Dictionnaire – C-Chimère

C.

(P. Cézanne, peintre français, 1839-1906, ami d’enfance de Zola)

Le Ventre de Paris (1873)

Claude figure longue, front accentué, visage arabe (C.) (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 105)
Le poser pour le type futur, selon le portrait de C… (ibid., f˚ 112)

ça

Voir : cela

CADRE

Ce terme très important est répété par Zola dès ses premiers projets en 1868, et notamment dans les premiers Plans remis à l’éditeur Lacroix (« Un roman qui aura pour cadre….un roman qui aura pour cadre…. »). Il s’exerce aussi bien à l’échelle du roman tout entier qu’à l’échelle d’un chapitre ou d’une partie de chapitre, voire d’une « scène ». Il est la plupart du temps synonyme de « milieu », et désigne aussi bien un milieu physique et géographique qu’un milieu social. Mais il peut aussi désigner un motif bien circonscrit par telle ou telle pratique sociale, notamment un rituel (religieux, mondain) à forme assez fixe doté d’un début, d’un milieu et d’une fi (le « cadre » d’une procession, par exemple). On peut remarquer qu’il sert à la sociologie (voir les travaux d’Erving Goffman) pour définir la « situation » qui organise nos comportements dans la vie en société (« frame » en anglais). Dans tous les cas il circonscrit l’aire de mise en forme des documents et des scénarios par l’écrivain. Bibliographie :
Olivier Lumbroso : « Les métamorphoses du “cadre”, le principe de cadrage dans l’avant-texte des Rougon-Macquart » dans l’ouvrage collectif : Zola, genèse de l’œuvre (direction J.P. Leduc-Adine), Paris, CNRS Editions, 2002. E. Goffman : Frame analysis (1974) (trad. fr. Les cadres de l’expérience, Paris, Eds de Minuit, 1991)

Le Ventre de Paris (1873)

Donc, j’ai Cayenne, j’ai l’histoire d’un complot, j’ai une trahison, le tout dans le cadre des Halles, de la bourgeoisie repue. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 59)

La Conquête de Plassans (1874)

Prendre le cadre d’une journée peut-être (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans Ebauche F° 25) (Prendre le cadre d’une journée pour le réputer) (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XVIII F˚ 12)

Nana (1880)

Je prendrai pour cadre une soirée. (NAF Ms. 10313, Nana. F°30- Plan)
Une représentation derrière la toile, gaz flambant. Servant de cadre pour allumer l’homme mûr. (ibid. F°54)
Chapitre VII. – Cadre un dîner au restaurant, puis un coucher (ibid. F°71)
XII. – Chez les Muffat. Voir à trouver un cadre, peut-être le mariage de Daguenet (ibid. F°36)
Voir si cela ne pourrait pas servir de cadre à un des deux chapitres, terminés par le drame des Hugon. (ibid. F°148).
Une répé[ti]tion au théâtre, servant de cadre à certains faits.
Un chapitre pour la course du grand prix ; cadre où l’ont (sic) mettra des événements. (NAF Ms. 10313, Nana. F°223- Ebauche).

Pot-Bouille (1882)

Il faut que je prenne pour cadre une maison moderne (MS NAF 10321, Pot-Bouille, f° 382)

Au bonheur des dames (1883)

Cadre: l’inventaire (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Plan, fº 31)

La Terre (1887)

Un jour de Noël Tout le village le poser ; Bécu et Fouan. – faire passer les Charles les deux cabarets, le curé, Jean doit en être, l’instituteur, le garde champêtre, et le braconnier. Nénesse et Delphine [ ?] en classe. Olympe aussi. Première colère du curé Godard et 1ère charité. Travaux d’hiver. Un cadre, un événement d’hiver. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 499/1 –Plan)

Le Rêve (1888)

Le cadre est très important. Je crois une ville de province dévote. Tout se passera autour d’une église romane (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 233/17)
(…) Avec cela j’ai tout le cadre (ibid., f° 234/18)
Je prendrai le cadre d’une procession telle que j’en ai vu dans le midi (ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 111)

Lourdes (1894)

Dans Paris enfin, le socialisme triomphant, une religion humaine à trouver [en interligne : l’hymne à l’aurore], la réalisation du bonheur, et cela dans le cadre du Paris actuel – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°28)
Je voudrais n’avoir qu’un pèlerinage national pour cadre (…). (ibid. F°58)
Ma crainte est de ne pas trouver pour celui-ci un sujet qui m’aille, un cadre où je sois moi, des foules, des grandes masses à remuer, des effets grands (…) \\. (ibid. F°s61-62)
La salle et ce qui s’y passe (…) ne sont là que comme cadre. (ibid. F°307)
Mais en somme, c’est l’hôtel qui est le cadre du chapitre et le chapitre doit y tenir tout entier. (ibid. F°321)
Tout le chapitre a donc pour cadre un dimanche à Lourdes, pendant le pèlerinage national, par un très beau temps. (ibid. F°339)
La procession aux flambeaux. Il faut s’en servir pour servir de cadre au chapitre entier. (ibid. F°358)
La nuit que Marie passe devant la Grotte. C’est le cadre, le point central. (ibid. F°375)
Voir si je ne pourrais pas mettre toute la conversation dans un cadre de paysages. (ibid. F°397)
C’est cette mort qui peut servir de [p biffé] cadre, de pivot, à tout le
chapitre. (ibid. F°s409-410)
Naturellement, je mets tout cela dans le cadre de mon wagon. (ibid. F°557)
D’où venaient les roses, le parfum même de leur tendresse, dans ce beau cadre. Ah ! la nuit délicieuse ! (ibid. F°596)

Travail (1901)

Voir le cadre (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 396/49)

CALCUL/ CALCULER

Voir aussi : Chiffre

La Curée (1872)

Tout cela est à calculer. Il le faut pas faire ces gens trop ignobles, l’intérêt du roman y perdrait (MS NAF 10 282, La Curée, f°316 / Premiers détails).

La Terre (1887)

Calculer les dates : un premier enfant mort peut-être. Buteau ne la possède qu’enceinte de Jean (MS NAF 10329 La Terre F° 51 – Personnages, Françoise Fouan)
Lourdes (1894) L’heure de départ (dans la nuit vers trois heures [en interligne : M. de Guersaint se couchera de bonne heure] (faire le calcul), pour être revenu le lundi à 4h.) (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°336)

CALQUER

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Je calque le drame de la Bible, et à la fin je montre sans doute Frère Archangias apparaissant comme le dieu de la Bible et chassant du paradis les deux amoureux. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 3)

CAMPER

Travail (1901)

Bel homme qu’il faudra camper en conséquence (F°412)

CANCAN

Le Ventre de Paris (1873)

Je mettrai là tout ce que je sais sur les cancans (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f°, 60)
A un moment, Jacques a pris une bague (…). Là, mes cancans (ibid., f° 64)
Cancans sur toute la ligne. (ibid., f° 74)
C’est un fond seulement qui me donne la Halle, avec son peuple grouillant, ses intrigues, ses cancans, ses marchandes. (ibid., f° 76)
Quand il a su que Florent est un échappé de Cayenne, par les cancans d’une vieille fille (ibid., f° 88)
Lisa et la Normande se détestent parce qu’elle [sic] sont belles toutes deux et qu’on les oppose l’une à l’autre rapportant les cancans, soufflant sur leur rivalité. (ibid., f° 91)
Le lendemain, la Saget fait des cancans, (ibid., f° 92)
Et c’est avec la Saget des cancans à n’en plus finir. (ibid., f° 104)
Servante humble, docile, cancan [sic] là-dessus de la Saget. (ibid., f° 106)
C’est elle qui a cédé sa mansarde à Florent; elle couchera, en bas, dans un cabinet. (les Quenu Gradelle ont un appartement au 1er) les deux aides et Justine couchaient dans les mansardes (Justine, pas un cancan.) (ibid., f° 114)

Nana (1880)

Les cancans, les uns la disent en Egypte, d’autres en Russie. Si elle a gagné de l’argent ou non. (NAF Ms. 10313, Nana. F°154- Plan).

CANDIDE

(Héros éponyme du célèbre conte de Voltaire, 1759 ) Voir aussi Voltaire.

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Il cultive son jardin, comme Candide. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 9)

CANTIQUE

Le Rêve (1888)

Elle lui dirait presque comme dans le cantique. Mon Jésus, je vous attendais. La Sulamite (MS NAF 10323, Le Rêve, deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 95)
elle lui dirait presque comme dans les cantiques : Mon Jésus, je vous attendais (ibid., premier plan du chapitre VII, f° 101)

CAPDEVIELLE

L’abbé J. Capdevielle est l’auteur de Bernadette Soubirous.

Lourdes (1894)

Les laudes sur Bernadette (Dalavat, Mon V. 91), Capdevielle M. V. 164, Lasserre Mon V. 141, Barbet id. 147. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°206)
Sur Bernadette jeune, Capdevielle (éb. 164). (ibid., F°220)

CAPRICE

Le Ventre de Paris (1873)

C’est d’une légèreté et d’un caprice fantastique*. (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f° 296)

CAQUETS (EN)

Lourdes (1894)

Finir ces deux dames [Mme Désagneaux et Mme Volmar] [en interligne : tout cela en caquets]. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°513)

CAR

Le Rêve (1888)

(j’aime mieux, car je ne voudrais remettre les amoureux en présence que pour une grande scène) NAF MS 10323 Le Rêve, Ebauche, f° 267/50)
Ne pas insister trop, car le point faible est l’invraisemblance de l’incognito qu’il peut garder : les Hubert devraient savoir qui il est (ibid., premier plan du chapitre VI, f° 89)
se méfier. Garder les pauvres pour plus loin, car ils sont encore bien près (ibid., premier plan du chapitre VI, f° 91)
Pour bâtir le chapitre, il faudrait que ce fût à la fin seulement qu’Angélique reconnût Félicien, car c’est le coup du chapitre (ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 112)
La description, car elle n’a été que posée à l’extérieur. (ibid., premier plan du chapitre x, f° 140)
Relire avec soin la note Religion car il est très important de traiter le côté hérédité dans le sens que j’ai indiqué (ibid., premier plan du chapitre X , f° 141)

Lourdes (1894)

Je puis donc finir « Lourdes » sur cette question anxieuse que se pose mon prêtre. Il ne la résoudra
pas, il la laissera à l’état d’inquiétude, car je dois finir sur la pitié, sur la tolérance pour la souffrance humaine. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s3-4)
Mais ce que je veux surtout c’est (…) mettre au centre de mon œuvre, c’est emplir mon œuvre d’un soleil de passion qui resplendisse ; car il n’y a pas de passion d’amour dans « Lourdes » et il n’y en aura pas sans doute dans [« Lou biffé] « Paris ». (ibid. F°s6-7)
Dans le premier Lourdes je pourrais montrer le besoin d’illusions et de croyance que l’humanité a. Le besoin de bonheur, et ici-bas ; [le biffé] l’amour de la vie, car Lourdes n’est pas autre chose (…).– (ibid. F°28)
(…) enfin la lutte de la ville haute et de la ville basse se disputant l’assiette au beurre, car au fond les républicains eux-mêmes veulent garder la grotte qui les enrichit. (ibid. F°35)
Tout cela sans caractère religieux, car l’âme pieuse de l’ouvrier n’y est pas. (ibid. F°44)
Il n’y a qu’à s’incliner et à croire ; ou bien, du moment que l’examen commence, il ne doit plus s’arrêter, il va jusqu’au bout et aboutit fatalement [à la biffé] au doute, car la raison ne peut conclure. (ibid. F°48)
D’autre part les mots : « Je suis l’Immaculée conception » sont très singuliers dans la bouche de cette enfant. On a pu les lui souffler, car ils sont venus
à l’avant-dernière apparition. (…) Il faut que j’étudie toute cette question, car elle a sa gravité. – (ibid. F°s62-63)
Et à la fin, il [est biffé] doit renoncer à tout, car [il biffé] elle ne l’épouserait pas, défroquée [sic], après la certitude que Dieu l’a guérie. (ibid. F°77)
Un peu intellectuel ; car, si je lui donnais des passions trop vives, il devrait lutter et ne résisterait peut-être pas. (ibid. F°79)
Dans la seconde, je l’aurai [Pierre] aussi par un [artificif biffé] artifice, car c’est lui qui traînera la malade (…) \\. (ibid. F°s80-81)
Il est incroyant, il [attend biffé] ne vient pas précisément pour être converti ; mais il [attend biffé] peut attendre tout de même la grâce, car ses années de séminaire repoussent. (ibid. F°82)
L’enfant a cinq ans. On peut la porter encore, car elle est très faible, bien légère. (ibid. F°106)
Il sera surtout au courant de la situation, de la tristesse du petit ; car les parents font jouer un rôle au petit, pour conquérir et garder la tante – (…) Pas d’autres enfants ; car si le petit mourait, la tante pourrait laisser aux autres. – (ibid. F°110)
Républicain [Cazaban], celui-ci [n biffé] criant contre la Grotte ; mais inquiet dès qu’on parle de la fermer, car il vit d’elle. (…) Enfin, il représente la ville haute, le progrès de la libre pensée, et mieux
encore l’intérêt personnel. Car la vraie libre pensée est représentée par mon prêtre. (ibid. F°s120-120bis)
Le « Parce Domine » à Beaugency (8.10). Cela serait beaucoup, car il [Sabathier] causerait depuis une heure et demie. (ibid. F°127)
L’épisode de Ferrand
et de sœur Hyacinthe m’est quand même donné au III, car s Hyacinthe court le chercher pour l’homme. – (ibid. F°s141-142)
Elle [Marie] pas femme, lui [Pierre] prêtre. Et il faut que ce soit ce qui le décide, car il hésitait, malgré son grand désir de [faire biffé] donner ce grand bonheur à sa mère. – (ibid. F°149)
On lui a fait des offres de l’archevêché, [mais il biffé] car il [Pierre] est très intelligent, mais il refuse tout, il veut rester dans son humilité et son ombre, car il ne croit pas. (ibid. F°151)
Elle [sœur Hyacinthe] peut ne pas l’avoir [Ferrand] encore vu, car il remplace un ami, au dernier roman [sic]. (ibid. F°180)
D’abord, contrariété, puis sourire, car elle [Sophie Couteau] est gentille, elle est petite, elle ne tiendra pas beaucoup de place. (ibid. F°192)
Mais il me faut un bel emballement, une série complète, et sans la peur de faire long, car tout le chapitre est là. (ibid. F°194)
Tout ce morceau est de la dernière importance, car il contient toute l’explication de cette fureur de pèlerinage. (ibid. F°194)
Il faut donc qu’après les prières du soir, il reste un peu de jour (non, car la nuit arrive vers 7¾[)] (…). (ibid. F°199)
Donc, il [Pierre] dit ce qu’il sait sur Bernadette car il l’a beaucoup étudiée, il l’aime, parce que c’était une [malheu- \\reuse biffé] naïve, une véridique et une malheureuse. (…) Mais faire surtout qu’il ne se prononce pas alors ; car, s’il connaît beaucoup Bernadette, il y a, au fond de son voyage à Lourdes, le désir curieux d’étudier l’aventure de Bernadette sur place (…). (ibid. F°s212-213)
Je voudrais que la lecture continuât jusque vers onze heures. Pour cela, il faudrait peut-être que Pierre, qui a commencé par lire, continue en improvisant, car il connaît très bien l’histoire (…). (ibid. F°217)
Et là le chef de gare revenant [attend biffé] hâtant le déblaiement des malades, car le train de Montauban, en retard, est enfin signalé, et il [ret biffé] redoute une catastrophe. (ibid. F°229)
Détails aussi sur l’hospitalité, car le baron Suire est là, avec Berthaud, et tous deux causent du service. – (ibid. F°233)
On met Mme Vêtu près de Marie, que l’on couche un instant, car on n’ira à la Grotte qu’à huit heures, dans trois grandes heures (ordre des Pères qui craignent l’encombrement). – (ibid. F°245)
Elle [la femme de Chassaigne] reposait à peine au cimetière de Lourdes, où étaient ses parents, [(]car il [Chassaigne] est de
Bartrès, je crois), lorsque sa fille tombe malade et meurt à son tour. (ibid. F°s258-259)
Ils se séparent, Chassaigne reste sous la fraîcheur des arbres, pendant que Pierre va chercher Marie, car onze heures sonnent. Difficulté qu’il a à revenir près d’elle, car la foule a encore augmenté ; mais pas de description. (ibid. F°261)
Foule énorme. Je ne la décris pas, je ne l’analyse pas, car je la garde pour la quatrième partie. (ibid. F°267)
Et Pierre le dira, l’expliquera, car lui est la conclusion, le bonheur cherché dans la raison. (ibid. F°277)
Mais ne faire qu’indiquer, car je garde la foule bouleversée, entraînée par les miracles, pour la quatrième partie. (ibid. F°291)
C’est madame de Jonquière qui le [Pierre] reçoit ; et comme elle est très inquiète de Marie, (…) elle le laisse entrer, car lui seul pourra peut-être avoir une action. (ibid. F°296)
Ne pas oublier que c’est là le chapitre tout entier, car les [Vèmes biffé] cinquièmes chapitres de chaque partie appartiennent à Bernadette. (ibid. F°307)
Et celui-ci [Pierre] comprenant tout, car il a entendu parler de Mme Volmar à l’hôpital, Mme Désagneaux la demandant, et Mme de Jonquière l’excusant. (ibid. F°323)
Régler les heures, car Pierre doit aller mener Marie devant la Grotte et revenir – (ibid. F°326)
M. Vigneron obtient nécessairement là sa première grâce, son espoir d’être nommé chef, car je veux garder tout l’effet de la mort de Mme Chaise pour l’autre scène. (ibid. F°327)
Faire que ce soit Marie, très tendre, qui le pousse à cette partie, car il est bon père. (ibid. F°339)
Et toutes la [Marie] jalousant, car passer une nuit devant la Grotte, dans la grande paix nocturne, c’est la joie ineffable. (ibid. F°351)
Et surtout parler tout de suite, dès le début, de la procession aux flambeaux, qui doit être passée par là, car elle est le pivot du chapitre. – (ibid. F°351)
Il [Pierre] reste très troublé, mais il ne doit pas rejeter la foi ; car il ne fera cela qu’après le miracle de Marie, annoncé par la scène. (ibid. F°372)
Marie ne veut pas que Pierre l’accompagne, car il est resté à genoux, atterré par la mort de Rose. (ibid. F°374)
Ne pas le [Pierre] faire rejeter la foi encore, car je garde cela pour après le miracle (…). (ibid. F°377)
C’est bien certain, il faut que cette enfant finisse là, car cela termine très bien
son épisode. (ibid. F°s379-380)
Il [Chassaigne] n’a pas connu Bernadette ; [mais il biffé] et encore il aurait pu l’entrevoir à un de ses voyages ; car s’il a 65 ans aujourd’hui, il avec [sic] en 58, au moment des apparitions trente ans. (ibid. F°391)
Raymonde me donne, en bas, le réfectoire. Elle en dit quelques mots, on y prépare tout, car on va revenir de la Grotte. (ibid. F°406)
On recouvre la face de Mme Vêtu, car tout le monde revient de la Grotte pour le déjeuner, et on couchera le corps plus tard – (ibid. F°408)
Mme Désagneaux se fâche contre Mme Volmar toujours absente ; car justement, ce jour-là, pendant cette agonie, [la ma biffé] il n’y a pas une auxiliaire. (ibid. F°411)
Je garde M. Sabathier et le frère Isidore pour l’autre chapitre. Car je n’ai pas eu de nouveau la salle des ménages en bas. (ibid. F°413)
Le mari [en interligne : ne sachant que donner] et la sœur prient de toute leur âme, car ils l’adorent [Mme Dieulafay]. (ibid. F°419)
En somme, tout ce chapitre peut-être pour mes malades secondaires devant la Grotte, car je puis ne pas les avoir montrés encore là. (ibid. F°426)
Et enfin, si j’ai besoin de Pierre, m’en servir uniquement pour le bureau des constatations. Car des miracles se produisent, et on
conduit les miraculés au docteur Bonamy. (ibid. F°s428-429)
Il [Pierre] peut l’espérer, mais importuné par le souvenir de Beauclair, à la fin du chapitre, ou même à la fin du IV seulement, la foi sera ruinée ; car il faut que je garde la situation tendue jusqu’à ce qu’il tombe de lassitude dans la [Grotte biffé] Crypte, au milieu de l’hosanna universel (…) \\. (ibid. F°s435-436)
Seulement, je ne suis pas sans crainte ; car j’ai déjà la Grotte, au chapitre précédent, et je ne veux pas en abuser. (ibid. F°443)
Le [Pierre] voilà descendu dans la Crypte où il n’y a absolument personne, car tout le monde est en haut à la bénédiction. (ibid. F°455)
Et enfin dans la basilique, une description complète, car je n’y suis pas monté encore. (ibid. F°462)
Et la conversation reprend, je reviens sur (…)
la sottise de la ville de n’avoir pas versé les cent mille francs, car l’église aurait été couverte et sauvée – (ibid. F°s474-475)
Le docteur Chassaigne se sera agenouillé, car il a connu (?) Peyramale, on on [sic] lui en a parlé. (ibid. F°476)
On n’a pas laissé achever l’église (…). Car si les pères le voulaient, ils sont assez riches pour achever l’église. (ibid. F°477)
Ce n’est pas lui [Gustave] qui hérite (…), comme le semble dire son père ; c’est son père même, car lui est condamné, et [la biffé] sa famille le sait. (ibid. F°486)
Tout ceci doit se passer de bon matin, car je voudrais en arriver à cet épisode. (ibid. F°487)
On pourrait lui faire acheter une paire de bottines, car elle [Marie] n’en a pas apportées (pour ne pas se porter malheur). (ibid. F°492)
Elles [la Grivotte, Elise Rouquet et Sophie Couteau] viennent de la Grotte, et je ne fais que les indiquer d’un train [sic], car je les garde pour le chapitre suivant. (ibid. F°517)
Et il [le Commandeur] voit Marie guérie, car [la for biffé] l’épisode est là. (ibid. F°519)
Elle [Mme Vincent], ne voulait pas se séparer du petit corps, mais on le lui a pris, car on ne le lui aurait pas laissé rapporter. (…) L’heure du convoi, et comment ces gens l’ont ramenée à la gare, car elle ne savait pas même où c’était, elle serait restée à pleurer en route. (ibid. F°534)
L’ironie de cela : (…)
lui [Pierre] c’est fini ne pourra jamais être un homme ; car il ne voudrait être un homme que pour elle [Marie], et il ne le peut (…). (ibid. F°s541-542)
Pierre, heureux de sa joie ; mais s’attristant peu à peu, car il songe que, maintenant, la [Marie] voilà femme, et qu’il l’épouserait, s’il n’était pas prêtre. (ibid. F°550)
Puis, voilà (…) qu’elle [Marie] guérit, qu’elle est femme, qu’elle peut être épouse et mère ; et lui [Pierre], c’est fini, jamais il ne pourra être un homme ; car il ne voudrait être un homme que pour elle, et il ne le peut, elle ne consentirait pas à épouser un prêtre parjure, elle que la Vierge vient de guérir. (…) Faire qu’elle comprend, et que, dans un souffle, elle lui jure de ne jamais se marier : (…) mais elle fait cela, pour le consoler,
car elle l’a compris. – (ibid. F°s551-552)
Il [Pierre] ne répond pas, lui laisse sa croyance, car ce serait un meurtre de lui ôter la foi, qui l’aide [Marie] à vivre. – (ibid. F°552)
Donc il [Pierre] ne peut conclure, il sent le besoin de laisser, au-delà de la science, une porte ouverte à l’inconnu, car il voit dans l’homme, Lourdes en est l’exemple, une inextinguible soif
d’illusion (…). (ibid. F°s556-557)
S’il [Pierre] avait pu croire ; Bernadette l’y aurait été [sic], car il l’aime ; mais non, son cas au contraire l’a ravagé de tristesse, sans lui rendre la foi. – (ibid. F°580)
Il [Pierre] ne va pas pouvoir conclure, car il voit dans l’homme, Lourdes en est l’exemple, une inextinguible soif d’illusion (…). (ibid. F°586)

Travail (1901)

L’institution et l’éducation des enfants doit tenir une grande place, car c’est par elle que la nouvelle société se créera (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 375/28) \\Car on expédie le vin des tonneaux (ibid., f° 386/39-387/40)
Toutes les familles forcées de s’y fournir, car l’usine s’interdit de faire le détail (ibid., f° 387/40)
Car je veux consacrer tout le troisième livre à l’utopie heureuse (…) Car je crois difficile de faire toute l’évolution dans la paix (ibid., F° 403)
seulement cela ne s’arrange guère, car je voudrais un samedi avec la paie (ibid., F°409)
Evidemment oui , car il faut que Delaveau et Fernande soient morts (ibid., F°438)

CARACTÈRE

Voir aussi : Type ; Personnage ; Figure.

Le Ventre de Paris (1873)

Lebigre sera tout à fait effacé, j’en ferai un personnage louche, dont on ne saura le vrai caractère de mouchard que plus tard. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 87)
Le caractère de Lisa se développant peu à peu. (ibid., f° 97)

La Conquête de Plassans (1874)

D’autre part Faujas représentant la domination, le caractère clérical intriguant et envahisseur, je lui donnerai une sœur mariée à un petit employé qui représenteront eux l’appétit immédiat (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 30)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Donc, c’est un tempérament, dont je ferai naître un caractère. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 7)
Sa jalousie pourtant contre les gens du Paradou, contre Albine (il vaut [mieux ?] conserver son caractère.) (ibid., plan du troisième livre, f° 26)

Nana (1880)

Dessiner caractères des femmes dans la conversations (sic). (NAF Ms. 10313, Nana. F°39- Plan)
Poser tout de suite une scène de la pièce, entre des acteurs, avec les observations, les appels, le caractère de chacun. (ibid. F°90).
Madame Lerat. – Le personnage de L’Assommoir. Elle a 52 ans en 1867. Se reporter pour le portrait physique et pour le caractère à L’Assommoir. (NAF Ms. 10313, Nana. F°183- Personnages)
Pour lui [Sabine Muffat] donner du caractère, voir si à la fin je ne puis pas faire éclater chez elle une personnalité (ibid. F°190)
Comme caractère moral : Bonne fille, c’est ce qui domine tout. (ibid. F°192).
Il me faut éviter le caractère de mouton sublime de la femme de Hulot. (NAF Ms. 10313, Nana. F°216- Ebauche)
Voici, alors, quelles (sic) seraient les caractères. (ibid. F°227)
Pour bien mettre cela en vue, il faudra bien peser le caractère de Muffat, de la comtesse et de Nana. (ibid. F°229).

La Terre (1887)

Et, dès lors, la querelle dans la famille, tout le roman sera l’histoire de ce partage : (…) toutes les querelles, tous les incidents qui me donnent les caractères des différents personnages (MS NAF 10.328, La Terre, Ebauche, f° 404/5)
(…) La fille du braconnier (…)Toujours en querelle à cause des vols et des braconnages, et très attendris, s’embrassant dès qu’ils sont gris. Même le garde champêtre entraîné à un braconnage ou à un vol par son amie. Le comique doit naître de l’opposition des situations et de la similitude des caractères. (ibid., f° 449/50) Mais ne pas oublier son caractère, lent, peu intelligent, raisonnable, honnête (MS NAF 10329 La Terre f° 7 – Personnages, Jean Macquart)
Caractère : il a été violent, autoritaire, très travailleur (ibid., F° 14 – Personnages, Louis Fouan)
Brune, vive, tenant du père comme caractère (ibid., F° 24 – Personnages, Fany Fouan)
Prendre le caractère de madame Burneron (ibid., F° 24)
Tout le caractère de la physionomie est là (ibid., F° 33 – Personnages, Joseph Fouan)
Comme caractère : le premier abord bonhomme et gai. Puis de la malice et de la sournoiserie ; et au fond la violence du père, l’entêtement, d’où lui vient son surnom (ibid., F° 34)
Il ne faut donc pas de la violence, de la brutalité seulement et continuelle ; mais un caractère plus compliqué quoique simple (ibid., F° 34 – Personnages, Joseph Fouan)
Tout ce caractère doit le mouvementer (ibid., F° 35)
Face plate, fade, couverte de son, sans caractère, avec des traits mous (ibid., F° 42 – Personnages, Palmyre Pégout)
Elle s’enflamme et se passionne alors : ce qui peut être la dominante de son caractère, et l’expliquer toute entière ; d’autant plus que c’est aussi une forme de l’amour de la terre, la distinction du tien et du (UNE PAGE MANQUE ICI ???) (ibid., F° 52 – Personnages, Françoise Fouan)
Pot-Bouille (1882) Je ne puis prendre qu’Octave Mouret. Mais il faut alors qu’il tienne une place, et que je lui donne un caractère (MS NAF 10 321, Pot-Bouille, f° 381)

Au bonheur des dames (1883)

et peu à peu, l’histoire de la passion de celui-ci [Octave] qui doit être très étudiée dans le caractère du bonhomme brutal (…) (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, fºs 11-12) \\(…) alors le caractère [de Denise] qui apparaît: posée, sage, pratique (…) (ibid., fºs 13-14)

Le Rêve (1888)

Je lui donnerai des traits un peu tourmentés (…) mais d’une beauté de caractère (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 248/32).

Lourdes (1894)

D’abord, je voudrais mettre partout Bernadette, la détacher sur tout le roman. (…) Enfants précédents, famille, entourage, influence possible, son histoire, son caractère, sa figure (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°30)
Tout cela sans caractère religieux, car l’âme pieuse de l’ouvrier n’y est pas. (ibid. F°44)
Puis, poser aussi Pierre et M. de Guersaint [en interligne : costumes, bagages]. Portraits physiques. (…) Les caractères. (ibid. F°123)
Puis, poser sœur Hyacinthe et Mme de Jonquière. (…) Portraits physiques. Costumes. Caractères. (ibid. F°123)
Dans le buffet, elle [Mme de Jonquière] se dépêche d’avaler. Sa fille indiquée avec son caractère. (ibid. F°170)
Aux âges de foi, du XII e au XIV e s., le charme naïf des objets religieux, l’accent, le caractère. Et aujourd’hui, la banalité, la platitude. (ibid. F°499)
Et la laideur aussi de la Grotte, de la Grande Vierge couronnée, illuminée avec des lampions, de l’église inachevée du Rosaire, de la Basilique décorée si enfantinement, des cérémonies elles-mêmes, sans caractère. (ibid. F°499)
Aux âges de foi, du XII e au XIV e, le charme naïf des objets religieux, l’accent, le caractère. Et aujourd’hui la banalité, la platitude. (ibid. F°503)
Quand il presse sur l’ovaire, elle sent une douleur d’un caractère spécial (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 118 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Ataxie spirale : (…) démarche caractéristique. – (ibid. Fo 123 – Notes sur la maladie de M. Sabathier)
De légères coliques, le caractère devient capricieux, le caractère triste et irritable.– (ibid. Fo 124 – Notes sur la maladie de Mme Vêtu)
Caractères scientifiques de la vision (?) – (ibid. Fo 235 – Notes sur H. Lasserre)
Nulle créature n’eut plus de vie, (…) plus d’individualité caractéristique. (ibid. Fo 264 – Notes sur H. Lasserre)

CARACTÉRISER

La Conquête de Plasans (1874)

Le soir, le coucher des Mouret, avec un mot qui caractérise (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan II F˚ 5)

CARACTÉRISTIQUE Lourdes (1894) Et je puis créer des épisodes, faire passer des personnages : [sur biffé] la Grivotte (dansant, exaltée, avec son cierge), Elise Rouquet, Sophie Couteau, les Vigneron, Mme Maze, chacun avec son trait caractéristique. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°354)

CARRÉ/ CARRÉMENT

La Conquête de Plassans (1874)

(Une brute
cette mère, une figure muette et carrée ) (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans Ebauche F° 21-22)

Nana (1880)

Alors il [Fontan] pousse carrément Nana à le nourrir. (NAF Ms. 10313, Nana. F°81- Plan)
Muffat devant subir Satin comme un amant ; très carré et très fort. (ibid. F°107)
Elle lui avoue son frère, carrément. (ibid. F°141).
Donc, carrément, il faut aborder un type de femme, qui, lorsqu’elle se voit délaissée, commence par fermer les yeux, par orgueil (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°216- Ebauche).
Mais les hommes y vont carrément des deux. (NAF Ms. 10313, Nana. F°263/24- Notes).

CAS/ EN TOUS CAS/ DANS CE CAS

Le Ventre de Paris (1873)

Je l’étudierai dans ces trois cas, et je trouverai là l’intrigue et les personnages secondaires (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 53)
Dans ce cas, je crois que la mère de Jacques me gênerait. (ibid., f° 70)

La Conquête de Plassans (1874)

En tous cas Félicité a dansé avec lui (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 20)

Nana (1880)

En tous cas, Muffat viendrait nuittament (sic), deux ou trois fois, et je finirais d’établir la liaison de Juillerat et de la comtesse. (NAF Ms. 10313, Nana. F°64- Plan)
Le détraquement d’une famille par la luxure. C’est le cas de Coupeau cuvant son ivresse. (ibid. F°75).

Dans ce cas, il faudra que je prenne une autre fille pour le type de la fille qui redevient ordurière en vieillissant. (NAF Ms. 10313, Nana. F°219- Ebauche).

Le Rêve (1888)

(?) . En tous cas, après le démantèlement du château, la ville prospère est transformée en évéché (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes Hautecoeur, f° 265).
En tous cas, en bas, il n’y a pas de boutique (ibid., f° 394-Notes sur La maison des Hubert)
En tout cas garder pour là l’histoire des princes (premier plan du chapitre IV, f° 70)
En tous cas elle a ses instincts des Rougon-Macquart (ibid., premier plan du chapitre VII, f° 102)
En tous cas une rentrée au crépuscule (ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 116)
J’ai en tous cas tout l’extérieur de l’église, flamboyant, rayonnant, glorieux : roman en bas, ogival en haut (egl.11) (ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 194)

Lourdes (1894)

Cela avec les malades : la douleur physique avec eux, dans les cas les plus effroyables (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°39)
Une société a la fonction de se défendre, c’est comme pour l’individu le cas de la défense personnelle. (ibid. F°43)
(…) et pas de mariages à la fin, pas d’amour même, en tout cas pas d’amour central. (ibid. F°55)
Un père emporte les saintes huiles, dans le cas d’une agonie. (ibid. F°140)
Un père emporte toujours les saintes huiles, dans le cas d’une agonie. (ibid. F°160)
Peut-être pourtant, [faudr biffé] vaudrait-il mieux n’avoir que la gare. Dans ce cas, je pourrais ne dire qu’un mot des cérémonies, en nommant simplement les malades qui peuvent y aller. (ibid. F°176)
C’est Pierre qui traîne Marie. Tout ce qui les suit, une énumération terrible, les vingt cas que je citerai et dont je me servirai ensuite toujours à la Grotte. (ibid. F°246)
Et (…)
la description en une page d’une vingtaine de cas affreux, en dehors de ceux de mes malades acteurs. Une fois que j’aurai posé ces vingt cas, je les reprendrai aux endroits nécessaires, et ils me serviront toujours. (ibid. F°s251-252)
Sabathier, l’intellectuel, qui raisonne son cas, sa foi. (ibid. F°255)
En tous cas, y mêler Marie qui raconte qu’elle a entendu [des biffé] une voix lui promettant la guérison, lorsque le Saint-Sacrement passerait, à la procession de quatre heures (…). (ibid. F°410)
En tous cas, je montre Pierre ne pouvant plus croire, mais ému par toute cette humanité souffrante. (ibid. F°478)
Cas étrange d’une Bernadette si pure dont la vision extatique a gâté tout ce coin de terre. (ibid. F°502)
Ce cas étrange d’une Bernadette si pure dont la [v biffé] vision extatique a gâté tout ce coin de terre. (ibid. F°508)
En tous cas, comme il [le Commandeur] a cinquante ans, et qu’il est infirme, on lui a donné un petit poste de surveillance au chemin de fer. (ibid. F°523)
[dans la marge : à Poitiers : un mot [à la fin biffé] de Ferrand à Pierre, quand la Grivotte plus mal. (…) Cas de phtisie particulière. (…)] (ibid. F°532)
Réflexion de Pierre sur le cas singulier de cette fille qui a eu cette brusque accalmie. (…) Un cas de phtisie particulière, où la névrose doit jouer un rôle. (ibid. F°539)
En tous cas, la Grivotte, si gaie, si guérie
retombe, est prise de quintes de toux affreuses, devient verte, est débarquée à Paris agonisante. (ibid. F°s557-558)
M. Sabathier, l’intellectuel, qui raisonne son cas, sa foi. (ibid. F°561)
Venu à Lourdes pour étudier le cas de Bernadette, avec l’espoir qu’il [Pierre] y retrouverait la foi. (…) S’il avait pu croire, Bernadette l’y aurait été [sic], car il l’aime ; mais non, son cas au contraire l’a ravagé de tristesse, sans lui rendre la foi. – (ibid. F°580)
Pierre représente la superstition condamnée (…). Opposé au docteur Chassaigne, qui est un cas particulier. (ibid. F°584)
En tous cas, lui est mis en rapport avec un très grand médecin, spécialiste des maladies nerveuses. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 13 – Notes sur Pierre Froment)
En tous cas, cette maladie venue [après biffé] à la suite d’une chute. (ibid. Fo 22 – Notes sur Marie de Guersaint)
C’est l’intellectuel qui raisonne son cas, sa foi. (ibid. Fo 34 – Notes sur M. Sabathier)
En tous cas, très hâve, à la dernière période, et le faire mourir, dans un souffle, devant la grotte, les yeux fixés sur la Vierge. (ibid. Fo 37 – Notes sur Frère Isidore)
Une miraculée d’il y a deux ans. Le cas de Clémentine Trouvé. (ibid. Fo 49 – Notes sur Sophie Couteau)
En tous cas je le montrerai à la popote, où j’indiquerai d’un trait rapide d’autres silhouettes d’hospitaliers. (ibid. Fo 85 – Notes sur le baron Suire)
Le cas d’une femme, hémiplégie droite. (ibid. Fo 162 – Notes sur les Miracles)
Ensuite, on peut étudier, et des cas ont été étudiés (?) (273). (ibid. Fo 165 – Notes sur les Miracles)
Ne rien exagérer, mais bien prendre
ce cas de Lourdes comme ce que j’appelle un coup [de biffé] d’un tronçon du serpent qui ne veut pas mourir. (ibid. Fos 214-215 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Remarquer que la 1ère apparition est du jeudi 11 (…). On aurait donc eu huit jours pour organiser cela, dans le cas d’une organisation – (ibid. Fo 235 – Notes sur H. Lasserre)
L’eau pouvait peut-être guérir médicalement. Un cas d’enfant (241). (ibid. Fo 247 – Notes sur H. Lasserre)

CATÉCHISME

Manuel d’instruction religieuse catholique)

Le Rêve (1888)

Il lui faut une éducation rudimentaire
l’histoire sainte, le catéchisme, etc dans une pension de province (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f°s 225/9-226/10)
(…) Elle aura lu l’histoire sainte, le catéchisme, la vie des saints, quelque voyage. C’est surtout avec la vie des saints que je puis la faite toute (ibid., f° 241/24 ) Le catéchisme, l’histoire sainte, La Vie des Saints (ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 28)

CATHERINE (MAHEU)

Personnage du roman Germinal, 1885 Travail (1901) Alors, un peu ma Catherine de « Germinal », mais reprise et développée (F°406)

CAUSE (À)/ CAUSER

Lourdes (1894)

Mais c’est son état civil qui me gêne. Je répugne à en faire encore un médecin, à cause du docteur Pascal. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°73)
Puis, l’idée que la jeune malade pourrait être guérie le bouleverse : Oui, elle le peut, [et com biffé] maladie [nerveuse biffé] de cause nerveuse (…). (ibid. F°77)
Le médecin, bonne clientèle [dans Paris biffé], est venu s’installer là, à cause de la santé de sa femme (…). (ibid. F°91)
Les glaces qui sont fermées, à cause des phtisiques. (ibid. F°124)
Marie beaucoup plus souffrante [en interligne : elle se fait recoucher], à cause de la chaleur qui grandit. (ibid. F°129)
C’est à Poitiers qu’on s’arrête. Tous les ans on y passait vingt-quatre heures et
allait à Sainte-Radegonde, à une demi-heure de la gare. (…) Cette année, à cause des élections, on n’y va pas. Donc, je puis imaginer une cause qui fait qu’on ne s’y arrête pas. (ibid. F°s139-140)
Non c’est à Poitiers qu’on s’arrête. Tous les ans, on s’arrêtait 24 heures. On allait à Sainte-Radegonde. Mais cette année, il n’y aura qu’un arrêt ordinaire, pour une cause quelconque. (ibid. F°160)
Dehors, fraîcheur. On n’ose pas ouvrir, à cause des phtisiques. (ibid. F°210)
Mais on n’ose pas ouvrir les fenêtres, à cause des phtisiques. (ibid. F°218)
Alors état d’âme de Pierre [en interligne : la Grotte ne lui cause qu’un premier malaise, la boutique à côté, les piscines, la fontaine] devant la Grotte où le Rosaire est commencé (…). – (ibid. F°248)
Pierre veut croire, espère qu’il va croire. Et la Grotte ne lui cause qu’un premier malaise – (ibid. F°254)
Et là l’état d’âme de Pierre : il était désireux de croire, il avait pu croire qu’il croyait (…), et brusquement le malaise que lui a causé l’idolâtrie de la Grotte. (ibid. F°258)
Mme Désagneaux la [madame Volmar] demande, et Mme de Jonquière l’excuse, tolérante, à cause des circonstances. (ibid. F°298)
Mme Désagneaux la demande, et Mme de Jonquière l’excuse, au courant, tolérante, l’excusant, à cause des circonstances. (ibid. F°308)
Elle [Marie] veut rentrer à l’hôpital à [deux biffé] dix heures, à cause [de d’un petit biffé] de sa fatigue (?). (ibid. F°313)
Celle-ci [Mme de Jonquière] doit être au courant, to- \\lérante et pardonnant à cause des circonstances. (ibid. F°s323-324)
Et peur de ces grands morts, peur sacrée, peur du petit contre le grand, du résultat contre la cause – (ibid. F°472)
Et peur enfin de ces grands morts, peur sacrée, peur du petit contre le grand, du résultat contre la cause. (ibid. F°480)
Comme épisode particulier, il faut que je fasse [aller biffé] retourner M. de Guersaint chez le coiffeur Cazaban, soit qu’il ait oublié quelque chose dans la voiture, soit pour toute autre cause. (ibid. F°506)
Mais elle [Mme de Jonquière] heureuse, à cause de Raymonde, et de Marie (garder ça pour le IV). (ibid. F°513)
Et M. Vigneron courant de nouveau à la recherche du chef de gare, qu’on ne peut aborder à gauche de [sic] sa préoccupation du train de Toulouse – (ibid. F°515)
[en interligne : (…) Mme de Jonquière heureuse à cause de Raymonde et de Marie. (…)] (ibid. F°535)
[en interligne : Mme de Jonquière s’endort. Heureuse à cause de Raymonde et de Marie. Ovation à Marie.] (ibid. F°540)
Le grand médecin comprend donc que la cause première a dû disparaître, l’état organique s’améliorer (…). – (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 118 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Cause : chaleurs tropicales et effluves marécageux. (ibid. Fo 125 – Notes sur la maladie de Frère Isidore)
Ostéomalacie. (…) Cause peu connue (…). (ibid. Fo 127 – Notes sur la maladie de Madame Dieulafay)

CAUSER/ CAUSERIE

Voir aussi : conversation ; entretien.

Le Rêve (1888)

Donc la causerie entre les deux, rien que sur eux (MS NAF 10323, Le Rêve, plan du chapitre IX, f° 119)

Lourdes (1894)

Pas causer de miracle, rien que de la charité humaine entre eux. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°115)
L’abbé Des Hermoises, [vague biffé] discrètement sceptique. (…) Le mêler à la causerie, à la fin, avec le Commandeur. – (ibid. F°294)

CE/ CETTE/CES

La Conquête de Plassans (1874)

cette partie, la plus originale, doit avoir du développement (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, F° 25)
Voir quel développement il faut donner à cette partie (ibid.F°25)
Cette fin est à arranger (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans Ebauche,.F°27)
Seulement il faut ar
ranger celui-ci de façon à lui donner une belle encolure ( MS NAF 10280, La Conquête de Plassans Ebauche F°s 27-28)
Pas d’opinions tranchées, ce qui explique le choix qu’on fait de lui comme mari et comme député (ibid.F°28)
Ce sont eux qui pousseront Faujas (ibid. F°30)
Son action sur la belle société. Il agit sur Rastoil et sur les autres invités du sous-préfet (arranger cela) (ibid.F°32)

CÉARD (Henry) (1851-1924)

Romancier et ami de Zola.

Nana (1880)

Nana est le diable et attirant Muffat. (Voir le dîner de Céard). (NAF Ms. 10313, Nana. F°41- Plan)
Les 2000 fr. dans un panier de pêches (Céard) Tout le souper de Céard à prendre. (ibid. F°44)
Nana causant avec son cocher, qui s’attrape avec les autres cochers (Céard.). (ibid. F°126)
[Plan de la chambre de Nana au Grand-Hôtel de la main de Céard] (ibid. F°152).
Notes de Laporte et de Céard (NAF Ms. 10313, Nana. F°240- Notes)
Jamais on n’a pris le c. devant Céard ! (ibid. F°250/2).

CECI

La Conquête de Plassans (1874)

Je pourrais imaginer ceci. Je ferais arriver à Plassans un prêtre avec sa mère (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans Ebauche, F° 20)
Ceci change tout (ibid.F°29)
Bien appuyer sur ceci, la religion fatalement poussant Marthe jusqu’au bout de la logique et châtiant Faujas. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XXIII F˚ 13)

Le Rêve (1888)

Ajouter ceci, le combat psychologique, l’hérédité des Rougon-Macquart en lutte avec l’éducation et le milieu (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan du chapitre XII, f° 166)

Lourdes (1894)

Puis il accepte par tendresse pour la malade, et avec le désir de continuer son enquête et de tenter la foi (ceci tout au fond de lui). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°164)
Marie placée au milieu de la salle, madame Vêtu sera près d’elle, la cancéreuse, dans un
lit tout à fait voisin. (Ceci pour la mort par le cancer).– (ibid. F°s250-251)
Et il [Cazaban] dit toute son amertume contre les Pères. (…) Tout ceci répondant à ce que Pierre vient de voir. (ibid. F°346)
Tout ceci doit se passer de bon matin, car je voudrais en arriver à cet épisode. (ibid. F°487)
Et cela m’amène à la laideur (…) de toute cette quincaillerie (…). Il faut que je me débarrasse de ceci, avant de conclure sur Bernadette et le nouveau Lourdes. (ibid. F°498)
Alors, en arriver à ceci, que Marie lui dit qu’elle sait qu’il [Pierre] n’est pas converti. (ibid. F°547)
La femme n’est plus grande [en interligne : femme] qu’à la condition d’être épouse et mère. Ceci plus loin peut-être, lorsque je montrerai la souffrance. (ibid. F°575)

Travail (1901)

Mais je songe surtout à ceci, que la femme qui n’a pas eu d’enfant avec lui, en a trois ou quatre avec Luc (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 362/15)
On pourrait donc imaginer ceci (ibid., F°420)

CELA/ça

Voir aussi : Tout (cela)

Le Ventre de Paris (1873)

Un mot sur son protecteur qui lui a permis d’apprendre, et cela suffit (Voir l’ébauche). (MSNAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 105)

La Conquête de Plassans (1874)

Quant à Marthe, il faut l’étudier au point de vue physiologique. C’est encore une femme détraquée. Cela est fâcheux (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans Ebauche, F°22)
Cela suffit pour tout expliquer (ibid.F°22)
cette partie, la plus originale, doit avoir du développement (ibid.F° 25)
Je crois inutile cependant de peindre la maison de fous et de montrer comment Mouret devient fou lui-même. Cela a été fait dans le roman de Malot (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans Ebauche,.F°25)
Son action sur la belle société. Il agit sur Rastoil et sur les autres invités du sous-préfet (arranger cela) (ibid.F°32)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Jésus visite ses fidèles de deux manières, par la tentation et par la consolation (Je retournerai cela.) (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Extraits de L’Imitation, f° 39) La Terre (1887) Pour mettre cela en action, j’aurai besoin à quelques reprises de lui faire voir le paysage (MS NAF 10329 La Terre F° 9 – Personnages, Jean Macquart)
Et, avec cela, craignant son père, le servant en domestique (ibid., F° 23 – Personnages, Olympe)

Le Rêve (1888)

Il faudra que tout cela y soit, mais très discret, en peu de mots (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 277/60)
Bien dire cela et lire absolument mes notes (ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 36)
(…) Mais sans détail. Cela ne viendra qu’au IV (ibid., f° 37)
(…) L’angoisse dès que la grâce, le milieu l’abandonne. Garder cela je crois pour plus tard (ibid., f° 39).
C’est là que je pose d’abord l’atelier, complètement. Plan de Jourdain. Puis le meubler des vieux outils. Cela a lieu le mardi de la Pentecôte (ibid., second plan détaillé du chapitre III, f° 40)
Et tout ça prendrait place au chapitre IV (ibid., premier plan du chapitre III, f° 52)
Cela me paraît arranger tout, je ne perds pas le blason, ni les légendes des mortes, ni rien de l’histoire des Hautecoeur (ibid., premier plan du chapitre III, f° 53)
Elle ne voit le monde que par la Légende (cela après le morceau) (ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 58)
L’inconnu, l’au delà, les forces inconnues qui vont décider de sa vie, agir pour produire des événements ( cela suit naturellement le mécanisme de la grâce, je crois) (ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 59)
Tout cela m’est donné par Angélique à la fenêtre sans doute au commencement du chapitre (ibid., premier plan du chapitre IV, f° 68)
L’idylle dans le terrain (…) Cela avec le ruisseau qui court et qui saute (ibid., plan détaillé du chapitre V, f° 73)
elle ne dit rien. Non cela à l’autre chapitre (ibid., plan détaillé du chapitre V, f° 77)
Donc combat, inquiétude, mais tout cela délicieux (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VI, f° 79)
Son tourment de ne pas se croire aimé, cela pour l’amener à la tentative désespérée de l’autre chapitre (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre IV, f° 83)
Tout cela pour donner à entendre que les Hubert s’aiment en bas. Très chaste, très discret (ibid., deuxième plan du chapitre VII, f° 93)
et cela tout de suite dès que Félicien est entré (…) Cela en style envolé, pur, chaste, mystique (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 96)
Expliquer pourquoi tout ça (…) Tout cela pour arriver à un aveu (…) tout cela dans un élancement blanc (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 97)
Cela vaudrait mieux (…) Tout cela immatériel (ibid., premier plan du chapitre VII, f° 100)
Cela au milieu de la bénédiction, de la pourpre catholique, tout un élancement (ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 113)
Il lui dit tout cela dans l’entretien (ibid., plan du chapitre IX f° 119)
Tout cela dans le grand jardin du château (ibid., plan du chapitre IX, f° 120)
Tout ça sous le noir d’un arbre (ibid., plan du chapitre IX, f° 121)
Tout cela c’est pour bien poser la situation de mon évêque, que je mets en scène dans la seconde partie du chapitre (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 130)
Tout cela pendant qu’elle attend Monseigneur (ibid., f° 132)
Un travail de broderie pendant tout cela (ibid., deuxième plan du chapitre XI, f° 143)
Oui, je dois mettre cela un jour de lessive (ibid., deuxième plan du chapitre XI, f° 243)
cela répond à toute sa lutte du chapitre (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XI, f° 150)
Le grand lit où ça se passe (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIII, f° 174)
Angélique a désiré recevoir l’extrême-onction par l’abbé Glorian. Rendre cela possible. (ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 176)
Tout cela très discret, bref (ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 179)
Cela dans un débordement de douleur (ibid., f° 180)
Cela est pour mettre le revirement du marquis en scène (ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 181)
Cela reste triomphant (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIV, f° 187)
Le marquis s’y attendait ; l’avait compris (?). Arranger cela (ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 193)
Cela reste triomphant (ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 194)

Travail (1901)

Difficulté pour faire, avec cela, un livre vivant et humain (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 349/2)
Tout cela basé sur la science (ibid., f° 350/3)
Tremper cela de bonté, de tendresse, toute une floraison admirable, un cri poignant et éclatant (ibid., f° 350/3)
L’usinier et le capitaliste, deux frères, cela peut donner un drame intéressant (ibid., f° 352/5) \\Cela ne donnerait qu’une idylle, et il faut un drame (ibid., f° 354/7) \\Cela dès lors permet un combat (ibid., f° 355/8)
L’apôtre du travail, et comment rendre cela sensible (ibid., 357/10)
Cela faut mieux qu’un poète (ibid., f° 364/17)
Puis, à la fin elle l’accable, lui dit qu’il est cocu, voir le drame de cela (ibid., f° 366/19) \\cela finirait la seconde partie (ibid., f° 366/19) \\cela ne me convient pas beaucoup, et j’aimerais mieux décidément que la femme active, mauvaise, fut la femme de l’usinier (ibid., 367/20)
Voir si cela ne pourrait pas être le fils du capitaliste et la fille de l’usinier (ibid., f° 369/22)
tout cela retentissant chez Luc (ibid., f° 371/24) \\Cela m’amène à Luc, à sa psychologie (ibid., f° 371/24)
Mais tout cela doit être encore confus (ibid., f° 372/25)
Et ce qui fait un tout de tout cela, c’est son voyage au bourg (ibid., f° 372/25) \\Cela me fait penser que le premier livre devrait être court, de même que le dernier, de même longueur tous les deux et symétriques (ibid., f° 373/26) \\Cela m’est donné par les efforts de Luc pour fonder son familistère (ibid., f° 374/27) \\Cela traversé par son amour pour l’ouvrière et par son amitié avec la fille du savant (ibid., f° 375/28)
Pour cela, il me faudra des enfants, ceux de Luc, d’autres aussi (ibid., f° 376/29) \\Et celui-là, je puis le donner comme une recrue hésitante à Luc (ibid., f° 377/30-378/31) \\C’est ça qu’il deviendra (ibid., f° 379/32) \\Cela me donnerait des épisodes intéressants, un fond de tableaux envieux (ibid., f° 385/38-386/39) \\Et cela sera complet, pour la question du commerce, des intermédiaires (ibid., f° 388/41) \\Cela avec l’idylle du frère de l’ouvrière et de la fille de l’usinier (ibid., f° 397/50)
Tout cela doit être remanié (ibid., f° 398/51)
Je pourrais utiliser cela (ibid., f° 398/51) \\Cela est bon, parce que cela me donne la campagne, les paysans, la culture (ibid., f° 399/52-400/53)
et la ruine du village par cela (ibid., f° 402/55)
Du moins chercher cela (ibid., F°403)
Une allusion à l’autorité (…)
Cela est nécessaire (ibid., F°403/404)
Tout cela pour leurs amours (F°405)
Cela plus tard donc (…)Tout cela est possible (ibid., F°407)
cela est très bon (ibid., F°408)
seulement cela ne s’arrange guère, car je voudrais un samedi avec la paie (ibid., F°409)
Tout cela sera très bon pour la peinture affreuse de mon bourg (ibid., F°410)
mais cela surtout pour poser la campagne autour (ibid., F°411)
Cela expliquerait tout (ibid., F°412)
Tout cela pourra suffire (ibid., F°415)
Ce qui me gêne pour distribuer cela, c’est que je ne sais comment attribuer les fonctions aux ouvriers, mes personnages, pour que quittant l’atelier Delaveau ils puissent être utilisés chez Luc (ibid., F°417)
Les dompteurs du feu, faire cela assez barbare (ibid., F°418)
Bonnaire (…) a demandé l’augmentation de salaire ( ar
ranger cela) (ibid., F°420-421)
seulement cela ne me donne pas la prison, la répression, le vol (…) Peut-être puis-je me contenter de cela comme point aigu (ibid., F°429)
la femme qui a volé la veille cent sous et qui passera en geignant (cela dans un chapitre suivant) (…) C’est Gaume qui expliquera cela (ibid., F°430)
C’est Luc qui voit cela (ibid., F°431)
La crise affreuse, le point où l’on en est de la lutte entre le salariat et le capital. Cela par la peinture des faits (ibid., F°432)
cela me donne le second chapitre (ibid., F°434)
Il faudra rendre cela sensible en un morceau, en tout un chapitre, où je mettrai les trois phases en présence. Je songe que cela pourra très bien se faire avec la scène où je veux relever le vieux Qurignon (…)Donc préparer Suzanne et Paul pour cela (ibid., F°437)
Je me demande si tout cela ne doit pas être le premier chapitre de l’utopie ouvrant le rêve (ibid., F°438)
Ensuite cela me donne une Suzanne bonne, la digne petite fille du vieux Qurignon (ibid., F°441)
Cela n’est pas très gênant (…) Cela est délicat, mais possible (ibid., F°442)
Tout cela est possible (ibid., F°444)

CENTRE (CENTRAL)

(voir aussi :pivôt ; milieu) (Voir aussi : pivot ; point)

Le Ventre de Paris (1873)

Je veux donc qu’elle soit un centre considérable d’où rayonne les diverses intrigues, les différents épisodes. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 64)

Nana (1880)

Nana, l’idole centrale, une chienne qui n’est pas en folie et qui se moque.
Nana centrale, écrasant tout (NAF Ms. 10313, Nana. F°1- Plan)
Etudier Muffat, qui est central; sa griserie commence. (ibid. F°50)
Muffat reprend Nana, voilà le point central. (ibid. F°95)
Nana autour de laquelle on se presse. Bientôt c’est sa voiture qui est un centre. (ibid. F°119-120).

Il me faut donc montrer Nana, centrale, comme l’idole aux pieds de laquelle se vautrent tous les hommes, pour des motifs et avec des tempéraments différents. (NAF Ms. 10313, Nana. F°208- Ebauche)
Elle [Nana] est la chair centrale. (ibid. F°212).

Au bonheur des dames (1883)

Mais choisir comme élément de passion centrale une figure d’honnêteté luttant (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, fº 4) \\Si je prends Louise pour centre, je la prends à son arrivée à Paris (ibid., fº 16) \\Je ne les [les clientes] montrerai qu’au magasin (…) et je ne les montrerai jamais au dehors, je laisserai leur vie ignorée: ce qui est la vérité du moment que mon point de centre est dans le magasin (ibid., fº 19)

La Terre (1887)

Jean-Macquart (…) Mais comment le mêler à l’action d’une façon centrale ? (MS NAF 10.328, La Terre, f° 404/5- Ebauche)
(…) Bonhomme. – Le paysan. Prendre à Medan un des types, la Terrasse ou un autre. Brutal et sournois, cupide et jouisseur, sans exagération romantique. Calculateur avec ses vices qui grandissent en avançant en âge. C’est lui le type central. (ibid., f° 443/44)
(…) Rôle de Jean là-dedans. – Le lendemain du jour où elle a refusé son galant. La ferme brûle. Une haine de tout le pays qui monte contre la ferme. Cette histoire est bonne ; mais elle a le défaut de ne pas trop tenir à mon histoire centrale. (ibid., f° 463/55)

Le Rêve (1888)

Une chapelle (…) mais je la mettrai sans doute dans la cour du château , je n’en ferai pas un point central, pour éviter la religion (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 309/92)

Lourdes (1894)

Mais ce que je veux surtout c’est peindre
une passion prête à déborder et qui se contient. C’est mettre au centre de mon œuvre, c’est emplir mon œuvre d’un soleil de passion qui resplendisse (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s6-7)
« Rome » est le tableau central. « Lourdes » et « Paris » sont les volets de gauche et de droite. (ibid. F°25)
Je répète que je veux au centre la souffrance humaine, tout un groupe de malades emportés vers l’éternelle illusion. (…) Et je ne crois pas que j’aurais besogne [sic] de roman, d’intrigues diverses : (…) pas de mariages à la fin, pas d’amour même, en tout cas pas d’amour central. (ibid. F°55)
Mais le centre, c’est l’idée de la souffrance humaine ayant besoin d’illusion. – (ibid. F°68)
Je voudrais, pour ne pas trop éparpiller l’effet, avoir un personnage central. (ibid. F°72)
Je pourrai plus tard reprendre mon [person biffé] prêtre pour « Rome » et pour « Paris », dont il serait aussi le personnage central. (ibid. F°79)
Ce qui est gênant un peu pour le roman, c’est que le personnage du prêtre devient maintenant trop central. (ibid. F°81)
Comme malade, j’ai, en dehors de mon héroïne centrale : La petite fille avec sa mère. (ibid. F°105)
Naturellement, garder Pierre et Marie au centre. (ibid. F°136)
Pierre, central, regardera par la portière, et les villes traversées, les lieues parcourues donneront la sensation continue du train qui roule. (ibid. F°155)
Et tâcher que Pierre et Marie redeviennent centrale [sic]. (ibid. F°171)
(Dès qu’elle [Sophie Couteau] arrive avec son miracle tous prêtent l’oreille, se relèvent. Cela doit commencer par Marie, centrale.) (ibid. F°172)
Il est assez difficile que Marie et Pierre restent au centre. Je pourrai pourtant prendre Pierre comme lien naturel entre les divers épisodes. (ibid. F°178)
Pierre prend l’enfant [Sophie Couteau] (le faire central). (ibid. F°183)
Je les [les malades] pose à nouveau, et je tâche que Marie soit bien centrale. – (ibid. F°185)
Et tâcher de garder Pierre et Marie au centre, avec M. de Guersaint, dont je me débarrasserai, si je puis, en lui faisant lier connaissance avec l’abbé Des Hermoises (…). (ibid. F°236)
Tout ce qui précède doit être traité brièvement, parce qu’en somme c’est Bernadette qui est centrale et qui doit emplir le chapitre. (ibid. F°300)
La nuit que Marie passe devant la Grotte. C’est le cadre, le point central. (ibid. F°375)
L’épisode central est celui que me donnent Marie et Pierre. (ibid. F°550)
La malade avec son père et [le biffé] l’abbé : centrale. (ibid. F°601)

Travail (1901)

C’est elle qui devient centrale (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 367/20)

CEPENDANT

Voir aussi : Mais ; Pourtant.

Le Ventre de Paris (1873)

Cependant Louis fait accepter une place à Charles à la Halle. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 57)
Cependant, il y a lutte, j’ai une intrigue amoureuse. A un moment, Jacques a pris une bague (ibid., f° 66)
Peu à peu cependant le jour grandit. (ibid., f°173)
Cependant le jour grandit.(ibid., f° 174)
Cependant tout se réveille.(ibid., f° 175)

La Conquête de Plassans (1874)

Je crois inutile cependant de peindre la maison de fous et de montrer comment Mouret devient fou lui-même. Cela a été fait dans le roman de Malot (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans Ebauche,.F°25)
Cependant, Marthe se détraque peu à peu (…) Cependant, à la suite d’une scène violente de nuit, c’est Mouret qui est accusé de folie (ibid.F°31)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

On peut la mêler au drame, en la faisant céder à un homme. On peut aussi mettre en face d’elle le frère Archangias, (je veux cependant conserver à celui-là sa raideur catholique ! (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 10)

Nana (1880)

Cependant Vénus et Mars dansent ensemble et Diane surprend un rendez-vous (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°4- Plan)
Cependant trois heures arrivent. C’est l’heure où Nana doit aller chez la Tricon. (ibid. F°15)
Cependant Fauchery pose qu’il a promis à Nana d’inviter le comte. (ibid. F°28)
Georges cependant a écouté, et il dit enfin. « Oh ! j’en suis, elle me l’a dit » à Fauchery étonné. (ibid. F°29)
Cependant les convives arrivent. Nana la faisant à la pose avec ses pareilles. (Nana familière)- La Faloise et Clarisse d’abord.
Cependant, Nana croit que tout le monde est (sic), et il arrive toujours du monde, les invitations de Vendoeuvres. (ibid. F°37)
Cependant, le public s’impatiente. Zut. Les acteurs ne sont pas habillés. (ibid. F°50)
Cependant, Fauchery s’offrant à Muffat qui s’est écarté, la tête tournante; il veut lui faire visiter le théâtre. Muffat accepte. (Chouard a disparu.). (ibid. F°51)
Cependant, au dîner, les hôtes des Fondettes parurent gênés. (ibid. F°70 verso)
Cependant, il la mit dans un tel état qu’elle finit, comme d’habitude, par se déshabiller et se coucher en pleurant. (ibid. F°94 verso)
Cependant Lucy et Caroline arrive (sic) au grand hôtel. Mignon est sur le seuil. (ibid. F°155).

Lourdes (1894)

Et, cependant, il faut à la fin qu’il se demande s’il n’est pas mauvais de laisser vivre la superstition. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°2)
Mais peu de maladies contagieuses à Lourdes : ni le lupus, ni les abcès, ni la scrofule, ni le cancer, ni la phtisie ([dan biffé] par le bain) – (…) La métrite cependant est contagieuse. – (ibid. F°278)
Pas de maladie contagieuse à Lourdes : ni le lupus, ni les abcès, ni la scrofule, ni le cancer, ni même la phtisie (par le bain). (…) La métrite cependant est contagieuse. (ibid. F°283)
Et les [Pierre et Marie] voilà devant la Grotte, aussi près que possible, un peu loin cependant. (ibid. F°433)
Cependant, Pierre souffre. (ibid. F°455)
Pratique très
étroitement avec quelques trous cependant. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 28-29 – Notes sur M. de Guersaint)
On l’entend, ce jour-là, dire « Pénitence ! pénitence ! pénitence ! » – Cependant, le rosier sauvage n’avait point fleuri – (ibid. Fo 240 – Notes sur H. Lasserre)

CÉRÈS

Déesse de l’agriculture dans la mythologie latine antique. Déméter dans la mythologie grecque.

Le Rêve (1888)

Hubertine (…) un cou de Cérès (MS NAF 10323, Le Rêve, dossier personnages, f° 210)

CERTAIN (-EMENT)/ CERTITUDE

Le Ventre de Paris (1873)

Ce sont certainement les marchands forains.(Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°171)

Nana (1880)

Et elle [Madame Robert] s’occupe d’elle [Nana] dès lors, elle a un certain respect. (NAF Ms. 10313, Nana. F°46)
Il faut absolument que Satin revienne là et prenne une certaine importance. (ibid. F°56)
Toutes les filles, sur un certain espace (ibid. F°124)
(…) certaine liberté à la femme ou elle envoie promener les passades (ibid. F°142)
Certaine liberté à la femme qu’elle envoie promener (ibid. F°148).
[Gaga] tient encore un certain train, bien qu’elle n’ait rien économisé (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°177- Personnages)
Elle est déjà connue d’un certain monde. (ibid. F°191).
Voir si la campagne ne serait pas bien là. Oui certainement. (NAF Ms. 10313, Nana. F°223- Ebauche).
Certaine liberté à la femme ou elle envoie promener. (NAF Ms. 10313, Nana. F°253/2- Notes).

Le Rêve (1888)

Si je reprends l’église, certaines modifications importantes en résultent (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan du chapitre III, f° 52)

CERTAIN

Cela tourne en emprisonnement pour elle [Bernadette], et il n’est pas certain qu’elle n’en soit pas morte emportée par son asthme (nerveux), elle habituée à vivre libre aux
champs. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s31-32)
Outre que la matière est importante et déborderait, il [sera biffé] est certain que le haut clergé n’est pas pour Lourdes. (ibid. F°s60-61)
C’est bien certain, il faut que cette enfant finisse là, car cela termine très bien
son épisode. (ibid. F°s379-380)
Mouvement fébrile, [illisible], accidents gastriques, douleurs vives, délire, frisson, mort certaine. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 125 – Notes sur la maladie de Frère Isidore)
Diagnostic presque certain. (ibid. Fo 166 – Notes sur les Miracles)
Sœur (…) phtisique (…). (…)
Le diagnostic certain (315). (ibid. Fos 166-167 – Notes sur les Miracles)

CERTITUDE

Tout le va comme je te pousse. Aucune certitude, aucune constatation vraiment définitive. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°48)
Et il apprend par la lettre d’un ami l’accident arrivé au chef, une attaque d’apoplexie qui le laisse gaga ; et la presque certitude qu’il va être nommé chef. (ibid. F°113)
Mauvaises installations, organisations défectueuses, aucune certitude scientifique. C’est ce que dit le monsieur, ce que j’ai dit moi-même (notes). – (ibid. F°281)
Mauvaise installation, organisation défectueuse, aucune certitude vraiment scientifique, contrôle nul, etc. (ibid. F°292)

CERTES

Le Rêve (1888)

L’adorable fille qu’elle devient à quatorze ans. Pas un ange certes ; encore des révoltes (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan détaillé du chapitre II, f° 26)

Lourdes (1894)

Je la montre ce qu’elle [Bernadette] aurait été, pas heureuse certes, mais vivante. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°591)
Il croit et il s’incline certes. Mais, au fond de ses yeux, la petite lueur d’un homme supérieur à toute cette idolâtrie. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 94 – Notes sur l’abbé des Hermoises)

C’EST-À-DIRE

Lourdes (1894)

Le cas d’une femme, hémiplégie droite. (…)
Saint-Maclou dit qu’elle peut être essentielle, c’est-à-dire sans lésion. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 162-163 – Notes sur les Miracles)
Comme M. Sabathier ne veut pas prendre la place d’un pauvre, il a donné 40 fr. c’est-à-dire qu’il a en réalité
payé sa place. (ibid. Fos 192-193 – Notes sur le Départ de Paris)

C’EST POURQUOI

Voir : pourquoi

C. (Cézanne) (Modèle de personnage)

La Conquête de Plassans (1874)

Prendre le type du père de C., goguenard, républicain bourgeois(MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche, F° 19)
Rester dans le type du père de C. (ibid. F° 20)

CHANGER/ CHANGEMENT

Le Ventre de Paris (1873)

Il me faudra changer absolument Gervaise. (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f° 243)
En 1850, au commencement, (changer les dates du livre) elle se sauve avec son amant et ses deux enfants. (ibid., f° 243)

La Conquête de Plassans (1874)

Ceci change tout (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans Ebauche,.F°29)

Nana (1880)

Les deux mondes, les hommes les mêmes, les femmes changeant seulement. (NAF Ms. 10313, Nana. F°218- Ebauche)
Enfin, voir si on ne pourrait pas finir par changer de théâtre et montrer les coulisses d’une grande féerie. (ibid. F°222).

Au bonheur des dames (1883)

Donc, changement complet de philosophie (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, fº 2) \\Et alors je pourrai changer le sujet dans cette idée générale et philosophique (…) (ibid., fº 8)

Le Rêve (1888)

Ici un changement dans le travail (MS NAF 10323, Le Rêve, 2ème plan détaillé du chapitre III, f° 42)
Mr.Touche est mort et non disparu. C’est un mot à changer dans la Curée (ibid., dossier personnages, f° 214)

Lourdes (1894)

La consolation, l’espoir que le catholicisme a apporté au monde semble épuisé. C’est une illusion qui s’en va, il faut la changer. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°51)
Au moment de celles-ci [les apparitions], il [Chassaigne] ne croyait pas encore (…). Plus tard, alors, il faudra le faire changer. – (ibid. F°161)
Les litanies reprennent ; mais je change le prêtre. (ibid. F°418)
Pour le rembarquement, je reprendrai mon wagon tel qu’il est venu. Seulement, je puis y faire, dans les places, tous les changements que je croirai nécessaires. (ibid. F°532)

Travail (1901) Pourtant comme l’ouvrier disparaît à la fin du Livre deuxième , et ne reparaît qu’un peu au Livre troisième (…) je n’aurai donc pas d’ouvrier sur lequel je puisse montrer un bon changement (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 381/34)

CHANT/CHANTER

(type de style)

Nana (1880)

Du monde arrive. Ce sont les invité (sic) qui se mettent au piano à la commode. Rose chante. (NAF Ms. 10313, Nana. F°40- Plan)
Le chant de Vénus. (ibid. F°47)
Il pousse Rose en scène : ça ne te regarde pas ; et Rose chantant avec un sourire.
Nana entre en scène. Elle chante, vue de dos, avec la salle et les applaudissements au fond.
Le gaz qui flambe, (…) le bordel, avec des rires, des chants, des courses, des vieilles et des laides qui traversent (…). (ibid. F°51)
Un serin qui chante. (ibid. F°88)
La porte du vestibule n’était pas refermée que Satin empoigna Nana par la taille, dansa, chanta : (ibid. F°119- verso)
Alors le groupe sur le boulevard, dans la nuit, et la description des groupes qui commencent à passer en chantant (ibid. F°155).
[Rose Mignon] A commencé par chanter dans les cafés concerts. (NAF Ms. 10313, Nana. F°185- Personnages)
Il [Mignon] était chef d’orchestre et avait 25 ans, lorsqu’il a épousé Rose qui en avait dix-sept, et qui chantait à son café. (ibid. F°186).
(…) ils auront chanté dans des bouibouis de province. (NAF Ms. 10313, Nana. F°219- Ebauche).
Parle, chante, indifféremment, par besoin de vertige et envie de tapage. (NAF Ms. 10313, Nana. F°241/2- Notes)
Cinq amis montent chez elle à trois heures du matin, mettent en fuite un amant de cœur, dont ils attendent le départ, en chantant et blaguant dans le salon. (ibid. F°248)
Lorsqu’elle [Judic] va chanter dans le monde et qu’elle reste : son mari se fait apporter une lettre. (ibid. F°280).

Le Rêve (1888)

pour matérialiser la lutte, mettre un chant de Félicien au dehors (…) Le chant pourra se rapprocher peu à peu (…)
Le chant de Félicien s’est peu à peu rapproché (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f°s 272/55-273/56)
Chapitre final (…) Des milliers de cierges. Des chants, une richesse inouie (ibid., f° 278/61)
J’avais mis un chant de Félicien qui l’appelait au dehors. Mais c’était coco et cela allait contre la jalousie d’Angélique (ibid., premier plan du chapitre XI, f° 154)
Elle épouse
le prince charmant, la beauté, la fortune, au delà de tout espoir. C’est pourquoi tout doit chanter (ibid., deuxième plan du chapitre XIV, f°s 185-186)

Lourdes (1894)

« Chanter l’hymne à l’aurore. » C’est ce que je voudrais que fût le troisième volume de ma série : Paris. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°28)

CHAPITRE

Voir aussi : Livre ; Morceau ; Partie. Si Zola travaille à l’échelle globale de son roman tout entier, il travaille également à l’échelle locale du chapitre, et cela se voit dans ses « Plans ». De nombreuses consignes touchant la distribution de la matière romanesque consistent à ventiler celle-ci dans tel ou tel chapitre, que Zola désigne parfois en abrégé (« chap. ») et souvent simplement par le numéro du chapitre en chiffres romains, sans prononcer le mot chapitre (du genre : « garder cela pour le VI »)

La Curée (1872)

A la fin du chapitre, montrer l’inceste possible (MS NAF 10 282, La Curée, f°212). – Ne parler dans ce chapitre que de la première spéculation d’Aristide (MS NAF 10 282, La Curée, f°216). – Dans ce chapitre, il faut décrire l’hôtel Béraud, à sa place. […] Dans ce chap. portrait définitif d’Arstide et de Renée (MS NAF 10 282, La Curée, f°217). – Il faut que ma description du boul[evard] tienne tout le chapitre et suive le drame (MS NAF 10 282, La Curée, f°228). – A la fin du chapitre, il faut que les lecteurs comprennent le drame (MS NAF 10 282, La Curée, f°317 / Premiers détails). – Terminer le chapitre par quelque chose de frappant (MS NAF 10 282, La Curée, f°344). – Ouvrir le chapitre ainsi (MS NAF 10 282, La Curée, f°355). – Il faudra arranger l’économie du chapitre pour finir sur un coup de tam-tam ou sur un tableau (MS NAF 10 282, La Curée, f°360).

Le Ventre de Paris (1873)

Je commencerai sans doute mon second chapitre par cette histoire et les descriptions de la charcuterie. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 82)
J’ai d’abord le grand chapitre d’une nuit aux Halles. / Puis le chapitre de la charcuterie et de l’installation de Florent dans les Halles. / Puis le chapitre du boudin et de Cayenne. (ibid., f° 82)
Le chapitre de Florent aux champs / Le chapitre de la conspiration / Le chapitre de l’arrestation et du dénouement. (ibid., f° 84)
Je raconte encore dans le premier chapitre le séjour à Bicêtre. (ibid., Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°200)

La Conquête de Plassans (1874)

Des chapitres en moyenne de 15 pages. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan F˚ 4)
A la fin du chapitre on annonce Faujas, on ne l’attendait que plus tard. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan I F˚ 4) \\Chapitre destiné à poser les deux groupes Rastoil et Pequeur. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan IV F° 6)
A cette fin de chapitre tous les personnages doivent être posés. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan V F° 7)
Marthe se satisfaisant dans la religion [VII]. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan ΧΙΙΙ F° 10)
Tout un chapitre avec conversations des personnages (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan F˚15)

Petit chapitre, incendie avec les personnages secondaires (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan F˚15)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Commencer le chapitre à la bénédiction du mariage, après le Pater. (MS NAF 10294 La Faute de l’abbé Mouret, Plan du troisième livre, f° 26)
Faire comprendre que la Teuse a une nouvelle, la maladie d’Albine (c’est le lien général du commencement du chapitre. (ibid., f° 27) \\Deuxième morceau, à la fin du chapitre. Conversation avec Dieu, montrer plus intimement les fruits de cet état d’esprit. (ibid., Extraits de L’Imitation, f° 34)
Se recueillir le matin et le soir (Serge se recueille le soir à la fin du 1er chap. ) (ibid., f° 37)
(Serge attristé par la Passion, préférant Marie.) La fin du chapitre. (ibid., f° 38)
Dans la première scène des chapitres, faire dire à Albine. « … » (ibid., La Bible, f° 66)

Nana (1880)

16 chapitres de 35 à 40 pages. (NAF Ms. 10313, Nana. F°1- Plan)
Chapitre I. (ibid. F°6)
Chapitre I. – La première représentation
Léon Juillerat est avec Amy Stewart. C’est lui, très parisien, qui pourra être le lien des personnages dans ce premier chapitre. (ibid. F°11)
Dans ce chapitre ne donner que des indications rapides, suffisantes pour poser les personnages. Dans les chapitres suivants, on les développera. (ibid. F°12)
Continuation du rut, avec Nana ennuyée de faire ça Chap. II (ibid. F°14)
Chapitre II. Chez Nana, le lendemain (ibid. F°19)
Les deux musiques du chap.
Chapitre III (ibid. F°25)
Chapitre III. – Chez Muffat. Ce chapitre doit servir à poser le milieu Muffat (ibid. F°30)
Chapitre IV. (ibid. F°37)
Chapitre IV – Le dîner chez Nana (ibid. F°43)
Le chapitre est pour peindre la tentation de Muffat.
Chapitre V (ibid. F°48)
Chapitre V. (ibid. F°54)
Chapitre VI (ibid. F°57)
Chapitre VI. – La campagne (ibid. F°63)
Chapitre VII (ibid. F°67)
Alors une grande scène. la scène importante du chapitre. (ibid. F°68)
Chapitre VII.
J’aimerais assez que le chapitre se passât presque entièrement chez les Muffat, ou du moins fût à cheval sur les deux intérieurs. (ibid. F°71)
La mouche d’or (voir chap. XIII). (ibid. F°73)
Commencer le chapitre par Muffat venant attendre chaque soir Nana dans le passage des Panoramas. (ibid. F°74)
Voir, dans l’autre chapitre, la note sur Cartier Muffat et Daguenet, qui se trouvent nez à nez, lâchés tous les trois pour Fontan. (…) C’est elle [Zoé] qui peut se trouver à la fin du chapitre avec Cartier Muffat et Daguenet, et leur dire que Nana ira loin. Elle lui restera fidèle quand même (Mettre ça à l’autre chapitre). (ibid. F°75)
Il faut que les giffles (sic) sonnent et emplissent le chapitre. (ibid. F°81)
Chapitre VIII. – Une pétarade de Nana, un plongeon – (ibid. F°83)
Il faut que brusquement l’amant en titre, Cartier ; le soupirant, Muffat ; et l’amant de cœur Daguenet ; se trouvent nez à nez, et se consolent, lorsque Nana fait son plongeon avec Fontan, ça à la fin de l’autre chapitre. (ibid. F°85)
Chapitre IX (ibid. F°90)
Chapitre IX. – Une répétition au théâtre. (ibid. F°95)
Nana voyant la chiffonnière, se rappelant l’autre, fin de chapitre.
XIII. – Enfin un chapitre jeté. (ibid. F°97)
Chapitre X. – Splendeur de Nana (ibid. F°102)
C’est là (ou au chap. suivant) que Nana voit l’ancienne fille devenue chiffonnière, et ivre morte. (ibid. F°105)
C’est là que les g. doivent faire le pivot du chapitre. (ibid. F°107)
Curieux phénomène qui conduit mon chapitre. (ibid. F°117)
Chapitre XI chef blanc sur noir. (ibid. F°118)
Chapitre XI. – Le grand prix. (ibid. F°125)
Chapitre XII
Nana souffrante depuis la veille, tout un début de chapitre sinistre. (ibid. F°131)
[M. Venot] Content à la fin du chapitre. (ibid. F°132)
La situation du chap. II retournée. (ibid. F°133)
Rappeler le cri dans le chap. VII. (ibid. F°135)
Une soirée, une cérémonie, pour servir de pendant au 3e chapitre. (ibid. F°136)
Chap. XIII (ibid. F°139)
XIII. (…). Chapitre très important qu’il faudra peut-être dédoubler. (ibid. F°145)
Voir si cela ne pourrait pas servir de cadre à un des deux chapitres, terminés par le drame des Hugon. (ibid. F°148)
Chapitre XIV (ibid. F°154)
Dans ce chapitre, je montre où en sont les Muffat. (ibid. F°159)
Chapitre XV. – Mort de Nana au grand hôtel. (ibid. F°161).
Dès le premier chapitre, je montre toute la salle prise et adorant (NAF Ms. 10313, Nana. F°193- Personnages).
Dans le premier chapitre, représentation, je poserai mes hommes avec mes femmes. (NAF Ms. 10313, Nana. F°220- Ebauche)
Un chapitre de folies. (ibid. F°223)
Un chapitre pour la course du grand prix ; ça ira où l’ont (sic) mettra des événements.
Un chapitre pour montrer à quelle tolérance, à quelle honte, Nana amène l’homme mûr.
Et finir le chapitre en montrant Nana dans une féerie : un autre théâtre, ruissellement de l’apothéose. (ibid. F°224).

La Terre (1887)

J’aurai [sic] voulu commencer par le partage chez le notaire, un chapitre discutant les conditions, et dans lequel il y aurait aussi le partage du champ par le géomètre. (MS NAF 10.328, La Terre, Ebauche, f° 422/23)
(…) Cela serait donc taillé sur le plan de « Germinal », en cinq partie [sic], avec de courts chapitres. (ibid., f° 424/25)
(…)Toute cette histoire de ferme ne va pas très bien, il la faudrait plus souple et plus rattachée à mon histoire. Par Jean. C’est là, au premier chapitre que Louise peut mener la vache. (ibid., f° 464/56)
(…) Le notaire sera mêlé à cela, il sera pour la ferme, et il pourra en dire un mot, dans le chap.II. (ibid., f° 475/67)
(…)62, 63 Juin. Le printemps, la fenaison. IV. Un chapitre dans le village. Des légumes. Le fouet. (ibid., f° 500/2)

Au bonheur des dames (1883)

Dès le premier ou deuxième chapitre, montrer cette jeune fille dans sa misère (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, fº 14) \\C’est Octave qui est le pivot du chapitre (ibid., Ebauche, fº 25) \\Chapitre I: Un vendredi matin, dans les premiers jours d’octobre, Denise arrive à Paris avec Jean et Pépé (ibid., Plan, fº 33)

Le Rêve (1888)

C’est un chapitre cela qu’il faut finir par la vue du vitrail tous les soirs et par une scène où elle éclate en larme en le regardant . Ce chapitre doit précéder celui où elle travaillera avec les Hubert et dira son rêve (…) c’est un autre chapitre encore (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f°s 254/38-255/38bis) \\(…) je voudrais au moins trois ou quatre chapitre [sic] d’amour idyllique (ibid., f° 256/39)
(…) Puis autre chapitre, elle l’a vu (…) pour varier, je puis amener Félicien qui ment (ibid., f° 258/41)
(…) après le chapitre de sa venue lente jusqu’à son apparition, j’aurai bien un chapitre ou /sic/ il lui parle, deux ou trois épisodes, et qui ira jusqu’à l’aveu (…)Elle (…) ne répondra qu’au chapitre 4 (ibid., f° 259/42)
(…) Ce chapitre est pour asseoir l’amour chez Angélique, l’y accoutumer (…) et alors le derniers [sic] chapitre de l’idylle serait pour amener la jeune
fille au mot je t’aime (ibid., f°s 260/43-261/44)
(…) je voudrais faire un chapitre de cela : il sera court voilà tout (ibid., f° 263/46)
(…) Autre chapitre. Angélique sachant qui est Félicien le voit dans le jardin de l’évéché (ibid., f° 263/46)
(…) Je voudrais encore cinq chapitres, ce qui est possible. Le dernier, le triomphe. L’avant-dernier, la venue de l’évêque avec l’extrême onction. Ce qui me fait trois pour la lutte (ibid., f° 265/48)
(…) Là je voudrais un chapitre où la vie reprend avec les Hubert (ibid., f° 269/52) Le chapitre doit être pour peindre cette lente
agonie (ibid., f°270/53-271/54)
(…) Enfin je voudrais l’amour à la fin du chapitre (ibid., f° 54)
(…) J’en suis donc arrivé à la fin du chapitre (…) Là un autre chapitre (ibid., f° 273/56)
(…) L’avant-dernier chapitre.(ibid., f° 275/58)
(…) Chapitre final. Le mariage (ibid., f° 278/61) )
(…) Voici la distribution de cet orgueil et de cette passion. Les poser dans le chapitre I. Au II et au III, l’éducation et le milieu corrigeant Angélique. Puis la passion qui croît pendant le IV, le V, et le VI , éclate dans le VII (…) Au X elle paraît calmée (…) et dans tout le XI le débat psychologique qui lui permettra au XII de l’emporter (…) au XIV dans le triomphe (ibid., f° 284/67-285/68)
L’idylle du V au VII (…) au VI chez Hubert (…) le refus de l’évêque au X. Angélique au XI doit finir par croire qu’elle n’est plus aimée (ibid., f° 286/69)
L’effet en est qu’au XII (ibid., f° 287/70)
(…) Au chapitre suivant, inquiète, troublée, elle ne se montre plus (…) le chapitre est à chercher (ibid., f° 294/77) De sorte que, au chapitre suivant, je n’aurais qu’à parler des ruines qu’on voit par dessus l’évéché (NAF MS 10323 Le Rêve f° 51- sans doute à reclasser dans l’Ebauche ou dans les Plans)
(…) Voir le contre coup de ces deux pages à l’autre chapitre (…) Et tout ça prendrait place au chapitre IV avant l’arrivée du prince (ibid., f° 52)
Bien poser déjà Hubertine (…) mais poser seulement, car la scène que je veux
entre Hubert et Hubertine résumant leur passé ne se trouvera qu’au chapitre suivant (ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f°s 24-25) \\(…) Tout le chapitre est en récit, coupé de quelques scènes épisodiques, avec des mots de conversation (ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 28) \\(…) De l’ignorance naît le rêve, c’est mon sujet (au chapitre suivant) (ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 29)
(…) Sainte Agnès (…) Je garderai celle-ci pour un peu plus tard dans le chapitre, lorsque
Angélique deviendra pubère (ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f°s 34-35)
(…) Bien dire cela et lire absolument mes notes (Leg.dorée 4) (…) là ou plutôt au chapitre suivant (Leg.dorée 5) (ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 36).
Et il faut que le travail me donne des détails pour tout le chapitre, coupant (ibid., second plan détaillé du chapitre III, f° 40)
garder beaucoup de détails sur la broderie pour le [chapitre] IV, où Angélique fait son chef-d’œuvre. (ibid., premier plan du chapitre III, f° 50)
De sorte que, au chapitre suivant, je n’aurais qu’à parler des ruines qu’on voit par dessus l’évéché (ibid., premier plan du chapitre III, f° 51)
(reprendre ensuite au chapitre suivant) (…) j’ai posé Beaumont-L’Eglise au II (…) réserver l’histoire des….pour le chapitre suivant (ibid., premier plan du chapitre III, f° 54)
J’en arrive ainsi à la faire éclater en larmes, le soir de mai, après le chapitre précédent (ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 58)
Enfin le prince sort de l’invisible. Je le montre dans le soleil pour finir. Non, au chapitre suivant (ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 61)
Au IV, reprendre les cloches, les bruits des offices, le chant, l’encens, l’ombre de l’église, et développer (ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 62)
Tout le chapitre doit se passer dans la chambre d’Angélique (ibid., premier plan du chapitre IV, f° 63)
Félicien (…) Dans le présent chapitre, il n’est pas même nommé (ibid., premier plan du chapitre IV, f° 63)
Tout cela m’est donné par Angélique à la fenêtre sans doute au commencement du chapitre (ibid., premier plan du chapitre IV, f° 68)
Pas de portrait encore de Félicien. Une ombre. Le portrait au chap.suivant (ibid., premier plan du chapitre IV, f° 69)
Sa physiologie par les actes, on ne le connaîtra qu’au IX (ibid., plan détaillé du chapitre V, f° 73)
elle ne dit rien. Non cela à l’autre chapitre (…) Elle ne répondra : Je vous aime elle-même qu’au VII (…) Comme je garde Félicien mystérieux, je ne puis raconter son histoire que lorsqu’il est connu au IX (ibid., plan détaillé du chapitre V, f° 77)
(Tout le chapitre avec ce trouble, cette question qui revient : qu’a-t-elle donc ?) (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VI, f° 79)
Ce chapitre a surtout pour but d’apaiser leur amours (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VI, f° 82)
Son tourment de ne pas se croire aimé, cela pour l’amener à la tentative désespérée de l’autre chapitre (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VI, f° 83)
Toute cette analyse au commencement du chapitre (ibid., premier plan du chapitre VI, f° 85)
C’est ce qui doit faire l’originalité de ce chapitre (…) tout ce chapitre est un repos pour arriver au chapitre suivant (…) Le présent chapitre doit expliquer cela, son trouble (ibid., premier plan du chapitre VI, f° 88)
Enfin je voudrais que son amour à elle, au VII, s’échappât de lui-même (…) naturellement (ibid., premier plan du chapitre VI, f° 89)
Donc chercher à employer le plus possible les Hubert dans ce chapitre (ibid., premier plan du chapitre VI, f° 90)
Et si au chapitre suivant il monte dans sa chambre, c’est fou d’inquiétude, voulant savoir (…) Là au moins, à la fin, elle doit savoir qu’elle aime, pour que le réveil de son instinct se réveille dans le chapitre suivant (ibid., premier plan du chapitre VI, f° 91)
C’est dans l’autre chapitre qu’Angélique et que le public va savoir qui est Félicien (ibid., premier plan du chapitre VII, f° 103)
Sans souci des obstacles. Elle ne les voit pas, c’est Hubertine qui les lui montrera au chapitre suivant (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VIII, f° 109)
Pour bâtir le chapitre, il faudrait que ce fut à la fin seulement qu’Angélique reconnût Félicien, car c’est le coup du chapitre (ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 112)
Hubert effacé pendant ce chapitre (…) Le public lui aussi ne doit apprendre que là qui est Félicien. Il doit hésiter comme Angélique au début du chapitre (ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 113.)
C’est Hubertine qui les lui montrera au chapitre suivant. Là elle n’est que joie (ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 114)
c’est ce qu’elle combattra au chapitre suivant (ibid., premier plan du chapitre suivant, f° 115)
Tout le quartier posé au II revient avec la procession (…) (du V) (ibid., premier plan du chapitre VIII, f° 116)
Je voudrais que ce chapitre se passât dans la soirée même du jour de la procession (ibid., plan du chapitre IX, f° 117)
C’est là le lien avec le chapitre suivant (ibid., plan du chapitre IX, f° 124)
Je voudrais là, au X ou au XI, à l’autre, me resservir du livret (…) au X pour s’exciter à l’humilité (ibid., plan du chapitre IX, f° 125)
Félicien parle de réparer le château (ici ou au XII) (ibid., plan du chapitre IX, f° 126)
Tout cela c’est pour bien poser la situation de mon évêque, que je mets en scène dans la seconde partie du chapitre (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 130)
j’ai gardé pour ce chapitre la liste des titres du père de l’évêque (ibid., premier plan du chapitre X, f° 140)
C’est dans ce chapitre ou dans le suivant que je voudrais mettre la scène de l’angoisse qui s’empare d’Angélique quand le milieu, la grâce l’abandonnent (ibid., f° 141)
cela répond à toute sa lutte du chapitre (…) il faut que le chapitre finisse par sa croyance qu’elle n’est pas aimée (…) un réveil terrible quand elle se saura aimée à l’autre chapitre (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XI, f° 150)
Mais le chapitre est surtout pour montrer le ravage chez Angélique (ibid., premier plan du chapitre XI, f° 151)
Décider aussi ce que Félicien fait dans ce chapitre (ibid., premier plan du chapitre XI, f° 154)
Dire le motif qui amènera Félicien à l’autre chapitre (ibid., premier plan du chapitre XI, f° 156)
Je voudrais là, ou au chapitre suivant, le rappel des Vierges de la Légende dorée. Elles repasseraient (ibid., premier plan du chapitre XII, f° 168)
reprendre la chambre avec les meubles (chap.IV) (ibid., premier plan du chapitre XII, f° 169)
elle sera, au XIV, humble et calmée (ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 176)
Je crois que tout cela va d’ailleurs à l’autre chapitre (ibid., f° 180)
Au chapitre suivant (et non ici sans doute) l’autorisation qu’Hubert doit solliciter du Directeur de l’Assistance publique (ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 181)

Lourdes (1894)

Pour la symétrie je ferai aussi « Paris » composé de cinq [chapitres biffé] parties de cinq chapitres chacune. Et quant à Rome, le milieu, je lui donnerai trois parties, et
un nombre à fixer de chapitres dans chaque partie. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s24-25)
Pour arriver à suivre d’abord l’idylle de l’enfance, l’apparition, puis le drame de l’âge mûr, il faudrait trouver un procédé, quelque chose qui reviendra, des chapitres comme des refrains sans doute (…). (ibid. F°33)
C’est la procession aux flambeaux qui me gêne ; comment la mettre pour qu’elle finisse le chapitre. Je ne vois guère d’autre moyen que de ne pas finir le chapitre avec la procession et de la faire rencontrer simplement par la malade et par le prêtre, lorsqu’ils se rendent à la grotte le soir. (ibid. F°81)
En province, à Tarbes par exemple, il ne trouve pas ce qu’il veut, il veut une parisienne qui le lance ; et quand il prend la jeune fille en question, c’est après un débat et un choix entre [deux biffé] elle et deux autres, que je ne ferai que nommer pour ne pas encombrer mes chapitres. (ibid. F°102)
Enfin, il me reste le petit scrofuleux, venu avec sa famille ; et là je voudrais tout un drame qui peut me donner les deux chapitres qui me manquent. (ibid. F°108)
Chapitre I. (ibid. F°122)
Toujours le train roule, l’hôpital roulant. Ne faire qu’indiquer cela [en interligne : le grand mouvement de la souffrance] pour l’épanouir aux chapitres suivants. – Tout cela roule, emporté. – Je donne ces réflexions à Pierre, parce que cela amorce le chapitre suivant. (ibid. F°130)
Première partie Chapitre I [en marge : vendredi 19 août] (…) Tout le chapitre n’est que pour montrer cette souffrance qu’on charrie. (ibid. F°131)
Et il faudra que je dise, vers la fin du chapitre sans doute, un mot de tous les autres trains du pèlerinage. (ibid. F°131)
Avec un crescendo dans la souffrance, et le sentiment que tout cela roule, est emporté. De Paris à Orléans par exemple (garder ensuite jusqu’à Angers pour le II). (ibid. F°136)
Enfin, je voudrais, dans ce premier chapitre, poser tout le fonctionnement du pèlerinage. (ibid. F°136)
Un mot des sœurs qui sont dans le fourgon de la cantine (avec un interne) et un mot des hospitalières, pour que, dans le III, tout ce monde n’ait pas l’air de tomber du ciel. (ibid. F°137)
Il [l’homme] mourra [après biffé], au IV, après les miracles, [au biffé] ou au V. Enfin, il doit être mort à la fin de la première partie. – (ibid. F°138)
L’épisode de Ferrand
et de sœur Hyacinthe m’est quand même donné au III, car s Hyacinthe court le chercher pour l’homme. – (ibid. F°s141-142)
La sœur que sœur Hyacinthe enverra, au III, chercher le père Massias est dans le bout du wagon avec de très gros malades. (ibid. F°142)
Mon premier chapitre part donc de 5h30 à peu près (dès qu’on est sorti des fortifications [)]. (ibid. F°143)
On est à Poitiers à midi et demi. Mes deux premiers chapitres [von biffé] vont donc jusqu’à cette heure-là. (ibid. F°144)
Je crois que je dois aller, avec le premier chapitre jusqu’à Saint-Pierre-des-Corps. (ibid. F°144)
II (ibid. F°146)
Chapitre II. Entièrement consacré à revenir en arrière et à conter l’histoire complète de Pierre Froment (avec son frère) et des Guersaint. (ibid. F°155)
C’est là surtout mon vif désir : que la douleur aille en montant jusqu’au IV (…). (ibid. F°155)
Enfin, trouver le moyen [qu biffé] pour que le mouvement du premier chapitre continue et soit naturellement repris au III. (ibid. F°156)
Des dossiers chez lui [M. Froment], dans son cabinet, que Pierre trouve. C’est là qu’il se passionne pour Bernadette. Répéter cela au V : contrecoup. (ibid. F°160)
III (ibid. F°165)
Chapitre III (ibid. F°173)
Je crois qu’il y a des cérémonies
religieuses à [Angers biffé] Poitiers. Il faudra savoir lesquelles et en tenir compte. Cela animerait un peu le chapitre. (ibid. F°s175-176)
Mme Désagneaux est déjà à Lourdes, où elle s’est rendue en sleeping-car : elle viendra chercher ces dames au I de la deuxième partie. – (ibid. F°177)
Les deux pères de l’Assomption sont déjà à Lourdes, et je les montrerai seulement sur le quai d’arrivée (I chap. de la deuxième partie). (ibid. F°177)
Faire ce chapitre [III de la première partie] en épisode, très vivant, et avec cette idée constante que la souffrance doit monter. – (ibid. F°178)
Faut-il la [Sophie Couteau] faire monter à la fin du chapitre, ou bien la faire monter dès les premières lignes de l’autre. (ibid. F°178)
IV [dans la marge : on part à 1h10] (ibid. F°183)
Après avoir montré, dans les trois premiers chapitres, l’abomination de la souffrance, [en interligne : montrer] l’humanité malade (…). (ibid. F°187)
La contagion, le [Pierre] mettre dans un état d’esprit qui permette la lutte en lui pendant les chapitres qui vont suivre. (ibid. F°191)
Chapitre IV. Si je fais monter Sophie Couteau, seulement au début de ce chapitre, je l’installe tout de suite, et je donne son portrait physique. (ibid. F°192)
Faire monter cette espérance jusqu’à la fin du chapitre. (ibid. F°193)
Mais il me faut un bel emballement, une série complète, et sans la peur de faire long, car tout le chapitre est là. (ibid. F°194)
Pierre fera toutes ces réflexions à la fin du chapitre sans doute. (ibid. F°196)
Mais là déjà je suis dans l’autre chapitre et j’ai commencé [de biffé] la lecture de Pierre sur Bernadette. (ibid. F°199)
V On repart de Bordeaux à 7.50. (ibid. F°202)
Dire alors qu’il [Pierre] la [Bernadette] connaît beaucoup, qu’il l’a étudiée. Les dossiers chez son père, revoir le morceau du II. (ibid. F°203)
Toutes les objections qu’il [Pierre] s’était faites, et qui peuvent fléchir un peu à ce moment, pour le
mouvement du chapitre. (ibid. F°s207-208)
Continuer le mouvement de la fin du précédent chapitre. (ibid. F°209)
Je reprends tout le wagon, avec le mouvement d’espoir et d’illusion de la fin du précédent chapitre. (ibid. F°209)
Je voudrais aussi finir par Bernadette puisque tout le chapitre lui appartient. (ibid. F°211)
Chapitre V. Il est entièrement consacré à l’histoire de Bernadette. (ibid. F°212)
D’ailleurs, je diviserai plus tard Bernadette dans les cinq chapitres que je lui consacrerai. (ibid. F°215)
Le chapitre est empli par cela ; et le faire finir rapidement par le silence qui tombe de 11.40 (Mont-de-Marsan) à 2.39 (Tarbes) pendant trois heures donc. (ibid. F°217)
Mais ne prendre absolument que Bernadette et les apparitions, sans les persécutions que je garde pour le chapitre V de la seconde partie (…). (ibid. F°221)
Seconde journée I (ibid. F°223)
Deuxième partie [dans la marge : samedi 20 août]. Chapitre I. L’arrivée à Lourdes, le déballage dans la nuit. (ibid. F°232)
On le [le mort] dépose un instant, derrière des tonneaux, dans la salle des Messageries ; puis, à la fin du chapitre, on l’emporte discrètement à la Grotte.– (ibid. F°236)
Si l’on ne porte pas tout de suite les malades à la Grotte, ou à la Basilique où il y a une cérémonie, dont il faut tenir compte, dans l’autre chapitre, c’est qu’il est 3.40 du matin. (ibid. F°239)
II (ibid. F°243)
Chapitre II L’installation à l’hôpital, d’abord. Je crois que le mieux est de commencer le chapitre par poser l’hôpital de Notre-Dame-des-Douleurs. (ibid. F°249)
Et après Marie, voici les malades qu’on installe dans la salle (une description sommaire, que je reprendrai au V : des matelas ajoutés par tous). (ibid. F°250)
Puis, quand il [Pierre] reviendra, il emmènera Marie aux piscines, et c’est là qu’il verra (au III, à la fin) tremper les hommes et même tremper le cadavre. (ibid. F°254)
Pierre veut croire, espère qu’il va croire. (…) Bien tenir compte de son état d’âme, là, et dans les chapitres suivants. (ibid. F°254)
III (ibid. F°257)
Et enfin la lassitude, le doute sur la science, que je ne fais que poser pour les reprendre au chapitre suivant. (ibid. F°260)
Se rappeler que la Grivotte, au chapitre suivant, doit venir au bureau des constatations crier qu’elle est guérie. (…) Au chapitre suivant, on l’aura baignée, et elle arrivera. (ibid. F°262)
Chapitre III (ibid. F°265)
Il faut que le père Fourcade et le père Massias assistent à cela, et aient un mot sur le miracle manqué. Fin du chapitre. (ibid. F°270)
Ce que je disais au docteur Boissarie : Si moi j’avais une source et [q biffé] si je guérissais les plaies apparentes, je voudrais bouleverser le monde. (…) M’en servir là et au chapitre suivant, dans le bureau des constatations. (…) Donc à la fin du chapitre suivant – (ibid. F°274)
Reporter cette page au chapitre IV de la cinquième partie, lorsque je l’aurai employé ici. (ibid. F°275)
Je crains que ce chapitre ne soit trop plein si j’y mets des discussions médicales. Je préfère le renvoyer au chap. suivant. (…) Et je rejette à l’autre chapitre toute la discussion médicale et scientifique. (ibid. F°276)
IV (ibid. F°279)
Chapitre IV (ibid. 289)
V (ibid. F°296)
C’est le lendemain matin que Pierre la [madame Volmar] revoit. Lui est au courant, je crois déjà l’avoir dit (Première journée, chap. III). (ibid. F°298)
Tout ce qui précède doit être traité brièvement, parce qu’en somme c’est Bernadette qui est centrale et qui doit emplir le chapitre. (ibid. F°300)
Chute de Peyramale et de la Grotte, et départ de Bernadette pour le V de la 3e. (ibid. F°301)
La psychologie de Marie à un autre chapitre, [lorsqu biffé] sans doute lorsqu’elle va passer une nuit devant la Grotte. (ibid. F°303)
Chapitre V (ibid. F°304)
Ne pas oublier que c’est là le chapitre tout entier, car les [Vèmes biffé] cinquièmes chapitres de chaque partie appartiennent à Bernadette. (ibid. F°307)
J’ai encore Elise Rouquet, pas guérie. Je ne la guérirai qu’au 1 de la quatrième partie. (ibid. F°307)
Il faut aussi que Pierre connaisse la situation de Mme Volmar dans son ménage, pour comprendre, au chapitre suivant. (ibid. F°308)
Je crois que je vais jusqu’à Lourdes fondé, en gardant la lutte de Peyramale et de la Grotte et le départ de Bernadette pour le chapitre V de la troisième partie. (ibid. F°309)
Troisième journée. (ibid. F°310)
Ce que j’ai déjà dit dans le III de la 1ère j. (ibid. F°313)
Chapitre I [dans la marge : Dimanche 21 août] (ibid. F°318)
J’aurai une autre scène au 1er chapitre de la 5ème. Mme Volmar pleure, etc. – (ibid. F°319)
Mais en somme, c’est l’hôtel qui est le cadre du chapitre et le chapitre doit y tenir tout entier. (ibid. F°321)
Voici comment il faut régler définitivement le chapitre. (ibid. F°322)
II (ibid. F°329)
Indiquer le revirement qui se fera au V chez Cazaban. Garder pour ce V, ce qu’il faudra. (ibid. F°336)
Chapitre II. (ibid. F°337)
Les couvents aussi doivent venir dans ce chapitre. (ibid. F°339)
Décidément, je vois le chapitre ainsi. (…) Tout le chapitre a donc pour cadre un dimanche à Lourdes, pendant le pèlerinage national, par un très beau temps. (…)
Tout le chapitre donc, en dehors de la Grotte, de la foi, des choses religieuses. (ibid. F°s339-340)
Pour- \\[tant] aux deux autres chapitres, dans la nuit, il fera un très gros effort pour croire – (ibid. F°s342-343)
III (…) Et surtout parler tout de suite, dès le début, de la procession aux flambeaux, qui doit être passée par là, car elle est le pivot du chapitre. – (ibid. F°351)
Voir le chap. 1er, première journée. (ibid. F°352)
Chapitre III. La procession aux flambeaux. Il faut s’en servir pour servir de cadre au chapitre entier. (…) On donnera la communion le matin : à la Grotte, pour finir le chapitre IV. (ibid. F°358)
Mais je veux avoir des épisodes, pour corser un peu le chapitre, et particulièrement l’épisode de Mme Vincent et de la petite Rose à l’abri. (ibid. F°360)
Il [Pierre] le [l’abri] retrouvera à l’autre chapitre. (ibid. F°361)
Le chapitre m’a l’air un peu maigre, et je puis y développer une sorte d’idylle entre Marie et Pierre, par cette
promenade, cette petite voiture qu’il traîne sous la belle nuit. (…) Les mauvaises impressions de la [p biffé] journée (chap. I et II) sont corrigées, comme emportées, par cette nuit si belle, cette procession si extraordinaire. (ibid. F°s361-362)
Le morceau que j’ai déjà indiqué dans le chapitre précédent. (ibid. F°362)
Voici longtemps que je ne l’ai [Chassaigne] employé et c’est ici ou au chapitre suivant qu’il faut que je le fasse reparaître. – (ibid. F°363)
A chaque chapitre, revoir les personnages et choisir ceux qui peuvent entrer dans le chapitre. (ibid. F°364)
Obsession des chants. Les filer d’un bout à l’autre des chapitres jusqu’au miracle de Marie. (ibid. F°364)
Chapitre IV (ibid. F°366)
Chapitre IV (ibid. F°375)
Je voudrais le garder jusqu’au soleil levant, pour l’avoir là, et pour que le médecin converti ou un autre me donne le cinquième chapitre, en continuant l’histoire de Bernadette. (ibid. F°379)
Je vois que j’ai indiqué la mort de la petite fille devant la Grotte dans ce chapitre. (ibid. F°379)
Je l’ai montré au III, et cela finit. (ibid. F°380)
V (ibid. F°383)
Chapitre V. Le chapitre de fin consacré à Bernadette. (ibid. F°391)
L’avantage de ces deux témoins, c’est de corser le chapitre, de le mouvementer (…). (ibid. F°392)
Je montrerai cela dans la cinquième partie. Mais l’indiquer dès ce chapitre – (ibid. F°394)
Je pose ainsi le V e chapitre de la quatrième partie, où j’aurai la grande opposition de la Grotte et de la Basilique triomphante, en face de la misérable chambre de Bernadette et de la ruine lamentable de l[a biffé]’église paroissiale. (ibid. F°396)
Et ne réserver de l’histoire de Bernadette [qu biffé], pour la fin, V e chapitre de la 5 e partie, que le séjour de Bernadette au couvent de Nevers et que sa mort (…) \\. (ibid. F°s396-397)
Pour la lutte du curé Peyramale, et pour le départ de Bernadette, qui amènent le chapitre V de la quatrième partie, voir les notes, le dossier de ce chapitre V. (ibid. F°397)
Ce qui ne pourra entrer dans ce chapitre, devra être conservé pour le chapitre V de la quatrième partie. (ibid. F°398)
Quatrième journée. I. (ibid. F°400)
C’est cette mort qui peut servir de [p biffé] cadre, de pivot, à tout le
chapitre. (ibid. F°s409-410)
En tous cas, y mêler Marie qui (…) vit dans une attente extasiée, Pierre ne doit venir la chercher qu’à trois heures (donc pas de Pierre dans ce chapitre, ce que je préfère). (…) Telle est son attitude durant tout le chapitre. (ibid. F°410)
Je crois que cela suffira pour emplir le chapitre, en reprenant la salle par un clair soleil.– (ibid. F°412)
Je garde M. Sabathier et le frère Isidore pour l’autre chapitre. (ibid. F°413)
Chapitre II (ibid. F°415)
M. Sabathier ne sera baigné qu’un peu plus loin (dans le III sans doute), ce qui ne réussira pas d’ailleurs. (ibid. F°418)
Chapitre II. Donc, un chapitre tout entier devant la Grotte, avant que Marie y soit amenée [et que Pierre biffé]. (ibid. F°423)
Pour remplir le chapitre, j’ai surtout deux épisodes : [celui biffé] ceux de M. Sabathier et du frère Isidore. (ibid. F°424)
Ce sont les deux bons épisodes, mais ils ne suffisent pas pour emplir le cha- \\pitre. (ibid. F°s425-426)
En somme, tout ce chapitre peut-être pour mes malades secondaires devant la Grotte, car je puis ne pas les avoir montrés encore là. (…)
Marie n’étant pas encore là, je n’ai qu’eux, et je distribue les épisodes, de façon à ce qu’ils emplissent bien le chapitre. (ibid. F°s426-427)
Poser là la foule dont je me servirai dans les deux chapitres suivants. (ibid. F°427)
L’allumage de tout ce monde, le prêtre dans la chaire, les litanies : ne faire que poser et développer au chapitre [pr biffé] suivant. (…) Mais il serait bon que les pères de la Grotte fussent toujours à l’écart [dans la marge : au III]. (ibid. F°428)
Mêler le bureau des constatations. [dans la marge : au III]. Le chapitre n’est possible que si j’ai réservé tous les épisodes de mes malades. (ibid. F°429)
Les plaies apparentes, dont il a été question au chap. II de la seconde partie. – (ibid. F°429)
III (…) Poser la procession, dès le début du chapitre. (ibid. F°432)
Un dernier effort chez lui [Pierre], pour reconquérir la foi – Le drame est là. Il peut l’espérer, mais importuné par le souvenir de Beauclair, à la fin du chapitre, ou même à la fin du IV seulement, la foi sera ruinée (…) \\. (ibid. F°s435-436)
Mais garder cela pour l’autre chapitre : autrement, je ne saurais plus que faire de Pierre. (ibid. F°440)
Relire pour le miracle toute la consultation des 3 docteurs, à la fin du II de la première journée. (ibid. F°441)
Chapitre III. Le miracle. Marie guérie. Et je n’ai absolument qu’elle dans ce [réci biffé] chapitre. (ibid. F° 442)
Seulement, je ne suis pas sans crainte ; car j’ai déjà la Grotte, au chapitre précédent, et je ne veux pas en abuser. (…) Le dernier effort qu’il [Pierre] va faire vers la foi ; et, pour corser le chapitre, il faut que je donne tout entier l’écroulement en lui, lorsque Marie poussera son cri : « Je suis guérie ». (ibid. F°443)
Et là des femmes la [Marie] baignent, je puis décrire cela pour corser le chapitre, s’il en est besoin. (ibid. F°445)
Non, il [Pierre] ne croit pas, il ne pourra
jamais croire. Finir là-dessus le chapitre. (ibid. F°s447-448)
IV (ibid. F°451)
Chapitre IV (ibid. F°461)
Pour corser un peu le chapitre, il faut voir si je ne pourrais pas y introduire quelques uns de mes personnages. (ibid. F°465)
Le Commandeur pourrait être dans la Crypte, si je ne l’ai pas utilisé au chapitre précédent ; et l’employer alors. (ibid. F°466)
Puis pourquoi chercher à faire long : un chapitre de 28 à 30 pages serait bien suffisant, s’il est d’une belle envolée. (ibid. F°467)
Contre la prière, là ou à l’autre chapitre. Voir la note, à la fin du chap. IV de la 5e partie. Pour Pierre. (ibid. F°469)
V (ibid. F°471)
Relire le morceau dans le V de la première journée, relatif à la chambre de Bernadette. (ibid. F°471)
Mais surtout l’opposition intense avec la Grotte. Tout le chapitre est pour cela – (ibid. F°472)
Chapitre V. (…) Au V de la troisième partie, j’ai posé [to biffé] le départ de Bernadette et la lutte du curé Peyramale contre les Pères de la Grotte. (ibid. F°479)
Cinquième partie [dans la marge : Mardi 23 août]. Chapitre I. (ibid. F°485)
Au I de la troisième partie, ils [les Vigneron] ont eu une peur, la crainte que Gustave ne parte avant madame Chaise. (ibid. F°485)
Enfin, j’ai pour finir le chapitre, le déjeuner très gai qu’ils [Pierre, Marie et M. de Guersaint] peuvent faire à trois. (ibid. F°488)
Marie, très forte, veut absolument rester avec son père et Pierre, et les accompagner partout, dans cette dernière matinée. C’est ce qui me donne le chapitre suivant. (ibid. F°489)
Revoir absolument le chap. I de la 3e journée, pour finir madame Volmar. (ibid. F°490)
II. (…) Ce coup de fortune pour Lourdes, cette popularité doit être un effet qui revient d’un bout à l’autre du chapitre, comme la joie que Marie éprouve à marcher. (ibid. F°491)
Mais Pierre devant le Panorama évoque l’ancien Lourdes. Tout le morceau du chap. V de la 1ère journée (pl. 14). (ibid. F°496)
Et je termine avec Pierre qui résume le chapitre en ramassant tout le nouveau Lourdes, (…) pour l’opposer à l’ancien Lourdes. (ibid. F°502)
Chapitre II. Dans Lourdes. Ce qui me donne le chapitre, c’est Marie, guérie, qui veut aller partout avec son père et Pierre, ayant une soif de montrer combien elle est forte. C’est le lien, la poussée du chapitre. (ibid. F°503)
Je crois que je devrais conserver la boutique et Appoline pour la fin du chapitre, parce qu[’il biffé]e cela finirait bien, serait la conclusion du nouveau Lourdes que je veux peindre [dans la marge : ]. (…) Tout le chapitre doit rendre cela sensible. (ibid. F°504)
Un rappel de l’ancienne ville telle que
je l’ai indiquée dans le chap. V de la première partie. (…) Résumer ça, à la fin dans Appoline, que j’ai posée au début du chapitre (…) – (ibid. F°s505-506)
Pour finir par Appoline et le nouveau Lourdes, j’ai envie de rejeter à l’autre chapitre, celui du départ, les adieux à la Grotte et l’épisode du Commandeur. (ibid. F°507)
III (ibid. F°510)
Et, tout de suite, comme au chapitre de l’arrivée, je pose l’horloge avec l’heure 3h (40 minutes d’attente). (ibid. F°510)
Toute ma description du chapitre de l’arrivée reprise. – (ibid. F°511)
Mais elle [Mme de Jonquière] heureuse, à cause de Raymonde, et de Marie (garder ça pour le IV). (ibid. F°513)
Enfin j’ai Ferrand et sœur Hyacinthe qui vont être séparés. Les finir, ne les séparer qu’à la fin du chapitre dans la bousculade dernière. (ibid. F°514)
Elles [la Grivotte, Elise Rouquet et Sophie Couteau] viennent de la Grotte, et je ne fais que les indiquer d’un train [sic], car je les garde pour le chapitre suivant. (ibid. F°517)
(…) madame Vincent au dernier moment seulement, pâle, arrivant en se traînant (elle vient d’enterrer Rose ; mais je ne le dirai qu’au chapitre suivant). (ibid. F°521)
Chapitre III (ibid. F°523)
Non, non, vivre et croire à la vie. Donc Pierre rappellera cela au V. (ibid. F°526)
Je pourrais donc mettre l’épisode du Commandeur à la fin de ce chapitre. (ibid. F°526)
Mme Vincent, qui a perdu sa fille, et qui ne peut sans doute emporter le corps : on a enterré la petite à midi, et la mère part (ne pas oublier que j’ai le voyage, tout un chapitre, et que je montrerai alors son accablement). (ibid. F°528)
IV (ibid. F°533)
Chapitre IV. (…) Je crains que le chapitre ne soit un peu vide. – (ibid. F°550)
Pierre doit me servir à toute la conclusion philosophique. Je ne sais si je la mettrai là ou dans le chapitre suivant. (ibid. F°553)
Et tout repris, comme au premier voyage : les arrêts, la cantine, la vie du train tout entier. Relire les premiers chapitres. (ibid. F°559)
V (ibid. F°569)
Chapitre V. (…) Cela me sera égal si ce chapitre est court, 25 pages par exemple. (ibid. F°591)
Mais je crois que le chapitre gagnera à être très simple et à ne contenir absolument que Bernadette, avec toutes les réflexions que peuvent faire faire
sa vie et son œuvre. Faire cela, comme tous les chapitres qui la concernent, avec une très grande délicatesse, un peu mystique, avec des tons de vitrail. (ibid. F°s594-595)
Maintenant, [pe biffé] peut-être serait-il distingué de ne plus dire un seul mot des autres personnages, et de n’avoir dans ce chapitre que Pierre lisant
la vie et la mort de Bernadette au couvent. (ibid. F°s595-596)
Des chapitres de 30 à 35 pages, en moyenne, au plus. (ibid. F°600)
1ère partie. I. – (…) Tout un chapitre d’exposition. (ibid. F°601)
I. – Dans l’hôtel où mon prêtre et le père sont descendus. (…) Tout le chapitre s’y passe. (ibid. F°603)
I. – Revenir à l’hôpital (…), et emplir le chapitre avec des faits. (ibid. F°604)
Donc nommer le frère dans l’histoire au chap. II de la 1ère partie (…). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 18 – Notes sur Guillaume Froment)
Il mourra au IV, après les miracles pour finir le chapitre, ou plutôt au V. Enfin, il doit être mort à la fin du chapitre, entre Tarbes et Lourdes. (ibid. Fo 51 – Notes sur l’Homme)
Et sa joie en retrouvant sœur Hycinthe. Tout le récit de leur passé. (chap. III.- Je les remets ensemble à l’hôpital, où il y a une petite pharmacie. (ibid. Fo 90 – Notes sur Ferrand)
Pour quelque chose dans la [conversion biffé] guérison de Marie, Pierre l’aura mis en rapport avec lui, au débarquement (Seconde Partie, cha. I). (ibid. Fo 98 – Notes sur le père Massias)
Je l’ai donc pour finir le chapitre I de la deuxième partie, lors du débarquement (…). (ibid. Fo 111 – Notes sur le Commandeur)

Travail (1901)

C’est le premier chapitre (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 354/7)
C’est qu’il y a de bon, c’est que dès le premier chapitre, j’ai de l’amour (ibid., f° 355/8)
toute la misère et toute la honte du travail mal organisé se résumant dès le premier chapitre dans une pauvre femme jetée à la rue (ibid., f° 355/8) \\et le premier chapitre pour la peinture du bourg, avec toutes les déchéances du travail (ibid., f° 392/45) \\Dans le premier et le second chapitre il faut que tous les ouvriers soient posés (ibid., f° 392/45)
Le chapitre sur le travail (ibid., f° 393/46)
je me débarrasserai en un premier chapitre de toute l’organisation nouvelle (ibid., F° 403)
Le premier chapitre sera le premier sans qu’il se trouve là (ibid., F°408)
les deux pour peindre la déchéance du travail sous toutes ses formes. Le troisième chapitre (…) est plus difficile (ibid., F°411)
Je voudrais régler tout de suite le premier chapitre, surtout Josine et Nanet (ibid., F°429)
la femme qui a volé la veille cent sous et qui passera en geignant (cela dans un chapitre suivant) (ibid., F°430)
Luc (…)(dans ce premier chapitre, ne pas le poser définitivement) (ibid., F°433)
cela me donne le second chapitre (ibid., F°434)
Il faudra rendre cela sensible en un morceau, en tout un chapitre, où je mettrai les trois phases en présence (ibid., F°437)
Je me demande si tout cela ne doit pas être le premier chapitre de l’utopie ouvrant le rêve (…) Dans ce chapitre je finis aussi les autorités, je conclus toutes les alliances étonnantes (ibid., F°438)

CHACUN

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Ne pas oublier que le village devient un seul personnage, et le montrer à l’horizon de chacune de mes scènes, en évitant d’employer aucun nom. (MS NAF 10294 La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 14)

CHARCOT (Dr Jean-Martin)

Le Maître de la Salpêtrière (1825-1893) publie son article sur « la foi qui guérit » dans La Revue hebdomadaire de décembre 1892 et décède peu de temps après, le 16 août 1893, avant même la publication de Lourdes. Zola s’est sans doute inspiré du docteur Georges Gilles de La Tourette (1857-1904), l’élève du célèbre neurologue qu’il rencontra en octobre 1893, pour créer, dans Lourdes, le personnage du docteur Beauclair.

Lourdes (1894)

Un grand médecin (Charcot) le [Pierre] pousse à déterminer la malade au voyage, puisqu’elle [Marie] a des sentiments religieux ardents. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°96)
Mais les plaies apparentes de source nerveuse d’après Charcot (la foi qui guérit). (ibid. F°293)
Me servir d’elle, pour mon idée de la salle des plaies apparentes. Pourtant, ne pouvoir rien conclure, puisqu’il y a des plaies apparentes de source nerveuse, d’après Charcot. (La foi qui guérit). (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 48 – Notes sur Elise Rouquet)
Charcot, chaque année, aurait envoyé
cinquante à soixante malades. (ibid. Fos 145-146 – Notes sur Boissarie)
La moelle, poussée rhumatismale. Paralysie des jambes. Pendant 5 ans. Aux eaux Cauterets, Amélie, Mont-Dore, Lamalou, Bourboule. Bains, consulte Charcot. (ibid. Fo 160 – Notes sur les Miracles)

CHARME

Lourdes (1894)

Quand il a aimé la malade, c’est pour son charme et sa souffrance. Il faudrait faire tout cela très délicat (…) – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°79)
(…) Pierre, qui a commencé par lire, continue en improvisant, car il connaît très bien l’histoire, il peut la développer comme un exquis conte bleu, en lui donnant tout un charme. (ibid. F°217)
Aux âges de foi, du XII e au XIV e s., le charme naïf des objets religieux, l’accent, le caractère. Et aujourd’hui, la banalité, la platitude. (ibid. F°499)
Aux âges de foi, du XII e au XIV e, le charme naïf des objets religieux, l’accent, le caractère. (ibid. F°503)

CHARPENTE

Le Ventre de Paris (1873)

Telle est la grosse charpente du drame.(MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 58)

CHARRIER

Lourdes (1894)

Là arrive le pèlerinage national, charriant tout avec lui, les malades au premier plan avec leur innocent besoin d’espoir, les [hospitaliers biffé] pèlerins de toutes sortes, les hospitaliers et les hospitalières. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°36)
Ce charriage, cette ruée de la souffrance vers la guérison [en interligne : sillonnant la France, l’Europe, le monde]. (…) Ce convoi de malades, bousculés et charriés. (ibid. F°130)
Tout le chapitre n’est que pour montrer cette souffrance qu’on charrie. La note de la souffrance accumulée là, et charriée à travers toute la France, jusqu’à Lourdes. (ibid. F°131)
La chaleur suffocante, la poussière, les
cahots du trains, ce convoi de malades bousculé et charrié. (ibid. F°s137-138)
C’est là surtout mon vif désir : que la douleur aille en montant jusqu’au IV, de façon à ce que (…) les miracles éclatent comme une immense espérance dans ce wagon surchauffé, charriant de la souffrance. (ibid. F°155)

CHASSÉ-CROISÉ

Nana (1880)

Puis, je ferai continuer le chassé-croisé des amants. (NAF Ms. 10313, Nana. F°185- Personnages).
Les femmes me donneront un chassé-croisé suivi (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°214- Ebauche).

CHASTE (-MENT)

Le Rêve (1888)

Encore un coup tout cela traité très chastement, car je veux que la pureté soit absolue dans la forme, dans la façon de traiter le roman (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 284/67)
Le tout traité très chaste (ibid., premier plan du chapitre IV, f° 64)
Tout cela pour donner à entendre que les Hubert s’aiment en bas. Très chaste, très discret (ibid., deuxième plan du chapitre VII, f° 93)
elle s’habille très chastement (à voir) (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 94)
Très chaste tout de suite (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 95)
Cela en style envolé, pur, chaste, mystique (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 96)
Indiquer cela très chastement (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 98)
Mais la scène très chaste, tout de suite saisie par cette chambre de jeune fille dont la description revient (ibid., premier plan du chapitre VII, f° 99 )
Quelque chose de légendaire et de mystique, de frêle, de primitif, d’élancé dans la passion, de passionnément chaste (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 133)
Quelque chose de mystique et de légendaire, de frêle, de primitif, d’élancé dans la passion, de passionnément chaste (ibid., premier plan du chapitre X, f° 138)
Elle est immatérielle, cela rend la scène très chaste (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XII, f° 160)
Grande scène de lune et de passion, mais chaste (…) la faire si immatérielle que la scène reste très pur [sic] (ibid., premier plan du chapitre XII, f° 165)

Lourdes (1894)

Il [Pierre] la [Marie] voyait en vacances, il l’aimait très chastement, très purement, et
il aurait peut-être réussi à tout, s’il avait pu l’épouser (…). (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°74-75)
Quand il [Pierre] a aimé la malade, c’est pour son charme et sa souffrance. Il faudrait faire tout cela très délicat [en interligne : extrêmement chaste et envolé] – (ibid. F°79)

Travail (1901)

Donc une scène où elle se jette dans ses bras, se donne, mais de cœur, quelque chose de chaste, mais de définitif (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 360/13)

CHAUFFER

Lourdes (1894)

Cela vaut mieux, chauffe [d’av biffé] davantage la scène, emploie toute la journée. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°269)

CHERCHER

La Curée (1872)

Chercher dans la Cie immobilière (MS NAF 10 282, La Curée, f°326).

Le Ventre de Paris (1873)

C’est une matière très suffisante, et il me reste uniquement à chercher les épisodes, les personnages épisodiques. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 59-60)

La Faute de l’abbé Mouret (1875)

Il me faut chercher le sens humain des paroles de Jésus. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Extraits de L’Imitation, f° 39)

Nana (1880)

XIV. – Un nouveau plongeon. Elle disparaît, elle s’est mise à aimer quelque imbécile. Chercher. (NAF Ms. 10313, Nana. F°159- Personnages).
– au lieu d’un sénateur pour mon vieux, je chercherai sans doute autre chose. (NAF Ms. 10313, Nana. F°210- Ebauche).
(…) mais il me faut chercher mon petit drame ailleurs. (ibid. F°226-7)
On peut chercher ailleurs. Je me décide à donner une femme légitime à Muffat, et une femme légère qui aura des amants. (ibid. F°227)
Cherchons un peu les détails. (ibid. F°228).

La Terre (1887)

Je prends les personnages un à un, pour les chercher un peu. (MS NAF 10.328, La Terre, Ebauche, f° 430/31)
(…) Pour le médecin prendre un garçon qui a le regret de Paris, ou un vieux qui s’abrutit là : à chercher. (ibid., f° 471/63)
(…)Le notaire sera mêlé à cela, il sera pour la ferme, et il pourra en dire un mot, dans le chap.II. – A chercher, à régler la procédure et l’affaire en elle-même, sans trop de détails techniques. (ibid., f° 475/67) Cela me donne absolument ce fait que je cherchais de la vilenie de l’homme sur la terre belle (MS NAF 10329 La Terre F° 8 – Personnages, Jean Macquart).

Le Rêve (1891

Au chapitre suivant, inquiète, troublée, elle ne se montre plus (…) le chapitre est à chercher (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 294/77)
Donc chercher à employer le plus possible les Hubert dans ce chapitre (ibid., premier plan du chapitre VI f° 90)

Lourdes (1894)

C’est cela qu’il faudra chercher, une division par parties [qui biffé], peut-être, qui permettra des refrains, [qui biffé] quoique ce serait très mauvais d’interrompre
le récit. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s58-59)
Il faudra donc chercher, voir ce que pourrait être Rome. (ibid. F°62)
La fin psychologique est que si la crédulité est une consolation, il faudrait chercher ailleurs. (ibid. F°78)
Puis pourquoi chercher à faire long : un chapitre de 28 à 30 pages serait bien suffisant, s’il est d’une belle envolée. (ibid. F°467)
Ne pas oublier aussi que c’est une opposition intense que je cherche à obtenir. (ibid. F°479)
Le besoin de l’au-delà. Cela le [Pierre] trouble l’anéantit. Je le constate, sans chercher à l’expliquer. (ibid. F°585)
Enfin toutes les variétés [de prêtres], à chercher et à trouver. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 96 – Notes sur l’abbé des Hermoises)
Mais, à Bartrès,
elle [Bernadette] était allée à l’église, elle avait vu un autre prêtre ; et c’est là qu’il faut chercher. (ibid. Fos 235-236 – Notes sur H. Lasserre)

Travail (1901)

Du moins chercher cela (F°403)

CHEVALERIE (ROMANS DE)

(Genre littéraire du Moyen-Age)

Le Rêve (1888)

Les preuses, titre donné dans les romans de chevalerie à neuf femmes guerrières de l’antiquité (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes sur le château de Hautecoeur, f° 374)

CHIC

Nana (1880)

Vulcain en garçon chic, ganté de jaune (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°47-Plan)
Il faut que ce soir-là Nana ait promis à Satin de la faire engager, d’avoir un amant chic (…). (ibid. F°52)
A Paris, 3 salons, vendredi jour chic
Poulets au riz dont elles s’empiffrent, gigot aux haricots, ancien chic : vol au vent. (ibid. F°76)
Alors Nana devint chic et entra dans la haute vie. (ibid. F°98)
Cartier et Simonne Cabiroche, stupéfiante de chic, passent dans un landau magnifique. (ibid. F°126)
La Faloise très chic ne respectant plus rien, parlant du mariage de Daguenet (…). (ibid. F°134).
Hector de la Faloise. – Un Valabrègue, plus chic. (…). Ayant des femmes par chic. (NAF Ms. 10313, Nana. F°173- Personnages)
Arsène Labordette (…). Un grand blond, myope, le chic anglais, avec des extrémités un peu fortes. (ibid. F°182)
Vendoeuvres l’[Nana] aura rencontrée dans une maison de passe très chic où on la faisait passer pour une jeune veuve de province. (ibid. F°192).
Trois jeunes gens. Un né à Paris, voyant Nana par toquade ; un titré venant par chic ; un autre, de Province (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°209-Ebauche)
[Hector de La Faloise] Il représente le jeune nobliaux qui voit ces femmes par chic.
Décidément, je ferai de lui [Juillerat] un chroniqueur très chic. (ibid. F°235).
Tirer partie de lui avec Gaga : Hector de la Faloise descendant des croisés entre ces deux vieillards, par chic. (ibid. F°237).
Amour de la campagne, le cabinet tapissé de protêts. chic bourgeois. (NAF Ms. 10313, Nana. F°257/6-Notes)
Des jeunes idiots, les uns par chic, d’autres par toquade, se ruinant très bien. (ibid. F°265/25)
Les canotiers chics deviennent insolents. (…) Des cabines dans de toutes petites maisons, au bord de l’eau, pour les femmes chics. (ibid. F°334).

La Terre (1887)

Le monsieur frère de mon paysan très chic qui tient une maison publique au chef lieu d’arrondissement et qui passe, qui achète la folie d’un bourgeois qu’on a mis en fuite. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 495/87 – Ebauche)

Le Rêve (1888)

Peut-être aurai-je un sujet très chic,
avec cette idée (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche f°s 230/14-231/15)

CHIFFRE

Voir aussi : Calcul / Calculer

Lourdes (1894)

Si je ne compte pas M. Sabathier (bien qu’elle [Mme de Jonquière] l’ait pris dans son wagon) cela fait [q biffé] 4 malades en comptant Marie. De là le chiffre 4. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°140)

CHIMÈRE

Figure de la mythologie antique. Personnage hybride.

Lourdes (1894)

Pierre réfléchit : tous ces abandonnés de la science, ces misérables qui vont à la chimère (…), à Lourdes. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°129)
Tous abandonnés de la science (…) et allant à la consolation, à la chimère. (ibid. F°144)