BABYLONIEN
Le Ventre de Paris (1873)
C’est babylonien (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°296)
BAILLE J.B.
(ami d’enfance de Zola à Aix-en-Provence)
Le Ventre de Paris (1873)
Il a reçu plus d’éducation que son frère ; il est l’aîné, traite un peu son cadet en galopin. (Baille et son frère, l’un savant, l’autre cuisinier).(MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 56)
BALANCEMENT
Lourdes (1894)
Je crois que, pour le balancement des lignes, je dois faire reprendre le petit livre de Marie. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°594)
BALENSI (Dr)
Lourdes (1894)
Enfin, il faut que je me procure le procès verbal des médecins (Balensi) qui ont étudié Bernadette et qui
ont conclu à l’hallucination – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s63-64)
BALZAC (H. de)
Romancier français, auteur de La Comédie Humaine, 1799-1850)
Au bonheur des dames (1883)
Ils [les petits commerçants] gardent un petit cousin à eux qu’ils élèvent dans l’ancien commerce de Balzac (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, f º 20)
BANAL
Le Rêve (1888)
Le sujet fatalement sera banal, je le préfère même tel (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 219/3) \\(…)Tout cela est très banal, il faudrait que ce fut [sic] exquis pour valoir quelque chose (ibid., f° 220/4)
BARATTE
(restaurant célèbre du quartier des Halles à Paris)
Le Ventre de Paris (1873)
Elle veut faire la noce, rôde autour de Baratte.(MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 71)
BARBARE
Travail (1901)
Les dompteurs du feu, faire cela assez barbare (F°418)
Une haute figure barbare et frustre (F°425)
BARBET (Jean)/ GUIDE BARBET
Ancien instituteur de Bartrès (village où Bernadette Soubirous passa son enfance) et auteur d’un Guide où Zola puisa quelques informations. Ce dernier le rencontra en août 1892 et parcourut avec lui l’ancien Lourdes.
Lourdes (1894)
Nommer Barbet, Ader ; [en interligne : la Salette, détails] les fameux mots sur l[a biffé]es [Vierge biffé] bergers de la Salette [en interligne : prendre les paroles au Guide]. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°205)
Les laudes sur Bernadette (Dalavat, Mon V. 91), Capdevielle M. V. 164, Lasserre Mon V. 141, Barbet id. 147. (ibid. F°206)
Cette Vierge est dans la tradition, simpliste et ordinaire. Les roses d’or : dans quel conte de chevalerie [en interligne : la Vierge décrite par B. (Mon V. 223).] ou ailleurs ? (ibid. F°207)
L’église [en interligne : (196)] décrite [en interligne : Guide Barbet 84], rapprochée de celle de Bartrès. Les places, les rues, les anciennes voitures [en interligne : anciennes voitures Guide Barbet 92] qui arrivaient, avec les quelques baigneurs. (ibid. F°209)
L’école, le catéchisme commencé, enfin tout ce que je sais par Barbet (et son guide) et par mon excursion à Bartrès.– (ibid. F°214)
Bernadette à Bartrès, ce que m’a dit Barbet (éb. 147). (ibid. F°219)
L’ancien Lourdes, avec Barbet (191). Les pourceaux dans la grotte. L’église (196). Rendre l’effet sur Bernadette. Celle de Bartrès aussi. – Description de la Vierge, d’après B. (éb. 223) – (ibid. F°219)
Sur Bernadette, Barbet (147). (ibid. F°220)
Toute la description de l’emplacement ancien de la grotte, avec Barbet (éb. 195). (ibid. F°221)
Seconde journée I [en interligne : Guide Bt. 96] (ibid. F°223)
La gare (Guide Barbet 96). (ibid. F°241)
D’abord poser l’Hopital de N.D. des Douleurs (…) [en interligne : Guide Barbet 47]. (ibid. F°243)
D’abord on descend la rue de la Grotte, puis la Merlasse, enfin [en interligne : Guide Barbet 9] sur la place du Rosaire [en interligne M.V. 197]. (ibid. F°246)
L’hôpital (Guide Barbet, 47). Le Calvaire (id. 45). Guide Barbet 1 à 10. Description. (ibid. F°256)
Et le facteur [en interligne : Sœurs bleues (M.V. 98-131) Guide B. 10] apportant une lettre pour Mme Maze. (ibid. F°314)
Le couvent des Sœurs bleues (Guide Barbet 108). (ibid. F°328)
D’abord à l’endroit [en interligne : (M.V. 110-) G. Barbet 188.] où l’on emballe l’eau, tout le détail. (ibid. F°331)
Ah ! c’est qu’ils cèdent aux pères de l’Assomption [en interligne : les pères de la G. G. Barbet (187)], pendant le pèlerinage national. (ibid. F°332)
Enfin Pierre et M. de Guersaint [en interligne : l’ancien Lourdes (G. Barbet 180)] montent à la place du Marcadal. (ibid. F°334)
(Guide Barbet, voitures 92). (ibid. F°336)
Puis, les voitures. [en interligne : Lourdes à Gavarnie, G. Barbet 134] (ibid. F°336)
Peut-être [en interligne : (M.V. 131-132[)]] finir par les couvents sonnant les vêpres, lorsque M. de Guersaint sort de chez Cazaban [en interligne : (G. Barbet 180)]. (ibid. F°336)
Les gains de la nouvelle ville (éb. 24). [en interligne : Lire le Guide Barbet (p. 44 et suiv.)] (ibid. F°349)
Voitures, intéressant (Guide Barbet 92). Lourdes à Argelès, Pierrefitte, St Sauveur, Gèdre et Gavarnie (alt. 1350 m) 51 km. 2 chevaux 50 fr. 4 chev. 70 fr. (G. Barbet 124). L’ancien Lourdes (G. Barbet 163). Les cloches (G. Barbet 180). Où mettrai-je le morceau des cloches. Les pères de la Grotte, histoire (G.B. 187). (ibid. F°350)
Ils [Pierre, Marie et M ; de Guersaint] sont arrêtés,
rejetés au bord du Gave, contre le Parapet. [en interligne : Procession (M.V. 17/G. Barbet 196).] (ibid. F°s351-352)
Quand Pierre revient [M.V. 17 / Guide Barbet 196], les petites lumières commencent à poindre derrière la Basilique. (ibid. F°353)
La procession aux flambeaux, détails indispensables (G. Barbet 196). (ibid. F°365)
Pierre se retrouve dehors [en interligne : voir la dernière page du plan primitif (Guide Barbet. 41)] et va au Rosaire, allumé. (ibid. F°369)
L’église du Rosaire (Guide Barbet, 41). (ibid. F°382)
Mais Chassaigne (…) dit qu’on ne peut comprendre les choses, si l’on ne connaît pas la lutte du curé Peyramale et du père Sempé [en interligne : M.V. 95 Guide Barbet 67-79]. (ibid. F°387)
Le curé Peyramale (Guide Barbet 67). Sur le père Sempé, important (id. 79). Route d’Argelès (G. Barbet 116). Les cloches (G. Barbet 180). (ibid. F°399)
Les cloches (G. Barbet). (ibid. F°431)
Il [Pierre] souffre tellement de la [Marie] voir si belle dans l’église, lorsque les chants commencent (je donnerai la bénédiction à la fin), qu’il ne peut pas rester, et qu’il s’échappe par l’escalier de [l’e biffé] la sacristie : G.B. 29. (ibid. F°455)
Ce qu’on voit de la place du Rosaire (éb. 197). Description (Guide Barbet 1 à 10). (ibid. F°468)
La crypte et la basilique (Guide Barbet 29). Les couvents (Guide Barbet) p. 46. (ibid. F°469)
Avant de décrire la ruine [en interligne : G.B. 87] telle qu’elle est, je voudrais, par un moyen quelconque, montrer l’église debout, telle que Peyramale la voyait, dans son rêve de prêtre constructeur. (ibid. F°474)
L’église Peyramale (Guide Barbet 87). (ibid. F°484)
Mais la conversation, M. de Guersaint racontant son excursion, décrivant le Gave [en interligne : route d’Argelès M.V. (G.B. 116)], les montagnes, etc. (ibid. F°489)
Route d’Argelès (G. Barbet 116). (ibid. F°490)
Et j’arrive chez Cazaban. Boutique en vert clair [en interligne : M.V. 97-101-241] [en interligne : B. Guide 191-165] ; garnie de hautes glaces, le coiffeur sur sa porte. (ibid. F°494)
Et cela m’amène à la laideur (…) de toute cette quincaillerie [en interligne : G. Barbet 170-171]. (ibid. F°498)
L’ancien Lourdes et le nouveau (G. Barbet 165). Objet de piété (id. 170). Religion (171). (ibid. F°509)
BAS
La Terre (1887)
je veux peindre d’abord, en bas, l’amour du paysan pour la terre, un amour immédiat, la possession du plus de terre possible, la passion d’en avoir beaucoup, parce qu’elle est à ses yeux la forme de la richesse ; puis, en m’élevant, l’amour de la terre nourricière (MS NAF 10.328, La Terre, Ebauche, f° 400/1)
Lourdes (1894)
Mais pas de bas calcul, le tout emporté par un souffle de désir, une flamme de passion qui purifie tout. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 76 – Notes sur Madame Volmar)
BASE/BASER
Le Rêve (1888)
Je crois qu’il faut donner à l’œuvre une base réelle (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 294/77)
Lourdes (1894)
La religion basée sur le surnaturel ; et la science démolit le surnaturel : là est la grosse difficulté. Puis, devant la nature injuste et coupable, devant le péché originel, devant l’inégalité et l’injustice, il a fallu tout baser sur la charité qui corrige. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°12)
Le terrible, c’est la suppression de l’autre vie. Tout était basé sur cet espoir spiritualiste. (ibid. F°26)
Donc, quand l’idée de l’autre vie sera absolument ruinée, il faudra une autre assiette
sociale, basée sans doute sur la justice, et qui mettra le bonheur sur cette terre. (ibid. F°s26-27)
Le danger de l’absurde, la génération qu’on prépare ; et l’expérience si longue faite, d’une humanité, d’un train humain basé sur la charité – (ibid. F°95)
Un médecin [Chassaigne] plutôt matérialiste, tout [au] moins indifférent, n’acceptant que les faits exacts, basant tout sur l’observation. (ibid. F°259)
Relire tout Boissarie, pour baser mon docteur Chassaigne (Médecins). (ibid. F°275)
Le tout est basé sur ce qu’on n’a pas voulu la visiter, par pudeur. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 119 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Dans les notes succinctes et primitives, rien que les bases d’une enquête qui doit se poursuivre. (ibid. Fo 165– Notes sur les Miracles)
La guérison de Lasserre, vendredi 10 octobre 1862. (…) Pourquoi ne croirait-il pas aux miracles, puisque toute la religion est basée sur le miracle. (ibid. Fo 257 – Notes sur H. Lasserre)
Travail (1901)
Tout cela basé sur la science (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 350/3)
BAS-RELIEF
Type de sculture
Le Rêve (1888)
Un travail de broderie pendant tout cela. Un panneau en bas relief pour le siège épiscopal (NAF MS 10323 Le Rêve, deuxième plan du chapitre XI f° 143)
BASSE
(Vocabulaire musical.Voir aussi : Accompagner ; arrière-plan ;par derrière)
Le Rêve (1888)
Leurs amours à eux aussi, ils servent de basse (NAF MS 10323, Le Rêve, deuxième plan détaillé du chapitre IV, f° 83)
BÂTIR
Le Rêve (1888)
Pour bâtir le chapitre, il faudrait que ce fut à la fin seulement qu’Angélique reconnût Félicien, car c’est le coup du chapitre (MS NAF 10323, Le Rêve, premier plan du chapitre VIII, f° 112)
Lourdes (1894)
Le bâtir [le prêtre] pour cela, faire que s’il ne croit plus, c’est par une révolte de sa raison. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F96)
Le bâtir pour cela, faire que s’il ne croit plus, c’est par une révolte de sa raison. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 14 – Notes sur Pierre Froment)
Donc ce père est tout bâti pour faire de mauvaises affaires. – (ibid. Fo 23 – Notes sur Marie de Guersaint)
BATTRE EN BRÈCHE
Lourdes (1894)
Soulever l’incident, quelqu’un demandant qu’on guérisse Elise ; ou simplement, sans la nommer, l’idée de mes salles des plaies apparentes ; ce qui sera battu en brèche à la quatrième partie. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°293)
BAVARDAGE
Lourdes (1894)
Tout cela dans un bavardage de la bonne. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°312)
Mais Pierre, sans doute gêné par le bavardage, étouffe, veut aller prendre l’air. (ibid. F°368)
BEAU (BELLE) / BEAUTÉ
Le Ventre de Paris (1873)
Quand ils se retrouvent, belle opposition entre les deux (…) Charles raconte ses souffrances, ses famines, et Louis engraissé, l’écoute, les mains dans la chaudière aux boudins.(MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, f°s 56-57)
Tout cela est fort beau à mettre en scène. (ibid., f° 57)
J’aurai, de la part de ce garçon, une belle passion charnue. (ibid., f° 63)
Et c’est ce beau projet qui l’a fait leur ami. (ibid., f° 112)
Lisa, née la première, en 1827, un an après le mariage, resta peu au logis. C’était une grosse et belle enfant, très saine, toute sanguine qui ressemblait beaucoup à sa mère. (ibid., f°242)
La Conquête de Plassans (1874)
Seulement il faut ar
ranger celui-ci de façon à lui donner une belle encolure ( MS NAF 10280, La Conquête de Plassans, Ebauche. F°s 27-28)
Nana (1880)
Vendoeuvres avec les dames Bien arrêter ce personnage dans son beau alors. (NAF Ms. 10313, Nana. F°25- Plan)
Un beau résumé du vice de la rue l’été était arrivé peur de la loi leur peur de la police. (ibid. F°81)
Une chose qui monte, très grand, très beau. (ibid. F°97)
Une orgie de luxe. Belle description. (ibid. F°139)
Et grosse et grasse, embellie, belle santé, belle gaieté les Coupeau vengés (ibid. F°144)
Le c. générateur et destructeur, une belle page. (ibid. F°150).
Cela n’a pas une belle simplicité. (NAF Ms. 10313, Nana. F°226- Ebauche)
De sens très éveillés, n’ayant pas trouvé des satisfactions sensuelles suffisantes dans le mariage, a cédé une première fois à un amant qui l’a débauché, en trouvant chez elle de belles dispositions. (ibid. F°231)
Léon Juillerat, un garçon qui procède par toquade, très parisien, mais se toquant, mangeant une belle fortune. (ibid. F°235).
La Terre (1887)
Il faut que ses fils aient tremblé devant lui, et que peu à peu l’autorité lui échappe. C’est là le mouvement du personnage dans tout le livre (…) Cela doit être un des beaux côtés du livre, bien soigner, bien graduer cette figure du vieux paysan. (MS NAF 10.328, La Terre, Ebauche, f° 439-40)
Le Rêve (1888)
La scène est belle à faire, elle a beaucoup de mouvement (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 286/68)
C’est dans la victoire d’Angélique sur elle-même qu’il serait beau peut-être de mettre la théorie de l’illusion créée par Angélique (ibid., premier plan du chapitre XII, f° 169) \\L’extase de la musique, des voix, sur lui . Le goût du dessin, de la beauté, une certaine beauté mystique. Peintre verrier, ouvrier primitif (ibid., f° 203)
Lourdes (1894)
Incarner dans un beau prélat l’idée révolutionnaire de se mettre à la tête des petits contre les grands, les possesseurs et les jouisseurs. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°9)
Et dès lors l’idylle heureuse. Lui a seize ans. Marie en a 10. Son beau portrait à elle. (ibid. F°147)
Mais il me faut un bel emballement, une série complète, et sans la peur de faire long, car tout le chapitre est là. (ibid. F°194)
Peinture du wagon dans la nuit. Les uns dorment, les autres rêvent, donc dans l’ébranlement de cette belle histoire. (ibid. F°209)
Le ciel d’une pureté infinie, les belles étoiles qu’on aperçoit. (ibid. F°210)
Toute cette nature rafraîchie (…) et le wagon de misère et de souffrance qui roule toujours (…), au milieu de cette nuit si belle et si douce. – (ibid. F°210)
Il n’y a pas eu d’orage, le ciel est redevenu d’une pureté infinie, les belles étoiles qu’on aperçoit [en interligne : pas de lune]. (…) Toute cette nature rafraîchie (…) ; et le wagon de souffrance qui roule toujours, surchauffé, empesté, lamentable et vagissant, au milieu de cette nuit si belle et si douce. – (ibid. F°218)
Tout cela dans la plus grande émotion et dans la plus grande beauté possibles. (ibid. F°380)
Puis pourquoi chercher à faire long : un chapitre de 28 à 30 pages serait bien suffisant, s’il est d’une belle envolée. (ibid. F°467)
Peut-être là dire qu’elle [Mme Volmar] ne croit pas, avec une belle franchise d’audace. Si elle se sert de la religion, à Paris et ici, c’est pour sa passion. Sauver ça par un bel élan, une fougue [d’ext biffé] de passion et de douleur sincère. (ibid. F°487)
D’où venaient les roses, le parfum même de leur tendresse, dans ce beau cadre. Ah ! la nuit délicieuse ! (ibid. F°596)
Travail (1901)
Cela est beau (MS NAF 10333 Travail, Ebauche, f° 384/37) \\Un grand parc improductif, très beau, dont on fera un jardin public plus tard (ibid., f° 400/53)
Ce serait donner tout le beau rôle à Luc, un bourgeois (ibid., F°427)
BEAUCOUP
Le Ventre de Paris (1873)
Lisa, née la première, en 1827, un an après le mariage, resta peu au logis. C’était une grosse et belle enfant, très saine, toute sanguine qui ressemblait beaucoup à sa mère. (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°242)
Les odeurs sont beaucoup plus pénétrantes – Des groupes plus nombreux stationnent dans les avenues. (ibid., f°297)
Nana (1880)
Beaucoup de créanciers. Il faut payer le terme. (NAF Ms. 10313, Nana. F°14- Plan)
A la fin beaucoup d’hommes, qu’elle ne reçoit même pas. (ibid. F°20)
Il faudrait indiquer déjà qu’il va beaucoup chez les Muffat (…). (ibid. F°84)
Elle le pleure beaucoup. (ibid. F°95)
XIII Beaucoup d’hommes. (ibid. F°106)
Muffat a déjà beaucoup dépensé pour elle. (ibid. F°132)
Est-ce que c’est sa faute, elle n’a pas voulu tout ça ; Satin. Laure. Mme Robert. Mignon ça lui fait beaucoup de peine, mais ce sont eux qui sont après elle. (ibid. F°144)
Beaucoup d’hommes, les ambassades, les tuileries (sic), les riches étrangers. (ibid. F°150)
Toutes les femmes parlent de leurs enfants. Stewart de son fils qui est aux Antilles ; Rose Mignon du sien qui a beaucoup de prix (…). (ibid. F°162).
Prullière. – Jeune premier comique, beaucoup de prétention. (NAF Ms. 10313, Nana. F°175- Personnages)
[Caroline Héquet] Beaucoup d’ordre, livres tenus par la mère sur les amants de la fille. (ibid. F°178)
[Madame Hugon] Beaucoup de tolérance. (ibid. F°179)
[Rose Mignon] Très courue, gagnant beaucoup au théâtre et dans les lits. (ibid. F°185)
C’est là que je l’[Nana] ai laissée. Sa mère et son père morts. Je la reprendrai là, sans donner beaucoup de détails. (ibid. F°191)
Dans les premiers temps, très lâchée, grossière ; puis, faisant la dame et s’observant beaucoup. (ibid. F°192).
Sa femme mourrait et il offrirait d’épouser Nana, qui refuserait. A voir. (Se méfier beaucoup d’Hulot.). (NAF Ms. 10313, Nana. F°213- Ebauche)
Elle serait une figure froide, un peu énigmatique, comme ayant à se faire pardonner beaucoup, ou à faire pardonner à son père et à sa mère. J’aimerai à la faire infirme. Beaucoup de peine pour marcher une paraplégie se déclarant ; elle serait bientôt clouée sur son fauteuil. (ibid. F°217)
J’hésite beaucoup à garder l’intrigue que j’ai trouvée. (ibid. F°225).
C’est un Russe cet homme-là. On dit qu’il a beaucoup d’argent et qu’il est bon pour les femmes. (NAF Ms. 10313, Nana. F°242- Notes).
Le Rêve (1888)
Mais je crois que je préférerais quelque chose de beaucoup plus simple (MS NAF 10323 Le Rêve, Ebauche, f° 224/8)
(…) Mais il faudra toucher à cela avec beaucoup de délicatesse pour rester pur (ibid., f° 250/34)
(…) Beaucoup de détails me restent à fixer (ibid., f° 281/64)
(…) C’est beaucoup moins coco que mon Angélique toute pure (ibid., f° 283/66)
(…) Je crois qu’il faut donner à l’œuvre une base réelle . Si je la faisais trop dans la fantaisie, dans le songe, elle serait beaucoup moins efficace (ibid., f° 294/77)
(…) Elle meurt (…) Cela me paraît beaucoup plus grand et beaucoup plus touchant (ibid., f° 305/88)
(…) Je ne voudrais pas même autour d’elle beaucoup de douleur (ibid., f° 306/89)
Le faire beaucoup courir (ibid., premier plan détaillé du chapitre II, f° 32)
garder beaucoup de détails sur la broderie pour le IV, où Angélique fait son chef-d’œuvre. (ibid., premier plan du chapitre III, f° 50)
Les Hubert ne sont pas beaucoup employés là-dedans. Hubertine surtout (ibid., premier plan du chapitre VI, f° 89)
Beaucoup de simplicité, rien que deux bouquets de fleurs blanches (ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 176)
Lourdes (1894)
Très travailleur, [sa biffé] apprenant beaucoup à l’écart, mais très simple, très pur et maître de lui. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°79)
Une ouvrière de Paris et très jolie, très douce, avec des yeux immenses. Paie une hérédité terrible de syphilis et d’alcoolisme. [On lui dit qu biffé] Elle va beaucoup mieux. (ibid. F°108)
Elle aime beaucoup son mari qui lui en fait voir de toutes les couleurs ; et flétrie avant l’âge, ne pouvant lutter. (ibid. F°111)
Elle sait qu’il part avec la première venue, et mange [le biffé] l’argent qu’il gagne, beaucoup d’argent. (ibid. F°111)
Toujours avec les supérieurs, le père Picard qui l’aime beaucoup. (ibid. F°117)
Marie à ce moment souffre beaucoup et se fait soulever et asseoir. (ibid. F°126)
Le « Parce Domine » à Beaugency (8.10). Cela serait beaucoup, car il [M. Sabathier] causerait depuis une heure et demie. (ibid. F°127)
Marie beaucoup plus souffrante [en interligne : elle se fait recoucher], à cause de la chaleur qui grandit. (ibid. F°129)
D’abord, contrariété, puis sourire, car elle [Sophie Couteau] est gentille, elle est petite, elle ne tiendra pas beaucoup de place. (ibid. F°192)
Dire alors qu’il [Pierre] la [Bernadette] connaît beaucoup, qu’il l’a étudiée. (ibid. F°203)
Alors, il [Pierre] raconte, il continue en disant ce qu’il sait, beaucoup milieu [sic] que le petit livre sut. (ibid. F°204)
Donc, il [Pierre] dit ce qu’il sait sur Bernadette car il l’a beaucoup étudiée, il l’aime, parce que c’était une [malheu- \\reuse biffé] naïve, une véridique et une malheureuse. (…) Ce qu’il en dit, touche beaucoup, parce que c’est humain. (…) Mais faire surtout qu’il ne se prononce pas alors ; car, s’il connaît beaucoup Bernadette, il y a, au fond de son voyage à Lourdes, le désir curieux d’étudier l’aventure de Bernadette sur place (…). (ibid. F°s212-213)
Jeune fille rose, prêtres qui mangent beaucoup, odeur de la nourriture, taches de vin sur la nappe. (ibid. F°315)
Tout le monde loge et beaucoup donnent à manger. (ibid. F°334)
M. de Guersaint croit savoir que sur la place du Marcadal, il y a un coiffeur dont le frère est loueur ; et on lui a dit que les voitures y étaient beaucoup moins chères. (ibid. F°340)
Aussi les [ch biffé] autels [en interligne : M.V. 88] des chapelles prises d’assaut par les prêtres qui veulent dire leur messe ; il y a queue, beaucoup restent assis sur les marches de l’autel pour ne pas manquer leur tour. (…) Et en finir avec la question de savoir si Pierre dit sa messe chaque jour. Beaucoup de prêtres échappent à cette nécessité. (ibid. F°370)
C’est alors qu’il [Pierre] peut retourner à la Grotte [en interligne : beaucoup moins de monde. Mme Maze toujours là], avec la volonté de demander la foi. (ibid. F°371)
Beaucoup dorment à peine (Marie), s’entraînent, en arrivent à une sorte d’hallucination croissante, marchant dans un rêve qui s’exaspère peu à peu. (ibid. F°416)
Et le flot qui passe toujours ininterrompu dans la Grotte. Beaucoup doivent y passer plusieurs fois. (ibid. F°421)
Beaucoup dorment à peine, s’entraînent, en arrivent à une sorte d’hallucination croissante, marchant dans un rêve qui s’exaspère peu à peu. (ibid. F°423)
L’abbé Judaine demande un miracle pour Mme Dieulafay. Il s’intéresse beaucoup à elle. (ibid. F°430)
Ce qui la [Bernadette] faisait partir de Lourdes, je l’ai dit : c’est l’ennui des visites (…) ; ce qui faisait grand plaisir à [B biffé] beaucoup de monde. (ibid. F°570)
Exposée dans son cercueil, le jeudi, le vendredi, et la matinée du samedi. Beaucoup de monde, des trains. (ibid. F°579)
Beaucoup d’honnêteté, capable de ravager sa vie pour tenir son serment. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 4 – Notes sur Pierre Froment)
En faire, quand elle a dix à quinze ans, une enfant forte et vigoureuse, très active, ayant beaucoup de vie à dépenser. (ibid. Fo 20 – Notes sur Marie de Guersaint)
Grande, brune ressemblant beaucoup à Mme Dieulafay (…). – (…) Beaucoup de fortune et du chic. (ibid. Fo 44 – Notes sur Mme Jousseur)
Elle va demander à la Vierge de lui ramener son mari. – Il gagne beaucoup d’argent, le mange avec des créatures. (ibid. Fo 61 – Notes sur Madame Maze)
Restée veuve, d’un mari [en interligne : vieille noblesse] qui avait perdu beaucoup d’argent dans une débâcle financière. (ibid. Fo 72 – Notes sur Madame de Jonquière)
Il connaît beaucoup ces dames de la Jonquière, qu’il [f biffé] voit à Paris. (ibid. Fo 80 – Notes sur Berthaud)
Le père Fourcade l’aime beaucoup (…). (ibid. Fo 93 – Notes sur le père Massias)
D’autre part, beaucoup d’autres tournant autour d’elle, la boutique très achalandée (c’est pourquoi Majesté ferme les yeux). (ibid. Fo 104 – Notes sur Appoline)
Un bain froid, déconseillé, mais moyen perturbateur très puissant. [On biffé] Il peut faire beaucoup de mal, mais il peut avoir des résultats très surprenants. (ibid. Fo 137 – Notes sur les Miracles)
La Belgique obtient beaucoup de miracles. (ibid. Fo 159 – Notes sur les Miracles)
Le Bureau des Constatations, véritable clinique. Beaucoup de médecins y viennent. (ibid. Fo 162 – Notes sur les Miracles)
Beaucoup de cancers du sein, [plai biffé] et à la place de la plaie fétide, cicatrice blanche du coude. (ibid. Fo 170 – Notes sur les Miracles)
Il y a des faits de guérison qui échappent à toute interprétation scientifique. (…) Mon vieux médecin doit en avoir vu beaucoup de pareils, dans sa longue pratique. (ibid. Fo 174 – Notes sur les Miracles)
Beaucoup de choses pendues ainsi (…). De même, sous les banquettes, où il y a un espace libre, on glisse beaucoup de choses. (ibid. Fo 182 – Notes sur le Départ de Paris)
Je n’ai pas beaucoup vu de malades. (ibid. Fo 185 – Notes sur le Départ de Paris)
Tous les pèlerins sortant en un flot de moutons qui s’écrasent, de la salle d’attente. Beaucoup de femmes, quelques prêtres. (ibid. Fo 188 – Notes sur le Départ de Paris)
Les nombreux couvents qui se sont installés dans les environs de la grotte. Beaucoup servent d’[hôtel biffé] hôtelleries pour les pèlerines. (ibid. Fo 211 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Sur la gauche, le cirque est beaucoup plus farouche. (ibid. Fo 219 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)
Sur la droite, les pentes sont beaucoup plus [doute biffé] douces, aucun accident n’interrompt les lignes montantes (…). – (ibid. Fo 220 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)
Asthme, elle [Bernadette] en souffrait beaucoup. (ibid. Fo 231 – Notes sur H. Lasserre)
Ce jour-là, le moulin en réparation, et le filet
d’eau facile à franchir. Beaucoup de bois mort de l’autre côté. (ibid. Fos 232-233 – Notes sur H. Lasserre)
Beaucoup de goût pour la lecture. Elle [Bernadette] lit beaucoup l’Evangile. (ibid. Fo 259 – Notes sur H. Lasserre)
Son asthme développé, elle [Bernadette] toussait beaucoup. (ibid. Fo 261 – Notes sur H. Lasserre)
(Lasserre dit que Dieu a béni son livre, parce que son livre s’est beaucoup vendu [)]. (ibid. Fo 264 – Notes sur H. Lasserre)
Elle [Bernadette] songeait beaucoup à Peyramale. (ibid. Fo 265 – Notes sur H. Lasserre)
Il estime à 400 000 fr. l’argent détourné (c’est beaucoup). (ibid. Fo 284 – Notes sur L’église du curé Peyramale)
Travail (1901)
cela ne me convient pas beaucoup, et j’aimerais mieux décidément que la femme active, mauvaise, fut la femme de l’usinier (MS NAF 10333 Travail, Ebauche, f° 367/20)
tandis que le livre deuxième, celui du milieu, devrait être beaucoup plus long (ibid., f° 374/27)
Mais j’ai déjà beaucoup de personnages, et je crois qu’il faut me borner le plus possible (ibid., F°423)
BEC-SALÉ
Forgeron dit Boit-sans-soif dans L’Assommoir.
Nana (1880)
Bec-salé (NAF Ms. 10313, Nana. F°250 verso- Notes)
BELLE-AU-BOIS DORMANT
(titre et personnage d’un conte merveilleux de Charles Perrault)
Le Rêve (1888)
Un peu le château de la Belle au Bois dormant (NAF MS 10324, Le Rêve, Notes sur le château de Hautecoeur, f° 372)
BERNADETTE (SOUBIROUS)
Bernadette Soubirous (1844-1879) n’a que quatorze ans lorsqu’elle prétend voir la Vierge lui apparapaître à dix-huit reprises, du 11 février au 18 juillet 1858, à la grotte de Massabielle. Après avoir déclenché l’immense mouvement de ferveur qu’on connaît, elle rejoint la congrégation des Sœurs de la Charité de Nevers en 1866, où elle décède à l’âge de trente-cinq ans d’une tuberculose osseuse, aggravée par son asthme chronique. Elle est béatifiée en 1925, puis canonisée en 1933.
Lourdes (1894)
D’abord, je voudrais mettre partout Bernadette, la détacher sur tout le roman. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°30)
L’œuvre de Bernadette s’accomplit, et une Bernadette ne serait pas possible dans Lourdes. (ibid. F°36)
Donc, pour me résumer, l’œuvre de la grotte enrichissant Lourdes (…) et toute la légende, toute l’histoire vraie aussi de Bernadette par derrière cela. (ibid. F°43)
Il est heureux que Bernadette n’ait pas vu ça. La vierge de la grotte affreuse. – (ibid. F°45)
J’arrive à Bernadette. Elle aussi est de la souffrance, c’est la grande idée de mon livre. (ibid. F°57)
Mais, pour arriver à cela, il y aura une grande difficulté à vaincre, qu’il faudra résoudre tout de suite pour le plan : comment revenir en arrière,
comment raconter tout Bernadette (…), si mon roman se passe de nos jours ? (ibid. F°s57-58)
Et ce qu’il faudrait mettre partout, ce serait Bernadette (…). Je finirai sur [pe biffé] Bernadette. (ibid. F°58)
Je (…) ne pourrais sans doute avoir le passé que par des visites à Bartrès, à la chambre de Bernadette, au couvent, à Nevers (en pensée), à l’église du curé Peyramale (…). (ibid. F°59)
Pour Bernadette, ce qui est très intéressant à étudier, c’est les roses qu’elle a vues sur les pieds de la Vierge (…). – (ibid. F°62)
Enfin, il faut que je me procure le procès verbal des médecins (Balensi) qui ont étudié Bernadette et qui
ont conclu à l’hallucination – (ibid. F°s63-64)
La poussée de la foule a été telle, qu’il a fallu fermer les yeux et laisser faire, Bernadette et tous étant d’ailleurs de bonne foi (…). (ibid. F°64)
Quand j’aurai Bernadette tout entière, je la ferai bien humaine, telle qu’elle était, mais extrêmement touchante, et martyre. (ibid. F°66)
Je veux avoir toute la vie de Bernadette, les deux Lourdes, et la lutte du curé Peyramale. (ibid. F°68)
Et, quand j’aurai bien passé cette atroce souffrance charriée, mettre l’espoir, une lecture (…)
posant toute l’enfance de Bernadette, les apparitions et les miracles. (ibid. F°s69-70)
Alors, reprise du récit : Bernadette partant pour Nevers, les luttes du curé Peyramale. (ibid. F°70)
Puis, par un artifice, je finirai (…) par une visite à la chambre de Bernadette. (ibid. F°71)
Et finir par Peyramale, mais surtout par Bernadette. (…) Le nouveau Lourdes surtout, opposé à l’ancien que j’aurais mis
dans la 1ère partie : une Bernadette ne pourrait plus pousser là. (ibid. F°s71-72)
Tout ce qui frappe sur lui, la simonie, la laideur de ce culte, l’exil de Bernadette (…) \\. (ibid. F°s83-84)
Des doubles des procès verbaux administratifs : rapports de justice, interrogatoires de Bernadette (…). (ibid. F°97)
Lui donner, avant le départ, une grande tendresse pour Bernadette, qui croîtra là-bas. (ibid. F°98)
Voir si elle ne lui fait pas le serment de ne jamais se marier, de se faire religieuse comme B. (ibid. F°99)
Il [le coiffeur] pourrait aussi accompagner mon prêtre à la chambre de Bernadette et à l’église de Peyramale. (ibid. F°120 bis)
Le dossier que Pierre trouve chez son père (…), des interro- \\gatoires de Bernadette (…). (…) Pierre se passionne pour Bernadette et interroge Chassaigne qui ne peut répondre. (ibid. F°s150-151)
Sa curiosité, puis la peur de ternir Bernadette qu’il adore. (ibid. F°153)
Des dossiers chez lui [M. Froment], dans son cabinet, que Pierre trouve. C’est là qu’il se passionne pour Bernadette. (…) Pourquoi il hésitait d’abord : peur de gâter en
lui Bernadette. (…) Là-bas sa tendresse grandira pour Bernadette. (ibid. F°s160-161)
Au moment de celles-ci [les apparitions], il [Chassaigne] ne croyait pas encore ; et il a étudié Bernadette [en interligne : il l’a toujours aimée]. (ibid. F°161)
Pour Lourdes, (…) interrogatoires de Bernadette (…). (ibid. F°163)
Bernadette qu’il [Pierre] s’est mis à aimer, la victime, l’holocauste. (ibid. F°164)
Songer pourtant qu’il [Pierre] va parler de Bernadette, en non croyant. (ibid. F°191)
C’est alors que Pierre, qui a toujours aimé Bernadette, peut parler d’elle à tout le wagon, en commençant une lecture. (ibid. F°197)
Mais là déjà je suis dans l’autre chapitre et j’ai commencé [de biffé] la lecture de Pierre sur Bernadette. (ibid. F°199)
Elle [Marie] a emporté un petit livre sur « Bernadette Soubirous », un de ces livres de colportage, sortis des presses catholiques et répandus à profusion. (ibid. F°202)
Et tout de suite Bernadette à Bartrès (…). (ibid. F°204)
Et là Bernadette à l’école, pas savante, puis son catéchisme commencé. (…) Pour Pierre, le mot est à Bartrès, c’est là que l’on a préparé inconsciemment Bernadette. – Il développe tout cela comme (…) un de ces exquis contes bleus, comme Bernadette en entendait. – (ibid. F°205)
Les laudes sur Bernadette (…). Et alors Bernadette [en interligne : née le 7 janv. 44] à Lourdes, chez ses parents, revenue une dizaine de jours avant les apparitions. [en interligne : Les médecins sur Bernadette Dozous et Boissarie.] (ibid. F°206)
Mais bien voir où je devrais indiquer la formation de l’image de la Vierge chez Bernadette. (ibid. F°207)
Là un portrait complet de Bernadette, telle qu’elle était au moment des apparitions. (ibid. F°208)
Enfin comment une Bernadette a dû fatalement pousser dans un tel milieu. – (ibid. F°209)
Je voudrais aussi finir par Bernadette puisque tout le chapitre lui appartient. Voit-on la grotte. Non, mais trouver pour que Bernadette revienne et termine. (ibid. F°211)
Chapitre V. Il est entièrement consacré à l’histoire de Bernadette. (ibid. F°212)
Marie a emporté une histoire de Bernadette, un des livres qui ont été répandus à profusion sur la Voyante. (ibid. F°212)
Donc, il [Pierre] dit ce qu’il sait sur Bernadette (…) \\. (…) Mais faire surtout qu’il ne se prononce pas alors, car, s’il connaît beaucoup Bernadette, il y a, au fond de son voyage à Lourdes, le désir curieux d’étudier l’aventure de Bernadette sur place (…). (ibid. F°s212-213)
Mais en attendant, cette nuit-là, dans le wagon, il [Pierre] ne parle que de Bernadette enfant. (…) Puis Bartrès surtout : toute la vie de Bernadette (…). (ibid. F°214)
D’ailleurs, je diviserai plus tard Bernadette dans les cinq chapitres que je lui consacrerai. (ibid. F°215)
Le petit livre de [Bernade biffé] Marie sur Bernadette. (ibid. F°217)
Bernadette à Bartrès, ce que m’a dit Barbet (éb. 147). (ibid. F°219)
L’église (196). Rendre l’effet sur Bernadette. (ibid. F°219)
Sur Bernadette jeune. Dalavat. (éb. 91) Sur Bernadette jeune. Lasserre (éb. 141) Sur Bernadette, Barbet (147). (…) Sur Bernadette jeune, Capdevielle. (éb. 164) (…) La formation de l’image de la Vierge chez Bernadette. (éb. 191) (ibid. F°220)
Bernadette, par Lasserre (1 et suivantes Lasserre). (…) Mais ne prendre absolument que Bernadette et les apparitions, sans les persécutions que je garde pour le chapitre V de la seconde partie (…). Les yeux de Bernadette. (Lasserre 92) Bernadette est née le 7 janvier 1844. Lourdes honnête. (Lourdes 244) Dozous sur Bernadette (Médecins 1 et suiv.). (ibid. F°221)
Rappeler qu’il [Chassaigne] ne croyait pas à Bernadette autrefois (…). (ibid. F°260)
Le docteur Chassaigne Pyrénéen. S’est occupé de Bernadette, qu’il aime. (ibid. F°271)
Poser tout de suite (…) que Pierre pourra proposer (…) la continuation de la lecture du petit livre sur Bernadette, qu’il trouve sur la petite valise de Marie. – (ibid. F°296)
Tout ce qui précède doit être traité brièvement, parce qu’en somme c’est Bernadette qui est centrale et qui doit emplir le chapitre. (ibid. F°300)
Le morceau sur Bernadette [en interligne : sur Bernadette M.V. 226]. (…) Donc sur Bernadette (Lasserre, pages 20 à 26.) – (…) Chute de Peyramale et de la Grotte, et départ de Bernadette pour le V de la 3e. (ibid. F°301)
Bernadette s’entêtant dans son hallucination. (…) Bernadette laissée dans le même milieu, hantée par la même histoire, s’entête à croire, ne veut pas en démordre. (ibid. F°302)
Mais la grâce revient, par Bernadette. (ibid. F°303)
Finir par Bernadette. (ibid. F°303)
Je veux en arriver à ce que Pierre (…) continue la lecture sur Bernadette. (ibid. F°306)
Ne pas oublier que c’est là le chapitre tout entier, car les [Vèmes biffé] cinquièmes chapitres de chaque partie appartiennent à Bernadette. (ibid. F°307)
Détails sur Bernadette (228 éb.) (ibid. F°308)
Sur Bernadette, tout le récit (Lasserre, page 20 jusqu’à la page 26). Je reprends ici le récit de la vie de Bernadette. (…) Je crois que je vais jusqu’à Lourdes fondé, en gardant la lutte de Peyramale et de la Grotte et le départ de Bernadette pour le chapitre V de la troisième partie. (ibid. F°309)
Sur Bernadette et Appoline deux filles du pays, portraits comparaison. « [Tenez biffé] Bernadette, tenez ! c’était Appoline, mais en beaucoup moins bien, en laid et en pauvre ». (ibid. F°315)
Mme Majesté : « Bernadette, tenez ! C’était Appoline, mais en beaucoup moins bien, en laid et en pauvre. » (ibid. F°328)
Si j’ai de la place, je donnerai là un peu de l’ancien Lourdes. Le moulin de Bernadette, le Lapaca, etc. (ibid. F°334)
Les chants commencent ici, la complainte de Bernadette, les cinq dizaines d’Ave. (ibid. F°352)
Analyse de Pierre. Il est venu à Lourdes pour continuer son enquête sur Bernadette (…). (ibid. F°372)
Je voudrais (…) que le médecin converti ou un autre me donne le cinquième chapitre, en continuant l’histoire de Bernadette [souligné dans la marge par Zola]. (ibid. F°379)
Ne pas oublier que Pierre est venu à Lourdes (…) pour étudier Lourdes et Bernadette (…). (ibid. F°380)
Puis, Pierre l’interroge [Chassaigne] sur Bernadette, en se souvenant qu’il est venu faire une enquête sur elle. Il faudra que l’infortune de Bernadette et du curé Peyramale soit pour quelque chose, dans son échec de croyant. (ibid. F°384)
Alors, en conversation (…), pendant qu’ils s’éloignent de la ville, tout le morceau sur Bernadette (…). (…)
La Grotte est libre, l’œuvre de Bernadette est faite. (ibid. F°s384-385)
Montrer (…) pourquoi le départ de Bernadette s’est produit logiquement, ainsi qu’une chose nécessaire (…). – (ibid. F°386)
Rappeler qu’il [Chassaigne] n’a pas cru d’abord à Bernadette. (ibid. F°387)
J’ai indiqué l’église paroissiale, et je veux qu’avant de quitter Pierre, Chassaigne lui donne rendez-vous (…) pour aller visiter cette église en ruine et la chambre de Bernadette. (ibid. F°390)
Alors finir par Bernadette. (ibid. F°390)
Le chapitre de fin consacré à Bernadette. (…)
Il [Chassaigne] n’a pas connu Bernadette ; [mais il biffé] et encore il aurait pu l’entrevoir à un de ses voyages (…). (ibid. F°391)
Puis, du monde rencontré, un prêtre qui a connu Bernadette, l’abbé Pommyan [sic] sans doute, ou le curé de Bartrès (non, il est mort). (…) L’avantage de ces deux témoins, c’est (…) de faire que cette fois, ce n’est pas une lecture sur Bernadette, mais [un biffé] des récits, une conversation. (ibid. F°392)
J’ai abandonné l’histoire de Bernadette, après son triomphe (…)
– Et j’ai maintenant Bernadette [chez biffé] à l’hôpital avec les sœurs, sa jeunesse. (…) Ne pas manger du prêtre, montrer la force des choses, et comment le départ de Bernadette s’est produit logiquement, comme une chose nécessaire. (ibid. F°s392-393)
Et toujours très délicat, très envolé, très mystique, en parlant de Bernadette. (ibid. F°394)
Pour finir Chassaigne qui veut montrer à Pierre la chambre de Bernadette et l’église en ruine, lui donne rendez-vous (…) \\. Je pose ainsi le V e chapitre de la quatrième partie, où j’aurai la grande opposition de la Grotte et de la Basilique triomphante, en face de la misérable chambre de Bernadette et de la ruine lamentable de l[a biffé]’église paroissiale. (ibid. F°s395-396)
Je crois qu’il faut que le docteur Chassaigne soit (…) avec un doux souvenir dévot (…) pour Bernadette. (ibid. F°396)
Et ne réserver de l’histoire de Bernadette [qu biffé], pour la fin, V e chapitre de la 5 e partie, que le séjour de Bernadette au couvent de Nevers et que sa mort (…) \\. (ibid. F°s396-397)
Pour la lutte du curé Peyramale, et pour le départ de Bernadette, qui amènent le chapitre V de la quatrième partie, voir les notes, le dossier de ce chapitre V. (ibid. F°397)
Lasserre ne veut pas que Bernadette ait eu des pensées d’orgueil. (ibid. F°397)
Une nature faite pour une visionnaire, revenir là sur Bernadette. (ibid. F°397)
Détails sur Bernadette (éb. 228). Il faut reprendre dans Bernadette de Lasserre (vers la page 25. et autres) les faits utiles pour la lutte de Peyramale et de Sempé, et le départ de Bernadette. (…) Tout ce qu’on a fait, les
millions dépensés, pendant que Bernadette est rentrée dans l’ombre et que Peyramale agonise. (ibid. F°s398-399)
Rappel du rendez-vous donné pour aller à la chambre de Bernadette. – (ibid. F°458)
J’aimerai (…) le faire [Pierre] se rendre tout de suite (…) à la chambre de Bernadette et à l’église du curé Peyramale. (ibid. F°465)
Relire le morceau dans le V de la première journée, relatif à la chambre de Bernadette. (…) D’abord, en [récit biffé] conversation, très simplement, la description des lieux, et comment la famille et Bernadette y vivaient. (ibid. F°471)
Ne devrait-il pas exister là un sanctuaire, un coin orné de fleurs au moins. Le docteur Chassaigne, dans son culte pour Bernadette, en a eu l’idée. (…) Puis, les détails sur ce qui a suivi la mort de Bernadette. (…) Un testament de Bernadette chez les sœurs. (…) Il n’y a pas à Lourdes, officiellement une
image de Bernadette. Bien dire que Pierre, s’il pouvait se convertir, en serait empêché par ce qu’il voit. Mais le laisser très ému dans sa tendresse pour Bernadette, au point de vue humain. (ibid. F°s473-474)
Reprendre ce que j’ai déjà dit à propos de Bernadette. (ibid. F°477)
Peur des ombres, du souvenir de Peyramale et de Bernadette. Ramener Bernadette. (ibid. F°478)
Le docteur Chassaigne a donc donné rendez-vous à Pierre pour lui montrer la chambre de Bernadette et l’église du curé Peyramale. Au V de la troisième partie, j’ai posé [to biffé] le départ de Bernadette et la lutte du curé Peyramale contre les Pères de la Grotte. (ibid. F°479)
Après l’exaltation de la Grotte et de la Basilique, (…) j’ai la pauvre chambre où Bernadette a vécu et l’église en ruine où dort Peyramale. (…)
La peur que les Pères ont de l’ombre de Peyramale et du souvenir de Bernadette. (ibid. F°s479-480)
Le [Ch biffé] docteur Chassaigne, dans son culte pour Bernadette, en a eu l’idée. (…) Pierre est très ému, dans sa tendresse pour Bernadette, au point de vue humain. (ibid. F°481)
La chambre de Bernadette. Tout est parti de là (éb. 137-175). (ibid. F°483)
Un tombeau à Bernadette (éb. 242). (ibid. F°483)
Ils veulent voir avant de retourner chez Majesté. Le frère de Bernadette. (ibid. F°497)
Je crois que je dois (…) faire procéder à un achat. (…) Pierre une photographie de Bernadette (plus loin). (…) Il faut que je me débarrasse de ceci, avant de conclure sur Bernadette et le nouveau Lourdes. (ibid. F°498)
Dès que je suis débarrassé de cela (…), je termine avec Appoline et Bernadette – (ibid. F°500)
Et Pierre, voyant une photographie de Bernadette la regarde (puis, il l’achètera). Mais il est frappé alors (…) de la ressemblance d’Appoline avec Bernadette. (ibid. F°501)
Appoline est une Bernadette qui a mal tourné (voir le personnage). (…) Comment une nouvelle Bernadette ne peut pousser à Lourdes, parce que les visions de
la première Bernadette a [sic] fait [pa biffé] naître un Lourdes nouveau. (…) Cas étrange d’une Bernadette si pure dont la vision extatique a gâté tout ce coin de terre. (ibid. F°s501-502)
Elle [Appoline] ressemble à Bernadette, c’est frappant ! peut dire M. de Guersaint, et Des Hermoises aussi [souligné par Zola] (très bon). (ibid. F°502)
Bernadette n’est plus possible, elle qui a tout fait. (ibid. F°502)
Appoline sera une Bernadette qui a mal tourné (voir le personnage). (…) Comment une nouvelle Bernadette ne pourrait pousser à Lourdes, parce que les visions de la première Bernadette a [sic] fait de l’ancien Lourdes un Lourdes nouveau. (ibid. F°504)
Et [elle biffé] ensuite : « Elle [Appoline] ressemble à Bernadette » – (ibid. F°506)
Ce cas étrange d’une Bernadette si pure dont la [v biffé] vision extatique a gâté tout ce coin de terre. (ibid. F°508)
Mon livre est sur la souffrance. Mais Bernadette aussi est de la souffrance. (ibid. F°564)
Bernadette humaine, mais extrêmement touchante et martyre. (ibid. F°564)
Le miracle de B., l’enfant porté [en interligne : infirme], et qui court [souligné dans la marge par Zola]. (ibid. F°565)
La force divine est dans l’homme, comment Bernadette a pu faire son œuvre (Lasserre 27.) (ibid. F°566)
Enfin Bernadette quittant Lourdes le 8 juillet 66, quittant l’hospice, où sont les sœurs de Nevers, pour aller à la maison mère,
Saint-Gildard, à Nevers. (ibid. F°s569-570)
Alors toute la souffrance de Bernadette. (ibid. F°575)
Poser la fin, il fallait que Bernadette restât « le jardin fermé qui plaît tant aux regards de l’Epoux » . – (ibid. F°579)
Venu à Lourdes pour étudier le cas de Bernadette, avec l’espoir qu’il [Pierre] y retrouverait la foi. (…) S’il avait pu croire ; Bernadette l’y aurait été [sic], car il l’aime (…). – (ibid. F°580)
[en interligne : Il [Pierre] a dit chez Bernadette. Elle était l’élue, la martyre, et s’il ne pouvait plus croire, elle ne l’en bouleversait pas moins dans sa fraternité (…).] (ibid. F°581)
Il [Pierre] a dit chez Bernadette : « C’est Bethléem, le [log biffé] logis misérable, l’asile [illisible] où naissait la religion nouvelle de la souffrance et de la pitié. » (ibid. F°585)
Ramener le plus possible Bernadette, l’identifier à l’humanité. (…)
Mêler Bernadette, dans sa touchante réalité humaine (…). (ibid. F°s589-590)
Chapitre V. La mort de Bernadette, et son œuvre. (…) J’ai Bernadette au couvent, et sa mort. (ibid. F°591)
Et c’est Pierre qui lira la vie de Bernadette au couvent et sa mort. (…) Mais je crois que le chapitre gagnera à être très simple et à ne contenir absolument que Bernadette (…) \\. (ibid. F°s594-595)
Maintenant, [pe biffé] peut-être serait-il distingué (…) de n’avoir dans ce chapitre que Pierre lisant
la vie et la mort de Bernadette au couvent. (ibid. F°s595-596)
Relire tout ce que Lasserre m’a dit de Bernadette (éb. 145). Le frère de Bernadette (éb. 188). Nevers et Bernadette (éb. 226). Bernadette à Nevers (Lasserre 37 et suivantes.) (ibid. F°596)
Peut-être valait-il mieux que Bernadette fût restée à Saint-Gildas, que de triompher à Lourdes. (ibid. F°596)
L’enfance de Bernadette. (ibid. F°601)
Puis la continuation de la vie de B. (ibid. F°602)
Par un moyen, revenir à Bernadette, toute sa vie au couvent, jusqu’à la mort. (ibid. F°603)
Visite de mon prêtre à la chambre de Bernadette et à l’église en ruine. Comparaison. (ibid. F°604)
Mort de Bernadette. (ibid. F°605)
Lui donner une grande tendresse pour Bernadette qui grandira là-bas. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 15 – Notes sur Pierre Froment)
L’atavisme qui le prédisposait à la foi, un admirateur de Bernadette qu’il a pu connaître. (ibid. Fo 66 – Notes sur le docteur Chassaigne)
Une Bernadette avec de l’éclat, de la santé, du sang. [Maj biffé] Mme Majesté dit : « Bernadette, tenez ! c’était Appoline, mais (…) en triste et en pauvre ». (…) Ce que le milieu a fait d’Appoline, qui aurait pu être une Bernadette. (ibid. Fo 103 – Notes sur Appoline)
Peut-être
pourrait-il accompagner Pierre à la chambre de Bernadette et à l’église du curé Peyramale. – (ibid. Fos 106-107 – Notes sur Cazaban)
Etat de Bernadette. (ibid. Fo 133 – Notes sur le Dr Dozous)
Bernadette, sage raison, rare boute de caractère, intelligence ordinaire, pas d’exagération dévote. (ibid. Fo 133 – Notes sur le Dr Dozous)
Donc aliénation mentale. Non, Bernadette pas folle (…). (ibid. Fo 133 – Notes sur le Dr Dozous)
Bernadette reste pauvre. Donc, pas une simulatrice. Aucun mobile vénal en elle. – (ibid. Fo 147 – Notes sur Boissarie)
Diday, de Lyon, solitude et ignorance de Bernadette, sujet à hallucination. (ibid. Fo 147 – Notes sur Boissarie)
Bernadette, la simplicité et le désintéressement. (ibid. Fo 147 – Notes sur Boissarie)
En ce moment de mysticité, de révolte contre la science, un admirable sujet : (…) cette extraordinaire histoire de Bernadette Soubirous (…). (ibid. Fo 208 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Et plus tard suivre Bernadette : on l’a fait disparaître, pourquoi ? (ibid. Fo 211 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Comme intrigue du roman, il faudrait mêler à l’histoire rétrospective de Bernadette, une histoire de jeune fille [lettre biffée] névrosée (…). (ibid. Fo 214 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Bernadette à Nevers (ibid. Fo 222 – Notes sur H. Lasserre)
B. inconnue du clergé. (…) 21 février, 3e jour de la quinzaine, 1er dimanche de carême. Avant le lever du soleil, foule immense. Portrait de Bernadette en extase (…) – (…) Le secret à Bernadette (11). 22 février – Et visite de B. à Peyramale. (…) B. en extase, magnifique, signe de croix, nobles, grands. (…) On s’empressent autour de B. (…) La Grotte illuminée ce soir-là. B. aussi ce jour-là [le jeudi 25 février] appelée dans la Chambre du Tribunal. (…) Enfin le 2 mars, B. va revoir Peyramale. (ibid. Fo 223 – Notes sur H. Lasserre)
Préfet veut faire avouer B. pour la conduire à l’hospice de Tarbes. (…) Le préfet doit renoncer à faire arrêter B. – (ibid. Fo 224 – Notes sur H. Lasserre)
Bernadette épuisée, fatiguée, tombe malade. (…) En juillet, touristes arrivent. Tout ce monde autour de B. (…) Le 16 juillet dernière apparition (…). – Un évêque se prosterne devant B. (ibid. Fo 225 – Notes sur H. Lasserre)
Le 17 nov. 58 la commission épiscopale à Lourdes interroge B. (ibid. Fo 226 – Notes sur H. Lasserre)
Eglise superbe, B. dans l’om \\bre, a fait sa 1ère communion, va à l’école des Sœurs de Nevers. (ibid. Fos 226-227– Notes sur H. Lasserre)
Depuis 15 jours seulement Bernadette vivant avec eux [les Soubirous]. – (ibid. Fo 231 – Notes sur H. Lasserre)
La seconde fille, Marie est envoyée au bois. Bernadette demande : non. (…) Enfin, on permet à Bernadette de les accompagner. (…) Bernadette en arrière, ne trouve rien, n’a [rien biffé] pas encore de bois dans son tablier. (ibid. Fo 232 – Notes sur H. Lasserre)
L’eau très froide. Bernadette avait des bas. (…) Ce ne fut qu’alors, selon Lasserre, après l’apparition que Bernadette acheva de se déchausser et traversa le [G biffé] canal. – (ibid. Fo 233 – Notes sur H. Lasserre)
Bernadette se transfigure, l’apparition se produit. (ibid. Fo 234 – Notes sur H. Lasserre)
Avant le lever du soleil, foule immense, [le biffé] l’heure accou- \\tumée où Bernadette venait. – (…) On emmène Bernadette chez le commissaire de police. (ibid. Fos 236-237 – Notes sur H. Lasserre)
Quel secret pouvait-il y avoir entre Bernadette et la Vierge. – (…) C’est pour la protéger que la Vierge [que biffé] met un secret entre elle et Bernadette. (ibid. Fo 238 – Notes sur H. Lasserre)
Alors visite de Bernadette à l’abbé Peyramale, pour lui répéter ce que la Vierge lui a dit (100)– Bernadette ne sait point encore le nom de la Dame. (…) Vers le lever du soleil (en février). Bernadette arrive. A voir le ravissement de Bernadette, il croit, il se convertit (contagion). Les signes de croix de Bernadette en extase, nobles, grands. (ibid. Fo 239 – Notes sur H. Lasserre)
Ce jour-là, la Dame avait révélé à Bernadette un second secret qui lui était personnel. (…) On s’empressait déjà partout autour de Bernadette. (ibid. Fo 240 – Notes sur H. Lasserre)
La Vierge lui [le biffé] dit un troisième secret personnel. Confidences intimes qui, d’après Lasserre, devaient sauvegarder Bernadette (…) \\. (ibid. Fos 240-241 – Notes sur H. Lasserre)
Bernadette va au Gave : Non ! allez à la fontaine, elle est ici (120). B. gratte le sol. (…) B. acclamée, lorsqu’elle passait. (ibid. Fo 241 – Notes sur H. Lasserre)
Ce jour-là aussi [26 février 1858], Bernadette appelée dans la Chambre du Tribunal (138). (ibid. Fo 242– Notes sur H. Lasserre)
Enfin, le 2 mars, Bernadette va re- \\trouver le curé de Lourdes. (ibid. Fos 242-243– Notes sur H. Lasserre)
La quinzaine finie, Bernadette continue à aller à la Grotte, mais n’entend rien. (ibid. Fo 245 – Notes sur H. Lasserre)
Une famille immensément riche veut adopter B. (…) Le Préfet vient faire arrêter B. pour la conduire à l’hospice de Tarbes. (…) Le préfet renonce à faire arrêter B. (ibid. Fo 247 – Notes sur H. Lasserre)
Bernadette, épuisée par son asthme, fatiguée par les visiteurs, tombe malade. (…) En juillet les touristes arrivent. Tout ce monde autour de B. (ibid. Fo 249 – Notes sur H. Lasserre)
Le 16 juillet, fête de N.D. du Mont-Carmel, B. entend la voix, et va à la grotte, gardée. Huit heures du soir. La Vierge apparaît. B. était sur la rive droite du Gave. (…) Un évêque qui se prosterne devant B. (ibid. Fo 250 – Notes sur H. Lasserre)
Le 17 novembre 58, la commission épiscopale se rend à Lourdes, et interroge B. (360). (ibid. Fo 252 – Notes sur H. Lasserre)
Bernadette était rentrée dans l’ombre. (ibid. Fo 254 – Notes sur H. Lasserre)
Bernadette était rentrée dans l’ombre. (…) L’abbé Peyramale, en proie à une maladie mortelle, râlait sur son lit. Et Bernadette était malade aussi, à l’hôpital. (ibid. Fo 254– Notes sur H. Lasserre)
Le triomphe de Lasserre, Dieu disant à la goutte d’eau de marcher (Bernadette) et la goutte d’eau emportant tout. (ibid. Fo 255 – Notes sur H. Lasserre)
Louise Soubirous, mère de B., est morte le 8 déc. 66. – B. n’est plus à Lourdes. (ibid. Fo 255– Notes sur H. Lasserre)
Bernadette à Nevers, où elle vécut 12 années. (ibid. Fo 257 – Notes sur H. Lasserre)
Il connaît Peyramale, il cause avec B. (ibid. Fo 257 – Notes sur H. Lasserre)
Les yeux de B. limpides et profonds. (ibid. Fo 258 – Notes sur H. Lasserre)
Vers le milieu de 1865, B. demande aux sœurs de Nevers, dont elle était l’écolière, de la recevoir comme postulante. (ibid. Fo 259 – Notes sur H. Lasserre)
B. court aux enfants et les enfants courent à B. (ibid. Fo 260 – Notes sur H. Lasserre)
Le curé Peyramale racontait qu’un dimanche, donnant la communion, il aperçut au-dessus d’une personne agenouillée à la sainte table une auréole éclatante. (…) La personne était B. (338). La pensée de B. allait à Lourdes, à la Grotte, au cimetière où dormaient son père et sa mère, à l’indigente église où elle avait communié, à l’Hospice, à la cité tout entière. Elle songeait beaucoup à Peyramale. (…) Colère de celui-ci devant les honneurs, et rêves de Ber. au récit que lui fait Lasserre. Le 8 sept. 1877, dépêche pour dire que le curé P. était mort. Désespoir de B. (ibid. Fo 265 – Notes sur H. Lasserre)
Il y avait 20 ans que B. avait vu la Vierge. (ibid. Fo 266 – Notes sur H. Lasserre)
B. est enterrée dans une petite chapelle dédiée à st Joseph, au centre du jardin des Sœurs de Nevers. Au pied de l’autel. Au troisième jour, les restes de B. n’avaient pas changé. (…) Bernadette est née le 7 janvier 1844 (…) – Mort le 16 avril 79. (…) Il fallait que Bernadette restât ce « jardin fermé » (ibid. Fo 270 – Notes sur H. Lasserre)
Le jour de la 1ère procession à la Grotte. (…) Peyramale était dans son lit très malade et Bernadette aussi. (ibid. Fo 287 – Notes sur L’église du curé Peyramale)
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BERNARDIN DE SAINT-PIERRE ====
(écrivain français, auteur de Paul et Virginie -1788-, 1737-1814)
Le Rêve (1888)
On a dit que le succès, le livre attendu veux-je dire, serait « Paul et Virginie » refait. Refaisons donc « Paul et Virginie » (…)
Paul et Virginie, pureté parfaite (MS NAF 10323 Le Rêve f° 217/1- f° 218/2- Ebauche).
BERNHARDT
(Rosine Bernard, dite Sarah) (1844-1923)
Actrice.
Nana (1880)
Valtesse et Sarah. (NAF Ms. 10313, Nana. F°97- Plan)
BESOGNE
Nana (1880)
revenir à la Mouche d’or, empoisonnée. La besogne de mort et de ruine était faite (NAF Ms. 10313, Nana. F°144- Plan).
Lourdes (1894)
Et je ne crois pas que j’aurais besogne [sic] de roman, d’intrigues diverses : simplement des malades avec l’histoire de leurs maladies, de leur espoir, les uns qui guérissent, les autres non ; et pas de mariages à la fin, pas d’amour même, en tout cas pas d’amour central. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°55)
BESOIN
Voir aussi : Falloir.
Le Ventre de Paris (1873)
Enfin, j’ai besoin d’un cultivateur au moins (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 78)
Macquart avait mis en elle un besoin de bien-être très arrêté. (ibid., f° 242)
La Faute de l’abbé Mouret (1875)
Seulement, j’ai besoin d’un drame. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 4)
La Terre (1887)
Bonhomme (…) Si j’ai besoin qu’il s’absente, il ira se louer à quelque lieue de là. (MS NAF 10.328, La Terre, Ebauche, f° 413/14)
(…) Mais quand il veut épouser la servante, elle refuse ; et il incendie la ferme. Cela vaut beaucoup mieux. (ibid., f° 490/82)
Pour mettre cela en action, j’aurai besoin à quelques reprises de lui faire voir le paysage (MS NAF 10329 La Terre F° 9 – Personnages, Jean Macquart)
Un type, silencieux, fumant, dont on ne sait jamais l’avis. D’autres à créer, selon les besoins (ibid., F° 96 – Personnages, Clou)
Le Rêve (1888)
Je n’ai pas besoin qu’Hubert jette Angélique dans le mysticisme, j’aime même mieux qu’elle y entre d’elle-même (MS NAF 10323, Le Rêve, f° 251/35)
Lourdes (1894)
Je pense que je n’ai pas besoin de mettre cela à la fin de « Rome » ; je puis le montrer seulement foudroyé par son second échec (…) \\. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s15-16 )
Mais, alors, se pose la question : quel est ce médecin ? et il faudrait une enquête sur lui, tout document historique a besoin d’être contrôlé. (ibid. F°47)
Une mère me gênerait peut-être (d’ailleurs, je peux la mettre avec le père, si j’en sens le besoin). (ibid. F°76)
Mais tenir compte que j’aurai besoin de lui dans les scènes principales. (ibid. F°80)
Une petite fortune qui le rend indépendant : même assez riche. Peut-être aurai-je besoin qu’il ait de l’argent. (ibid. F°85)
Je n’ai besoin que de lui. Il [Pierre] connaît l’abbé Judaine qui l’arrête et lui donne tous les détails sur les Dieulafay. (ibid. F°170)
Je reprends donc chacun de mes malades du wagon et je le fais agir selon la logique et selon les besoins du récit. (ibid. F°175)
La fontaine, les piscines, tout cela géographiquement, pour les besoins du récit. (ibid. F°247)
Et enfin, si j’ai besoin de Pierre, m’en servir uniquement pour le bureau des constatations. (ibid. F°428)
Et là des femmes la [Marie] baignent, je puis décrire cela pour corser le chapitre, s’il en est besoin. (ibid. F°445)
De plus je puis mettre en haut les Vigneron, que je retrouverai dans la Grotte, et madame de Jonquière et madame Désagneaux, dont j’aurai besoin tout à l’heure – (ibid. F°453)
Les hospitaliers dont j’ai besoin. (ibid. F°601)
D’ailleurs, je n’aurai besoin de lui que dans « Paris ». (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 16 – Notes sur Guillaume Froment)
Travail (1901)
après la longue consultation de la réalité, un prolongement dans demain, et d’une façon lyrique, mon amour de la force et de la santé, de la fécondité et du travail, mon besoin de vérité et de justice éclatant enfin (MS NAF 10333 Travail, Ebauche, f° 350/3)
Ce sera là le cabaret, dont j’ai besoin pour le livre premier (ibid., f° 388/41)
voir si je n’aurai pas besoin d’un forgeron (ibid., F°422)
Le lien qui unit Suzanne à Luc. Il est absolument nécessaire pour les besoins de l’action (ibid., F°439)
BESOGNE
Le Rêve (1888)
Pour aller moins vite en besogne, peut-être d’abord pas de passion (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 257/40)
BÊTE
Nana (1880)
Elle fait des bêtises. (NAF Ms. 10313, Nana. F°14- Plan)
Encore une bêtise. (ibid. F°17)
Nana très bourgeoise et très tendre. Pauvresse. Tous les amours bêtes. (ibid. F°20)
Muffat accepte sa bêtise. (ibid. F°69)
Une bêtise de Vendoeuvres, une rage dernière, le feu de la fin. (ibid. F°99)
Régnant sur la bêtise de tous et prenant plaisir à avilir. (ibid. F°103, 142, 150, 207).
Amélie, sa fille. Dix-huit ans, jolie, pensionnaire, l’air un peu bête, mais voulant y passer. (NAF Ms. 10313, Nana. F°177- Personnages)
[Philippe Hugon] Né à Paris. Un garçon vigoureux, très-frais, très rieur, et par trop bête.
Pourtant a un peu la bêtise du régiment. (ibid. F°181)
Bête. Insolente. (ibid. F°197)
Elle a fait une bêtise pour un jeune homme, avec lequel elle disparaît. (ibid. F°207)
Plus tard, quand Nana fera une bêtise pour le comique Fontan. (ibid. F°233)
affaires véreuses à la Bourse, il a lui aussi des hauts et des bas, il [Muffat] remonte sur sa bête, puis finit par se faire exécuter. (ibid. F°234).
Tout pour la pose, de la part de l’homme et de la femme, de la bêtise. (NAF Ms. 10313, Nana. F°262/11- Notes)
[Marie Tournier] Bête, très goûtée du Russe. (ibid. F°266/26).
Le Rêve (1888)
Mais l’écueil de ça est de faire petit, plat et bête (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 227/11-)
BÊTE HUMAINE
(Expression empruntée à La Préface de Cromwell de Hugo, et reprise pour le titre du roman La Bête humaine, de Zola, Charpentier, 1890. L’expression apparaît pour la première fois chez Zola dans L’Evénement du 26 février 1866, puis, la même année dans Le Vœu d’une morte. (A. Faure éd.)
La Faute de l’abbé Mouret (1875)
Une inconscience absolue, Eve sans aucun sens social, sans morale apprise, la bête humaine amoureuse. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 6-7)
Lourdes (1894)
Tout le chapitre donc, en dehors de la Grotte, de la foi, des choses religieuses. C’est la bête humaine qui se satisfait. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°340)
BETHLÉEM
Dans le Nouveau Testament, selon Matthieu et Luc, Bethléem, en Judée, est le lieu de naissance de Jésus.
Lourdes (1894)
Où est Bethléem ? L’évangile. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°43)
Puis, par un artifice, je finirai par une visite à l’église du curé Pyramale, et par une visite à la chambre de Bernadette. Bethléem. Tout est parti de là. (ibid. F°71)
Tout est parti de là.
C’est Bethléem ; et l’abandon. (ibid. F°s471-472)
C’est
Bethléem, et opposer la Grotte, avec son rayonnement de cierges, à cette chambre obscure, humide. (ibid. F°s480-481)
Il [Pierre] a dit chez Bernadette : « C’est Bethléem, le [log biffé] logis misérable (…) où naissait la religion nouvelle de la souffrance et de la pitié. » (ibid. F°585)
BIAIS
Le Ventre de Paris (1873)
Un aspect des Halles, vues de biais, de la rue Montmartre […] (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°296)
BIBI-LA-GRILLADE
Ouvrier et ami de Coupeau dans L’Assommoir.
Nana (1880)
Bibi-la-Grillade (NAF Ms. 10313, Nana. F°250 verso- Notes)
BIBLE
(Livre sacré de la religion catholique)
Voir : Dieu ; Ecriture ; Jésus ; Adam, Eve ; Genèse ; Job, Marie ; Paradis ; Passion ; Satan ;
Saint.
La Faute de l’abbé Mouret (1875)
Je calque le drame de la Bible, et à la fin je montre sans doute Frère Archangias apparaissant comme le dieu de la Bible et chassant du paradis les deux amoureux. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 3)
C’est la nature qui joue le rôle du Satan de la Bible. (ibid., f° 3)
La Bible donne uniquement ceci. (ibid., La Bible, f° 64)
Nana (1880)
Il raconte le Sacrifice d’Abraham en patois d’Alsace. (NAF Ms. 10313, Nana. F°245/3- Notes).
Lourdes (1894)
Puis, la veillée, les contes de chevalerie, les histoires de sorciers (…), la Bible [en interligne : 149], avec l’épingle – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°205)
Les histoires lues, la Bible, les sorciers (149). (ibid. F°219)
Elle [Bernadette] est alitée, (…)
elle lit, la lecture la passionne, surtout celle de la Bible. Rappeler la Bible, qu’on lisait tous les soirs à Bartrès, l’épingle piquée, la lecture commencée en haut de la page de droite. (ibid. F°s571-572)
BIEN
Le Ventre de Paris (1873)
Je ferai peut-être bien de ne pas inventer une conspiration vraie. Le sujet se dessine mieux ainsi.(MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 68)
J’ignore encore si je mettrai la police véritable dans l’œuvre; cela demanderait bien de la place; (ibid., f° 78)
Il aura un but, bien mince, l’autorisation de quelque chose qu’il avouera à la fin. (ibid., f° 87)
Les Halles sont bien grandes et pourtant les marchandises débordent comme autrefois dans les rues voisines (Le rêve de Florent, les Halles grandissant toujours) (ibid., f°128)
La Conquête de Plassans (1874)
BIEN
Je voudrais bien employer le personnage de Macquart. Je pourrai en faire un employé de la maison de fous (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans Ebauche F° 27)
Bien appuyer sur ceci, la religion fatalement poussant Marthe jusqu’au bout de la logique et châtiant Faujas. (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan XXIII F˚ 13)
La maison est vide, je puis bien la brûler 1). Ulcère variqueux. Joachime Dehaut [sic], pied-bot, ulcère (25) import. L’histoire de l’aiguille. (Boissarie / 283 [en interligne : Boissarie]) Sœur Julienne, phtisique (Boissarie 35-311). (ibid. Fo 176 – Notes sur les Miracles)
M. le docteur Boissarie (ibid. Fo 303 – Notes sur les Documents)
BON/BONTÉ
La Terre (1887)
La F. des R. me le [Jean Macquart] donne comme un garçon entêté et peu intelligent. Bon sujet. (MS NAF 10.328, La Terre, Ebauche, f° 430/31)
(…) Rôle de Jean là-dedans. – Le lendemain du jour où elle a refusé son galant. La ferme brûle. Une haine de tout le pays qui monte contre la ferme. Cette histoire est bonne ; mais elle a le défaut de ne pas trop tenir à mon histoire centrale. (ibid., f° 463/55)
Il est déjà bon de ne pas la faire prendre par Buteau (MS NAF 10329 La Terre F° 52 – Personnages, Françoise Fouan)
Le Rêve (1888)
Cela serait bon, symbolique (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 221/5).
(…) Ce qui serait bon, ce serait de faire parler du fils de l’évêque qui vient d’arriver (ibid., f° 256/39)
(…) Si le prince charmant est attendu, il est bon qu’il soit tout de suite le prince charmant. C’est à régler (ibid., f° 357/40)
(…) C’est encore de l’hérédité, c’est très bon pour ma série (ibid., f° 283/66)
Lourdes (1894)
Et il faudrait que je puisse interroger (…) le baron de Massy (…) : un [cr biffé] catholique, m’a-t-on dit, mais qui n’a jamais cru à la Vierges de Lourdes, parce qu’il avait
sans doute de bonnes raisons pour ça. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s65-66)
Tous mes types de malades ; et le très bon est qu’ils sont naturellement réunis. (ibid. F°68)
N’en faire que le témoin des faits, et ne pas le prodiguer, le faire intervenir seulement quand cela est bon. (ibid. F°82)
Je voudrais un faubourg de Paris, un village des environs. Neuilly me semble assez bon. (ibid. F°91)
J’ai peut-être envie de mettre un très grand seigneur, très chic, qui se dévouerait
absolument ; mais alors, une simple figure de fond. Cela serait très bon. (ibid. F°s102-103)
Elle est donc sur le quai, lors du départ du train blanc, « Vous partez » – Oh ! non, mon mari m’emmène à [Cauter biffé] Luchon ». Et son visage rayonne. Cela sera très bon. (ibid. F°112)
Son portrait serait bon ici [Pierre]. Le prendre au personnage. (ibid. F°148)
Alors, ils [Ferrand et sœur Hyacinthe] se reconnaîtraient ; ce serait bon. (ibid. F°180)
Comment il [Pierre] la [Bernadette] voit humaine ; mais je crois bon de faire là qu’il s’imagine croire. (ibid. F°209)
Cela est bon, parce que ça fait
pendant avec la crise où la tante restera. (ibid. F°s325-326)
Cela me donne un bon retour sur la foule. (ibid. F°334)
Mais, à cette heure de la procession, l’abri est vide. Il ne sera bon à décrire que plus tard, dans la nuit, lorsqu’on y dormira, dans une grande promiscuité. (ibid. F°361)
Ce sont les deux bons épisodes, mais ils ne suffisent pas pour emplir le cha- \\pitre. (ibid. F°s425-426)
Mais il serait bon que les pères de la Grotte fussent toujours à l’écart [dans la marge : au III]. (ibid. F°428)
Voir quel serait le rappel utile et bon de la salle de constatation. (ibid. F°429)
Elle [Appoline] ressemble à Bernadette, c’est frappant ! peut dire M. de Guersaint, et Des Hermoises aussi (très bon). (ibid. F°502)
Elle est venue de Paris, et je crois que je la mettrai dans [un biffé] le wagon de troisième, en face de Mme Vincent. Cela serait bon, à cause
de l’opposition : douleurs morales. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 61-62 – Notes sur Madame Maze)
Mais il me semble qu’un prêtre mondain serait là d’un bon effet. (ibid. Fo 94 – Notes sur l’abbé des Hermoises)
Cela est bon pour ma malade ; le premier jour elle ne croit pas assez, et échec. Le second jour elle croira. (ibid. Fo 273 – Notes sur Mlle de Fontenay)
Travail (1901)
Tremper cela de bonté, de tendresse, toute une floraison admirable, un cri prégnant et éclatant (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 350/3) \\C’est qu’il y a de bon, c’est que dès le premier chapitre, j’ai de l’amour (ibid.,f° 355/8) \\Il est bon que Luc soit un architecte (ibid., f° 359/12)
Pourtant comme l’ouvrier disparaît à la fin du Livre deuxième, et ne reparaît qu’un peu au Livre troisième (…) je n’aurai donc pas d’ouvrier sur lequel je puisse montrer un bon changement (ibid.,f° 381/34)
Cela est bon, parce que cela me donne la campagne, les paysans, la culture (ibid., f°s 399/52-400/53)
cela est très bon (ibid., F°408)
Tout cela sera très bon pour la peinture affreuse de mon bourg (ibid., F°410)
et si c’était le savant, Jordan, qui avait hérité du haut-fourneau isolé (…) Cela est d’un bon emploi, explique sa fortune, comment il est fixé à Beauclair (ibid., F°418)
La question de l’emploi des machines, de plus en plus élargi, devient très bon avec ces ouvriers (ibid., F°422)
Je m’aperçois que je ne peux rien faire de bon si je ne fais pas de Bonnaire un révolutionnaire (ibid., F°427)
BONAPARTE
(voir Napoléon)
BONHOMME / BONHOMIE
Lourdes (1894)
Le petit Gustave a eu une crise (…), on a cru qu’il passait, et la terreur (bonhomie) du père et de la mère, si le petit était mort avant Mme Chaise. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°314)
Chacun
demande quelque chose. Bonhomie, cruauté inconsciente. (ibid. F°s316-317)
Faire tout cela très bonhomme et d’une cruauté tranquille et poignante. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 58 – Notes sur Gustave Vigneron)
Riant volontiers, et bonhomme au fond. – (ibid. Fo 79 – Notes sur Berthaud)
BORDEDEBAT (Père)
Supérieur des pères de l’Immaculée-Conception, modèle du père Capdebarthe dans Lourdes. Zola le croisa lors de son premier voyage, en août 1892.
Lourdes (1894)
Et il faut aussi que j’aie un frère de l’Assomption, pareil à celui qui m’a guidé. Un père de la Grotte aussi,
soit le père Noguès directeur des Annales, soit le père Bordedebat lui-même. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s99-100)
BORNER
Travail (1901)
Il faudra me borner, prendre des exemples (MS NAF 10333 Travail, Ebauche, f° 353/6)
Mais j’ai déjà beaucoup de personnages, et je crois qu’il faut me borner le plus possible (ibid., F°423)
BOUCHE (METTRE DANS LA)
Lourdes (1894)
Ce que je disais au docteur Boissarie : Si moi j’avais une source et [q biffé] si je guérissais les plaies apparentes, je voudrais bouleverser le monde. (…) Le mettre dans la bouche de Pierre, dans sa conversation avec le docteur Chassaigne. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°274)
BOURGEOIS (Type social) / BOURGEOISEMENT
Le Ventre de Paris (1873)
Pour Gavard, c’est le bourgeois frondeur. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 91)
La Conquête de Plassans (1874)
Un vieux jardin avec des grands buis tenu proprement et bourgeoisement ; (NAF MS 10.280 La Conquête de Plassans, Plan F˚ 3)
La Terre (1887)
Le paysan, ou le bourgeois propriété [sic] pourrait en avoir racheté des morceau [sic], sans arriver à la reconstituer, et la haine contre cette masse de terre dont le coin entre dans le pays. (MS NAF 10.328, La Terre, Ebauche, f° 461/54)
Le Rêve (1888)
Cela me paraît beaucoup plus grand et beaucoup plus touchant. Le triomphe complet était plus platement bourgeois (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 305/88)
Travail (1901)
Tout revient du monde bourgeois (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 395/48)
BOUT (AU)/ D’UN BOUT À L’AUTRE
Lourdes (1894)
Il n’y a qu’à s’incliner et à croire ; ou bien, du moment que l’examen commence, il ne doit plus s’arrêter, il va jusqu’au bout et aboutit fatalement [à la biffé] au doute, car la raison ne peut conclure. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°48)
C’est sa nièce
qui tient le magasin. Une très jolie fille à laquelle je puis trouver un bout d’intrigue. (…) Voir le bout d’intrigue de la nièce, avec un prêtre (le prêtre mondain ?) – (ibid. F°s119-120)
Pierre sans doute a dit : « En voilà pour jusqu’à demain matin 3h40. » Lourdes au bout pourtant. (ibid. F°122)
La mangeaille domine, je veux montrer, d’un bout à l’autre, tout ce peuple mangeant. (ibid. F°339)
Obsession des chants. Les filer d’un bout à l’autre des chapitres jusqu’au miracle de Marie. (ibid. F°364)
Elle [Marie] verra tout à l’heure la Vierge. Un bout d’analyse. (ibid. F°368)
Marthe peut causer avec Mme Sabathier, ce qui me donnerait un bout de conversation. (ibid. F°420)
Ce coup de fortune pour Lourdes, cette popularité doit être un effet qui revient d’un bout à l’autre du chapitre, comme la joie que Marie éprouve à marcher. (ibid. F°491)
Voir si je ne dois pas donner un bout d’intrigue à Appoline. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 103 – Notes sur Appoline)
BOUTIQUIER
voir aussi TYPE)
Le Ventre de Paris (1873)
type du boutiquier gouailleur et farceur de Paris (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 72)
BRANCHE
(voir aussi LIGNÉE)
Le Ventre de Paris (1873)
J’ai eu dans La Fortune des Rougon toute une naissance d’appétits. Dans La Curée, branche des Rougon, appétit nerveux du million. Dans le Ventre, branche des Macquart, appétit sanguin des beaux légumes et des beaux quartiers de viande rouge.(MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 48)
J’aurai ainsi une honnête femme, dans la branche des Macquart.(ibid., f° 49)
BRAVEMENT
Nana (1880)
Pendant ce temps, Zoé est restée bravement sur la brèche (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°79- Plan).
BREF/ BRIÈVEMENT
Le Ventre de Paris (1873)
Bref, Charles est repris (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 69)
Bref, elle recule devant la lettre anonyme, et part pour expliquer tout au préfet de police. (ibid., f° 87)
===
La Faute de l’abbé Mouret (1875) ===
Bref, quoique fille bonne à marier, elle est toute neuve, quand elle se perd dans le paradis avec Serge. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Ebauche, f° 6)
Et arriver à petite fête [sic] où le curé est invité. La décrire brièvement. (ibid., plan du troisième livre, f° 22)
Nana (1880)
Poser brièvement le comte et la comtesse, puis le Marquis. (NAF Ms. 10313, Nana. F°9- Plan)
Quand tous sont posés assez brièvement, j’introduis Fauchery amené par Hector de la Faloise. (ibid. F°26)
Le soir, Mabille. Nana portée en triomphe Détails brefs. (ibid. F°124).
La Terre (1887)
Cette grande culture, j’y ai introduit le ver, en y mettant une paysanne à gros appétit. Pour ne pas avoir trop de parallélisme, ne pas faire retourner Jean chez la fermière, ou s’arranger du moins pour que la symétrie ne se sente pas. Tout cela du reste, très bref. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 466/58 – Ebauche)
– Bref, un homme avec tous ses combats, ses actions et ses réactions, amené au progrès, mais pas satisfait devant lui (MS NAF 10329 La Terre f° 70 – Personnages, Alexandre Hourdequin)
Le Rêve (1888)
Poser Hautecoeur-le-château et Hautecoeur-la-ville, brièvement (MS NAF 10323, Le Rêve, Plan, premier plan détaillé du chapitre I, f° 13) \\Tout cela bref, pour indiquer le milieu dans lequel grandit l’enfant. Le milieu de derrière, le jardin surtout (ibid., plan, deuxième plan détaillé du chapitre II f° 16,)
Par répliques brèves (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XII, f° 159)
Tout cela très discret, bref (ibid., premier plan du chapitre XIII, f° 179)
elle va au somptueux hôtel qu’on a préparé : le décrire brièvement cet hôtel, il fait partie de la grande richesse (ibid., premier plan du chapitre XIV, f° 192)
Lourdes (1894)
Très brefs, d’ailleurs, tous ces détails. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°137)
Tout cela très bref, sans détails. – (ibid. F°261)
Tout ce qui précède doit être traité brièvement, parce qu’en somme c’est Bernadette qui est centrale et qui doit emplir le chapitre. (ibid. F°300)
Résumer brièvement qu’on l’a [Pierre] réveillé et qu’il est allé chercher Marie à l’Hôpital. (ibid. F°432)
Au bureau. (…) En reprendre brièvement la description. (ibid. F°439)
Je poserai la gare d’abord, l’heure du départ du train, et en récit je reviendrai brièvement sur la Grotte. (ibid. F°507)
Effet dans le wagon, très bref. (ibid. F°569)
Travail (1901)
Comment il est là, le poser brièvement tout de suite (…) Les Jordan posés brièvement (…) me donnant tout l’Abîme, mais très bref (F°431)
BRISER
Le Rêve (1888)
A la fin , dans la maladie (effet à étudier) je briserai les défauts d’Angélique (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 282/65)
BROCHURE
Lourdes (1894)
Ils [le baron Suire, Berthaud et Gérard de Peyrelongue] me donnent aussi toute l’Hospitalité. Prendre les détails dans la [pe biffé] brochure. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°225)
Lire la brochure sur l’Hospitalité de N.-D.-du-S. (ibid. F°241)
Poser tout ce qu’il sera nécessaire de l’Hospitalité. (…) [en interligne : Lire la brochure. (M.V. 26-28.)] (ibid. F°330)
Lire la brochure sur l’Hospitalité de N.-D.-du-S. – (ibid. F°350)
BRODER
Lourdes (1894)
Hallucination, car l’illusion s’appuie sur la réalité et brode. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 147 – Notes sur Boissarie)
BRODERIE/ BRODEUR-EUSE
(genre de travail artisanal ou artistique)
Le Rêve (1888)
Une scène de travail sans doute. La broderie revient (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 269/52)
Me servir là des broderies (ibid., f° 270/53)
je n’y pers que la broderie commandée (…) il faudra trouver autre chose pour cette broderie (ibid., f° 308/91)
Elle cite son exemple, elle lui explique que jamais le comte ne laissera épouser une brodeuse (MS NAF 10323, Le Rêve, plan du chapitre IX, f° 122)
Un travail de broderie pendant tout cela. Un panneau en bas relief pour le siège épiscopal (ibid., deuxième plan du chapitre XI, f° 143)
Elle est donc au travail, la broderie reprend (ibid., premier plan du chapitre XI, f° 151)
Donc faire revenir l’éducation avec la pudeur qui s’éveille sans doute, la broderie qui est là, etc. (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XII, f° 162)
BRUAT (Mme l’Amirale)
Veuve de l’Amiral Armand Joseph Bruat, dont le peintre Thomas Couture fit le portrait.
Lourdes (1894)
Tout ce monde autour de B. Veuillot, Mme l’amirale Bruat. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 249 – Notes sur H. Lasserre)
BRUSQUE / BRUSQUEMENT
La Faute de l’abbé Mouret (1875)
Je commence par la chambre de Serge malade, au Paradou, brusquement. (MS NAF 10294, La Faute de l’abbé Mouret, Le Paradou, f° 61)
Nana (1880)
Monde de bourse et de sport gagnant l’argent au jour le jour. Ça peut durer des années comme ça peut finir brusquement. (NAF Ms. 10313, Nana. F°22- Plan)
Enfin brusquement : Ta femmes (sic) fais (sic) ça avec un autre, va la retrouver (…). (ibid. F°69)
Il faut que brusquement l’amant en titre, Cartier ; le soupirant, Muffat ; et l’amant de cœur Daguenet ; se trouvent nez à nez, et se consolent, lorsque Nana fait son plongeon avec Fontan, ça à la fin de l’autre chapitre. (ibid. F°85)
– Puis brusquement le bruit se répand que Nana est là, et les commentaire (sic). (ibid. F°91)
Je mets Nana prise à une moyenne de 30 contre un, parce que, quand on la voit prise brusquement, quand on la voit ramassée, la cote baisse et finit par tomber à 10 contre un. (ibid. F°117)
Et, dans son trouble, dans son angoisse d’être ainsi congédié, il lui remit brusquement l’écrin. (ibid. F°119 verso).
Lourdes (1894)
La cité future de félicité montrée : ainsi toute la partie où le prêtre cache son frère, où ce dernier l’initie, doit être [ext biffé] comme une brusque ouverture sur un Paradou social. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°17)
J’ai eu une brusque idée : faire deux volumes, l’un qui s’appellerait Lourdes, l’autre Rome. (ibid. F°60)
Alors ne mettre là qu’un mot de la Grivotte, pour préparer sa rechute prochaine : plus exaltée encore mais frissonnante, rauque, ce que Pierre remarque, ce qui rendra la rechute moins brusque. (ibid. F°536)
Lui qui n’est pas croyant, qui ne pratique pas, a accepté d’aller à Lourdes, par curiosité et par dévouement aussi, en remplacement d’un ami, brusquement empêché. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 90 – Notes sur Ferrand)
En même temps, il lui semblera que cette boule qui lui paraissait monter à sa gorge, monte brusquement et a l’air
de s’échapper par la bouche, dans un souffle, comme si elle se fondait, s’envolait. (ibid. Fos 120-121 – Notes sur la maladie de Marie de Guersaint)
Dans l’obscurité, brusque remarque qu’on n’est plus maître de ses mouvements. (ibid. Fo 123 – Notes sur la maladie de M. Sabathier)
Vomissement d’eau insipide ou salée, qui remplit brusquement la bouche. (ibid. Fo 124 – Notes sur la maladie de Mme Vêtu)
Il y a là des cassures, des pentes raides brusquement coupées (…). (ibid. Fo 219 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)
BRUSQUER
Le Rêve (1888)
Finir sur un mot d’Angélique (…) Brusquer cette fin sans doute pour se débarrasser de Monseigneur (MS NAF 10323, Le Rêve, deuxième plan détaillé du chapitre XIII, f° 175)
BRUTAL
Le Rêve (1888)
C’est dans l’autre chapitre qu’Angélique et que le public va savoir qui est Félicien . Pour que cela ne soit pas brutal, il est nécessaire de le faire prévoir (MS NAF 10323 Le Rêve, premier plan du chapitre VII, f° 103)
BUT
Voir aussi : pour
Le Ventre de Paris (1873)
Il aura un but, bien mince, l’autorisation de quelque chose qu’il avouera à la fin. (MS NAF 10338, Le Ventre de Paris, Ebauche, f° 87)
Nana (1880)
Il faut que dès lors le but de l’homme dévot s’indique : il veut agir par Muffat sur l’impératrice, dans un but déterminé. (NAF Ms. 10313, Nana. F°106- Plan).
Puis, si la femme pardonnait, cela irait contre mon but. (NAF Ms. 10313, Nana. F°216- Ebauche).
Le Rêve (1888)
Ce chapitre a surtout pour but d’apaiser leur amours (NAF MS 10323, Le Rêve, deuxième plan détaillé du chapitre VI, f° 82)
Ce chapitre a surtout pour but d’apaiser leurs amours (ibid., premier plan du chapitre VI f° 87)
Lourdes (1894)
Où est le but, où est l’intérêt, de toutes ces manifestations individuelles, dans le grand tout ? (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 261 – Notes sur H. Lasserre)
BUTTER
Lourdes (1894)
La vie moderne butte contre les Pyrénées, stagnation. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°208)
La vie moderne butte contre les Pyrénées, stagnation. Idées immobiles (éb. 238). (ibid. F°220)
La vie moderne butte contre les Pyrénées. (ibid. F°509)
BYZANCE (BYZANTIN)
Le Ventre de Paris (1873)
Les bas-côtés sont peinturlurés à la byzantine. (Le Ventre de Paris, Notes documentaires, Ms.Naf. 10.338, f°144)
Le Rêve (1888)
Vitraux (…) Figures petites, de style byzantin (…) se détache du style byzantin (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes Vitraux, f° 273 )
Troisième Acte. Bien poser Nana comme nudité. (ibid. F°10)
Bien poser Nana comme nudité. (ibid. F°12)
La fille de Gaga. Elle l’élève très bien. (ibid. F°13)
Nana compte bien balancer le grigou et le moricaud (…). (ibid. F°17)
Elle a bien songé à écrire une autre lettre à Daguenet pour lui dire de venir (ibid. F°18)
Bien arrêter ce personnage dans son beau alors (ibid. F°25)
Bien faire sentir la nuance. (ibid. F°27)
Sabine, l’autre face du vice, protégée par la légalité, bien plus destructive.
Bien poser le milieu. (ibid. F°31)
Poser Mignon ; bien montrer le côté popotte du ménage (…).
C’est là où il faut bien poser que Nana, dépité (sic) de ne pas avoir Muffat, se reporte sur Steiner. (ibid. F°38)
D’autre part bien détacher les épisodes suivants (…). (ibid. F°39)
Bien poser Labordette (important.)
Bien faire ressortir l’époque. (ibid. F°44)
On les veut bien faite (sic). (ibid. F°45)
Mais Gaga paraissant bien résolue à ne pas la vendre. (ibid. F°46)
Bordenave finit par dire oui, mais ça embête Satin, tous ces gens si bien (…). (ibid. F°52)
Au départ, dans le couloir, bien peindre toutes les petites qui filent par là (…). (ibid. F°53)
Cela lui fait faire des réflexions ; il faut qu’elle soit économe, qu’elle se conduise bien.
elle n’a jamais qu’un amant à la fois ; c’est bien permis. (ibid. F°65-6)
Eh bien il va lui en apprendre de jolies, si elle ne les sait pas. (ibid. F°68)
Voir si une lettre de Georges ne viendrait pas bien là.
Elle lui dirait bien que sa femme le fait cocu. (ibid. F°69)
Elle feignait bien de plaisanter (ibid. F°69-verso)
[Nana] Elle est d’abord très maternelle. Elle s’est trompée bien sûr. (ibid. F°70)
Nana se dit bien heureuse. (ibid. F°80)
Puis elle finit par la voir bien réellement chez Laure. (ibid. F°85-6)
Retour de Zizi ; Philippe arrivant, et bien reçu.
Mignon bien avec Nana, lui serrant la main (ibid. F°97)
Hôtel très bien tenu, grand palier avec divan, fauteuils, fleurs.
La scène qu’elle lui fait plus loin, quand Georges et son frère seront là : Vous pouviez bien entrer.
Bien expliquer la position respective de Muffat et de Vendoeuvres (ibid. F°98)
Enfin, Philippe aussi a reparu, très bien traité par Nana. (ibid. F°103)
Hôtel très bien tenu, concierge poudré, laquais, grand palier avec divans, fauteuils, fleurs. (ibid. F°105)
(…) le tout était de bien mourir (ibid. F°109-verso)
L’Anglais ne va pas bien. (ibid. F°111/2)
bien montrer le grouillement (ibid. F°119)
Bien montrer les promiscuités des courses. (ibid. F°125)
J’ai bien envie de montrer là madame Robert, suivie par le Marquis (…). (ibid. F°126)
Le docteur Tavernier, (…) se faisant très bien payer. (ibid. F°131)
Le cocher : Madame nous fait bien attendre. (ibid. F°142)
Un monsieur très bien fait traiter une affaire par Nana auprès du prince de Galles. (ibid. F°148)
Il peut encore donner des détails. Fauchery arrive, eh bien ? (ibid. F°155).
Docteur Boutarel. – Un docteur jeune, très bien, irréprochable. (…) se fait très bien payer (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°168- Personnages)
[Daguenet] Bien mis. (ibid. F°172)
[Fauchery] Un garçon bien, figure qui plaît au femme. (ibid. F°174)
[Hugon] Bien élevé. (ibid. F°181)
[Madame Maloir] Mais femme digne, ayant des manières, jouant très bien le rôle de chaperon, quand il le faut (…). (ibid. F°184)
[Mignon] Châtain, bien peigné
Et ils s’entendent très bien (…). (ibid. F°186)
[Blanche de Sivry] Veut se faire passer pour avoir été très bien élevée. (ibid. F°197)
[Steiner] Se tient très bien (ibid. F°198)
[Vandoeuvres] (…) il faut faire cela, parce que c’est bien porté (ibid. F°202).
Il faudrait, bien montrer tous les personnages abattus aux pieds de Nana à la fin. (NAF Ms. 10313, Nana. F°211- Ebauche)
Bien la poser, comme nudité, dans la première représentation (…). (NAF Ms. 10313, Nana. F°212)
La femme très fière, noble, aimant suffisamment son mari, se conduisant bien (ibid. F°213)
il s’est marié à une jeune fille : elle bien élevée, noble (…). (ibid. F°215)
une femme très légère, la cocodette, bien peinte voulant imiter les filles, et la femme infirme indiquant (bien discrètement) qu’elle aurait préféré que son mari se mit avec la cocodette . (ibid. F°217)
Les deux figurantes aussi seront des amies de Nana. Bien entretenues (ibid. F°220)
Je pourrais revenir, à plusieurs fois, dans de courts passages, pour bien avoir le théâtre bordel (…). (ibid. F°221-2)
Voir si la campagne ne serait pas bien là. (ibid. F°223)
(…) au fond même, en fouillant bien, on trouverait une communauté de souche entre les deux. (ibid. F°226)
La femme de Muffat deviendrait l’autre face du vice, le vice protégé par une situation légale, bien plus destructif (…). (ibid. F°227)
Pour bien mettre cela en vue, il faudra bien peser le caractère de Muffat, de la comtesse et de Nana. (ibid. F°229)
Arsène Labordette est le type du maq. bien mis (…). (ibid. F°236).
Elle n’est bien que là où elle n’est pas. (NAF Ms. 10313, Nana. F°241/1- Notes)
On dit qu’il a beaucoup d’argent et qu’il est bon pour les femmes. Eh bien j’ai tout (ibid. F°242)
Si vous aviez vu ça comme c’était rouge et gros, et qu’on aurait si bien mordu là dedans !
Qu’est-ce que ça me fait, bah ! je t’aurai tout de même bien aimé. (…)Je suis contente, vois-tu, je suis allée voir mes gosses, tantôt, et ils vont bien.» (ibid. F°243/2)
Les murs peints à la chaux tant bien que mal. (ibid. F°248)
Elle essaie de faire croire qu’elle a été bien élevée. (ibid. F°251/3)
La femme qui avoue l’origine et celle qui raconte qu’elle est bien née. (ibid. F°252/1)
Ou ce n’est pas possible, si elle est bien entretenue. (ibid. F°254/3)
Elles le font venir à chaque instant et le paie (sic) bien. (ibid. F°254/21)
Des jeunes idiots, les uns par chic, d’autres par toquade, se ruinant très bien. (ibid. F°265/25)
Les hôtels très bien tenus (…). (ibid. F°267/27)
Dehors, temps affreux, alors il reste avec le cocher, qui le préfère au prince « Monsieur, j’attelerai (sic) bien, parce que je vous aime mieux. » Puis il cause de madame, (…) disant qu’elle pourrait bien éviter ces rencontres
Le mot du cocher à Lambert qui attend à la porte du prince Napoléon : « Ah ! monsieur, madame nous fait Bien attendre. » (ibid. F°277)
Un monsieur très bien, un marquis, (ibid. F°278)
[Judic] Bonne femme, conservant de la tendresse pour son mari, qui mène bien ses affaires, (ibid. F°280)
Bien insister. Bonne fille, ménage bourgeois. (ibid. F°281)
Le cheval a très bien galopé (…).Chevaux nerveux dans le défilé, bien trop. Un peu long de reins, mais bien prêt. (ibid. F°293)
l’Anglais ne va pas bien, l’Anglais qui passe. (ibid. F°296)
Venot mariant Daguenet, voyant très bien la liaison de la comtesse avec Fauchery. (ibid. F°336). ==== BON/ A QUOI BON ==== Elle prend la maison de passe à son compte, ou elle y entre pour suppler (sic) la vieille et en hériter. Très bon. (NAF Ms. 10313, Nana. F°147- Plan). A quoi bon courir les chances d’un rapprochement, lorsque chez moi le drame est tout à fait secondaire. (NAF Ms. 10313, Nana. F°225- Ebauche)
Je crois que cela est bon et que je dois garder cela. (ibid. F°228).
=== Au bonheur des dames (1883) === Et à la fin, pour que tout finisse bien, je lui [à Mouret] ferai sauver ses cousins [à Denise] (MS NAF 10277, Au bonheur des dames, Ebauche, f ° 13) \\Je pourrais prendre chez la maîtresse d’Octave la femme très bien qui vole par tentation (…) (ibid., f º18) === La Terre (1887) === mon héros, Jean Macquart. Il est menuisier, il peut très bien venir travailler chez le Kedot [?] du pays. (MS NAF 10.328, La Terre, f° 404/5- Ebauche)
Bonhomme (…) Si j’ai besoin qu’il s’absente, il ira se louer à quelque lieue de là. Très bien. (ibid., f° 413/14)
(…) les biens lui échappant à cause du père ; et à la fin, il a le bien, son père mort, et Louise morte. C’est bien compliqué, et il y a bien des morts. (ibid., f° 417/18)
(…) J’ai peur que mon Jean ne soit bien effacé à côté de Bonhomme. (ibid., f° 430/31) === Le Rêve (1888) === Comme je veux que l’histoire finisse bien (…)(MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 227/11)
(…) C’est ici que je voudrais bien que les Hubert fussent un peu plus mouventé [sic] (ibid., f° 245/29) \\(…) Je laisserai bien entendu de côté tout l’amour physique (ibid., f° 252/36)
(…) après le chapitre de sa venue lente jusqu’à son apparition, j’aurai bien un chapitre ou [sic] il lui parle, deux ou trois épisodes, et qui ira jusqu’à l’aveu (ibid., f° 259/42)
(…) Bien dire la débâcle qui se produit dans son cœur (ibid., f° 277/60)
(…) Et bien dire que si elle triomphe, c’est au milieu, c’est à l’éducation qu’elle le doit (ibid., f° 288/71)
(…) Enfin je voudrais bien pour faire Angélique complète la faire charitable (ibid., f° 289/72)
(…) Ce que je n’ai toujours pas, c’est l’idylle dans le terrain vague. Ce terrain est trop vague , je voudrais bien le fixer (ibid., f° 290/73) \\(…) S’il était ingénieur ou lieutenant, ce serait très bien (ibid., f° 298/81)
(…) C’est sous l’empire, et bien dire pourquoi il ne veut pas être soldat (ibid., f° 300/83)
(…) Bien expliquer pourquoi il n’est rien (ibid., f° 301/84)
(…) Bien indiquer cela (ibid., f° 306-89) J’aimerai [sic] bien là mettre tout [sic] l’histoire de l’évêque, les Hautecoeur (MS NAF 10323 Le Rêve, f° 51, f° à reclasser sans doute dans le dossier Ebauche ou Plan)
Le château à moitié reconstruit (…) Bien indiquer cet inachevé (…) (MS NAF 10324, Le Rêve, Notes sur le château de Hautecoeur, f° 371)
Mais bien indiquer la chapelle, le château, et surtout la maison des Hubert, époque, architecture, distribution intérieure (MS NAF 10323, Le Rêve, Plan, premier plan détaillé du chapitre I, f° 10) ; Les boucles d’oreilles sont inutiles. Le livret suffit. C’est bien plus administratif (ibid., f° 12). )
(…) Elle est femme, le bien dire (ibid., 2ème plan détaillé du chapitre II, f° 22)
(…) Bien insister que le reste de son instruction est purement de grammaire (ibid., f° 34)
(…) Bien dire cela et lire absolument mes notes (ibid., f° 36)
Bien marquer que c’est de la folie, du rêve (ibid., 2ème plan détaillé du chapitre III, f° 43)
J’aimerais bien là mettre toute l’histoire de l’évêque, les Hautecoeur (ibid., premier plan du chapitre III, f° 51)
Bien dire que ce quelqu’un qui lui vient de l’inconnu, c’est la continuation de tout ce qui frissonne autour d’elle (ibid., deuxième plan du chapitre IV, f° 60-61)
Saint Georges n’est pas bien pour Félicien (Leg.dorée 6) (ibid., premier plan du chapitre IV, f° 68)
Bien montrer Félicien se désespérant de plus en plus (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre IV, f° 83)
Se méfier. Garder les pauvres pour plus loin, car ils sont encore bien près (MS NAF 10324, Le Rêve, premier plan du chapitre VI, f° 91)
Il faut tout de suite dès qu’il paraît bien montrer ce doute d’Angélique finissant (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 95)
Tout cela c’est pour bien poser la situation de mon évêque, que je mets en scène dans la seconde partie du chapitre (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 130)
Bien dire que l’église est vide, l’heure (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre X, f° 132)
Elle (…) travaille, s’occupe du ménage, lave (une scène de lavage irait bien dans le terrain), lit la
Vie des Saints (ibid., premier plan du chapitre XI, f°s 151-152)
Et bien expliquer tout le mécanisme en elle. Le combat contre elle-même (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XII, f° 160)
Mais pour que la scène ait toute sa signification et soit complète, il faut bien montrer la lutte entre son hérédité (…) et le milieu et l’éducation (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XII, f° 162)
Et bien dire que si elle triomphe de ses instincts, de son hérédité, c’est au milieu, à l’éducation qu’elle le doit (ibid., premier plan du chapitre XII, f° 167)
Et là je voudrais bien marquer le revirement chez Monseigneur (ibid., deuxième plan détaillé du chapitre XIII, f° 174)
Bien dire qu’il ne peut rien faire (…) raisons qui l’écartent de l’état militaire (ibid., Dossier personnages, f° 201) === Lourdes (1894) === D’ailleurs, je crois que tout mon sujet [de biffé], mon prêtre voulant réconcilier l’église et l’esprit moderne, peut très bien s’organiser autour de cette passion. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°7)
Tout en sautant dans l’idéal, dans le désir de ce qui n’est pas, bien tenir compte des réalités ambiantes. (ibid. F°23)
De là, le socialisme, le partage, c’est bien toujours un rêve. (ibid. F°26)
Puis, après avoir bien étalé cela, le besoin immense de consolation, d’espoir, d’illusion. (…) Et bien montrer, alors, ce besoin de merveilleux renaissant quand même à la fin de notre siècle de science. (ibid. F°39)
Plus tard
le premier médecin donne bien de nouveau un certificat, disant que l’enfant est guérie. Mais, alors, se pose la question : quel est ce médecin ? (…) D’autre part le dr Boissarie n’avait pas vu la plaie. Il y a bien les dames de la piscine ; mais, malheureusement, Clémentine avait gardé son pansement (…). (ibid. F°s46-47)
Il n’y a qu’à s’incliner et à croire ; ou bien, du moment que l’examen commence, il ne doit plus s’arrêter (…). (ibid. F°48)
Le type du petit
grisonnant qui a grogné derrière moi des choses que je n’ai pas bien entendues. (ibid. F°s48-49)
Non, se jeter par terre, baiser la terre et croire. Ou bien s’en aller. (ibid. F°49)
Il veut un idéal plus humain, du bonheur sur cette terre, le partage des richesses (…). C’est bien toujours un rêve, mais un autre rêve. (ibid. F°52)
Quand j’aurai ma Bernadette tout entière, je la ferai bien humaine, telle qu’elle était, mais extrêmement touchante, et martyre. (ibid. F°66)
Et, quand j’aurai bien passé cette atroce souffrance charriée, mettre l’espoir, une lecture [qui biffé]
faite dans le wagon de troisième classe (…). (ibid. F°s69-70 )
La grosse affaire est donc de bien régler l’abbé. (ibid. F°84)
La mère sera morte ; mais je ferai bien de [ plu biffé] lui donner un frère, que la mère ne voyait plus, un frère aîné, 40 ans, dont je pourrai me servir dans « Rome », et dans « Paris ». (ibid. F°85)
Enfin, je voudrais bien avoir une très jolie hospitalière, 20 ans, dans tout le charme de la jeunesse. (ibid. F°104)
C’est la gaieté et la lumière de la salle. Un peu folle, riant, parlant tout haut. Le type est joli. Mais je ne le vois pas bien fondu
dans le récit. (ibid. F°s104-105)
L’enfant a cinq ans. On peut la porter encore, car elle est très faible, bien légère. (ibid. F°106)
Enfin j’ai bien envie d’en mettre une autre qui a de la tuberculose aux
entrailles. (ibid. F°s107-108)
Je mets au milieu Marie, M. de Guersaint et Pierre. (…) Et, bien indiquer leur physionomie, les sentiments qui les rattachent les uns aux autres. (ibid. F°132)
Je le [l’homme] mettrai volontiers dans le compartiment de Sabathier, de façon que Marie l’ait en face d’elle et qu’elle le voie bien. (ibid. F°138)
Donc, bien quatre malades : Marie, la Grivotte, Elise Rouquet et Mme Vêtu – (ibid. F°141)
Mme Désagneaux voudrait bien s’offrir, mais tous les compartiments sont distribués – (ibid. F°141)
Il [Pierre] est bien résolu à mater son intelligence, comme il a maté sa chair ; mais c’est plus difficile. (ibid. F°151)
Il [Pierre] la [Bernadette] sent bien la victime, l’holocauste. (ibid. F°153)
Pierre s’est chargé de M. de Guersaint, à l’hôtel, ce que celui-ci a accepté. Tâcher de tout rendre bien vraisemblable. (ibid. F°159)
Il [Pierre] souhaite Poitiers pour respirer, [et cette heure biffé] pour descendre et marcher un peu. Et cette heure et demie lui paraît bien longue. (ibid. F°162)
Et bien poser l’abbé [Judaine], cet honnête homme, ce croyant simple, (en opposition avec Pierre) – (ibid. F°171)
Bien montrer le début de ce moment, dans le wagon qui est parti désespéré de rentrer dans sa souffrance, et qui va en arriver à l’espoir. (…) Je les [les malades] pose à nouveau, et je tâche que Marie soit bien centrale. – (ibid. F°185)
Et, maintenant, il [Pierre] voudrait bien croire encore pour partager cette foi qu’il voit s’allumer et s’exalter dans les yeux de Marie. (ibid. F°186)
Donc bien expliquer la force de Lourdes qui est là : (…) c’est le besoin d’illusion, l’espoir de guérison qui les poussent. (ibid. F°189)
Tout un surnaturel qui les berce dans leur souffrance, et qui les fait croire à la vie recommencée, possible encore– Bien expliquer que la force de Lourdes est là. (ibid. F°195)
Et Pierre commence, d’une voix claire et forte, qui emplit le wagon. Tout le monde entend très bien, malgré le bruit des roues. (ibid. F°203)
Et alors Bernadette [en interligne : née le 7 janv. 44] à Lourdes (…). (…) Ne sait pas encore bien lire, va suivre le catéchisme de l’abbé Pommyan [sic], ne connaît pas le curé Peyramale. (ibid. F°206)
Mais bien voir où je devrais indiquer la formation de l’image de la Vierge chez Bernadette. (ibid. F°207)
Je voudrais que la lecture continuât jusque vers onze heures. Pour cela, il faudrait peut-être que Pierre, qui a commencé par lire, continue en improvisant, car il connaît très bien l’histoire (…). (ibid. F°217)
Dans la tradition, cette vierge est bien simpliste et ordinaire. Les roses d’or. (ibid. F°221)
Donc, un maniaque [le Commandeur] que tout le monde connaît bien à Lourdes (…). (ibid. F°230)
Donc le Commandeur, une sorte de maniaque bien connu de tout Lourdes, qui depuis deux ans vient attendre tous les trains de malades, pour dire à ceux-ci qu’ils feraient bien mieux de mourir tranquillement dans leur lit. (ibid. F°237)
C’est parce que c’est très bien organisé, cette année-là, que ça ne marche pas plus vite. (ibid. F°244)
La salle des ménages où je
fais mettre, tout de suite, Sabathier et le frère Isidore. Bien peindre ce tohu-bohu dans le jour levant, un beau soleil qui viendra tout à l’heure. – (ibid. F°s249-250)
Pierre veut croire, espère qu’il va croire. (…) Bien tenir compte de son état d’âme, là, et dans les chapitres suivants. (ibid. F°254)
Bien [dire biffé] songer aussi qu’Elise Rouquet doit éprouver un soulagement. (ibid. F°262)
Bien poser l’état d’âme de Pierre : il est arrivé avec le désir de croire, [le besoi biffé] l’idée qu’il va croire. (ibid. F°266)
Tous les autres personnages sont revenus : Bonamy, Dargelès, Raboin, le journaliste de Paris, etc. Une scène bien complète, montrant le tohu-bohu des opinions. (ibid. F°282)
Après immersion, la plaie de la joue et des lèvres complètement desséchée, et surface bien cicatrisée. (ibid. F°295)
Bien dire qu’il y a parfois de ces révoltes dans les lits (…). – (ibid. F°300)
C’est un enfer que cette salle. La bien poser pour y développer la force de l’illusion, le besoin de mensonge, avec la lecture. (ibid. F°308)
Cela dans le flot de foule endimanchée, la cohue qu’il faut bien peindre, tout le pèlerinage, et les curieux, et les paysans descendus. (ibid. F°332)
Bien finir en se servant des bruits de mangeailles, à côté Lourdes tout entier mangeant. – (ibid. F°335)
Ce sera très bien, cette promenade à cinq, avec ces deux dames, en toilette claire, avec leur ombrelles. (ibid. F°343)
Mais elle [Marie] est bien heureuse qu’il reste. (ibid. F°355)
Aussi les [ch biffé] autels [en interligne : M.V. 88] des chapelles prises d’assaut par les prêtres qui veulent dire leur messe (…). Bien décrire cela. (ibid. F°370)
C’est bien certain, il faut que cette enfant finisse là, car cela termine très bien
son épisode. (ibid. F°s379-380)
Surtout un morceau pour bien montrer qu’elle [Bernadette] ne pouvait pas devenir une sainte militante, une conductrice de peuples (…). (ibid. F°386)
Mme Désagneaux et sœur Hyacinthe sont près d’elle, et elles la [Mme Vêtu] voient si bas, souffrant tellement, qu’elles comprennent bien que la fin approche. (ibid. F°402)
Cela préparerait très bien la crise pour l’autre journée. – (ibid. F°419)
Marie n’étant pas encore là, je n’ai qu’eux, et je distribue les épisodes, de façon à ce qu’ils emplissent bien le chapitre. (ibid. F°427)
Bien analyser cette force, parce qu’elle est sûrement un des agents du prétendu surnaturel. (ibid. F°434)
Bien l’analyser cette force, parce qu’elle est l’agent du prétendu surnaturel. (ibid. F°445)
Bien résumer toutes ces prières. – Un mot bien connu, paraît-il : « Il faut donner à la justice de Dieu les expiations exigées par les péchés de la France. Quand la somme des expiations sera assez forte, la France cessera d’être frappée ». (ibid. F°458)
Bien distri- \\buer les parties pour qu’on ait l’intense sensation de cette montée dans la foi. – (ibid. F°s461-462)
Puis pourquoi chercher à faire long : un chapitre de 28 à 30 pages serait bien suffisant, s’il est d’une belle envolée. (ibid. F°467)
Bien résumer toutes ces prières – Ce mot bien connu, paraît-il : « Il faut donner à la justice de Dieu les expiations exigées par les péchés de la France. Quand la somme de ces expiations sera assez forte, la France cessera d’être frappée ».– (ibid. F°469)
Voir si un rappel de Bartrès ne ferait pas bien. – (ibid. F°472)
Bien dire que Pierre, s’il pouvait se convertir, en serait empêché par ce qu’il voit. (ibid. F°474)
Bien dire, répéter, s’il est nécessaire, que Pierre n’est pas converti, et ne saurait l’être. (ibid. F°483)
Et alors bien mon- \\trer que, si la [haute biffé] vieille ville crie, par colère de n’avoir que les miettes, elle est liée, elle [ne biffé] vit quand même elle aussi de la Grotte mal. Ces libres penseurs, ces démocrates de la vieille ville qui vivent quand même des pèlerins et qui sont bien obligés de garder la Grotte. (ibid. F°s494-495)
Je crois que je devrais conserver la boutique et Appoline pour la fin du chapitre, parce qu[’il biffé]e cela finirait bien, serait la conclusion du nouveau Lourdes que je veux peindre [dans la marge : ]. (ibid. F°504)
Pourtant, Berthaud et Gérard, [apr biffé] ainsi que le baron Suire, après avoir laissé leurs hommes dans la cour
peuvent très bien être sur le quai, où ils attendent. Ils s’assurent que le train est bien là, etc. [Donc biffé] Bien établir tous ces détails de l’Hospitalité– (ibid. F°s510-511)
Cela me sert à [pos biffé] reprendre le wagon, à dire qu’il est bien le même. (ibid. F°512)
Mme de Jonquière heureuse, mais bien lasse, la peinture avec elle de toutes les fatigues [ent biffé] endurées par ces dames. (ibid. F°513)
Puis, Mme Dieulafay montée dans la poussée [en interligne : Marie guérie en face d’elle, le regard du mari et de la sœur sur Marie cela finirait bien les Dieulafay] (…) – (ibid. F°520)
Bien peindre cela, pas de jalousie [pour biffé] pour celles qui sont guéries, l’espoir que leur tour viendra. (ibid. F°521)
Et là alors, chez elle [Marie], l’éveil de la vie, de la curiosité, de la femme, que Pierre sent très bien, à sa conversation. (ibid. F°546)
De là, le socialisme, le partage. C’est bien toujours un rêve. (ibid. F°587)
Bien insister sur ce que personne ne le connaît dans
le wagon. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 51-52 – Notes sur l’Homme)
Comprenant bien pourquoi ses parents veulent qu’il soit gentil avec sa tante. (ibid. Fo 57 – Notes sur Gustave Vigneron)
Tout cela pour bien montrer la bravoure de sœur Hyacinthe (…). (ibid. Fo 90 – Notes sur Ferrand)
Il faudrait donc un malade, incroyant (…). (…) Ça ne s’arrange pas très bien. – Il est difficile que ce malade vienne à Lourdes, sans vouloir être guéri. (ibid. Fo 110 – Notes sur le Commandeur)
On cherche la guérison de la phtisie : la voilà. Mais bien capricieuse. (ibid. Fo 169 – Notes sur les Miracles)
Je n’ai pas beaucoup vu de malades. (…) La cliente du docteur Astier,
élégante celle-ci, ayant des dessous, [lettre biffée] bien mise (…). (ibid. Fos 185-186 – Notes sur le Départ de Paris)
Et là retrouver, suivre, étudier et peindre ce duel incessant entre la science et le besoin de surnaturel :
(…) la médecine qui reste un art, une magie, bien loin de devenir expérimentale (…). (ibid. Fos 208-209 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
(Les conditions du miracle à étudier : la vision dans un creux bien petit,
l’endroit [sing biffé] choisi singulièrement.) (ibid. Fos 210-211 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Ne rien exagérer, mais bien prendre
ce cas de Lourdes comme ce que j’appelle un coup [de biffé] d’un tronçon du serpent qui ne veut pas mourir. (ibid. Fos 214-215 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Pour que cela existe, il faut que l’humanité soit encore bien ignorante, bien affamée et bien souffrante. (ibid. Fo 216 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
Elle [la cascade] semble couler hautement, on en suit très bien le flot blanc sur le lit noir qu’elle s’est creusé dans la roche. (ibid. Fo 219 – Notes sur Le Cirque de Gavarnie)
« Ma passion, dit-elle [Bernadette], ne finira qu’à ma mort et durera pour moi jusqu’à l’entrée dans l’éternité. » Parole bien juste. (ibid. Fo 268 – Notes sur H. Lasserre)
Aux obsèques [de l’abbé Peyramale], il [le père Sempé] exultait malgré lui. Enfin, il n’y avait plus que lui, et la nouvelle église était bien morte. (ibid. Fo 284 – Notes sur L’église du curé Peyramale) === Travail (1901) === Je vois bien la première partie, l’enfer du travail actuel (MS NAF 10333, Travail, Ebauche, f° 356/9)
J’en ferai bien un jeune architecte (ibid., f° 358/11)
Je le vois bien arriver, au début, dans le bourg (ibid., f° 371/24)
Voilà le grand type, qui doit venir en avant, au premier plan, pour bien montrer la bête monstrueuse du salariat (ibid., f° 376/29-377/30)
Il y a aussi un ouvrier que je détruis, et qu’il faudrait bien représenter par quelques types (ibid., f° 387/40)
Je peux très bien faire que la grossesse de Josine soit le point déterminant de la querelle (ibid., F°407)
Dès lors tout peut marcher assez bien (ibid., F°418) ==== BIEN ENTENDU ==== === Le Rêve (1888) === Bien entendu je nommerai Sidonie (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 233/17)
(…) Je laisserai bien entendu de côté tout l’amour physique (ibid., f° 252/36) Lourdes (1894) D’autre part il est bien entendu que j’ai, pour l’Hospitalité, le baron Suire, Berthaud
et Gérard – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°s511-512)
Bien entendu avec toutes les réflexions et les conclusions que cette lecture soulève. (ibid. F°596) ==== BIEN QUE ==== === Lourdes (1894) === Si je ne compte pas M. Sabathier (bien qu’elle [Mme de Jonquière] l’ait pris dans son wagon) cela fait [q biffé] 4 malades en comptant Marie. (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°140)
Bien que l’organisation se perfectionne d’année en année, il y a là [des débuts biffé] une application d’administration qui rend l’installation longue et pénible. (ibid. F°243)
Alors, la première malade montée (…) est Marie, bien qu’elle arrive à l’hôpital une des dernières. (ibid. F°245)
Lui [Cazaban], bien que libre penseur (il s’en flatte) loge et donne à manger. (ibid. F°334)
Puis, des mots dans la foule peut-être ; bien que je préfèrerais les [Pierre et Marie] avoir seuls, sous un arbre, dans l’ombre. – (ibid. F°354)
Mais il [Pierre] veut (…)
avoir célébré le saint sacrifice. Il le fait toujours avec dignité, bien qu’il ne croie pas. (ibid. F°s370-371)
On a pu amener le frère, bien que sa mort soit imminente : sa joie, son extase. (ibid. F°420)
Raymonde pourrait lire les inscriptions avec Gérard et Berthaud, bien que cela me semble inutile. (ibid. F°466) ==== BIENTÔT ==== === Lourdes (1894) === Et finir par l’homme lui-même [en interligne : (…) Bientôt il va mourir mais il aura espéré encore une fois.] (…) : il va mourir bientôt, mais il [aura espéré biffé] a rêvé sa guérison une dernière fois, il aura eu une illusion, une espérance encore. – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°190)
Bientôt, il [l’homme] va mourir, mais il aura espéré encore une fois. (ibid. F°194) ==== BILAN ==== === Lourdes (1894) === Dans Rome, je pourrais montrer l’écroulement du vieux catholicisme, l’effort du néo-catholicisme pour reprendre la direction du monde : bilan du siècle (…). – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°28)
Dire pourquoi, régler le bilan du siècle au point de vue de la foi et de l’idée religieuse. (ibid. F°62) ==== BISMARCK ==== Otto, prince von) (1815-1898) Chef de guerre et homme politique. === Nana (1880) === Mme Du Joncquoy, sœur de diplomate celle qui ne comprend pas les succès de Bismarck Vandoeuvres le défend. (NAF Ms. 10313, Nana. F°129- Plan)
Mais cela vient sur Bismarck, alors Tatan Néné – Et l’empire et le reste – (ibid. F°157). ==== BIZARREMENT ==== === Lourdes (1894) === Roc abrupt percé à sa base par trois excavations irrégulières bizarrement superposées. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 230 – Notes sur le plan de la ville)
==== BLAGUER ==== === La Conquête de Plassans (1874) === Toutefois cela suffit à fâcher Rougon et Félicité contre leur gendre. Il les a blagué eux aussi (MS NAF 10280, La Conquête de Plassans Ebauche, F° 20) === Lourdes (1894) === Dans notre siècle qui doute et qui blague,
le côté stupéfiant de ce mouvement. (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fos 209-210 – Notes sur Un roman sur Lourdes)
==== BLANC/ BLANCHEUR ==== === Le Rêve (1888) === Enfin quelque chose de blanc et de frais, quelque chose qui la montre bonne ménagère (MS NAF 10323, Le Rêve, Ebauche, f° 292/75 )
Tout cela dans un élancement blanc (MS NAF 10323, Le Rêve, deuxième plan détaillé du chapitre VII, f° 97)
Tout cela immatériel dans un élancement blanc (ibid., premier plan du chapitre VII f° 100)
Mais une grande pureté, une grande blancheur (premier plan du chapitre XIII, f° 176) ==== BLEU ==== Voir : conte ==== BOCHE (Mme) ==== Concierge dans L’Assommoir. === Nana (1880) === Mme Boche (NAF Ms. 10313, Nana. F°250 verso- Notes) ==== BOISSARIE ==== (Dr Gustave) Directeur du Bureau des Constatations Médicales de Lourdes d’août 1892, après le docteur Dunot de Saint-Maclou, à 1917, le docteur Gustave Boissarie est, dans le roman, le modèle du docteur Bonamy. Zola le rencontra en août 1892 ; son ouvrage, intitulé Lourdes, histoire médicale et publié en 1891, fut l’une des principales sources de l’auteur sur le plan médical. === Lourdes (1894) === Ce que je disais au docteur Boissarie : « Si, moi, j’avais une source, où je guérirais les plaies apparentes, en les y plongeant, je voudrais bouleverser le monde. (…) » – (MS NAF 1455, Lourdes, Deuxième ébauche, F°46)
D’autre part le dr Boissarie n’avait pas vu la plaie. (ibid. F°47)
Pour le médecin des constatations, je prendrai un Boissarie quelconque. (ibid. F°118)
Le [sorte biffé] garçon de salle des constatations, l’aide de Boissarie, qui grogne quand on discute, et qu’il faut faire taire. (ibid. F°119)
Miracles, tout Dozous et tout Boissarie (médecins, dès la page 3). (ibid. F°201)
[en interligne : née le 7 janv. 44] à Lourdes, chez ses parents, revenue une dizaine de jours avant les apparitions. [en interligne : Les médecins sur Bernadette Dozous et Boissarie.] (ibid. F°206)
Comparaison avec Jeanne d’Arc (Boissarie 93.) – (ibid. F°207)
Ce que je disais au docteur Boissarie : Si moi j’avais une source et [q biffé] si je guérissais les plaies apparentes, je voudrais bouleverser le monde. (ibid. F°274)
Relire tout Boissarie, pour baser mon docteur Chassaigne (Médecins). Lui a été et est un intellectuel, et où il en est par le doute de la science, sa longue expérience qui lui [fait biffé] a fait voir si souvent des faits inexplicables (raisonnement de Boissarie). (…) Reporter cette page au chapitre IV de la cinquième partie, lorsque je l’aurai employé ici. Et relire alors Boissarie. (ibid. F°275)
Veut-il [Chassaigne] montrer un miracle à Pierre, espère-t-il lui en montrer un (le miracle ne se produit pas au commandement, explique Boissarie [)]. (ibid. F°276)
Dernier mot de Boissarie [en interligne : au journaliste], sur la future installation sans doute. (ibid. F°287)
Direction du dr Boissarie. (…)
Les débats sont résumés par le dr Boissarie dictant, à haute voix et sous le contrôle de ses confrères, le procès verbal de chaque partie de la séance – (ibid. F°s294-295)
Poser Boissarie, pères de la Grotte, personnel. (ibid. F°602)
Médecins. Dozous – Boissarie (MS NAF 1456, Lourdes, Deuxième ébauche Fo 131 – Notes sur les Médecins)
Boissarie. L’idée de Dieu est l’idée de l’infini (parole de pasteur). Boissarie dit que cette parole est la réfutation du matérialisme. Pourquoi ? (ibid. Fo 145 – Notes sur Boissarie)
Les traces qui restent. Pourquoi, en effet. Pour le témoignage, dit Boissarie. (ibid. Fo 149 – Notes sur les Miracles)
Encore une poitrinaire. (…) Vient à Lourdes, cliente de Boissarie. (ibid. Fo 168 – Notes sur les Miracles)
Veuve Rizan (120) [en interligne : Boissarie] très important. Macary, avec Bouriette (B./21 (156)