la souffrance est le creuset, qu’il faut souffrir
pour triompher – (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 266-267 – Notes sur H. Lasserre)

CRI

Lourdes (1894)

Il faut en revenir au grand cri douloureux que je jetterai dans « Lourdes ». (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°22)
Le cri des misérables aboutissant au monde nouveau. (ibid. F°24)
C’est là enfin ce que je voudrais surtout mettre dans mon œuvre, au premier plan, débordant tout. D’abord un cri superbe de l’humanité souffrante, le cri de la douleur. (ibid. F°38)
Donc, pour me résumer, l’œuvre de la grotte enrichissant Lourdes et la pervertissant, le cri de la souffrance humaine (…). (ibid. F°43)
Rien que de la souffrance, encore une fois, un cri d’immense souffrance humaine
vers le ciel, et en même temps l’espérance (…). (ibid. F°s55-56)
Et j’ai envie de mettre un autre père de l’Assomption, plus jeune (…). Je le ferai prêcher, crier les litanies. (ibid. F°117)
Un cri de misère, le train lamentable qui va reprendre sa course à toute vapeur sous le soleil de plomb. (ibid. F°172)
Quand on renfourne toute cette souffrance dans le train, un cri de misère (…). (ibid. F°178)
Puis, sans doute, [en interligne : le cri vers elle] tout le paquet sur la Vierge. (ibid. F°186)
Et non seulement le cri des plaies physiques, mais aussi le cri des plaies morales. (ibid. F°189)
Et non seulement le cri des plaies physiques, mais aussi le cri des plaies morales. (ibid. F°196)
Fatigue immense (…), augmenter la souffrance à mesure que le voyage avance. Des cris de torture, le mal exaspéré et hurlant [en interligne : à outrance], et les cantiques d’allégresse quand même. (ibid. F°211)
Des cris de torture, le mal exaspéré et hurlant, et le chant d’allégresse quand même. (ibid. F°216)
Les abords des piscines décrits (…). Les cordes, la foule, les gens priant (…) et baisant la terre, les cris, les prières [en interligne : cris furieux pour l’homme]. (ibid. F°261)
Se rappeler que la Grivotte, au chapitre suivant, doit venir au bureau des constatations crier qu’elle est guérie. (ibid. F°262)
Tout cela est pour en arriver à la scène où le cadavre de l’homme est trempé [en interligne : M.V. 157]. (…) Les prières depuis le matin ont continué, l’exaltation, la foule acclame, les cris. (ibid. F°263)
Les gens à genoux, les bras en croix, chantant, criant, baisant la terre, appelant la guérison, en cris furieux. (ibid. F°268)
Le corps descendu dans l’eau glacée, pendant qu’au dehors les prières et les cris continuent. (ibid. F°270)
Puis le grand cri de la mère, le cri de mort
de la bête dans l’orage qui commence. (ibid. F°s373-374)
La façon dont le père Mas- \\sias lance ses cris. Il est inspiré, il en trouve de sublimes. – (ibid. F°s419-420)
Et [il biffé] ici le cri de vie de ces litanies, le désir de vivre sur cette terre, exaspéré et brûlant. (…) Un cri fou. (M.V. 68). (ibid. F°421)
Tout cela, dans les cris du père Massias qui continuent. (ibid. F°422)
Qui est en chaire ? Rappeler les cris sans les répéter, je crois. (…)
Les cantiques obsédants, les cris, les excitations. (ibid. F°s433-434)
Cris de joie, sanglots, sublime confession. Délire. Acclamations à transporter les montagnes. (…)
Les cris, les prières se brisent dans des sanglots. (ibid. F°s436-437)
Le dernier effort qu’il [Pierre] va faire vers la foi ; et, pour corser le chapitre, il faut que je donne tout entier l’écroulement en lui, lorsque Marie poussera son cri : « Je suis guérie ». (ibid. F°443)
L’entraînement depuis trois jours, (…) les cris, les excitations ; enfin l’état de cette foule où l’on parle couramment de miracles. (ibid. F°444)
Le cri : « Guérissez nos malades » se brisant dans des sanglots. (ibid. F°446)
Cris de joie, sanglots, sublime confusion. Délire. (ibid. F°448)
Tout cela sur la place du Rosaire, avant la montée. Les chants, les [ch biffé] cris, les voix diverses. (ibid. F°452)
Les journées à la Grotte, les supplications, les cris. La nuit au Rosaire. Ces milliers qui crient et supplient. Quelle supplication vers le ciel, quel cri de misère, et physique et morale, vers la puissance invisible. (…) Comme la vie doit être mauvaise pour
qu’il monte un pareil cri de souffrance et d’imploration vers le ciel. (ibid. F°s457-458)
Et alors, je donne avec lui [Pierre] toute la crypte, [les biffé] l’autel souterrain, puis les ex-voto, ces cris montant du marbre. (ibid. F°463)
Le père Fourcade, ou plutôt le père Massias, derrière le dais, criant – (ibid. F°465)
Un morceau surtout sur la quantité énorme de prières dites pendant le pèlerinage national. Toutes les journées à la Grotte, les supplications, les cris. (…) Quelle supplication vers le ciel, quel cri de misère, et physique et morale, vers la puissance invisible. (…) Comme la vie doit être mauvaise pour qu’il monte un
pareil cri [vers le biffé] de souffrance et d’imploration vers le ciel. (ibid. F°s468-469)
Sur le cri de vie, l’immense désir qu’ils ont tous de vivre, important (M.V. 68). (ibid. F°470)
Elle [Mme Volmar] pâlit, le [Pierre] suit d’un mouvement brusque dans sa chambre ; et là trouver un cri, un sanglot, une demande de pardon et de pitié. (ibid. F°487)
Cela sur un cri de Marie : « Oh ! regardez donc l’entaille [que biffé] faite par la ferrure de mon chariot.[»] (ibid. F°537)
Garder pour la fin ce cri : Oh ! l’année prochaine, je serai sûrement guéri. – (ibid. F°538)
On l’a forcée à prendre un oreiller et elle [la Grivotte] sommeille déjà, mais d’un sommeil de cauchemar, avec des sauts et des cris. (ibid. F°540)
Elle [Bernadette] est navrée, son cri douloureux est sincère, dans sa douleur d’être ainsi devenue « la bête curieuse ». (ibid. F°570)
Elle [Bernadette] toussait affreusement. Des os cariés du genoux qui lui arrachaient des cris. (ibid. F°576)
Le cri de [de biffé] la souffrance. Et une émotion, une charité ardente, devant la misère humaine. (ibid. F°600)
La Crypte, avec les ex-voto, ces cris montant des marches. – (ibid. F°604)
Tout cela pauvre, laid, pâle et triste ; et le cri d’infinie détresse qui en sort. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 216 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Le cri de souffrance qui est en moi, le mettre (c’est tout le livre 4). (…) Le cri de souffrance et le besoin de mensonge, de soulagement, créant les religions, le surnaturel, tout ce qui soulève et console. (ibid. Fo 255 – Notes sur H. Lasserre)

CRISE

=== La Curée (1872) ===

Soirée […] où nous retrouvons tous nos personnages, et où le coup final se prépare. 7 La crise (MS NAF 10 282, La Curée, f°211).

Nana (1880)

Puis sur Muffat : deux mois se sont écoulés ; Nana a fait une première infidélité à Muffat, ce qu’elle n’explique pas aux jeunes gens ; alors une crise de foi. Venot chez Nana. Une première rupture. Puis raccommodement, mais avec des crises. Venot. (NAF Ms. 10313, Nana. F°118- Plan)
Lui [Muffat] tout secoué, prêt à une crise de foi. Il est reconquis peu à peu par la religion. le remords du catholique, des scènes, des crises de foi. (ibid. F°131)
Crise de foi chez Muffat (ibid. F°151).
Très digne, avec un fond de mysticisme et de légers accès de crise nerveuse, qui surprennent les gens qui le voient grand et fort. (NAF Ms. 10313, Nana. F°208- Ebauche).

Lourdes (1894)

Quand sa mère n’est plus là, la crise se déclare donc, et je voudrais qu’elle fût déterminée par un fait. Cette crise doit l’amener au doute absolu des dogmes : il ne croit plus et il est prêtre. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°88)
Son testament est fait en faveur du petit. Il suffirait donc qu’elle [Mme Chaise] ait une crise pendant la nuit, dont elle mourrait ; et le petit hériterait. (ibid. F°109)
Mais la crise affreuse, il est prêtre, [et biffé] que va-t-il faire. Se défroquer, se marier. Cela le répugne. (ibid. F°150)
Et lui [Pierre] dans le cabinet de son père. La crise, le doute balayant tout. Mais il restera un prêtre honnête. (ibid. F°157)
Au lieu de crise, elle [Bernadette] a une hystérie de forme spéciale qu’indiquent les accès [d’ats biffé] d’asthme. (ibid. F°208)
Alors, la crise de doute chez Marie. (ibid. F°305)
[en interligne : Ce sont des détails du wagon qu’elle [Mme Vincent] revoit et lui donnent la crise. (…)] (ibid. F°534)
Continuellement malade. Toujours [de biffé] santé chancelante, coupée de crises aiguës. (ibid. F°576)
Crise de doute chez ma malade [en interligne : insulte à la Vierge] : elle n’a pas été guérie. (ibid. F°602)
La crise effroyable, l’effondrement, que va-t-il devenir ? (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 10 – Notes sur Pierre Froment)
Il y a là un colossal mouvement d’argent ; et tout cela parce qu’une fillette a vu la vierge dans une crise nerveuse. (ibid. Fo 210 – Notes sur Un roman sur Lourdes)

CRITIQUE

Lourdes (1894)

Berulière : [«] Les faits de Lourdes appartiennent à la science, qui les accepte, les classe, les étudie. L’interprétation seule reste en critique – (…) » (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 165 – Notes sur les Miracles)

CROIRE

=== Le Ventre de Paris (1873) ===

Dans ce cas, je crois que la mère de Jacques me gênerait. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 70)
On croit entrevoir quelque grande machine, quelque appareil monstrueux et inconnu. (ibid., Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°295) === La Conquête de Plassans (1874) ===

Je crois inutile cependant de peindre la maison de fous et de montrer comment Mouret devient fou lui-même. Cela a été fait dans le roman de Malot (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche,.F°25)
Il faut qu’il ait là un coup de scène que le lecteur lui-même n’attende pas ; le lecteur
doit croire que Mouret n’est pas fou. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XXV F˚ 13-14)

Nana (1880)

Je crois que ce bout d’intrigue est nécessaire. (NAF Ms. 10313, Nana. F°208- Ebauche)
Je crois que cela me donne tout ; je le répète une figure énigmatique, très-distinguée, un peu froide, politique au fond, adorant sa fille. (ibid. F°218)
Je crois donc cela impossible ; tout au plus puis-je donner des instincts de dévotion à Muffat, pour ménager un dénouement (…). (ibid. F°226)
Je crois que cela est bon et que je dois garder cela. (ibid. F°228).

La Terre (1887)

Le rôle du paysan donc. (…) Il devient incroyant, je crois… (MS NAF 10.328, La Terre, Ebauche, f° 402/3)
(…) Il revient dans la maison vide, épouse l’une et garde l’autre. Voir là s’il accepte son lot à la fin. Je ne crois pas. (ibid., f° 423/24)
(…) Je crois donc qu’il ne faut pas incarner la terre dans un personnage. Aucun ne serait assez grand, aucune femme. (ibid., f° 485/77)

Le Rêve (1888)

Je crois que je préférerai quelque chose de beaucoup plus simple (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 224/8)
(…) Le cadre est très important. Je crois une ville de province dévote (ibid., f° 233/17)
(…) Je crois qu’il faudra amener à la fin Félicien (ibid., f° 278/61)
(…) Je crois qu’il faut donner à l’œuvre une base réelle (ibid., f° 294/77)
(…) mais je m’arrête, c’est là je crois qu’est la faiblesse. Ce Félicien reste en l’air (ibid., f° 298/81).
Je crois qu’on pourrait conter toute l’histoire [d’Hubert et Hubertine] (…) Plus tard je tirerai les conséquences de l’histoire (ibid., Plan, premier Plan détaillé du Chapitre I, f° 11) \\Je crois qu’il faudra mettre là un mot du duc de Hautecoeur et du château (ibid., premier plan du chapitre II, f° 36)
(…) L’angoisse dès que la grâce, le milieu l’abandonne. Garder cela je crois pour plus tard (ibid., f° 39)
je crois qu’il faudrait la garder, et n’avoir là que l’entente instinctive d’Hubert et d’Angélique (ibid., premier plan du chapitre III, f° 49)
les forces inconnues qui vont décider de sa vie, agir pour produire des événements (cela suit naturellement le mécanisme de la grâce, je crois) (ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 59)
Félicien peintre verrier, ouvrier primitif. Voir s’il y a des détails à donner, je crois que non (ibid., premier plan du chapitre VI f° 92)
Elle est assise. Dans l’ombre, pas de lune, je crois (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 96)
je crois qu’il faut ici réveiller la passion et l’orgueil chez Angélique (ibid., premier plan du chapitre VIII f° 115)
La reconnaît-il ? Oui, je crois (ibid., deuxième plan du chapitre X, f° 132)
J’ai indiqué qu’Hubertine suivait Angélique et assistait cachée à la scène, puis emmenait la jeune fille. Mais je crois que cela sera inutile. Angélique seule, ce serait sans doute mieux (ibid., premier plan du chapitre X, f° 139)
Là je crois que je mettrai l’entrée de Monseigneur (…) Voir si les détails de l’entrée doivent être donnés là ou plus loin. Non, plus loin je crois (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIII, f° 171)
Mais là dire que Félicien a parlé à son père (…) mais je crois qu’il ne doit arriver qu’après la cérémonie (ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 177)
Je crois qu’il faudra amener Félicien à la fin (ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 179)
Je crois que tout cela va d’ailleurs à l’autre chapitre (ibid., f° 180)

Lourdes (1894)

D’ailleurs, je crois que tout mon sujet [de biffé], mon prêtre voulant réconcilier l’église et l’esprit moderne, peut très bien s’organiser autour de cette passion. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°7)
Dans « Lourdes », je n’aurais qu’à poser le frère, et tout de suite je dois dire je crois qu’à la mort du père, il a eu sa part de la fortune en argent comptant et qu’il a disparu. (ibid. F°19)
Je tiens à mon médecin qui finit par croire pour des raisons (le docteur Maclou je crois). (ibid. F°38)
Et je ne crois pas que j’aurais besogne [sic] de roman, d’intrigues diverses : simplement des malades avec l’histoire de leurs maladies, de leur espoir, les uns qui guérissent, les autres non (…). (ibid. F°55)
Mais comment exposer et finir cette histoire. Je crois que je devrais mettre un interne des hôpitaux du même âge. (ibid. F°114)
Tout de suite, je crois, la date et le temps. Le vendredi 19 août. (ibid. F°122)
Je crois qu’il faut dire tout de suite, au début que c’est le train blanc, celui des grands malades. (ibid. F°123)
Elle [sœur Hyacinthe] ne montera près de lui [l’homme] que plus loin, [en interligne : l’autre sœur au fond, sœur Claire des Anges] à une autre station, pas avant Poitiers je crois. (ibid. F°129)
Je crois qu’un wagon de troisième a [qua biffé] cinquante places, [quatre biffé] cinq compartiments de dix places. (ibid. F°132)
Enfin, je voudrais, dans ce premier chapitre, poser tout le fonctionnement du pèlerinage. (…)
Ce sera, je crois facile, de dire tout cela dans une conversation. Indiquer le plus tôt possible, je crois, l’organisation et le fonctionnement du pèlerinage (à [cause biffé] propos de Mme Vincent, qui n’est pas hospitalisée ?) (ibid. F°137)
Un véritable wagon d’abomination, toutes les misères. – Le mettre, je crois
un peu en queue, au milieu, entre le fourgon et le dernier : il sera là secoué, ce qui aggravera les souffrances. (ibid. F°s142-143)
Je crois que je dois aller, avec le premier chapitre jusqu’à Saint-Pierre-des-Corps. (ibid. F°144)
L’histoire de Pierre et des Guersaint. (…) Je crois que le mieux sera de la prendre et de la suivre chronologiquement. (ibid. F°156)
Pierre, je crois, doit avoir l’idée de courir tout de suite chercher le médecin qu’on lui a dit être dans le wagon de la cantine. (ibid. F°165)
Je crois qu’il y a des cérémonies
religieuses à [Angers biffé] Poitiers. Il faudra savoir lesquelles et en tenir compte. (ibid. F°s175-176)
J’ai envie de mettre l’abbé Judaine qui accompagnerait alors les Dieulafay, comme je crois l’avoir mis aux Personn. (ibid. F°177)
Et c’est je crois tous les personnages que je mettrai là. (ibid. F°178)
A l’église pourtant, et garder, je crois, la description de l’église pour la fin, ainsi que le vieux Lourdes – (…) Et enfin la première
apparition, prendre le récit dans Lasserre (…). Développer celle-ci, je crois ; et passer plus rapidement sur les autres (…) – (ibid. F°s206-207)
Comment il [Pierre] la [Bernadette] voit humaine ; mais je crois bon de faire là qu’il s’imagine croire. (ibid. F°209)
Et les dix-huit apparitions (sans les persécutions encore). Et les premiers miracles. Rien de plus, je crois. – (ibid. F°215)
C’est là que je [en interligne : voulais] mettr[ai biffé]e l’ancien Lourdes. Mais, décidément, je crois qu’il serait plus logique de le mettre au commencement. (ibid. F°215)
Je crois que j’ai le quai de la gare avant l’arrivée du train. (ibid. F°232)
Et c’est tout je crois. Le commandeur ne viendra qu’à la fin. (ibid. F°233)
Je crois que le mieux est de commencer le chapitre par poser l’hôpital de Notre-Dame-des-Douleurs. (ibid. F°249)
Elle [la femme de Chassaigne] reposait à peine au cimetière de Lourdes, où étaient ses parents, [(]car il [Chassaigne] est de
Bartrès, je crois), lorsque sa fille tombe malade et meurt à son tour. (ibid. F°s258-259)
Je crois qu’il faut finir avec Pierre et Marie, et non avec Gérard et Raymonde. (ibid. F°264)
Il est dix heures. Une salle au deuxième [état biffé] étage, je crois. (ibid. F°296)
C’est le lendemain matin que Pierre la [madame Volmar] revoit. Lui est au courant, je crois déjà l’avoir dit (Première journée, chap. III). (ibid. F°298)
Et l’aumônier l’abbé Judaine qui donne la communion vers minuit, je crois (voir mes notes) – (ibid. F°304)
Je crois que je vais jusqu’à Lourdes fondé, en gardant la lutte de Peyramale et de la Grotte et le départ de Bernadette pour le chapitre V de la troisième partie. (ibid. F°309)
Je crois que le monsieur aurait pu louer
deux chambres voisines, communiquer, l’une pour lui, l’autre pour sa prétendue sœur. (ibid. F°s318-319)
Voir si je ne dois pas montrer les Dieulafay là-dedans. Je le crois. (ibid. F°344)
Je crois que je serai forcé de le [Des Hermoises] montrer, il laisse M. de Guersaint maître de tout régler. (ibid. F°347)
Je crois que c’est ici que je dois mettre le morceau sur tous les genres de prêtres qui viennent à Lourdes, depuis les évêques et les curés qui amènent des pèlerinages, jusqu’aux prêtres libres qui viennent en flâneurs curieux. (ibid. F°348)
J’aime mieux je crois les [Pierre et Marie] laisser là. (ibid. F°356)
Les chants toujours, un autre chant [d’ho biffé] d’hosanna, je crois. (ibid. F°357)
Poser je crois tout de suite la Grotte de l’extérieur, braisillant dans la nuit ; et dire que, d’un bout de l’année à l’autre, en toutes saisons, des cierges y brûlent. (ibid. F°366)
Je crois que cela serait la place, surtout si je veux que le mardi la mère reparte. (ibid. F°379)
Le chapitre de fin consacré à Bernadette. Je crois que, pour varier, il faut en faire un récit du docteur Chassaigne à [Bernade biffé] Pierre. (ibid. F°391)
Je crois qu’il faut que le docteur Chassaigne soit contre les Pères de la Grotte, avec un doux souvenir dévot pour le curé Peyramale et surtout pour Bernadette. (ibid. F°396)
Je crois que cela suffira pour emplir le chapitre, en reprenant la salle par un clair soleil.– (ibid. F°412)
Je crois que j’ai là le commencement de guérison d’Elise Rouquet. (ibid. F°414)
Pourtant, garder, je crois son portrait, pour le moment où elle [Marie] est arrivée devant la Grotte. (ibid. F°432)
Qui est en chaire ? Rappeler les cris sans les répéter, je crois. (ibid. F°433)
Enfin, je fais sortir Pierre, et il faut qu’il rencontre tout de suite, je crois le docteur Chassaigne. (ibid. F°458)
Pourtant, je ne crois pas que Pierre doivent se livrer là : il préfère encore ne rien dire. (ibid. F°459)
Je crois qu’il serait grand de finir dans la Crypte, ou dans l’église en ruine, en haut. (ibid. F°478)
Je crois que je dois tout de suite, après avoir posé Appoline (surprise en flirt) [en interligne : seule, puis Mme Majesté], faire procéder à un achat. (ibid. F°498)
Je crois que je devrais conserver la boutique et Appoline pour la fin du chapitre (…). (ibid. F°504)
Je crois que je dois me débarrasser d’avoir les Vigneron. (ibid. F°514)
Le départ du train blanc, vers trois heures et demie, je crois. (ibid. F°523)
Ne pas montrer, je crois, les pères de la Grotte. (ibid. F°527)
Pour le rembarquement, je reprendrai mon wagon tel qu’il est venu. Seulement, je puis y faire, dans les places, tous les changements que je croirai nécessaires. (ibid. F°532)
Je crois qu’il faut d’abord poser le wagon sans nommer les [pèlerins biffé] personnes. (…) Ne pas nommer l’homme je crois. (ibid. F°533)
Je crois que je dois d’abord résumer tout le passé. (ibid. F°541)
Je crois que je dois seulement l’indiquer là seulement, en me réservant de le reprendre
dans Paris, dont le sujet sera là sans doute – (ibid. F°s555-556)
Dans le compartiment de frère Isidore, il n’y a plus que Marthe sa sœur et la Grivotte, je crois ; à moins qu’elle ne soit avec les Sabathier (à voir). (ibid. F°557)
Et, je crois dire tout de suite que la curiosité la [Bernadette] suit à Nevers. (ibid. F°570)
Je crois que, pour le balancement des lignes, je dois faire reprendre le petit livre de Marie. (…) Mais je crois que le chapitre gagnera à être très simple et à ne contenir absolument que Bernadette, avec toutes les réflexions que peuvent faire faire
sa vie et son œuvre. (ibid. F°s594-595)
Une cérémonie religieuse je crois. – (ibid. F°601)
Dans l’hôtel, je crois [en interligne : l’hôtelier]. (ibid. F°605)
Donc nommer le frère dans l’histoire au chap. II de la 1ère partie ; trouver ensuite un rappel du frère dans la troisième ou la quatrième partie, je crois pendant la nuit devant la grotte, qui rappelle les premiers chrétiens ; et enfin les anarchistes et les premiers chrétiens à la fin. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 18 – Notes sur Guillaume Froment)
Elle est venue de Paris, et je crois que je la mettrai dans [un biffé] le wagon de troisième, en face de Mme Vincent. (ibid. Fo 61 – Notes sur Madame Maze)
[Une simple figure, mais nécessaire, je crois. (…) biffé] (ibid. Fo 95 – Notes sur l’abbé des Hermoises)
Mais il faut lui donner une hérédité nerveuse, en faire une neurasthénique. Par son père, je crois. (ibid. Fo 116 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
C’est ainsi que, dans le train blanc,
il y avait aussi des wagons réservés pour Amiens et Evreux, je crois. (ibid. Fos 188-189 – Notes sur le Départ de Paris)
La compagnie d’Orléans, prendrait aux Pères de l’Assomption, 40 fr. par malade ou pèlerin, aller et retour. C’est là le chiffre qui se dit.
Mais je crois qu’il y a encore des rabais – (ibid. Fos 191-192 – Notes sur le Départ de Paris)
En ce moment de mysticité, de révolte contre la science, un admirable sujet : montrer (…) surtout les foules accourues, cent cinquante mille personnes par an, je crois. (ibid. Fo 208 – Notes sur Un roman sur Lourdes)

Travail (1901)

Je crois que le reste du drame doit m’être donné par des types d’ouvriers (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 369/22)
Comme usine, je crois que je ferai bien en prenant une verrerie (ibid., f° 385/38) \\Au creuset on fait je crois des canons, des locomotives, des rails, des charpentes de fer (ibid., f° 398/51)
Car je crois difficile de faire toute l’évolution dans la paix (ibid., F° 403)
Mais j’ai déjà beaucoup de personnages, et je crois qu’il faut me borner le plus possible (ibid., F°423)

CROISEMENT

Travail (1901)

les deux bourgeois rentiers (…) peuvent avoir une fille que je ferai épouser plus tard au fils Boisgelin. Voir ce que donnera ce croisement (F°415)

CROÎTRE/ CROISSANT

Lourdes (1894)

Lui donner, avant le départ, une grande tendresse pour Bernadette, qui croîtra là-bas. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°98)
Enfin, je reprends le quai avec sa bousculade croissante, tout le monde se butant. – (ibid. F°169)
La passion croît parmi les malades (…). (ibid. F°186)
Enfin examen de ce qui se passe à Lourdes : auto-suggestion, ébranlement préparé, entraînement, exaltation croissante (…) \\. (ibid. F°s273-274)
Enfin examen de ce qui se passe à Lourdes : auto-suggestion, ébranlement préparé, entraînement, exaltation croissante (…). – (ibid. F°285)
Beaucoup dorment à peine (Marie), s’entraînent, en arrivent à une sorte d’hallucination croissante, marchant dans un rêve qui s’exaspère peu à peu. (ibid. F°416)
Il [le père Fourcade] s’est traîné là, il surveille l’exaltation croissante de la foule, prévoyant des miracles éclatants – (…)
L’exaltation croît. (ibid. F°s419-420)
Beaucoup dorment à peine, s’entraînent, en arrivent à une sorte d’hallucination croissante, marchant dans un rêve qui s’exaspère peu à peu. (ibid. F°423)
L’effet de la foule sur Pierre, le délire qui croît. (ibid. F°433)
L’énervement, l’entraînement continu, mais avec une déperdition croissante. (ibid. F°540)

CRUAUTÉ / CRUEL

Lourdes (1894)

Faire tout cela très bonhomme et d’une cruauté tranquille et poignante. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 58 – Notes sur Gustave Vigneron)
Le lupus, lésion scrofuleuse des plus cruelles, gonflement considérable à la racine du nez. Peau rouge. (ibid. Fo 129 – Notes sur la maladie de Gustave Vigneron)
Et là retrouver (…)
toute cette rébellion de [la nature biffé] l’humanité contre la [rudesse et biffé] cruauté et l’injustice de la nature (…). (ibid. Fos 208-209 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Ce besoin quand même du surnaturel pour le bonheur de l’humanité, [contre la biffé] au milieu de l’impassible nature, cruelle et injuste selon nous. (ibid. Fo 215 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
B. acclamée, lorsqu’elle passait. Cette gloire était pour elle le plus cruel des martyres. (ibid. Fo 241 – Notes sur H. Lasserre)
Elle [Bernadette] gémissait, puis se le reprochait. « Je souffre mais je suis contente de souffrir. » – Pourquoi mon Dieu ! quel blasphème et quelle cruauté inutile. (ibid. Fo 267 – Notes sur H. Lasserre)

CURÉE

(voir : La Curée)

CURIEUX / CURIOSITÉ

Le Ventre de Paris (1873)

Cela me donnera un petit type curieux. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 77)
Création curieuse à faire. Pâle, mince, variété du ventre lymphatique. (ibid., f° 100)
Comme curiosité, il y a les paquets de feuilles de vigne (ibid., f°171)
Effet curieux du jour se levant vu de dessous la grande rue (ibid., f° 173)

Lourdes (1894)

Les nombreux couvents qui se sont installés dans les environs de la grotte. Beaucoup servent d’[hôtel biffé] hôtelleries pour les pèlerines. Il y aurait là de curieuses choses à étudier sans doute. De même, que de tableaux intéressants à faire avec les pèlerinages, [da biffé] les trains bondés, arrivant de loin, les pèlerins couchant un peu partout dans la ville, mangeant, godaillant. On prétend qu’il se passe là de terribles choses. Il faudrait savoir les dessous, la vraie vérité. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 211 – Notes sur Un roman sur Lourdes)

CYCLOPÉEN

Lourdes (1894)

Au fond, en haut, sur l’horizon, le cirque est terminé par une ligne presque horizontale ; il y a là, [com biffé] un peu sur la droite, comme un donjon rasé près du sol, dominant les murailles hautes et lisses d’une gigantesque forteresse, des courtines cyclopéennes. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 218 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)